DOSSIER DE PRESSE. Point de situation du moustique tigre dans le Gard. Conférence de presse Jeudi 13 octobre 2011
|
|
- Anne-Claire Ringuette
- il y a 6 ans
- Total affichages :
Transcription
1 DOSSIER DE PRESSE Point de situation du moustique tigre dans le Gard Crédit photo : JB Ferré, EID Med Conférence de presse Jeudi 13 octobre 2011 ARS Sébastien PAGEAU Sebastien.pageau@ars.sante.fr Préfet du Gard Patricia PIERRE DESSAUX / Camille GAFFET / Conseil général du Gard Elsa THIEBAUT
2 Sommaire Communiqué de synthèse page 3 La situation dans le Gard page 4 Quelques notions de biologie sur le moustique tigre page 5 Des gestes simples pour se protéger efficacement page 6 L implantation d Aedes albopictus sous haute surveillance page 7 Quels risques de transmission du chikungunya et/ou de la dengue page10 La dengue Le chikungunya page12 page13 Annexes Pour en savoir plus Carte du réseau de surveillance du moustique tigre dans le Gard Plaquettes d information pour le grand public - 2 -
3 Communiqué de synthèse Le moustique Aedes Albopictus est un moustique d origine tropicale, également appelé «moustique tigre» en raison des zébrures qui parcourent son corps effilé. Il a récemment été détecté dans le Gard (Nord du département, Nîmes, etc.) par l Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral Méditerranéen (EID). Son implantation est confirmée et son éradication n est pas possible. A court terme, il faut considérer l implantation du moustique tigre sur l ensemble du Gard. Comme pour d autres départements du sud de la France, le niveau 1 du plan départemental de lutte, élaboré sous l autorité du Préfet, est activé. Ce niveau signifie que des œufs ont été observés, à plusieurs reprises, sur plusieurs pièges pondoirs déposés par l EID, ainsi que des larves et des adultes aux alentours des pièges. Le moustique est une espèce nuisible mais n est pas en lui-même porteur du virus de la dengue ou du chikungunya. Il est un vecteur du virus. Il ne peut le transmettre que s il a piqué, au préalable, une personne déjà infectée. La transmission est essentiellement liée à l arrivée en France métropolitaine, de personnes porteuses du virus de l une de ces maladies. Il n y a pas de transmission possible du virus entre humains. Dans le Gard, il n y a pas de cas de dengue ou de chikungunya. L objectif, à l heure actuelle, est de lutter contre la prolifération du moustique tigre en sensibilisant la population sur l importance d éliminer les lieux de vie du moustique. Pour cela, des gestes simples permettent de se protéger efficacement et de réduire de 80% le risque de présence du moustique à proximité du domicile car le moustique tigre se déplace peu. Celui qui vous pique est né chez vous. Se protéger, c est éliminer les lieux de ponte du moustique en supprimant les endroits où l eau peut stagner. Le Conseil général du Gard a mis en place un dispositif de surveillance de l implantation du moustique et de lutte contre sa prolifération (suivi entomologique). Il missionne l EID pour sa mise en œuvre. L EID entretient et relève une série de pièges pour connaître l évolution et le degré d implantation du moustique. Il assure une veille sanitaire et un rôle de conseil auprès du public sur l identification du moustique. L ARS a en charge la surveillance épidémiologique (étude de cas humains). Dès que le moustique est déclaré implanté dans un département, l ARS assure l information et la sensibilisation des praticiens déclarants potentiels du département, pour la mise en œuvre du signalement accéléré des cas suspects de chikungunya et de dengue
4 La situation dans le Gard Le moustique tigre est implanté Le moustique Aedes albopictus est un moustique d origine tropicale, également appelé «moustique tigre». Depuis quelques années, il est implanté dans plusieurs départements métropolitains : Alpes- Maritimes, Corse, Var, Bouches du Rhône et Alpes-de-Haute-Provence. Le moustique tigre a récemment été détecté dans le Nord du Gard et à Nîmes. Le 25 juillet dernier, un particulier habitant un village situé à 20km d Alès a envoyé à l Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral Méditerranéen (EID) des photos de moustiques. L identification n était pas possible sur la photo. Il a été demandé à la personne d envoyer des spécimens morts. A réception de cet envoi l un d entre eux est formellement identifié comme Aedes albopictus. Les analyses et l enquête entomologique menée sur place attestent de la présence d Aedes albopictus en densité importante sur ce territoire. Mi-août, 350 ha étaient colonisés. Son éradication n est pas possible. Les enquêtes successives permettent de révéler que les communes avoisinantes sont aussi concernées par l implantation, mais pas le département tout proche de l Ardèche. Le moustique tigre vient d être détecté sur la commune de Nîmes Carte de l implantation du moustique tigre dans le Gard : cf. annexe du dossier de presse Le département du Gard est donc déclaré «département avec Aedes albopictus implanté et actif». Le niveau 1 du plan départemental de lutte contre ce moustique est donc activé. Ce plan, élaboré sous l autorité du Préfet, détaille l ensemble des mesures pour détecter, suivre l évolution du moustique, mais aussi, pour permettre une mise en œuvre rapide et coordonnée des mesures de protection des personnes. Le niveau 1 signifie que le moustique est implanté et actif. Des œufs ont été observés, à plusieurs reprises, sur plusieurs pièges pondoirs déposés par l EID, ainsi que des larves et des adultes aux alentours des pièges. Des opérations de sensibilisation vont être développées localement. Elles visent à mobiliser la population autour de gestes simples qui permettent de lutter efficacement contre la densification du moustique. Dans le même temps, des mesures de surveillance épidémiologiques particulières sont développées avec les professionnels de santé (médecins, laboratoires d analyses, ) en lien avec l Agence régionale de santé pour assurer le recueil et l investigation renforcée des cas de malades en provenance de zones endémiques (Cf. ci-dessous)
5 Quelques notions de biologie sur le moustique tigre Aedes albopictus est surnommé «moustique tigre», en raison de zébrures qui parcourent son corps effilé. Cependant, d autres espèces de moustiques sont plus ou moins zébrées également et peuvent être confondues avec Aedes albopictus. Aedes albopictus Crédit photo : EID Méditerranée L Aedes alpopictus se développe en quatre étapes : œuf, larve, nymphe et adulte. Les larves de moustiques ont besoin d eau stagnante pour se développer. En période hivernale, il n y a plus de risque de piqûres puisque le moustique entre en période de repos. Tous les moustiques n occupent pas la même niche écologique. Ceux-ci se développent surtout dans de petites quantités d eau : des soucoupes de pots de fleurs, des vases et tout récipient contenant de l eau stagnante
6 Des gestes simples pour se protéger efficacement Il n existe pas de vaccin contre la dengue, ni contre le chikungunya. Par conséquent, pour limiter au maximum les risques d infection, il est important de : se protéger contre les piqûres de moustiques : utilisation de moustiquaires, port de vêtements longs, utilisation de répulsifs et de produits insecticides ; éviter la prolifération en éliminant régulièrement tous les lieux de reproduction des moustiques qui se trouvent à l extérieur et à l intérieur des maisons : soucoupes sous les pots de fleur, réservoirs d eau Des plaquettes d information ont été réalisées par l ARS et le Conseil général sur le moustique tigre (cf. annexe du dossier de presse) La meilleure des protections est l absence de moustiques. Cependant, en raison de la situation géographique du Gard, le scénario d évolution le plus probable consiste en totale, à court terme, du département. En conséquence, se protéger c est d abord éliminer les gîtes d accueils potentiels du moustique. Pour éliminer les moustiques il ne faut pas leur offrir de lieux de vie, ni de reproduction. Le moustique tigre se déplace peu. Celui qui nous pique est né chez nous. C est donc à chacun d entre nous d être vigilants pour détruire les larves. Pourquoi les moustiques aiment-ils vivre près de nos maisons? Parce qu ils y trouvent : de la nourriture pour leurs œufs, en nous piquant, des endroits pour pondre dans les eaux stagnantes, des lieux de repos à l ombre des arbres. Les produits anti-moustiques (insecticides et répulsifs) ne permettent pas d éliminer durablement les moustiques. Il est donc nécessaire de limiter leurs lieux de ponte et de repos. Pour éliminer les larves de moustiques, il faut : Éliminer les endroits où l eau peut stagner : petits détritus, encombrants, pneus usagés (vous pouvez les remplir de terre si vous ne voulez pas les jeter), déchets verts. Changer l eau des plantes et des fleurs une fois par semaine, ou si possible supprimer les soucoupes des pots de fleur, remplacer l eau des vases par du sable humide. Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et nettoyer régulièrement gouttières, regards, caniveaux et drainages. Couvrir les réservoirs d eau avec un voile moustiquaire ou un simple tissu : bidons d eau, citernes, bassins. Couvrir les piscines hors d usage et évacuer l eau des bâches ou traiter l eau : eau de Javel, galet de chlore. Ces gestes simples réduisent de 80% le risque de présence du moustique à proximité du domicile, et donc de piqûre. Pour limiter les lieux de repos des moustiques adultes, il faut : Débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies, élaguer les arbres, ramasser les fruits tombés et les débris végétaux, réduire les sources d humidité (limiter l arrosage), entretenir votre jardin
7 L implantation d Aedes albopictus sous haute surveillance Les services de l Etat, le Conseil général et les professionnels de santé se mobilisent pour lutter contre la prolifération du moustique tigre. Le Conseil général assure la surveillance et la lutte contre le moustique tigre Dans le cadre de ce plan, le Conseil général du Gard a mis en place un dispositif de surveillance de son implantation sur le département et de lutte contre sa prolifération (suivi entomologique). Il missionne l Entente Interdépartementale pour la Démoustication - EID- pour sa mise en œuvre. Via ce dispositif, l EID a posé, dans le Gard, 45 pièges pondoirs pour cartographier l implantation du moustique et son évolution. Il les relève mensuellement jusqu en décembre. Lors d un cas avéré, validé par l ARS, de chikungunya ou de dengue, le Conseil général procédera, via les équipes de l EID, à un traitement sanitaire limité autour des zones habitées concernées. Pour l ensemble de ce dispositif, le Conseil général du Gard a prévu un budget de pour le suivi et de pour la lutte en cas de nécessité. L Entente Interdépartementale de Démoustication (EID Méditerranée) entretient et relève une série de pièges afin : De connaître l évolution de l implantation du moustique D évaluer le degré d implantation du moustique dans certaines zones reconnues comme colonisées (principalement placés sur des communes urbanisée et/ou avec une aire d autoroute). D assurer une veille et un conseil auprès du public concernant l identification à la demande. Site internet de l EID : En fonction des résultats issus de cette surveillance entomologique, les actions suivantes peuvent être menées : mesures d indices larvaires, captures d adultes, densification du réseau de pièges et prospections sur le territoire
8 Non implanté Aedes albopictus Reconnu implanté Surveillance entomologique Diligentée par l EID (de mai à novembre) avec une veille des services de l ARS, du conseil Général et des communes où sont installés des pièges. Diligentée par l EID (mai à novembre) avec une veille des services de l ARS, du conseil Général et des communes où sont installés des pièges. Surveillance épidémiologique Dans le cadre des maladies à déclaration obligatoire gérées par l ARS ( il existe 30 maladies à déclaration obligatoire dont le chikungunya et la dengue). Déclaration et diagnostic accéléré des cas suspects de chikungunya et de dengue à l ARS 1 : - enquête épidémiologique par l ARS des cas suspects ; - si le patient est susceptible d être virémique, une prospection et si nécessaire un traitement adapté de la zone d habitation est mis en œuvre par l EID (opérateur du conseil Général) conformément au protocole d investigation En fonction de l évolution des informations délivrées par les deux systèmes de surveillances complémentaires, une cellule de veille spécifique constituée par tous les services concernés, et présidée par le Préfet de département, peut être activée. Dans le Gard, cette cellule est activée depuis le mois de septembre. Elle a pour objet de se réunir régulièrement afin d adapter les réponses à l évolution de la situation et du degré d implantation du moustique tel que prévu dans le plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue. Un plan départemental anti-dissémination du chikungunya et de la dengue établi sous l autorité du Préfet Depuis 2006, date d'implantation du moustique Aedes albopictus en métropole, le Gouvernement a mis en place un plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue. Il comporte 6 niveaux : Niveau 0 0.a absence d Aedes albopictus 0.b présence contrôlée : observation d œufs sur un piège pondoir suivi d une intensification du piégeage les semaines suivantes et d un traitement visant à l élimination ou à une non-prolifération du moustique. Niveau 1 (Niveau actuel pour le Gard) Aedes albopictus implantés et actifs Niveau 2 Aedes albopictus implantés et actifs et présence d un cas humain infecté par le virus du chikungunya ou de la dengue. 1 Le «protocole d investigation d un cas suspect de chikungunya ou de dengue» figurant en annexe 1 du plan départemental définit la procédure de gestion
9 Niveau 3 Aedes albopictus implantés et actifs et présence d un foyer de cas humains (définition de foyer: au moins 2 cas groupés dans le temps et l espace). Niveau 4 Aedes albopictus implantés et actifs et présence de plusieurs foyers de cas humains (foyers distincts sans lien épidémiologique ni géographique entre eux). Niveau 5 Aedes albopictus implantés et actifs et épidémie Chronologie Eté 2011 : Détection du moustique tigre par l'eid Méditerranée qui confirme son implantation à plusieurs endroits du Gard. 15 septembre 2011 : Un arrêté interministériel (publié le 27 septembre 2011 au JO) classe le Gard dans la liste des départements où les moustiques tigres sont présents septembre 2011 : la Direction Générale de la Santé notifie au Préfet du Gard le passage en niveau 1 du département conformément au plan national. - 5 octobre 2011 : le Préfet signe le plan départemental anti-dissémination du chikungunya et de la dengue dont l'arrêté préfectoral du 6 octobre 2011 précise les modalités de mise en œuvre. Il réunit en préfecture une Cellule Départementale de Gestion composée de services de la préfecture, de l ARS, de l INVS, du Conseil Général du Gard, de l EID, de la DREAL, de la DDPP, de la DDTM, de l Association des Maires du département, de l Inspection Académique du Gard et des professionnels de santé
10 Quels risques de transmission du chikungunya et /ou de la dengue? Le virus de la dengue circule de façon régulière dans plus d une centaine de pays en zone intertropicale. Les virus de la dengue et du chikungunya font partie de la famille des arbovirus. Il n y pas de transmission directe de personne à personne. Pour que le virus puisse être transmis, il faut la présence simultanée : d un transporteur : humain porteur d un virus actif d un transmetteur : moustique vecteur trouvant des conditions climatiques favorables à sa reproduction et en capacité de transmission. Le moustique n est pas, en lui-même, porteur du virus de la dengue ou du chikungunya. Il ne peut le transmettre que s il a piqué, au préalable, une personne déjà infectée. En France métropolitaine, le risque d introduction du virus de la dengue et du chikungunya existe mais ce risque est lié essentiellement à l arrivée sur le territoire de personnes infectées. Dans le Gard, il n y a pas d épidémie de dengue ou de chikungunya. Durant la première semaine de la maladie, quand le virus est présent dans le sang, ces personnes peuvent être piquées par le moustique Aedes albopictus qui transmettra le virus à une personne saine à l occasion d une autre piqûre. Ceci justifie des mesures de prévention, tant sur le plan entomologique qu épidémiologique, une surveillance renforcée et des contrôles adaptés dans les départements concernés par l implantation du moustique. En région Provence-Alpes-Côte-d Azur, et suite aux résultats de cette surveillance de l Aedes albopictus, quatre départements figurent dans la liste des départements où les moustiques constituent une menace pour la santé de la population : Alpes-de-Haute-Provence, Alpes- Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var. Le Gard, depuis un arrêté interministériel publié le 27 septembre 2011 au Journal Officiel, a été intégré dans cette liste. Ainsi, bien que l Aedes albopictus soit implanté depuis 2007 dans le Var, les premiers cas autochtones de chikungunya n ont été décrits qu en fin de saison estivale L Agence Régionale de Santé assure l organisation de la surveillance épidémiologique (étude des cas humains) Dès que le moustique est déclaré implanté dans un département, l ARS assure l information et la sensibilisation des praticiens déclarants potentiels du département, pour la mise en œuvre du signalement accéléré des cas suspects de chikungunya et dengue. Concernant le Gard, l ARS a adressé ces derniers jours des courriers électroniques aux établissements de santé (hôpitaux et cliniques), à tous les laboratoires de biologie médicales et aux médecins libéraux généralistes et pédiatres en lien avec la caisse primaire d assurance maladie (CPAM), le conseil départemental de l ordre des médecins (CDOM) et l union régionale des professionnels de santé (URPS)
11 En présence de cas suspects L ARS réalise une investigation épidémiologique des cas suspects : elle reçoit les signalements et valide les cas suspects. Elle suit ensuite les demandes de confirmation biologique. Elle s assure que les mesures de protection individuelle pendant la période virémique (contagion) des malades suspects ou confirmés ont été recommandées. Au stade actuel, aucun signalement de cas suspect n a été effectué dans le Gard. Elle signale, en fonction des résultats de l investigation, tout cas suspect importé validé au Conseil Général et à son opérateur de lutte anti-vectorielle (l EID), pour mise en œuvre des actions de contrôle entomologique adéquates sans attendre la confirmation biologique, si le cas suspect était en période virémique sur le territoire, (c est à dire durant les 7 premiers jours après le début des signes cliniques). Devant tout cas confirmé (importé ou autochtone) : L ARS organise une interprétation multidisciplinaire du diagnostic des premiers cas autochtones, en s appuyant sur la Cellule de l INVS en REgion (CIRE) Elle signale le cas confirmé aux acteurs pour évaluation entomologique et mise en œuvre des actions de lutte anti-vectorielle adéquates, ainsi qu à tous les partenaires concernés par les mesures de gestion. Devant un cas confirmé ayant séjourné en métropole dans les 7 jours suivant le début des signes cliniques dans un département où le moustique est implanté, une intervention est réalisée le plus rapidement possible et dans les 60 jours suivant le début des symptômes. S agissant du rôle de la CIRE (Cellule de l INVS en REgion) : Elle diffuse un bilan hebdomadaire des cas suspects et confirmés aux acteurs de la surveillance
12 La dengue Qu est ce que la dengue? La dengue est une maladie virale transmise par la piqûre des moustiques du genre Aedes (moustique tigre). Le virus de la dengue est un arbovirus dont il existe quatre sérotypes. L infection par un sérotype donné confère une immunité prolongée mais n'offre pas d'immunité croisée contre les autres sérotypes. Les infections successives avec des sérotypes différents exposent le malade à un risque accru de développer une forme sévère. L'être humain représente à la fois le principal réservoir naturel pour les virus de la dengue et le disséminateur de la maladie. Comment se manifeste-t-elle? La dengue provoque de fortes fièvres accompagnées de maux de tête, de courbatures et d une sensation de fatigue. Si dans la majorité des cas il n y a pas de complications, la maladie peut cependant évoluer vers des formes sévères (dengue hémorragique en cas d infections répétées). Prise en charge en phase aiguë de la maladie : Il n existe pas de traitement antiviral spécifique de la dengue, ni de vaccin. La prise en charge est donc centrée sur la surveillance et les traitements symptomatiques pour soulager la douleur et la fièvre (antalgiques, antipyrétiques), et pour assurer le maintien des fonctions essentielles. Elle est adaptée à l état de santé du patient, en étant attentif aux effets indésirables des médicaments prescrits et en tenant compte des traitements déjà pris par le malade. En cas de maladie préexistante (insuffisance cardiaque, hépatique, coronaire, ou diabète, ) le malade doit faire l objet d une attention particulière. Enfin, il est important d expliquer à la personne infectée et à son entourage les mesures de protection pour éviter la transmission par des moustiques (Aedes) au domicile. Contre-indication absolue : aspirine. Par son action anti-agrégante plaquettaire, elle peut aggraver la situation. En cas d apparition de signes hémorragiques francs, de troubles de la conscience ou de symptômes de choc, une hospitalisation urgente s impose
13 Le chikungunya Qu est ce que le chikungunya? Le chikungunya est une maladie virale transmise par la piqûre des moustiques du genre Aedes (moustique tigre). Comment se manifeste-t-il? Le chikungunya provoque de fortes fièvres accompagnées de maux de tête. La fièvre élevée apparaît brutalement accompagnée d arthralgies pouvant être intenses, touchant principalement les extrémités (poignets, chevilles, phalanges). L évolution est le plus souvent favorable, sans séquelle, mais elle peut aussi évoluer vers une phase chronique marquée par des arthralgies persistantes. L immunité acquise est durable. Prise en charge en phase aiguë de la maladie : Il n existe pas de traitement antiviral spécifique, ni de vaccin. Le traitement est symptomatique (antalgique, antipyrétique). Il est nécessaire d expliquer à la personne infectée et à son entourage les mesures de protection pour éviter la transmission par des moustiques (Aedes) au domicile
14 Annexes Pour en savoir plus : Agence Régionale de Santé du Languedoc-Roussillon Vous êtes un particulier : Votre santé > Votre environnement > > Aedes albopictus et maladies vectorielles Vous êtes un professionnel de santé : Acteurs en santé > Prévention et gestion des crises sanitaires > Chikungunya, dengue et déclaration accélérée Le site de la préfecture du Gard Sécurité > Sécurité civile > Moustique tigre L Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral Méditerranéen Sur le moustique tigre et son implantation dans le Gard Carte du réseau de surveillance du moustique tigre dans le Gard (màj 12/10/2011)
DISCOURS MOUSTIQUE AEDES
DISCOURS MOUSTIQUE AEDES Il existe différents types de moustiques, dont le moustique tigre (nom scientifique Aedes albopictus), reconnaissable à sa silhouette noire et à ses rayures blanches, sur l abdomen
Plus en détailVaccinations - Rédaction Dr BOUTON
20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)
Plus en détailMINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME
Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES
Plus en détailGestion de la crise sanitaire grippe A
Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe
Plus en détailDiplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences
Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,
Plus en détailArthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes
Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault
Plus en détailDon de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé
Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison
Plus en détailBOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA
BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA INSTRUCTIONS À L ATTENTION DE L ANIMATEUR La boite à images pour la prévention de la FHVE (La Fièvre Ebola est une maladie épidémique, contagieuse
Plus en détailLe niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.
ANNEXE FICHE 10 : NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. I. MESURES PRISES AU NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE 1.
Plus en détailInsuffisance cardiaque
Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles
Plus en détailLeucémies de l enfant et de l adolescent
Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT
Plus en détailLa lutte contre le paludisme
FICHES DE DIALOGUE Fiche n 1 La lutte contre le paludisme Montrez le premier dessin Question : Que voyez-vous sur cette image? Réponse : Un enfant qui a l air très malade. Il grelotte et transpire. Des
Plus en détailLE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1
LE FINANCEMENT Il ne faut pas se le cacher, le financement est une difficulté et de nombreuses maisons médicales dans les 10 dernières années, qui fonctionnaient de manière satisfaisante, sont «décédées»
Plus en détailDéfinition de l Infectiologie
Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage
Plus en détailRhume ou grippe? Pas d antibiotiques!
Brochure d information En utilisant mal une ressource, elle devient inefficace! Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! z6creation.net Une initiative européenne en matière de santé. Rhume ou grippe? Pas
Plus en détailMIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC
MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on
Plus en détailParasites externes du chat et du chien
Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?
Plus en détailChapitre VI : Gestion des risques épidémiques
Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire
Plus en détail+ Questions et réponses
HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de
Plus en détailLa prise en charge de votre artérite des membres inférieurs
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre
Plus en détailLe don de moelle osseuse
Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don
Plus en détailDOSSIER QUESTIONS-RÉPONSES SUR LA DENGUE EN GUYANE ÉTABLI PAR L'INPES.
DOSSIER QUESTIONS-RÉPONSES SUR LA DENGUE EN GUYANE ÉTABLI PAR L'INPES. Document validé par la DGS, l'affsaps, le SDD et la DSDS de la Guyane. Le 15 novembre 2006. Direction de la Santé et du Développement
Plus en détailConseils aux voyageurs
Conseils aux voyageurs Informations issues du site du Ministère des Affaires Etrangères en France : http://www.diplomatie.gouv.fr/ Entrée / Séjour : Un visa d entrée est nécessaire pour les ressortissants
Plus en détailSurveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis
Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis Asian longhorned beetle (ALB) Longicorne asiatique Photo LNPV DRAAF - SRAL ALSACE Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora
Plus en détailC. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B.
Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le C. difficile à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. DAVIS HÔPITAL D ENSEIGNEMENT DE L UNIVERSITÉ MCGILL www.jgh.ca 1. CLOSTRIDIUM
Plus en détailSurveillance des toxi infections alimentaires collectives
Nombre de foyers Surveillance des toxi infections alimentaires collectives Données de la déclaration obligatoire, 2011 En 2011, 1 153 foyers de toxi infections alimentaires collectives (Tiac) ont été déclarés
Plus en détailL infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.
Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un
Plus en détailENTENTE INTERDEPARTEMENTALE
ENTENTE INTERDEPARTEMENTALE DE LUTTE CONTRE LA RAGE ET AUTRES ZOONOSES ETAT D AVANCEMENT DES TRAVAUX 2011 SUR L ECHINOCOCCOSE ALVEOLAIRE et autres zoonoses Toutous, vous saurez tout sur l échino! Note
Plus en détailMéthode et exemples d application. Congrès SFSE - Jeudi 15 décembre 2011
Exploitation des données de remboursement de médicaments de la Cnam-TS pour l'investigation rétrospective d'épidémie de Gastro-Enterites Aigues d origine hydrique Méthode et exemples d application Congrès
Plus en détailInfestation par Dipylidium caninum,
Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le
Plus en détailConvention relative : - aux échanges de données d'exploitation et de sécurité routière - à la gestion des crises routières. pour le département de
Convention relative : - aux échanges de données d'exploitation et de sécurité routière - à la gestion des crises routières pour le département de entre L'État, représenté par M.., Préfet d., et La Direction
Plus en détailService d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport
Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins
Plus en détailles télésoins à domicile
Hiver 2013 Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Au Canada comme ailleurs dans
Plus en détailComplément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n
Plus en détailwww.dondemoelleosseuse.fr
Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants
Plus en détailgale - Brochure d information -
gale La - Brochure d information - Qu est-ce que la gale? La gale est une infection de la peau causée par un parasite. Celui-ci creuse un petit tunnel (sillon) dans la partie superficielle de la peau et
Plus en détailsociales (pour information) CIRCULAIRE DGS(SD6/A)/DGAS/DSS/2002/551 / du 30 octobre 2002 relative aux appartements de coordination thérapeutique (ACT)
Le Ministre de la Santé, de la Famille Et des personnes Handicapées A Mesdames et Messieurs les Préfets de région Direction régionales des affaires sanitaires et sociales Mesdames et Messieurs les Préfets
Plus en détaildossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s
dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication
Plus en détailAnnexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient
Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble
Plus en détailBienvenue sur la planète des insectes!
Bienvenue sur la planète des insectes! Les Entomonautes c/o Youssef Guennoun 49 bis rue du Borrégo 75020 Paris entomonautes(at)gmail.com Des milliards de petites bêtes Les insectes constituent 75 % de
Plus en détailÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS
ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS CAROLINE PROVOST, MANON LAROCHE, MAUD LEMAY LES OBJECTIFS Objectif principal:
Plus en détailDiabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques
Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les
Plus en détailTuberculose bovine. Situation actuelle
Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier
Plus en détailLes méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.)
Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.) Protection Biologique Intégrée Lutte phytosanitaire De la lutte «systématique» à la lutte raisonnée La lutte «systématique»
Plus en détail3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées
3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées Ce groupe de base comprend les infirmiers autorisés, les infirmiers praticiens, les infirmiers psychiatriques autorisés et les finissants d'un programme
Plus en détailIntroduction de la couverture maladie universelle (CMU) en France
Conférence internationale de recherche en sécurité sociale an 2000 Helsinki, 25-27 septembre 2000 La sécurité sociale dans le village global Introduction de la couverture maladie universelle (CMU) en France
Plus en détailCE QU IL FAUT SAVOIR POUR GUIDER NOS INTERLOCUTEURS DANS LE DOMAINE DE LA SANTE
CE QU IL FAUT SAVOIR POUR GUIDER NOS INTERLOCUTEURS DANS LE DOMAINE DE LA SANTE SE SOIGNER A MOINDRE FRAIS... 2 La CMU de BASE... 3 LA CMU COMPLEMENTAIRE... 5 L ACS... 7 TABLEAU... 8 L'AME... 9 LE CMP...
Plus en détailSéquence 1 : La place du MSP et de l ISP
Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP 1- Sécurité civile et police administrative L activité opérationnelle des sapeurs pompiers s exercent dans le cadre de la police administrative. La police administrative
Plus en détailORGANISATION DES SOINS EN SITUATION DE PANDEMIE GRIPPALE
Ministère de la Santé et des Solidarités Direction de l Hospitalisation et de l Organisation des Soins ORGANISATION DES SOINS EN SITUATION DE PANDEMIE GRIPPALE > FICHES DE RECOMMANDATIONS 1 re édition
Plus en détailLa prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde Vivre avec une polyarthrite rhumatoïde Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant
Plus en détailListe de contrôle d auto-évaluation pour le niveau de confinement 1 pour les phytoravageurs
Bureau du confinement des biorisques et de la sécurité Office of Biohazard, Containment and Safety Direction générale des sciences Science Branch 59, promenade Camelot 59 Camelot Drive Ottawa ON K1A 0Y9
Plus en détailREFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE
REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE Janvier 2006 I. PROMOTEURS Association dentaire française (ADF). Haute Autorité de santé (HAS). II. SOURCE Agence nationale d accréditation et
Plus en détailINAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE
INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février
Plus en détailDéfinition, finalités et organisation
RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients
Plus en détailRECOMMANDATIONS DÉPARTEMENTALES. Pour les Maisons d assistants maternels (MAM)
RECOMMANDATIONS DÉPARTEMENTALES Pour les Maisons d assistants maternels (MAM) Edition 2008 2013 CDAJE 38 Commission départementale de l accueil des jeunes enfants CDAJE 38 1 Par dérogation à l article
Plus en détailCentre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37
Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37 Les CAP français en 2009 Réponse téléphonique Toxicovigilance Flesch Françoise QU EST CE QU UN CENTRE ANTIPOISON Art D.711-9-1 1 (Décret
Plus en détailDirection générale Qualité et Sécurité Service Sécurité des Consommateurs. Réglementation sur les défibrillateurs.
Direction générale Qualité et Sécurité Service Sécurité des Consommateurs Réglementation sur les défibrillateurs Version 23/05/07 Références : Arrêté royal fixant les normes de sécurité et les autres normes
Plus en détailÀ LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE
Eau France Le 17 mars 2015 À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE SUEZ environnement s engage pour gérer durablement la ressource Préserver la ressource en eau représente pour SUEZ environnement plus qu
Plus en détailInfection par le VIH/sida et travail
Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage
Plus en détailGUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE
GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les
Plus en détailEnsemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola
Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente
Plus en détailLa prise en charge de votre insuffisance cardiaque
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant
Plus en détailSurveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône
Santé travail Maladies chroniques et traumatismes Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Étude du syndrome du canal carpien opéré 2008-2009 Septembre 2011 F. Sillam 1,
Plus en détailCOMPLEMENT D AVIS de l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail
Saisine n 2010-SA-0215 Le directeur général Maisons-Alfort, le 11 août 2011 COMPLEMENT D AVIS de l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail relatif à la
Plus en détailLISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B
LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication
Plus en détail1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme
Situation n 2 : EN QUOI L EPIDEMIE DE CHIKUNGUNYA APPORTE T- ELLE DES CHANGEMENTS DANS NOTRE VIE QUOTIDIENNE? Séance n 1 : Le chikungunya Objectif : Prévenir le risque infectieux Tout d un coup, Adeline
Plus en détailContenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)
Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances
Plus en détailBILAN DE LA CAMPAGNE 2014
BSV n 13 bilan saison 214 Epidémiosurveillance BRETAGNE-NORMANDIE-PAYS DE LA LOIRE : Bilan de la Saison 214 SOMMAIRE BILAN DE LA CAMPAGNE 214 Les observateurs Les observations Les Bulletins de Santé du
Plus en détailLes futures techniques de lutte contre les punaises de lit Taz Stuart 204.292.8444 tdts@tdts.ca
Les futures techniques de lutte contre les punaises de lit Taz Stuart 204.292.8444 tdts@tdts.ca Phéromones d alarme. En phase de recherche. Aldéhydes 4-oxo-hexénal et 4-oxo-octénal chez les punaises de
Plus en détailTélé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :
Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé
Plus en détailN.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4
Profil démographique 1 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4 Groupe d âge 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Sexe Niveau de scolarité Homme 48,0 40,5 47,8 52,3
Plus en détailjanvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE
janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE Préambule Pourquoi ce guide? Avant propos Dans le département du Rhône, l étalement urbain grandissant et les grands projets
Plus en détailLUTTE ANTI-VECTORIELLE EN ETABLISSEMENT DE SANTE
LUTTE ANTI-VECTORIELLE EN ETABLISSEMENT DE SANTE 13.05 Objectif Le risque lié à la présence d ectoparasites et d agents nuisibles dans les établissements de santé est réel pour les patients et pour le
Plus en détailUne échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier
Une échelle d évaluation semistructurée : la HCR-20 B. Gravier Exemple de jugement clinique structuré: The Historical Clinical Risk Management 20 item scale HCR - 20 Echelle utilisée par les cliniciens
Plus en détailDéfi 7/7 Mission Ecogestes
Défi 7/7 Mission Ecogestes - 202 851 habitants (au 1er janvier 2011) Les hommes commencent à se regrouper dans des villes. Les déchets sont jetés dans les rues entraînant de nombreuses épidémies meurtrières
Plus en détailadmission aux urgences
Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission
Plus en détailRéférentiel Officine
Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine
Plus en détailThème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique
Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Exemple d activité : recenser, extraire et exploiter des informations afin de comprendre les caractéristiques et les limites de la modification
Plus en détailCoordination de la Gestion des risques. Bilan - Programme
Coordination de la Gestion des risques Bilan - Programme La démarche Mise en place en 2007 Regroupe l ensemble des Vigilances Sanitaire. Associe le programme CLIN Associe les risques liés aux vigilances
Plus en détailAPRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations.
PROCESSUS D ASSURANCE QUALITE MIS EN ŒUVRE APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE 1. Identification des circonstances déclenchantes de l acte de maltraitance. 2. Définition des objectifs correctifs. 3. Elaboration
Plus en détailEVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines
EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet
Plus en détailLe but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION
LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION TOUT PUBLIC 1. Source de rayonnements ionisants 2. Les différents rayonnements ionisants et leur capacité à traverser le corps humain 3. Ecran de protection absorbant
Plus en détailLes nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014
Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes
Plus en détailQuelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?
53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées
Plus en détailCharte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon
Sommaire 1. PREAMBULE... 2 2. DEFINITIONS... 2 3. CADRE LEGAL... 3 4. ORGANISATION DE LA BACG... 4 5. PRESTATIONS DE LA BACG... 5 6. MODALITES DE CONTRIBUTION ET D UTILISATION DES SERVICES... 5 7. REGLES
Plus en détailIl est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut
Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la
Plus en détailItem 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve
Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes
Plus en détailSUPPLEMENT AU DIPLÔME
SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des
Plus en détailLa reconnaissez- vous?
La reconnaissez- vous? Qu est ce qu une puce? C est un insecte piqueur sans ailes de couleur brune mesurant quelques millimètres et ayant la capacité de sauter 30 fois sa longueur. L espèce Cténocephalidès
Plus en détailComment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse:
La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison pour de nombreuses personnes atteintes de maladies graves du sang. Le don de moelle osseuse est un acte volontaire, anonyme et gratuit
Plus en détailHEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas
HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination
Plus en détailRésumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011
Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011 Brigitte Duval, agronome (MAPAQ Nicolet) et Geneviève Labrie, Ph.D. (CÉROM) en collaboration avec Joëlle Cantin, stagiaire, Mathieu
Plus en détailPrésentation des intervenants et modérateurs
«NOSOPICARD 2015», 20 ème Rencontre d Hygiène Hospitalière, de Prévention et de Lutte contre les Infections Associées aux Soins Présentation des intervenants et modérateurs Roland GORI est : Professeur
Plus en détailPREVENTION ASV. Partie réalisée par Aurélys ANTOINE. Le 09/05/2015
PREVENTION ASV Partie réalisée par Le 09/05/2015 Atelier n 2 : Parasites et intoxication Principaux parasites de l été: - Les puces : c est quoi? - Les tiques : c est quoi? - Les aoutats : c est quoi?
Plus en détailL APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.
1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises
Plus en détailAccidents des anticoagulants
30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER
Plus en détailQU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?
QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de
Plus en détail