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1 N 346 Votre Revue de Presse Du 27/ 02 /2015 By tel : Fax: CONECT 2015

2 Conjoncture économique L économie a du mal à redémarrer Il est vrai que la Tunisie a réussi sa transition démocratique. Elle est sortie du statut de «provisoire», à celui de «permanent». Cependant, l activité économique peine à se relancer et la transition économique ne sera probablement pas pour demain A l exception du commerce extérieur, l évolution positive de la situation politique n a pas eu encore d impact sur la relance de l économie. Le rapport du Conseil d administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT) fait état d indicateurs économiques négatifs dans l ensemble, avec une stagnation du taux de croissance à 2,3%, contre 2,4% en Et pourtant, la conjoncture économique internationale a été marquée, notamment, par un léger optimisme de la plupart des analystes concernant les perspectives de croissance de l économie mondiale. Une économie qui s est caractérisée essentiellement par la chute des prix des produits de base, et un léger accès de hausse des prix du pétrole. La BCT attribue le léger recul du taux de croissance à «la poursuite de la baisse de l activité dans le secteur des industries non manufacturières, outre le ralentissement de la croissance dans les autres secteurs à l exception du secteur de l agriculture et de la pêche à l instar des industries manufacturières et des services marchands». Les indicateurs économiques demeurent aujourd hui encore dans le rouge. Selon le rapport du Conseil d administration de la BCT, le secteur industriel a enregistré une baisse de 0,9%, en octobre 2014, en relation notamment avec le repli de la production non manufacturière et en particulier, les secteurs minier et énergétique. Par ailleurs, le rapport fait état d une baisse des exportations des principaux secteurs au cours du mois de janvier Il s agit notamment des secteurs des industries mécaniques et électriques Repli des exportations Les importations ne sont pas en reste. Elles ont également enregistré un repli, notamment au niveau des biens d équipement, du secteur des services, du tourisme et du transport aérien dont les indicateurs d activité ont accusé une baisse supérieure aux deux précédentes années. La BCT souligne que ces indicateurs négatifs sont le fruit d une persistance de difficultés structurelles dans plusieurs secteurs d activité. Il s agit notamment du tourisme. En matière de commerce extérieur, le Conseil d administration de la BCT a relevé «l amélioration de la balance commerciale depuis le début de l année en cours et jusqu au 20 février (baisse du déficit de 17,7%), grâce à la bonne tenue des exportations, notamment des produits alimentaires, et ce en comparaison des importations. Ce qui s est traduit par une progression de cinq points du taux de couverture. Parallèlement, on a noté une «persistance des pressions qui ont marqué l évolution des paiements courants tout au long de l année dernière portant le déficit courant à 472 MD en janvier 2015, soit l équivalent de 0,5% du PIB, en hausse de 14,6% par rapport à son niveau du même mois de 2014». 1

3 Conjoncture économique L économie a du mal à redémarrer Cependant, le déficit a été couvert notamment suite à la mobilisation d un emprunt obligataire sur les marchés financiers internationaux, d un montant d un milliard de dollars. Une opération, quoique fortement critiquée par les experts économiques, a permis, au regard de la BCT, «de renforcer le niveau des réserves en devises qui ont atteint MD ou l équivalent de 128 jours d importation, en date du 24 février 2015, contre MD ou 112 jours au terme de l année 2014». En matière d inflation, le Conseil a constaté que «l indice de prix a infléchi sa tendance baissière observée depuis novembre 2014, pour repartir à la hausse, atteignant 5,5% en glissement annuel en janvier 2015, contre 4,8% en décembre 2014 et 5,1% en janvier 2014». Baisse des dépôts Du côté des banques, «l activité a accusé une baisse des dépôts, au mois de janvier 2015, après l amélioration enregistrée en 2014 (-0,2% contre 1,3% en décembre 2014), imputable surtout à la contraction des dépôts à vue et au ralentissement de l évolution des dépôts à terme. Parallèlement, les concours à l économie ont connu une décélération de leur évolution au cours du même mois, soit +0,6% contre 1,5%, suite notamment à la stagnation des crédits à moyen et long termes». Le Conseil a, par ailleurs, signalé le repli des besoins des banques en liquidité en ce début d année, où les opérations de politique monétaire de la BCT se sont établies à environ MD au 23 février, contre MD, en moyenne, le mois précédent. Cette amélioration relative de la liquidité bancaire a permis de ramener le taux d intérêt moyen sur le marché monétaire à 4,55%, le même jour, contre 4,89% au mois de janvier». Quant au taux de change, la parité du dinar a enregistré une baisse de 0,2% vis-à-vis de l euro et de 0,3% par rapport au dollar, le 23 février et en comparaison de fin janvier 2015, pour s établir, respectivement, à 2,1942 dinars et 1,9387 dinars. Depuis le début de l année, le taux de change du dinar s est apprécié de 3,1% par rapport à l euro et s est déprécié de 4% contre le dollar», selon le Conseil d administration de la BCT. Un conseil qui a décidé, à la lumière des données économiques et de l évolution de la situation, de «maintenir inchangé le taux d intérêt directeur de la Banque centrale». 2

4 Partenariat Tunisie-Banque mondiale Vers le renforcement de la transparence budgétaire Créer les fondements nécessaires à l engagement citoyen dans le processus de décentralisation, dans son intégralité, et encourager les débats en vue des élections locales La Banque mondiale, conjointement avec le ministère des Finances, a organisé les 24 et 25 février un atelier de formation intitulé Transparence budgétaire et comment avancer la participation du public dans le processus budgétaire relier l analyse budgétaire à la prestation des services. Cette formation avait pour but de renforcer les capacités de la société civile, améliorer la redevabilité et combler les lacunes dont pâtissent les parties prenantes concernées. Avec l évolution progressive vers une plus grande transparence budgétaire de par le monde, de nouvelles opportunités sont apparues pour une plus grande et plus efficace participation du public afin de contribuer à influencer les résultats budgétaires. Les budgets sont des documents cruciaux dans la mesure où ils définissent les priorités du gouvernement en termes de programmes et de politiques. L ouverture et la démocratisation du processus budgétaire donnent davantage la parole aux citoyens lors de la formulation des politiques et l allocation des ressources, particulièrement au niveau local. La transparence budgétaire constitue une condition préalable à la participation citoyenne et au principe de redevabilité. L élaboration du budget selon l optique des recettes est essentielle, a dit Mme Soukri, députée et rapporteure de la commission des finances au sein de l Assemblée des représentants du peuple. Les citoyens doivent pouvoir avoir accès au budget défalqué par projets, ministères et surtout par région, gouvernorat et circonscription. Au lendemain de la révolution, la Tunisie a connu un impressionnant foisonnement d organisations de la société civile, œuvrant dans divers domaines et sur diverses thématiques, dont la transparence budgétaire, l accès à l information (financière), le suivi du budget local et les analyses budgétaires. Leurs activités vont du niveau national à celui local et s intéressent à la manière dont les fonds sont alloués et dépensés. La Tunisie s est jointe au Partenariat pour un gouvernement transparent (OGP) et a placé la communication des informations budgétaires à la tête des initiatives à entreprendre dans le cadre de son plan d actions OGP. A l ouverture de l atelier, Eileen Murray, représentante résidente de la Banque mondiale en Tunisie, a précisé que «La Tunisie est sur le point de devenir l un des premiers pays de la région à rendre publiques ses données budgétaires, dans des formats facilement accessibles. La Banque mondiale se réjouit d avoir appuyé le ministère des Finances dans son initiative de développement du Portail du Budget Ouvert, donnant au public un accès libre et gratuit aux données budgétaires.» Ce portail sera accessible via la page web officielle du ministère des Finances. 3

5 Partenariat Tunisie-Banque mondiale Vers le renforcement de la transparence budgétaire Cette formation est la première étape qui vise à appuyer l initiative du gouvernement transparent dans un environnement décentralisé. Elle a contribué à créer les fondements nécessaires à l engagement citoyen dans le processus de décentralisation, dans son intégralité, et à encourager les débats en vue des élections locales. L objectif était, également, le renforcement des capacités des intervenants, tels que les groupes de réflexion et les OSC, qui travaillent sur des questions en rapport avec la transparence budgétaire. Les mécanismes de transparences incluent l utilisation active des sources de données existantes en relation avec l allocation budgétaire et les dépenses; l assimilation des principaux points d entrée pour exploiter à bon escient l analyse du budget national en vue de structurer et de motiver la redevabilité sociale; l acquisition des connaissances nécessaires pour présenter et communiquer les analyses en recourant à des briefs de budget et en facilitant le dialogue public, en plaidant en faveur de l amélioration de la transparence budgétaire. Mme Aicha Karafi, Directrice générale et représentant le ministère des Finances dans le comité de pilotage de l OGP, a souligné : «Le développement de cette plateforme open budget et sa mise en ligne contribue à la concrétisation de la politique de transparence budgétaire du ministère et constitue un engagement clé du plan d action OGP de la Tunisie». 4

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8 Le feu vert européen aux réformes grecques en suspens La liste des réformes sera sur le bureau des ministres des Finances ce matin. La réunion téléphonique de l'eurogroupe devrait l'avaliser dans l'après-midi. L'Europe va-t-elle pouvoir reprendre son souffle? Les ministres des Finances de la zone euro doivent tenir aujourd'hui une énième réunion - cette fois par téléphone - pour tenter de stabiliser partiellement la situation financière de la Grèce. Il est temps : les retraits d'argent dans les banques grecques ont atteint environ 3 milliards d'euros la semaine dernière, selon la banque JP Morgan. Ce qui représente un bond de 50 % par rapport à la semaine précédente. Les ministres devront cette fois avaliser la liste de réformes qu'athènes doit leur envoyer ce matin. Il s'agit de l'ultime étape pour valider définitivement l'accord obtenu à l'eurogroupe vendredi dernier, prolongeant de quatre ans l'aide financière dont bénéficie la Grèce. Semi-liberté retrouvée Parmi les quelques concessions arrachées en fin de semaine dernière, Aléxis Tsípras, le Premier ministre hellène, avait en effet obtenu que son gouvernement puisse revoir une partie des réformes réclamées par l'ex-troïka en échange des fonds européens, notamment pour lui permettre de faire passer certaines de ses promesses de campagne. «La Grèce laisse le mémorandum derrière elle et devient coauteur des réformes et de sa destinée», avait assuré vendredi Yánis Varoufákis, le ministre des Finances. Dans les faits, la semi-liberté retrouvée d'athènes a été très encadrée : avant même d'envoyer une liste définitive pour obtenir l'avis de l'ex-troïka, les Européens ont été largement consultés pour vérifier que les mesures envisagées étaient acceptables pour tout le monde. «Nous donnons des conseils, mais ce sont les Grecs qui écrivent la liste», assure une source bruxelloise. «Compte tenu de la forte opposition exprimée jusqu'au bout par l'allemagne, mais aussi l'espagne, il est normal de discuter avec tout le monde pour éviter un nouveau psychodrame», surenchérit un autre fonctionnaire européen. A quoi va ressembler cette liste? Elle contiendra à coup sûr les propositions de réformes les plus consensuelles : la lutte contre la corruption, le clientélisme et l'évasion fiscale. Si ces dernières années l'administration des impôts a été modernisée et expurgée de ses fonctionnaires corrompus, le système fiscal reste très inégalitaire. Les coalitions des partis conservateur et socialiste au pouvoir depuis 2010 ne sont pas parvenues à soumettre à l'impôt autant qu'elles auraient dû la classe supérieure des professions libérales et des chefs d'entreprise - sans parler des grandes fortunes à qui Athènes pourrait proposer une amnistie fiscale. L'on trouve encore des médecins à Athènes qui proposent une ristourne sur un paiement en liquide pour échapper au fameux reçu fiscal désormais obligatoire. La Grèce comme ses créanciers ont tout intérêt à mener à son terme cette réforme fiscale. En revanche, le rétablissement des conventions collectives qui ont été supprimées ces dernières années et le relèvement du salaire minimum à son niveau d'avant-crise posent un tout autre problème. Ces mesures risquent en effet d'anéantir les gains de compétitivité obtenus dans la douleur depuis Vendredi Jeudi Vendredi février février février

9 Le feu vert européen aux réformes grecques en suspens La liste des réformes sera sur le bureau des ministres des Finances ce matin. La réunion téléphonique de l'eurogroupe devrait l'avaliser dans l'après-midi. L'Europe va-t-elle pouvoir reprendre son souffle? Les ministres des Finances de la zone euro doivent tenir aujourd'hui une énième réunion - cette fois par téléphone - pour tenter de stabiliser partiellement la situation financière de la Grèce. Il est temps : les retraits d'argent dans les banques grecques ont atteint environ 3 milliards d'euros la semaine dernière, selon la banque JP Morgan. Ce qui représente un bond de 50 % par rapport à la semaine précédente. Les ministres devront cette fois avaliser la liste de réformes qu'athènes doit leur envoyer ce matin. Il s'agit de l'ultime étape pour valider définitivement l'accord obtenu à l'eurogroupe vendredi dernier, prolongeant de quatre ans l'aide financière dont bénéficie la Grèce. Semi-liberté retrouvée Parmi les quelques concessions arrachées en fin de semaine dernière, Aléxis Tsípras, le Premier ministre hellène, avait en effet obtenu que son gouvernement puisse revoir une partie des réformes réclamées par l'ex-troïka en échange des fonds européens, notamment pour lui permettre de faire passer certaines de ses promesses de campagne. «La Grèce laisse le mémorandum derrière elle et devient coauteur des réformes et de sa destinée», avait assuré vendredi Yánis Varoufákis, le ministre des Finances. Dans les faits, la semi-liberté retrouvée d'athènes a été très encadrée : avant même d'envoyer une liste définitive pour obtenir l'avis de l'ex-troïka, les Européens ont été largement consultés pour vérifier que les mesures envisagées étaient acceptables pour tout le monde. «Nous donnons des conseils, mais ce sont les Grecs qui écrivent la liste», assure une source bruxelloise. «Compte tenu de la forte opposition exprimée jusqu'au bout par l'allemagne, mais aussi l'espagne, il est normal de discuter avec tout le monde pour éviter un nouveau psychodrame», surenchérit un autre fonctionnaire européen. A quoi va ressembler cette liste? Elle contiendra à coup sûr les propositions de réformes les plus consensuelles : la lutte contre la corruption, le clientélisme et l'évasion fiscale. Si ces dernières années l'administration des impôts a été modernisée et expurgée de ses fonctionnaires corrompus, le système fiscal reste très inégalitaire. Les coalitions des partis conservateur et socialiste au pouvoir depuis 2010 ne sont pas parvenues à soumettre à l'impôt autant qu'elles auraient dû la classe supérieure des professions libérales et des chefs d'entreprise - sans parler des grandes fortunes à qui Athènes pourrait proposer une amnistie fiscale. L'on trouve encore des médecins à Athènes qui proposent une ristourne sur un paiement en liquide pour échapper au fameux reçu fiscal désormais obligatoire. La Grèce comme ses créanciers ont tout intérêt à mener à son terme cette réforme fiscale. En revanche, le rétablissement des conventions collectives qui ont été supprimées ces dernières années et le relèvement du salaire minimum à son niveau d'avant-crise posent un tout autre problème. Ces mesures risquent en effet d'anéantir les gains de compétitivité obtenus dans la douleur depuis

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