DOULEUR DE L ENFANT. Dr Sonia Khalbous Pr Monia Haddad Centre de traitement de la douleur - la Rabta
|
|
- Juliette Robert
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 CEC Douleur Faculté de Médecine de Tunis DOULEUR DE L ENFANT Dr Sonia Khalbous Pr Monia Haddad Centre de traitement de la douleur - la Rabta
2 La première spécificité de la douleur chez l enfant est qu elle est souvent méconnue et négligée. Un des plus grands obstacles à la prise en charge de la douleur chez l enfant reste encore le déni de la douleur de l'enfant, par les soignants mais aussi, paradoxalement, par les parents!!! Malgré une amélioration des connaissances, encore trop d enfants ne bénéficient pas de ces progrès. 2
3 AVANT 1987 L'idée d'une immaturité fonctionnelle du système nerveux était encore communément admise. Mais sur cette donnée scientifique il avait été décrété qu'un nouveau-né ne ressentait pas la douleur. Sa reconnaissance été tardive, il a même été question de déni et de résistance des équipes soignantes. Aujourd hui, on sait l'organisation neuro-anatomique est fonctionnelle dès la e semaine de la vie fœtale pour véhiculer l'influx nociceptif de la périphérie aux structures centrales. 3
4 Mais, on sais aussi Les gaines de myéline (un accélérateur de l'influx nerveux) ne sont pas encore finalisées chez le petit enfant. c'est ce qui autorise à parler d immaturité du système nerveux. Or si cette donnée s'applique bien aux inhibiteur de la douleur, elle ne s'applique pas à la perception de celle-ci puisque «chez l'adulte la transmission de l'influx douloureux transite aussi par des fibres peu ou pas myélinisées (fibres C et A delta) 4
5 Aujourd hui, on a compris L'immaturité du système nerveux touche donc les filtres inhibiteurs. Autrement dit, et contrairement à l'acceptation préalable L'immaturité du système nerveux ne concerne pas la capacité à ressentir la douleur mais la capacité à atténuer ce ressenti. Tout un faisceau d'arguments suggère maintenant que la douleur serait augmentée, potentialisée par la diminution de ces contrôles segmentaires médullaires 5
6 ÉVALUATION Si le message nociceptif arrive au cerveau dès le plus jeune âge, ce que l'enfant a la capacité d'en faire dépend pour beaucoup du développement cognitif de l'enfant et donc de son âge. Or, il a été démontré que la plupart des médecins et des infirmières n adaptaient pas leurs explications et/ou leur langage à l âge du patient mais lui parlaient comme s il avait entre 7 et 11 ans. 6
7 EVALUATION Expression de la douleur par l enfant Selon l âge de l enfant et la durée de la douleur, les manifestations de la douleur diffèrent. La douleur aiguë voire suraiguë cris, grimace et agitation Dès qu elle se prolonge quelques heures le comportement se modifie avec postures antalgiques, retrait, immobilité, apathie : c est l atonie psychomotrice. Si la douleur s installe plusieurs semaines (céphalées chroniques, cancer, maladies rhumatologiques) ces troubles comportementaux peuvent se renforcer. 7
8 EVALUATION Nécessité de l évaluation Il est recommandé que toute prescription d'antalgique soit précédée et suivie (dans les 30 à 60 minutes) d une évaluation systématique de la douleur au moyen d'une échelle validée, adaptée à l'âge de l'enfant, à un rythme dépendant de la sévérité de la douleur, une réévaluation régulière étant nécessaire. Elle repose sur un bilan exhaustif qui comporte plusieurs étapes : Interrogatoire de la famille et de l enfant, si son âge le permet Appréciation du comportement de l enfant Examen clinique complet Données des explorations fonctionnelles 8
9 Outils d évaluation Échelles d autoévaluation Personnes communicantes 1. Unidimensionnelles Topographie Intensité 2.Multidimensionnelles Échelles d hétéro évaluation Personnes non communicantes Comportementales Comportement Qualité de vie Sensorielle Émotionnelle Réponse thérapeutique 3. Psychologiques 9
10 Echelle unidimensionnelle Outil de localisation topographique schémas corporel 10
11 Outils d évaluation de l intensité Echelle visuelle analogique EVA 11
12 Outils d évaluation de l intensité Echelle des visages Echelle des cubes Algocubes Echelle des jetons 12
13 Outils d évaluation de l intensité Implication thérapeutique: CLASSIFICATION DE L OMS ANTALGIQUE NON OPIOÏDE PARACETAMOL AINS Palier 1 EVA 3 EVA OPIOÏDE FAIBLE TRAMADOL CODEINE Palier 2 3>EVA<7 OPIOÏDE FORT MORPHINE Palier 3 EVA 7 13
14 Échelles comportementales Indication: Seul moyen pour évaluer la douleur des petits enfants ou ayant des difficultés d'expression verbale: Enfant < 6ans Enfant polyhandicapé Intérêt: Affirmer la douleur Quantifier la sévérité (parfois) 14
15 Echelles comportementales selon le terrain 1. Nouveau né 2. Enfant <6ans 3. Enfant polyhandicapé 15
16 Échelles comportementales Nouveau né Aigue Douleur Echelle comportementale Neonatal Facial Coding System (NFCS) Provoquée par les soins Echelle CRIES Post opératoire le score AMIEL-TISON Durable Echelle de douleur et d'inconfort du nouveau-né (EDIN) 16
17 Neonatal Facial Coding System (NFCS) Ce système se base sur l expression du visage et utilise 4 items considérés comme contributifs 1. Froncement des sourcils, 2. Plissement des paupières, 3. Accentuation du sillon nasolabial 4. Ouverture de la bouche. cotés à 0 ou 1 et le score varie de 0 à 4. À partir d un score égal à 1, la douleur doit être traitée. 17
18 Le score AMIEL-TISON Il y a 10 situations à observer: 1.Sommeil 2. Mimique douloureuse 3. Qualité du cri 4. Motricité spontanée 5. Excitabilité spontanée 6. Crispation des doigts, mains et pieds 7. Succion 8. Evaluation globale du tonus 9. Consolabilité 10. Sociabilité La cotation est inversement proportionnelle à la douleur : douleur majeure <10 un enfant parfaitement calmé = 20 Ce score varie de 0 à 20. Un score <15 nécessite une thérapeutique antalgique adaptée 18
19 Enfant plus grand mais <6ans Douleur Provoquée par les soins Echelle comportementale Objective Pain Scale (OPS) Post opératoire Chronique Children's Hospital of Eastern Ontorio Pain Scale (CHEOPS) Échelle Douleur Enfant Gustave Roussy (DEGR) 19
20 Echelle de Douleur Enfants Gustave Roussy : l'échelle DEGR 10 items au sein de 3 sous échelles, coté de 0 à 4: Signes directs de la douleur: 1. position antalgique au repos 3. protection spontanées des zones douloureuses 5. attitudes antalgiques dans le mouvement 7. contrôle exercé par l enfant quand on le mobilise (mobilisation passive) 9. réactions à l examen des zones douloureuses Expression volontaire de la douleur: 4. plaintes somatiques 8. localisation de zones douloureuses par l enfant Atonie psychomotrice: 2. manque d expressivité 6. désintérêt pour le monde extérieur 10. lenteur et rareté des mouvements 20
21 Echelle de Douleur Enfants Gustave Roussy : l'échelle DEGR Cotation 4 L enfant Recherche sans succès une 1 position antalgique et n arrive pas à être bien installé. 2 Visage figé, comme agrandi. Regard vide. Parle avec effort. 3 Toute l attention de l enfant est requise pour protéger la zone atteinte 4 C est au milieu de gémissements, sanglots ou supplications que l enfant dit qu il a mal. 5 L enfant doit être aidé, pour lui éviter des Mouvements trop pénibles Cotation 4 6 L enfant est apathique et indifférent à tout. 7 L enfant s oppose à toute initiative du soignant ou obtient qu aucun geste ne soit fait sans son accord. 8 En plus de la cotation 3, l enfant décrit, d une manière assurée et précise, le siège de sa douleur. 9 L examen de la région douloureuse est quasiment impossible, en raison des réactions de l enfant 10 L enfant est comme figé, alors que rien ne l empêche de bouger 21
22 Le score CHEOPS (d. post-op) Prend en compte 5 critères : 1. cris-pleurs 2. expression du visage 3. Verbalisation 4. attitude corporelle 5. désir de toucher la plaie 6. membres inférieurs. 22
23 Enfant polyhandicapé Échelle Douleur Enfant San Salvadour (D.E.S.S) 10 items : 1 : Pleurs et/ou cris 2 : Réaction de défense coordonnée ou non à l'examen d une zone présumée douloureuse 3 côtés : Mimique de 0 à 4, douloureuse sur un score total de La : Protection cotation est des établie zones de douloureuses façon rétrospective sur 8 heures 5 A : partir Gémissements de 6, la douleur pleurs est certaine, silencieux faut traiter 6 (à: partir Intérêt de pour 2, il l environnement y a un doute) 7 : Accentuation des troubles du tonus 8 : Capacité à interagir avec l adulte 9 : Accentuation des mouvements spontanés 10 : Attitude antalgique spontanée ou repérée par le soignant. 23
24 Traitement de la douleur Objectif Ramener l intensité de la douleur au dessous de 3/10 (EVA) Permettre un retour aux activités de base de l enfant (bouger, jouer, dormir, parler, manger). 24
25 1. Prescription systématique à heures fixes, respectant les cinétiques, à posologies efficaces Privilégier les associations d antalgiques de sites d action différents. 3. Evaluation régulière par une échelle standardisée permettant l adaptation du traitement Ne pas arrêter le traitement dès la diminution de la douleur. 5. Toujours arrêter un traitement long par paliers progressifs quelque soit l âge (sevrage). 25
26 6. Adapter la puissance de l antalgique à l intensité de la douleur : palier III possible d emblée si EVA 7/10 7. Choisir l antalgique en fonction du mécanisme de la douleur. 8. Adapter la voie d administration à l état de l enfant : Privilégier la voie orale et sublinguale. La voie rectale est pratique, rapide et efficace, mais Les voies SC et IM sont à éviter La voie IV reste exceptionnelle 9. Associer une prise en charge psychologique d accompagnement 26
27 TRAITEMENT DE LA DOULEUR NOCICEPTIVE CHEZ L ENFANT 27
28 TRAITEMENT DE LA DOULEUR NOCICEPTIVE CHEZ L ENFANT POSOLOGIE DES PRINCIPAUX ANALGÉSIQUES PARACÉTAMOL POSOLOGIE orale ou iv. 15 mg/kg/ 6 h soit 60 mg/kg/24h en 4 prises PRESENTATION selon AGE/POIDS Susp Buvable dés naissance Sachets 100/150/200/300mg +3mois Sup 80/150/300mg +1mois Cp effervecent 500mg +2ans (>13kg) Cp ou sachets 500mg +8ans ( >27kg ) Sol pour perfusion IV 50ml dés naissance Sol pour perfusion IV 100ml >33kg 28
29 TRAITEMENT DE LA DOULEUR NOCICEPTIVE CHEZ L ENFANT POSOLOGIE DES PRINCIPAUX ANALGÉSIQUES AINS IBUPROFÈNE POSOLOGIE orale 20 à 30 mg/kg/j en 3 prises 10 mg/kg/8 h ou 7,5 mg/kg/6 h PRESENTATION selon AGE/POIDS Sol buvable Cp 100mg /200 mg 3mois à 6ans à partir 6ans (>20 kg) 29
30 TRAITEMENT DE LA DOULEUR NOCICEPTIVE CHEZ L ENFANT POSOLOGIE DES PRINCIPAUX ANALGÉSIQUES TRAMADOL POSOLOGIE orale 1 à 2 mg/kg par prise - 3 à 4 fois par jour sans dépasser 8 mg/kg/j PRESENTATION selon AGE/POIDS Sol buvable Gtte (1gtt = 2,5mg) Cp Amp >3ans >15ans >15ans 30
31 TRAITEMENT DE LA DOULEUR NOCICEPTIVE CHEZ L ENFANT POSOLOGIE DES PRINCIPAUX ANALGÉSIQUES POSOLOGIE orale 0,5 à 1 mg/kg / prise toutes les 4 à 6 voir 8heures sans dépasser 6 mg/kg/j En pratique = poids de l enfant kg /2 par prise En cas d association = codéine 3 à 6 mg/kg/j + paracétamol 60m/kg/j PRESENTATION selon AGE/POIDS CODEINE Sirop Enfant CODENFAN 1mg/ml > 1an Cp effervescent DAFALGAN CODEINE eff (500mg/30mg) 3ans (>15kg) Cp CODOLIPRANE(400mg/20mg) 15ans (>15kg) 31
32 TRAITEMENT DE LA DOULEUR NOCICEPTIVE CHEZ L ENFANT POSOLOGIE DES PRINCIPAUX ANALGÉSIQUES MORPHINE + 6mois VOIE D ADMINISTRATION ET POSOLOGIE Orale Initiale 1mg/kg/j Augmentation par paliers de 50% si insuffisant S/C douloureuse non recommandée chez l enfant Titration IV. Dose de charge de 0,1 mg/kg puis bolus de 0,025 mg/kg/5 min Pour un enfant de 20 kg : dose de charge de 2 mg et bolus de 0,5 mg si nécessaire IV. continue Initiale 0,5 mg/kg/24 h Augmentation par paliers de 33% si insuffisant Pour un enfant de 20 kg : démarrer avec 10 mg/24h puis augmenter à 14mg/24 h si 32 analgésie insuffisante après 2 heures de perfusion
33 TRAITEMENT DE LA DOULEUR NEUROPATHIQUE CHEZ L ENFANT 33
34 TRAITEMENT DE LA DOULEUR NEUROPATHIQUE CHEZ L ENFANT PARTICULARITES DES DOULEURS NEUROPATHIQUES CHEZ L ENFANT La fréquence des douleurs neuropathiques chez l enfant reste encore inconnue Les caractéristiques cliniques les mêmes que celles de l adulte Ce qui distingue l enfant de l adulte L enfant est démuni de la possibilité d exprimer les sensations qu il ressent et de les comparer à des expériences sensorielles déjà vécues 34
35 TRAITEMENT DE LA DOULEUR NEUROPATHIQUE CHEZ L ENFANT PARTICULARITES DES DOULEURS NEUROPATHIQUES CHEZ L ENFANT LES CAUSES POTENTIELLES Neuropathies acquises Accidentelles Fracture Compression par hématome Compression anatomique opératoire ou positionnelle in utéro ou à la naissance Causes traumatiques médullaire ( rares) Causes immunitaires (rares) Guillain Barré Causes métaboliques liée au diabète (rare) Le cancer Le SIDA localisation de la tumeur post thérapeutiques: chirurgie, post radique, post chimiothéapie Neuropathies congénitales dégénératives (beaucoup plus rare) 35
36 TRAITEMENT DE LA DOULEUR NEUROPATHIQUE CHEZ L ENFANT POSOLOGIE DES PRINCIPAUX TRAITEMENT PEU DE CONSENSUS / MANIABILITÉ DIFFICILE Antidépresseurs tricycliques Amitriptyline ELAVIL / LAROXYL 0.3 à 1 mg/kg/j une prise le soir Clomipramine ANAFRANIL enfant plus grand Antiépileptiques Gabapentine NEURONTIN 10 à 30 mg/kg en trois prises Clonazépam RIVOTRIL 0,03 0 0,1 mg/kg/j une prise unique Anesthésiques locaux Topiques locaux association lidocaine/prilocaine Pommade EMLA/ PRILIA Emplâtre Lidocaine 5% 36
37 TRAITEMENT DE LA DOULEUR NEUROPATHIQUE CHEZ L ENFANT RECOMANDATIONS La monothérapie doit être la règle en première intention. La posologie doit être augmentée très progressivement en fonction de l efficacité et de la tolérance Il est conseillé de continuer plusieurs mois (6 au min) avant de diminuer progressivement en gardant si nécessaire la dose minimale efficace Il est conseillé d aller jusqu aux doses maximales tolérées avant de parler d échec En cas d échec complet, il est légitime d utiliser une molécule d une autre classe médicamenteuse En cas d échec partiel, il est légitime d associer une molécule d une autre classe médicamenteuse 37
38 SITUATIONS CLINIQUES PARTICULIERES MIGRAINE Céphalée primaire la plus fréquente chez l'enfant. Elle touche 5 à 10 % des enfants. Traitement de crise Ibuprofène 10 mg/kg doit être privilégié Paracétamol 15 mg/kg souvent efficace. Sumatriptan nasal en deuxième intention à partir de 12 ans Pas d opioïdes (faibles et forts) Traitement médicamenteux de fond Pas de recommandation médicamenteuse Les méthodes psychocorporelles (relaxation, autohypnose ) peuvent être recommandées 38
39 LA DOULEUR PROVOQUÉE SITUATIONS CLINIQUES PARTICULIERES Soins, actes, chirurgie, explorations Fréquente chez l enfant Faute de couverture antalgique efficace, l enfant est immobilisé de force, ce qui peut créer chez certains, un traumatisme psychique et générer des comportements phobiques, avec pour conséquence, retards et difficultés pour accéder aux soins PREVENTION nécessaire 39
40 SITUATIONS CLINIQUES PARTICULIERES LA DOULEUR PROVOQUÉE Anesthésiques locaux topiques Application de topique sous pansement occlusif (pendant au moins 60 mn) Mélange lidocaïne/prilocaïne EMLA/ PRILIA Acte comportant une effraction cutanée Pose de perfusion, ponction veineuse, ponction lombaire, myélogramme, injection intra-articulaire ; sondage vésical ; soin dentaire ; pansement de brûlure peu étendue et peu profonde; pose de sonde gastrique ; endoscopie bronchique et digestive ; biopsie rénale, hépatique,musculaire Mélange oxygène - protoxyde d azote (MEOPA) Produit de référence Rapidité et réversibilité d action, effet antalgique/anxiolytique et un bon profil bénéfice/risque Les enfants de moins de 2 ans ont des effets moins marqués L'auto-administration doit être privilégiée Les effets indésirables sont généralement réversibles en quelques minutes à l arrêt du traitement 40
41 SITUATIONS CLINIQUES PARTICULIERES LA DOULEUR PROVOQUÉE Solutions sucrées orales SOINS DOULOUREUX chez les nouveaux-nés et les nourrissons de moins de 4 mois En pratique: 1 à 2 ml de SG30% de 0,012 à 0,12 g (0,05 à 0,5 ml d une solution à 24%) chez le prématuré de 0,24 à 0,50 g chez le nouveau-né à terme Un délai de 2 minutes entre le début de la succion sucrée et le geste douloureux doit être respecté La durée de l analgésie sucrée est de 5 à 7minutes Il est conseillé de maintenir une succion pendant toute la durée du geste douloureux. La solution sucrée peut être ré-administrée en cas de besoin Il n y a pas d épuisement avec le temps chez un même enfant L allaitement maternel est une alternative aussi efficace qu une solution sucrée 41
42 SITUATIONS CLINIQUES PARTICULIERES LA DOULEUR PROVOQUÉE Acte comportant une effraction cutanée Soin Traitement de première intention Traitement de deuxième intention Ponction veineuse Suture Ponction lombaire Myélogramme Réduction de paraphimosis Ablation de verrues EMLA pour les enfants de moins de 11 ans et pour ceux qui le demandent MEOPA puis anesthésie locale avec lidocaïne tamponnée injectable MEOPA et/ou EMLA MEOPA et EMLA et infiltration de lidocaine Gel de lidocaïne et MEOPA MEOPA et lidocaïne injectable MEOPA en association à l EMLA pour les enfants difficiles à piquer ou ceux ayant une phobie du geste Sédation* si échec de EMLA + MEOPA Sédation kétamine faible dose* voire AG Sédation* voire AG Sédation* voire AG Sédation* voire AG 42
43 Mesures d accompagnement: Environnement musical ; jeux Présence des parents +++ Nursing : massage Relaxation - aide psychologique: Soutien verbal : entretien, psychothérapie Anxiolytiques ; antidépresseurs. Autres prises en charge : Solutions sucrées Succion non nutritive 43
44 CONCLUSION Tout enfant, qu il soit nouveau-né, nourrisson ou plus grand, perçoit la douleur. Sa façon de l exprimer est très différente de celle de l adulte. La prise en charge de la douleur de l enfant est aujourd hui un impératif éthique. Toute prescription d'antalgiques doit être précédée d une évaluation systématique de la douleur au moyen d'une échelle validée et adaptée à l'âge de l'enfant, avec réévaluations régulières. 44
Recommandations de bonne pratique PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DE LA DOULEUR AIGUË ET CHRONIQUE CHEZ L ENFANT RECOMMANDATIONS
Recommandations de bonne pratique PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DE LA DOULEUR AIGUË ET CHRONIQUE CHEZ L ENFANT Partie 1 : Prise en charge de la douleur en milieu hospitalier et situations particulières
Plus en détailEXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE
EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation
Plus en détailEVALUATION DE LA DOULEUR : ENJEUX ET METHODES DUSP mars 2012
EVALUATION DE LA DOULEUR : ENJEUX ET METHODES DUSP mars 2012 Jacques DEBRIL La douleur est un des signes majeurs, sinon le premier, qui incite le patient à faire appel aux soignants. Pour y répondre, ces
Plus en détailSemaine de la sécurité des patients: novembre 2012
Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Qu'est-ce-que la douleur? La douleur est une sensation désagréable et complexe (sensorielle et émotionnelle). Cette sensation provient de l'excitation
Plus en détailLa musicothérapie : une alternative non médicamenteuse chez l enfant douloureux
La musicothérapie : une alternative non médicamenteuse chez l enfant douloureux Sabine Métayer*, Dr Jacques Merckx**, Pr Stéphane Blanche*** * Musicothérapeute, Unité d immunologie-hématologie pédiatrique,
Plus en détailA healthy decision LA DOULEUR
A healthy decision Mieux vivre avec LA DOULEUR Tout à propos de la douleur, de ses causes et de ses possibilités de traitement. Parlez-en avec votre médecin ou pharmacien. Contenu Qu est-ce que la douleur
Plus en détailLA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT!
LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT! Douleur induite Douleur induite Douleur de courte durée, causée par le soignant ou une thérapeutique dans des circonstances de survenue prévisibles et susceptibles
Plus en détailCEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX
CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX Groupe de travail du RRDBN Y.Perier, A.S.Sergent, E.Touchard, V.Lepelletier, S.Sladek FMC 2009 1 PLAN Migraine sans aura Epidémiologie Critères
Plus en détailLa migraine : une maladie qui se traite
La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus
Plus en détailDOSSIER DE SOINS INFIRMIERS
DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS Débuté le Terminé le. FICHE ADMINISTRATIVE PATIENT Nom Prénom Date de naissance / / Téléphone. ADRESSE...... N SS / / / / / // ENTOURAGE-PERSONNE RESSOURCE NOM QUALITE..TEL...
Plus en détailLa douleur de l enfant : stratégies soignantes de prévention et de prise en charge
Groupe infirmier La douleur de l enfant : stratégies soignantes de prévention et de prise en charge ATDE Pédiadol Association pour le traitement de la douleur de l enfant www.pediadol.org La douleur de
Plus en détailRecommandation Pour La Pratique Clinique
Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de
Plus en détailCAPACITE DE GERIATRIE
TRAITEMENT DE LA DOULEUR CHEZ LE SUJET AGE CAPACITE DE GERIATRIE 11.03.2009 Dr Françoise ESCOUROLLE-PELTIER Unité de Soins Palliatifs - Équipe Mobile Hôpital BRETONNEAU CONSEQUENCES DE LA PRISE EN CHARGE
Plus en détailConsignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2
Généralisation 2014 d un recueil d indicateurs pour l amélioration de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements de santé de soins de courte durée Consignes de remplissage - Grille
Plus en détailMigraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques
Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension
Plus en détailMigraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?
Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et
Plus en détailBien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte
Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,
Plus en détailneurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004
11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE
Plus en détailDouleur. et maladies neuromusculaires REPÈRES JANVIER 2012 SAVOIR ET COMPRENDRE
ktsdesign-fotolia.com AFM / L. Audinet AFM / L. Audinet Douleur et maladies neuromusculaires JANVIER 2012 La douleur est une sensation complexe qui est propre à chacun. Sa perception dépend d un système
Plus en détailConseils pour le traitement des douleurs persistantes
Page -1- Conseils pour le traitement des douleurs persistantes Ce qu'il faut savoir avant tout, c'est que les douleurs persistantes sont des "douleurs particulières", qui doivent donc être traitées en
Plus en détailMigraine et Abus de Médicaments
Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive
Plus en détailCéphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris
Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité
Plus en détailDU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE
DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE SEPTEMBRE 2009 A. AUTRET, TOURS au moins 5 crises : de MIGRAINE SANS AURA 4 72 heures, 2 des caractères : 1 signe d accompagnement : modérée ou sévère, pulsatile,
Plus en détailÉVALUATION ET PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE DE LA DOULEUR CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AYANT DES TROUBLES DE LA COMMUNICATION VERBALE
ÉVALUATION ET PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE DE LA DOULEUR CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AYANT DES TROUBLES DE LA COMMUNICATION VERBALE OCTOBRE Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par
Plus en détailAccidents des anticoagulants
30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER
Plus en détailDOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES
DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice
Plus en détailCéphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS
Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine
Plus en détailÉchelle comportementale de douleur (CPOT) (Gélinas et al., AJCC 2006 ;15(4) :420-427) Indicateur Score (0 à 8) Description
Échelle comportementale de douleur (CPOT) (Gélinas et al., AJCC 2006 ;15(4) :420-427) Indicateur Score (0 à 8) Description Expression faciale Détendue, neutre 0 Aucune tension musculaire observable au
Plus en détailLe traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence
Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en
Plus en détailPRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD
PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD Douleurs du post-partum : Douleurs cicatricielles (déchirures ou épisio) Dyspareunies orificielles
Plus en détailL infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.
Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un
Plus en détailTraitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées
BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des
Plus en détailQuestions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées
Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines
Plus en détailSociété d étude et de traitement de la douleur. Ministère de la Santé et de la Protection sociale
Société d étude et de traitement de la douleur Ministère de la Santé et de la Protection sociale Avant-propos........................ 3 Introduction........................ 5 Pourquoi La Douleur en questions?................
Plus en détailLes Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est
Plus en détailLa douleur induite par les soins
Chapitre 33 La douleur induite par les soins A. RICARD-HIBON Points essentiels La douleur induite par les soins est fréquente et insuffisamment évaluée et prise en compte. C est une problématique qui concerne
Plus en détailLES DOULEURS ORO- FACIALES
LES DOULEURS ORO- FACIALES Diagnostic différentiel CNO SA 16-17 Septembre 2011 Mathieu PITZ Douleurs Bruits articulaires Limitation des mouvements mandibulaires Abrasions dentaires MOTIFS DE CONSULTATION
Plus en détailPlacebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes
Placebo Effet Placebo Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Plan Définitions Placebo dans les essais thérapeutiques Effet placebo Médicaments
Plus en détailI. Palier 1 : douleurs légères à moyennes Les médicaments de différentes classes palier 1 peuvent être prescrits en association.
Chap ii ttrree 9 TRAITEMENT de la DOULEUR Les injections ne sont pas nécessaires lorsque la voie orale est possible. Le recours à la morphine est recommandé d emblée en cas de douleur très intense y compris
Plus en détailL arthrose, ses maux si on en parlait!
REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une
Plus en détailDouleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au
Douleur et gestion de la douleur Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au French - Pain Management Department of Health and Ageing Financé par le gouvernement
Plus en détailB06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs
B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue
Plus en détailFormation sur la sécurisation du circuit du médicament
Formation sur la sécurisation du circuit du médicament Virginie Roué, Ingénieur Qualité-Risques Réseau AQuaREL Santé Dr Brigitte Paulmier, Pharmacien coordonnateur de la gestion des risques CH Saumur CONTEXTE
Plus en détailSOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775
SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775 Hôpital Cochin - Service Médecine Interne du Pr Le Jeunne 27, rue du Faubourg Saint Jacques - 75014 PARIS
Plus en détailSoins Inrmiers aux brûlés
Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron
Plus en détailAGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON
Douleurs neuropathiques périphériques de l adulte non diabétique : De l étiologie au rôle de l infirmier AGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON La douleur neuropathique Définition [1] C est est une douleur
Plus en détailAprès l intervention des varices. Informations et conseils sur les suites du traitement. Réponses aux questions fréquemment posées
Brochure à l attention du patient Après l intervention des varices Informations et conseils sur les suites du traitement Réponses aux questions fréquemment posées Les suites de l intervention En résumé
Plus en détailUne étude randomisée contrôlée
L application d une anesthésie locale topique au triage permet de réduire le temps de traitement d une lacération chez les enfants Une étude randomisée contrôlée L application d une anesthésie locale topique
Plus en détailSPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE
SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE Dr Cécile BESSET Equipe Mobile de Soins Palliatifs CHRU Besançon 23/01/2015 DÉFINITION, GÉNÉRALITÉS «Expérience sensorielle et émotionnelle
Plus en détailMédicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés
Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Developé pour le Centre
Plus en détailLA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique
LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?
Plus en détailDoit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?
Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Dr Philippe Poulain Unité Territoriale de Soins Palliatifs Polyclinique de l Ormeau Tarbes phpoulain@wanadoo.fr Placebo: de
Plus en détailLa migraine : quelle prise de tête!
La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également
Plus en détailSUAREZ VALENCIA Juan Sebastian @toolsdoc MARCHAND Guillaume @drguiloo dmdpost.com Résumé Hélène Caillault
ATELIER THEMATIQUE : APPLICATIONS POUR TABLETTES ET SMARTPHONES SUAREZ VALENCIA Juan Sebastian @toolsdoc MARCHAND Guillaume @drguiloo dmdpost.com Résumé Hélène Caillault INTRODUCTION La santé mobile, c
Plus en détailLeucémies de l enfant et de l adolescent
Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE
Plus en détailCEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)
CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT
Plus en détailTraitement actuel de la migraine
Traitement actuel de la migraine Pr M. AIT- KACI - AHMED Chef du Service de Neurologie E.H.S Ali Aït Idir (Alger) Alger, 04 Juin 2009 Importance du sujet 1. Sur le plan médical - 12 à 15 % de la population
Plus en détailLES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond
LES ANTIMIGRAINEUX Migraine : maladie qui peut être handicapante selon fréquence, durée, intensité des crises, signes d accompagnement (digestifs), retentissement sur la vie quotidienne, professionnelle,
Plus en détailLES CHAÎNES PHYSIOLOGIQUES BÉBÉ
Photo 1. MÉTHODE BUSQUET LES CHAÎNES PHYSIOLOGIQUES BÉBÉ Il peut être intéressant de pratiquer un traitement des chaînes physiologiques dès le plus jeune âge, pour libérer le nourrisson de ses tensions
Plus en détail1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :
1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche
Plus en détailItem 182 : Accidents des anticoagulants
Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome
Plus en détailObservation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas
Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie
Plus en détailMigraine et mal de tête : des "casse-tête"
Migraine et mal de tête : des "casse-tête" Tous concernés! De quoi s agit-il? Les migraines ne doivent pas être confondues avec les céphalées de tension, communément appelées les "maux de tête". En effet,
Plus en détailL ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ
L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ Plan de la présentation Introduction L enfant Le cathéter court La voie veineuse centrale La voie intra-osseuse Plan de la présentation Le
Plus en détailDiplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences
Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,
Plus en détailPrise en charge de la migraine
18 HENRY Page 107 Mardi, 13. mai 2008 3:14 15 Ensemble face à la douleur : prévention, traitement et prise en charge United against pain: prevention, treatment and management of pain 2005 Elsevier SAS.
Plus en détailSOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles
NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du
Plus en détailNOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine
NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR SIBELIUM 10 mg, comprimé sécable Flunarizine Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez
Plus en détailIMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES
DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs
Plus en détail«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»
«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture
Plus en détailItem 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve
Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 23 mai 2012 SEGLOR 5 mg, gélule B/30 (CIP: 321 899-8) SEGLOR LYOC 5 mg, lyophilisat oral B/30 (CIP: 334 062-4) Laboratoire UCB PHARMA dihydroergotamine (mésilate de)
Plus en détailMEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL :
REPUBLIQUE FRANÇAISE Juin 2009 MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : Recommandation de l EMEA de retrait de ces médicaments à la suite de l évaluation européenne et avis
Plus en détailCritères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction
Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie Etudes cliniques dans l autisme Marie-Christine Picot Congrès Epsylon 5 avril 2013 Introduction Mesurer la Qualité de Vie liée à la Santé : Evaluer les
Plus en détailRecommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol et dextropropoxyphène/paracétamol/caféine
Groupe Référent Médecins Généralistes de l Afssaps Mise au point Prise en charge des douleurs de l adulte modérées à intenses Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol
Plus en détailMIGRAINE - TRAITEMENT
MIGRAINE - TRAITEMENT Restauration d une bonne qualité de vie Adapté à chaque patient Reposant sur trois axes : éviction des facteurs déclenchants traitement de crise traitement prophylactique ANAES 2002
Plus en détailCLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE
CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE BAXTER_CLINIMIX N9G15 E et N12G20E_Avis CT_14-02-2007.pdf BAXTER_CLINIMIX N9G15E N12G20E N14G30 N17G35_Avis CT_12-12-2001.pdf BAXTER_CLINIMIX changement
Plus en détailLE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie
Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7
Plus en détail27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013
27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse
Plus en détailDiabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques
Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les
Plus en détailComplément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n
Plus en détailPsoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte
Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214
Plus en détailETUDE réalisée dans le cadre d un diplôme Inter Universitaire d étude et de prise en charge de la douleur :
ETUDE réalisée dans le cadre d un diplôme Inter Universitaire d étude et de prise en charge de la douleur : «Accueil d un enfant et évaluation de sa douleur «Par Nathalie VERMION masseur-kinésithérapeute
Plus en détailPrise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter
Prise en charge du nouveauné prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter Docteur JeanFrançois Magny Institut de Puériculture et de Périnatalogie Problématique double Prise en charge de la prématurité
Plus en détail7- Les Antiépileptiques
7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques
Plus en détailModule digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :
Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne
Plus en détailE04a - Héparines de bas poids moléculaire
E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique
Plus en détailLa fibromyalgie Mieux l'évaluer pour mieux la traiter
La fibromyalgie Mieux l'évaluer pour mieux la traiter Dr Patrick GINIES, Anesthésiste, Centre d'évaluation et de traitement de la douleur CHU MONTPELLIER Patient partenaire et soignant partenaire Le rôle
Plus en détailMinistère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier. Portfolio de l étudiant
Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier Annexe VI Portfolio de l étudiant Nom et prénom de l étudiant : Institut de formation en soins : Date d entrée dans la formation : Nom et prénom
Plus en détailDéfinition, finalités et organisation
RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients
Plus en détailINNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro
INNOVATION De la rééducation au sport santé LPG crée le Neuro Physical Training! Bouger pour sa santé, une évidence pour les français? Bien que Faire du sport soit, chaque année, une des résolutions prioritaires
Plus en détailDiagnostiquer et traiter une céphalée récurrente de l'enfant
Diagnostiquer et traiter une céphalée récurrente de l'enfant Elisabeth Fournier-Charrière CETD, CHU Bicêtre avec la participation de l'équipe du centre de la migraine de l enfant de Trousseau 2015 Tom,
Plus en détailRÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES
CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme
Plus en détailMoteur de recherche : Daniel Goutaine Page d'accueil Rubrique : contentions
Les contentions Moteur de recherche : Daniel Goutaine Page d'accueil Rubrique : contentions Les contentions Quatre types de contentions : - physiques (ou mécaniques) : au fauteuil ou au lit du résident,
Plus en détailTRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?
TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal
Plus en détailCéphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS
Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées
Plus en détail