Hip-hop, est-ce bien sérieux? CONFERENCE DANSEE (création 2014)

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1 La compagnie 6 e Dimension présente : Hip-hop, est-ce bien sérieux? CONFERENCE DANSEE (création 2014) L'art de la danse hip-hop fait aujourd'hui partie du paysage culturel français. Il connaît un essor grandissant. Son enseignement, les festivals, les créations chorégraphiques y contribuent. Depuis plusieurs années, la Compagnie 6e DIMENSION œuvre pour sa diffusion, son développement au croisement des cultures et des genres. Elle adopte un nouveau format de spectacle, instructif et attrayant, mêlant la performance (avec 5 danseurs sur scène), le partage d expériences et la projection d images d archive. La conférencière nous fait revivre, avec humour et dérision, les origines et les influences du hip-hop. L objectif de cette conférence dansée est de donner une idée simple, chronologique et globale de l histoire de la danse hip-hop. Elle nous fait revivre l origine de ce mouvement, ses racines et ses influences, depuis son commencement aux Etats-Unis. L'occasion pour les jeunes et pour les moins jeunes de comprendre le sens premier, l'essence de ce mouvement. La conférence dure 1h pendant laquelle, explications en live, images d archives projetées et musiques, alternent ou se combinent avec les interventions de danse des interprètes sur le plateau, suivie d une rencontre avec le public où la compagnie pourra répondre à leurs questions. Durée : 1h (+ possibilité de mettre en place une discussion avec le public)

2 TEXTE DE PRESENTATION ET DISTRIBUTION Hip-hop, est-ce bien sérieux? CONFERENCE DANSEE Pour 4 danseurs et 1 conférencière (création 2014) version intégrale : 1h Sur scène, une conférencière drôle et vivante retrace l origine du mouvement hiphop, ses racines et ses influences, depuis son émergence aux Etats-Unis dans les années 70 s jusqu à nos jours. Locking, popping, boogaloo, battles La chorégraphe Séverine Bidaud donne à voir, avec humour et dérision, les différentes techniques liées à la danse Hip-hop. Formée de 5 danseurs, la troupe met tout en œuvre pour transmettre sa passion avec authenticité et sincérité. A la fois drôle et instructive, la conférence dansée mêle projection d images d archives, performance et partage d expériences. L histoire de la danse hip-hop vous est ainsi contée en son, en images et en danse. L'occasion pour les jeunes et les moins jeunes de comprendre l'essence de cette culture. Direction artistique, Texte et mise en scène Séverine Bidaud, dite Lady Severine Assistante à la chorégraphie Jane-Carole Bidaud Regard complice Flore Taguiev Interprètes Cynthia Barbier, en alternance avec Aline Dasilva, Farrah Elmaskini en alternance avec Ange Koué, Valentine Nagata-Ramos, dite B.Girl Val en alternance avec Emilie Schram, Stevy Zabarel, dit Easley et Séverine Bidaud Regard complice Flore Taguiev Création musicale Séverine Bidaud Editing / Mastering bande sonore Xavier Bongrand Régisseur son Xavier Bongrand Montage vidéo Séverine Bidaud Production Compagnie 6 e Dimension Soutiens Odia Normandie

3 DEROULEMENT DE LA CONFERENCE DANSEE Chronologie Les influences et origines de la danse hip-hop : - Projections d images de Claquettes, Charleston, Danse Africaine Naissance d une danse, sur la côte ouest des Etats-Unis, au début des années 70, le «Locking» : - Projections d images resituant le contexte économique et social de cette époque - Projection d images du groupe légendaire «The Lockers», fondateur de ce style, qui a révolutionné le monde de la danse et posé les fondations pour toutes les autres formes de Street Dance - Textes et explications - Démonstration sur scène - Explication des terminologies, démonstrations Naissance du «Popping» et du «Boogaloo» au milieu des années 70, sur la côte ouest des Etats-Unis : - Projection d images du groupe créateur de ce style, «The Electric Boogaloos», qui a influencé les stars de la funk et de la pop tels que Michael Jackson ; - Textes et explications - Démonstration sur scène - Explication des terminologies, démonstrations Naissance de la culture hip-hop et du «break dance», sur la côte Est des Etats-Unis : Africa Bambaata, crée la Zulu Nation en réunissant de jeunes individus pacifiques dont les moyens d'expression étaient la danse, le graffiti, le rap et le Djing - Textes et explications - Projection d images - Démonstration sur scène - Explication des terminologies, démonstrations DISCUSSION AVEC LE PUBLIC

4 BIOGRAPHIE DE LA DIRECTRICE ARTISTIQUE Séverine BIDAUD, dite Lady Severine, débute la danse hip-hop en Sa rencontre avec les pionniers du Poppin The Electric Boogaloos est pour elle une révélation. Elle suit puis organise de nombreuses formations avec «ses maîtres». En 2002 et 2003, Lady Severine s impose internationalement et s empare de la 3ème place lors de compétitions mondiales individuelles mixtes aux USA : B.boys Summit à Los-Angeles et B.boys Pro-Am à Miami. Après cette remarquable ascension, elle est nominée au Dance Hip- Hop Award 2003 à Hollywood (USA). En 2006, elle remporte le Funkstyle contest à Clamart / catégorie Popping mixte, jugé par Boogaloo Sam, créateur de ce style. En 2004, elle rejoint la compagnie Montalvo-Hervieu et danse dans les Paladins, On danfe, La Bossa Fataka de Rameau et Lalala Gershwin jusqu en En 2009, elle est interprète pour la compagnie Black Blanc Beur dans My Tati Freeze. A partir de 2011, elle danse pour Marion Levy dans Dans le ventre du loup et en 2014 elle intègre la pièce de Laura Scozzi Barbe Neige. Parallèlement à sa carrière d interprète, elle évolue en tant que chorégraphe. Elle cofonde en 1998 avec sa sœur Jane-Carole Bidaud, la cie 6 e Dimension, dont elle deviendra la chorégraphe principale à partir de Ses collaborations et ses rencontres avec d autres chorégraphes étrangers, tels que Robyn Orlin et Kaori Ito, influenceront son esthétique. Son écriture se rapproche aujourd hui d une démarche empruntée à la danse contemporaine. Avec Je me sens bien, elle écrit ce qu elle considère comme «sa première pièce» en 2010, en mettant sa sensibilité au service d un sujet rarement abordé par les danseurs du genre : la vieillesse. Je me sens bien a reçu le Prix de l écriture «Beaumarchais SACD» en 2010, lors du concours H2O qu elle a remporté, Le Prix «Chemin des Arts» au 16 ème concours chorégraphique des Synodales, elle est repérée au Festival «Région en scène», puis sélectionnée au Festival «Le Chaînon Manquant» en En 2012, elle signe Satisfaite, elle s entoure de cinq danseurs hip-hop et d une danseuse contemporaine et souligne avec humour et poésie, notre rapport au temps, à l autre et aux objets. En 2004, c est le début d une longue collaboration avec Disneyland Paris, qui lui confie la création de nombreux spectacles hip-hop présentés lors de différents évènements, tels que le festival Halloween. Afin de pousser plus loin la théâtralité de sa danse, en 2009, elle rencontre Jacky Sigaux, auprès de qui elle se formera au Théâtre de boulevard et qui lui écrira un texte, qu il mettra en scène : une vision surréaliste d un casting déjanté. Dans cette même démarche artistique, en 2011, elle se forme aux techniques de clown avec Mylène Lormier, cie carte blanche et en

5 2012, elle se perfectionne en comédie, à travers différents angles de vue (théâtre, cinéma, télé), auprès de Xavier Letourneur, Corinne Boijols, Roland Marchisio Pour elle, et ce depuis le début, la création artistique n a de sens que si elle s accompagne d actions de sensibilisation visant à la participation du public. Son poste, pour le Conseil Général de l Essonne en tant que Chargée de Développement des danses urbaines à l ADIAM 91 (Association Départementale de Musique et de Danse en Essonne) lui a permis d acquérir une solide expérience en la matière : ainsi, entre 1999 et 2003, elle structure et développe la danse hip-hop sur ce territoire, avec la mise en place de formations de formateurs, d accompagnements chorégraphiques, de création de cours de danses urbaines En 2002, elle est pionnière en organisation de Battles internationaux en France. Ainsi elle coorganise avec l association URGE «L Original B.boys Contest / Défi Benji-Crumbs» à Brétigny-sur-Orge (91), puis avec 6e Dimension le «Power Battle Circle» aux Arènes de l Agora d Evry en 2003 Elle donne de nombreux ateliers et masterclass en France et à l étranger, notamment pour le Théâtre National de Chaillot à Paris, Itinéraire Bis (Association de développement culturel à Saint-Brieuc), au Studio Harmonic (Paris), à l Ecole «Nexus Funkmasters» (Florence Italie) C est sur cette voix qu elle continue cette démarche au sein de la compagnie en imaginant un grand nombre d actions culturelles, qu elle met en place en partenariat avec diverses structures, autour de ses créations. Pour elle, la danse hip-hop n a pas de frontière, toutes les formes artistiques peuvent y trouver leur place et enrichir le jeu. Tous les publics peuvent capter cette sensibilité.

6 HISTORIQUE DE LA DANSE HIP-HOP Voulant rompre avec la violence des gangs du Bronx, Africa Bambaata, membre du gang des Black Spades, crée la Zulu Nation en Cette nation se veut pluri-ethnique et pacifique, et prône des valeurs positives de fraternité et de partage avec pour mot d ordre : pas de violence, pas de drogue, pas d alcool, pas d arme. Il faut respecter l autre et transformer la violence en défis artistiques. La transmission de messages est au cœur de ces formes artistiques que sont la musique, la poésie, la danse, le tag (signature) et le graff (peinture). L influence de la Zulu Nation s étend en Europe au milieu des années 80. La jeunesse française découvre ce nouveau mouvement notamment en 1984, lorsque Sidney, un Dj (Disk jockey) antillais amateur de funk, anime l émission télévisuelle H.I.P.H.O.P.. La culture hip hop connaît alors un développement fulgurant mais éphémère, car dès 1985, la disparition de cette émission entraîne un abandon de cette pratique parmi ceux qui pensaient que cette culture n était qu une vague passagère, reléguant les inconditionnels du mouvement dans l underground. C est alors que les discothèques jouent un rôle essentiel dans ces regroupements passionnels dédiés à la fête du corps et du partage. Le rôle des Dj fût très important pour faire connaître les musiques du hip hop (soul, funk, électro, rap ) et les sélectionner pour les danseurs. C est dans ces lieux que se sont constitués et soudés des groupes qui deviendront plus tard les compagnies de danse. En 1994, grâce au Théâtre Contemporain de la Danse à Paris, la danse hip hop connaît un nouveau départ avec le spectacle Sobédo. Son vif succès marque le début d une nouvelle ère pour la danse hip hop au niveau de sa connaissance, de sa diffusion auprès d un large public, de son entrée officielle au théâtre. Après le festival Envol de Beaubourg en 1990, d autres festivals suivront : Danse Ville Danse à Chambéry, Danses Urbaines à Suresnes en 1992, Les Rencontres de la Villette en Compétitions de danse, démonstrations, battles, et spectacles, la danse hip hop depuis ses débuts en France s exprime ainsi dans différentes voies qui l inscrivent dans l histoire de la danse. Certaines compagnies sont davantage tournées vers la scène, d autres vers la rue. Danses debout ou danses au sol, les b.boys et les b.girls ont commencé en effet à danser dans la rue, celle-ci représentant un espace d apprentissages, de rencontres, de créations, de spectacles et donnant lieu à de multiples événements, grands ou infimes, organisés ou spontanés. La scène et l écriture chorégraphique ne modifient pas les fondements du hip hop. Le free style clôture nombre de spectacles et le rapport avec le public, l échange, la proximité demeurent essentiels. De nos jours, le nombre de groupes de danse va croissant, les demandes de cours et de stage également. Mais la danse hip hop n est pas qu une technique, c est aussi un mode de vie ; et si des bases techniques peuvent être transmises par l enseignement, les danseurs souhaitent aussi que les élèves s intéressent à l esprit de liberté et de créativité inhérent à cette danse. La curiosité et le respect envers les aînés et le mouvement hip hop dans toutes ses dimensions sont la condition d un véritable apprentissage et de sa transmission.

7 LEXIQUE BATTLE (batailles, défis de danse entre deux équipes) se caractérise de la manière suivante : Un Battle s organise sous forme de pools au cours desquels les groupes (ou les individus) se défient devant un comité artistique composé d un président et de ses membres. Un système de pools est donc mis en place au cours desquels les groupes (ou les individus) disputent plusieurs manches. Huit groupes (ou individus) sont retenus pour les quarts de finales, quatre groupes (ou individus) pour les demi-finales puis deux groupes (ou individus) s affrontent en finale. CREW (ou posse) : Troupe, groupe, équipe de personnes qui se retrouvent entre elles par affinités artistiques ou géographiques. FREE STYLE : Danse individuelle improvisée où le danseur agence à sa façon les figures et affine son propre style. B.BOYING ou BREAK DANCE : Le B.boying est un style de danse né à New-York en 1976, avec le Top-rock. Quelques années plus tard, les figures au sol viennent enrichir cette danse. Le B.boying, introduit par le groupe Rock Steady crew, alterne phases, top-rock et passepasse au sol. Il mêle figures imposées et liberté de style. C est la danse par excellence des compétitions internationales, elle se compose des éléments suivants : Le Top-rock : déplacement debout avant-arrière latéral qui peut préparer la descente au sol ; L Up-rock : danse guerrière qui exprime l idée d un affrontement dansé ; Les Power-moves (ou grandes phases) : assimilés le plus souvent à de la gymnastique et des acrobaties, ils demandent de l énergie et de la force physique et se traduisent par des figures telles que la coupole (tour sur le dos), le thomas (cheval d arçon au sol) ; le headspin (tour sur la tête) Les Foot-works (ou passe-passe) sont des variations entre les phases qui permettent leur préparation et qui contribuent au style du danseur. FUNK STYLES : Les Funk styles (danses debout) sont nés dans les années 70 en Californie, sur la Côte ouest des Etats-Unis. Ces danses, notamment le locking, le wacking, le popping et le boogaloo furent plus tard assimilées à la culture hip hop new-yorkaise, berceau de la danse au sol ou break dance. Le locking a été inventé par Don Campbellock et son groupe The Lockers au tout début des années 70. Soul Train, une émission mythique américaine mettant en avant lors de chaque émission un nouveau style de danse, a permis à Don Campbellock de faire découvrir le locking au monde entier. Le locking est un mélange des danses de club des années 1970 et des mouvements acrobatiques des danseurs de claquettes régi par un principe de décomposition des mouvements et «d arrêt sur image». Il est marqué des sauts, des mouvements pointés et roulés des bras, des mains, des jambes et des pieds, le tout réalisé de manière très rapide, rebondie et entrecoupée de courts moments de pause, sortes d arrêts rythmés distinctive de ce style. L une des figures les plus repérables est le pointing qui indique des directions dans l espace le doigt pointé en s inspirant de l affiche d Oncle Sam pointant son doigt avec le slogan : Engagez-vous dans l armée.

8 Popping et Boogaloo : Créé par Boogaloo Sam et son groupe The Electronic Boogaloo, le popping, danse originaire de Californie, voit le jour au milieu des années 70. Son nom lui vient alors de Do the Boogaloo de James Brown. Le popping et le boogaloo sont des danses inspirées par les mouvements de dessins animés, de mime, de gestes robotiques et de la vie quotidienne. Wacking : Créé par Adolpho Shabba doo Quinones durant les années 70. Le wacking s inspire des danses des Clubs gays de Los Angeles AUTRES ESTHETIQUES DE LA FAMILLE DE LA DANSE HIP-HOP : NEW-STYLE La danse hip hop dite new style n est pas considérée comme un genre à part entière. Les danseurs qui la pratiquent y intègrent des pas issus de tous les styles de danse debout et utilisent des mouvements au sol empruntés au break. C est une danse en gestation dont les techniques sont celles des danses qu elle associe. Il existe une controverse qui oppose les danseurs «puristes» et ceux qui veulent se spécialiser dans le new style, car les premiers ne considèrent pas le new style comme une danse hip hop. KRUMP Le Krump est une danse née dans les années 2000 au cœur des bas quartiers de Los-Angeles. Cette danse, non-violente, malgré son apparence agressive, à cause des mouvements exécutés très rapidement, de la rage ou la colère, qui peut se lire parfois sur les visages des danseurs, que l on appelle les «Krumpers», se veut être une danse représentant la «vie» et toute sa «jouissance». En effet, c est plus une décharge d adrénaline, un réceptacle de secousses et de mouvements d une extrême dextérité, un peu comme une transe, où tous les muscles du corps sont sollicités. Son style, emprunté aux danses hip-hop «old school» ainsi qu aux danses tribales africaines est une façon de dépasser la violence et un message d acceptation en même temps (comme dans tous les styles de danse hip-hop d ailleurs), car sur la piste peuvent s affronter des danseurs de tous âges, de tous sexes et de toutes morphologies. Une danse où la liberté d improvisation est importante et dans laquelle ce qui compte c est la puissance de la personnalité exprimée, à travers les mouvements.

9 COORDONNEES DE LA COMPAGNIE Association 6 ème DIMENSION Siège social : c/o Maison des associations et de la solidarité de Rouen 22 bis, rue Dumont D Urville ROUEN FRANCE Adresse de correspondance : 55, digue Jean Corruble Veulettes Sur Mer FRANCE Téléphone : +33(0) Contact diffusion : Maï Boulom +33(0) Site internet : Facebook : 6e dimension Adresse mail : contact@6edimension.fr / sixiemedimension@live.fr N de SIRET : N d affiliation à l URSSAF : Code APE : 9499 Z Licence d entrepreneur de spectacles : N Présidente : Sylvie BUNEL Association Loi 1901 déclarée au J.O. n 2442 du 5 décembre 1998

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