Guide d application. dans les centres sociaux de Meurthe-et-Moselle

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Guide d application. dans les centres sociaux de Meurthe-et-Moselle"

Transcription

1 Guide d application dans les centres de Meurthe-et-Moselle Edition 2017

2

3 SOMMAIRE Éditorial Page 3 Les centres de Meurthe-et-Moselle Page 5 Définition de la laïcité Page 7 La démarche Page 9-11 Le cadre juridique Pages Les fiches pratiques Pages Les locaux et l organisation des activités Pages Les administrateurs Pages Les salariés Pages Les bénévoles Pages Les usagers Pages Remerciements Page 55 Charte de la Laïcité des centres de Meurthe-et-Moselle (Document au milieu du guide)

4

5 EDITO En janvier 2015, les valeurs de notre démocratie ont été attaquées et la Caf de Meurtheet-Moselle s est immédiatement mobilisée pour lutter contre la radicalisation et renforcer l affirmation des valeurs de notre République par l accompagnement des familles et des partenaires au plus près de leurs préoccupations quotidiennes. Certains centres nous avaient alertés sur les inquiétudes formulées par les familles à cette occasion. Ils avaient alors dû écouter et recueillir la parole de celles-ci. Pour faire face à cette situation, les professionnels avaient exprimé un réel besoin de formation pour clarifier la notion de laïcité, lui redonner tout son sens, trouver les mots justes sur la base de notions précises et avec l appui d outils adaptés à cette problématique. En effet, ils s étaient trouvés parfois démunis face au questionnement des usagers et à l irruption de cette violence intolérable. Au-delà de tous ces événements tragiques qui sont survenus ces dernières années, les centres étaient déjà confrontés à des signes avant-coureurs du délitement des liens citoyens rendant la conduite des actions complexe. La Caf a ainsi initié une démarche auprès des centres du département visant à travailler sur les principes de la laïcité à partir d un recueil concret des difficultés détectées par les équipes suite à une enquête conduite auprès des professionnels et des bénévoles des Conseils d Administration. Ce guide est le résultat de ce travail de terrain. Il traduit l expression départementale des centres dans le respect des cadres fixés par les lois. Gageons qu il puisse nous aider à favoriser dans le cadre du bien commun que constitue la République, l intégration de chacun dans le respect de sa différence. Le président, Patrick DEL GRANDE 3

6 4

7 Les centres de Meurthe-et-Moselle sont des structures laïques d animation globale et de développement social qui fondent leur action sur le principe de laïcité. Leur action se fonde sur les valeurs de : - Dignité humaine - Solidarité - Démocratie. A ce titre, leur intervention s appuie sur : - Une démarche participative - Une approche globale - Et l accès à tous. De par leur position centrale au cœur des quartiers et leurs missions d accueil et d ouverture à tous, les centres sont de plus en plus confrontés à des situations qui interrogent le principe de la laïcité et le vivre ensemble. Dans leurs activités quotidiennes, les équipes de salariés, de bénévoles sont régulièrement interpellés dans l exercice de leurs fonctions et de leurs responsabilités sur des questions liées aux cultures religieuses. Elles s interrogent et ne savent pas toujours se positionner car la frontière entre leurs missions et le principe de laïcité est parfois bien délicate. La laïcité, introduite par la loi de 1905, reconnaît la liberté d opinion et protège la neutralité de la chose publique vis-à-vis des excès qu une conviction, une croyance ou une forme de pensée imposeraient aux autres. Cependant la société a considérablement évolué. Elle devient de plus en plus plurielle en raison de la mobilité du travail, de l économie et davantage ouverte à l inscription dans la vie locale de populations aux origines culturelles diversifiées d où la nécessité de réinterroger le principe de laïcité dans la pratique des centres. 5

8 6

9 La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l égalité devant la loi, sur l ensemble de son territoire, de tous les citoyens. Elle respecte toutes les croyances. La République laïque organise la séparation des religions et de l Etat, L Etat est neutre à l égard des convictions religieuses ou spirituelles, il n y a pas de religion d Etat. La laïcité de la République garantit la liberté de conscience à tous, chacun est libre de croire ou de ne pas croire. La laïcité permet l exercice de la citoyenneté, en conciliant la liberté de chacun avec l égalité et la fraternité de tous, dans le souci de l intérêt général. (Sources textes législatifs Déclaration des droits de l Homme et du Citoyen de 1789, la loi 1905, la constitution de 1958). Au nom du «vivre ensemble», les centres de Meurthe-et-Moselle invitent les usagers, les professionnels et les bénévoles à respecter le principe de laïcité. Six orientations ont été définies par les centres de Meurthe-et-Moselle pour définir le principe de laïcité: - La liberté de conscience - La liberté d expression - La neutralité des locaux - L accueil de toute personne sans distinction religieuse - Dans les limites du bon fonctionnement du centre social et de l adhésion aux projets, éducatifs et pédagogiques - Interdiction de tout prosélytisme 7

10 8

11 Les centres de Meurthe-et-Moselle ont la particularité d avoir des statuts juridiques différents et des gestions administratives qui varient d une structure à l autre. Afin d harmoniser les pratiques, les centres, avec l appui de la Caf de Meurtheet-Moselle, ont souhaité travailler sur l application de la laïcité, en cohérence avec leurs objectifs communs. La diversité des centres a pour conséquence une application de la laïcité différente en fonction des membres du Conseil d Administration, des salariés, des bénévoles et des usagers Juillet à septembre Démarche d enquête auprès des 10 centres de Meurhe-et-Moselle Analyse et restitution de l enquête 2015 / 2016 Novembre à mars mars Présentation des résultats de l enquête et des pistes de travail Ateliers «laïcité» pour les équipes de professionnels et de bénévoles des centres 2016 Avril à juin 2016 Juillet à décembre Elaboration du guide pratique du principe de laïcité et de la charte des centres de Meurthe-et-Moselle Présentation finalisée et diffusion du guide aux partenaires 2016 / 2017 Décembre à janvier 9

12 10

13 Ce travail a eu pour objectifs : - D élaborer une définition commune à l ensemble des centres - D apporter des connaissances et outils aux professionnels et bénévoles pour faciliter l application de la laïcité et mieux accompagner les usagers Il s est déroulé en plusieurs étapes : u Dans un premier temps, des questionnaires ont été diffusés aux centres, professionnels et bénévoles des associations d usagers, pour recenser leurs difficultés à appliquer la laïcité. La restitution a permis de dresser certains constats et d apporter des éléments de contexte sur le principe de laïcité. u Ensuite, deux groupes de travail, composés de salariés et bénévoles du Conseil d Administration, ont bénéficié d apports théoriques sur la laïcité (contexte historique, loi, évolutions ). Ils ont pu délimiter les contours d application de la laïcité à travers des cas concrets. u Une 3 ème phase a permis de travailler à une définition commune à tous les centres autour de la laïcité pour mieux accompagner les publics multiconfessionnels et multiculturels qui fréquentent les structures. Les réflexions et les nombreuses contributions ont permis d aboutir à l élaboration de ce guide. Ces travaux, animés par M me Shanti Kaiser, formatrice et directrice de l association Accès au Droit des Enfants et des Jeunes ont mobilisé vingt deux personnes (salariés et administrateurs) d avril à juin En parallèle, cette démarche est venue conforter la mise en place de la fédération des centres de Meurthe-et-Moselle et a contribué à l écriture de la charte de la laïcité commune aux structures impliquées. 11

14 12

15 13

16 14

17 La laïcité La liberté de culte Les limites L interdiction de discrimination 1950 : Convention européenne des droits de l Homme Art 9 : 1 «Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, par l enseignement, les pratiques et l accomplissement de rites» : Pacte international relatif aux droits civils et politiques reprend l article 9 et ajoute : «Les Etats parties au présent Pacte s engagent à respecter la liberté des parents et, le cas échéant, des tuteurs légaux de faire assurer l éducation religieuse et morale de leurs enfants conformément à leurs propres convictions» : Charte des droits fondamentaux de l Union Européenne Art 10 : «Liberté de pensée, de conscience et de religion qui reprend l article 9 de la convention européenne des droits de l Homme» : Convention européenne des droits de l Homme Art 9 : 1 «La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l objet d autres restrictions que celle, qui prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l ordre, de la santé, ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d autrui». 1966: Pacte International relatif aux droits civils et politiques 2. Nul ne subira de contraintes pouvant porter atteinte à sa liberté d avoir ou d adopter une religion ou une conviction de son choix». 3. La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l objet que des seules restrictions prévues par la loi et qui sont nécessaires à la protection de la sécurité, de l ordre et de la santé publique, ou de la morale ou des libertés et droits fondamentaux d autrui» : Convention européenne des droits de l Homme Art 14 : «Interdiction de discrimination : la jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l origine nationale ou sociale, l appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation». 1989: signée en 1990 Convention Internationale des droits de l enfant Art 14 1-«Les Etats parties respectent le droit de l enfant à la liberté de pensée, de conscience et de religion 2- Les Etats parties respectent le droit et le devoir des parents, ou le cas échéant des représentants légaux de l enfant, de guider celui-ci dans l exercice du droit susmentionné, d une manière qui corresponde au développement de ses capacités». 1989: signée en 1990 Convention Internationale des droits de l enfant Art 14 : 3 «La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut être soumise qu aux seules restrictions qui sont prescrites par la loi et qui sont nécessaires pour préserver la sûreté publique, l ordre public, la santé ou la moralité publique, ou les droits et libertés d autrui». 15

18 La laïcité La liberté de culte Les limites L interdiction de discrimination Constitution de 1958 Art 1 «La France est une République indivisible, laïque et démocratique» 1905: Loi de séparation des Eglises et de l Etat Art 1 «La République assure la liberté de conscience; Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l intérêt de l ordre public» 1789 : Déclaration des droits de l homme et du citoyen Art 10 «Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l ordre public établi par la loi». 1958: Constitution Art 1 «[ ] Elle assure l égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances». 1789: Déclaration des droits de l homme et du citoyen Art 10 «[ ], pourvu que leur manifestation ne trouble pas l ordre public établi par la loi». Art 4 «La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui: ainsi l exercice des droits naturels de chaque Homme n a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits». 1905: Loi de séparation des Eglises et de l Etat Art 1 «[ ] sous les seules restrictions édictées ci-après dans l intérêt de l ordre public». Code Pénal Art «Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée [ ]». Art «[ ], commise à l égard d une personne physique ou morale, est punie de trois ans d emprisonnement et de d amende lorsqu elle consiste à refuser la fourniture d un bien ou d un service ; à entraver l exercice normal d une activité, à sanctionner ou à licencier une personne [ ]». Code du travail Article L et suivants [ ] Aucune personne ne peut être écartée d une procédure de recrutement ou de l accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l objet d une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, telle que définie à l article 1er de la loi n du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations, notamment en matière de rémunération, au sens de l article L , de mesures d intéressement ou de distribution d actions, de formation, de reclassement, d affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat en raison de son origine, [ ] de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille, de son lieu de résidence ou en raison de son état de santé ou de son handicap. [ ] Loi n du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. Article 6 et suivants [ ] La liberté d opinion est garantie aux fonctionnaires. Aucune distinction, directe ou indirecte, ne peut être faite entre les fonctionnaires en raison de leurs opinions politiques, syndicales, philosophiques ou religieuses, [ ]. 16

19 La laïcité et liberté de culte Les limites et l interdiction de discrimination Préambule, paragraphe 2 de la convention, «Ce partenariat regroupe les partenaires institutionnels dans une charte de coopération commune et met en lien les institutions et les centres. Il se construit autour de valeurs partagées que sont les valeurs de solidarité, d équité, de citoyenneté, de laïcité et de promotion de la vie associative» Charte laïcité de la branche famille avec ses partenaires Art 7 «Les partenaires de la branche famille sont acteurs de la laïcité. Les règles de vie et l organisation des espaces et temps d activité des partenaires sont respectueux du principe de laïcité en tant qu il garantit la liberté de conscience. Ces règles peuvent être précisées dans le règlement intérieur. Pour les salariés et bénévoles, tout prosélytisme est proscrit et les restrictions au port de signes, ou tenues, manifestant une appartenance religieuse sont possibles si elles sont justifiées par la nature des tâches à accomplir, et proportionnées au but recherché» 1948 : Déclaration universelle des droits de l homme, de la Femme et de l Enfant Art 1 er «Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité». Art 2 «Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d opinion politique ou de toute autre opinion, d origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation». Art 18 «Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion». Charte des centres de Meurthe-et-Moselle Statuts et règlements intérieurs des centres 17

20 Quels sont les signes religieux considérés comme ostensibles? Cadre légal général Article L du code de l Education : Créé par Loi n du 15 mars 2004 art. 1 : Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. Le règlement intérieur rappelle que la mise en œuvre d une procédure disciplinaire est précédée d un dialogue avec l élève. CIRCULAIRE N Du 18 mai 2004 JO du 22 mai 2004 Définition signes ostensibles 2. 1 La loi interdit les signes et les tenues qui manifestent ostensiblement une appartenance religieuse. Les signes et tenues qui sont interdits sont ceux dont le port conduit à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse tels que le voile islamique, quel que soit le nom qu on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive. La loi est rédigée de manière à pouvoir s appliquer à toutes les religions et de manière à répondre à l apparition de nouveaux signes, voire à d éventuelles tentatives de contournement de la loi. La loi ne remet pas en cause le droit des élèves de porter des signes religieux discrets. Elle n interdit pas les accessoires et les tenues qui sont portés communément par des élèves en dehors de toute signification religieuse. En revanche, la loi interdit à un élève de se prévaloir du caractère religieux qu il y attacherait, par exemple, pour refuser de se conformer aux règles applicables à la tenue des élèves dans l établissement. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) La loi n du 15 mars 2004 ne s applique pas aux centres. Spécificité des centres Les centres peuvent accueillir des personnes qui manifestent ostensiblement leur religion par le biais de tenues vestimentaires traditionnellement assimilées à un culte (jupe longue, voile, toge, gants,...), ou bien par le biais de marqueurs physiques (barbes, tatouages, piercing, ). Ces signes religieux ne peuvent pas être considérés comme prosélytes en soi. Ils sont donc autorisés. Le prosélytisme est bien interdit avec ou sans tenue religieuse ostensible. Un signe peut aussi être considéré comme ostensible lorsqu il provoque un désordre à l intérieur du centre ou de ses activités. 18

21 à l usage des acteurs des centres Fiches pratiques 19

22 Afin d assurer une base commune, qui laisse place aux spécificités locales, il est nécessaire d inscrire le caractère laïc des structures et la définition retenue par les centres de Meurthe et Moselle, dans les statuts et règlements intérieurs de chacun des centres de Meurthe-et Moselle. Pour une meilleure information des usagers, un affichage peut-être prévu dans les locaux accessibles au public. Ce guide s adresse aux salariés, aux administrateurs et bénévoles des centres. Il a pour volonté de les accompagner autour des questions qu ils se posent dans l exercice concret de leur mission. Pour chaque question abordée, il est rappelé le cadre légal, le cadre du service public, le cadre des centres de Meurthe-et-Moselle, la spécificité des centres en gestion mixte Caf. Les solutions proposées le sont au regard du cadre posé. Des exceptions possibles viennent parfois compléter les réponses. Cinq parties composent ainsi ce guide qui se décline autour des thématiques suivantes : 1. Les locaux et l organisation des activités 2. Les administrateurs 3. Les salariés 4. Les bénévoles 5. Les usagers 20

23 21 LOCAUX ET ORGANISATION DES ACTIVIÉS

24 Des signes religieux sont-ils possibles (bureaux, murs )? Page 23 Peut-on mettre une affiche de communication émanant d une organisation religieuse dans le centre social? Page 24 Doit-on proposer des repas conformes aux rites religieux (halal, casher, végétariens, ) au sein des centres? Page 25 Doit-on proposer des repas conformes aux rites religieux lors des sorties organisées à l extérieur du centre social? Page 26 Doit-on modifier la date ou le déroulement d une activité en raison d une pratique religieuse? Page 27 22

25 Des signes religieux sont-ils possibles dans le centre social (bureaux, murs...)? Cadre légal général Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion Cadre du service public centre municipaux Loi 1905 : induit, via la jurisprudence, la neutralité des locaux du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du premier ministre relative à la charte de la laïcité dans les services publics: devoir de stricte neutralité dans l enceinte des services. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Association de droit privé, dont le cadre juridique et administratif est défini dans les statuts et règlements intérieurs propres à chaque structure, et, le cas échéant dans les chartes départementales, régionales et fédérales des organismes auxquels les centres adhèrent. en gestion mixte (Caf) Les centres sont en gestion mixte, ce qui confère un caractère de service public aux structures et donc aux locaux. Spécificité des centres L associaton occupe des locaux consacrés à l accueil du public : De fait les locaux sont des espaces publics. Les locaux des centres sont des lieux de vie ouverts, même les bureaux des personnels administratifs sont amenés à accueillir du public. Les centres de Meurthe-et-Moselle se définissent comme laïcs et fournissent une définition qui induit la neutralité des locaux afin de laisser place au pluralisme des usagers. Solutions proposées : Règles communes NON Du fait du caractère laïc de la structure et de l accueil du public, les locaux doivent être neutres afin de respecter le pluralisme religieux des personnels et des usagers. Exceptions possibles Des manifestations ou des projets pédagogiques peuvent justifier un affichage temporaire, en accord avec les valeurs et les orientations des projets. 23

26 Peut-on mettre une affiche de communication émanant d une organisation religieuse dans le centre social? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion. Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion. Cadre du service public centre municipaux Loi 1905 : induit, via la jurisprudence, la neutralité des agents et des locaux du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du premier ministre relative à la charte de la laïcité dans les services publics: devoir de stricte neutralité. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Association de droit privé, dont le cadre juridique et administratif est défini dans les statuts et règlements intérieurs propres à chaque structure, et, le cas échéant dans les chartes départementales, régionales et fédérales des organismes auxquels les centres adhèrent. en gestion mixte (Caf) Les locaux peuvent appartenir à la CAF, à un gestionnaire public ou bien à un propriétaire privé. Les centres sont en gestion mixte ce qui confère un caractère de service public aux structures et donc aux locaux. Loi 1905 : induit, via la jurisprudence, la neutralité des agents et des locaux du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du premier ministre relative à la charte de la laïcité dans les services publics: devoir de stricte neutralité. Spécificité des centres Comme indiqué plus haut les centres de Meurthe-et-Moselle sont des espaces neutres, où les signes religieux ne doivent pas être exposés. Les centres travaillent en partenariat avec d autres structures, y compris religieuses, et peuvent donc être sollicités pour relayer la communication de ces dernières (comme l inverse pourrait être possible). Solutions proposées : Règles communes L affichage de support de communication d autres structures, y compris religieuses, est envisageable, s il respecte l égalité de traitement de toutes les structures sollicitant le centre social. La communication doit être exceptionnelle, correctement identifiée comme extérieure au centre social par les usagers et autorisée avec grande prudence par le responsable du Centre social. Exceptions possibles L idéal serait un espace dédié aux communications d organismes extérieurs (sous la responsabilité du directeur), distinct de la communication émise par le centre social). 24

27 Doit-on proposer des repas conformes aux rites religieux (halal, casher, végétariens ) au sein des centres? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Cadre du service public centre municipaux Circulaire du 16 août 2011 du ministère de l Intérieur rappelant les règles afférentes au principe de laïcité. Demandes de régimes alimentaires particuliers dans les services de restauration collective du service public : stipule que la neutralité implique que la prise en compte des différences de situation fondée sur les convictions religieuses ne peut pas remettre en cause le fonctionnement normal du service, et que le service s efforce de prendre en compte les convictions des usagers dans le respect des règles aux quelles il est soumis et de son bon fonctionnement. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du premier ministre relative à la Charte de la laïcité dans les services publics : indique que les usagers accueillis à temps complet, notamment au sein d établissements médico-, hospitaliers ou pénitentiaires, ont droit au respect de leurs croyances et peuvent participer à l exercice de leur culte, sous réserve des contraintes découlant des nécessités du bon fonctionnement du service. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Obligation de proposer des menus équilibrés. Obligation de respecter les règles d hygiène : obligation de fournir de la viande issue des abattoirs homologués par l Etat (des abattoirs sont homologués pour l abattage selon les rites juifs et musulmans). en gestion mixte (Caf) Circulaire du 16 août 2011 du ministère de l Intérieur (cf. ci-dessus) Obligation de proposer des menus équilibrés. Obligation de respecter les règles d hygiène : obligation de fournir de la viande issue des abattoirs homologués par l Etat (des abattoirs sont homologués pour l abattage selon les rites juifs et musulmans) Spécificité des centres Accueil du public et encadrement de toutes les tranches d âge. Les usagers des centres sont d origines confessionnelles multiples. Beaucoup de demandes de repas conformes aux rites religieux concernant la viande halal. Lors des camps et des activités, il est indispensable de proposer des repas permettant au jeune public de participer pleinement aux activités. Solutions proposées : Règles communes NON. Cependant, afin de prendre en compte les différents rites, il est possible de servir des repas sans porc (rites juif et musulman) et de proposer plus régulièrement du poisson ou des protéines autres que la viande et le poisson (rite hindou, régime végétarien). Il est possible de concilier les facteurs économiques et nutritionnels et les rites religieux dans le respect de la neutralité. Exceptions possibles Afin de préserver le caractère neutre de la structure et des services proposés, et de garantir les libertés individuelles de tous les usagers, les repas collectifs servis au sein du centre social ne peuvent pas être uniquement halal ou casher ou végétariens, s ils sont identifiés comme conformes à un rite religieux. Pour des raisons d organisation, ces mêmes repas ne peuvent pas être différents pour chaque personne ou pour plusieurs groupes de personnes. 25

28 Doit-on proposer des repas conformes aux rites religieux lors des sorties organisées à l extérieur du centre social? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Cadre du service public centre municipaux Circulaire du 16 août 2011 du ministère de l Intérieur rappelant les règles afférentes au principe de laïcité. Demandes de régimes alimentaires particuliers dans les services de restauration collective du service public : stipule que la neutralité implique que la prise en compte des différences de situation fondée sur les convictions religieuses ne peut pas remettre en cause le fonctionnement normal du service, et que le service s efforce de prendre en compte les convictions des usagers dans le respect des règles auquel il est soumis et de son bon fonctionnement. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du premier ministre relative à la Charte de la laïcité dans les services publics: indique que les usagers accueillis à temps complet, notamment au sein d établissement médico-, hospitaliers ou pénitentiaires, ont droit au respect de leurs croyances et peuvent participer à l exercice de leur culte, sous réserve des contraintes découlant des nécessités du bon fonctionnement du service. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Obligation de proposer des menus équilibrés. Obligation de respecter les règles d hygiène : obligation de fournir de la viande issue des abattoirs homologués par l Etat (des abattoirs sont homologués pour l abattage selon les rites juifs et musulmans) en gestion mixte (Caf) Circulaire du 16 août 2011 du ministère de l Intérieur (cf. ci-dessus) Obligation de proposer des menus équilibrés. Obligation de respecter les règles d hygiène : obligation de fournir de la viande issue des abattoirs homologués par l Etat (des abattoirs sont homologués pour l abattage selon les rites juifs et musulmans) Spécificité des Centres Accueil du public et encadrement de toutes les tranches d âge. Les usagers des centres sont d origines confessionnelles multiples. Beaucoup de demandes de repas conformes aux rites religieux concernant la viande halal. Lors des camps et des activités, il est indispensable de proposer des repas permettant au jeune public de participer pleinement aux activités. Solutions proposées : Règles communes NON. Cependant, afin de prendre en compte les différents rites, Il est possible de servir des repas sans porc (rites juifs et musulmans) et de proposer plus régulièrement du poisson ou des protéines autres que la viande et le poisson (rite hindou, régime végétarien). Il est possible de concilier les facteurs économique et nutritionnel et les rites religieux dans le respect de la neutralité. Pour des raisons d organisation, ces mêmes repas ne peuvent pas être différents pour chaque personne ou pour plusieurs groupes de personnes. 26 Exceptions possibles S il existe des boucheries hallal ou cacher, il est possible de proposer des repas conformes aux rites religieux lors des sorties organisées à la journée et des camps, en préparant les menus avec les usagers ou en les informant au préalable des menus prévus, ainsi qu en prenant en compte la liberté de conscience de tous.

29 Doit-on modifier la date ou le déroulement d une activité en raison d une pratique religieuse? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le port de signes religieux et le fait d exprimer publiquement sa religion. Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Cadre du service public centre municipaux Loi de 1905 : autorise l expression des cultes des usagers dans les espaces publics. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du Premier ministre relative à la Charte de la laïcité dans les services publics : n octroie pas de possibilité du fonctionnement du service public ou d un équipement public, mais précise l effort de prise en compte, par le service public, des convictions du public. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Association de droit privé Neutralité des locaux de la structure. en gestion mixte (Caf) Loi 1905 : autorise l expression des cultes des usagers dans les espaces publics. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du premier ministre relative à la Charte de la laïcité dans les services publics : n octroie pas de possibilité d adaptation du fonctionnement du service public ou d un équipement public, mais précise l effort de prise en compte, par le service public, des convictions du public. Association de droit privé. Neutralité de la structure. Spécificité des centres Les centres accueillent un public multiconfessionnel, dans le cadre de différents dispositifs et différentes activités. Solutions proposées : Règles communes NON. Le fait que le centre social laisse la place au pluralisme religieux ne signifie pas qu il s organise en fonctions des différents cultes. Les usagers sont informés au préalable des horaires d accueil et des activités. Exceptions possibles Afin de respecter la liberté de conscience des usagers, et à titre exceptionnel, si cela ne gêne pas le fonctionnement normal de la structure, des discussions préliminaires pourront avoir lieu afin de concilier les pratiques religieuses et le fonctionnement. (Lorsque la totalité d un groupe le sollicite et si cela ne discrimine pas d autres personnes, et ne gêne pas le bon fonctionnement du centre social). 27

30 28

31 29 LES ADMINISTRATEURS

32 Les membres du Conseil d administration peuvent-ils porter des signes religieux distinctifs (voile, kippa, toge, objets de culte) dans le cadre de leur fonction? Page 31 Peut-on inscrire dans les statuts d un centre social que les membres élus du conseil d administration ne peuvent pas porter de signes religieux distinctifs dans le cadre de leur fonction, du fait du caractère laïc de la structure? Page 32 Les statuts d un centre social peuvent-ils comporter l interdiction, faite à des associations cultuelles, de siéger au Conseil d Administration ou d être membre, du fait du caractère laïc de la structure? Page 33 30

33 Les membres du Conseil d Administration peuvent-ils porter des signes religieux distinctifs (voile, kippa, toge, objets de culte) dans le cadre de leur fonction? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le port de signes religieux. Cadre du service public Centre municipaux Loi 1905 : impose la neutralité des agents du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du Premier Ministre relative à la charte de la laïcité dans les services publics: devoir de stricte neutralité. Les bénévoles membres du Conseil d Administration ne sont pas soumis à la neutralité. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Association de droit privé. Liberté de conscience : autorise le port de signes religieux. en gestion mixte (Caf) Loi 1905 : impose, la neutralité des agents du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du premier ministre relative à la charte de la laïcité dans les services publics: devoir de stricte neutralité. Les bénévoles membres du Conseil d Administration ne sont pas soumis à la neutralité. Spécificité des centres Administration par des bénévoles, non-salariés. Les réunions de bureau et de conseil d administration sont privées et se déroulent à l écart des lieux ou des temps d accueil du public. Les Assemblées Générales constituent de fait un accueil direct du public. Le public présent aux Assemblées Générales a fait l objet d une invitation à une réunion privée. Solutions proposées : Règles communes OUI Les membres du Conseil d Administration peuvent porter des signes religieux dans le cadre de leur fonction. Exceptions possibles Les membres des Conseils d Administration qui seraient en représentation d une structure publique (ex: agent de la Caf), ne pourraient pas porter de signes religieux puisqu ils exerceraient ce mandat au titre de leur fonction et donc en tant que fonctionnaires publics, soumis à une stricte neutralité. Les bénévoles pourraient être soumis à des restrictions de la liberté de conscience si le bon fonctionnement de la structure était en jeu, ce qui ne constituerait pas une discrimination. 31

34 Peut-on inscrire dans les statuts d un centre social que les membres élus du Conseil d Administration ne peuvent pas porter de signes religieux distinctifs dans le cadre de leur fonction, du fait du caractères laïc de la structure? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le port de signes religieux. Code pénal : interdiction de discrimination. Cadre du service public centre municipaux Loi 1905 : impose la neutralité des agents du service public. Les bénévoles concourant temporairement au service public ne sont pas soumis à la neutralité. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Association de droit privé. Liberté de conscience : autorise le port de signe religieux. Code pénal : interdiction de discrimination. en gestion mixte (Caf) Loi 1905 : impose, la neutralité des agents du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du premier ministre relative à la charte de la laïcité dans les services publics: devoir de stricte neutralité. Les bénévoles membres du Conseil d Administration ne sont pas soumis à la neutralité. Spécificité des centres Administration par des bénévoles, non-salariés. Solutions proposées : Règles communes NON. Les statuts d une association doivent être conformes aux lois nationales, européennes et internationales qui s appliquent sur le territoire. Refuser l exercice du droit d association, qui relève du droit privé, et le droit d exprimer sa religion constitue une discrimination. Exceptions possibles Les bénévoles pourraient être soumis à des restrictions de la liberté de conscience si le bon fonctionnement de la structure était en jeu, ce qui ne constituerait pas une discrimination. 32

35 Les statuts d un centre social peuvent-ils comporter l interdiction, faite à des associations cultuelles, de siéger au Conseil d Administration ou d être membre, du fait du caractère laïc de la structure? Cadre légal général Liberté de conscience. Loi de 1901 instaure la liberté d association, les conseils d administration peuvent être constitués de membres élus et de membres de droit. Code pénal : interdiction de discrimination. Cadre du service public centre municipaux Loi de 1905 : impose la neutralité des agents du service public. Les bénévoles concourant temporairement au service public ne sont pas soumis à la neutralité. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Association de droit privé. Liberté de conscience. Loi de 1901 instaure la liberté d association, les conseils d administration peuvent être constitués de membres élus et de membres de droit. Code pénal : interdiction de discrimination. en gestion mixte (Caf) Loi de 1905 : impose la neutralité des agents du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du Premier ministre relative à la Charte de la laïcité dans les services publics : devoir de stricte neutralité. Les bénévoles concourant temporairement au service public ne sont pas soumis à la neutralité. Spécificité des centres Administration par des bénévoles, non-salariés. Solutions proposées : Règles communes Non, les statuts d une association doivent être conformes aux lois nationales, européennes et internationales qui s appliquent sur le territoire. Refuser l exercice du droit d association, qui relève du droit privé, et le droit d exprimer sa religion à une personne, même morale, constitue une discrimination. Exceptions possibles 33

36 34

37 LES SALARIÉS 35 35

38 Les salariés peuvent-ils porter des signes religieux distinctifs (voile, kippa, toge, objets de culte)? Page 37 Les salariés peuvent-ils faire la prière, alors qu ils sont en fonction et dans les locaux du centre social? Page 38 Les salariés peuvent-ils faire la prière dans le cadre d un séjour collectif? Page 39 Les salariés peuvent-ils refuser d encadrer une activité pour motif religieux? Page 40 Les salariés peuvent-ils pratiquer le jeûne dans le cadre de leur travail? Page

39 Les salariés peuvent-ils porter des signes religieux distinctifs (voile, kippa, toge, objets de culte)? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le port des signes religieux. Cadre du service public centre municipaux Loi 1905 : induit, via la jurisprudence, la neutralité des agents et des locaux du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du Premier ministre relative à la charte de la laïcité dans les services publics: devoir de stricte neutralité. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Association de droit privé. Liberté de conscience: autorise le port de signes religieux. Code Pénal : interdiction de discrimination. en gestion mixte (Caf) Cas des salariés de l association : Liberté de conscience: autorise le port de signes religieux. Code pénal: interdiction de discrimination. Cas des salariés de la Caf : Loi 1905 : induit, via la jurisprudence, la neutralité des agents et des locaux du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du premier ministre relative à la charte de la laïcité dans les services publics : devoir de stricte neutralité. Spécificité des centres Les centres emploient différents profils de postes, certains ont vocation à être en contact avec le public, d autres sont plus administratifs et ne nécessitent pas forcément de contacts avec le public. Les locaux des centres sont des lieux de vie ouverts. Solutions proposées : Règles communes Oui, pour les salariés relevant du secteur privé associatif, du fait du caractère laïc de la structure. Non, pour les salariés relevant du secteur du service public, du fait de leur devoir de neutralité. Exceptions possibles Des restrictions sont possibles si elles sont justifiées par la nature de la tâche à accomplir et proportionnées au but recherché. La jurisprudence laisse la possibilité d inclure ces restrictions dans les règlements intérieurs. Attention, les restrictions ne peuvent pas être générales, sous peine de constituer une discrimination. 37

40 Les salariés peuvent-ils faire la prière, alors qu ils sont en fonction et dans les locaux du centre social? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi de 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Cadre du service public centre municipaux Loi de 1905 : impose la neutralité des agents et des locaux du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du Premier ministre relative à la Charte de la laïcité dans les services publics : constitue un manquement à ses obligations pour un agent le fait de manifester ses convictions religieuses dans l exercice de ses fonctions. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Association de droit privé. Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi de 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. en gestion mixte (Caf) Association de droit privé. Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi de 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi de 1905 : impose la neutralité des agents et des locaux du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du Premier ministre relative à la Charte de la laïcité dans les services publics : constitue un manquement à ses obligations pour un agent le fait de manifester ses convictions religieuses dans l exercice de ses fonctions. Spécificité des centres Les centres emploient différents profils de postes, certains ont vocation à être en contact avec le public, d autres sont plus administratifs et ne nécessitent pas forcément de contacts avec le public. Les locaux des centres sont des lieux de vie ouverts. Les centres de Meurthe-et-Moselle sont neutres. Solutions proposées : Règles communes Les prières peuvent prendre plusieurs formes, intériorisées ou extériorisées. Les prières intériorisées peuvent être pratiquées sans remettre en cause le caractère laïc et neutre des locaux du centre social. Les prières extériorisées entrent en contradiction avec la vacation du centre social qui ne peut être le lieu d expression d un seul culte, du fait de sa neutralité et de la place qu il laisse au pluralisme religieux. En conséquence : NON, du fait du caractère laïc de la structure et de l accueil du public, les locaux doivent être neutres afin de respecter le plusralisme religieux des usagers. 38

41 Les salariés peuvent-ils faire la prière dans le cadre d un séjour collectif? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi de 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Cadre du service public centre municipaux Loi de 1905 : impose la neutralité des agents et des locaux du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du Premier ministre relative à la Charte de la laïcité dans les services publics : constitue un manquement à ses obligations pour un agent le fait de manifester ses convictions religieuses dans l exercice de ses fonctions.. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Association de droit privé. Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi de 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. en gestion mixte (Caf) Association de droit privé. Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi de 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer et impose la neutralité des agents et des locaux du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du Premier ministre relative à la Charte de la laïcité dans les services publics : constitue un manquement à ses obligations pour un agent le fait de manifester ses convictions religieuses dans l exercice de ses fonctions. Spécificité des centres Les centres organisent des séjours à l extérieur (jour et nuit). Ayant une fonction d encadrement de mineurs ou de majeurs, ils ont une posture d autorité. Solutions proposées : Règles communes OUI. Les salariés peuvent exercer leur culte dans les limites du bon fonctionnement de la structure et de l interdiction de prosélytisme. Les prières doivent être individuelles, avoir lieu pendant les temps de pause et dans un espace privé (Ex : chambre). Exceptions possibles Cette liberté ne doit pas limiter le droit ou la liberté d un autre salarié. 39

42 Les salariés peuvent-ils refuser d encadrer une activité pour motif religieux? Cadre légal général Liberté de conscience : confère la liberté de croyances et le droit d objecter conscience. Loi 1905 : assure la liberté des croyances. Cadre du service public centre municipaux Loi n du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires : impose le respect du contrat de travail et donc des tâches découlant de ce contrat. La possibilité de refuser d accomplir une tâche est exceptionnelle et relève de questions d éthique dans les domaines de la santé et de l armée, telles que la pratique de l avortement pour un médecin et anciennement l exécution du service militaire. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Contrat de travail du salarié. Les activités des centres ne rentrent pas dans le cadre des considérations éthiques. en gestion mixte (Caf) Loi n du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires : impose le respect du contrat de travail et donc des tâches découlant de ce contrat. La possibilité de refuser d accomplir une tâche est exceptionnelle et relève de questions d éthique dans les domaines de la santé et de l armée, telles que la pratique de l avortement pour un médecin et anciennement l exécution du service militaire. Contrat de travail du salarié Les activités des centres ne rentrent pas dans le cadre des considérations éthiques. Spécificité des centres Accueil du public multiconfessionnel et multiculturel et de toutes tranches d âge. Encadrement de diverses activités qui peuvent être mixtes. Solutions proposées : Règles communes NON Un salarié ne peut pas refuser d encadrer une activité pour motif religieux. Il doit respecter son contrat de travail. 40

43 Les salariés peuvent-ils pratiquer le jeûne dans le cadre de leur travail? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Cadre du service public centre municipaux Loi n du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires : impose le respect du contrat de travail et donc l exécution des tâches qui en découlent. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Contrat de travail du salarié. en gestion mixte (Caf) Loi n du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires : impose le respect du contrat de travail et donc l exécution des tâches qui en découlent. Contrat de travail du salarié. Spécificité des centres Accueil du public et encadrement de toutes tranches d âge. Solutions proposées : Règles communes OUI. Un salarié peut pratiquer le jeûne dans le cadre de son travail, si cela n occasionne pas de gêne dans le fonctionnement normal de la structure. Le salarié est tenu d exercer pleinement ses fonctions. Comme vu précédemment, il ne peut refuser une activité cuisine ou repas, mais il n est pas obligé de manger. 41

44 42

45 43 LES BÉNÉVOLES

46 Les bénévoles peuvent-ils porter des signes religieux distinctifs (voile, kippa, toge, objets de culte)? Page 45 Les bénévoles peuvent-ils faire la prière, lorsqu ils sont dans les locaux du centre social? Page 46 44

47 Les bénévoles peuvent-ils porter des signes religieux distinctifs (voile, kippa, toge, objets de culte)? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le port de signes religieux Cadre du service public centre municipaux Loi 1905 : induit, via la jurisprudence, la neutralité des agents et des locaux du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du Premier Ministre relative à la charte de la laïcité dans les services publics: devoir de stricte neutralité. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Association de droit privé. Liberté de conscience : autorise le port de signes religieux. Code pénal: interdiction de discrimination. Liberté de conscience : autorise le port de signes religieux. en gestion mixte (Caf) Code pénal : interdiction de discrimination. Loi 1905 : induit via la jurisprudence, la neutralité des agents et des locaux du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du premier ministre relative à la charte de la laïcité dans les services publics : devoir de stricte neutralité. Spécificité des centres Les bénévoles peuvent participer ou aider à l encadrement de diverses activités, ils sont donc en contact avec le public. Les bénévoles ne sont pas soumis aux mêmes règles que les salariés. Ils s engagent, éventuellement souscrivent à une charte d engagement. Solutions proposées : Règles communes Oui, les bénévoles peuvent porter des signes religieux distinctifs. Exceptions possibles Le port des signes religieux distinctifs ne doit pas engendrer de troubles dans le bon fonctionnement du service. 45

48 Les bénévoles peuvent-ils faire la prière, lorsqu ils sont dans les locaux du centre social? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Cadre du service public centre municipaux Loi 1905 : impose la neutralité des agents et des locaux du service public. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du premier ministre relative à la charte de la laïcité dans les services publics: constitue un manquement à ses obligations pour un agent le fait de manifester ses convictions religieuses dans l exercice de ses fonctions. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Association de droit privé. Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Association de droit privé. en gestion mixte (Caf) Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. et impose la neutralité des agents et des locaux du service public. Les bénévoles concourant temporairement au service public ne sont pas soumis à la neutralité. Spécificité des centres Les bénévoles peuvent participer ou aider à l encadrement de diverses activités, ils sont donc en contact avec le public. Les bénévoles ne sont pas soumis aux mêmes règles que les salariés. Ils s engagent, éventuellement souscrivent une charte d engagement. Les locaux des centres sont des lieux de vie ouverts. Les locaux des centres de Meurthe et Moselle sont neutres. Solutions proposées : Règles communes NON Du fait du caractère laïc de la structure et de l accueil du public, les locaux doivent être neutres afin de respecter le pluralisme religieux des usagers. 46

49 47 LES USAGERS

50 Peut-on mettre une salle à disposition des usagers afin qu ils accomplissent un rite religieux (prière...)? Page 49 Peut-on refuser l accueil ou des activités à un mineur portant des signes religieux distinctifs (voile, kippa, toge, objets de culte)? Page 50 Peut-on refuser l accès aux activités et aux séjours aux mineurs qui pratiquent le jeûne? Page 51 Peut-on refuser l accueil ou des activités à un majeur portant des signes religieux distinctifs (voile, kippa, toge, objets de culte)? Page 52 Doit-on refuser d accueillir des personnes dont le visage serait entièrement dissimulé pour motifs religieux? Page 53 48

51 Peut-on mettre une salle à disposition des usagers afin qu ils accomplissent un rite religieux (prière )? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Cadre du service public Centre municipaux Loi 1905 : autorise l expression des cultes des usagers dans les espaces publics. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du Premier Ministre relative à la charte de la laïcité dans les services publics : n octroie pas de possibilité d adaptation du fonctionnement du service public ou d un équipement public, mais précise l effort de prise en compte, par le service public, des convictions du public. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Loi 1905 : autorise l expression des cultes des usagers dans les espaces publics. Association de droit privé. Neutralité des locaux de la structure. en gestion mixte (Caf) Loi 1905 : autorise l expression des cultes des usagers dans les espaces publics. Association de droit privé et neutralité des locaux de la structure. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du Premier Ministre relative à la charte de la laïcité dans les services publics: n octroie pas de possibilité d adaptation du fonctionnement du service public ou d un équipement public, mais précise l effort de prise en compte, par le service public, des convictions du public. Spécificité des Centres Les centres accueillent un public multiconfessionnel dans le cadre de différents dispositifs et différentes activités. Solutions proposées : Règles communes L accomplissement de rites religieux entre en contradiction avec la vocation du centre social qui ne peut être le lieu d expression d un seul culte, du fait de sa neutralité et de la place qu il laisse au pluralisme religieux. En conséquence : Non, un centre social ne peut pas mettre une salle à disposition des usagers pour l accomplissement des rites religieux. 49

52 Peut-on refuser l accueil ou des activités à un mineur portant des signes religieux distinctifs (voile, kippa, toge, objet de culte)? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Interdiction de discrimination. Cadre du service public Centre municipaux Loi 1905 : autorise l expression des cultes des usagers dans les espaces publics. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du Premier Ministre relative à la Charte de la laïcité dans les services publics: autorise les usagers à exprimer leurs convictions religieuses dans les limites du respect de la neutralité du service public, de son bon fonctionnement et des impératifs d ordre public, de sécurité, de santé et d hygiène. Loi de 2004 qui fait exception et ne s applique qu aux écoles, collèges et lycées publics. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Association de droit privé. en gestion mixte (Caf) Loi 1905 : autorise l expression des cultes des usagers dans les espaces publics. Association de droit privé. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du premier ministre relative à la Charte de la laïcité dans les services publics: autorise les usagers à exprimer leurs convictions religieuses dans les limites du respect de la neutralité du service public, de son bon fonctionnement et des impératifs d ordre public, de sécurité, de santé et d hygiène. Loi de 2004 qui fait exception et ne s applique qu aux écoles, collèges et lycées publics Spécificité des Centres Les centres accueillent un public multiconfessionnel, dans le cadre de différents dispositifs et différentes activités. Solutions proposées : Règles communes NON. Un centre social ne peut pas refuser l accueil ou des activités à un mineur portant des signes religieux distinctifs. Les usagers sont libres d exprimer et de pratiquer leur religion. Attention la loi de 2004 ne s applique qu aux établissements d enseignement public, jusqu au secondaire, et les signes religieux ne sont pas prosélytes en soi. Exceptions possibles Le port des signes religieux distinctifs ne doit pas engendrer de troubles dans le bon fonctionnement du service. 50

53 Peut-on refuser l accès aux activités et aux séjours aux mineurs qui pratiquent le jeûne? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le port de signes religieux, autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Interdiction de discrimination. Cadre du service public Centre municipaux Loi 1905 : autorise l expression des cultes des usagers dans les espaces publics. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du Premier Ministre relative à la Charte de la laïcité dans les services publics : n octroie pas de possibilité d adaptation du fonctionnement du service public ou d un équipement public, mais précise l effort de prise en compte, par le service public, des convictions du public. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Association de droit privé. en gestion mixte (Caf) Loi 1905 : autorise l expression des cultes des usagers dans les espaces publics. Association de droit privé. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du premier ministre relative à la Charte de la laïcité dans les services publics: n octroie pas de possibilité d adaptation du fonctionnement du service public ou d un équipement public, mais précise l effort de prise en compte, par le service public, des convictions du public. Spécificité des Centres Les centres accueillent un public multiconfessionnel dans le cadre de différents dispositifs et différentes activités. Solutions proposées : Règles communes NON. Un centre social ne peut pas refuser l accueil ou des activités à un mineur sur critère religieux. Les usagers sont libres d exprimer et de pratiquer leur religion, si cela ne gêne pas le bon fonctionnement du centre social et ne met pas en danger le personnel et les usagers eux-mêmes. Exceptions possibles L information préalable des usagers et des représentants légaux des mineurs sur les règles de sécurité peut être faite. L information sur les règles à respecter en cas de canicule, de malaise des mineurs ou autres incidents peut également être proposée ; ainsi qu un descriptif des activités et des conditions physiques qu elles exigent. 51

54 Peut-on refuser l accueil ou des activités à un majeur portant des signes religieux distinctifs (voile, kippa, toge, objet de culte)? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Interdiction de discrimination. Cadre du service public centre municipaux Loi 1905 : autorise l expression des cultes des usagers dans les espaces publics. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du Premier Ministre relative à la Charte de la laïcité dans les services publics : autorise les usagers à exprimer leurs convictions religieuses dans les limites du respect de la neutralité du service public, de son bon fonctionnement et des impératifs d ordre public, de sécurité, de santé et d hygiène. Loi de 2004 qui fait exception et ne s applique qu aux écoles, collèges et lycées publics. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Loi 1905 : autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Association de droit privé. en gestion mixte (Caf) Loi 1905 : autorise l expression des cultes des usagers dans les espaces publics. Association de droit privé. Circulaire n 5209/SG du 13 avril 2007 du premier ministre relative à la Charte de la laïcité dans les services publics: autorise les usagers à exprimer leurs convictions religieuses dans les limites du respect de la neutralité du service public, de son bon fonctionnement et des impératifs d ordre public, de sécurité, de santé et d hygiène. Loi de 2004 qui fait exception et ne s applique qu aux écoles, collèges et lycées publics Spécificité des centres Les centres accueillent un public multiconfessionnel, dans le cadre de différents dispositifs et différentes activités. Solutions proposées : Règles communes NON. Un centre social ne peut pas refuser l accueil ou des activités à un majeur portant des signes religieux distinctifs. Les usagers sont libres d exprimer et de pratiquer leur religion. Attention les signes religieux ne sont pas prosélytes en soi. Exceptions possibles Le port des signes religieux distinctifs ne doit pas engendrer de trouble dans le bon fonctionnement du service. 52

55 Doit-on refuser d accueillir des personnes dont le visage serait entièrement dissimulé pour motifs religieux? Cadre légal général Liberté de conscience : autorise le port de signes religieux, autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi 1905 : autorise le port de signes religieux, autorise le fait d exprimer publiquement sa religion et de la pratiquer. Loi de 2010 : interdiction de dissimuler entièrement son visage dans les espaces publics. Cadre du service public centre municipaux Loi de 1905 : autorise l expression des cultes des usagers dans les espaces publics. Loi de 2010 : interdit aux personnes de se dissimuler le visage dans les espaces publics. Circulaire du 2 mars 2011 du Premier Ministre relative à la mise en œuvre de la loi n du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l espace public : demande aux agents de veiller à l application de la loi mais de ne pas contraindre les usagers à l appliquer et de contacter les forces de police habilitées en cas de refus de la part de l usager. Meurthe-et-Moselle (Loi 1901) Association de droit privé : autorise les usagers à exprimer publiquement leur religion et constitue un espace public car accueille directement du public. Loi de 1905 : autorise l expression des cultes des usagers dans les espaces publics Loi de 2010 : interdit aux personnes de se dissimuler le visage dans les espaces publics en gestion mixte (Caf) Association de droit privé : autorise les usagers à exprimer publiquement leur religion et constitue un espace public car accueille directement du public. Loi de 1905 : autorise l expression des cultes des usagers dans les espaces publics Loi de 2010 : interdit aux personnes de se dissimuler le visage dans les espaces publics Spécificité des centres Les centres accueillent un public multiconfessionnel dans le cadre de différents dispositifs et différentes activités. Solutions proposées : Règles communes OUI. Le centre social en tant qu espace public est soumis à la loi de C est à la personne que la loi s applique, le centre social peut rappeler le cadre de la loi à la personne concernée et ne peut pas la contraindre à la respecter. Exceptions possibles Une information préalable lors des inscriptions aux activités peut être donnée. Un affichage rappelant la loi peut être installé. 53

56 54

57 Le présent document est le fruit des réflexions des groupes de travail sur l application du principe de laïcité dans les centres de Meurthe-et-Moselle, piloté par la Caf de Meurthe-et-Moselle, sous la responsabilité de Mesdames Sophie LAGREE, Cadre d Appui aux Politiques enfance jeunesse et prévention de la radicalisation et de Christelle LOHEZ, Directrice du Centre social Caf «La Clairière». Nous remercions tout particulièrement Mme Shanti KAISER, formatrice et directrice de l association Accès au Droit des Enfants et des Jeunes pour ses apports précieux qui nous ont permis de mieux appréhender les enjeux des problèmes posés et étayer les propositions formulées. Nous remercions également Monsieur Pierre Langeron pour ses précieux conseils. A tous les membres des centres de Meurthe-et-Moselle, professionnels et administrateurs, nous exprimons notre profonde reconnaissance pour leur assiduité et leur participation très active aux travaux, ainsi que pour la qualité de leurs contributions, qui ont nourries la rédaction de ce guide. u Centre social Caf «Blanche Haye» - Longwy : Marc RYSAK, Marie-Thérèse MABROUKI, Monique DUCHENE u Centre social Caf «Jolibois» - Nancy : Frédéric URBAIN, Solène GAUGLER u Centre social Caf «La Clairière» - Nancy : Jean-Paul RUNDSTADLER, Véronique THIEBAUT, Hélène STIEGER, Isabelle LOUPPE u Centre Social «Les deux rives» - Pont-à-Mousson : Siegfried PORSET, Morgane LEBARD, Emeline LEBARD u Centre Social et Culturel «Les épis» - Lunéville : Renée DAMIANI, Sonia DIEUDONNE, Raphaël BECK u Centre Social et Culturel «Michel Dinet» - Toul : Saber CHAOUAT u Centre Social - MJC «Nomade» - Vandoeuvre : Sylvie HENRY u Centre social Ohs «Beauregard Buthégnémont» - Nancy : Marion COSTA, Liliana FARDILHA, Sophie ROBERT u Centre Social Léo Lagrange «Saint Michel Jéricho» - Saint Max : Rémi ALLIOT, Sandrine BLANCHOT u Centre social et Culturel «Ville Plurielle» - Homécourt : Jean-Luc FOGIATTO, Laurent BERRIER 55

58

59

60 CONTACTS : Caisse d Allocations Familiales de Meurthe-et-Moselle 21 rue Saint Lambert NANCY Cedex Sophie LAGREE Cadre d Appui aux Politiques enfance jeunesse et prévention de la radicalisation Téléphone: ou sophie.lagree@cafnancy.caf.fr Dominique REIN Cadre d Appui aux Politiques parentalité et animation de la vie sociale Téléphone: ou dominique.rein@cafnancy.caf.fr Conception Caf de Meurthe-et-Moselle - Edition Lorraine Graphic - Janvier crédit image : Fotolia

Charte de la laïcité à l École Charte commentée

Charte de la laïcité à l École Charte commentée Charte de la laïcité à l École Charte commentée Ce document propose un commentaire de la phrase de préambule et de chacun des articles de la Charte de la laïcité à l École. Il explicite le sens des principales

Plus en détail

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc Bienvenue à l âge de la majorité! l État vous présente vos droits et devoirs ainsi que les principes fondamentaux de la République à travers «Le Livret du Citoyen» Nom... Prénom... Date de naissance...

Plus en détail

VIE PROFESSIONNELLE ET RESPECT DE LA VIE PRIVEE Par Béatrice CASTELLANE, Avocate au Barreau de Paris

VIE PROFESSIONNELLE ET RESPECT DE LA VIE PRIVEE Par Béatrice CASTELLANE, Avocate au Barreau de Paris VIE PROFESSIONNELLE ET RESPECT DE LA VIE PRIVEE Par Béatrice CASTELLANE, Avocate au Barreau de Paris La question à traiter concerne le respect de la vie privée dans le monde du travail. Jusqu à quel point

Plus en détail

REPUBLIQUE ET FAIT RELIGIEUX DEPUIS 1880

REPUBLIQUE ET FAIT RELIGIEUX DEPUIS 1880 REPUBLIQUE ET FAIT RELIGIEUX DEPUIS 1880 «La grande idée, la notion fondamentale de l Etat laïque, c est-àdire la délimitation profonde entre le temporel et le spirituel, est entrée dans nos mœurs de manière

Plus en détail

Charte d'hébergement des sites Web sur le serveur de la Mission TICE de l'académie de Besançon

Charte d'hébergement des sites Web sur le serveur de la Mission TICE de l'académie de Besançon Charte d'hébergement des sites Web sur le serveur de la Mission TICE de l'académie de Besançon La présente charte a pour but : de définir les termes relatifs à la diffusion d informations sur l internet

Plus en détail

REGLEMENT DEPARTEMENTAL DES SERVICES DE RESTAURATION ET D HEBERGEMENT Collège Joseph PEYRE à Garlin

REGLEMENT DEPARTEMENTAL DES SERVICES DE RESTAURATION ET D HEBERGEMENT Collège Joseph PEYRE à Garlin REGLEMENT DEPARTEMENTAL DES SERVICES DE RESTAURATION ET D HEBERGEMENT Collège Joseph PEYRE à Garlin Vu les articles L.213-2 et L.421-23 II du code de l Education qui confient aux départements la compétence

Plus en détail

Vu le recours, enregistré à la Cour le 17 janvier 2014, présenté par le garde des sceaux, ministre de la justice ;

Vu le recours, enregistré à la Cour le 17 janvier 2014, présenté par le garde des sceaux, ministre de la justice ; COUR ADMINISTRATIVE D APPEL DE LYON N 14LY00113 ------------------ Ministre de la justice c/ M. A. M. Wyss Président M. Mesmin d Estienne Rapporteur REPUBLIQUE FRANÇAISE AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS La Cour

Plus en détail

Observatoire du fait religieux en entreprise Synthèse des résultats de l étude 2014

Observatoire du fait religieux en entreprise Synthèse des résultats de l étude 2014 Observatoire du fait religieux en entreprise Synthèse des résultats de l étude 2014 Préambule Le groupe Randstad France a ouvert il y a six ans, une réflexion sur le fait religieux en entreprise. Une démarche

Plus en détail

La responsabilité juridique des soignants

La responsabilité juridique des soignants La responsabilité juridique des soignants Les soignants, face à des conditions de travail parfois difficiles et aux aléas de la médecine, songent plus souvent aux risques thérapeutiques qu aux risques

Plus en détail

RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL

RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL 02/06/2015 En matière de droit du travail, la responsabilité de l employeur peut être engagée dans de nombreuses situations que nous allons examiner ci-dessous.

Plus en détail

CHARTE DES BONS USAGES DES MOYENS NUMERIQUES DE L UNIVERSITE

CHARTE DES BONS USAGES DES MOYENS NUMERIQUES DE L UNIVERSITE CHARTE DES BONS USAGES DES MOYENS NUMERIQUES DE L UNIVERSITE Annexe juridique Frédéric DEHAN Directeur général des services Affaire suivie par Philippe PORTELLI Tél. : +33 (0)3 68 85 00 12 philippe.portelli@unistra.fr

Plus en détail

Continuité d activité. Enjeux juridiques et responsabilités

Continuité d activité. Enjeux juridiques et responsabilités Continuité d activité Enjeux juridiques et responsabilités Introduction Pourquoi le droit? - Contrainte - Outil de gestion Droit et management de la continuité d activité : 3 niveaux d intervention Dans

Plus en détail

L AFMD et l ISTR brisent le tabou de la religion en entreprises

L AFMD et l ISTR brisent le tabou de la religion en entreprises Communiqué de presse L AFMD et l ISTR brisent le tabou de la religion en entreprises Objectif : Aider les managers à gérer la diversité religieuse au quotidien Alors que la question de l expression religieuse

Plus en détail

Déclaration des droits sur Internet

Déclaration des droits sur Internet Déclaration des droits sur Internet 1 Préambule Internet a décisivement contribué à redéfinir l espace public et privé, à structurer les rapports entre les personnes et entre celles-ci et les institutions.

Plus en détail

Charte d'hébergement des sites Web

Charte d'hébergement des sites Web Page 1 Charte d'hébergement des sites Web mise à jour : 12/2006 Définitions Serveur Ensemble des matériels destinés à héberger un ou plusieurs sites. Site Ensemble d informations (intégrant documents,

Plus en détail

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise POUR Enrichir le QuEbec Mesures pour renforcer l action du Québec en matière d intégration des immigrants Affirmer les valeurs communes de la société québécoise Affirmer les valeurs communes de la société

Plus en détail

Prévention LES ENJEUX DE LA PREVENTION. Infos INTRODUCTION : SOMMAIRE :

Prévention LES ENJEUX DE LA PREVENTION. Infos INTRODUCTION : SOMMAIRE : Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de la Dordogne - Infos Prévention n 15 Octobre 2010 Infos Prévention LES ENJEUX DE LA PREVENTION SOMMAIRE : LES ENJEUX DE LA PREVENTION Introduction

Plus en détail

POLITIQUE INTERCULTURELLE

POLITIQUE INTERCULTURELLE POLITIQUE INTERCULTURELLE Adoptée à la 269 e réunion du conseil d administration du 21 septembre 2009 Politique interculturelle Préambule Le Collège de Maisonneuve évolue dans un contexte interculturel

Plus en détail

CODE DE CONDUITE FOURNISSEUR SODEXO

CODE DE CONDUITE FOURNISSEUR SODEXO CODE DE CONDUITE FOURNISSEUR SODEXO Avril 2014 SOMMAIRE INTRODUCTION 3 INTEGRITE DANS LA CONDUITE DES AFFAIRES 4 DROITS DE L HOMME - DROITS FONDAMENTAUX AU TRAVAIL 5 Elimination de toute forme de travail

Plus en détail

25 PROPOSITIONS POUR UNE RÉPUBLIQUE LAÏQUE AU XXI ÈME SIÈCLE

25 PROPOSITIONS POUR UNE RÉPUBLIQUE LAÏQUE AU XXI ÈME SIÈCLE 25 PROPOSITIONS POUR UNE RÉPUBLIQUE LAÏQUE AU XXI ÈME SIÈCLE Fidèle aux exigences de Liberté, d Égalité et de Fraternité qui le fondent, le Grand Orient de France a pour principe essentiel la liberté absolue

Plus en détail

Extension de l accord du 24 juin 2010 relatif à l activité de portage salarial

Extension de l accord du 24 juin 2010 relatif à l activité de portage salarial CIRCULAIRE N 2013-15 DU 18 JUILLET 2013 Direction des Affaires Juridiques INSV0014-ACE Titre Portage salarial Objet Extension de l accord du 24 juin 2010 relatif à l activité de portage salarial Unédic

Plus en détail

Projet de loi n o 491

Projet de loi n o 491 PREMIÈRE SESSION QUARANTIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 491 Loi sur la neutralité religieuse de l État et la lutte contre l intégrisme religieux et modifiant la Charte des droits et libertés de la personne

Plus en détail

CAHIER DES CLAUSES PARTICULIERES. Transports sanitaires

CAHIER DES CLAUSES PARTICULIERES. Transports sanitaires Marché de service CAHIER DES CLAUSES PARTICULIERES Transports sanitaires - Etablissement contractant : CENTRE HOSPITALIER 858 rue des Drs. Devillers 02120 GUISE 03.23.51.55.55 03.23.51.55.35 Procédure

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR. En cas d erreur, d omission ou de contradiction entre un article du présent règlement et les statuts, ces derniers font foi.

REGLEMENT INTERIEUR. En cas d erreur, d omission ou de contradiction entre un article du présent règlement et les statuts, ces derniers font foi. Acrocirque Baby Gym Basket Ball Chorespace danse Course d orientation Escrime Football Golf Gym d'entretien Handball Judo Karaté Shito Ryu Pétanque Qi Cong Rugby Tai Chi Chuan Tennis de Table Tir à l'arc

Plus en détail

PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE

PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE Préambule PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE La réussite éducative se définit comme la recherche du développement harmonieux de l enfant et du jeune. Elle est plus large

Plus en détail

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat Conseil Municipal des Enfants à Thionville Livret de l électeur et du candidat Elections du vendredi 18 novembre 2011 Mot du Maire Le Conseil Municipal des Enfants fait sa rentrée. Il joue un rôle essentiel

Plus en détail

CODE DE CONDUITE ET D ÉTHIQUE DES ADMINISRATEURS

CODE DE CONDUITE ET D ÉTHIQUE DES ADMINISRATEURS CODE DE CONDUITE ET D ÉTHIQUE DES ADMINISRATEURS Référence : Type de politique : Références juridiques : Autres références : INTRODUCTION Gouvernance autonome Code des professions, Code civil du Québec

Plus en détail

QU EST- CE QU UNE CONSTITUTION

QU EST- CE QU UNE CONSTITUTION QU EST- CE QU UNE CONSTITUTION La Constitution est un ensemble de textes juridiques qui définit les différentes institutions composant l État et qui organise leurs relations. Elle peut comporter également

Plus en détail

LE CABINET E&R CONSULTANTS VOUS INFORME ET VOUS ACCOMPAGNE

LE CABINET E&R CONSULTANTS VOUS INFORME ET VOUS ACCOMPAGNE LE CABINET E&R CONSULTANTS VOUS INFORME ET VOUS ACCOMPAGNE Le 11 janvier 2013 Chers clients, L employeur est tenu d afficher sur le lieu de travail un certain nombre de documents informatifs à l attention

Plus en détail

Charte d hébergement de site web

Charte d hébergement de site web Cellule Technologies de l Information et de la Communication pour l Enseignement Rectorat de l académie de la Martinique Les Hauts de Terreville 97279 Schoelcher Cedex Fax : 0596.52.26.47 - Tèl : 05.96.52.26.46

Plus en détail

FICHE OBLIGATIONS LEGALES

FICHE OBLIGATIONS LEGALES FICHE OBLIGATIONS LEGALES L article 99 de la loi n 2010-1330 du 9 novembre 2 010 portant réforme des retraites a instauré, à compter du 1 er janvier 2012, pour les entreprises dont l effectif est au moins

Plus en détail

Les libertés individuelles et le monde du travail : Scènes de ménage?

Les libertés individuelles et le monde du travail : Scènes de ménage? Les libertés individuelles et le monde du travail : Scènes de ménage? Comment concilier au mieux les conditions de travail avec les libertés individuelles des salariés? Une telle question s avère souvent

Plus en détail

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit J ai droit, tu as droit, il/elle a droit Une introduction aux droits de l enfant Toutes les personnes ont des droits. Fille ou garçon de moins de 18 ans, tu possèdes, en plus, certains droits spécifiques.

Plus en détail

Veille sociale au 12 septembre 2014

Veille sociale au 12 septembre 2014 ( Veille sociale au 12 septembre 2014 La veille sociale présentée dans cette revue actualise la veille présentée le mois dernier. Les sujets qui n ont pas évolué ne sont pas repris. ( I ) Projets sociaux

Plus en détail

CHARTE DES PROGRAMMES

CHARTE DES PROGRAMMES CHARTE DES PROGRAMMES Charte relative à l élaboration, à la mise en œuvre et au suivi des programmes d enseignement ainsi qu aux modalités d évaluation des élèves dans l enseignement scolaire CONSEIL SUPÉRIEUR

Plus en détail

L ASSURANCE FÉDÉRALE

L ASSURANCE FÉDÉRALE L ASSURANCE FÉDÉRALE SOMMAIRE I. L assurance en responsabilité civile II. Les garanties protection pénale et recours III. L assurance accidents corporels I. L ASSURANCE EN RESPONSABILITÉ CIVILE LE CADRE

Plus en détail

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance 2 1. PRINCIPES : PRÉVENTION DES ABUS

Plus en détail

Règlement du restaurant scolaire

Règlement du restaurant scolaire DEPARTEMENT DE LOIR-ET-CHER REPUBLIQUE FRANCAISE ARRONDISSEMENT DE BLOIS COMMUNE DE SAINT GERVAIS LA FORET Règlement du restaurant scolaire Le présent règlement concerne l organisation du restaurant scolaire.

Plus en détail

SÉNAT PROPOSITION DE LOI

SÉNAT PROPOSITION DE LOI N 711 SÉNAT SECONDE SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2009-2010 Enregistré à la Présidence du Sénat le 15 septembre 2010 PROPOSITION DE LOI visant à limiter la production de viande provenant d animaux abattus

Plus en détail

Forum associatif Coulounieix Chamiers 7 septembre 2013 Aspects juridiques et droit des associations

Forum associatif Coulounieix Chamiers 7 septembre 2013 Aspects juridiques et droit des associations Forum associatif Coulounieix Chamiers 7 septembre 2013 Aspects juridiques et droit des associations Centre de Ressources et d Information des Bénévoles Ce que l on va aborder Propos introductifs : l esprit

Plus en détail

Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information

Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information CA 06-02-2015 Annexe 10.1 Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information Janvier 2015 2 1. PRÉAMBULE La Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ) est une fédération

Plus en détail

RESTAURANTS SCOLAIRES COMMUNAUX RESTAURANT DU CENTRE DE LOISIRS SANS HEBERGEMENT «RÉGLEMENTATION RELATIVE AU FONCTIONNEMENT»

RESTAURANTS SCOLAIRES COMMUNAUX RESTAURANT DU CENTRE DE LOISIRS SANS HEBERGEMENT «RÉGLEMENTATION RELATIVE AU FONCTIONNEMENT» Page 1 ANNEE SCOLAIRE 2014/2015 RESTAURANTS SCOLAIRES COMMUNAUX RESTAURANT DU CENTRE DE LOISIRS SANS HEBERGEMENT «RÉGLEMENTATION RELATIVE AU FONCTIONNEMENT» Le Maire de la Commune de Labouheyre, Vu l article

Plus en détail

CHARTE ETHIQUE DE WENDEL

CHARTE ETHIQUE DE WENDEL CHARTE ETHIQUE DE WENDEL Mars 2015 1 Message du Directoire Wendel est l une des toutes premières sociétés d investissement en Europe. Grâce au soutien d un actionnariat familial stable, Wendel a su se

Plus en détail

Règlement Intérieur du TCGA

Règlement Intérieur du TCGA Règlement Intérieur du TCGA Version 1 juin 2014 CLUB HOUSE DU TENNIS Stade Jean Rives 15 route de Ia Garenne 27600 GAILLON Association Sportive Loi 1901 Le règlement intérieur du Tennis Club GAILLON AUBEVOYE

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR DU RESTAURANT SCOLAIRE Impasse Manificat ECOLE MATERNELLE ET ELEMENTAIRE ALICE SALANON ECOLE PRIMAIRE SAINTE ANNE

REGLEMENT INTERIEUR DU RESTAURANT SCOLAIRE Impasse Manificat ECOLE MATERNELLE ET ELEMENTAIRE ALICE SALANON ECOLE PRIMAIRE SAINTE ANNE REGLEMENT INTERIEUR DU RESTAURANT SCOLAIRE Impasse Manificat ECOLE MATERNELLE ET ELEMENTAIRE ALICE SALANON ECOLE PRIMAIRE SAINTE ANNE Approuvé par délibération du Conseil Municipal du 29 juin 2015 Chaque

Plus en détail

Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE

Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE 0 Page2 Sommaire Les droits rattachés au respect de la personne... 3 Le droit au respect de sa dignité... 3 Quelle est la signification de la dignité en droit de

Plus en détail

CODE DE CONDUITE CONFORMITÉ AUX EXIGENCES JURIDIQUES

CODE DE CONDUITE CONFORMITÉ AUX EXIGENCES JURIDIQUES CODE DE CONDUITE LE PRÉSENT CODE DE CONDUITE EST FONDÉ SUR LES VALEURS DE GMI- DISTRIBUTION. IL A POUR OBJET DE GARANTIR QUE L ENSEMBLE DES EMPLOYÉS, DES GESTIONNAIRES ET DES DIRIGEANTS DE GMI-DISTRIBUTION

Plus en détail

RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE

RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE 1 SOMMAIRE I. NOTION DE RESPONSABILITES A. La responsabilité civile 1. La responsabilité civile délictuelle 2. La responsabilité civile contractuelle B. La responsabilité pénale

Plus en détail

Règlement intérieur de la Cité

Règlement intérieur de la Cité Règlement intérieur de la Cité 19 mai 2015 p.1 PREAMBULE Objectifs La Cité est un équipement municipal de soutien à la vie associative. C est un lieu d accueil, de promotion, d information, de formation

Plus en détail

RÈGLEMENT INTÉRIEUR. RESTAURATION SCOLAIRE Année scolaire 2014/2015

RÈGLEMENT INTÉRIEUR. RESTAURATION SCOLAIRE Année scolaire 2014/2015 RÈGLEMENT INTÉRIEUR RESTAURATION SCOLAIRE Année scolaire 2014/2015 Article 1 : SERVICE MUNICIPAL DE RESTAURATION SCOLAIRE La ville d Andernos les Bains met à la disposition pour le déjeuner de tous les

Plus en détail

CHARTE DE LA VIE ASSOCIATIVE ETUDIANTE : REGLEMENT SUR LES LIBERTES POLITIQUES, ACTIVITES CULTURELLES ET ASSOCIATIVES

CHARTE DE LA VIE ASSOCIATIVE ETUDIANTE : REGLEMENT SUR LES LIBERTES POLITIQUES, ACTIVITES CULTURELLES ET ASSOCIATIVES CHARTE DE LA VIE ASSOCIATIVE ETUDIANTE : REGLEMENT SUR LES LIBERTES POLITIQUES, ACTIVITES CULTURELLES ET ASSOCIATIVES Vu le code de l éducation et notamment ses articles L.715-5, L123-1 et suivants, L.141-6

Plus en détail

L EVALUATION PROFESSIONNELLE

L EVALUATION PROFESSIONNELLE INFODROIT- 22 mars 2011 L EVALUATION PROFESSIONNELLE Dossier préparé et présenté par Lamiel TURLOT, juriste à l UD CFDT Paris SOMMAIRE L évaluation professionnelle, une obligation pour l employeur?...3

Plus en détail

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO SUR LA DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO SUR LA DIVERSITE CULTURELLE CULTURELLE Adoptée par la 31 e session de la Conférence Générale de l UNESCO PARIS, 2 NOVEMBRE

Plus en détail

CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM

CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM SOMMAIRE I. OBJET DE LA CHARTE ETHIQUE GROUPE... 1 II. DROITS FONDAMENTAUX... 1 1. Respect des conventions internationales... 1 2. Discrimination et harcèlement...

Plus en détail

A Nancy 14 novembre 2012 n 12/00388, Ch. soc., M. c/ Sté Lorraine Environnement

A Nancy 14 novembre 2012 n 12/00388, Ch. soc., M. c/ Sté Lorraine Environnement A Nancy 14 novembre 2012 n 12/00388, Ch. soc., M. c/ Sté Lorraine Environnement (Extraits) Sur le licenciement : Attendu que la lettre de licenciement, qui fixe les limites du litige, doit être suffisamment

Plus en détail

Le réseau @ARCHI.FR CHARTE DE BON USAGE DES RESSOURCES INFORMATIQUES DU RESEAU @ARCHI.FR

Le réseau @ARCHI.FR CHARTE DE BON USAGE DES RESSOURCES INFORMATIQUES DU RESEAU @ARCHI.FR Le réseau @ARCHI.FR CHARTE DE BON USAGE DES RESSOURCES INFORMATIQUES DU 1 DOMAINE D APPLICATION En adhérant au réseau RENATER, l école d architecture s est engagée à respecter une charte d usage et de

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR DES ACCUEILS DE LOISIRS, ACCUEILS PERISCOLAIRES, RESTAURATION SCOLAIRE, SEJOURS VACANCES ET CLASSES «DECOUVERTE»

REGLEMENT INTERIEUR DES ACCUEILS DE LOISIRS, ACCUEILS PERISCOLAIRES, RESTAURATION SCOLAIRE, SEJOURS VACANCES ET CLASSES «DECOUVERTE» REGLEMENT INTERIEUR DES ACCUEILS DE LOISIRS, ACCUEILS PERISCOLAIRES, RESTAURATION SCOLAIRE, SEJOURS VACANCES ET CLASSES «DECOUVERTE» A COMPTER DU 01/01/2015 Sommaire 1/ Préambule P2 2/ Les modalités préalables

Plus en détail

Statuts et règlement intérieur du PS

Statuts et règlement intérieur du PS Statuts et règlement intérieur du PS Présentation du travail de codification statutaire Le Conseil national du 18 juillet 2012 a donné mandat à un groupe de travail, composé à la proportionnelle des sensibilités

Plus en détail

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Direction de la ville et de la cohésion urbaine CONTRATT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Proposition d architecture Novembre 2014 Les contrats de ville de nouvelle génération qui succèderont, à compter

Plus en détail

Les affaires et le droit

Les affaires et le droit Les affaires et le droit Chapitre 2 La personne Me Micheline Montreuil 1 Contenu La personne physique La personne morale 2 Objectifs Après la lecture du chapitre, l étudiant doit pouvoir : Différencier

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR ECOLE PRIMAIRE

REGLEMENT INTERIEUR ECOLE PRIMAIRE Ecole Française du Cap - 101 Hope Street - Gardens 8001 - Cape Town - Afrique du Sud Tél: +27 (0)21 461 2508 - Fax: +27 (0)21 461 5312 - courriel : secretariat@ecolefrancaiseducap.co.za www.ecolefrancaiseducap.co.za

Plus en détail

ACCORD DU 9 DECEMBRE 2014 PORTANT MODIFICATION DE L ACCORD RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUEL DU 21 MARS 2007

ACCORD DU 9 DECEMBRE 2014 PORTANT MODIFICATION DE L ACCORD RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUEL DU 21 MARS 2007 ACCORD DU 9 DECEMBRE 2014 PORTANT MODIFICATION DE L ACCORD RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUEL DU 21 MARS 2007 Préambule Dans le prolongement de la loi du 9 mai 2001 relative

Plus en détail

Les présentes sont la traduction d un document en langue anglaise réalisée uniquement pour votre convenance. Le texte de l original en langue

Les présentes sont la traduction d un document en langue anglaise réalisée uniquement pour votre convenance. Le texte de l original en langue Les présentes sont la traduction d un document en langue anglaise réalisée uniquement pour votre convenance. Le texte de l original en langue anglaise régira à tous égards vos droits et obligations. L

Plus en détail

Présentation du programme Éthique et culture religieuse. Par Diane Leblanc et Estelle Mercier Conseillères pédagogiques

Présentation du programme Éthique et culture religieuse. Par Diane Leblanc et Estelle Mercier Conseillères pédagogiques Présentation du programme Éthique et culture religieuse Par Diane Leblanc et Estelle Mercier Conseillères pédagogiques Repères historiques 1964 1995 1996 1998 1999 1999 2000 2005 Création du ministère

Plus en détail

QUESTIONS / REPONSES ASSOCIATION UFOLEP

QUESTIONS / REPONSES ASSOCIATION UFOLEP QUESTIONS / REPONSES ASSOCIATION UFOLEP 1. EN QUOI CONSISTE L ASSURANCE DE RESPONSABILITE CIVILE? L assurance de responsabilité civile couvre les dommages matériels ou corporels causés aux tiers lorsque

Plus en détail

Code à l intention des partenaires commerciaux

Code à l intention des partenaires commerciaux Code à l intention des partenaires commerciaux Groupe Axpo Code à l intention des partenaires commerciaux 02 03 Table des matières Introduction... 05 I. Éthique commerciale et intégrité... 07 II. Respect

Plus en détail

Restaurant Scolaire d Ampuis REGLEMENT

Restaurant Scolaire d Ampuis REGLEMENT Restaurant Scolaire d Ampuis REGLEMENT Préambule : La commune d Ampuis organise un service de restauration destiné à accueillir les enfants de maternelle (service à table) et de primaire (sous forme de

Plus en détail

RÈGLEMENT. sur la collaboration avec les intermédiaires

RÈGLEMENT. sur la collaboration avec les intermédiaires RÈGLEMENT sur la collaboration avec les intermédiaires Fédération Internationale de Football Association Président : Joseph S. Blatter Secrétaire Général : Jérôme Valcke Adresse : FIFA FIFA-Strasse 20

Plus en détail

Guide des stages des étudiants en entreprise

Guide des stages des étudiants en entreprise Guide des stages des étudiants en entreprise Ce guide vient compléter la charte des stages étudiants en entreprise (1) rédigée par les services de l État, les représentants des entreprises, des établissements

Plus en détail

Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones Nations Unies Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones Résolution adoptée par l Assemblée générale [sans

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR Pour les enfants et leurs parents

REGLEMENT INTERIEUR Pour les enfants et leurs parents REGLEMENT INTERIEUR Pour les enfants et leurs parents de la RESTAURATION SCOLAIRE MATERNELLE/ELEMENTAIRE Direction de l Education, de l Enfance et de la Réussite Educative Approuvé au Conseil Municipal

Plus en détail

Maison du droit et de la médiation www.ville-stains.fr

Maison du droit et de la médiation www.ville-stains.fr www.ville-stains.fr SOMMAIRE page 4 INFORMATION ET ORIENTATION page 6 ACCES AU DROIT page 8 AIDE AUX VICTIMES page 10 MEDIATION page 12 ECRIVAIN PUBLIC page 14 LEXIQUE + NOS PARTENAIRES EDITO Pour la Municipalité,

Plus en détail

Monsieur l Adjoint délégué à la Culture et à la Tauromachie,

Monsieur l Adjoint délégué à la Culture et à la Tauromachie, Prise de Parole de Monsieur Jean-Paul FOURNIER Sénateur du Gard - Maire de Nîmes - Président de Nîmes Métropole Inauguration d une plaque dans le cadre du 450 ème anniversaire de la création de l Eglise

Plus en détail

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185 Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185 RESUMÉ ANONYMISÉ DE LA DÉCISION Décision relative à une Recommandation Domaines de compétence de l Institution : Défense des droits de l'enfant, Droits

Plus en détail

Evaluation de l organisation interne

Evaluation de l organisation interne Module 1 Module Evaluation de l organisation interne Table des matières SECTION 1 Mission et valeurs 34 SECTION 2 Gestion 1 40 SECTION 3 Gestion 2 46 T E A R F U N D 2 0 0 3 33 Module 1 Section 1 Mission

Plus en détail

RÈGLEMENT DU RESTAURANT SCOLAIRE

RÈGLEMENT DU RESTAURANT SCOLAIRE S O M M A I R E Préambule Règlement Objectifs Ecole / cantine Quelques chiffres Le prestataire 1 2 Préambule RÈGLEMENT DU RESTAURANT SCOLAIRE A N N É E 2 0 1 2 / 2 0 1 3 La municipalité de CHAMPAGNIER

Plus en détail

Memo BATL : la nouvelle loi sur la régularisation fiscale

Memo BATL : la nouvelle loi sur la régularisation fiscale Memo BATL : la nouvelle loi sur la régularisation fiscale Dans le cadre de ses objectifs, la BATL souhaite collaborer à une législation efficace et de qualité qui soit applicable dans la pratique du droit

Plus en détail

CIRCULAIRE CDG90 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE

CIRCULAIRE CDG90 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE CIRCULAIRE CDG90 11/12 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE Loi n 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée, portant droits et obligations

Plus en détail

Logements Entraide Générations

Logements Entraide Générations Logements Entraide Générations Présentation Logements Entraide Générations développe une idée simple : loger des jeunes entre 18 et 30 ans, à la recherche d un logement chez un sénior disposant d une chambre

Plus en détail

Déclaration universelle des droits de l'homme

Déclaration universelle des droits de l'homme Déclaration universelle des droits de l'homme Préambule Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue

Plus en détail

DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME ONU - 10 Décembre 1948. Texte intégral

DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME ONU - 10 Décembre 1948. Texte intégral DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME ONU - 10 Décembre 1948 Texte intégral Préambule : Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de

Plus en détail

LE PRET DE MAIN D OEUVRE

LE PRET DE MAIN D OEUVRE LE PRET DE MAIN D OEUVRE CCI CHERBOURG-COTENTIN Marie-Laure LAURENT Avocat au Département Droit social Tel : 02.33.88.36.36 Mail : marie-laure.laurent@fidal.fr Mardi 25 juin 2013 1 Relation triangulaire

Plus en détail

Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C

Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C Secret de la défense nationale Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C Textes source : Articles 413-5, 413-7, 413-9 à 413-12,

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR TRAVELEX PARIS SAS

REGLEMENT INTERIEUR TRAVELEX PARIS SAS REGLEMENT INTERIEUR TRAVELEX PARIS SAS Le présent règlement s applique à l ensemble des membres du personnel de la Société Travelex Paris SAS dont le siège social est situé 17, route de la Reine 92100

Plus en détail

CHARTE DU SPORT DE HAUT NIVEAU

CHARTE DU SPORT DE HAUT NIVEAU CHARTE DU SPORT DE HAUT NIVEAU Préambule Le sport de haut niveau joue un rôle social et culturel de première importance. Conformément aux valeurs de l Olympisme énoncées dans la Charte olympique et aux

Plus en détail

«La prison est la seule solution pour préserver la société.»

«La prison est la seule solution pour préserver la société.» «La prison est la seule solution pour préserver la société.» Nous n enfermons rien d autre en prison qu une partie de nous-mêmes, comme d autres abandonnent sur le bord de la route leurs souvenirs encombrants

Plus en détail

autonome loi 1901 A. CREATION DE L ASSOCIATION Une Coopérative scolaire peut se constituer en Association autonome.

autonome loi 1901 A. CREATION DE L ASSOCIATION Une Coopérative scolaire peut se constituer en Association autonome. INFORMATIONS LEGALES ET REGLEMENTAIRES EN MATIERE DE FONCTIONNEMENT D'UNE COOPERATIVE SCOLAIRE SELON LA FORME JURIDIQUE (Circ. n 2008-095 du 23/07/2008) Association : ce que dit la loi 1901 La Constitution

Plus en détail

LA RESPONSABILITE DU MEDECIN DU SPORT. par le Dr. Marc LEWINSKI EXPERTISES MEDICALES 5bis, rue ANTOINE CHANTIN 75014 PARIS

LA RESPONSABILITE DU MEDECIN DU SPORT. par le Dr. Marc LEWINSKI EXPERTISES MEDICALES 5bis, rue ANTOINE CHANTIN 75014 PARIS LA RESPONSABILITE DU MEDECIN DU SPORT par le Dr. Marc LEWINSKI EXPERTISES MEDICALES 5bis, rue ANTOINE CHANTIN 75014 PARIS INTRODUCTION la responsabilité médicale,c est l obligation morale ou juridique

Plus en détail

FORMATION AU PERMIS D EXPLOITATION DE LICENCES CHRD MODULE 2,5 JOURS ---------- * ---------- Arrêté d agrément du 07 Avril 2014 : NOR INTD1408248A

FORMATION AU PERMIS D EXPLOITATION DE LICENCES CHRD MODULE 2,5 JOURS ---------- * ---------- Arrêté d agrément du 07 Avril 2014 : NOR INTD1408248A CREER, ACCOMPAGNER, DEVELOPPER UN CAFE, HOTEL, RESTAURANT, DISCOTHEQUE FORMATION AU PERMIS D EXPLOITATION DE LICENCES CHRD MODULE 2,5 JOURS ---------- * ---------- Arrêté d agrément du 07 Avril 2014 :

Plus en détail

10 conseils sur la gestion et la mutualisation des agents par les groupements intercommunaux

10 conseils sur la gestion et la mutualisation des agents par les groupements intercommunaux Juin 2006 10 conseils sur la gestion et la mutualisation des agents par les groupements intercommunaux Article publié dans le Courrier des maires, n 191 du 01 mai 2006, par Emmanuel Duru, Responsable des

Plus en détail

Conditions d'utilisation de la plateforme Défi papiers

Conditions d'utilisation de la plateforme Défi papiers Conditions d'utilisation de la plateforme Défi papiers Préambule : La lecture et l acceptation des présentes conditions d utilisation, ci-après les «Conditions d Utilisation», sont requises avant toute

Plus en détail

Fiche d'information n 26 - Le Groupe de travail sur la détention arbitraire

Fiche d'information n 26 - Le Groupe de travail sur la détention arbitraire Fiche d'information n 26 - Le Groupe de travail sur la détention arbitraire I. Introduction "Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ni exilé" (Déclaration universelle des droits de l homme, art.

Plus en détail

La majorité, ses droits et ses devoirs. chapitre 7

La majorité, ses droits et ses devoirs. chapitre 7 La majorité, ses droits et ses devoirs chapitre 7 Si le 18 e anniversaire véhicule souvent l idée de plus d indépendance, il est aussi le moment de la majorité légale, assortie d un certain nombre de droits

Plus en détail

Observations de Reporters sans frontières relatives aux projets de loi sur la presse marocains -

Observations de Reporters sans frontières relatives aux projets de loi sur la presse marocains - Dernière révision : 19 novembre 2014 Observations de Reporters sans frontières relatives aux projets de loi sur la presse marocains 15 novembre 2014 Reporters sans frontières (RSF), organisation internationale

Plus en détail

Modifications du Code du travail par la loi N 2014-873 du 4 août 2014

Modifications du Code du travail par la loi N 2014-873 du 4 août 2014 FM 14/08/14 Modifications du Code du travail par la loi N 2014-873 du 4 août 2014 Article L1153-5 L employeur prend toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les faits de harcèlement sexuel, d

Plus en détail

REGLEMENT DE FONCTIONNEMENT IME LA CIGALE

REGLEMENT DE FONCTIONNEMENT IME LA CIGALE 5 PREAMBULE SON ELABORATION SA DIFFUSION SA MODIFICATION SA REVISION L admission : REGLEMENT DE FONCTIONNEMENT IME LA CIGALE La prise en charge et son évolution : La période d évaluation. Le projet individualisé.

Plus en détail

LOLA DEVOLDER PENSER LE FAIT LAÏQUE EN INSTITUTION : REPÈRES PRATIQUES OU COMMENT ARTICULER RESPECT DES DROITS INDIVIDUELS ET

LOLA DEVOLDER PENSER LE FAIT LAÏQUE EN INSTITUTION : REPÈRES PRATIQUES OU COMMENT ARTICULER RESPECT DES DROITS INDIVIDUELS ET Institut d anthropologie clinique 29 chemin des Côtes de Pech David 31400 Toulouse Tél-Fax 05 62 17 20 86 iac@i-ac.fr www.i-ac.fr ANTHROPOLOGIE CLINIQUE ET TRAVAIL SOCIAL LOLA DEVOLDER PENSER LE FAIT LAÏQUE

Plus en détail

SAINT JULIEN EN GENEVOIS

SAINT JULIEN EN GENEVOIS SAINT JULIEN EN GENEVOIS PROJET EDUCATIF ENFANCE-JEUNESSE Préambule Le service enfant jeunesse a une mission éducative et de prévention sociale auprès des enfants et des jeunes. (3-18 et jeunes adultes).

Plus en détail