Région Haute-Normandie SCHEMA REGIONAL D ADDICTOLOGIE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Région Haute-Normandie SCHEMA REGIONAL D ADDICTOLOGIE"

Transcription

1 Direction régionale des affaires sanitaires et sociales de la Haute-Normandie Agence régionale d hospitalisation de la Haute-Normandie Région Haute-Normandie SCHEMA REGIONAL D ADDICTOLOGIE /60-

2 La région Haute-Normandie fait partie des régions françaises où les conséquences sanitaires et sociales liées aux conduites addictives représentent un problème majeur de santé publique. Face à ce constat, de nombreux acteurs, institutions, collectivités, professionnels, associations, se sont mobilisés en mettant en place des programmes d actions dans les domaines de la prévention, du soin et de l accompagnement. Le Programme régional de santé «alcool : les hauts-normands s engagent» a ainsi représenté une étape fondamentale dans la construction d une politique régionale cohérente de lutte contre les addictions. Au cours de ces dernières années, le dispositif de prise en charge a été renforcé tant dans le secteur sanitaire que médico-social et des actions de prévention ont été réalisées chaque année dans le cadre de la politique régionale de santé. Le plan national de prise en charge et de prévention des addictions offre une opportunité de donner un nouvel élan à la prise en compte de cette priorité de santé publique dans notre région. L articulation de l offre de soins du secteur sanitaire, du secteur médicosocial et de la médecine de ville est un élément essentiel des orientations de ce plan et des textes qui organisent l ensemble du dispositif de prise en charge et d accompagnement. Ce schéma régional d addictologie a donc été élaboré dans cet esprit, à la recherche d une mutualisation renforcée et d une complémentarité des acteurs de la région. Ce schéma synthétise et coordonne les orientations médico-sociales et sanitaires. Les premières constituent le schéma régional médico-social d addictologie, tandis que les secondes définissent les axes de l organisation des filières hospitalières. Au-delà de l organisation des soins, ce schéma réaffirme la nécessité de maintenir un niveau de prévention adapté aux réalités régionales. Ce document unique représentera, pour les cinq prochaines années, un document de référence pour guider l ensemble des acteurs vers un véritable projet régional de prise en charge des personnes présentant des conduites addictives. -2/60-

3 I Présentation du cadre général Le contexte réglementaire Les orientations nationales et la cohérence avec les différents plans L articulation entre le schéma régional et les différents outils de planification Synthèse des orientations en addictologie Le pilotage et la mise en œuvre du schéma régional d addictologie Méthodologie d élaboration Composition de la Commission régionale addictions... 7 II La situation en Haute Normandie Données régionales de cadrage Les données démographiques Les indicateurs socio économiques Les données épidémiologiques Quelques repères sur l activité des services de police, de gendarmerie et judicaire en matière d addictions Le dispositif sanitaire et médico social de prise en charge des conduites addictives La prise en charge hospitalière des addictions L offre de prise en charge médico sociale Les réseaux de santé La médecine de ville Secteur associatif Les actions de prévention des conduites addictives Analyse par territoire de santé Territoire de santé Dieppe Territoire de santé Evreux Vernon Territoire de santé Le Havre Territoire de santé Rouen Elbeuf III Les orientations régionales Conforter le maillage territorial des structures de prise en charge en addictologie Territoire de santé Dieppe Territoire de santé Évreux Vernon Territoire de santé Le Havre Territoire de santé Rouen Elbeuf Structurer les niveaux de recours et bâtir un pôle régional de référence en addictologie Niveau de recours Pôle de référence en addictologie Articuler les différents dispositifs de prises en charge et d accompagnement Organisation territoriale Articulation avec le secteur libéral Articulation avec les associations Contribuer à l amélioration de la qualité des prises en charge à travers des actions de formation et l essor du travail en réseau Évaluer la mise en œuvre du Schéma régional d addictologie Donner un nouvel élan à la prévention des conduites addictives en Haute Normandie GLOSSAIRE ANNEXES /60-

4 I Présentation du cadre général 1.1 Le contexte réglementaire Le contexte réglementaire en addictologie s est fortement enrichi ces dernières années tant le domaine sanitaire que médico-social (cf. annexe : synthèse du contexte réglementaire récent en addictologie). Les décrets du 14 mai 2007, du 24 janvier 2008 et la circulaire DGS du 28 février 2008, précisent les missions, le financement et le fonctionnement des Csapa (Centre de soins et d accompagnement en addictologie). L organisation d une commission régionale addictions et l élaboration d un schéma régional médico-social d addictologie sont également prévues par les textes. L organisation des soins en addictologie a été définie par la circulaire DGS/DHOS du 16 mai 2007 complétée par la circulaire DHOS du 26 septembre Par ailleurs, les décrets et du 17 avril 2008 et la circulaire DHOS du 3 octobre 2008 complètent ce contexte, dans le domaine des Soins de suite et de réadaptation. Ces textes précisent la notion de filière hospitalière, dispositif gradué, basé sur le court séjour, les équipes de liaison, les consultations hospitalières, l hôpital de jour et les soins de suite et de réadaptation (SSR). 1.2 Les orientations nationales et la cohérence avec les différents plans L articulation entre le schéma régional et les différents outils de planification Les politiques de santé liées aux conduites addictives font l objet de plans ou de schémas nationaux, régionaux et départementaux. Le schéma régional d addictologie de Haute-Normandie est un support de planification qui vient compléter et qui doit être en cohérence avec le corpus préexistant. Afin, de rendre le schéma régional haut-normand pertinent, il est essentiel de la placer dans le contexte actuel, en s appuyant sur les outils de planification existants. o Le plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies o Le plan sur la prise en charge et la prévention des addictions o Le schéma régional d organisation sanitaire de la Haute-Normandie o Le plan régional de santé publique de Haute-Normandie o Le plan d action départemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives de l Eure 2008 o Le plan départemental de lutte contre les drogues illicites le tabac et l alcool de Seine- Maritime Synthèse des orientations en addictologie La prévention et la prise en charge des conduites addictives ont eu une place importante parmi les politiques de santé publique. La lutte contre les addictions est une priorité mentionnée dans de nombreux outils de planification nationaux, régionaux ou départementaux. -4/60-

5 Les orientations nationales Le plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies prévoit la mise en œuvre de cinq orientations par la Mildt 1 sur la période : prévenir, communiquer et informer sur les comportements addictifs ; appliquer la loi à travers la mutualisation et le partage des moyens de lutte entre les différents acteurs ; soigner, insérer, réduire les risques, intensifier et diversifier la prise en charge sanitaire et sociale des usagers de drogues en ciblant les populations exposées et vulnérables ; former, chercher, observer ; agir au plan international. Le plan de prise en charge et de prévention des addictions a pour objectif de renforcer et de coordonner les dispositifs existants et de développer les ressources à toutes les étapes de la prise en charge : prévention, dépistage, soins, accompagnement et recherche. Le plan défini six priorités : mieux prendre en charge les addictions dans les établissements de santé : mise en place de consultations et des équipes de liaison en addictologie ; mieux prendre en charge les addictions dans les centres médico-sociaux ; mieux coordonner les trois secteurs de suivi et d accompagnement du patient : hospitalier, ambulatoire et médico-social ; développer la prévention ; renforcer la formation des professionnels ; renforcer et coordonner la recherche. Il peut s agir, dans le domaine de la prise en charge hospitalière, de la création ou du renforcement de consultations et de services d addictologie, ainsi que la mise en place d'un pôle d'addictologie dans chaque Centre hospitalier universitaire (CHU) ou encore d équipe de liaison en addictologie. En matière d'accompagnement médico-social, les mesures portent sur la création de Centres de soins d accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa), le développement de l'offre d'hébergement et une meilleure implication de la médecine de ville. La coordination des trois secteurs de suivi et d accompagnement du patient se traduit par exemple par l intégration de l addictologie dans les réseaux de soins. Enfin, le plan comprend des dispositions destinées à mobiliser la communauté scientifique et médicale autour de cette thématique. Les orientations régionales et départementales Le plan régional de santé publique (PRSP) est un vecteur de cohérence entre les différents outils de planification et les stratégies de santé conçues et mises en œuvre dans la région. Destiné à la fois à décliner les politiques de santé nationales et à mettre en œuvre les priorités de santé spécifiques à la région Haute Normandie, le PRSP présente un ensemble coordonné de programmes et d actions pluriannuels qui s articule autour de trois axes prioritaires : promouvoir des comportements et un environnement favorable à la santé ; améliorer le dépistage, la prise en charge des pathologies et l accompagnement des personnes atteintes de maladies chroniques ; améliorer l alerte et la gestion des situations d urgence. Le PRSP a été établi avec la volonté de privilégier la prévention, l accès aux soins et la prise en charge des populations les plus fragiles : personnes précaires, migrants, détenus, femmes enceintes et personnes toxicomanes. En outre, le PRSP met l accent sur deux axes transversaux ; «la territorialisation» de la politique régionale de santé avec le développement des réseaux locaux de promotion de la santé et «l observation, évaluation» avec pour but l amélioration de la connaissance sur l état de santé de la population au travers du programme d études et de statistiques. Le schéma régional d'organisation sanitaire III (Sros) de la Haute-Normandie a pour objet de prévoir et de susciter les évolutions nécessaires de l offre de soins préventifs, curatifs et palliatifs afin de répondre aux besoins de santé physique et mentale. 1 Mildt : mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie -5/60-

6 Le domaine de l addictologie est une thématique transversale que l on retrouve dans différentes orientations stratégiques du SROS. Il peut s agir du développement des réseaux de santé, le développement des équipes d addictologie de liaison ou encore la promotion d une vie sans tabac avec notamment l adhésion de tous les établissements de santé au «réseau Hôpital sans tabac». Le SROS précise que l alcoologie doit faire l objet d une organisation spécifique reposant sur une meilleure définition du rôle de chacun des acteurs regroupés au sein d un réseau organisé pour optimiser la prise en charge. L alcoologie est donc particulièrement concernée par le développement des réseaux «ville-hôpital». Dans le cadre du volet «psychiatrie et santé mentale» la lutte contre les toxicomanies est également ciblée. En effet, l un des objectifs du Sros est de soutenir les coopérations entre la politique de santé mentale et le plan de lutte contre les toxicomanies. Les plans départementaux Conformément aux directives de la Mildt, les orientations du plan gouvernemental de lutte contre les drogues illicites, le tabac et l alcool sont déclinées, sous le pilotage d un chef de mission de la Préfecture de département. Le plan d action départemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives de l Eure, rédigé en janvier 2008, est le fruit de la concertation entre les différents services de la Ddass, de la police, de la gendarmerie, de la préfecture, Il établit un constat des conduites addictives dans le département et formalise le bilan de l année De plus, il explicite les actions prioritaires pour l année 2008, avec deux grands axes : la prévention en menant des actions sur le long terme et ciblées sur les zones et publics prioritaires et la lutte contre les trafics de stupéfiants en renforçant l engagement de tous les acteurs. Des actions se sont déroulées au sein des collèges et lycées des zones identifiées comme prioritaires en matière de lutte contre les stupéfiants 1 dans l Eure. Elles concernaient les élèves mais aussi les parents et la communauté éducative. Les personnes sous main de justice sont également concernées par les actions dans le département à travers la mise en place de parcours pédagogiques alcool et de parcours pédagogiques stupéfiants. Le plan départemental de lutte contre les drogues illicites le tabac et l alcool de Seine-Maritime donne des repères en termes de conduites addictives dans le département. Le document établit une description démographique, socio-économique et épidémiologique du département. On note par exemple, que selon l activité des services de police et de gendarmerie, l usage de stupéfiants en Seine-Maritime a augmenté de 84% entre 2003 et 2004 (de 237 personnes à 437). Le dispositif sanitaire et social de prise en charge des conduites addictives et les acteurs de prévention font aussi l objet d une description. Le plan départemental de lutte contre les drogues illicites, le tabac et l alcool s est articulé autour de quatre réflexions thématiques : personnes sous main de justice, jeunes scolaires et parents, agir dans la cité, substitution. Le plan met en avant quatre grandes orientations : la prévention, l information et la formation ; l accès aux traitements de substitution et aux soins ; l accompagnement et la prise en charge médico-psychosociale ; et la lutte contre les trafics et la consommation illicite de produits stupéfiants. 1.3 Le pilotage et la mise en œuvre du schéma régional d addictologie Méthodologie d élaboration Le projet a été confié à une équipe projet composée de représentants de la Drass et des Ddass de l Eure et de Seine-Maritime, et animée par le médecin inspecteur régional. 1 Evreux, Vernon, Louviers, Val de Reuil, Pont-Audemer, vallée de l Andelle, Gisors. -6/60-

7 L élaboration du schéma régional d addictologie s est déroulée en trois phases : I Phase d état des lieux d octobre à décembre 2008 Collecte, traitement de données concernant les besoins et l offre en matière de prise en charge des conduites addictives Travail de compilation, d analyse et de rédaction Réalisation de cartes et de synthèses par territoire de santé II Phase prospective de janvier à avril 2009 Réunions sur les quatre territoires de santé : échanges et enrichissement de l état des lieux et propositions d orientations Réunion de la CRA : présentation de l état des lieux et des orientations enrichissement et validation Réunions de groupes de travail thématiques III Rédaction et validation du schéma régional d addictologie de mai à juin 2009 Fin de rédaction du schéma en se basant sur l état des lieux et la démarche prospective Passage devant instances : CTRI Cra Crosms Comex / Arrêté du Préfet Le schéma régional d addictologie a été présenté pour validation et pour avis au Comité technique régional interdépartemental, puis à la Commission régionale d addictologie, au Comité régional d organisation social et médico-social, puis à la Commission exécutive pour avis et validation. La Commission régionale addictions aura parmi ses missions le suivi et l évaluation de la mise en place du schéma régional. Le travail de mise à jour de l état des lieux et du contexte régional pourra être effectué par cette commission, dans le cadre des Agences régionale de santé (ARS). Le schéma régional d addictologie a été élaboré en cohérence avec le Sros ce qui justifie la réflexion par territoires de santé. De plus, l analyse infrarégionale a parfois été effectuée par département ou par territoire de proximité Composition de la Commission régionale addictions La circulaire du 28 février 2008 relative à la mise en place des Csapa et des schémas régionaux médico-sociaux d addictologie, prévoit la création d une Commission régionale addictions. La constitution de la Commission régionale additions de Haute-Normandie est précisée ci-dessous. -7/60-

8 II La situation en Haute Normandie 2.1 Données régionales de cadrage Les données démographiques La Haute-Normandie est la treizième région française avec habitants (1 er janvier 2006), soit 2,9 % de la population nationale, dont 51,4% de femmes. 1 Nombre Pourcentage régional Seine-Maritime ,6% Eure ,4% Haute-Normandie Source : Insee, population légale au 01/01/2006 La Haute-Normandie a globalement une densité de population (150 habitants par km²) supérieure à celle observée en France métropolitaine (115 habitants par km²). Cependant, la densité de la population en Seine Maritime est deux fois plus forte que celle de l Eure (respectivement 202 habitants et 96 habitants par km²). 1 o Urbanisation La Haute-Normandie fait partie des régions françaises les plus urbanisées avec deux unités urbaines de taille importante situées toutes deux en Seine-Maritime : Rouen et Le Havre, regroupant plus du tiers des habitants de la région. Les plus grandes unités urbaines de la région Population sans double compte Part dans la population régionale Rouen hab. 21,4 % Le Havre hab. 13,1 % Elbeuf hab. 4,2 % Evreux hab. 3,4 % Source : Insee, population légale au 01/01/2006 La région offre un aspect contrasté entre une population rurale plus nombreuse que la moyenne nationale et des grandes unités urbaines densément peuplées. o Fécondité L indice de fécondité régional est un des plus élevés de France avec un taux de fécondité de 54,1/1000 femmes de 15 à 49 ans. Cependant, le nombre de naissances domiciliées en Haute- Normandie a connu une décroissance depuis le début des années quatre-vingts jusqu'an milieu des années quatre-vingt-dix, avant de se stabiliser. 2 o Structure de la population La Haute-Normandie est une région relativement moins âgée que la moyenne nationale et se situe dans les premières régions françaises pour la part des moins de 20 ans avec une proportion de 26,0% en 2006 (24,8% en France Métropolitaine) 3. Elle présente une proportion de personnes âgées de 75 ans et plus de 7,3% (8,1% en France métropolitaine) 4. Sous l effet conjoint de la baisse de la fécondité et de la baisse de la mortalité aux grands âges, la population régionale augmente et devrait atteindre les habitants en Cette structure de la population bien que jeune est vieillissante. 1 Source : Insee, populations légales au 1 er janvier Source : Insee. Exploitation ORS 3 Source : Insee : estimations de population au 1 er janvier Source : Observation «Santé/Social» des territoires OSSR Données et profil pour la région Edition /60-

9 Précisions sur les territoires de santé 1 Le Sros de la Haute-Normandie , support de l organisation de l offre sanitaire, a défini quatre territoires de santé De plus, quatorze territoires de proximité ont été structurés autour de la notion de territoire privilégié pour l articulation des soins hospitaliers, du secteur ambulatoire et des services médico-sociaux. Ils sont majoritairement issus du regroupement des bassins de vie. Carte de la Haute Normandie par territoires de santé et territoires de proximité Territoires Population (nombre) Densité (hab. /km²) Rouen-Elbeuf Evreux-Vernon Le Havre Dieppe Source : Insee, populations légales au 1 er janvier Les indicateurs socio économiques La Haute-Normandie est une région de première importance au plan national. Elle regroupe 76 établissements classés Seveso 2 (soit 6% de l effectif national). Cette prédominance se retrouve dans la structure de l emploi régional : la proportion d ouvriers dans la population active est une des plus élevées de France avec 31,2% contre 25,6% pour la France métropolitaine. Sa spécialisation industrielle, en particulier dans les secteurs à forte valeur ajoutée (énergie, pharmacie, automobile, ), la place parmi les régions les plus productives : 6 ème rang pour le PIB/emploi, 8 ème rang pour le PIB /habitant. Toutefois, depuis une dizaine d années, la croissance du PIB régional est plutôt moins forte que dans les autres régions (+22% entre 1993 et 2003, 13ème rang). Bien que la Haute-Normandie puisse s appuyer sur une richesse économique importante pour son développement, la productivité des entreprises localisées dans la région ne profite pas complètement à la population. La moitié des établissements industriels ont leur centre de décision à l extérieur de la région, voire à l étranger, ce qui fait de la Haute-Normandie la région la plus dépendante de ce point 1 Source : SROS de la Haute-Normandie ARH Haute-Normandie -9/60-

10 de vue. Une partie importante de la richesse produite ne se retrouve donc pas dans les revenus des ménages haut-normands. Par ailleurs, la Haute-Normandie est également une région rurale avec une forte activité d élevage. Ces deux caractéristiques ont un impact certain sur la qualité de l environnement. La population active totale de la région continue à progresser, de 5,5% entre 1999 et 2004, presque autant qu en France métropolitaine (+6,1%). Au 31 décembre , le taux de chômage régional s élevait à 8,6% de la population active (7,8% en France métropolitaine). La situation est contrastée entre les deux départements, la Seine-Maritime affiche toujours un taux supérieur (9,0%) à celui de l Eure (7,8%) Le poids du chômage des jeunes dans le chômage global est plus élevé dans la région (26,1%) qu au niveau national (20,1%). 2 Le taux de chômage de longue durée sur l ensemble des demandeurs d emplois, en Haute- Normandie est comparable au taux national (29,8% vs 29,6%). Malgré une forte décélération de la progression du nombre de bénéficiaires du RMI, la Haute- Normandie occupe le 5ème rang (7,4% en 2006). Près de 8% des ménages de moins de 60 ans en Seine-Maritime sont allocataires du RMI, (près d un point et demi point de plus que l Eure). 3 De plus, 7,1% des Hauts-Normands bénéficient de la Couverture maladie universelle, ce qui correspond au 5 ème rang des régions de France métropolitaine Les données épidémiologiques 5 Indicateurs La Haute-Normandie est une région qui enregistre une nette surmortalité (917,4 décès pour habitants sur la période ) par rapport à la France (837,2 décès pour habitants). Elle fait partie des six régions françaises où la mortalité est la plus forte. Cette surmortalité est plus marquée chez les hommes. Mortalité générale (décès pour habitants) Mortalité prématurée (décès pour habitants) France métropolitaine 837,2 197,2 Haute-Normandie 917,4 228,3 Seine-Maritime 897,9 232,6 Eure 976,1 219,6 Source : Inserm, CépiDc, Insee Années de référence : ; exploitation ORS de Haute-Normandie Les facteurs de risques environnementaux constituent des déterminants de santé d importance majeure : la région est particulièrement touchée par des pathologies en lien avec des causes environnementales ou susceptibles de l être; il s agit notamment de certains cancers et des maladies respiratoires et allergiques. Du point de vue de la mortalité prématurée (avant 65 ans, soit près d un quart des décès) la situation de la Haute-Normandie est particulièrement préoccupante, puisqu elle enregistre un taux de comparatif de mortalité prématurée de 228,3 décès pour habitants en , ce qui est très supérieur au taux national de 197,2 décès pour habitants. Cette mortalité prématurée est importante pour les cancers, les suicides ou les maladies liées à une consommation excessive d alcool ou de tabac. En Haute-Normandie, le taux de mortalité prématurée pour les trois principales causes de décès liées à l alcool (cirrhose du foie, psychose alcoolique et cancers de voies aéro-digestives supérieures) est 1 Source : Insee Source : Observation «Santé/Social» des territoires OSSR Données et profil pour la région Edition Source : Caf, MSA, INSEE Année de référence 31/12/ Source : STATISS 2008 Les régions françaises - DRASS 5 Source : Observation «Santé/Social» des territoires OSSR Données et profil pour la région Edition /60-

11 nettement plus élevé que le taux national (28,1 décès pour habitants en contre 20,5). Cette surmortalité se retrouve aussi bien chez les hommes (45,7 pour habitants contre 33,3 au niveau national) que chez les femmes (11,2 décès pour habitants contre 8,1 au niveau national). Le territoire de santé de Dieppe est particulièrement touché avec un taux comparatif de mortalité prématurée pour les deux sexes de 31,4 décès pour habitants, devant celui du Havre (29,8) 1. De même, la région est caractérisée par une surmortalité prématurée, uniquement chez les hommes, par cancers de la trachée, des bronches et des poumons, avec un taux comparatif de mortalité entre 0 et 65 ans.de 38,5 décès pour habitants contre 32,1 au niveau national, sur la période Là encore, c'est le territoire de santé de Dieppe qui présente la mortalité prématurée la plus forte avec 41,7 décès pour habitants. Les données sont représentatives des conséquences sanitaires actuelles de consommations constituées sur les deux ou trois dernières décennies, sans préjuger des évolutions récentes des comportements, ce qui constitue une limite. En conséquence, si ces indicateurs restent opérationnels en matière de planification des structures de prise en charge, ils le sont moins pour la prévention. Les grandes tendances en termes de conduites addictives o En France En France, dans la population de 12 à 75 ans, 39,4 millions de personnes ont été usagers d alcool dans l année et 34,8 millions de tabac. En 2007, 9,7 millions de Français de cette même tranche d âge étaient usagers réguliers d alcool et 11,8 millions de personnes de tabac. Selon cette même étude de l OFDT, 12,4 millions des Français de 12 à 75 ans avaient expérimenté le cannabis et 1,2 millions de personnes étaient des usagers réguliers. L expérimentation de la cocaïne concernait 1,1 millions de français, l ecstasy, Français et l héroïne Français. Les consommations de substances psycho actives concernent la population quelque soit le sexe, l âge, le niveau d éducation, le statut professionnel, - 2,3 % des adultes de ans et 10,8% des jeunes de 17 ans sont des fumeurs réguliers de cannabis ; - 1% des ans ont consommé de la cocaïne dans l année.172 décès par surdose de substances illicites ont été enregistrés en 2005 ; - 3,3 cigarettes vendues par jour et par personne de plus de 15 ans. 26,5% des adultes de 18 à 75 ans et 33% des adolescents de 17 ans sont des fumeurs quotidiens ; - 12,9 litres d alcool pur par habitant âgé de 15 ans ou plus, soit près de trois verres d alcool par jour. o En Haute Normandie 2 En étudiant différentes données représentatives des consommations actuelles d alcool et de tabac en Haute-Normandie, on constate que les indicateurs sont supérieurs à la moyenne nationale en ce qui concerne le tabac et les drogues illicites, et inférieurs pour ce qui concerne l'alcool, ce qui traduit une évolution des comportements d'alcoolisation en opposition avec les tendances nationales et en opposition avec les données de mortalité. La proportion de la population de la région à 17 ans, ayant un usage régulier d alcool est de 10 % (12 % en France métropolitaine) 3. La Haute-Normandie se classe 20 ème sur les 22 régions métropolitaine pour cet indicateur. Parmi un échantillon de la population âgée de 15 à 75 ans, en 2005, 19 % ont déclaré un usage régulier d'alcool (21,5 % pour la France métropolitaine), 14 % une ivresse au cours de l'année (15,0 % pour la France métropolitaine) et 12 % une consommation de 6 verres ou plus en une seule occasion au moins une fois par mois (14,6 % pour la France métropolitaine). La Haute-Normandie se situe respectivement en 18 ème, 19 ème et 22 ème position des régions métropolitaines pour cet indicateur 4. 1 Sources : Inserm CépiDc - Insee RP 1999 et projections ; exploitation ORS de Haute-Normandie 2 Source : OFDT ILIAD Indicateurs Locaux pour l Information sur les Addictions Source : OFDT Enquête Escapad Source : Inpes Baromètre santé 2005 in OFDT-Inpes : Atlas régional des consommations d'alcool (2008) -11/60-

12 La proportion des jeunes ayant un usage quotidien de tabac à 17 ans, que ce soit en Seine-Maritime (36%) ou dans l Eure (34%), est légèrement supérieur à la part nationale (33%). 1 On constate, en outre, que les ventes de cigarettes par habitants sont très élevées dans la région, la Haute-Normandie se classe deuxième avec une relative homogénéité entre l Eure et la Seine- Maritime. Seine- Maritime Eure Haute- Normandie France Alcool Usage régulier d alcool à 17 ans 10 % 11 % 10 % 12 % Usage régulier d'alcool chez les ans Ivresses au cours de l'année chez les ans 6 verres ou plus en une seule occasion au moins une fois par mois Tabac nd nd 19 % 22 % nd nd 14 % 15 % nd nd 12 % 15 % Usage quotidien de tabac à 17 ans 36 % 34 % 35 % 33 % Ventes de cigarettes (par habitant) Source : OFDT, ILIAD 2007 OFDT-Inpes : Atlas régional des consommations d'alcool La part de jeunes de 17 ans consommant régulièrement du cannabis, est comparable en Haute- Normandie au taux national, 11%. On remarque une légère différence dans les consommations de cannabis des jeunes de 17 ans entre la Seine-Maritime (12%) et l Eure (10%). La Seine-Maritime marque aussi sa différence en termes de ventes de Subutex, avec 29,8 boîtes de Subutex vendues pour 100 habitants de 20 à 39 ans, contre 26,7 pour l Eure. La moyenne régionale est proche de 29 boîtes, soit 4 boites de plus que la moyenne nationale (25,4), ce qui la place au 8 ème rang par rapport à l ensemble des régions françaises. Il faut souligner la forte baisse des ventes de Subutex entre 2006 et 2007, que ce soit au plan national ( 27,9 %) ou régional (- 31,0 %). A contrario, les ventes de Méthadone ont fortement progressé dans la région, de 17,2 boites pour 100 habitants de 20 à 39 ans en 2006 à 26,7 en 2007 (+ 55,2 %), le taux régional restant inférieur de 13 boites à la moyenne nationale. Seine- Maritime Eure Haute- Normandie France Usage régulier de Cannabis à 17 ans 12 % 10 % 11% 11% Ventes de Stéribox 2 (pour 100 habitants de 20 à 39 ans) Ventes de Subutex 3 (pour 100 habitants de 20 à 39 ans) Ventes de Méthadone 4 (pour 100 habitants de 20 à 39 ans) Source : OFDT, ILIAD ,7 17,1 18,2 15,7 29,8 26,7 28,9 25,4 27,3 25,3 26,7 39,7 1 Source : OFDT Enquête Escapad Stéribox : trousse de prévention contenant 2 seringues 1 ml Beckton Dickinson, 1 flacon d eau stérile, 1 tampon alcoolisé, 1 préservatif et des messages de prévention et depuis octobre 1999; 2 stericups (récipient + filtre stérile). 3 Le Subutex est vendu sous différents conditionnements. L'ensemble des quantités vendues est ici exprimé en nombre de boîtes "théoriques" de 7 comprimés dosés à 6 mg. 4 La Méthadone est vendue sous différents conditionnements. L'ensemble des quantités vendues est ici exprimé en nombre de flacons "théoriques" de 60 mg. -12/60-

13 o Les addictions sans drogue Les addictions sans drogue appelées aussi addictions comportementales ou sans produit sont encore à la marge des enquêtes statistiques portant sur les conduites addictives. En effet, la dépendance à une substance psycho active est évaluée expérimentalement assez facilement alors que dans le cas des addictions sans drogue, il n existe pas de dispositif expérimental permettant les mêmes mesures. Néanmoins, il est admis que le champ des addictions sans drogue est vaste : jeu pathologique, boulimie, anorexie, sexualité compulsive, efforts intensifs, kleptomanie Les addictions sans produit sont donc dans une phase de reconnaissance mais qui n est pour l instant pas concrétisée par une bonne perception empirique et statistique du sujet Quelques repères sur l activité des services de police, de gendarmerie et judicaire en matière d addictions Le taux d interpellations en Haute-Normandie est nettement supérieur au taux national en ce qui concerne l ivresse sur la voie publique et l usage de cannabis. Cependant pour l usage d héroïne, de cocaïne et d ecstasy, le taux régional d interpellations est inférieur de deux points au taux français. Seine- Maritime Eure Haute- Normandie France Accidents corporels avec alcool (sur l ensemble des accidents corporels au taux d alcoolémie connu) Interpellations pour ivresse sur la voie publique (pour habitants de 20 à 70 ans) Interpellations pour usage de cannabis (pour habitants de 15 à 44 ans) Interpellations pour usage d héroïne, de cocaïne et d ecstasy (pour habitants de 20 à 39 ans) 13,5 10,3 12,2 9,1 35,9 19,3 30,7 23,0 25,2 28,2 26,1 38,1 6,0 2,3 4,9 6,6 Source : OFDT, Iliad 2007 La part d interpellations pour ivresse publique en Haute-Normandie est supérieure de plus de 7 points au chiffre national (30,7 pour habitants de 20 à 70 ans dans la région contre 23,0 en France), dans un contexte d augmentation générale entre 2006 et 2007 (+ 4 points au plan national). On constate que ce taux est largement influencé par la Seine-Maritime qui se positionne au 9 ème rang par rapport à l ensemble des départements français (35,9 versus 19,3 et 61 ème position pour l Eure). Le taux d'interpellations pour usage de cannabis dans la région est inférieur de 12 points au taux national, respectivement 26,1 et 38,1 pour habitants de 20 à 39 ans. La région n'a pas suivi l'augmentation observée au niveau national (+ 5,3 points entre 2006 et 2007). L'Eure se situe 3 points au-dessus de la Seine-Maritime. De même, le taux d interpellations pour usage d héroïne, de cocaïne et d ecstasy en Haute- Normandie est inférieur au chiffre national, respectivement 4,9 et 6,0 pour habitants de 20 à 39 ans, ceci dans un contexte de forte augmentation entre 2006 et 2007 (+ 1,5 point au plan national). Cette fois, la Seine-Maritime enregistre un nombre d interpellations 2 fois et demi plus élevé que celui de l'eure. Il faut tempérer ces chiffres par le fait qu ils sont avant tout représentatifs de l'activité des services de police et que les évolutions temporelles et disparités géographiques doivent s'interpréter au travers des politiques menées au plan national et régional. Depuis 1970, la loi française prévoit la possibilité de recourir à une procédure d injonction thérapeutique. Cette injonction constitue une alternative aux poursuites judiciaires des usagers de drogues, un moyen privilégié d aider l usager à se détourner de la drogue puisqu elle associe une mesure contraignante, l obligation du suivi, à une prise en charge médico-psycho-sociale. Ce dispositif a vu son utilisation croître au fil des années, passant de 2000 en 1980 et environ à 9000 injonctions thérapeutiques en 2003 en Haute-Normandie. L injonction thérapeutique est un des moyens d entrée dans le dispositif sanitaire et social de prise en charge des addictions. -13/60-

14 2.2 Le dispositif sanitaire et médico social de prise en charge des conduites addictives La prise en charge hospitalière des addictions La filière hospitalière doit, au regard de la circulaire du 16 mai 2007 relative à l'organisation du dispositif de prise en charge et de soins en addictologie, assurer la coordination des soins tout au long du parcours hospitalier des patients et préparer le projet thérapeutique individualisé après la sortie, avec les intervenants du secteur médico-social et libéral. La circulaire du 26 septembre 2008, relative à la filière hospitalière de soins en addictologie précise que cette filière a pour objectif de permettre à chaque personne ayant une conduite addictive d accéder à une prise en charge globale, graduée, de proximité et, si nécessaire, d avoir recours à un plateau technique spécialisé. La filière hospitalière de prise en charge des addictions est composée des structures suivantes: consultation ; équipe de liaison et de soins en addictologie ; unité ou service d'hospitalisation complète pour sevrage simple ; unité ou service d'hospitalisation complète pour sevrage complexe ; hôpital de jour ; et soins de suite et de réadaptation orientés en addictologie. Le dispositif hospitalier en addictologie est organisé de façon graduée en trois niveaux. Le niveau I assure les réponses de proximité, consultations et Elsa ainsi que les sevrages simples. Le niveau II, niveau de recours, qui propose des sevrages et des soins résidentiels complexes. Le niveau III constitue un lieu régional de ressources, de formation et de recherche, il s agit d un pôle d addictologie universitaire régional implanté dans les CHU. Les consultations Les consultations hospitalières sont des structures de première ligne de la filière hospitalière. Elles sont des lieux d'accueil, d'écoute, d'évaluation et d'accompagnement des patients présentant des conduites addictives. Consultations addictologie Le champ de compétence de la consultation hospitalière d'addictologie s'étend à l'ensemble des conduites addictives (alcool, tabac, substances illicites, médicaments, addictions sans produit). Les établissements de santé étant une porte d'entrée importante dans le dispositif de soin par le biais des structures des urgences, des hospitalisations dans les différents services, des consultations externes spécialisées, la consultation hospitalière d'addictologie est un moyen supplémentaire d'accès aux soins et permet de répondre aux sollicitations des patients présentant une conduite addictive. Les missions des consultations hospitalières sont définies dans la circulaire du 26 septembre 2008 relative à la filière hospitalière de soins en addictologie : accueillir, évaluer, traiter, orienter dans le dispositif addictologique toute personne sollicitant cette aide spécialisée en milieu hospitalier ; prendre en charge les patients ayant une conduite addictive qui s'inscrivent dans un programme de soins addictologique en établissements de santé en lien avec l'équipe de liaison en addictologie ; traiter en ambulatoire les patients ayant une conduite addictive présentant des dommages induits liés à l'addiction ou à une comorbidité somatique et/ou psychique sévères et pour lesquels la technicité de l'hôpital s'avère nécessaire ; proposer une prise en charge aux patients présentant un usage à risque ou un usage nocif repéré lors d'une admission à l'hôpital ; assurer des consultations pour des groupes spécifiques tels que les jeunes, les femmes enceintes 1 Source : Etudes ARH et rapports d activités année /60-

15 Le mode d'accès à la consultation hospitalière d'addictologie résulte soit d'une démarche spontanée du patient, soit d'une orientation par le dispositif spécialisé médico-social, soit par le médecin traitant ou par un partenaire institutionnel. La consultation prend en charge les patients en ambulatoire ou l'oriente vers une hospitalisation si cette dernière s'avère nécessaire. Ce dispositif est complémentaire des partenaires extérieurs à l'hôpital, notamment le dispositif spécialisé médico-social et les médecins de ville, avec lesquels elle travaille en étroite collaboration. Le partenariat peut être formalisé par convention permettant ainsi de favoriser la coordination du parcours de soin des patients présentant une conduite addictive et d'améliorer la réponse addictologique au sein d'un territoire de santé. Consultations addictologie Nombre de séances de consultations Nombre d ETP Territoire de Rouen-Elbeuf CHU Rouen ,5* CH Rouvray ,2 CHIELVDR 1588 nr Clinique des Essarts 1031 nr Territoire d Evreux-Vernon CHIES 830 3,2 Territoire du Havre GHH 856 0,5 CH Lillebonne Mise en œuvre en 2008 Territoire de Dieppe CH Dieppe 45 1,6 * CHU Rouen 0,3 ETP Enseignement Recherche Source : Enquête ARH Haute-Normandie 2007 Les consultations d addictologie sont réparties sur la région avec la majeure partie de l activité assurée sur le territoire de Rouen-Elbeuf. Les trois autres territoires de santé sont également dotés d une consultation en addictologie ; sur les villes de Dieppe, Le Havre et Evreux. Le décompte des effectifs est parfois difficile à réaliser, en effet le personnel d une équipe d une consultation addictologie est souvent sollicité dans le cadre de la consultation tabacologie et de certains autres dispositifs (Elsa, CCAA, ). -15/60-

16 Consultations de tabacologie Les consultations ambulatoires sont ouvertes à tous (personnes hospitalisées ou externes) mais elles s'adressent en priorité aux personnes les plus dépendantes ou les plus difficiles à assister du fait de leur dépendance et de problèmes psychologiques, socioprofessionnels ou familiaux. Les fumeurs fortement dépendants, en particulier les fumeurs ayant fait déjà plusieurs tentatives d arrêt, les personnes ayant une affection liée aux conséquences du tabagisme, les personnes ayant un usage nocif d alcool, les personnes ayant des troubles anxio-dépressifs et nécessitant un suivi spécialisé et soutenu doivent être considérées comme prioritaires. Il en est de même pour les femmes enceintes. Une consultation hospitalière de tabacologie est assurée par du personnel médical formé à la tabacologie avec l appui, lorsque cela est possible, de personnel paramédical (infirmier, psychologue, diététicien, ). Ils assurent selon leur compétence et rôle propre : la consultation de première ligne : évaluation de la dépendance, conseils - informations et orientation ; des consultations intermédiaires de suivi, avant la conclusion de la tentative de sevrage ; des actions de prévention, d information et de sensibilisation au sein de l établissement de santé ; le suivi et l évaluation de la consultation (études, enquêtes, statistiques ). Consultations de tabacologie Nombre de séances de consultations Nombre de nouveaux patients Nombre d ETP Territoire de Rouen-Elbeuf CH Belvédère ,6 CH du Rouvray Activité intégrée aux consultations addictologie 0,5 CHU Rouen ,1 CHIELVDR Centre Becquerel ,2 Clinique Saint Hilaire Mise en œuvre en 2008 Territoire d Evreux-Vernon CHIES ,7 - Consultation individuelle ,8 - Consultation de groupe ,9 CH Verneuil Sur Avre ,2 - Consultation individuelle ,2 CH Bernay Mise en œuvre en 2008 CH Gisors Mise en œuvre en 2008 Territoire du Havre GHH ,3 CH Lillebonne ,16 CH Fécamp Mise en œuvre en 2008 Territoire de Dieppe CH Dieppe ,2 - Consultation individuelle ,2 Source : Enquête ARH Haute-Normandie /60-

17 Les consultations de tabacologie sont réparties sur l ensemble de la région, avec une plus forte concentration sur le territoire de Rouen-Elbeuf. Les territoires d Evreux-Vernon, Le Havre et de Dieppe disposent également de consultations tabacologie. Ce dispositif a été renforcé en 2008 avec la mise en œuvre de quatre nouvelles consultations ; au CH de Bernay, le CH de Gisors, le CH de Fécamp et à la Clinique Saint Hilaire. L activité des consultations tabacologie est parfois intégrée aux consultations en addictologie. L activité de consultations en addictologie et en tabacologie est assurée par les dispositifs hospitaliers cités précédemment. Cependant, une part non négligeable de l activité de consultations est réalisée par la médecine de ville. Selon le baromètre santé médecins/pharmaciens 2003, le sentiment d efficacité des médecins généralistes sur les changements de comportement dans les domaines de l abus de psychotropes, le tabagisme, l alcoolisme et l usage de dogue oscille entre 30% et 60%. Au même titre que l action des médecins généralistes, de nombreux professionnels de santé (infirmiers, pharmaciens, médecins spécialistes (pneumologues, gynécologues-obstétriciens, ), sages femmes, ) participent à la prise en charge des malades ayant des conduites addictives. Bien que cette activité soit difficilement quantifiable, elle n en reste pas moins significative. Hospitalisation complète ou partielle Les lits d hospitalisation pour sevrage peuvent être situés dans le système de soins généraux (médecine interne, médecine polyvalente, hépato gastroentérologie et/ou psychiatrie) ou constituer une unité ou un service individualisé. Certaines unités d hospitalisation ont été reconnues par l ARH pour la réalisation de sevrages résidentiels complexes. Ces structures d'addictologie accueillent les patients les plus en difficulté du fait de la sévérité de la dépendance, de la gravité des troubles somatiques, neuropsychiatriques et cognitifs. Elles permettent une évaluation et un bilan addictologique somatique, social et psychiatrique approfondis dans le cadre d'un projet de soins et de prise en charge globale. Elles proposent également des soins addictologiques spécifiques tels que des thérapies de groupe, des psychothérapies individuelles, la possibilité de thérapie familiale ou de couple. L hospitalisation de jour permet un accompagnement médical, psychologique et social similaire à celui proposé lors d'une hospitalisation dans un service spécialisé en addictologie tout en maintenant les patients dans leur environnement. Les services d'hospitalisation de jour constituent une alternative à l'hospitalisation temps plein ou un relais de celle-ci et doivent être implantés dans les établissements disposant d une structure de recours de niveau 2 ou /60-

18 Service d hospitalisation sevrage simple ou complexe Nombre de lits Soins complexes Territoire de Rouen-Elbeuf CH Rouvray 8 Oui CHU Rouen 13 Oui Clinique des Essarts 20 Non Territoire d Evreux-Vernon CHIES 6 Oui Territoire du Havre GHH 20 Oui Territoire de Dieppe Source : Enquête ARH Haute-Normandie 2007 Quatre unités de sevrage complexe ont été labéllisées dans la région en 2008 : CHU Rouen : 13 lits dont 10 de sevrage complexe CHS du Rouvray : 8 lits de sevrage complexe GHH : 20 lits dont 14 de sevrage complexe (6 lits installés actuellement). CHIES : 6 lits La coordination de la filière de soins est essentielle pour organiser l orientation des patients entre les différents niveaux de prise en charge. L accès des malades du territoire de Dieppe aux unités de sevrage complexe sera ainsi possible à travers une convention du CH de Dieppe avec un service labellisé. Le CHI Elbeuf dispose de deux lits dédiés à l activité d addictologie dans le service de gastroentérologie. Des prises en charge des personnes présentant des conduites addictives sont réalisées dans la plupart des autres établissements (cf. annexe : activité d addictologie en court séjour des établissements de Haute-Normandie). Le Centre hospitalier de Lillebonne a une activité particulièrement importante dans la prise en charge des toxicomanies non éthyliques avec dépendance. Il n existe actuellement qu une seule structure de type hospitalisation de jour, située au GHH. -18/60-

19 Equipes de liaison et de soins en addictologie (Elsa) L'équipe de liaison en addictologie assure des interventions spécifiques dans les structures des urgences et d'hospitalisation médicale, chirurgicale, pédiatrique, obstétricale ou psychiatrique afin de permettre à chaque personne concernée de prendre conscience de son addiction et/ou de bénéficier d'une aide pour la prise en charge de celle-ci. Elle intervient en collaboration étroite avec les équipes hospitalières de ces différentes unités de soins. L'équipe de liaison et de soins en addictologie doit assurer : l'aide aux équipes soignantes des services hospitaliers pour la prise en charge des patients présentant des conduites addictives (alcool, tabac, drogues illicites, médicaments) ; la sensibilisation et la formation des équipes de soins à l'addictologie ; l'éducation à la santé en addictologie. L'Elsa intervient auprès des patients ayant une problématique addictive pendant leur hospitalisation dans l'ensemble des unités de soins de l'établissement de santé. Les modalités de l'elsa dans les unités de soins font l'objet d'une procédure définie. Elle collabore avec le dispositif ambulatoire spécialisé en addictologie et la médecine de ville pour assurer la continuité du suivi addictologique. Elsa Nombre de patients Nombre d ETP Territoire de Rouen-Elbeuf CH du Rouvray ,4 CHIELVDR CH du Rouvray, CH Belvédère, Centre Becquerel, Hôpital de la Croix Rouge, CHU Mise en œuvre en 2008 d une équipe inter établissements Territoire d Evreux-Vernon CHIES ,7 Territoire du Havre GHH* ,76 CH Fécamp ** 391 3,45 Territoire de Dieppe CH Dieppe 707 2,6 * Renforcement des moyens financiers, 0,4 ETP supplémentaire ** Transformation en CCAA en 2008 Source : Enquête ARH Haute-Normandie 2007 En 2007, des équipes de liaison étaient identifiées dans six établissements. Cette physionomie régionale s est renforcée, par la mise en œuvre d une équipe inter établissements avec le CH du Rouvray, le CH du Belvédère, le Centre Becquerel, la Croix Rouge et le CHU. En 2008, l équipe de liaison du CH de Fécamp s est transformé en CCAA. L activité de liaison est réalisée dans certains établissements par le personnel du CCAA intra hospitalier (Fécamp, Gisors, Lillebonne, Pont- Audemer). -19/60-

20 Les soins de suite et de réadaptation (SSR) Les services de Soins de suite et de réadaptation en alcoologie-addictologie proposent des soins essentiellement résidentiels pour des patients dépendants dans leur grande majorité, après un sevrage standard, ou après des soins résidentiels complexes de quatre semaines maximum. En hospitalisation complète, les patients bénéficient d'un programme thérapeutique médico-psycho-social adapté et comprenant des actes individuels ou en groupe, avec évaluation régulière pendant la durée des soins nécessaires. La prise en charge des soins de suite et de réadaptation vise à consolider l'abstinence mais aussi à prévenir la rechute ou les risques liés à la consommation et à assurer un suivi médical; il contribue, par un programme thérapeutique diversifié, à poursuivre la réflexion personnelle par une aide psychothérapeutique individuelle et collective, et à favoriser la réadaptation. SSR Nombre de lits Nombre de personnes prises en charge Territoire de Rouen-Elbeuf Clinique des Essarts * Territoire d Evreux-Vernon Clinique des Bruyères CH Verneuil sur Avre 3 22 Territoire du Havre CH Fécamp Territoire de Dieppe 30 lits supplémentaires ont été installés en 2008, par transfert du Centre Anne Carré Source : Enquête ARH Haute-Normandie 2007 L activité de SSR (cf. annexe : Activités de SSR) en addictologie est principalement concentrée dans trois établissements qui totalisent plus de 60 % de l activité : - deux établissements sont spécialisés dans le domaine de l addictologie et disposent respectivement de 68 lits (Les Essarts) et 39 lits (Les Bruyères), - La Musse, établissement disposant d une capacité importante en SSR (378 lits et 22 places) Parmi les autres établissements qui ont une activité déclarée en SSR d addictologie, il est possible de distinguer : - quatre établissements ayant une activité relativement importante (nombre de journées et part du GHJ 079 dans l activité totale) (Les Broussailles, Gisors, Croix-Rouge, Verneuil, Bernay) - deux établissements ayant une activité relativement importante mais avec une part moins importante du GHJ 079 dans l activité totale (L Hostrea, CHIEL) - quatorze établissements ayant eu en 2007 une activité liée à l addictologie «occasionnelle» -20/60-

21 2.2.2 L offre de prise en charge médico sociale L offre de prise en charge médico-sociale, offre de proximité, est organisé autour des CCAA, CSST, Caarud et consultations jeunes consommateurs. Les CCAA et CSST sont des dispositifs pluridisciplinaires et ambulatoires, peuvent comporter de l hébergement. Les CSST, financés depuis 2003 par l Assurance maladie et les CCAA (anciens Centres d hygiène alimentaire, CHA), financés depuis 1999 par l Assurance maladie voient leurs statuts et leurs missions évoluées, pour assurer un accompagnement davantage addictologique à travers les futurs Csapa Les Centres de cure ambulatoire en alcoologie (CCAA) Les CCAA assurent le diagnostic, l orientation, la prise en charge des personnes présentant une consommation d alcool à risques ou atteintes de dépendance alcoolique ainsi que l accompagnement social de ces personnes et de leurs familles. En outre, les CCAA participent à toutes les actions de prévention de lutte contre l alcoolisme organisées par des personnes morales de droit public ou privé. CCAA Date de création Nb de consultants Nb de nouveaux patients Nb d'actes Nb d ETP Nb d'etp méd. Territoire de Rouen-Elbeuf CCAA Bois Guillaume (CHU) ,7 0,5 CCAA Saint Julien (CHU) ,1 1,1 CCAA Caux et Bray (CH Barentin) ,65 0,55 - Barentin Yvetot 93 - Gournay 71 - Neufchâtel 132 CCAA Elbeuf (CHIELVDR) ,2 0,6 CCAA Louviers (CHIELVDR) ,1 0,6 Territoire d Evreux-Vernon CCAA Evreux (Anpaa) ,6 CCAA Gisors (CH Gisors) ,45 0,55 CCAA Vernon Les Andelys ,54 0,69 (Adissa) - Vernon Les Andelys CCAA Bernay Verneuil sur Avre ,93 0,52 (Adissa) - Bernay Verneuil sur Avre Territoire du Havre CCAA Lamartine (Armée du Salut) ,1 0,5 CCAA CH2A (GHH) ,7 1 CCAA Lillebonne (CH Lillebonne) ,5 CCAA Pont-Audemer (CH Pont Audemer) ,1 0,70 CCAA Fécamp (CH Fécamp) Mise en œuvre en 2008 Territoire de Dieppe CCAA Dieppe (CH Dieppe) ,6 0,8 Source : Enquête ARH Haute-Normandie /60-

22 La région compte 15 Centres de cure ambulatoire en addictologie. Les territoires de santé Rouen- Elbeuf et Le Havre sont dotés chacun de 5 structures. Il existe 4 CCAA sur le territoire d Evreux- Vernon et un sur celui de Dieppe. Les CCAA de Haute-Normandie sont mis en place dans les villes et les agglomérations principales. Des consultations de proximité sont instaurées sur les sites d Yvetot, de Neufchâtel-en-Bray, Vernon et Verneuil-sur-Avre. Les CCAA en Haute-Normandie ont pour particularité d être majoritairement à gestion hospitalière (11 sur 15 CCAA). Pour les autres CCAA, les structures disposent d une gestion associative. Le Service médico-psychologique régional (SMPR) situé dans les locaux de la maison d arrêt de Rouen organise une antenne alcool rattachée au CH du Rouvray. Elle est composée d'un médecin et d'un psychologue. Les Centres de soins spécialisés aux toxicomanes (CSST) Les Centres de soins spécialisés aux toxicomanes relèvent de la loi du 2 janvier 2002, rénovant l action sociale et médico-sociale. Ils sont financés pas l assurance maladie pour assurer la prise en charge médico-psychologique et socio-éducative des usagers de drogues mais aussi l accueil, l orientation et l information de ces patients ainsi qu un soutien à l environnement familial. On distingue différents types de CSST. Les CSST en ambulatoire assurent l accueil, l information et l orientation de la personne ainsi que l accompagnement de son entourage, les consultations médicales, les soins, le suivi psychologique et l accompagnement social et éducatif adapté à chaque situation. Ils prennent également en charge le sevrage en ambulatoire, son accompagnement ainsi que les traitements de substitution. Les CSST avec hébergement collectif sont des lieux de vie accueillant, pendant une durée limitée, des personnes sevrées ou sous traitement de substitution. Les CSST intervenant en milieu pénitentiaire sont chargés de la prise en charge médicopsychologique des usagers de drogue détenus et de la préparation de leur sortie en liaison avec des institutions extérieures. -22/60-

23 La région est couverte par 8 CSST : 3 sur le territoire de santé de Rouen- Elbeuf et sur Evreux- Vernon et 1 sur les territoires de santé Dieppe et Le Havre. Des consultations de proximité sont organisées sur Val-de-Reuil, Louviers et Vernon par le CSST des Andelys. Le CSST du SMPR est établi au sein même de la maison d arrêt de Rouen. Contrairement au CCAA souvent gérés par des structures sanitaires en Haute-Normandie, les CSST ont majoritairement une gestion associative (6 structures sur 8). CSST Date de création Nb de consultants Nb de nouveaux patients Nb d'actes Nb de places d'apt Nb de pers. hébergées Nb d ETP Nb d'etp médicaux Territoire de Rouen-Elbeuf CSST La Boussole Rouen ,37 1,12 CSST La Passerelle Elbeuf ,74 0,4 CSST Maison d'arrêt de Rouen SMPR ,5 0,5 Territoire d Evreux-Vernon CSST CHS de Navarre ,95 0,6 CSST Aster Evreux * 24 2,64 0,1 CSST Adissa Les Andelys ,9 0,3 - Les Andelys Vernon Louviers Val de Reuil Territoire du Havre CSST Alinéa Le Havre nr ,44 0,92 Territoire de Dieppe CSST ONM Dieppe ,054 0,26 * dont 2 places d'hôtel Source : Enquête ARH Haute-Normandie /60-

24 Consultations jeunes consommateurs Les consultations jeunes consommateurs, aussi appelées consultations cannabis, sont des lieux de prévention et de prise en charge du public jeune dans l ensemble de ses lieux de vie. Elles offrent une information et un conseil personnalisés aux usagers à risque, ainsi qu une prise en charge brève aux jeunes ayant un usage nocif. Elle propose également un accompagnement ou une orientation aux jeunes lorsque la situation le justifie. Les consultations favorisent une évaluation partagée de la situation du jeune consommateur et un diagnostic de l'usage nocif. Elles proposent un accueil aux parents en difficulté du fait de la consommation de leurs enfants et un accueil conjoint parents-enfants. Enfin, elles permettent de susciter la motivation au changement en matière de comportements de consommation. Consultations jeunes consommateurs Date de création Nb de consultants Nb d actes Nb d ETP Nb d'etp/100 patients Heures d'ouvertures Territoire de Rouen-Elbeuf La Boussole ,9 0, La Passerelle ,3 1, Territoire d Evreux-Vernon CHIES * 0,4 0,46 10 Territoire du Havre Hôpital Fauquet ,1 0,769 3 Alinéa ,79 0,7 30,5 Territoire de Dieppe ONM ,5 4,16 17 * nombre total d'entretiens individuels avec consommateur : 255 Source : Enquête ARH Haute-Normandie 2007 La région est dotée de six consultations jeunes consommateurs. Les consultations jeunes consommateurs peuvent être adossées à une structure sanitaire (2) ou à une structure associative (4). -24/60-

25 Les Centres d accueil et d accompagnement à la réduction des risques chez les usagers de drogues (Caarud) Le dispositif médico-social en addictologie comprend également les Caarud depuis le 1 er janvier Ces centres assurent l'accueil collectif et individuel, l'information et le conseil personnalisé pour des personnes qui ne sont pas encore engagées dans une démarche de soins ou dont les modes de consommation ou les produits qu'ils consomment les exposent à des risques majeurs. Les Caarud ont également une mission de participation au dispositif de veille en matière de drogues et toxicomanie, à la recherche, à la prévention et à la formation sur l évolution des pratiques des usagers. Ces structures proposent un soutien aux usagers dans l accès aux droits, l accès au logement et à l insertion ou la réinsertion professionnelle. Afin d établir un premier contact avec les usagers et développer la médiation sociale, du matériel de prévention des infections est mis à disposition près des centres combiné avec diverses interventions de proximité. Caarud Date de création Nbre de consultants Nbre de nouveaux patients Nombre de stéribox Nbre d ETP Territoire de Rouen-Elbeuf Aides Rouen ,05 La Boussole Rouen ,62 Intervention en milieu festif 5012 La Passerelle Elbeuf ,21 Territoire d Evreux-Vernon Adissa - Evreux ,17 Intervention en milieu festif 1200 Territoire du Havre Alinea 2008 Territoire de Dieppe Mise en œuvre en ,9 Source : Enquête ARH Haute-Normandie 2007 L activité des Caarud se concentre sur le territoire de Rouen-Elbeuf, avec La Boussole, Aides et La Passerelle. Adissa intervient sur le territoire d Evreux-Vernon et Alinéa sur Le Havre. L activité des Caarud, bien que représentée sur la carte par la distribution des Steribox, est dans les faits plus diverse avec des distributions hors Steribox, des distributions de préservatifs mais aussi le travail de récupération des seringues souillées, Des actions ponctuelles peuvent être menées en milieu festif. -25/60-

26 2.2.3 Les réseaux de santé «Les réseaux de santé ont pour objet de favoriser l accès aux soins, la coordination, la continuité ou l interdisciplinarité des prises en charges sanitaires, notamment de celles qui sont spécifiques à certaines populations, pathologies ou activités sanitaires. Ils assurent une prise en charge adaptée aux besoins de la personne tant sur le plan de l éducation à la santé, de la prévention, du diagnostic que des soins». En Haute-Normandie, il existe deux réseaux, financés dans le cadre du Fiqcs (Fonds d intervention de la qualité et de la coordination des soins), qui jouent un rôle en matière de prévention des conduites addictives. Le réseau ToxEnVille Toxenville, crée en 1996, financé depuis 2005, est un réseau de prise en charge qui intervient sur l agglomération rouennaise et il a pour objectif : de rompre l isolement ressenti par certains professionnels ; d être un lieu d échange des pratiques ; de permettre un travail de réflexion ; de favoriser le partenariat ; d être porteur et soutien d initiatives. Le réseau ToxEnVille met en place des intervisions qui réunissent une soixantaine de professionnels (médecins psychiatres, médecins généralistes, travailleurs sociaux, infirmiers, psychologues, pharmaciens, contrôleur judiciaire socio-éducatif ). Cette forme particulière d étude de cas constitue une approche globale et concrète des situations cliniques des patients dans une dynamique de réseau. ToxEnVille organise également des formations destinées aux médecins généralistes, pharmaciens d officines, infirmières et travailleurs sociaux. Le Réseau des intervenants en addictologie Haut-Normand (Riahn) Ce réseau réunit la quasi-totalité des acteurs en addictologie de Haute-Normandie autour de la définition commune d objectifs dans un but de coordination et de coopération. Son action vise à améliorer la prévention, les soins, l éducation et l accompagnement médicopsycho-social des personnes en difficultés avec leurs conduites addictives au niveau régional, notamment par une harmonisation des pratiques. Cependant, il est à noter que d autres regroupements de professionnels sont organisés dans la région. La Fédération inter établissements d'addictologie (FIEA) regroupe différentes structures : le CHU de Rouen, le CH du Rouvray, l'hôpital de la Croix Rouge, le Centre Hospitalier du Belvédère, le Centre Henri Becquerel et la Clinique des Essarts (structures qui interviennent auprès des patients présentant des conduites addictives. La fédération a été créée en Cette fédération manifeste la volonté commune, des services, fédérations et unités adhérents, de contribuer à la prise en charge multidisciplinaire des différents patients présentant des conduites addictives. La FIEA a pour missions de faciliter la rencontre et l'articulation fonctionnelle des différentes compétences psychiatriques, somatiques et addictologiques nécessaires à une prise en charge centrée sur le patient en s appuyant sur les filières de soins. Le champ d action de la fédération s étend à la constitution d une plateforme de ressources en appui des structures sanitaires et sociales de secteur, à l amélioration de la formation initiale et continue en addictologie ou encore à la mise en place d'actions de recherche clinique ou fondamentale. La Fédération des intervenants en addictologie de l Eure (FIAE) La FIAE réunit l ensemble des acteurs du département de l Eure œuvrant dans le champ de l addictologie, qu il relève de l hospitalier, du public, du privé ou de l associatif. La FIAE travaille pour l harmonisation des pratiques à travers l élaboration de protocoles communs de prise en charge, de réflexion sur l évolution des dispositifs de soins et des actions de prévention. -26/60-

27 Le Réseau havrais d aide aux fumeurs (Rhafu) Le RHAFU, réseau créé en 2000, rassemble les différents acteurs institutionnels et professionnels de santé, travailleurs sociaux, associations impliqués dans la lutte contre le tabagisme. Il contribue à une meilleure prévention et information concernant le tabagisme tout en appuyant les actions au sevrage tabagique. Le Maillage Le Maillage est un réseau ville hôpital alcool localisé sur l agglomération havraise. Son action se décline autour de trois axes : la formation des acteurs, la coordination de réseau et la prévention La médecine de ville Les médecins généralistes, acteurs de proximité, ont un rôle pivot dans le repérage, l évaluation, l accompagnement et l orientation des personnes présentant des conduites addictives. Les médecins généralistes ont des contacts fréquents avec leur patient mais le motif de l addiction est rarement celui invoqué. Le fort lien de confiance qui unit, le plus souvent, un patient à son médecin favorise le dialogue sur les comportements addictifs. Le généraliste a un rôle de dépistage, de repérage et d évaluation de son patient face à une ou plusieurs conduites addictives. Le généraliste dispose aussi d outils médicamenteux afin de mettre en place un sevrage, une substitution ou un accompagnement en ambulatoire. Pour faciliter l action des médecins, des processus d intervention standardisés facilement applicables ont été étudiés. De plus, les médecins peuvent s appuyer sur des formations et les réseaux. Les médecins généralistes jouent un rôle essentiel dans le dispositif RPIB (Repérage précoce et intervention brève), interviennent et s appuient sur les réseaux. Enfin, les généralistes sont impliqués dans la prévention du SAF (Syndrome d alcoolisation fœtale). La Haute-Normandie présente depuis un certain nombre d années une densité d offre médicale en deçà de la moyenne nationale. Le nombre de médecins généralistes est ainsi de 99,8 et celui des spécialistes libéraux de 66,4 pour habitants contre respectivement 109,7 et 86,3 en France métropolitaine. Le département de l Eure est particulièrement concerné par cette faible densité médicale avec 78,8 généralistes libéraux et 50,1 spécialistes libéraux pour habitants. L offre de médecins généralistes libéraux est très variable d un canton à un autre. Les densités les plus élevées se trouvent pour l essentiel dans les villes centres des agglomérations (Rouen, Dieppe, Elbeuf pour le département de la Seine- Maritime et Evreux et Bernay pour celui de l Eure) Secteur associatif Sources : Ddass, Drass, Insee 01/01/2006 De nombreuses associations œuvrent sur cette problématique. Avec chacune leur spécificité, elles sont à même de proposer un accompagnement, un suivi et un soutien aux personnes ayant des conduites addictives et à leur entourage. Ce travail essentiel et complémentaire avec les dispositifs sanitaires et médico-sociaux est indispensable à la bonne prise en charge de chaque individu en difficulté. -27/60-

28 Associations néphalistes La couverture assurée par les associations néphalistes sur la région est assez dense. Ce dispositif complémentaire, essentiel à la prise en charge et à l accompagnement de qualité des personnes ayant des conduites addictives, est assuré par diverses structures : Alcool Information Haute-Normandie (anciennement, Mouvement Vie Libre), Alcoolique Anonyme, La Croix bleue, Alcool Assistance Haute-Normandie (anciennement La Croix d Or Alcool Assistance), AVMH 1 et AAMAE 2. La plupart de ces associations ont développé des liens avec les structures de prise en charge du secteur sanitaire ou médico-social. 1 AVHM : Abstinents volontaires et heureux de Montivilliers 2 AAME : Aide et Assistance aux malades de l alcool et de leur entourage -28/60-

29 Associations d accompagnement social Associations financées par le GRSP en 2007 Les associations d accompagnement social luttent contre les exclusions, proposent une aide, un soutien et contribuent à la réinsertion des personnes ayant des conduites addictives. Des salariés et des bénévoles, par leur travail, contribuent à l amélioration de l accès aux soins, tout en favorisant le lien avec les professionnels du soin, du social et des associations d aide aux malades. Les moyens d actions de ces associations sont divers : la prévention, la recherche, la communication, la formation, l accueil, l orientation, le soin et l insertion. Dans le cadre du GRSP, les associations Insersanté et Adissa sont financées pour mener des actions Les actions de prévention des conduites addictives Le PRSP Haut-Normand prévoit différentes actions de prévention des addictions : La mobilisation et la formation de l'ensemble de la communauté éducative dans les actions de prévention En effet, la prévention des addictions en milieu scolaire constitue une des priorités du PRSP, qui met essentiellement l accent, en lien avec la Mildt, sur le soutien méthodologique et les outils nécessaires pour la mise en place de projets de prévention dans le cadre des Comités d éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), ainsi que la formation de groupes relais au sein des établissements scolaires. Les actions de prévention et d éducation à la santé en direction des jeunes et de leurs parents sont également privilégiées. L'information et la sensibilisation aux différents types de consommateurs de produits licites et illicites sur les risques liés à ces consommations en direction des jeunes et des adultes et ce dans les différents lieux de vie : scolaires, sportif, travail La prévention des addictions en milieu professionnel fait partie, en autres, des problématiques auxquelles il paraît opportun de réfléchir, en lien avec le Plan Santé au travail piloté par la DRTEFP. Les actions d éducation à la santé en vue de diminuer le nombre de personnes exposées aux facteurs de risque vers tous les publics, mais particulièrement auprès des jeunes concernant tabac, cannabis, alcool. La plupart des structures médico sociales (CSST, CCAA et Caarud) et des missions locales mènent des projets de prévention des addictions, par exemple, en direction des jeunes en situation d insertion sociale et professionnelle. La formation des professionnels de santé et du secteur social au repérage et à l'orientation vers les dispositifs de prise en charge, et à la prévention, notamment des toxicomanies. La part des subventions allouées, par le GRSP, en 2008, pour la prévention des conduites addictives représente près de 20% de l enveloppe globale (hors missions recentralisées et pôle ressource). -29/60-

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,

Plus en détail

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc Avril 2003 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCREDITATION»... p.3 PARTIE 1 PRESENTATION

Plus en détail

Tableau de bord sur les addictions en Bretagne

Tableau de bord sur les addictions en Bretagne DU Addictologie 6 novembre 2014 Tableau de bord sur les addictions en Bretagne Les principaux chiffres clés Tableau de bord sur les addictions en Bretagne http://www.cirdd-bretagne.fr/ http://orsbretagne.typepad.fr/ors_bretagne/

Plus en détail

«Politique des ARS pour les seniors»

«Politique des ARS pour les seniors» «Politique des ARS pour les seniors» Claude EVIN, Directeur Général de l Agence Régionale de Santé d Ile-de-France XX/XX/XX L ARS, acteur majeur de la politique de santé et d accompagnement au service

Plus en détail

15ème anniversaire de l unité d addictologie Jean Schiffer e p ier d Portes Ouvertes Jeudi 24 mai 2012

15ème anniversaire de l unité d addictologie Jean Schiffer e p ier d Portes Ouvertes Jeudi 24 mai 2012 15 ème anniversaire de l unité d addictologie Jean Schiffer Dossier de presse Portes Ouvertes Jeudii 24 maii 2012 Le dossier Les addictions o Définition o Les grandes tendances en termes de conduites addictives

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne Les patients ont besoin d une réponse de proximité et d une prise en charge globale qui nécessite une

Plus en détail

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1 LE FINANCEMENT Il ne faut pas se le cacher, le financement est une difficulté et de nombreuses maisons médicales dans les 10 dernières années, qui fonctionnaient de manière satisfaisante, sont «décédées»

Plus en détail

ANNUAIRE SANTE. Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires

ANNUAIRE SANTE. Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires ANNUAIRE SANTE Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires IREPS : Instance Régionale d Education et de Promotion de la Santé Poitou-Charentes (4 antennes

Plus en détail

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute

Plus en détail

PRESENTATION DE LA CIPCA. MILDECA- colloque INSERM 1

PRESENTATION DE LA CIPCA. MILDECA- colloque INSERM 1 PRESENTATION DE LA CIPCA MILDECA- colloque INSERM 1 LA CIPCA A ÉTÉ MISE EN PLACE DANS LE CADRE DU PLAN GOUVERNEMENTAL 2013-2017 Pour que la prévention devienne une priorité des politiques de lutte contre

Plus en détail

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Objectifs : indiquer les objectifs de prévention du Service départemental de Protection Maternelle et

Plus en détail

sociales (pour information) CIRCULAIRE DGS(SD6/A)/DGAS/DSS/2002/551 / du 30 octobre 2002 relative aux appartements de coordination thérapeutique (ACT)

sociales (pour information) CIRCULAIRE DGS(SD6/A)/DGAS/DSS/2002/551 / du 30 octobre 2002 relative aux appartements de coordination thérapeutique (ACT) Le Ministre de la Santé, de la Famille Et des personnes Handicapées A Mesdames et Messieurs les Préfets de région Direction régionales des affaires sanitaires et sociales Mesdames et Messieurs les Préfets

Plus en détail

TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE. Dossier de Presse

TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE. Dossier de Presse TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE Dossier de Presse Contacts presse OFDT : Julie-Emilie Adès/ 01 53 20 95 16 / juade@ofdt.fr MILDT: Patrick Chanson / 01 44 63 20

Plus en détail

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge PROJET D AULNAY MSP PSP Réseau de santé de proximité Historique Objectifs Particularités Avenir Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge MAISON DE SANTE

Plus en détail

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Maisons de Santé Pluridisciplinaires Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) visent à offrir à la population, sur un même lieu, un ensemble de

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE Chemin de la Bretèque 76230 BOIS-GUILLAUME Mois de juin 2001 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE

Plus en détail

TERRITOIRES ET SANTE

TERRITOIRES ET SANTE TERRITOIRES ET SANTE UNE REPONSE A L EVOLUTION DE LA DEMOGRAPHIE DES PROFESSIONNELS DE SANTE ET A L AMELIORATION DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE : LES MAISONS DE SANTE PLURIDISCIPLINAIRES GUIDE DE MISE

Plus en détail

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction OFDT Note n 2010-12 Saint-Denis, le 09/08/2010 Introduction Les premières structures

Plus en détail

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Plan «Urgences» 1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Fiche 1.1 La permanence des médecins généralistes Mesure 1 Assurer la permanence de soins Mesure

Plus en détail

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. ANNEXE FICHE 10 : NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. I. MESURES PRISES AU NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE 1.

Plus en détail

Estimations 2014 des consommations de produits psychoactifs à 17 ans

Estimations 2014 des consommations de produits psychoactifs à 17 ans Estimations des consommations de produits psychoactifs à 17 ans Stanislas Spilka, Olivier Le Nézet et François Beck Note 2015-02 du 21 avril 2015 L enquête ESCAPAD Cette note présente les premières exploitations

Plus en détail

Maison ou un Pôle de santé

Maison ou un Pôle de santé Les 4 points clés pour créer une Maison ou un Pôle de santé pluri-professionnel De nouveaux modes d exercice coordonné et regroupé : L exercice médical dans les villes et dans les campagnes est aujourd

Plus en détail

PRADO, le programme de retour à domicile. Insuffisance cardiaque

PRADO, le programme de retour à domicile. Insuffisance cardiaque PRADO, le programme de retour à domicile Insuffisance cardiaque Acteurs locaux CPAM/ELSM de Couverture Enjeux et objectifs du programme Répondre à une volonté croissante des patients Adapter et renforcer

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

La Mutualité en chiffres

La Mutualité en chiffres La Mutualité en chiffres Édition 2012 La Mutualité en chiffres Édition 2012 La Mutualité, acteur principal de la complémentaire santé page 5 La complémentaire santé dans l activité des mutuelles Les prestations

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Les dates clés de la Coddem

DOSSIER DE PRESSE. Les dates clés de la Coddem 6 ème séance plénière lundi 14 avril 2014 DOSSIER DE PRESSE La commission départementale de la démographie médicale : l instance incontournable en Lot-et-Garonne pour mettre en place un nouvel exercice

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

P atients S anté T erritoires

P atients S anté T erritoires H ôpital P atients S anté T erritoires L exercice regroupé dans les services de santé Une action coordonnée des professionnels en faveur des patients De plus en plus de professionnels de santé ont depuis

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

contrat local de santé du grand nancy Période : 2013-2017

contrat local de santé du grand nancy Période : 2013-2017 contrat local de santé du grand nancy Période : 2013-2017 1 SOMMAIRE introduction Contexte législatif et réglementaire Eléments de diagnostic Priorités partagées et engagement des partenaires PRIORITé

Plus en détail

L enjeu de la reconnaissance des pharmaciens comme éducateur de santé

L enjeu de la reconnaissance des pharmaciens comme éducateur de santé L enjeu de la reconnaissance des pharmaciens comme éducateur de santé 3 e conférence sur les traitements de la dépendance aux opioïdes Genève, 19 octobre 2012 Nicolas Bonnet, directeur du Respadd Anne

Plus en détail

Hospitalisation à Temps Partiel Soins de Suite et Réadaptation Affections cardio-vasculaires et Affections respiratoires Livret de séjour

Hospitalisation à Temps Partiel Soins de Suite et Réadaptation Affections cardio-vasculaires et Affections respiratoires Livret de séjour CENTRE HOSPITALIER de BOURG-EN-BRESSE CS 90401 900 route de Paris 01012 BOURG-EN-BRESSE CEDEX 04 74 45 44 08 Hospitalisation à Temps Partiel Soins de Suite et Réadaptation Affections cardio-vasculaires

Plus en détail

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers)

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) Chère Consœur, Cher Confrère, Ces renseignements médicaux

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR POUR GUIDER NOS INTERLOCUTEURS DANS LE DOMAINE DE LA SANTE

CE QU IL FAUT SAVOIR POUR GUIDER NOS INTERLOCUTEURS DANS LE DOMAINE DE LA SANTE CE QU IL FAUT SAVOIR POUR GUIDER NOS INTERLOCUTEURS DANS LE DOMAINE DE LA SANTE SE SOIGNER A MOINDRE FRAIS... 2 La CMU de BASE... 3 LA CMU COMPLEMENTAIRE... 5 L ACS... 7 TABLEAU... 8 L'AME... 9 LE CMP...

Plus en détail

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs?

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs? Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs? Aude Le Divenah Praticien hospitalier, chargée de mission, Direction de l hospitalisation et de l organisation des soins Les soins palliatifs se

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS PROTECTION SOCIALE

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS PROTECTION SOCIALE PROTECTION SOCIALE ASSURANCE MALADIE, MATERNITÉ, DÉCÈS MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION

Plus en détail

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre Avril 2011 La longue expérience de la Mutualité Française dans la mise en œuvre d actions de prévention,

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

Avec Sereo Mutuelle, pour mieux vous protéger. c'est aussi assurer votre santé et celle de votre famille. DES PrEstations innovantes.

Avec Sereo Mutuelle, pour mieux vous protéger. c'est aussi assurer votre santé et celle de votre famille. DES PrEstations innovantes. pour mieux vous protéger OPTIMISER VOTRE COMPLéMENTAIRE c'est aussi assurer votre santé et celle de votre famille Contactez-nous pour une étude personnalisée Photo thinkstock.com / Document non contractuel

Plus en détail

Les différentes structures d accueil des secteurs médicaux sociaux, sanitaires, et résidences services / Glossaire

Les différentes structures d accueil des secteurs médicaux sociaux, sanitaires, et résidences services / Glossaire Les différentes structures d accueil des secteurs médicaux sociaux, sanitaires, et résidences services / Glossaire E.H.P.A.D E.H.P.A.D (Etablissement d hébergement pour personnes agées dépendantes) Un

Plus en détail

Communiqué de presse. Créée il y a 25 ans, l Association Charles Nicolle devient «Fondation reconnue d utilité publique»

Communiqué de presse. Créée il y a 25 ans, l Association Charles Nicolle devient «Fondation reconnue d utilité publique» Communiqué de presse Lundi 26 novembre 2012 Créée il y a 25 ans, l Association Charles Nicolle devient «Fondation reconnue d utilité publique» Il s agit d un événement majeur dans la vie associative de

Plus en détail

PROJET VIVRE, HABITER ET TRAVAILLER DANS LYON ET LE GRAND LYON

PROJET VIVRE, HABITER ET TRAVAILLER DANS LYON ET LE GRAND LYON PROJET VIVRE, HABITER ET TRAVAILLER DANS LYON ET LE GRAND LYON Pourquoi une structure innovante pour jeunes adultes autistes dits «évolués»? L association Sésame-Autisme Rhône-Alpes souhaite offrir aux

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. Offre de santé : Le groupe Malakoff Médéric et le régime minier de Sécurité sociale signent un accord de partenariat

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. Offre de santé : Le groupe Malakoff Médéric et le régime minier de Sécurité sociale signent un accord de partenariat COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 28 janvier 2009 Offre de santé : Le groupe Malakoff Médéric et le régime minier de Sécurité sociale signent un accord de partenariat Le groupe Malakoff Médéric et la Caisse

Plus en détail

SOINS ET ACCOMPAGNEMENTS. Professionnels de la psychiatrie. www.psycom.org

SOINS ET ACCOMPAGNEMENTS. Professionnels de la psychiatrie. www.psycom.org SOINS ET ACCOMPAGNEMENTS Professionnels de la psychiatrie www.psycom.org Professionnels de la psychiatrie SOMMAIRE Organisation des soins psychiatriques Professionnels de la psychiatrie Psychiatre et pédopsychiatre

Plus en détail

Bilan d activité des Groupes d Entraide Mutuelle (GEM) Année 2011. Caisse Nationale de Solidarité pour l Autonomie

Bilan d activité des Groupes d Entraide Mutuelle (GEM) Année 2011. Caisse Nationale de Solidarité pour l Autonomie Bilan d activité des Groupes d Entraide Mutuelle (GEM) Année 2011 Caisse Nationale de Solidarité pour l Autonomie Préambule : Les Groupes d Entraide Mutuelle (GEM), régis par les articles L. 114-1-1 et

Plus en détail

Les bénéficiaires de la CMU en Rhône-Alpes au 31 décembre 2003

Les bénéficiaires de la CMU en Rhône-Alpes au 31 décembre 2003 La Lettre de la DRASS N 2006-03-L Avril 2006 Les bénéficiaires de la CMU en Rhône-Alpes au 31 décembre 2003 Au 31 décembre 2003, 40 000 rhônalpins sont affi liés à l assurance maladie par le dispositif

Plus en détail

Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé

Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé Programme «Maladie» 47 Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé Sous-indicateur n 13-1 : Évolution des effectifs (en équivalent temps plein) de

Plus en détail

Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC

Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC 2éme Journée des Infirmiers de Basse-Normandie Jeudi 9 Octobre 2014 Florence BANNIE, Pharmacien CHPC, CHERBOURG Déclarations

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

Assurance-maladie complémentaire (LCA)

Assurance-maladie complémentaire (LCA) CC (Conditions complémentaires) Visana Assurances SA Valable dès 2014 Assurance-maladie complémentaire (LCA) Traitements ambulatoires Sommaire Page 3 3 4 6 Assurance complémentaire des frais de guérison

Plus en détail

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013 La preuve par Principaux enseignements du bilan des PRT et du recensement des projets télémédecine 2013 Le recensement Télémédecine 2013 01 Synthèse du recensement Télémédecine 2013 02 Répartition et maturité

Plus en détail

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V.

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V. Siège social : 9 bis, rue Armand Chabrier 47400 TONNEINS Tél. : 05.53.64.61.57 Fax : 05.53.64.63.12 e-mail : adestonneins@yahoo.fr Site : www.adesformations.fr Antenne de Bazas 7 chemin Larriou 33430 BAZAS

Plus en détail

La prise en charge d un trouble bipolaire

La prise en charge d un trouble bipolaire GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge d un trouble bipolaire Vivre avec un trouble bipolaire Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE Direction générale de l offre de soins Sous-direction de la régulation Bureau R4 Dossier suivi par Denise Bauer Tél. : 01 40 56 52 78 Mel. : denise.bauer@sante.gouv.fr

Plus en détail

Accompagnement de fin de vie des enfants et adolescents polyhandicapés en établissements et services médico-sociaux

Accompagnement de fin de vie des enfants et adolescents polyhandicapés en établissements et services médico-sociaux Accompagnement de fin de vie des enfants et adolescents polyhandicapés en établissements et services médico-sociaux Cette enquête est réalisée en partenariat avec le Groupe Polyhandicap France (GPF) et

Plus en détail

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat)

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) «Si, globalement, les adolescents se disent en meilleure santé que les adultes, il convient, au regard des résultats qui suivent

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

«Améliorer les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d autonomie»

«Améliorer les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d autonomie» DOSSIER PAERPA «Améliorer les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d autonomie» 1 _ SOMMAIRE Quelques données chiffrées 3 Les initiatives déjà engagées pour améliorer les parcours de

Plus en détail

L articulation Hôpital de jour Accueil de jour

L articulation Hôpital de jour Accueil de jour les hôpitaux de jour dans les filières de soin : un dispositif en marche L articulation Hôpital de jour Accueil de jour Dr Nathalie SCHMITT Dr Jacques HILD CH Colmar L articulation Hôpital de jour Accueil

Plus en détail

Projet de communication

Projet de communication PROJET D'ETABLISSEMENT 2012 / 2016 - TOME 6 - Projet de communication 1 Sommaire INTRODUCTION... 4 RECAPITULATIF DES FICHES ACTIONS... 5 Communication Interne... 6 FICHE N COM INT 01 A... 7 Communication

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS ADMINISTRATION

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS ADMINISTRATION ADMINISTRATION ADMINISTRATION GÉNÉRALE MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR, DE L OUTRE-MER ET DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES MINISTÈRE DE LA SANTÉ, DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA VIE ASSOCIATIVE Secrétariat

Plus en détail

Comité national d évaluation du rsa Annexes

Comité national d évaluation du rsa Annexes Comité national d évaluation du rsa Annexes Annexe 11 La mise en place du Rsa dans les caisses d allocations familiales (*) Pauline Domingo, Stéphane Donné (Cnaf) Décembre 2011 Les documents d études sont

Plus en détail

SPVIE SANTé TNS. Professions libérales, Gérants de société, Indépendants Travailleurs Non Salariés au RSI. Brochure

SPVIE SANTé TNS. Professions libérales, Gérants de société, Indépendants Travailleurs Non Salariés au RSI. Brochure SPVIE SANTé TNS Professions libérales, Gérants de société, Indépendants Travailleurs Non Salariés au RSI Brochure L offre MUTUELLE SANTé des PROFESSIONNELS 1 Vos avantages SPVIE SANTé TNS. Aucune sélection

Plus en détail

DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION

DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION 30 téléphones portables disponibles 27 femmes ont été admises au dispositif. Le bénéfice du TGD pendant une durée de 6 mois a

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

Drug Misuse and Treatment in Morocco

Drug Misuse and Treatment in Morocco Drug Misuse and Treatment in Morocco Fatima El Omari Centre National de Traitement, de Prévention et de Recherche en Addictions, Hôpital Arrazi, CHU Rabat-Salé, Maroc Morocco AFRIQUE Le Maroc Population:

Plus en détail

VOTRE COMPLEMENTAIRE SANTE

VOTRE COMPLEMENTAIRE SANTE Version octobre 2012 VOTRE COMPLEMENTAIRE SANTE ASSISTANTES MATERNELLES & SALARIES DE PARTICULIERS EMPLOYEURS Une équipe de conseillers est à votre service du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 13h30

Plus en détail

Startup Santé. Les avantages pour vous :

Startup Santé. Les avantages pour vous : Startup Santé. - Documentation commerciale MUTUALP est une Mutuelle régie par le Code de la Mutualité, de l économie sociale et solidaire. C est une mutuelle régionale à taille humaine, solide et performante.

Plus en détail

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015 Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015 CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE RENNES Le CHU de Rennes Etablissement MCO, SSR, SLD de 1860 lits et places

Plus en détail

Les procédures médico-légales d hospitalisation

Les procédures médico-légales d hospitalisation Les procédures médico-légales d hospitalisation D. CAILLOCE SAMU 87 Contexte de l hospitalisa0on sous contrainte (1) Par%cularité de la discipline psychiatrique où le malade n a pas forcément conscience

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

PARTENAIRES SPVIE SANTE T.N.S. Brochure

PARTENAIRES SPVIE SANTE T.N.S. Brochure SPVIE SANTE T.N.S. Brochure Valable à compter du 1 er Janvier 2015 Vos AVANTAGES SPVIE SANTÉ TNS 1. Aucune sélection médicale à l entrée.. Une couverture immédiate à la souscription, sans délai de carence..

Plus en détail

LE SYSTÈME DE PROTECTION SOCIALE EN SANTÉ DU SÉNÉGAL

LE SYSTÈME DE PROTECTION SOCIALE EN SANTÉ DU SÉNÉGAL République du Sénégal Un Peuple Un But Une Foi Ministère de la Santé et de l Action Sociale Cellule d Appui à la Couverture maladie Universelle LE SYSTÈME DE PROTECTION SOCIALE EN SANTÉ DU SÉNÉGAL Par:

Plus en détail

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS 119 rue de la marne - 33500 - Libourne NOVEMBRE 2014 SOMMAIRE PREAMBULE 1. Présentation du document 2. Les niveaux de certification

Plus en détail

Bilan de l activité d accueil de jour et d hébergement temporaire en direction des personnes âgées dépendantes en 2010

Bilan de l activité d accueil de jour et d hébergement temporaire en direction des personnes âgées dépendantes en 2010 Bilan de l activité d accueil de jour et d hébergement temporaire en direction des personnes âgées dépendantes en 2010 Le suivi de l activité des établissements ayant une activité d accueil de jour et

Plus en détail

La protection sociale en France

La protection sociale en France 18 La protection sociale en France FONCTIONNEMENT La protection sociale peut fonctionner selon trois logiques. LA LOGIQUE D ASSURANCE SOCIALE La logique d assurance sociale a pour objectif de prémunir

Plus en détail

La formation comme levier de changement des pratiques

La formation comme levier de changement des pratiques Place des pharmaciens d officine au sein du réseau Onco 94 Ouest La formation comme levier de changement des pratiques 2 ème congrès des Réseaux de cancérologie Rouen Atelier : place de la formation 3

Plus en détail

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier DGOS/PF3/CdC MSP PF3 R2 DSS RB 21 07 10 Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier L article L. 6323-3 du code de la santé publique prévoit

Plus en détail

TABLEAU DE BORD SUR LES ADDICTIONS

TABLEAU DE BORD SUR LES ADDICTIONS TABLEAU DE BORD SUR LES ADDICTIONS A LA REUNION réalisé par l Observatoire Régional de la Santé de La Réunion 5 ème édition : octobre 27 En 21, le Comité de Lutte contre la Drogue et de Prévention des

Plus en détail

livret d accueil Frais de santé

livret d accueil Frais de santé www.verspieren.com livret d accueil Frais de santé Santé Prévoyance Ce document n a pas de valeur contractuelle. Télétransmission, tiers-payant, décompte frais de santé un langage parfois compliqué pour

Plus en détail

MUTUELLE NEGOCIEE ET SOLIDAIRE PRINCIPAUX RESULTATS DES QUESTIONNAIRES

MUTUELLE NEGOCIEE ET SOLIDAIRE PRINCIPAUX RESULTATS DES QUESTIONNAIRES MUTUELLE NEGOCIEE ET SOLIDAIRE PRINCIPAUX RESULTATS DES QUESTIONNAIRES I. PROFIL DES PERSONNES INTERROGEES Au 2/8/24 234 questionnaires traités 2 8 74 6 4 2 8 6 4 2 27 agent de la mairie résidant mornantais

Plus en détail

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services 1 solidaire Apporter une réponse concrète aux besoins de la population en matière de santé, selon des principes fondamentaux de solidarité et d entraide. Développer un important réseau d œuvres sanitaires

Plus en détail

La présente note vise à expliciter de façon synthétique le contexte de lancement et le contenu du Projet ITEP coordonné et piloté par la CNSA.

La présente note vise à expliciter de façon synthétique le contexte de lancement et le contenu du Projet ITEP coordonné et piloté par la CNSA. Projet ITEP La présente note vise à expliciter de façon synthétique le contexte de lancement et le contenu du Projet ITEP coordonné et piloté par la CNSA. I. LE CADRE JURIDIQUE Les Instituts Thérapeutiques,

Plus en détail

Brochure d information destinée aux parents. Bienvenue à Clairival. Informations utiles sur la prise en soins de votre enfant

Brochure d information destinée aux parents. Bienvenue à Clairival. Informations utiles sur la prise en soins de votre enfant Brochure d information destinée aux parents Bienvenue à Clairival Informations utiles sur la prise en soins de votre enfant Présentation Le service de psychiatrie de l enfant et de l adolescent des Hôpitaux

Plus en détail

Plan «Alzheimer et maladies apparentées» 2008-2012

Plan «Alzheimer et maladies apparentées» 2008-2012 Plan «Alzheimer et maladies apparentées» 2008-2012 1 er février 2008 Sommaire 10 MESURES PHARES 6 RESUME DES FINANCEMENTS 7 SYNTHESE DES FINANCEMENTS PAR MESURE 8 AXE I. AMELIORER LA QUALITE DE VIE DES

Plus en détail

Organisation du Système de Santé en France

Organisation du Système de Santé en France Organisation du Système de Santé en France Dr Marion ALBOUY-LLATY Staff de santé publique 5 janvier 2011 Organisation du Système de Soins en France Plan 1. Introduction et Définitions 2. La Demande de

Plus en détail

Contact chargées de mission FEHAP Centre : Magali BASTELICA, magali.bastelica@fehap.fr, 06 45 55 50 12 Nathalie PERPINIAL,

Contact chargées de mission FEHAP Centre : Magali BASTELICA, magali.bastelica@fehap.fr, 06 45 55 50 12 Nathalie PERPINIAL, Contact chargées de mission FEHAP Centre : Magali BASTELICA, magali.bastelica@fehap.fr, 06 45 55 50 12 Nathalie PERPINIAL, nathalie.perpinial@fehap.fr, 06 74 72 73 78 SOMMAIRE Pourquoi la FEHAP intervientelle

Plus en détail

Organisation - Organisatie. Avantages - Voordelen. Mutualité socialiste du Centre, Charleroi et Soignies 317

Organisation - Organisatie. Avantages - Voordelen. Mutualité socialiste du Centre, Charleroi et Soignies 317 Organisation Organisatie Mutualité socialiste du Centre, Charleroi et Soignies 317 Avenue des Alliés 2 6000 CHARLEROI Tél. : (071) 50 77 77 Fax : (071) 50 77 99 Acupuncture Avantages Voordelen Activité

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse DOSSIER DE PRESSE Contacts presse : Bureau de la communication interministérielle - 02.48.67.34.36 pref-communication@cher.gouv.fr Préfecture du Cher - Place Marcel Plaisant CS 60022-18020 BOURGES Cedex

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

lv. Fiches de présentation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires P.16

lv. Fiches de présentation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires P.16 P.3! " P.7! # $!%& # $!# $ ' (") P.9 *$ (") +,(") a) )! " #$ %$ lv. Fiches de présentation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires P.16 & ' (()# " )2 #% * +,,,- - -$. / 0 ()./ *. 1 - -() * 2+,3+ 1 (.

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE

ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE - 30 - ANNEXE N 3 ASSISTANCE MÉDICALE (Mutuelle Assistance International, Mutuelle Assistance France) I. CONDITIONS GÉNÉRALES En cas de besoin, chaque bénéficiaire peut, 24

Plus en détail

CONTRAT LOCAL DE SANTE Entre Le président de la Communauté d'agglomération de Marne et Chantereine,

CONTRAT LOCAL DE SANTE Entre Le président de la Communauté d'agglomération de Marne et Chantereine, CONTRAT LOCAL DE SANTE Entre Le président de la Communauté d'agglomération de Marne et Chantereine, Le Préfet De Seine Et Marne Et Le Directeur Général de L'Agence Régionale de Santé Ile-de-France, Préambule

Plus en détail