ORES. Situation des Docteurs 2014 diplômés dans la région Nord-Pas de Calais dans le mois suivant leur soutenance

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1 ORES Observatoire Régional des Etudes Supérieures Situation des Docteurs 2014 diplômés dans la région Nord-Pas de Calais dans le mois suivant leur soutenance Juin 2016

2 L enquête Un dispositif de suivi du devenir des docteurs diplômés dans la région Nord-Pas de Calais a été mis en place et confié à l ORES durant l année Ce dispositif consiste à interroger les docteurs sur leur situation lors du mois suivant leur soutenance, puis un an, trois ans et cinq ans après. Ce document concerne l enquête réalisée sur la situation des docteurs 2014 dans le mois suivant leur soutenance. Les 518 docteurs 2014 de la région Nord-Pas de Calais (de nationalité française ou étrangère) ont reçu un questionnaire à remplir en ligne dans un premier temps, avant d être interrogés par téléphone en cas de non réponse à l enquête en ligne. Le recueil de données s est échelonné de juin 2014 à mai docteurs sur les 518 concernés ont répondu à l enquête (taux de réponse de 83%). Une pondération a été appliquée aux résultats présentés dans cette publication. Elle permet de rapprocher les caractéristiques des répondants de celles de la population de référence (ensemble des docteurs, qu ils aient ou non répondu à l enquête) du point de vue de la répartition par groupe disciplinaire (en fonction des secteurs SISE) et des effectifs représentés. Les caractéristiques des docteurs 2014 Les docteurs 2014 sont majoritairement des hommes (61%) notamment dans les groupes disciplinaires SPI et S (respectivement 74% et 66% d hommes). Le groupe LALSHS est plus féminisé (60%). L âge moyen à l obtention du doctorat est de 31 ans. Les docteurs de S sont un peu plus jeunes (29 ans en moyenne), les docteurs de LALSHS un peu plus âgés (37 ans). * S : Sciences LASHS : Lettres, Arts, Langues, Sciences Humaines et Sociales BSS : Biologie Santé Sport SPJEG : Sciences Politiques, Juridiques, Economiques et de Gestion SPI : Sciences pour l Ingénieur Tableau 1 : Age à l'obtention du doctorat par groupe disciplinaire S BSS SPI LALSHS SPJEG Ensemble Age moyen 29 ans 30 ans 30 ans 37 ans 33 ans 31 ans Age médian 27 ans 29 ans 29 ans 34 ans 32 ans 29 ans 2

3 Un peu plus de 40% des docteurs sont de nationalité étrangère. Ce taux est le plus élevé pour le groupe disciplinaire SPI (57%), le plus bas pour le groupe BSS (28%). 80% des docteurs 2014 résident dans la région Nord-Pas de Calais, 14% dans le reste de la France et 6% à l étranger. Les docteurs des groupes SPJEG, BSS et S résident majoritairement dans la Métropole Européenne de Lille. Les docteurs 2014 étaient majoritairement en formation initiale durant leur thèse (78%). Les docteurs en formation continue sont davantage présents dans le groupe disciplinaire LALSHS (45%). ** Formation continue : Ont été considérés en formation continue dans cette publication les répondants ayant interrompu leurs études pendant plus de 2 ans. La durée d obtention de la thèse est en moyenne de 3 ans et 6 mois, elle atteint 5 ans et deux mois en SPJEG. Les docteurs de formation continue mettent un peu plus de temps que les docteurs de formation initiale (3 ans et 11 mois contre 3 ans et 6 mois). N.B. : du fait de l utilisation d arrondis, le cumul des % reportés dans les tableaux et graphiques de cette publication peut être légèrement supérieur ou inférieur à 100 % pour chaque catégorie étudiée. 3

4 71% des docteurs 2014 se sont inscrits en doctorat suite à un cursus universitaire (master, DEA, DESS), avec un taux maximum dans les groupes disciplinaires SPJEG (90%) et LALSHS (89%). Les docteurs du groupe disciplinaire SPI sont les seuls qui ont accédé majoritairement en thèse grâce à un diplôme d Ingénieur ou de grande école (50%). Les motivations à l inscription en thèse Tableau 3 : Motivations à l'inscription selon le groupe disciplinaire du doctorat S BSS SPI LALSHS SPJEG Ensemble Exercer une activité de recherche 74% 74% 70% 50% 47% 66% dont : exercer une activité de recherche dans le secteur public 30% 39% 25% 21% 20% 27% exercer une activité de recherche dans le secteur privé 13% 5% 14% 1% 2% 9% exercer une activité de recherche, sans préférence de secteur 30% 30% 31% 28% 25% 30% Satisfaire son goût pour la recherche, son désir intellectuel 49% 41% 49% 62% 39% 48% Exercer une activité d'enseignement supérieur 37% 39% 44% 46% 63% 44% Approfondir un thème de recherche précis 18% 15% 22% 47% 25% 25% Evoluer professionnellement 23% 29% 27% 34% 16% 27% Optimiser l'entrée dans la vie active 22% 11% 22% 14% 10% 17% Prendre du recul par rapport à sa pratique professionnelle 10% 5% 5% 17% 10% 9% N.B. : plusieurs motivations pouvaient être citées sans limitation du nombre de réponse. Deux tiers des docteurs 2014 se sont inscrits en thèse dans le but d exercer une activité de recherche. Ce taux atteint 74% en S et en BSS. Les docteurs du groupe LALSHS souhaitaient avant tout réaliser une thèse pour «satisfaire [leur] goût pour la recherche, [leur] désir intellectuel». Les docteurs du groupe SPJEG se sont inscrits en thèse avec pour principal motivation l envie d «exercer une activité d enseignement supérieur». 4

5 Les conditions de réalisation de la thèse i Le financement de la thèse 70% des docteurs 2014 ont perçu un financement institutionnel pour la réalisation de leur thèse, avec un taux maximum pour les groupes SPI et S (91%) et un taux nettement minimal pour le groupe LALSHS (23%). Plus de la moitié des docteurs ont bénéficié d un contrat doctoral ou d une allocation doctorale, 12% ont perçu un CIFRe, 8% une bourse ou allocation d un organisme de recherche et 13% une bourse ou allocation d un gouvernement étranger. Les docteurs issus d un parcours universitaire sont plus nombreux à avoir perçu l allocation doctorale ou le contrat doctoral alors que les docteurs issus d une grande école ou d une école d ingénieur ont plus souvent perçu un CIFRe. Tableau 4 : Modalités de financement selon le groupe diciplinaire Type de financement principal Montant mensuel net du financement Durée du financement S BSS SPI LALSHS SPJEG Ensemble Contrat doctoral ou Allocation doctorale 60% 59% 38% 50% 75% 51% CIFRe 7% 11% 16% 11% 4% 12% Bourse ou allocation d'un organisme de recherche 12% 3% 10% 0% 4% 8% Bourse ou allocation d'un gouvernement étranger 6% 11% 18% 22% 8% 13% Autre type de financement institutionnel 15% 16% 17% 17% 8% 16% Les pourcentages en italique sont calculés sur de faibles effectifs Montant moyen Montant médian Durée moyenne 2 ans 10 mois 2 ans 11 mois 2 ans 11 mois 2 ans 9 mois 3 ans 1 mois 2 ans 11 mois Durée médiane 3 ans 0 mois 3 ans 0 mois 3 ans 0 mois 3 ans 0 mois 3 ans 0 mois 3 ans La médiane est la valeur au dessous de laquelle se situe la moitié de la population d'étude pour une caractéristique quantifiable donnée. Par exemple, le montant mensuel net de financement médian observé pour les docteurs 2014 (1 420 ) signifie que la moitié des docteurs a perçu un montant inférieur ou équivalent à 1 420, l'autre moitié percevant un montant supérieur Parmi les docteurs financés par le contrat doctoral, 32% ont été cofinancés par le Conseil Régional. Le montant mensuel net du financement s élève à et a été perçu pour une durée moyenne de 2 ans et 11 mois. 23% des docteurs financés déclarent avoir bénéficié d un financement secondaire. 72% considèrent avoir eu assez de ce(s) financement(s) institutionnel(s) pour couvrir l ensemble de leur thèse. Une activité professionnelle exercée parallèlement au doctorat est la principale ressource citée par les docteurs non financés (75%). 5

6 i L enseignement durant le doctorat 23% des docteurs 2014 ont occupé un poste d ATER durant leurs années de thèse et 5% ont été MIES. De grosses différences s observent selon les groupes disciplinaires : 68% des docteurs du groupe disciplinaire SPJEG ont occupé un poste d ATER, 9% des docteurs de S. La situation des docteurs 2014 dans le mois suivant la soutenance de thèse 55% des docteurs 2014 étaient en emploi dans le mois suivant leur soutenance. Parmi eux, 9% (soit 5% de l ensemble des docteurs) étaient à la fois en emploi et en études. 36% des docteurs recherchaient un emploi. i Les actifs Le taux d insertion* des docteurs 2014 un mois après leur soutenance est de 60%. Ce taux varie selon le groupe disciplinaire entre 45% pour le groupe disciplinaire S et 86% pour les docteurs LALSHS, ces derniers travaillant plus fréquemment pour un employeur qu ils avaient déjà en cours de doctorat (85% d entre eux contre 71% pour les docteurs de l ensemble des disciplines) voire avant la première inscription en thèse (43% contre 33% pour l ensemble). Un peu moins de la moitié des docteurs insérés étaient en contrat à durée indéterminée. Tableau 5 : Situation d'emploi dans le mois suivant la soutenance de thèse selon le groupe disciplinaire Situation d'emploi dans le mois suivant la soutenance de thèse En emploi Taux En Emploi à d'insertion Emploi à durée recherche Total durée indéterminée d'emploi déterminée S 15% 30% 55% 100% 45% BSS 28% 27% 44% 100% 56% SPI 26% 34% 41% 100% 59% LALSHS 56% 29% 14% 100% 86% SPJEG 18% 35% 47% 100% 53% Ensemble 29% 31% 40% 100% 60% Effectifs pondérés * Taux d insertion : le taux d insertion est défini comme étant la part des diplômés occupant un emploi, quel qu il soit, sur l ensemble des diplômés qui sont sur le marché du travail. 6

7 82% des docteurs 2014 en formation continue étaient en emploi, dont 50% en emploi à durée indéterminée, contre respectivement 53% et 22% des docteurs en formation initiale. 61% des docteurs en formation continue ont le même employeur qu avant leur inscription en thèse, contre 21% des docteurs en formation initiale. 63% des docteurs de nationalité française étaient en emploi (dont 35% à durée indéterminée), soit 8 points de plus que les docteurs de nationalité étrangère. 7

8 Les docteurs en emploi un mois après leur soutenance i La catégorie d emploi Tableau 6 : Catégorie d'emploi selon le groupe disciplinaire S BSS SPI LALSHS SPJEG Ensemble Enseignant-chercheur 19% 6% 6% 5% 0% 7% Chercheur titulaire et assimilé 0% 4% 3% 2% 4% 3% Post-doctorant 27% 24% 20% 5% 0% 16% Atttaché Temporaire d'enseignement et de Recherche 35% 16% 36% 15% 58% 29% Autres enseignants 3% 2% 1% 32% 23% 11% Cadre A de la fonction publique 3% 37% 6% 20% 4% 14% Ingénieur et cadre technique de l'entreprise 5% 4% 27% 9% 0% 13% Autres cadres (hors fonction publique) 8% 4% 1% 11% 8% 6% Profession intermédiaire 0% 2% 0% 2% 4% 1% Total 100% 100% 100% 100% 100% 100% Effectifs pondérés % des docteurs 2014 en emploi étaient ATER à la sortie de leur doctorat, cet emploi étant majoritaire pour les docteurs de S, de SPI, de SPJEG. Près de 40% des docteurs de LALSHS exerçaient un emploi d enseignant. Les docteurs de BSS déclaraient quant à eux majoritairement des emplois de «cadre A de la fonction publique». Les docteurs titulaires d un diplôme d ingénieur ou issus d une grande école occupaient plus souvent un emploi d Ingénieur et cadre technique de l entreprise (28%) et de post-doctorant (25%) que les docteurs issus d un parcours universitaire. 8

9 i Le secteur d emploi A la sortie de leur doctorat, 80% des docteurs 2014 en emploi travaillaient dans le secteur public, avec un taux minimum pour le groupe disciplinaire SPJEG (68%) et un taux maximum pour les docteurs de BSS (94%). Les docteurs issus d un cursus universitaire travaillaient davantage dans le secteur public que les docteurs titulaires d un diplôme d ingénieur ou d une grande école. i Le lieu d emploi Près de 60% des docteurs 2014 en emploi exerçaient dans la région Nord-Pas de Calais à la sortie de leur thèse, 23% dans le reste de la France et 18% à l étranger. La part de docteurs exerçant leur emploi dans le Nord-Pas de Calais était de 78% pour le groupe BSS et 71% pour le groupe SPJEG. Plus d un tiers des docteurs de S travaillaient à l étranger. 9

10 L emploi des docteurs de nationalité étrangère à la sortie du doctorat est plus souvent basé à l étranger (33% contre 8% pour les docteurs de nationalité française), une partie des docteurs travaillant à l étranger étant des docteurs repartant vers leur pays d origine. Le taux de docteurs travaillant dans le Nord-Pas de Calais un mois après la soutenance diffère peu selon la nationalité. i Le salaire Le salaire net mensuel médian (primes comprises) des docteurs 2014 travaillant en France et à temps complet dans le mois suivant la soutenance s élève à euros. Il est le plus élevé (2 100 euros) pour les docteurs des groupes LALSHS et BSS, le plus faible pour les docteurs du groupe SPJEG (1 732 euros). Une différence de 170 euros est observée entre le salaire net mensuel médian des femmes et celui des hommes en faveur de ces derniers. 10

11 Le salaire médian des docteurs en formation continue (2268 ) est supérieur de 389 euros à celui des docteurs en formation initiale (1878 ). i Aspects de la thèse jugés déterminants pour l obtention de l emploi Tableau 7 : Aspects du doctorat jugés déterminants pour l'obtention de l'emploi occupé 1 mois après la soutenance S BSS SPI LALSHS SJPEG Ensemble Le sujet de thèse 43% 35% 46% 13% 17% 32% Vos compétences techniques acquises en doctorat 51% 44% 55% 16% 57% 43% Vos connaissances dans votre spécialité 43% 61% 51% 43% 34% 48% Les relations professionnelles nouées durant vos études doctorales Vos compétences transverses (conduite de projet, management, travail collaboratif) 46% 33% 42% 16% 39% 34% Votre niveau de diplôme 34% 33% 33% 40% 43% 36% 25% 27% 32% 30% 31% 29% Ensemble 40% 39% 43% 26% 37% 37% Plusieurs aspects pouvaient être cités sans limitation du nombre de réponses «Les connaissances dans la spécialité» du doctorat sont l aspect jugé le plus déterminant dans l obtention de l emploi (48%), particulièrement pour les docteurs de BSS (61%). «Les compétences techniques acquises en doctorat» sont le deuxième aspect jugé déterminant dans l obtention de l emploi. Cet aspect est jugé important par l ensemble des docteurs à l exception de ceux du groupe LALSHS. 11

12 Les Doctoriales* et autres formations proposées par le Collège Doctoral 23% des docteurs 2014 ont participé aux Doctoriales, 62% ont participé à une autre formation. 73% des docteurs ayant participé aux Doctoriales se disent satisfaits de cette manifestation. * Les Doctoriales sont des manifestations annuelles organisées en partenariat avec des entreprises qui permettent la rencontre entre de jeunes chercheurs doctorants ou futurs doctorants avec le monde de l entreprise 12

13 Les docteurs à la recherche d un emploi 36% des docteurs 2014 étaient à la recherche d un emploi un mois après leur soutenance. 53% cherchaient du travail dans la spécialité de leur doctorat, 45% élargissaient leur recherche hors de la spécialité de leur doctorat. 59% orientaient leur recherche à la fois dans le secteur public et dans le secteur privé. 47% cherchaient en France uniquement, 16% à l étranger uniquement, et 36% en France et à l étranger. 13

14 Définitions, sigles et acronymes GROUPES DISCIPLINAIRES DU DOCTORAT Les groupes disciplinaires du doctorat sont issus d une agrégation des secteurs disciplinaires SISE, à savoir : S (Sciences fondamentales) : mathématiques, sciences de l univers, physique, chimie, mathématiques appliquées aux sciences sociales. BSS (Biologie Santé Sport) : sciences de la vie, médecine, odontologie, pharmacie, sciences et techniques des activités physiques et sportives. SPI (Sciences pour l Ingénieur) : mécanique, génie civil, génie des procédés, informatique, électronique, sciences et technologies industrielles, formation générale aux métiers de l ingénieur. LALSHS (Lettres, Arts, Langues, Sciences Humaines et Sociales) : sciences du langage, langues, littératures, arts, philosophie, épistémologie, histoire, géographie, aménagement, archéologie, ethnologie, préhistoire, sciences religieuses, psychologie, sociologie, démographie, sciences de l éducation, sciences de l information et de la communication. SPJEG (Sciences Politiques, Juridiques, Économiques et de Gestion) : sciences politiques, sciences juridiques, sciences économiques, sciences de gestion, administration économique et sociale. LES 6 ÉCOLES DOCTORALES DE RATTACHEMENT SMRE : Sciences de la Matière, du Rayonnement et de l Environnement. SPI : Sciences Pour l Ingénieur SHS : Sciences de l Homme et de la Société SESAM : Sciences Économiques, Sociales, de l Aménagement et du Management BSL : Biologie - Santé SJPG : Sciences Juridiques, Politiques et de Gestion CATÉGORIE D EMPLOI Les modalités proposées dans le questionnaire ont été regroupées de la façon suivante : Enseignant chercheur : Maître de conférences, enseignant dans l enseignement supérieur privé en CDI et enseignant/chercheur dans les universités étrangères. Chercheur titulaire et assimilé : Chercheur titulaire et assimilé. Post-doctorant : Post-doc. ATER : Attaché Temporaire d Enseignement et de Recherche. Autres enseignants : Enseignant contractuel dans l enseignement supérieur (français ou étranger), autres enseignants (secondaire, primaire). Cadre A de la Fonction Publique : Ingénieur d étude ou de recherche du secteur public, autre cadre de la fonction publique (hors enseignants), chercheur contractuel du secteur public. Ingénieur et cadre technique des entreprises : Ingénieur et cadre technique de l entreprise. Autres cadres (hors FP.) : Chef d entreprise non salarié, chef d entreprise salarié, profession libérale ou assimilé, cadre administratif et commercial de l entreprise (administratif, financier, comptable, commercial, ressources humaines et formation). Profession intermédiaire : Profession intermédiaire. FORMATION CONTINUE/FORMATION INITIALE Formation continue : Interruption d études d au moins 2 ans pour recherche d emploi avec succès ou non (hors jobs et petits boulots). Formation initiale : Parcours de formation continue ou interruption de moins de 2 ans ou interruption d au moins 2 ans pour des raisons non professionnelles (maladie, grossesse, congés parental). DIPLÔME D ACCÈS AU DOCTORAT En cas de réponses multiples, a été retenu le diplôme «prioritaire» défini selon l ordre de priorité suivant : diplôme d ingénieur ; diplôme d école de commerce ; DEA/DESS/Master ; Equivalence française ; Equivalence étrangère. Les DEA (diplôme d études approfondies) et DESS (diplôme d études supérieures spécialisées) sont des diplômes de niveau Bac+5 qui étaient délivrés par les universités jusqu à la réforme LMD (Licence-Master-Doctorat), entrée en application entre 2003 et Ils sont aujourd hui remplacés par le Master. NR : Non-réponse. 14

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16 La comue Lille Nord de France La Communauté d Universités et Établissements Lille Nord de France est une structure dynamique de dialogue, de projets, de construction et de développement de l Enseignement Supérieur et de la Recherche en région Nord-Pas de Calais. Son action est au bénéfice des territoires, des établissements et de leurs étudiants. Elle constitue un ensemble capable de renforcer la visibilité et l attractivité des grands acteurs de l enseignement supérieur et de la recherche de la région Nord-Pas de Calais, sur le territoire national et à l international. C est un interlocuteur essentiel en matière de formation, de recherche et d innovation pour ses partenaires socio-économiques et institutionnels. L ORES L Observatoire Régional des Études Supérieures (ORES) rassemble des données relatives aux étudiants inscrits dans les établissements d enseignement supérieur de l académie de Lille, qu ils soient publics ou privés, sous tutelle ou non du Ministère de l Éducation Nationale. Cette collecte annuelle se veut exhaustive et repose sur la collaboration directe des établissements ou sur le relais actif de leurs organismes de tutelle. Fort de cette base de données longitudinales des inscrits dans l enseignement supérieur régional, d un accès autorisé à l infocentre du MENMESR et de données collectées dans le cadre d enquêtes ponctuelles, l ORES produit des études et des indicateurs à destination des acteurs de l enseignement supérieur (Communauté d Universités et Etablissements, chefs d établissements et élus de leurs conseils, collectivités territoriales, rectorat, etc.) de l orientation et de l insertion professionnelle (plateforme régionale d IP, personnels des SCUIO, BAIP, ONISEP, etc. ) et des acteurs socio-économiques (CROUS, branches professionnelles, partenaires sociaux, CCI, etc.). Depuis 2014, l ORES est également chargé du dispositif de suivi des titulaires d un doctorat obtenu dans l académie de Lille. Ce dispositif consiste à interroger les docteurs concernés sur leur situation professionnelle, à plusieurs reprises (enquête à un mois, un an, trois ans et cinq ans après la soutenance de thèse), afin de mieux comprendre les modalités de leur insertion professionnelle. L enquête L enquête a été réalisée avec la collaboration des 6 écoles doctorales, des 6 universités de la région Nord-Pas de Calais et de l école Centrale de Lille. Document réalisé par Sandra HAEUW, chargée d études à l ORES En collaboration avec Christiane Francq, CRI-Lille 1 et les 6 observatoires des universités de la ComUE LNF Mise en page : service communication de la ComUE LNF Observatoire Régional des Études Supérieures - ORES Communauté d Universités et Établissements Lille Nord de France 365 bis, rue Jules Guesde - BP Villeneuve d Ascq Cedex Téléphone : 33 (0) ores@cue-lnf.fr Ce document est téléchargeable sur le site : Étude réalisée avec la participation financière du Conseil Régional Nord-Pas de Calais 16