Réponses aux questions fréquemment posées concernant la propagation, les symptômes, le traitement et la prévention de la maladie à virus Ebola
|
|
- Franck Hébert
- il y a 6 ans
- Total affichages :
Transcription
1 MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE DIRECTION GENERALE DE LA SANTE Département des urgences sanitaires Réponses aux questions fréquemment posées concernant la propagation, les symptômes, le traitement et la prévention de la maladie à virus Ebola VERSION DU 22 AOUT 2014 Quel est le contexte de l épidémie à virus Ebola? Une épidémie de maladie à virus EBOLA touche actuellement l Afrique de l Ouest. La propagation du virus Ebola dans toute l Afrique de l Ouest est préoccupante. Le foyer actuel s est étendu au point de devenir le plus important jamais enregistré, des cas et des décès ayant été rapportés en Guinée, au Liberia, à la Sierra Leone et au Nigeria. Des chiffres mis à jour sont publiés à l adresse suivante: Ces quatre pays constituent la «zone à risque». Il n y a, à ce jour, aucun cas d Ebola hors d Afrique. Il est à noter que certains facteurs propres à ces pays favorisent la transmission du virus : rites funéraires, état sanitaire préalable de la population, capacité de réponse du système de santé local L OMS, ayant déclaré, le 8 août 2014, une Urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) au titre du Règlement sanitaire international (RSI), recommande aux Etats (sans cas confirmé et sans frontière terrestre avec la Guinée, le Libéria, le Nigeria et la Sierra Leone) : - la non interdiction aux voyages et commerces internationaux, - l information des voyageurs à destination et en provenance des pays affectés (risques, mesures de protection, conduite à tenir en cas de symptômes ), - la détection, l investigation et la gestion lors de cas confirmés du virus Ebola, - l information générale du public, afin de fournir une information juste et claire sur l épidémie d Ebola et les mesures à prendre pour réduire les risques d exposition ( ). La France avait d ores et déjà mis en place ces dispositions et, à ce jour, aucun cas n a été détecté sur le territoire national. Quels sont les modes de transmission? Le virus Ebola se transmet d homme à homme par contact direct avec un liquide : - des fluides corporels tels que le sang, la salive, le urine, le lait maternel, le sperme, la sueur, les selles et les vomissements des personnes infectées, vivante ou non; la 1 Direction générale de la santé - 22/08/2014
2 contamination peut se faire dans certains cas rares, par contact sexuel non protégé avec un patient de sexe masculin jusqu à sept semaine après sa guérison. - des objets (comme des aiguilles souillées) qui ont été contaminés par les fluides corporels de patients infectés. Les personnels de santé et de laboratoire prenant en charge ces malades sont donc un groupe particulièrement à risque. La transmission peut aussi se produire par contact direct avec des animaux vivants ou non comme par exemple les singes, les chimpanzés, les antilopes et les chauves-souris des zones forestières affectées. Le virus peut aussi se transmettre au contact du corps d une personne infectée lors des cérémonies funéraires en Afrique. La transmission aérienne n a pas été avérée, contrairement à la grippe. Le virus Ebola ne se communique pas par contact ordinaire dans des lieux publics avec des personnes qui ne semblent pas malades. Il ne se propage pas par l échange d argent ou de marchandises, ni par la natation en piscine. Les moustiques ne transmettent pas le virus Ebola. Il n y a pas de transmission du virus : o avant l apparition de symptômes ; o ou s il n y a pas de contact physique (accueil, lieu public ) avec des fluides corporels. o ou par l échange d argent ou de marchandises (hors viande de brousse). La transmission, et donc la propagation du virus si un cas était détecté en France, n est donc pas comparable à celui de la grippe, par exemple. Une personne ne présentant pas de symptôme est-elle contagieuse? Une personne qui ne présente pas de symptômes n est pas contagieuse. Le début de la contagiosité est lié à l apparition des premiers symptômes. Plus la maladie évolue dans le temps, plus le patient est contagieux, notamment en phase terminale. Il est conseillé à un patient convalescent des mesures de protection, lors de rapports sexuels durant quelques mois, car le virus persisterait dans le sperme. Quelle est la durée d incubation? La durée d'incubation, correspondant à la période entre l'infection de la personne et l'apparition des premiers symptômes, varie de 2 à 21 jours (mais moyenne de 8 jours). Quels sont les symptômes de la fièvre Ebola? Dans la forme habituelle, après une incubation de 2 à 21 jours, la maladie débute brutalement par l apparition d une fièvre élevée (> 38,5 C), de douleurs articulaires, musculaires, maux de tête, ainsi qu une importante fatigue générale. En 3 à 4 jours, apparaissent d autres symptômes au niveau de la peau et des muqueuses (conjonctivite, éruption cutanée, difficulté à avaler) et digestifs (diarrhée, vomissements). La phase terminale est marquée par des signes neurologiques (de l obnubilation au coma, agitation, ) et des hémorragies extériorisées (saignements de nez et des gencives, toux sanglantes, selles sanglantes, ). Dans les formes hémorragiques, le décès survient dans 80 % des cas en moyenne 8 jours après l apparition de la fièvre. Sinon la guérison est sans séquelle, mais la convalescence est longue avec une fatigue prolongée pendant plusieurs semaines et des douleurs articulaires fluctuantes et migratrices. 2 Direction générale de la santé - 22/08/2014
3 Quels sont les traitements? Il n existe pas de traitement autorisé ou éprouvé contre le virus Ebola. L OMS et d autres partenaires dont la France s emploient à trouver d éventuels traitements candidats. Quels sont les risques encourus par des personnes revenant d un des pays où circule le virus Ebola (zone épidémique définie par l InVS)? Si une personne a séjourné dans un des pays où le virus Ebola circule et qu elle est ne présente pas de symptômes, il est recommandé que cette personne surveille quotidiennement sa température pendant 21 jours. Cette mesure est d autant plus importante, si elle a été en contact avec des malades infectés (cas par exemple des soignants intervenant auprès des malades), même avec un strict respect des précautions d hygiène. Aucune mesure de «quarantaine» n est requise dans cette situation. Le fait de revenir d un pays de la zone à risque ne constitue pas un élément suffisant pour être un «cas suspect» (voir plus loin). Dans le cadre de cette autosurveillance, la détection d une fièvre supérieure à 38,5 C C doit conduire la personne à contacter sans délai le SAMU-CENTRE 15 et à rester à domicile en limitant au maximum les contacts avec son entourage, en attendant les consignes. Quel est le risque d être exposé à un cas suspect d Ebola au cours d un vol aérien de retour de pays à risque? L OMS a précisé que le risque de transmission de la maladie à virus Ebola au cours des voyages aériens reste faible. De plus, dans le cas peu probable où un passager présenterait la maladie à virus Ebola, la probabilité que les autres passagers et l équipage aient des contacts avec ses liquides biologiques est encore plus faible. Généralement, l état d un malade d Ebola est tel qu il ne peut pas voyager. L OMS ne recommande donc pas d interdire les voyages à destination et en provenance des pays touchés. L ECDC a développé un guide de prise en charge et de suivi des sujets contacts de la fièvre Ebola dans les vols commerciaux qui est appliqué par les compagnies aériennes. Ainsi, dans le cas d'un passager de retour de pays à risque et présentant des symptômes compatibles avec Ebola à bord d'un aéronef, les mesures suivantes sont prises en compte : - L'éloignement des autres passagers autant que possible du passager symptomatique ; - Couvrir le nez et la bouche du passager symptomatique avec un masque chirurgical (si toléré) ; - Limitation des contacts au passager au minimum nécessaire ; - Se laver les mains après tout contact direct ou indirect avec le passager ; - Notification immédiate des autorités à l'aéroport de destination ; - Appel, comme le prévoit la procédure de la compagnie, du SAMU référent de la compagnie pour procéder à l analyse du risque et mettre en œuvre les mesures de prise en charge du cas et des contacts (traçabilité) dans l avion et à l arrivée ; - Si l'enquête ne conclut pas à un risque de transmission, la recherche des contacts n'est pas indiquée. Pour le personnel de l aéroport n ayant pas de contact rapproché avec un passager malade, aucune mesure particulière n est recommandée à part les mesures générales d hygiène, et en particulier le lavage des mains. 3 Direction générale de la santé - 22/08/2014
4 Comment sont prises en charge les personnes symptomatiques? Une personne revenant depuis moins de 21 jours d un des pays où circule le virus Ebola et présentant une fièvre supérieure à 38,5 C doit être considérée comme «cas suspect» d infection par le virus. Après contact avec le centre 15, une évaluation sera menée par l InVS en coordination avec l Agence régionale de santé (ARS), en lien si possible avec un médecin infectiologue, pour classer le cas soit en «cas exclu» soit en «cas possible». Cette classification va déterminer la prise en charge ultérieure, que ce soit pour la réalisation de prélèvements biologiques (et en particulier ceux destinés à confirmer le diagnostic de maladie à virus Ebola ; le patient pouvant alors devenir «cas confirmé» si le diagnostic biologique est positif), pour l orientation (lieu d hospitalisation), pour les mesures d hygiène à appliquer pour les soins donnés et pour les précautions à prendre pour les patients contacts d un cas qui serait confirmé. Le risque d infection est-il élevé dans les pays affectés? Etant donné l évolution de l épidémie locale, il est recommandé aux voyageurs «sauf raison impérative, ( ) de suspendre tout projet de voyage dans les pays où des cas de fièvre hémorragique à virus Ebola sont avérés (Guinée, Sierra Léone, Libéria, Nigéria).» (cf. site du MAEDI / recommandations voyageurs). En cas d apparition de symptômes (fièvre, douleurs musculaires, etc.) dans le pays affecté, il convient de prendre contact avec les services de l ambassade de France, le centre médico-social (cf site MAEDI). Comment désinfecter des matériels qui ont été en contact avec une personne porteuse d Ebola? Le savon, l eau de Javel à 0,5%, les rayons du soleil et le séchage tuent le virus, tout comme le lavage en machine de vêtements contaminés par des fluides. Le virus Ebola ne subsiste que peu de temps sur des surfaces exposées au soleil ou séchées. La contamination des surfaces peut contribuer à la transmission du virus en milieu de soins, mais ne joue pas un rôle significatif dans la communauté, hormis dans l environnement contaminé à proximité d un malade. Une hygiène irréprochable est dès lors primordiale. Si du matériel a été utilisé ou touché par une personne infectée par le virus Ebola ou en cas de souillures par des liquides biologiques, nettoyage par un détergent désinfectant, rinçage puis application d eau de javel à 0,5 % (soit 2 de chlore environ). Les déchets biologiques (sang, selles,..) générés par la prise en charge d un patient infecté sont éliminés selon une procédure spécifique (filière des déchets d activité de soin à risque infectieux-dasri). L incinération de ces DASRI est obligatoire. Quel est le risque lié à la viande de brousse en France? L importation de viande de brousse peut être source de contamination par contact. Il est interdit de transporter dans ses bagages personnels des produits d'origine animale (produits laitiers, viande de boucherie et viande de brousse, des produits à base de viande). Ces marchandises seront saisies, détruites et le propriétaire devra s'acquitter d'une amende. 4 Direction générale de la santé - 22/08/2014
5 Quel est le risque pour le personnel de manutention des bagages dans les aéroports en France? Le risque pour le personnel de manutention des bagages dans les aéroports est très limité, puisque seules des personnes présentant des symptômes cliniques graves pourraient les contaminer et que de tels patients sont actuellement interdits d embarquement par la mise en œuvre du «dépistage à la sortie». Toutefois, si un tel cas est détecté au cours d un vol, le personnel au sol doit en être informé à l avance et les bagages de l intéressé doivent être manipulés en prenant des précautions appropriées, par exemple le port de gants. Les lignes directrices pour l évaluation des risques liés aux maladies infectieuses transmises à bord des aéronefs (RAGIDA) évoquent le cas du personnel d entretien chargé de nettoyer la zone de l avion occupée par une personne présentant des symptômes ainsi que, le cas échéant, les toilettes etc., comme des points de contact devant faire l objet d un suivi. Quelle conduite adopter face à une personne qui pourrait être porteuse du virus Ebola? Cas 1 : La personne revient de Guinée, du Libéria, du Nigeria ou de la Sierra Leone, depuis plus de 21 jours Cette personne ne constitue pas un «cas suspect». Il n y a aucune mesure spécifique. Cas 2 : La personne revient de Guinée, du Libéria, du Nigeria ou de la Sierra Leone, depuis moins de 21 jours et ne présente pas de fièvre ni de symptôme. Cette personne ne constitue pas un «cas suspect». Il lui est conseillé de surveiller sa température pendant 21 jours et d appeler le SAMU-CENTRE 15, en cas d apparition de symptômes. Il n y a aucune autre mesure spécifique. Cas 3 : La personne revient de Guinée, du Libéria, du Nigeria ou de la Sierra Leone, depuis moins de 21 jours ET présente une fièvre supérieure à 38,5 C (voire d autres symptômes). Cette personne est définie comme un cas suspect. Il convient alors d APPELER LE SAMU-CENTRE 15 et en attendant : o o o o Isoler la personne dans un espace clos, Demander à la personne de porter si possible un masque chirurgical (ou au minimum un mouchoir) couvrant la bouche et le nez pour éviter la propagation de gouttelettes, Limiter le nombre de personnes présentes à proximité, Eviter tout contact physique avec la personne et se laver les mains avec une solution hydro-alcoolique. La confirmation ou non du cas, réalisée par le SMUR, l ARS et l InVS, prend quelques heures tout au plus. Pour en savoir plus: Direction générale de la santé - 22/08/2014
6
7 le point sur RISQUES INFECTIEUX La maladie à virus Ebola Qu est-ce que la maladie à virus Ebola? Le virus Ébola est l une des maladies virales les plus graves connues chez l homme. Il appartient à la famille des filovirus, à laquelle appartient également le virus Marburg. Il existe cinq espèces de virus Ébola. Les flambées de fièvre hémorragique provoquées par le virus Ebola surviennent principalement en Afrique avec un taux de létalité* de 25% à 90%. l homme se contamine à partir des animaux sauvages, la maladie peut ensuite se transmettre d homme à homme. Comment se transmet le virus Ebola? il se transmet par contact direct avec le sang, les liquides et tissus corporels des personnes et animaux infectés, malades ou morts. Aucune transmission par voie aérienne n a été rapportée à ce jour. il n y a pas de transmission lors de la période d incubation. Une personne qui ne présente aucun symptôme n est pas contagieuse. Le risque de transmission est faible dans la première phase de la maladie, il augmente lors de l aggravation de la maladie. les personnes malades peuvent transmettre l infection aussi longtemps que leur sang et leurs sécrétions contiennent des virus, c est-à-dire plusieurs semaines. Quels sont les symptômes de la maladie à virus Ebola? 1 ère phase 2 e phase Fièvre élevée d apparition brutale, faiblesse intense et maux de tête Vomissements Irritation de la gorge Éruptions cutanées La durée d incubation* varie de 2 à 21 jours. Il n existe aucun traitement, ni vaccin. Hémorragies internes et externes Insuffisance rénale et hépatique Douleurs musculaires Diarrhées MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ
8 le point sur NOUVEAUX MODES DE REMUNERATION DES PROFESSIONNELS DE SANTE > Les expérimentations A savoir si vous voyagez dans un pays où circule le virus Ebola En l absence de traitement efficace ou de vaccin pour l homme, la mise en œuvre et le respect des mesures de protection à prendre à titre individuel sont le seul moyen de prévenir l infection : respecter les consignes des autorités locales ainsi que les règles d hygiène de base (notamment se laver fréquemment les mains avec du savon ou une solution hydro-alcoolique) ; éviter tout contact rapproché avec des personnes ayant une forte fièvre ; éviter tout contact avec des animaux sauvages (singes, chauvessouris ) vivants ou morts ; ne pas consommer, ni manipuler de viande de brousse ; les produits animaux (sang, viande, lait ) doivent être cuits soigneusement avant d être consommés. Si vous présentez les symptômes du virus Ebola dans un pays où circule le virus : contactez les services de l ambassade et un médecin ; à bord de votre vol retour : informez immédiatement les personnels navigants ; dans les 3 semaines après votre retour en France : contactez immédiatement le Centre 15 en mentionnant votre voyage. Vous êtes un professionnel de santé? Pour des informations plus précises sur la surveillance, le diagnostic, la prise en charge ainsi que les mesures de prévention et d hygiène : dossier «Ebola», rubrique «informations à destination des professionnels de santé Pour en savoir plus Ministère des Affaires sociales et de la Santé Nous suivre sur Informations aux voyageurs Organisation Mondiale de la Santé Quelques définitions Mortalité : nombre de décès au sein de la population. *Létalité : nombre de décès chez les personnes malades. Virulence : désigne la capacité à rendre malade, le caractère pathogène, nocif ou violent d un virus ou d une bactérie. Contagiosité ou transmissibilité : capacité pour un virus de se transmettre d humain à humain. *Incubation : période s écoulant entre la contamination de l organisme par un agent pathogène infectieux et l apparition des premiers signes de la maladie. Rédaction et conception : Direction générale de la santé - Maquette : DICOM. Juillet 2014
9
10 Epidémie d infections à Ebola d Afrique de l Ouest : Préparation et réponse en France A Mailles, InVS, 18 août 2014
11 Les missions de l InVS Surveiller la santé des populations Détecter précocement une menace pour la santé de la population Investiguer les phénomènes de santé inhabituels ou épidémiques Faire des recommandations pour la gestion de ces phénomènes
12 Les infections à Ebola Incubation : 3 semaines max Principaux symptômes Fièvre Diarrhée, vomissements, douleurs abdominales Faiblesse, malaise Défaillance des fonctions des organes (foie, rein...) Saignements inconstants et tardifs Létalité importante : 60% des malades décèdent Virus de classe 4 réglementation diagnostic au CNR (Lyon) Jamais de cas hors d Afrique
13 Transmission du virus Contact direct avec les fluides corporels d une personne malade : sang, vomissures, matières fécales, urine, sperme, larmes, lait maternel, sueur Contamination : contact physique direct +++ Soins funéraires, rites funéraires avec un contact Soins aux malades (médicaux ou familiaux) (Consommation de viande de brousse) Pas de transmission aérienne Pas de transmission avant l apparition de la fièvre Virus sensible aux solutions hydro-alcooliques et à la javel
14 L épidémie en cours Mars 2014 : épidémie rendue publique Juin 2014 : «out of control» Août 2014 : alerte mondiale OMS Bilan OMS au 13 août 2014 Guinée Conakry : 510 cas, 377 décès LIberia 670 cas, 355 décès Sierra Leone 783 cas, 334 décès Nigéria 13 cas, 4 décès Entre le 12 et le 13 août nouveaux cas et 76 nouveaux décès
15
16 Pourquoi une situation non contrôlée État de santé des populations avant l épidémie Défaillance des états Insuffisance de l accès aux soins Crise de confiance vis-à-vis des soignants Mesures de contrôle peu acceptables, en particulier pour les funérailles Problèmes corollaires Alimentation des malades Troubles de l ordre et sécurité Prise en charge des autres maladies?
17 Le dispositif en place en France Objectifs : Identification le plus tôt possible d un éventuel cas importé Prise en charge évitant des cas secondaires Suivi des personnes-contacts afin d éviter une chaîne de transmission (hôpital, famille, avion) Signalement de toute personne, de retour de la zone épidémique, avec de la fièvre Classement par l InVS en fonction des expositions à risque dans la zone épidémique
18 Expositions à risque - Contact avec le sang ou un autre fluide corporel d un patient infecté, ou suspecté d être infecté par le virus Ebola, - Contact direct avec une personne présentant un syndrome hémorragique, ou avec le corps d un défunt, dans la zone à risque (Guinée Conakry, Liberia, Sierra Leone) - Travail dans un laboratoire qui détient des souches de virus Ebola ou des échantillons contenant le virus Ebola, - Travail dans un laboratoire qui détient des chauves-souris, des rongeurs ou des primates non humains originaires d une zone d épidémie d Ebola, - Contact direct avec une chauve-souris, des rongeurs, des primates non humains ou d autres animaux sauvages dans la zone à risque, ou en provenance de la zone à risque (Guinée Conakry, Liberia, Sierra Leone) - Manipulation ou consommation de viande issue de la chasse, crue ou peu cuite, dans la zone à risque (Guinée Conakry, Liberia, Sierra Leone) - Rapports sexuels avec un cas d Ebola confirmé, dans les 10 semaines suivant le début des symptômes du cas, - Prise en charge pour une autre pathologie ou visite dans un hôpital ayant reçu des patients infectés par le virus Ebola
19 Et après le classement? Cas exclu : Prise en charge normale Cas possible : Transfert vers établissement de santé de référence Transport : SAMU Isolement maintenu +++ Prélèvements -> CNR avec transporteur ad hoc Recensement des «contacts» pour un éventuel suivi ultérieur Résultat des tests au maximum 12h après réception, 24/24, 7/7
20 Perspectives Durée de l épidémie en Afrique de l Ouest? Extension possible aux pays voisins? Survenue d un cas importé en France? Cas unique Possible contamination d un soignant ou de la famille Survenue d un cas en milieu «fermé» Epidémie de grande ampleur très très improbable en France compte tenu des infrastructures et du dispositif en place
BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA
BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA INSTRUCTIONS À L ATTENTION DE L ANIMATEUR La boite à images pour la prévention de la FHVE (La Fièvre Ebola est une maladie épidémique, contagieuse
Plus en détailEnsemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola
Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente
Plus en détailGestion de la crise sanitaire grippe A
Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe
Plus en détailChapitre VI : Gestion des risques épidémiques
Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire
Plus en détailPandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009
Erziehungsdirektion des Kantons Bern Direction de l'instruction publique du canton de Berne Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung Office de l'enseignement préscolaire et obligatoire, du conseil
Plus en détailSURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES
SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre
Plus en détailVaccinations - Rédaction Dr BOUTON
20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)
Plus en détailInfection par le VIH/sida et travail
Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage
Plus en détailRévision du Règlement sanitaire international
RESOLUTIONS ET DECISIONS 9 WHA58.3 Révision du Règlement sanitaire international La Cinquante-Huitième Assemblée mondiale de la Santé, Ayant examiné le projet de Règlement sanitaire international révisé
Plus en détailContenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)
Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances
Plus en détailOSIRIS GRIPPE A H1N1
REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE État-major opérationnel OSIRIS OSIRIS INFORMATION ÉTAT-MAJOR OPÉRATIONNEL POLICE Genève, le 13 mai 2009 Rapport mensuel Avis de précaution Message urgent GRIPPE A H1N1 Recommandations
Plus en détailTuberculose bovine. Situation actuelle
Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier
Plus en détailDES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE
DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE Pour accomplir votre pèlerinage, vous devez acheter votre voyage auprès d un opérateur immatriculé au registre des opérateurs de voyages et de séjours tenu par Atout
Plus en détailPROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR :
PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : IDENTIFICATION DU POSTE : Titre de la fonction : Conducteur Ambulancier SMUR*. Etablissement : Centre Hospitalier Régional Universitaire de Brest. Service
Plus en détailRÈGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL (2005) DEUXIÈME ÉDITION
RÈGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL (2005) DEUXIÈME ÉDITION RÈGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL (2005) DEUXIÈME ÉDITION RÈGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL (2005) DEUXIÈME ÉDITION RÈGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL
Plus en détailPlan de veille et de préparation à la riposte contre la Maladie à Virus Ebola
ا ـ ا Royaume du Maroc وزارة ا Ministère de la Santé Plan de veille et de préparation à la riposte contre la Maladie à Virus Ebola Version 2, Octobre 2014 SOMMAIRE Introduction I. Connaissances actuelles
Plus en détail1 ère manche Questions fermées
Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée
Plus en détailConseils aux voyageurs
Conseils aux voyageurs Informations issues du site du Ministère des Affaires Etrangères en France : http://www.diplomatie.gouv.fr/ Entrée / Séjour : Un visa d entrée est nécessaire pour les ressortissants
Plus en détailLE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie
Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7
Plus en détailLe VIH-sida, qu est-ce que c est?
LES DROITS DE l ENFANT FICHE THÉMATIQUE Le VIH-sida, qu est-ce que c est? UNICEF/ NYHQ2010-2622 / Roger LeMoyne Chaque jour dans le monde, plus de 7 000 nouvelles personnes sont infectées par le VIH, 80
Plus en détailMINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES
MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES Conduite à tenir pour la prise en charge des personnes présentant un syndrome ou une suspicion de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)
Plus en détailQuelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?
53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées
Plus en détailMINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME
Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES
Plus en détailL entretien en radiologie conventionnelle. Comment procède t on? Radiologie conventionnelle. Quel mobilier et matériel?
L entretien en radiologie conventionnelle Il existe plusieurs sortes d entretiens à l hôpital Selon le service, le risque infectieux, la zone à entretenir et les actes effectués, l entretien sera différent.
Plus en détailMISE À JOUR SUR L ÉVOLUTION DE LA SITUATION CONCERNANT
22 février 2014 Message à tous les éleveurs et intervenants du secteur porcin du Québec MISE À JOUR SUR L ÉVOLUTION DE LA SITUATION CONCERNANT LA DIARRHÉE ÉPIDÉMIQUE PORCINE (DEP) PREMIER CAS DE DEP DANS
Plus en détaildes banques pour la recherche
ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs
Plus en détailSTOP à la Transmission des microorganismes!
STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions
Plus en détailService d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport
Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins
Plus en détailProtection du personnel
PROTOCOLE POUR L EVACUATION DES EXCRETAS PAR LES ENTREPRISES DE VIDANGE/NETTOYAGE ET LES ONG s (Version 1.0, 23 décembre 2010) Sommaire I. Objectifs du protocole II. Protection du personnel III. Aspects
Plus en détailCe que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)
Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que
Plus en détailLeucémies de l enfant et de l adolescent
Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE
Plus en détail1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme
Situation n 2 : EN QUOI L EPIDEMIE DE CHIKUNGUNYA APPORTE T- ELLE DES CHANGEMENTS DANS NOTRE VIE QUOTIDIENNE? Séance n 1 : Le chikungunya Objectif : Prévenir le risque infectieux Tout d un coup, Adeline
Plus en détail1 Organiser et gérer. son poste de travail
1 Organiser et gérer son poste de travail r é f é r e n t i e l Modes de contamination (contamination initiale) Hygiène du personnel Prévention des risques professionnels Situation Dès son arrivée dans
Plus en détailIl est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut
Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT
Plus en détailGUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès
GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES Agissons contre l herpès L Herpès : une maladie très répandue En France, on estime qu environ 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l herpès à
Plus en détailMIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC
MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on
Plus en détailC. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B.
Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le C. difficile à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. DAVIS HÔPITAL D ENSEIGNEMENT DE L UNIVERSITÉ MCGILL www.jgh.ca 1. CLOSTRIDIUM
Plus en détailPRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE
PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE PG SPI SUR 014 v1 2011 1/5 OBJET Conduite à tenir dans le cadre de l'arrivée d'un patient atteint ou suspect de portage de Clostridium
Plus en détailPrincipales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus
Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées
Plus en détailBonnes vacances! Je voyage avec mon chien ou mon chat
Mémento pour réussir son voyage: Je m informe à temps auprès du pays de destination ou auprès de mon vétérinaire: s agit-il d un pays où la rage urbaine existe? Identification? Je prépare mon retour en
Plus en détailHYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE
HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE Dr Erick KEROURIO DIRECTION DEPARTEMENTALE DE LA PROTECTION DES POPULATIONS DE L ESSONNE Le cadre réglementaire LA RESTAURATION COLLECTIVE Notion de «clientèle» captive
Plus en détailLe test de dépistage qui a été pratiqué à la
élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,
Plus en détailKit de dépistage et de déclaration du virus Ebola (CARE)
C A R E Kit de dépistage et de déclaration du virus Ebola (CARE) Si vous tombez malade, faites-vous soigner dès que possible pour avoir les meilleures chances de guérison! Cher voyageur, Que vous rentriez
Plus en détailAPRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX
Hôpital Privé d Antony APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Livret d information Hôpital Privé d Antony OPC/KINE/297 Page 1 sur 6 Intervenants Rédigé par : Nom Profession Le Visa C.DUPUY
Plus en détailEVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD
EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD Dr. Nathalie MAUBOURGUET Lundi 24 novembre 2008 Ministère de la Santé, Salle Laroque Séminaire National sur l Organisation de la Prévention des Infections
Plus en détailORGANISATION DES SOINS EN SITUATION DE PANDEMIE GRIPPALE
Ministère de la Santé et des Solidarités Direction de l Hospitalisation et de l Organisation des Soins ORGANISATION DES SOINS EN SITUATION DE PANDEMIE GRIPPALE > FICHES DE RECOMMANDATIONS 1 re édition
Plus en détailGUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG
GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte
Plus en détailCampagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie
Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Contexte de la fistule obstétricale Situation en Mauritanie Progrès au niveau Pays/ Mise en œuvre Défis pour les années à
Plus en détailFICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL
LE GOUVERNEMENT DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Direction de la Santé FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL Un plan d hygiène permet de garantir la propreté du personnel et éviter toutes contaminations
Plus en détailSECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL
SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL Références réglementaires : Règlement N 178/2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire
Plus en détailComment concevoir son lit biologique
santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique
Plus en détailL hygiène alimentaire en EPHAD
L hygiène alimentaire en EPHAD Isabelle Parmentier 24 mai 2012 L hygiène alimentaire en EPHAD Isabelle Parmentier 24 mai 2012 Introduction (1/2) Le repas est un moment «fort»de la journée des personnes
Plus en détailHEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas
HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination
Plus en détailQu est-ce que la peste?
Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant
Plus en détailPROCÉDURE. Code : PR-DSI-000-31
Code : PR-DSI-000-31 PROCÉDURE Instance responsable : Direction des soins infirmiers Approuvée par : Diane Benoit Présentée et adoptée au comité de direction le : 16 janvier 2013 Entrée en vigueur le :
Plus en détailQU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?
QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?
Plus en détailSurveillance des toxi-infections alimentaires collectives
Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives Données de la déclaration obligatoire, 2012 En 2012, 1 288 foyers de toxi-infections alimentaires collectives (Tiac) ont été déclarés en France,
Plus en détailHYGECO POST MORTEM ASSISTANCE. au service des professionnels du funéraire. qualité, réactivité et fiabilitéq
HYGECO POST MORTEM ASSISTANCE Qualité, réactivité et fiabilité, au service des professionnels du funéraire qualité, réactivité et fiabilitéq au service des professionnels du funéraire INTRODUCTION LA QUALITÉ
Plus en détailInformation au patient
Information au patient Hôpital de jour médico-chirurgical Je vais subir une intervention chirurgicale en hôpital de jour, cela signifie que l intervention et le retour à domicile s effectueront le même
Plus en détailREGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE de la COMMUNE de LINXE 05.58.73.89.58
REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE de la COMMUNE de LINXE 05.58.73.89.58 Préambule La Commune de Linxe, organise un service de restauration pour son groupe scolaire. Ce service est ouvert à tous
Plus en détailSignalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014
Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion
Plus en détailJe voyage avec mon chien ou mon chat. Conseils pratiques sur le site spécifique de l OVF www.animalenvoyage.ch
Je voyage avec mon chien ou mon chat Conseils pratiques sur le site spécifique de l OVF www.animalenvoyage.ch 2 Je m informe à temps 5 Je protège mon animal contre la rage 8 Je (ne) ramène (pas) un animal
Plus en détailDéfinition de l Infectiologie
Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage
Plus en détailProphylaxie infectieuse après exposition professionnelle
1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais
Plus en détailComment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?
Comment ça va? 1 Voici quatre dialogues. Dites à quelle situation de communication correspond chacun d eux. Situation a) : consultation chez un médecin. Situation b) : salutations dans la rue, par simple
Plus en détailIST et SIDA : s'informer pour se protéger!
IST et SIDA : s'informer pour se protéger! Tous concernés! De quoi s agit-il? Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont des infections dues à des virus, des bactéries, des parasites ou des
Plus en détailDésignation/mise en place des points focaux nationaux RSI
1 GUIDE DES POINTS FOCAUX NATIONAUX RSI Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI 1. Introduction Le Règlement sanitaire international (2005) (RSI(2005)) définit un point focal national
Plus en détailSurveillance des toxi infections alimentaires collectives
Nombre de foyers Surveillance des toxi infections alimentaires collectives Données de la déclaration obligatoire, 2011 En 2011, 1 153 foyers de toxi infections alimentaires collectives (Tiac) ont été déclarés
Plus en détailLe contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation
Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs
Plus en détailGUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE
GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les
Plus en détailRhume ou grippe? Pas d antibiotiques!
Brochure d information En utilisant mal une ressource, elle devient inefficace! Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! z6creation.net Une initiative européenne en matière de santé. Rhume ou grippe? Pas
Plus en détailLA VIE APRES VOTRE INFARCTUS
Hôpital Privé d Antony LA VIE APRES VOTRE INFARCTUS Livret d information Hôpital Privé d Antony - OPC/KINE/268 Page 1 sur 5 Intervenants Rédigé par : C.DUPUY M.CERISIER Masseur Kinésithérapeute Masseur
Plus en détailLES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE
LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE Direction Départementale de la Protection des Populations De Seine-Saint-Denis (DDPP 93) - Immeuble l Européen - 5 et 7 promenade Jean
Plus en détailFormation obligatoire d adaptation à l emploi
Cycle de formation Praxis Conforme à l arrêté du 16 juillet 2009 Formation obligatoire d adaptation à l emploi Agent de service mortuaire Madame, Monsieur, Depuis l arrêté du 16 juillet 2009 relatif à
Plus en détail+ Questions et réponses
HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de
Plus en détailPrépration cutanée de l opéré
Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de
Plus en détailL AMYGDALECTOMIE. Chirurgie d un jour Programme-clientèle santé de la femme et de l enfant. Pour vous, pour la vie
23 L AMYGDALECTOMIE Chirurgie d un jour Programme-clientèle santé de la femme et de l enfant Pour vous, pour la vie L amygdalectomie Cette brochure vous aidera à comprendre ce qu est l amygdalectomie L
Plus en détailQUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA
QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA INFORMATIONS SUR LE TEST DE DEPISTAGE Q. Quels examens médicaux doit-on faire pour détecter
Plus en détailProtégeons-nous ensemble!
Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en
Plus en détailNouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir
Extrait Communiqué de presse Saint-Denis, le 12 avril 2012 Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir La dynamique du plan greffe 2000-2003 a généré un essor sans précédent de près de 50 % de
Plus en détailCahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde
Le Conseil Général ménage votre santé! Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde Sommaire 1. Pourquoi créer ce cahier pratique du nettoyage écologique?
Plus en détailEBOLA - épidémie 2014 - Transport en ambulance d'un cas suspect
Virus Ebola Transmission : de personne à personne lors de contact avec liquides biologiques du malade (sang, excréments, vomissures, urine, salive, sperme). Incubation : de quatre à dix jours, au max 21
Plus en détailSituation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée
Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Semaine 1, 21 Table des matières Table des matières... 2 Note technique... 3 Résumé... 4 1. Guinée... 6 2. Conakry... 13 3. Boffa... 18
Plus en détailFiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR
Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Les produits d usage domestique comprennent les produits de nettoyage (p. ex., les nettoie-vitres et les produits de nettoyage
Plus en détailRestauration d entreprise
A s s o c i a t i o n d e s R e s p o n s a b l e s d e S e r v i c e s G é n é r a u x F a c i l i t i e s M a n a g e r s A s s o c i a t i o n Restauration d entreprise L article R. 4228-19 du Code
Plus en détailREHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE. Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes
REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes Dr BAJON-THERY Dr COURJARET Dr SURET Dr DEWITTE Dr MICHOT Surveillance médico-professionnelle
Plus en détailSituation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée
Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée, 2 Table des matières Table des matières...2 Note technique...3 Résumé...4 1. Guinée...6 2. Conakry... 13 3. Boffa... 21 4. Coyah... 23
Plus en détailSÉNAT PROPOSITION DE LOI
N 711 SÉNAT SECONDE SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2009-2010 Enregistré à la Présidence du Sénat le 15 septembre 2010 PROPOSITION DE LOI visant à limiter la production de viande provenant d animaux abattus
Plus en détailLA VACCINATION PROFESSIONNELLE
F I C H E P R E V E N T I O N N 1 1 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LA VACCINATION PROFESSIONNELLE INTRODUCTION La vaccination en milieu professionnel a un intérêt individuel dans le sens où elle protège
Plus en détailVous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)
Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper
Plus en détailCoordination de la Gestion des risques. Bilan - Programme
Coordination de la Gestion des risques Bilan - Programme La démarche Mise en place en 2007 Regroupe l ensemble des Vigilances Sanitaire. Associe le programme CLIN Associe les risques liés aux vigilances
Plus en détailQU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?
QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de
Plus en détailVaccinations pour les professionnels : actualités
Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???
Plus en détailLes Infections Associées aux Soins
Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999
Plus en détailArthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes
Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault
Plus en détail