Principales dispositions concernant les Communautés 11 octobre 2012

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Principales dispositions concernant les Communautés 11 octobre 2012"

Transcription

1 PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2013 Principales dispositions concernant les Communautés 11 octobre 2012 CONTEXTE ET SYNTHESE Le projet de loi de finances pour 2013 est marqué par un contexte financier particulièrement contraint pour les collectivités du bloc communal : - faible perspective d évolution des recettes fiscales et, en particulier de la fiscalité économique du fait de la crise (si la part de l impôt économique a été fortement réduite, elle représente encore 54 % en moyenne du panier fiscal pour les collectivités du bloc local). Les perspectives de croissance du PIB se situent entre 0,4 % et 0,7 % au mieux selon les spécialistes ; - gel pour la troisième année consécutive des dotations de l Etat. Au delà de ce gel, la loi de programmation des finances publiques prévoit une réduction 750 millions d euros en 2014 de l envelope normée, suivie d une réduction de 750 millions d euros en 2015, soit une diminution globale de l envelope normée de 2,2 milliards à courte échéance ; - la tension qui se joue régulièrement au sein de l enveloppe des dotations de l Etat (DGF) va connaître un paroxysme du fait d un renforcement ambitieux de la péréquation (DSU, DSR) annoncé en CFL, de la confirmation des objectifs de progression du FPIC (passage de 150 à 360 millions d euros), et des implications des recompositions de périmètres sur les dotations des communautés (coût estimé à 174 millions d euros pour 2013). De nombreuses communautés risquent de rencontrer des difficultés financières croissantes en dépit des efforts de maîtrise de la dépense (opérations de mutualisation, étalement dans la réalisation de certains investissements jugés non prioritaires, remise en cause de certaines prestations.). Les communautés qui, au terme de la réforme de la taxe professionnelle, se retrouvent avec une part importante de leur recettes fiscales durablement gelées sont particulièrement exposées 1. Dans ce contexte très difficile, l AdCF se félicite, à la lecture du projet de loi de finances pour 2013, d avoir été entendue sur un nombre important de ses 1 Pour mémoire : Pour les communautés des grands secteurs industriels au Nord et à l Est de la France la réforme se solde par un gel de leurs ressources qui peut dans certains cas atteindre 70 % de leurs recettes fiscales. L analyse des fichiers fiscaux révèle que pour une douzaine de communautés plus de 50 % de leurs ressources fiscales sont désormais composés de dotations, et pour une centaine cette proportion est d un tiers. 1

2 attentes. La concertation menée dans le cadre du Comité des finances locales aura porté ses fruits, notamment en ce qui concerne l évolution du fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC). Le PLF pour 2013 propose de maintenir la croissance en volume du FPIC comme en avaient décidé les parlementaires en LFI Les ajustements préconisés répondent aux attentes de l AdCF : prise en compte du CIF pour la répartition de droit commun notamment. L AdCF sont traitées par le PLF, en particulier des dispositions visant à accompagner la politique nationale en matière de production de logement abordables au travers d une inversion de la logique actuelle des abattements sur la taxation des plus-values, en vue d inciter à une relance des offres foncières. Ainsi que celles majorant la valeur locative cadastrale des terrains constructibles en zone tendue. L AdCF poursuit son travail de veille sur les implications de la réforme fiscale pour les communautés et sur les évolutions de périmètre (retrait/ adhésion de communes, fusion de communautés). Plusieurs amendements proposés par l AdCF (sur suggestion de ses adhérents), ont ainsi été adoptés en loi de finances rectificative du 16 août D autres difficultés ont été identifiées depuis lors et l AdCF proposera des corrections via des amendements au PLF pour De la même façon l AdCF qui soutient la mise en œuvre des schémas de coopération intercommunale, souhaite que les opérations de fusions ne soient pas freinées par les dispositions prévues par la loi de finances pour 2013 qui retire toute incitation financière sur les dotations de l Etat pour les fusions y compris celles conclues en Les difficultés économiques qui pèsent sur le budget de l Etat imposent d écarter vigoureusement les effets d aubaine en matière de DGF, toutefois le mode de calcul proposé ne doit pas être donner lieu à un blocage des évolutions en cours. Contact technique : Claire Delpech c.delpech@adcf.asso.fr

3 PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2013 PRINCIPALES DISPOSITIONS CONCERNANT LES COMMUNAUTES FONDS NATIONAL DE PEREQUATION DES RESSOURCES INTERCOMMUNALES ET COMMUNALES (FPIC) Article 68 Conformément aux conclusions du rapport présenté par le gouvernement lors du dernier Comité des finances locales, l article 68 du projet de loi de finances introduit différentes modifications concernant le FPIC. Ces modifications concernent : - Le prélèvement avec l introduction du revenu dans le calcul du prélèvement Actuellement, le prélèvement est fonction de l écart relatif entre le potentiel financier agrégé (PFIA) par habitant de l'ensemble intercommunal (EI) ou de la commune isolée et 90 % du potentiel financier agrégé moyen par habitant (EI ou commune isolée). Le PLF propose d introduire la variable «revenu» dans le calcul du prélèvement au moyen d un indice synthétique composé pour 80 % de l écart relatif de PFIA et pour 20 % de l écart relatif de revenu. En revanche les conditions d éligibilité au prélèvement ne changent pas : 90 % du potentiel financier agrégé moyen par habitant. - Le plafonnement du prélèvement passerait de 10 % à 11 % - La répartition du prélèvement et des reversements entre communauté et communes membres Le PLF établit une symétrie entre le prélèvement et le reversement, rendant le dispositif à la fois plus simple et plus lisible. La répartition de droit commun se ferait à partir du coefficient d intégration fiscale (CIF), puis entre les communes membres en fonction du potentiel financier par habitant des communes concernées. Précédemment, la répartition était fonction du taux de contribution au PFIA pour le prélèvement et du taux d insuffisance au PFIA pour le reversement. Les modalités de répartition à la majorité des 2/3 (CIF entre la communauté et ensemble des communes membres, puis entre communes : potentiel fiscal, revenu ou autres critères de ressources et de charges fixés par le conseil communautaire) sont maintenues. Le PLF introduit néanmoins une clause selon laquelle «Ces modalités ne peuvent cependant avoir pour effet de majorer de plus de 20 % la contribution d une commune membre par rapport à la contribution calculée selon le droit commun». Les possibilités d une répartition libre à l unanimité sont également maintenues. 3

4 Enfin, l articulation entre le FPIC et le FRIF est inchangée : le prélèvement reste net de la cotisation du FSRIF et la mise en charge est affectée automatiquement à la communauté. Observations de l AdCF Les ajustements proposés par le PLF 2013 concernant le FPIC répondent globalement aux attentes de l AdCF, ils reprennent dans leur ensemble les principales conclusions du rapport du gouvernent sur le PFIC présentés en septembre dernier au Comité des finances locales : - L architecture globale, ni le montant prévu pour 2013 ne sont remis en cause à ce stade ; - L introduction du critère «revenu» dans le calcul du montant du prélèvement introduit, à côté du coefficient logarithmique appliqué à la population, un nouveau critère de charge. Il permet de prendre en compte la situation spécifique de certaines communautés fiscalement bien dotées, mais ayant des ménages à revenus modestes, tel qu évoqué au Comité des finances locales, les grands sites industriels par exemple ; - En revanche, en dépit des conclusions du rapport du gouvernement sur le FPIC, le PLF ne propose pas à ce stade de modifier les bornes inférieures et supérieures du coefficient logarithmique modulant le PFIA utilisé pour déterminer l éligibilité au prélèvement (borne inférieure fixée à et borne supérieure fixée à hab.). Ces modifications pourraient être introduites dans un second temps. - La modification de la clé de répartition légale entre communauté et communes membres, jugée peu équitable et trop complexe, telle que proposée par le PLF répond aux demandes de l AdCF. Le CIF apparaît comme un critère de répartition de droit commun entre communauté et communes membres, plus adapté que le potentiel fiscal qui fait intervenir des choix de gestion. De nombreuses communautés avaient d ailleurs anticipé ce choix (majorité des deux tiers) comme l avait révélé une enquête de l AdCF en juillet dernier ; - La disposition visant à plafonner à 20 % la contribution d une commune membre par rapport à la contribution calculée selon le droit commun devrait apporter une garantie suffisante aux communes pour adapter la répartition des prélèvements ou des reversements entre communes dès lors que l on souhaite s écarter du droit commun (majorité des deux tiers). L AdCF préconise des améliorations concernant d autres points : - La prise en compte de la population dans la répartition au sein des ensembles intercommunaux, ou d autres critères de charges. Il ne semble pas logique que le FPIC traite de façon identique les communautés de même taille démographique, mais pouvant être composés de communes de poids de population différent. - Les situations de plafonnement (FSRIF), d exonération (DSU) ou de réduction (DSU) des prélèvements posent problème. Actuellement, la part du prélèvement plafonné (ou sa totalité le cas échéant) est refacturée obligatoirement aux communautés. Ces dernières sont alors contraintes si elles veulent préserver leurs marges de manœuvre financière à répartir cette charge supplémentaire sur les autres communes membres de la communauté, alors que certaines peuvent être faiblement dotées en ressource. Cette situation est incohérente, inéquitable et difficile à faire admettre localement. Il conviendrait que la part non facturée à la commune bénéficiant d une réduction ou d une exonération soit, de droit, répartie entre l ensemble des autres communes membres de la communauté. De la même façon, la part non facturée en cas de plafonnement doit être mutualisée sur l ensemble du FPIC. 4

5 - Les nombreux fonds de péréquation existants actuellement ne fonctionnent pas de façon coordonnée et concertée : critères disparates, différences des modalités de prélèvement et de reversement... - Il conviendrait d opérer progressivement une convergence des objectifs et des critères entre les mécanismes de péréquation horizontaux (dotations de l Etat) et verticaux (DSU, DSR, FDPTP, FPIC). L effritement de la dotation forfaitaire, différent selon les strates démographiques des communes, relève en effet, d une logique de péréquation horizontale. Amendements proposés par l AdCF Introduire un indicateur de charge (coefficient multiplicateur type «log.») dans la répartition interne entre communes pour le droit commun. Répartir la fraction de prélèvement manquante, en cas d exonération d une commune, entre les communes contributrices de la communauté. DISPOSITIONS CONCERNANT LES RELATIONS FINANCIERES ENTRE L ETAT ET LES COLLECTIVITES DU BLOC COMMUNAL Article 19 : Fixation pour 2013 de la dotation globale de fonctionnement (DGF) et des allocations compensatrices d exonérations d impôts directs locaux L enveloppe de DGF pour 2013 est fixée à 41,5 milliards d euros, soit un gel par rapport au montant de l enveloppe mise en répartition en Cette enveloppe comprend notamment l affectation de 238 millions d euros pour la péréquation : la DSU et la DSR voient leur progression 2012 doubler. Elle comprend également le financement de la progression des dotations d intercommunalité (évolution démographique, changement de catégorie fiscale et opérations de fusion). Voir ci-après. Pour parvenir à maintenir une stabilité de l enveloppe, les dotations de compensation des exonérations fiscales baisseraient en moyenne d un taux de minoration fixé à 13,6 % en Ces compensations seront calculées selon les règles propres à chacune d entre elles, puis minorées par application de ce taux de minoration. A noter : La DCRTP dont le montant est strictement maintenue, comme s y était engagé le gouvernement. Article 21 : Régularisation des montants dus au titre des fonds départementaux de péréquation de la taxe professionnelle Pour mémoire, l État reconduit une dotation d un montant de 424 millions d euros au titre des FDPTP. Diverses régularisations sont opérées sur les attributions en Observations de l AdCF 5

6 L AdCF considère que les montants issus des FDPTP, d un niveau largement supérieur au FPIC (423 contre 150 millions de FPIC en 2012 et 360 attendus pour 2013) devraient être affectés à la péréquation nationale et ont vocation, à terme, à bonifier le FPIC. Leur répartition devrait par ailleurs prendre en compte des critères proches de ceux retenus pour la péréquation horizontale. Article 67 : Règles de répartition des dotations de l État aux collectivités territoriales L article procède à l adaptation des règles d évolution des différentes composantes de la DGF. Ces ajustements portent sur : - les communes perdant leur éligibilité à la DSU en raison de la baisse de leur population sous le seuil de habitants qui bénéficieraient d une garantie de sortie dégressive sur trois ans (90 %, 75 % et 50 % de montant perçu «n-1») ; - la mise en place d un indice synthétique avec un critère de revenu par habitant pour déterminer les communes éligibles à la fraction cible de la dotation de solidarité rurale (DSR «cible») - la (re) introduction d un calcul de CIF pour les communautés urbaines, les métropoles et les syndicats d agglomération nouvelle (SAN) afin de procéder à la répartition de droit commun du FPIC telle que prévue par le PLF pour le retrait du calcul du CIF des communautés de communes à fiscalité additionnelle du produit de la TASCOM perçues par la communauté ou ses communes membres - La dotation de compensation de la part salaire des communautés (interne à la DGF) n est pas évoquée dans le projet de loi de finances, ce qui laisserait sous entendre que les réductions opérées dans la dernière LFI pourraient s appliquer à nouveau cette année. - Par ailleurs, le cotations «complément de garantie» des communes subie un nouveau coup de rabot en fonction du potentiel financier des communes ; - des adaptations du mode de calcul de la dotation d intercommunalité des communautés de communes et des communautés d agglomération suite aux opérations de fusion Concernant ce dernier les adaptations proposées sont les suivantes : Pour éviter les effets d aubaine liés à des opérations de fusion de communautés, le projet de loi de finances propose de retenir pour la nouvelle communauté issue de la fusion, non plus le CIF le plus élevé comme cela était le cas jusqu à présent mais «la moyenne des coefficients d intégration fiscale de ces établissements pondérés par leur population.» Par ailleurs, le calcul de la dotation spontanée en cas de fusion, qui se faisait sur la base de la dotation par habitant la plus élevée serait remplacée par la «moyenne des dotations par habitant de ces établissements pondérées par leur population.» ; La garantie au titre de la troisième année de la dotation spontanée serait relevée de 5 %, passant à 95 %. Observations de l AdCF Les opérations de fusion ont pu donner lieu à une bonification importante de la DGF pour la nouvelle communauté issue de la fusion. 6

7 Les contraintes qui pèsent, actuellement sur la répartition de la DGF imposent de revoir ces bonifications à la baisse. Toutefois, le PLF pour 2013 en modifiant les éléments de calcul de la DGF de la communauté issue de la fusion (CIF moyen et la DGF moyenne) supprime tout caractère d incitation fiscale aux fusions. L AdCF qui accompagne les élus intercommunaux dans les évolutions de périmètre, est consciente que le contexte financier très contraint impose la prudence en matière de dotation. Toutefois, elle souhaite que tout effet incitatif ne soit pas supprimé pour ne pas freiner les opérations de fusions en cours. Propositions de l AdCF : Préserver une incitation financière plafonnée pour les opérations de fusion, en particulier pour les fusions engagées en 2012 avec effet sur la DGF DISPOSITIONS CONCERNANT LE LOGEMENT Deux articles du projet de loi de finances pour 2013, concernant la fiscalité foncière (articles 10 & 58), anticipent sur le projet à venir en début d année prochaine d une loi cadre concernant le foncier et l habitat. Le PLF supprime l abattement pour durée de détention et revisite la majoration forfaitaire de la taxe sur le foncier non bâti introduite à l initiative de Michel Piron dans la loi de finances rectificative de mars ARTICLE 10 : Réforme du régime d imposition des plus values de cession des terrains constructibles. Le PLF met en place plusieurs dispositions pour inciter à la remise sur le marché de terrains à bâtir : - l abattement progressif avec la durée de détention, appliqué à l assiette des plus-values immobilières réalisées lors de la cession d un terrain constructible est supprimé. Cet abattement qui permettait aux propriétaires de terrains à bâtir de bénéficier d une exonération totale au bout de 30 ans avait pour effet d inciter à la rétention foncière. Le nouveau dispositif a vocation, au contraire, à pousser les propriétaires à remettre leur bien sur le marché, afin de faciliter la production de logements par an souhaitée par le gouvernement. - La suppression intervient à compter de janvier Toutefois, à titre transitoire, les plusvalues réalisées à l occasion d opérations engagées par une promesse de vente avant le 1 er janvier 2013, à condition qu elles donnent lieu à la signature de l acte authentique de cession avant le 1 er janvier 2014, resteront sous l ancien régime d imposition. - Par ailleurs, les plus-values immobilières réalisées lors de la cession d un terrain à bâtir seront désormais soumises au barème progressif de l'impôt sur le revenu, dès le 1er janvier En 2013, à titre exceptionnel, un abattement exceptionnel de 20 % sera appliqué aux plus values nettes imposables de cession des biens immobiliers autres que les terrains à bâtir. 7

8 Le rendement de ces mesures est estimé à 180 millions d'euros en 2013, 450 millions en 2015 pour monter à 550 millions en Observations de l AdCF L AdCF s est beaucoup mobilisée pour renforcer les dispositions visant à libérer du foncier pour la production de logements, à la suite des sénateurs Braye et Repentin (rapport de 2005) de remise à plat des différentes taxations des plus-values de cessions de terrains à bâtir destinées à lutter contre la rétention foncière. L AdCF s était ainsi montrée favorable à une suppression de la progressivité des abattements en fonction des durées de détention, préconisant d organiser leur dégressivité. (Elle s était également montrée favorable à la majoration forfaitaire renforcée de la taxe sur les propriétés non-bâties appliqués sur des terrains rendus constructibles, voir ci-après). Le projet de loi de finances pour 2013 supprime les abattements pour durée de dédention ( En 2011, Michel Piron avait porté au nom de l AdCF un amendement intervenant en ce sens (suppression de la progressivité des abattements) rejeté par le parlement au motif d une définition jugée imprécise de la notion de «terrain à bâtir», L AdCF se félicite, donc, que le PLF pour 2013 reprenne des dispositions du même ordre. Article 11 : Renforcement de la taxe sur les logements vacants Le PLF abaisse le seuil démographique d application de la taxe sur les logements vacants (article 232 CGI, mise en place en 1998) aux communes appartenant à des zones d urbanisation continue de plus de cinquante mille habitants contre habitants actuellement. Ne seraient concernées (comme c est le cas actuellement) que les communes où il «existe un déséquilibre marqué entre l offre et la demande de logements». La liste des communes concernées sera fixée par décret. Actuellement la taxe sur les logements vacants s applique dans 8 communes (sur les 29 de plus de habitants) : Paris, Nice, Cannes, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Lille et Lyon. Cette taxe est perçue au profit de l'agence Nationale de l'habitat. Due par le propriétaire du logement vacant (hors bailleurs sociaux HLM et SEM), la taxe concernerait désormais les logements vacants depuis plus d'un an contre deux actuellement. Son taux passerait à 12,5 % la première année d'imposition puis à 25 % à compter de la deuxième, il venait d être relevé en juillet dernier (12,5 % la première année de vacance (10 % depuis 2006), 15 % la seconde (12,5 % depuis 2006), 20 % la troisième (15 % depuis 2006)). Ce taux s applique sur l'assiette de la taxe constituée par la valeur locative du logement. Les communes dans lesquelles la taxe sur les logements vacants ne s'applique pas ont la possibilité depuis 2010 de voter une «taxe d'habitation sur les logements vacants» (THLV, article 1407 bis du CGI). Le logement doit être libre de toute occupation pendant plus de 5 années consécutives. La loi de finances pour 2011 a étendu aux communautés dotées d un PLH la possibilité de voter une THLV sur le territoire de leurs communes dès lors qu'elles n'ont pas elles-mêmes instauré cette taxe. 8

9 Observations Les deux taxes sont exclusives l une de l autre. Dès lors l extension de la taxe sur les logements vacants, aux communes situées dans des agglomérations de plus de habitants prive ces dernières ou leur communauté de la possibilité de mettre en place la taxe d'habitation sur les logements vacants. Destinées à remettre des biens sur le marché locatif, ces taxes visent les logements identifiés comme vacants, dont le nombre est estimé entre 1 et 2 millions. Elles ont néanmoins un rendement faible en raison des difficultés d identification et des nombreux dégrèvements. Le produit de la TLV s élevait à 23 millions en 2010 sur 35 millions mis en recouvrement. Les communes appartenant aux 90 unités urbaines de plus habitants sont concernées sous réserve de se trouver dans une situation de déséquilibre entre l offre de logement et la demande. Propositions de l AdCF : Partager les fonds de la TLV avec les communautés délégataires des aides à la pierre Faire en sorte que la mise en place de la TLV n empêche pas la communauté d instituer la THLV Article 58 : Systématisation de la majoration de la valeur locative cadastrale des terrains constructibles situés en zone tendue Afin de libérer du foncier et de faciliter la construction de logements notamment sociaux, le PLF pour 2013 prévoit de renforcer la portée de la majoration de la taxe foncière sur les propriétés non bâties des terrains constructibles instauré par la loi SRU de 2000 et réaménagée par la loi ENL de Cette majoration d un montant pouvant aller jusqu à 3 euros par m2, a été généralisée par la loi de finances rectificative de janvier 2012 à l ensemble des secteurs tendus, en laissant aux communes ou aux communautés la possibilité d exonérer. Le PLF propose d une part, de retirer aux communes et aux communautés la possibilité de supprimer la majoration en zone tendue (même zonage que la taxe sur les logements vacants) et d autre part, d appliquer la majoration sur la totalité de la valeur locative cadastrale, et sans l abattement de 200 m 2 précédemment pratiqué. Cette mesure, non chiffrée, serait applicable à compter des impositions dues au titre de Observation de l AdCF Issue des travaux des sénateurs Braye et Repentin, cette majoration est encore peu utilisée (200 communes environ) bien qu elle constitue un puissant levier pour lutter contre la spéculation et la rétention foncière. L AdCF souhaite que communes et communautés puissent conserver la faculté de moduler localement l application de la taxe. Certains terrains classés constructibles, n ont pas forcément vocation à le demeurer. 9

10 AUTRES DISPOSITIONS : Mise en place d un dispositif de soutien fiscal en faveur de l investissement locatif intermédiaire (article 57) Création d une nouvelle de Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) Air (article 13) Renforcement de la taxe sur les friches commerciales ((article 59) Octroi de la garantie de l État au groupe Crédit immobilier de France (article 66) 10

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS Le 4 février 2015 Jean-Pierre COBLENTZ Adel KARMOUS STRATORIAL FINANCES www.stratorial-finances.fr Tour GAMMA A 193 rue de Bercy

Plus en détail

Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET)

Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET) Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET) (Articles 2, 47, 77, 78 et 99 de la loi de finance pour 2010) Actuellement, la taxe professionnelle (TP)

Plus en détail

Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr

Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr Jean-Christophe BERGE Tél : 01 55 34 40 13 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : jcberge@fcl.fr Ville de Gisors 24 juin 2014 87 rue St-Lazare

Plus en détail

DIAGNOSTIC SOCIO-ÉCONOMIQUE ET FINANCIER LE BILAN-SANTÉ DES COMMUNES

DIAGNOSTIC SOCIO-ÉCONOMIQUE ET FINANCIER LE BILAN-SANTÉ DES COMMUNES LE BILAN-SANTÉ DES COMMUNES EYSINES FÉVRIER 214 POPULATION Population 1999 (sans double compte) Population 26 (municipale) Population 211 (municipale) Classement en fonction de la population (211) Rangs

Plus en détail

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012 Le projet de Loi de finances pour 2013 présenté en Conseil des Ministres vendredi 28 septembre 2012 constitue la première pierre de l architecture de la politique fiscale du Gouvernement. Il vient bouleverser

Plus en détail

- Suppression de la Taxe Professionnelle en 2011 remplacée dans le panier communal par - Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) (taux communal) -

- Suppression de la Taxe Professionnelle en 2011 remplacée dans le panier communal par - Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) (taux communal) - - Suppression de la Taxe Professionnelle en 2011 remplacée dans le panier communal par - Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) (taux communal) - Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE)

Plus en détail

Simplification de l architecture impositions Propositions de l AdCF avril 2014

Simplification de l architecture impositions Propositions de l AdCF avril 2014 POSITIONS AVRIL 2014 Simplification de l architecture impositions Propositions de l AdCF avril 2014 Introduction L AdCF a pris acte de la volonté du gouvernement de rendre plus juste, plus simple et plus

Plus en détail

Prospective financière Saint-Etienne Métropole 2011 2014. Dossier de presse Conseil de Communauté Jeudi 24 juin 2010

Prospective financière Saint-Etienne Métropole 2011 2014. Dossier de presse Conseil de Communauté Jeudi 24 juin 2010 Prospective financière Saint-Etienne Métropole 2011 2014 Dossier de presse Conseil de Communauté Jeudi 24 juin 2010 COMPTE ADMINISTRATIF 2009 Des résultas de gestion satisfaisants mais une marge de manœuvre

Plus en détail

PROSPECTIVE FINANCIERE 2014-2017 DE LA VILLE VERSION 16 AVRIL 2014!

PROSPECTIVE FINANCIERE 2014-2017 DE LA VILLE VERSION 16 AVRIL 2014! PROSPECTIVE FINANCIERE 2014-2017 DE LA VILLE VERSION 16 AVRIL 2014! Christian Escallier Cabinet Michel Klopfer 6 bis, rue de Larminat 75015 Paris Tél. : 01 43 06 08 10 Fax : 01 47 34 15 83 cescallier@cabinetmichelklopfer.fr

Plus en détail

DIAGNOSTIC SOCIO-ÉCONOMIQUE ET FINANCIER LE BILAN-SANTÉ DE L'INTERCOMMUNALITÉ

DIAGNOSTIC SOCIO-ÉCONOMIQUE ET FINANCIER LE BILAN-SANTÉ DE L'INTERCOMMUNALITÉ DIAGNOSTIC SOCIO-ÉCONOMIQUE ET FINANCIER LE BILAN-SANTÉ DE L'INTERCOMMUNALITÉ FÉVRIER 214 IDENTIFICATION / POPULATION Commune siège : Pau Type de fiscalité : Fiscalité professionnelle unique (FPU) Commune

Plus en détail

LA LETTRE DES ADHÉRENTS

LA LETTRE DES ADHÉRENTS LA LETTRE DES ADHÉRENTS NUMÉRO SPÉCIAL LOI DE FINANCES - 15 JANVIER 2014 N 2/2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2013 INTRODUCTION La loi de finances rectificative pour 2013, définitivement adoptée

Plus en détail

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE BAREME TRAITEMENTS ET SALAIRES PEA Fin du gel du barème : Revalorisation de 0,8% de l ensemble des tranches applicables aux revenus de 2013. Plafonnement du

Plus en détail

LES DOTATIONS DES COMMUNES NOUVELLES

LES DOTATIONS DES COMMUNES NOUVELLES LES DOTATIONS DES COMMUNES NOUVELLES Réunion d information à destination des élus des communes lundi 30 mars 2015 à Avranches mars 2015 1 LES DOTATIONS DES COMMUNES NOUVELLES : Dotation Globale de Fonctionnement

Plus en détail

#94 NEWS FISCALITÉ LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2014. La LFR 2014 a procédé à certains ajustements techniques :

#94 NEWS FISCALITÉ LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2014. La LFR 2014 a procédé à certains ajustements techniques : NEWS #94 FISCALITÉ JANVIER 2015 Les deuxième loi de Finances rectificative (LFR) pour 2014 et loi de Finances (LF) pour 2015 ont été publiées au Journal officiel du 30 décembre 2014. Nous présentons, dans

Plus en détail

Synthèse des dispositions relatives à la métropole du Grand Paris. Adoptées par l Assemblée nationale le 10 mars 2015

Synthèse des dispositions relatives à la métropole du Grand Paris. Adoptées par l Assemblée nationale le 10 mars 2015 Synthèse des dispositions relatives à la métropole du Grand Paris Adoptées par l Assemblée nationale le 10 mars 2015 ARCHITECTURE INSTITUTIONNELLE Figurent en rouge les modifications votées par l Assemblée

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

LES PACTES FINANCIERS ET FISCAUX COMMUNES INTERCOMMUNALITE ET LA MUTUALISATION

LES PACTES FINANCIERS ET FISCAUX COMMUNES INTERCOMMUNALITE ET LA MUTUALISATION LES PACTES FINANCIERS ET FISCAUX COMMUNES INTERCOMMUNALITE ET LA MUTUALISATION 1 PRESENTATION Le présent document a été réalisé par le Cabinet Michel Klopfer, conseil indépendant dont le capital appartient

Plus en détail

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Les premières mesures gouvernementales en matière d imposition des revenus (IR) et d impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sont désormais connues.

Plus en détail

Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales

Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales 1 Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales Gilles TESTUD, ECOFINANCE Frédéric ric DUPUIS, DEXIA CL Réunions avec les élus du Territoire de Belfort 07 juin 2012 Sommaire 2 1. Introduction

Plus en détail

Synthèse de l'audit financier par la société d'expertise Ressources Consultants Finances de la commune de Mézières sur Seine

Synthèse de l'audit financier par la société d'expertise Ressources Consultants Finances de la commune de Mézières sur Seine Synthèse de l'audit financier par la société d'expertise Ressources Consultants Finances de la commune de Mézières sur Seine 1 SOMMAIRE I. INTRODUCTION... 3 1.1 Les indicateurs de la santé financière d'une

Plus en détail

NOTE D INFORMATION NOR : INTB1503051N. OBJET : LFI pour 2015 et LFR pour 2014 - principales dispositions concernant les collectivités locales

NOTE D INFORMATION NOR : INTB1503051N. OBJET : LFI pour 2015 et LFR pour 2014 - principales dispositions concernant les collectivités locales Paris, le 31 janvier 2015 DIRECTION GENERALE DES COLLECTIVITES LOCALES SOUS-DIRECTION DES FINANCES LOCALES ET DE L ACTION ECONOMIQUE ELISE N 15-002036-D Affaire suivie par : Françoise TAHERI Sous-directrice

Plus en détail

La Lettre COFIGE Patrimoine Octobre 2013 - N 12. Projet de loi de finances 2014 Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2014

La Lettre COFIGE Patrimoine Octobre 2013 - N 12. Projet de loi de finances 2014 Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2014 Madame, Monsieur, Le projet de loi de finances pour 2014 a été présenté en Conseil des ministres le 25 septembre. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 a été quant à lui rendu

Plus en détail

ANNEXE V Méthode de simulation des ressources des collectivités territoriales à 2015

ANNEXE V Méthode de simulation des ressources des collectivités territoriales à 2015 ANNEXE V Méthode de simulation des ressources des collectivités territoriales à 2015 1 Annexe V SOMMAIRE 1. LES SIMULATIONS A 2015 REPOSENT SUR UN SCENARIO DE REFERENCE, ASSIS SUR LES HYPOTHESES JUGEES

Plus en détail

LA RÉFORME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE ET SES CONSÉQUENCES SUR L ENSEMBLE DE LA FISCALITÉ LOCALE

LA RÉFORME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE ET SES CONSÉQUENCES SUR L ENSEMBLE DE LA FISCALITÉ LOCALE 9 février 2010 Département Finances Dossier suivi par Alain Roby LA RÉFORME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE ET SES CONSÉQUENCES SUR L ENSEMBLE DE LA FISCALITÉ LOCALE Le gouvernement a présenté au Parlement,

Plus en détail

DIMINUTION DU DÉFICIT PUBLIC : LES REFORMES ENVISAGEES. 26 Août 2011.

DIMINUTION DU DÉFICIT PUBLIC : LES REFORMES ENVISAGEES. 26 Août 2011. DIMINUTION DU DÉFICIT PUBLIC : LES REFORMES ENVISAGEES 26 Août 2011. Introduction 2 Introduction Le Gouvernement a annoncé le 24 août 2011, suite au Conseil des ministres, des mesures afin de réduire le

Plus en détail

BROCHURE DESTINÉE A ACCOMPAGNER LA MISE EN OEUVRE DE LA PART INCITATIVE DE LA TAXE D ENLEVEMENT DES ORDURES MENAGERES

BROCHURE DESTINÉE A ACCOMPAGNER LA MISE EN OEUVRE DE LA PART INCITATIVE DE LA TAXE D ENLEVEMENT DES ORDURES MENAGERES BROCHURE DESTINÉE A ACCOMPAGNER LA MISE EN OEUVRE DE LA PART INCITATIVE DE LA TAXE D ENLEVEMENT DES ORDURES MENAGERES SOMMAIRE I- AVANT-PROPOS I.1- LES TROIS MODES DE FINANCEMENT DU SERVICE PUBLIC D ÉLIMINATION

Plus en détail

Les mesures pour relancer la construction de logements

Les mesures pour relancer la construction de logements Les mesures pour relancer la construction de logements Janvier 2015 Le logement est devenu, pour la plupart des Français, cher et difficilement accessible. Le secteur de la construction traverse une grave

Plus en détail

REGIME APPLICABLE AVANT LE 1 ER JANVIER 2008 1

REGIME APPLICABLE AVANT LE 1 ER JANVIER 2008 1 RÉGIME DES PERSONNES IMPATRIÉES REGIME APPLICABLE AVANT LE 1 ER JANVIER 2008... 1 REGIME NOUVEAU... 4 A - Personnes concernées... 5 1 Salariés et mandataires sociaux... 5 2 Personnes non salariées... 6

Plus en détail

Fiche synthétique du Compte Administratif 2013 de la commune d'amuré

Fiche synthétique du Compte Administratif 2013 de la commune d'amuré Fiche synthétique du Compte Administratif 2013 de la commune d'amuré Le service Finances de la CAN a élaboré cette fiche à partir des documents transmis par les communes en juillet 2014 : - Compte Administratif

Plus en détail

POINT D INFORMATION SUR LE FINANCEMENT DU LOGEMENT AU 13 DECEMBRE 2012

POINT D INFORMATION SUR LE FINANCEMENT DU LOGEMENT AU 13 DECEMBRE 2012 POINT D INFORMATION SUR LE FINANCEMENT DU LOGEMENT AU 13 DECEMBRE 2012 Philippe BOUCHARDEAU Nelly ARGOUD Adjoint de direction Adil 26 Stagiaire Elève avocate Adil 26 1 Rappels sur L ADIL 26 Les trois missions

Plus en détail

RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE

RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE Conférence de presse 13 mars 2012 SOMMAIRE Introduction p. 3 CALCULS DE RENTABILITE IMMOBILIERE Cinq exemples avec des prélèvements sociaux portés à 15,5 %...p.

Plus en détail

Projet de Loi de Finances 2014. Les principales réformes

Projet de Loi de Finances 2014. Les principales réformes Projet de Loi de Finances 2014 Les principales réformes La fiscalité sur les plus-values immobilières C est inédit dans l histoire, la réforme sur les plus-values immobilières a été inscrite au BOFIP (donc

Plus en détail

NOTE D INFORMATION : LA FISCALITE DES FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE ETAT ACTUEL ET EVOLUTIONS EN COURS

NOTE D INFORMATION : LA FISCALITE DES FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE ETAT ACTUEL ET EVOLUTIONS EN COURS Joëlle Garriaud- Maylam Sénateur représentant les Français établis hors de France NOTE D INFORMATION : LA FISCALITE DES FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE ETAT ACTUEL ET EVOLUTIONS EN COURS Au 31 décembre

Plus en détail

«Mécanismes» et contraintes budgétaires

«Mécanismes» et contraintes budgétaires Ville de Viry-Châtillon / Bilan 2008 2013 et prospective financière 2014-2020 Intervention du 25 septembre 2014 87 rue St-Lazare I 75009 Paris Tél. 01 55 34 40 00 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : fcl@fcl.fr

Plus en détail

Panorama financier 2 0 1 1

Panorama financier 2 0 1 1 Panorama financier 2 1 1 des communautés de communes Les communautés sont appelées à connaître dans les années qui viennent de nombreux bouleversements : effets de la réforme fiscale de 29, implications

Plus en détail

UNE ACTIVITÉ LÉGISLATIVE FISCALE INTENSE : IMPACT SUR LES EXPATRIÉS

UNE ACTIVITÉ LÉGISLATIVE FISCALE INTENSE : IMPACT SUR LES EXPATRIÉS L année 2011 aura été particulièrement chargée en matière d actualité fiscale : en effet, la loi de finances pour 2011 a été modifiée par pas moins de quatre lois de finances rectificatives; et à peine

Plus en détail

En premier lieu, trois mesures, importantes et symboliques, ont tendance à grignoter le pouvoir fiscal des élus locaux :

En premier lieu, trois mesures, importantes et symboliques, ont tendance à grignoter le pouvoir fiscal des élus locaux : février 2006 Département Finances Mission Intercommunalité et Territoires AR/MC/CG/NL/AH/MR LES DISPOSITIONS AYANT DES CONSEQUENCES SUR LES COMMUNES, LES EPCI ET LEURS CONTRIBUABLES, ISSUES DE : - LA LOI

Plus en détail

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT.

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. -=-=-=- L étude porte sur la situation à la clôture de l exercice 2 (se reporter au compte administratif de 2). Il n est pas tenu compte du budget annexe du

Plus en détail

LETTRE D INFORMATION FISCALE N 181

LETTRE D INFORMATION FISCALE N 181 LETTRE D INFORMATION FISCALE N 181 23 Décembre 2013 ACTUALITES FISCALES ACTUALITES FISCALES Adoption définitive du Projet de Loi de Finances pour 2014 Le Parlement a adopté définitivement jeudi par un

Plus en détail

de formation des prix

de formation des prix Le mécanisme m de formation des prix 1 URBANiS 24 janvier 2011 DEUX MARCHES FONCIERS URBAINS Zone AU «stricte» le droit des sols n est pas défini, il est négocié Zone AU indicée et zone U le droit des

Plus en détail

Territoires et Finances

Territoires et Finances Territoires et Finances Étude sur les finances des communes et intercommunalités 2013-2014 2013 : statu quo sur les équilibres financiers avant de nouveaux défis à relever L année 2013 conclut un mandat

Plus en détail

Focus sur quelques points des lois de finances rectificatives de juillet et septembre 2011

Focus sur quelques points des lois de finances rectificatives de juillet et septembre 2011 Focus sur quelques points des lois de finances rectificatives de juillet et septembre 2011 La pluralité des lois de finances rectificatives en 2011 nécessite de s attarder sur certains points «sensibles»

Plus en détail

Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier. Conseil Municipal du 22 juillet 2014

Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier. Conseil Municipal du 22 juillet 2014 Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier Conseil Municipal du 22 juillet 2014 Eléments de cadrage de la situation financière de la Commune de Bourcefranc-le- Chapus Les soldes intermédiaires

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES EN 2013 :

PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES EN 2013 : PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES EN 2013 : REGIME D IMPOSITION DE DROIT COMMUN Les plus-values réalisée en 2013 seront, en principe, imposables au barème progressif de l impôt sur le revenu dès

Plus en détail

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes La loi n 2000-1028 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain, dite «loi SRU», avait instauré une participation

Plus en détail

Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété.

Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété. LE PSLA Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété. Le processus d accession se déroule en deux phases : Une phase locative qui dure de 6 mois à 2 ans

Plus en détail

ANALYSE FINANCIèRE. RéTROSPECTIVE DU BUDGET PRINCIPAL DE L Agglomération CôTE BASQUE ADOUR 2003-2012

ANALYSE FINANCIèRE. RéTROSPECTIVE DU BUDGET PRINCIPAL DE L Agglomération CôTE BASQUE ADOUR 2003-2012 ANALYSE FINANCIèRE RéTROSPECTIVE DU BUDGET PRINCIPAL DE L Agglomération CôTE BASQUE ADOUR 2003-2012 RESSOURCES CONSULTANTS FINANCES SOCIÉTÉ D ETUDE, RECHERCHE ET PROSPECTIVE EN FINANCES LOCALES S.A. au

Plus en détail

SPECIAL LOI DE FINANCES 2015

SPECIAL LOI DE FINANCES 2015 SUPPLEMENT JANVIER 2015 SPECIAL LOI DE FINANCES 2015 DUO SOLUTIONS A SELECTIONNÉ POUR VOUS DANS LA LOI DE FINANCES POUR 2015 ET DANS LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2014 LES MESURES QUI VOUS CONCERNENT.

Plus en détail

LE BOUCLIER FISCAL RAPPELS SUR L ISF

LE BOUCLIER FISCAL RAPPELS SUR L ISF LE BOUCLIER FISCAL RAPPELS SUR L ISF L impôt de solidarité sur la fortune (ISF) est le dernier impôt à avoir été créé, lors de la loi de finances pour 1989 ; il succède alors à l Impôt sur les Grandes

Plus en détail

Nouveaux enjeux du mandat. Vincent AUBELLE, professeur associé à l Université Paris Est Marne la Vallée

Nouveaux enjeux du mandat. Vincent AUBELLE, professeur associé à l Université Paris Est Marne la Vallée Nouveaux enjeux du mandat Vincent AUBELLE, professeur associé à l Université Paris Est Marne la Vallée - 121,8-117,1 Déficit budget Etat (en milliards d'euros) - 130,0-120,0-110,0-100,0-90,0-80,0-70,0-60,0-50,0-40,0-30,0-20,0-10,0

Plus en détail

Panorama de l actualité fiscale. Séminaire APL 30 Octobre 2012

Panorama de l actualité fiscale. Séminaire APL 30 Octobre 2012 Panorama de l actualité fiscale Séminaire APL 30 Octobre 2012 Plan I. Introduction Chronologie des évènements II. Projet de loi de finance 2013 Impôt sur le Revenu Fiscalité des revenus du capital Fiscalité

Plus en détail

LETTRE CIRCULAIRE N 2008-081

LETTRE CIRCULAIRE N 2008-081 Montreuil, le 16/10/2008 ACOSS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION DU RECOUVREMENT ET DU SERVICE DIRRES LETTRE CIRCULAIRE N 2008-081 OBJET : Loi n 2008-596 du 25 juin 2008 portant modernisation du marché du

Plus en détail

Les EPFL sont des établissements publics dont la mission est d assister les collectivités

Les EPFL sont des établissements publics dont la mission est d assister les collectivités Fiche B2 juin 2013 CETE Nord Picardie Connaître les acteurs du foncier Les établissements publics fonciers locaux (EPFL) Laurent Mignaux/METL-MEDDE Les EPFL sont des établissements publics dont la mission

Plus en détail

Rapport financier - Exercice 2013

Rapport financier - Exercice 2013 Rapport financier - Exercice 2013 Sommaire Le budget réalisé en 2013 // Résultat de l'exercice 2013 page 4 // Origine des recettes page 4 // Destination des dépenses page 4 Les grands équilibres financiers

Plus en détail

COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS

COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS Principaux enseignements de l audit financier réalisé en octobre 2014 26 JANVIER 2015 4 rue Galilée 75782 PARIS cedex 16 Tél. : 01 43 06 08 10 Web : www.cabinetmichelklopfer.fr

Plus en détail

DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2013

DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2013 N 2041 GH N 50149 #18 DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2013 Ce document n'a qu'une valeur indicative. Il ne se substitue pas à la documentation officielle de l'administration. REVENUS

Plus en détail

PACTE DE RESPONSABILITÉ

PACTE DE RESPONSABILITÉ PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ Loi de finances rectificative pour 2014 Loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 10 septembre 2014 1 LES PRINCIPALES MESURES SOCIALES DU

Plus en détail

Conseil municipal du 19 décembre 2013

Conseil municipal du 19 décembre 2013 BUDGET PRIMITIF 2014 Conseil municipal du 19 décembre 2013 1 Un budget stable hors impact des rythmes scolaires Des dépenses de fonctionnement globales en croissance de 2,99 % par rapport au BP 2013. Mais

Plus en détail

Le Crédit Impôt Compétitivité, une opportunité à saisir pour baisser vos coûts? Jean-Yves Laucoin - Patrick Breton

Le Crédit Impôt Compétitivité, une opportunité à saisir pour baisser vos coûts? Jean-Yves Laucoin - Patrick Breton Atelier 1 : Le Crédit Impôt Compétitivité, une opportunité à saisir pour baisser vos coûts? Jean-Yves Laucoin - Patrick Breton Atelier 2 : La taxation des dividendes, des changements significatifs en matière

Plus en détail

NOTE D INFORMATION. L Assemblée Nationale a adopté en décembre 2013 la loi de finances pour 2014 et la loi de finances rectificative pour 2013.

NOTE D INFORMATION. L Assemblée Nationale a adopté en décembre 2013 la loi de finances pour 2014 et la loi de finances rectificative pour 2013. 36 rue de Monceau 75008 Paris 62 rue de la République 69002 Lyon www.seine-saone.fr NOTE D INFORMATION Date : 20 janvier 2014 Objet : Loi de finances pour 2014 Loi de finances rectificative pour 2013 Madame,

Plus en détail

RAPPORT FINANCIER DE L EXERCICE 2014 1. LES CREDITS VOTES EN 2014

RAPPORT FINANCIER DE L EXERCICE 2014 1. LES CREDITS VOTES EN 2014 RAPPORT FINANCIER DE L EXERCICE 2014 1. LES CREDITS VOTES EN 2014 L équilibre général du budget primitif 2014 s est établi à 3 822,6 M, dont 2 790,9 M au titre de la section de fonctionnement et 1 031,7

Plus en détail

Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal. Du constat au conseil

Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal. Du constat au conseil Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal Du constat au conseil Intervenants Félix CICERON, Directeur de l ingénierie patrimoniale, Expert& Finance José SOTO, Directeur des partenariats

Plus en détail

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33 F I C H E P R A T I Q U E N 2 R E M U N E R A T I O N E T A I D E S L I E E S A U C O N T R A T D A P P R E N T I S S A G E L apprenti est titulaire d un contrat de travail de type particulier : il est

Plus en détail

Débat d orientations budgétaires 2014. Conseil municipal du 4 novembre 2013

Débat d orientations budgétaires 2014. Conseil municipal du 4 novembre 2013 Débat d orientations budgétaires 2014 Conseil municipal du 4 novembre 2013 1 1. Un contexte économique toujours aussi tendu 2 Les éléments de contexte 2014 : année électorale Des inconnues avec les réformes

Plus en détail

Stock-Options. Mécanisme et Fiscalité QUILVEST FAMILY OFFICE

Stock-Options. Mécanisme et Fiscalité QUILVEST FAMILY OFFICE Mécanisme et Fiscalité QUILVEST FAMILY OFFICE Définition Les stock-options offrent à des salariés ou à des dirigeants la possibilité d acquérir à une échéance déterminée des actions de leur société à un

Plus en détail

FLASH Projet de loi de finances rectificative pour 2011 Conseil des Ministres du 11/ 05/2011

FLASH Projet de loi de finances rectificative pour 2011 Conseil des Ministres du 11/ 05/2011 FLASH Projet de loi de finances rectificative pour 2011 Conseil des Ministres du 11/ 05/2011 Actualisation du flash sur les dispositions présentées à la presse le 12/04/2011 Le PLFR 2011 sera examiné par

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n

Plus en détail

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurances sociales des administrations de sécurité sociale

Plus en détail

Accord N 36 Le Compte Epargne Temps au GIE AtlantiCA En date du 25 septembre 2008

Accord N 36 Le Compte Epargne Temps au GIE AtlantiCA En date du 25 septembre 2008 Accord N 36 Le Compte Epargne Temps au GIE AtlantiCA En date du 25 septembre 2008 Les organisations syndicales signataires : CFDT, SNECA-CGC, SUD AtlantiCA TABLE DES MATIERES L ACCORD INDEX TABLE DES MATIERES

Plus en détail

Cercle Patrimonial. Débat sur la Fiscalité

Cercle Patrimonial. Débat sur la Fiscalité Cercle Patrimonial Débat sur la Fiscalité Oujda, le 10 octobre 2013 Cadre légal marocain d imposition des salariés Benchmark sur les différents modèles de la fiscalité des produits de retraite (1/4) Dans

Plus en détail

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire Réunions publiques janvier 2013 Présentation du Débat d Orientation Budgétaire 7 février 2011 LE CONTEXTE Une économie mondiale très ralentie En zone Euro : des incertitudes autour de la crise de la dette

Plus en détail

PAYS BEAUME-DROBIE FINANCES INTERCOMMUNALES COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

PAYS BEAUME-DROBIE FINANCES INTERCOMMUNALES COMMUNAUTÉ DE COMMUNES COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS BEAUME-DROBIE FINANCES INTERCOMMUNALES contact : Sophie Blanc - responsable administrative 04 75 89 80 80 - fax : 04 75 89 80 98 - La Chastelanne 07260 Joyeuse administration@pays-beaumedrobiefr

Plus en détail

Intervenant. Patrick MORGENSTERN. Expert-comptable, Chargé d enseignement fiscal à l Université de Bourgogne

Intervenant. Patrick MORGENSTERN. Expert-comptable, Chargé d enseignement fiscal à l Université de Bourgogne Les impôts différés Intervenant Patrick MORGENSTERN Expert-comptable, Chargé d enseignement fiscal à l Université de Bourgogne Sommaire Présentation synthétique du mécanisme des impôts différés Impôts

Plus en détail

Audit financier rétro-prospectif 2009-2018

Audit financier rétro-prospectif 2009-2018 Audit financier rétro-prospectif 2009-2018 Commune de Pierre-Olivier Hofer Directeur associé Ludivine Louette Consultante Toulouse, le 20 mai 2014 E14-0514 EXFILO Tél : 01.83.62.86.35 Fax : 01.83.62.86.34

Plus en détail

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2014 publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2014 publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013 Les principales dispositions de la loi de finances pour publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013 IMPÔT SUR LE REVENU Barème CGI. art.197 Décote CGI. art. 197 Barème non revalorisé en 2012 et 2013

Plus en détail

en toute simplicité!

en toute simplicité! BIEN COMPRENDRE LES NOUVELLES RÉFORMES DE LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ. en toute simplicité! 1 LA GÉNÉRALISATION DE LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ D ici le 1 er janvier 2016, toutes les entreprises devront mettre

Plus en détail

FICHE RECAPITULATIVE SUR LE DISPOSITIF DU PASS-FONCIER,

FICHE RECAPITULATIVE SUR LE DISPOSITIF DU PASS-FONCIER, FICHE RECAPITULATIVE SUR LE DISPOSITIF DU PASS-FONCIER, SON EVOLUTION ET DE LA «MAISON POUR 15 EUROS PAR JOUR» Synthèse Le Pass-foncier est un dispositif social d accompagnement des politiques locales

Plus en détail

Regard financier sur les petites villes (3 000 à 20 000 habitants) Juin 2014

Regard financier sur les petites villes (3 000 à 20 000 habitants) Juin 2014 ( 20 000 habitants) Juin 2014 Sommaire Les petites en France 3 Les volumes d intervention 4 Les principales ressources courantes 5-6 L épargne brute 7 Les dépenses d investissement 8 L encours de dette

Plus en détail

LA REFORME FISCALE 2014 APPLICATION PRATIQUE AUX CHEFS D ENTREPRISES. 11 février 2014 CGPME AIN

LA REFORME FISCALE 2014 APPLICATION PRATIQUE AUX CHEFS D ENTREPRISES. 11 février 2014 CGPME AIN LA REFORME FISCALE 2014 APPLICATION PRATIQUE AUX CHEFS D ENTREPRISES 11 février 2014 CGPME AIN 1 La réforme fiscale 2014 Application pratique 8 aux chefs d entreprises Jacques - Vincent PIROUX Expert -

Plus en détail

Mardi 19 mai 2015 20h30-22h30

Mardi 19 mai 2015 20h30-22h30 CONSEIL DE QUARTIER DU CENTRE Mardi 19 mai 2015 20h30-22h30 ORDRE DU JOUR 1- Présentation du budget de la ville 2015 : serré et responsable. 2- Révision du Plan Local d Urbanisme : objectifs, cadre réglementaire

Plus en détail

COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES

COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES SUPPRESSION DE L EXONÉRATION EN FAVEUR DES CRÉATIONS OU EXTENSIONS D ÉTABLISSEMENTS SITUÉS DANS LES QUARTIERS PRIORITAIRES

Plus en détail

La rémunération de l apprenti :

La rémunération de l apprenti : F I C H E P R A T I Q U E N 2 R E M U N E R A T I O N E T A I D E S L I E E S A U C O N T R A T D A P P R E N T I S S A G E L apprenti est titulaire d un contrat de travail de type particulier : il est

Plus en détail

VILLE D AUBERVILLIERS PROSPECTIVE FINANCIERE 2007-2010

VILLE D AUBERVILLIERS PROSPECTIVE FINANCIERE 2007-2010 CABINET MICHEL KLOPFER 6, rue du Général de Larminat 75015 PARIS Tel : 01 43 06 08 10 Fax : 01 47 34 15 83 VILLE D AUBERVILLIERS PROSPECTIVE FINANCIERE 2007-2010 Céline BACHARAN 18 octobre 2006 Sommaire

Plus en détail

LOI DE FINANCES POUR 2011 Loi du 15 décembre 2010 QUELQUES ASPECTS FISCAUX FISCALITÉ DES ENTREPRISES

LOI DE FINANCES POUR 2011 Loi du 15 décembre 2010 QUELQUES ASPECTS FISCAUX FISCALITÉ DES ENTREPRISES FR 52-09 LOI DE FINANCES POUR 2011 Loi du 15 décembre 2010 QUELQUES ASPECTS FISCAUX FISCALITÉ DES ENTREPRISES GROUPE DE SOCIÉTÉS : RÉGIME DES SOCIÉTÉS MÈRES ET FILIALES Suppression de la possibilité de

Plus en détail

PROTOCOLE D ACCORD CONCERNANT LE COMPTE EPARGNE TEMPS

PROTOCOLE D ACCORD CONCERNANT LE COMPTE EPARGNE TEMPS PROTOCOLE D ACCORD CONCERNANT LE COMPTE EPARGNE TEMPS Le présent protocole d accord crée un Compte Epargne Temps au sein de SGS et en définit les règles de fonctionnement et de gestion. Ce dispositif s

Plus en détail

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Comité d'entreprise > Vos salariés - Vos cotisations > Base de calcul

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Comité d'entreprise > Vos salariés - Vos cotisations > Base de calcul Base de calcul En votre qualité d employeur, vous devez déclarer à l URSSAF toutes les sommes payées et tous les avantages consentis à vos salariés. Ces éléments constituent la base de calcul des cotisations

Plus en détail

Exit tax: L expatriation présente-t-elle encore un intérêt FISCAP 2012. 7 Avril 2012 Michel Collet, Avocat associé CMS Bureau Francis Lefebvre

Exit tax: L expatriation présente-t-elle encore un intérêt FISCAP 2012. 7 Avril 2012 Michel Collet, Avocat associé CMS Bureau Francis Lefebvre Exit tax: L expatriation présente-t-elle encore un intérêt FISCAP 2012 7 Avril 2012 Michel Collet, Avocat associé CMS Bureau Francis Lefebvre Plan I. Exit Tax II. Expatriation III. Présentation synthétique

Plus en détail

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 - Mesures concernant le patrimoine - Mesures concernant l assurance vie - Zoom sur quelques dispositions du Projet de Loi de Finances

Plus en détail

FISCALITÉ 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2013 LOI DE FINANCES 2014

FISCALITÉ 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2013 LOI DE FINANCES 2014 1 FISCALITÉ 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2013 LOI DE FINANCES 2014 2 Fiscalité 2014 SOMMAIRE I. Imposition des revenus II. Optimisation de l impôt sur le revenu III. Imposition des plus-values IV.

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS 5 F-16-01 N 136 du 27 JUILLET 2001 5 F.P. / 58 - F 114 INSTRUCTION DU 18 JUILLET 2001 TRAITEMENTS ET SALAIRES. ASSIETTE. REGIME D IMPOSITION DES

Plus en détail

ASSEMBLÉE NATIONALE 23 janvier 2015 AMENDEMENT

ASSEMBLÉE NATIONALE 23 janvier 2015 AMENDEMENT APRÈS ART. 35 BIS N 2527 ASSEMBLÉE NATIONALE 23 janvier 2015 LA CROISSANCE ET L'ACTIVITÉ - (N 2498) Commission Gouvernement Retiré AMENDEMENT N o 2527 présenté par Mme Laclais, M. Caresche, M. Fourage,

Plus en détail

Note rédigée avec le Concours du cabinet NSK FIDUCIAIRE, Cédric Roubin, Associé, Expert-comptable & Commissaire aux comptes

Note rédigée avec le Concours du cabinet NSK FIDUCIAIRE, Cédric Roubin, Associé, Expert-comptable & Commissaire aux comptes LES PRINCIPES DE BASE D UNE SOCIETE D EXERCICE LIBERAL A RESPONSABILITE LIMITEE (SELARL) Note rédigée avec le Concours du cabinet NSK FIDUCIAIRE, Cédric Roubin, Associé, Expert-comptable & Commissaire

Plus en détail

CIRCULAIRE D INFORMATION

CIRCULAIRE D INFORMATION Siège social 33 Rue Gustave Eiffel- ZAC Ravine à Marquet - 97419 LA POSSESSION Tél. 02 62 43 10 43 Fax 02 62 43 16 04 / E-mail : acorex@acorexsa.com Bureau de Saint-Gilles Tél. 02 62 22 58 02 Fax 02 62

Plus en détail

Loi de finances rectificative pour 2010 et Loi de finances pour 2011. Loi de finances pour 2011

Loi de finances rectificative pour 2010 et Loi de finances pour 2011. Loi de finances pour 2011 Loi de finances rectificative pour 2010 et Loi de finances pour 2011 Loi de finances pour 2011 La loi de finances pour 2011 ne bouleverse pas notre fiscalité. Les principales dispositions sont relatives

Plus en détail

Débats et Prospectives

Débats et Prospectives Débats et Prospectives CONSOLIDATION DE LA TVA : UNE PREMIERE ETAPE VERS LE «GROUPE TVA» Très tôt dans le droit communautaire de la TVA est apparue la notion de «groupe», consistant à considérer comme

Plus en détail

Commentaire. Décision n 2013-301 QPC du 5 avril 2013. Mme Annick D. épouse L.

Commentaire. Décision n 2013-301 QPC du 5 avril 2013. Mme Annick D. épouse L. Commentaire Décision n 2013-301 QPC du 5 avril 2013 Mme Annick D. épouse L. (Cotisations et contributions sociales des travailleurs non salariés non agricoles outre-mer) La Cour de cassation a renvoyé

Plus en détail

Actualités financières fiscales et patrimoniales 2014 LFR 2013 et LF2014

Actualités financières fiscales et patrimoniales 2014 LFR 2013 et LF2014 Sumatra Patrimoine Actualités financières fiscales et patrimoniales 2014 LFR 2013 et LF2014 Mardi 25 Mars 2014 Les Mardis d Athélia Qui sommes nous? Cabinet Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant

Plus en détail