Plan directeur Réseau écologique du Plateau de Diesse

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1 Association régionale Jura-Bienne Plan directeur Réseau écologique du Plateau de Diesse Septembre 2004

2 Rédaction : Nicolas Guenin, André Rothenbühler Anne Berger-Flückiger, Petra Horch Association Régionale Jura-Bienne Station ornithologique suisse 2735 Bévilard 6204 Sempach Le dossier du plan directeur réseau écologique du Plateau de Diesse comprend : - Le plan directeur composé d un rapport, de fiches et de 4 annexes - 4 plans Conseillers sur le projet: Simon Birrer, Roman Graf, Markus Jenny, Station ornithologique suisse Yves Gonseth, Centre suisse de cartographie de la faune Daniel Geiser, Centre de vulgarisation agricole du Jura bernois Cartes : Photos : Christian Marfurt Anne Berger 2

3 Table des matières 1 Préambule CONTEXTE DÉMARCHE QU EST-CE QU UNE MISE EN RÉSEAU SELON L ORDONNANCE SUR LA QUALITÉ ÉCOLOGIQUE 1? BASES LÉGALES Eléments et contenu du plan directeur QU EST-CE QU UN PLAN DIRECTEUR? STRUCTURE DU PLAN DIRECTEUR PÉRIMÈTRE Etat initial des éléments naturels et paysagers PRÉSENTATION DESCRIPTION Objectifs d effet ESPÈCES CIBLES ESPÈCES EMBLÉMATIQUES OBJECTIFS D EFFET DU RÉSEAU OQE Mesures UP 1 À UP 5 : HAIES BASSES MESURES SPÉCIFIQUES POUR UP 1 : LES PRÉS DE MACOLIN UP 2 À UP 6 : BANDES TAMPONS LE LONG DE COURS D EAU ET DES RÉSERVES CANTONALES NATURELLES UP 2 À UP 6 : BANDES TAMPONS LE LONG DE FORÊTS ET BOSQUETS PRAIRIES EXTENSIVES INSCRITES COMME SCE TYPE PRAIRIES PEU INTENSIVES INSCRITES COMME SCE TYPE PÂTURAGES EXTENSIFS INSCRITS COMME SCE TYPE PÂTURAGES BOISÉS INSCRITS COMME SCE TYPE ARBRES FRUITIERS HAUTE TIGE INSCRITS COMME SCE TYPE ARBRES ISOLÉS INDIGÈNES INSCRITS COMME SCE TYPE HAIES, BOSQUETS CHAMPÊTRES ET BERGES BOISÉES INSCRITS COMME SCE TYPE Etat final Objectifs de mise en œuvre OBJECTIFS QUANTITATIFS POUR LES SCE RECOMMANDATIONS AU SUJET DU MODE DE FAUCHE RECOMMANDATIONS POUR LES PETITES STRUCTURES RECOMMANDATIONS POUR L ENTRETIEN DES HAIES AUTRES MESURES RECOMMANDÉES

4 8 Plan de réalisation ETAPES DE MISE EN OEUVRE BASES DÉTERMINANTES COMPÉTENCE POUR LA MISE EN ŒUVRE RESSOURCES FINANCIÈRES CONTRÔLE DES OBJECTIFS D EFFET Fiches de coordination SECTEUR DE MESURES M SECTEUR DE MESURES M SECTEUR DE MESURE M SECTEUR DE MESURES M41, M42, M43 ET M SECTEUR DE MESURES M RECOMMANDATIONS POUR TOUT LE PÉRIMÈTRE Fiches du canton de Berne Bibliographie...58 ANNEXES 1. BASES LÉGALES ET REFERENCES 2. MÉTHODE POUR LE CHOIX DES ESPÈCES CIBLES ET EMBLÉMATIQUES 3. FICHES ECOLOGIQUES DES ESPÈCES CIBLES ET EMBLÉMATIQUES 4. QUALITÉ ÉCOLOGIQUE : EXIGENCES MINIMALES EN MATIÈRE DE QUALITE 5. ABRÉVIATIONS 4

5 1 Préambule 1.1 Contexte Le Plateau de Diesse est une terrasse de surfaces agricoles entre le Lac de Bienne et la chaîne du Jura. Il a connu une modernisation et intensification de l agriculture à partir des années septante, quelques décennies après les régions de plaine, mais cependant dans une moindre ampleur, gardant des spécificités des régions de montagne. C est pourquoi que le Tarier des prés, espèce typique des herbages exploités de manière peu intensive, a fortement régressé depuis les recensements des années septante sur le Plateau de Diesse époque d un remaniement parcellaire important, mais y niche encore. La Station ornithologique suisse de Sempach a mis en place en 2000 un projet pour favoriser cette espèce répertoriée sur les listes rouges de presque tous les pays d Europe centrale. Ainsi ont été signés des contrats avec des agriculteurs volontaires pour l exploitation d herbages extensifs favorables au Tarier des prés. En parallèle a été mené à bien un inventaire des habitats naturels et semi-naturels d une partie du Plateau de Diesse. 1.2 Démarche Avec l entrée en vigueur en mai 2001 de l Ordonnance sur la qualité écologique OQE 1 des contacts ont été pris avec d autres acteurs de la région dans l optique de mettre en place un réseau écologique grâce à ce nouvel instrument incitatif. Ainsi l Association Régionale Jura- Bienne (ARJB) et les quatre communes concernées se sont engagées financièrement pour un concept de réseau écologique sur le Plateau de Diesse, élaboré par la Station ornithologique suisse avec le soutien du Centre de vulgarisation agricole du Jura bernois. Ce concept constitue la base scientifique de ce plan directeur dont l objectif est de conserver et d encourager la richesse naturelle des espèces et de leur milieu. 1.3 Qu est-ce qu une mise en réseau selon l Ordonnance sur la qualité écologique 1? La politique suisse a pendant un demi-siècle soutenu et encouragé une production agricole à même d assurer l approvisionnement de la population. Dans les années nonante, alors que l introduction dans la Constitution fédérale de la notion de «durabilité» était discutée, la politique agricole s est aussi tournée vers le partenariat entre l agriculture et la protection de la nature afin de conserver les ressources naturelles et entretenir la paysage rural. Le but est la préservation, la promotion et l utilisation durable de la biodiversité. La biodiversité 2 est donc devenue, au même titre que les denrées alimentaires, un produit de l agriculture. Depuis 1993, la «compensation écologique» sur la surface agricole utile (SAU) est promue par des paiements directs, ce qui a permis de préserver des éléments naturels existants et d en créer de nouveaux. La part de surfaces de compensation écologique (SCE) représente aujourd hui près de 9 % de la SAU en Suisse (OFAG, 2003). Constatant cependant que cette compensation écologique ne répond pas toujours aux besoins de nombreuses espèces, l Office fédéral de l agriculture a édicté l Ordonnance sur la qualité écologique (OQE) 1. Cette ordonnance prévoit des incitations directement liées aux résultats souhaités et s appuie sur des critères régionaux afin d augmenter l efficacité et l efficience de la compensation écologique. La participation aux programmes prévus par l'oqe est facultative. Tout agriculteur qui exploite ses SCE de telle manière que les surfaces 1 Ordonnance du 4 avril 2001 sur la promotion régionale de la qualité et de la mise en réseau des surfaces de compensation écologique dans l agriculture (OQE), RS Biodiversité: diversité des organismes vivants qui englobe la diversité des systèmes écologiques, la diversité des espèces et la diversité génétique. 5

6 remplissent les critères de qualité (voir en annexe 4) peut recevoir des contributions pour la qualité supplémentaires à celles de l Ordonnance sur les paiements directs (OPD) 3. Si un projet de mise en réseau selon l OQE est accepté par le canton, les agriculteurs qui exploitent volontairement leurs surfaces selon les conditions formulées dans le projet reçoivent des contributions pour la mise en réseau supplémentaires à celles de l OPD (Jenny et al. 2002). Un projet OQE doit définir des objectifs fixés en fonction de la spécificité régionale des biotopes et d espèces menacées ou caractéristiques de certains habitats. Ces objectifs doivent être atteints dans une période de 6 ans. A cette fin des mesures appropriées sont proposées aux exploitants agricoles. Un projet de mise en réseau de SCE selon l OQE doit se composer des éléments suivants (OACOT 2002) : 1. Délimitation du périmètre. 2. Description de l état initial avec : a. Présentation sur un plan des études de base existantes et des relevés propres ; b. Analyse des changements subis par le paysage et c. Description des unités paysagères. 3. Elaboration et présentation des objectifs : a. Objectifs d effet recherchés sur le paysage en prenant en considération des espèces cibles et emblématiques ; b. Objectifs de mise en œuvre qui concrétisent les objectifs d effet. 4. Présentation de l état final sur un plan. 1.4 Bases légales Le plan directeur prend en compte plusieurs textes légaux ainsi que des planifications et inventaires existants. (voir Annexe 1) La loi sur l aménagement du territoire (LAT), l ordonnance sur la qualité écologique (OQE) ainsi que la loi cantonale sur les constructions (LC) constituent les principales bases légales. On y trouve notamment dans les articles 10 et 54 (LC) : Art Protection particulière du paysage [Teneur du ] 1 Il faut accorder une attention particulière aux objets suivants: a b c d les lacs, les rivières et cours d'eau naturels ainsi que leurs rives; les paysages particulièrement beaux ou ayant une grande valeur historique et les points de vue publics importants; les groupes d'arbres et les bosquets qui sont caractéristiques d'un paysage ou d'un lieu bâti; les objets naturels protégés, l'espace vital indispensable au maintien de la faune et de la flore, tels que lisières de forêts, zones humides etc.; e les sites historiques et archéologiques, les lieux de découvertes et les ruines. 2 Les communes peuvent édicter des dispositions de détail. Art Principes 1 Les communes, les régions et le canton veillent à assurer une utilisation mesurée du sol. Ils tiennent compte des données naturelles ainsi que des besoins de la population et de l'économie. 2 A cet effet, ils doivent notamment a protéger les bases naturelles de la vie (sol, air, eau, forêt, climat) et le milieu vital de la faune et de la flore; 3 Ordonnance du 7 décembre 1998 sur les paiements directs versés dans l agriculture (OPD), RS

7 b f g préserver les terres cultivables, les surfaces agricoles formant un tout ainsi que les exploitations agricoles; [ ] préserver, entretenir et au besoin rétablir les qualités particulières du paysage, du milieu bâti, des quartiers et d'autres objets dignes de protection; organiser l'espace de manière à favoriser le développement économique et l'agriculture; Le plan directeur doit être conçu comme un instrument de travail qui servira de fil conducteur à l aménagement du réseau écologique. Selon l'article 5 al. 2 de l'ordonnance sur l aménagement du territoire (OAT), l'état de la coordination s'exprime selon trois catégories : - Les coordinations réglées : activités ayant des effets sur l'organisation du territoire qui sont coordonnées. Un accord a été réalisé, la coordination est achevée. Les autorités sont tenues de se conformer aux solutions arrêtées. Les variantes ont été définies et évaluées, de même que le programme de réalisation, l évaluation des coûts et les conditions de réalisation. - Les coordinations en cours : activités ayant des effets sur l'organisation du territoire qui ne sont pas encore coordonnées, avec indication des dispositions qu'il convient de prendre pour parvenir à le faire en temps utile. Un accord n'est réalisé que sur la façon de procéder. Le projet n est pas encore mûr ou contesté. La preuve du besoin a été faite ainsi que la définition des conditions générales de localisation. L étude préalable a été soumise aux instances concernées. - Les informations préalables : activités ayant des effets sur l'organisation du territoire et qui peuvent avoir des répercussions importantes sur l'utilisation du sol mais ne sont pas définies de manière suffisamment précise pour qu'une coordination puisse avoir lieu. La coordination peut être réglée ultérieurement, les études ne sont pas commencées. La réalisation du projet est incertaine ou très lointaine et les idées relatives à l'implantation sont encore très vagues. A cela s ajoute ce qui est déjà réalisé selon les données de base, données qui sont naturellement également prises en compte dans le plan directeur. 2 Eléments et contenu du plan directeur 2.1 Qu est-ce qu un plan directeur? Le plan directeur "Réseau écologique du Plateau de Diesse" est un instrument de gestion du territoire composant le réseau écologique qui s étend sur les quatre communes du plateau. Ce plan a pour fonction première de définir le réseau écologique et de lier les surfaces aux exigences requises par l Ordonnance sur la qualité écologique. Cet instrument engage les exploitants agricoles volontaires à respecter les principes et les objectifs d organisation du territoire et d agriculture respectueuse de l environnement s inscrivant dans une perspective de développement durable. Cet engagement se fait formellement par des contrats liant les agriculteurs participants. Les exigences légales de la Confédération et du canton fixent le cadre dans lequel doit s inscrire le projet de réseau écologique. Ce plan se veut donc un outil permettant de coordonner les actions à mener en vue d atteindre les objectifs conformément aux exigences légales. 7

8 2.2 Structure du plan directeur Le plan directeur se compose de : un rapport explicatif comprenant : o Le préambule qui explique les raisons d un plan directeur sur le Plateau de Diesse. Il rappelle les bases légales existantes. o Les éléments et le contenu du plan directeur qui expliquent la fonction de l instrument «plan directeur», son domaine et son champ d application. o L état initial o Les objectifs généraux qui définissent les effets recherchés pour atteindre l état final. o Les objectifs de mise en oeuvre qui déterminent les mesures à adopter par secteur. o Les fiches de coordination o les fiches de mise en œuvre en fonction des unités paysagères o Les annexes Les plans 2.3 Périmètre Le périmètre s étend sur les quatre communes bernoises de Diesse, Lamboing, Nods et Prêles. Il a été délimité au sud par les limites communales de Prêles et Lamboing, au nord par la limite des forêts des pentes du Chasseral, englobant quelques surfaces hors SAU à Champ Matthieu (Nods), La Rochalle (Diesse) et La Côte (Lamboing) qui revêtent de l importance pour certaines espèces. Il représente une surface totale de 26,84 km 2. La plus grande partie se situe en zone de montagne I, seuls 1,67 km 2 sont en zone de montagne II. Vue du Plateau de Diesse depuis le Chasseral Le Plateau de Diesse se situe entre la chaîne de Chasseral, le Mont-Sujet et le Lac de Bienne, à une altitude comprise entre 800 et 1000 mètres. Le nord du Plateau constitue le début du coteau calcaire du Chasseral. Une couverture morainique forme la plus grande partie du Plateau. Elle a entraîné la formation de marécages et de bas-marais depuis les abords du village de Lignières (dans le canton de Neuchâtel) jusqu à l est du village de Lamboing. Jusque vers 1918, ces surfaces étaient exploitées en grande partie comme pâturage marécageux avant que soient posés au cours des années plus de 450 km de drains. C est 8

9 surtout suite aux remaniements parcellaires et la construction de chemins agricoles que les surfaces agricoles ont été exploitées de plus en plus intensivement et que les herbages ont fait place à de nombreuses cultures. ( ) 3 Etat initial des éléments naturels et paysagers 3.1 Présentation L état initial est décrit par le plan «Etat initial, Plateau de Diesse 2003» A0 au 1 : et par le plan «Etat initial : zones de protection Plateau de Diesse 2003» A3 établis d après les études de base existantes et des relevés propres. Sur ce plan figurent les éléments suivants : 1. réserves naturelles cantonales (données cartographiques: Réserves naturelles du canton de Berne, Inspection de la protection de la nature du canton de Berne) ; 2. cours d eau ; 3. zones et périmètres de protection des eaux souterraines (cartes de protection des eaux de l Office de l économie hydraulique et énergétique) ; 4. limites des zones à bâtir (plans communaux); 5. inventaire des habitats naturels et semi-naturels (données cartographiques: Prairies maigres du canton de Berne, Inspection de la protection de la nature du canton de Berne, plans communaux des surfaces protégées, relevé des habitats LRI par la Station ornithologique suisse); 6. surfaces de compensation écologique (SCE) existantes. 3.2 Description Paysage et utilisation agricole 1. Le périmètre s étend sur une surface totale de 2684 ha ; 2. Les zones à bâtir recouvrent une surface totale de 148 ha ; 3. La forêt recouvre une surface de 502 ha ; 4. Une surface totale hors SAU de 261 ha (d après les zones d utilisation du territoire); 5. La SAU dans le périmètre du projet représente 1773 ha. En excluant les Prés de Macolin, il y a dans le reste du périmètre du Plateau de Diesse environ un tiers de la SAU en terres ouvertes. Dans le périmètre du projet OQE, 151 ha sont inscrits en SCE en 2003 soit en moyenne 8,5 % de la SAU sans compter les arbres fruitiers haute tige. En comptant 1 are par arbre on obtient 158 ha inscrits en SCE en 2003 soit en moyenne 8,9 % de la SAU (voir Table 1). Table 1: Part de chaque type de SCE dans la SAU totale du périmètre (chaque arbre fruitier haute tige et arbre isolé indigène comptant pour 1 are). Surface (en ares) Part de chaque Type de SCE type de SCE 1 : Prairies extensives ,3 % 2 : Pâturages extensifs ,1 % 3 : Pâturages boisés 461 2,9 % 4 : Prairies peu intensives ,7 % 8 : Arbres fruitiers haute tige 696 4,4 % 9 : Arbres isolés indigènes 47 0,3 % 10 : Haies, bosquets champêtres et berges boisées ,3 % Total avec les arbres % 9

10 3.2.2 Analyse des changements subis par le paysage Ces dernières décennies, le paysage du Plateau de Diesse a subi des modifications suite aux mesures prises pour améliorer et faciliter l exploitation agricole. Un remaniement parcellaire s est mis en œuvre principalement jusqu en 1972, mais s est totalement terminé en Un programme de construction d un réseau de chemins agricoles dans les quatre communes a été réalisé entre 1968 et 1981 pour que chaque parcelle agricole puisse être accessible au moins par l un de ses côtés par un chemin, avec pour résultat 42 km de chemins bitumés et 38 km de chemins empierrés. Des travaux d assainissement ont eu lieu entre 1974 et 1988 pour remettre en état les drainages des terres agricoles (Gugger 1994). Outre la taille des parcelles qui a augmenté (donc leur nombre qui a diminué) et leur forme qui est devenue très régulière avec le quadrillage de chemins mis en place, on observe sur les photos aériennes depuis 1968 une certaine évolution du paysage liée aux modifications de l exploitation de surfaces agricoles. En certains endroits les pâturages en bordure de forêt ont été exploités plus intensivement, si bien que la limite de la forêt est devenue beaucoup plus nette. Mais dans la plupart des zones pâturées on constate une avancée de la limite de la forêt. Dans des surfaces qui étaient boisées de manière éparse, le manque d entretien a permis une densification très forte du boisement au point de se demander si certaines zones peuvent encore être considérées comme herbage. Au nord-est de Châtillon et des deux côtés de la rivière Douanne, qui a été entièrement canalisée, se trouvait une grande surface sur terres humides et principalement pâturée, qui a été drainée et transformée en grandes parcelles de terres cultivées intensivement après De plus, environ un tiers de la longueur totale des haies a disparu depuis 1968 (Flückiger 1999). Leur entretien a lui aussi changé puisque des relevés dans les années septante décrivent moins de 50% de haies arborescentes, environ un tiers de haies hautes et moins de 10% de haies basses. Les relevés de 2000 et 2003 font apparaître que plus de la moitié des haies sont aujourd hui arborescentes, la part de haies hautes restant la même et les haies basses n atteignant plus les 5% des haies du Plateau de Diesse. D autres informations montrent une tendance générale à l intensification de l exploitation agricole du Plateau de Diesse qui implique des modifications du paysage. La rivière Douanne est Le canton de Berne a relevé les terrains secs ayant droit aux canalisée sur tout son contributions cantonales selon l Ordonnance sur les contributions à parcours sur le Plateau l exploitation de terrains secs. Ces surfaces qui représentaient de Diesse. environ 50 ha en 1995, ne concernent plus que 20 ha en 2002, ce qui indique une détérioration de la qualité de ces herbages vraisemblablement due à une intensification de leur utilisation. De même les recensements de l avifaune montrent par exemple que deux espèces protégées par la Convention de Berne 4, typiques du milieu agricole et défavorisées par l intensification des pratiques agricoles, venaient encore sur le Plateau de Diesse dans les années septante (Biber 1980) mais ont aujourd hui disparu. Il s agit du râle des genêts Crex crex, menacé de disparition en Suisse, et de la pie-grièche grise Lanius excubitor, disparue de Suisse. 4 Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l Europe, Berne, 19.IX

11 Les relevés des dates de fauche montrent également que les premières fauches avaient lieu entre le 20 mai et le 2 juin dans les années septante alors qu elles ont débuté entre le 11 et le 15 mai entre 1998 et Un tiers des prairies étaient fauchées autour du 20 juin ou 1 er juillet dans les années septante (Biber, non publié), mais déjà autour du 20 mai en Cet avancement des dates de fauche au cours des années permet de plus nombreuses utilisations des herbages par année, autrement dit une intensification de l exploitation des prairies. Les statistiques du canton de Berne indiquent également que les cultures représentaient 31% des terres agricoles (exclus les alpages) des communes concernées en 1975, contre 42% en 1996, donc un recul des surfaces herbagères et une augmentation des terres ouvertes. En outre les prairies artificielles sont passées de 16% à 34%, tandis que les prairies naturelles ont diminué de 52% à 25% des terres agricoles (exclus les alpages) durant cette même période (voir Figure 3). 100% 80% 60% 40% 20% Maïs Céréales fourragères Céréales panifiables Prairies artificielles Prairies naturelles Alpages 0% Figure 3: Evolution de l exploitation agricole sur le Plateau de Diesse de 1975 à Types de paysages Le Plateau de Diesse se forme d un ensemble de différents types de paysages, comme le montre la figure 4. Le Plateau de Diesse est entouré de forêt et forme donc une unité géographique bien délimitée de paysage agricole ouvert. On peut distinguer une large partie pauvre en structures. Le reste est riche en structures, que ce soit sur un ancien site marécageux avec des fossés de drainage, sur les premières pentes du Chasseral, dans les Prés de Macolin ou au nord dans les pâturages. 11

12 Figure 4 : Différents paysages qui composent le Plateau de Diesse Description des unités paysagères Figure 5 : Les différentes unités paysagères du périmètre Le périmètre du projet de mise en réseau a été découpé en 6 unités paysagères décrites cidessous, dont les principales caractéristiques sont résumées dans la Table 2, et qui apparaissent dans le plan A3 «Périmètre du projet et délimitation des unités paysagères». 12

13 UP 1 : Prés de Macolin Milieu agricole semi-ouvert de zone de montagne I et II. Valeurs naturelles ou espaces vitaux : surfaces déclarées comme «prairies maigres» par le canton de Berne, mais aussi «surfaces à protéger, pâturages boisés et prairies maigres» de la commune de Lamboing, fort réseau bocager ; 32,7% de la SAU sont en compensation écologique, sans compter les 87 arbres fruitiers haute tige inscrits en SCE. Seulement 1/5 des surfaces inscrites sont en prairie extensive et 2/3 en prairies peu intensives. Des relevés botaniques il ressort qu à peine une prairie sur cinq remplit les critères de qualité selon l OQE ; les éléments SCE ou de l inventaire des habitats sont distants de moins de 50 m entre eux sur presque tout ce secteur. Utilisation actuelle et conflits potentiels : pâturages et prairies peu entretenus qui permettent une avancée de la forêt, les surfaces herbagères deviennent de plus en plus boisées ; les cultures représentent environ 24% de la SAU ; Potentiels de développement : meilleur entretien des SCE et maintien de la diversité du paysage UP 2 : paysage structuré, Ouest du Plateau Paysage riche en structures à l Ouest du Plateau de Diesse, formé des premières pentes du Chasseral et de terrain autrefois marécageux, avec de nombreux bocages et surfaces herbagères fauchées et/ou pâturées. Valeurs naturelles ou espaces vitaux : 3 étangs dont 2 appartenant aux réserves naturelles cantonales (Etang de Châtillon et Etang de la Praye), secteur assez bocager avec arbres isolés, groupes de buissons, bosquets, 2 grands pâturages communaux riches en 13

14 structures exploités seulement une partie de l année de manière intensive ; 9,1% de la SAU sont en compensation écologique, sans compter les 184 arbres fruitiers haute tige et 43 arbres indigènes isolés inscrits en SCE ; dans ce secteur les éléments SCE ou de l inventaire des habitats sont distants de moins de 100 m entre eux (exception faite d un petit secteur) ; Utilisation actuelle et conflits potentiels : cultures et prairies intensives, mais aussi beaucoup de haies peu entretenues ; les cultures représentent 31% de la SAU ; Potentiels de développement : meilleur entretien des haies pour promouvoir plus d essences épineuses, revalorisation des prairies extensives déclarées SCE ; maintien des éléments existants et la mise en réseau UP 3 : milieu cultivé, Est du Plateau Valeurs naturelles ou espaces vitaux : rivière Douanne, une petite surface de prairie humide; 2,2% de la SAU sont en compensation écologique, sans compter les 301 arbres fruitiers haute tige (dont la majorité sont vieux) et 3 arbres indigènes isolés inscrits en SCE; Utilisation actuelle et conflits potentiels : depuis des dizaines d années cultures intensives sur des terres productives, prairies artificielles et uniformes (moins de 5% des prairies peuvent prétendre remplir les critères de qualité de l OQE), haies ou arbres isolés quasi inexistants ; les cultures représentent 46% de la SAU ; Potentiels de développement : vergers qui devraient être rajeunis, amélioration de la qualité des rares prairies inscrites en SCE pour la mise en réseau ; mise en réseau des éléments naturels. Terrain plat autrefois pour la plupart marécageux mais drainé depuis quelques dizaines d années ; milieu agricole ouvert exploité intensivement. 14

15 UP 4 : pâturages, Nord du Plateau A la limite Nord des forêts, surfaces herbagères surtout exploitées comme pâturages, dans ou hors SAU. Valeurs naturelles ou espaces vitaux : pâturages extensifs, prairies extensives, haies avec beaucoup de buissons épineux et lisières de forêt ; surfaces déclarées «prairies maigres» par le canton de BE, «surfaces à protéger, pâturages boisés, prairies maigres» par les communes; environ 11,8% de la SAU sont en compensation écologique, sans compter les 9 arbres fruitiers haute tige inscrits en SCE ; Utilisation actuelle et conflits potentiels : nombre de têtes de bétail et dates de pacage ; Potentiels de développement : prairies et pâturages extensifs avec la qualité et/ou des structures pourraient former de belles zones tampons entre la forêt et le milieu agricole, entretien des haies ; maintien des éléments déjà existants UP 5 : Gorges de la Douanne Après avoir traversé le Plateau de Diesse dans un canal artificiel et sans grande dénivellation, la Douanne commence sa descente dans ses Gorges (réserve naturelle cantonale) dans une vallée étroite entourée d arbres et forêts pour aller se jeter dans le Lac de Bienne. Valeurs naturelles ou espaces vitaux : rivière Douanne bordée de haies et bosquets dans une vallée étroite qui donne sur la réserve naturelle cantonale Twannbachschlucht-Sunneflue; 17,4% de la SAU sont en compensation écologique, sans compter les 2 arbres fruitiers haute tige inscrits en SCE ; Utilisation actuelle et conflits potentiels : protection des eaux de surface ; Potentiels de développement : amélioration de la qualité des surfaces herbagères ; maintien des éléments déjà existants. 15

16 UP 6 : Sud de Prêles Milieu agricole ouvert légèrement en pente exposé au Sud, entouré de forêts. Valeurs naturelles ou espaces vitaux : 3,1% de la SAU sont en compensation écologique, sans compter les 62 arbres fruitiers haute tige et 1 arbre indigène isolé inscrits en SCE ; Utilisation actuelle et conflits potentiels : agriculture intensive pauvre en structures ; Potentiels de développement : amélioration de la qualité des lisières qui entourent ces milieux ouverts. Les types de SCE inscrites dans chaque unité paysagère sont résumés dans la Table 3. Table 2 : Résumé des caractéristiques des six différentes unités paysagères Surface totale (ares) Forêt (ares) Zone à bâtir (ares) SAU (ares) SCE (% de SAU) Terres ouvertes (% SAU) UP 1 : Prés de Macolin ,1 % pas de données UP 2 : Ouest du Plateau ,3 % 32 % UP 3 : Est du Plateau ,9 % 46 % UP 4 : Nord du Plateau ,5 % 14 % UP 5 : Gorges de la ,5 % pas de Douanne données UP 6 : Sud de Prêles ,9 % 20 % Table 3 : Part de chaque type de SCE inscrite en 2003 par unité paysagère (inclus les arbres fruitiers haute tige et les arbres isolés indigènes à raison de 1 are par arbre). Type de SCE UP 1 UP 2 UP 3 UP 4 UP 5 UP 6 Prairie extensive 20 % 18 % 39 % 23 % 40 % 32 % Prairie peu intensive 64 % 37 % 19 % 11 % 25 % 28 % Pâturage extensif 9 % 27 % 9 % 59 % 34 % 0 % Pâturage boisé 2 % 4 % 0 % 0 % 0 % 0 % Haie 1 % 11 % 10 % 4 % 0 % 19 % Arbres fruitiers haute tige 4 % 2 % 23 % 3 % 1 % 21 % Arbres isolés indigènes 0 % 1 % 0 % 0 % 0 % 0 % Total 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % Total en ares

17 4 Objectifs d effet Dans ses directives, le canton de Berne définit comme suit les espèces sur lesquelles se baser pour formuler les objectifs d un réseau écologique OQE : «Espèces cibles = dans les secteurs revêtant une importance particulière pour des espèces menacées, secteurs qui se prêtent à des mesures d aménagement du paysage. Espèces emblématiques = représentatives des secteurs pauvres en structures paysagères et à faible biodiversité, où il s agit avant tout de créer des espaces vitaux à grande échelle.» Différentes sources de données ont servi à collecter les informations sur les espèces présentes sur le Plateau de Diesse : Avifaune : Station ornithologique suisse de Sempach, données personnelles du Dr. Biber ; Autres groupes taxonomiques de la faune : Centre suisse de cartographie de la faune, Inspection de la protection de la nature du canton de Berne, GEOSTAT (service fédéral des données spatiales) ; Flore : Inspection de la protection de la nature du canton de Berne, GEOSTAT (service fédéral des données spatiales), Flückiger (1999). Pour déterminer les espèces cibles et emblématiques, nous avons utilisé la méthode décrite par Graf (2003) et décrite en annexe Espèces cibles Cinq espèces ont été retenues comme espèces cibles. Table 4: Espèces cibles et habitats. Nom en français Nom scientifique Nacré de la Sanguisorbe Brenthis ino X Tarier des prés Saxicola rubetra X Barbitiste des bois Barbitistes serricauda X Le Gazé Aporia crataegi X Le Flambé Iphiclides podalirius X Rivages avec végétation Prairies Pâturages Haies et lisières Vergers Milieu cultivé 17

18 4.2 Espèces emblématiques Les espèces suivantes ont été retenues comme espèces emblématiques. Table 5: Espèces emblématiques et habitats. Nom en français Nom scientifique Esparcette à feuille de vesce Onobrychis viciifolia X Sauge des prés Salvia prantensis X Petite pimprenelle Sanguisorba minor X Thym Thymus sp. X Pipit des arbres Anthus trivialis X Grand nacré Argynnis aglaja X Crépide bisannuelle Crepis biennis X Salsifis des prés Tragopogon pratensis X Bruant jaune Emberiza citrinella X Pie-grièche écorcheur Lanius collurio X Pic vert Picus viridis X Alouette des champs Alauda arvensis X Lièvre brun Lepus europaeus X Toutes les espèces cibles et emblématiques sont décrites dans l annexe 3 avec leur fiche écologique. 4.2 Objectifs d effet du réseau OQE Par rapport aux espèces cibles et emblématiques choisies pour le Plateau de Diesse, les objectifs à atteindre d ici à la fin des 6 premières années de la mise en réseau écologique OQE sont : 1. Observation du Nacré de la Sanguisorbe en 3 endroits au moins. Dernières données : 1 observation 2. L effectif du Tarier des prés atteint 8 territoires dans le périmètre du projet (sans compter les Prés de Macolin) : 10 territoires sur 10 km 2 au centre du Plateau / : 5 territoires sur ces 10 km 2 3. Observation du Barbitiste des bois en 3 endroits au moins. Dernières données : 1 observation en Observation du Gazé en 3 endroits au moins. Dernières données : 1 observation en 1995 et 1 observation en Observation du Flambé en 3 endroits au moins. Dernières données : 1 observation en Groupe de fleurs Esparcette à feuille de vesce, Sauge des prés, Petite pimprenelle, Thym : 1/5 des prairies extensives en SCE auront au moins 2 espèces de ce groupe. Rivages avec végétation Prairies Pâturages Haies et lisières Vergers Milieu cultivé 18

19 Relevés botaniques de 1998 : moins de 1/10 des prairies (SCE ou non) ont au moins 2 des espèces du groupe 7. Observation du Pipit des arbres en 3 endroits au moins. Années 70 : entre 10 et 20 territoires Fin des années 90 : entre 1 et 5 territoires (Biber, non publié) 8. Observation du Grand nacré en 3 endroits au moins. Dernières données : 1 observation en 1980 et 1 observation en Groupe de fleurs Crépide bisannuelle et Salsifis des prés : 1/5 des prairies peu intensives inscrites en SCE auront au moins 2 espèces du groupe Relevés botaniques de 1998 : environ 1/10 des prairies (SCE ou non) ont au moins 2 des espèces du groupe 10. L effectif du Bruant jaune devra atteindre 70 territoires sur un périmètre de 10 km 2 au centre du Plateau de Diesse. Années 70 : 70 territoires Fin des années 90 : 50 territoires (Biber, non publié) 11. L effectif de la Pie-grièche écorcheur devra se maintenir entre 3 et 5 couples sur un périmètre de 10 km 2 au centre du Plateau de Diesse. Données actuelles : 3 à 5 couples observés entre 1998 et L effectif du Pic vert devra se maintenir à 10 territoires. Années 70 : 15 territoires Fin des années 90 : 10 territoires (Biber, non publié) 13. L effectif de l Alouette des champs devra augmenter à environ 110 couples sur un périmètre de 10 km 2 au centre du Plateau de Diesse. Années 70 : 80 territoires Fin des années 90 : 100 territoires (Biber, non publié) 14. L effectif du Lièvre brun devra maintenir sa densité. Recensements 1991 : densité d environ 2,6 observations / km Prés de Macolin : le nombre de prairies extensives et peu intensives qui ont la qualité devra doubler. 16. Ouest du Plateau de Diesse : atteindre 1/3 de prairies extensives et peu intensives qui ont la qualité. Relevés botaniques de 1998 : environ ¼ des prairies ont la qualité. 19

20 5 Mesures Dans chaque unité paysagère ont été délimités des secteurs de mesures (voir plan A0 au 1.10'000 «Plateau de Diesse, Etat final»)dans lesquels le respect des conditions édictées cidessous donne droit aux contributions réseau de l OQE 5. Figure 6 : Secteurs de mesures de chaque unité paysagère 5.1 UP 1 à UP 5 : haies basses - Lieu : Dans les secteurs de mesures M1, M2, M3, M41, M42, M43, M44 et M5 des UP 1 à 5 (voir Figure 7). Figure 7 : Secteurs où les haies basses donnent droit aux contributions réseau. - But : Conservation et revalorisation des haies diversifiées. - Mesures donnant droit aux contributions OQE pour la mise en réseau : Dans M1, M2, M3, M41, M42, M43, M44 et M5, toute haie basse, composée de buissons et arbustes de hauteur moyenne inférieure à 2 m (acceptée avec des espèces qui peuvent grandir de plus de 2 m de haut si elles ont été taillées à moins de 2 m de haut avant le début du projet) inscrite comme SCE type 10 avec les conditions suivantes : 5 Ordonnance du 4 avril 2001 sur la promotion régionale de la qualité et de la mise en réseau des surfaces de compensation écologique dans l agriculture (OQE), RS

21 1. la bande herbeuse extensive de minimum 3 mètres de large ne doit pas être utilisée avant le 1 er juillet ; 2. au moins un entretien approprié de la haie est effectué en 6 ans, pendant la période de repos de la végétation (de novembre à mars), qui maintient la hauteur de la haie endessous de 2 mètres. - Espèces favorisées : Bruant jaune, Pie-grièche écorcheur, Lièvre brun, Groupe de fleurs emblématiques. 5.2 Mesures spécifiques pour UP 1 : Les Prés de Macolin - Lieu : Dans le secteur de mesures M1 de UP 1 (voir Figure 8). Figure 8 : Secteurs des Prés de Macolin où les SCE peuvent donner droit aux contributions réseau. - But : Maintien de la diversité du paysage ; Conservation des éléments de valeur déjà existants et prévention de la détérioration de la qualité des SCE. - Mesures donnant droit aux contributions OQE pour la mise en réseau dans UP 1 : Pâturage extensif inscrit comme SCE type 2, avec les conditions supplémentaires : 1. situation : la surface ne doit pas être éloignée de plus de 100 m du prochain élément écologique % de la surface sont couverts par des éléments naturels ou de petites structures (haies, arbres isolés, buissons, broussailles, souches d arbres morts, tas de pierres ou de bois mort) avec au moins 3 types d éléments différents. Pâturage boisé inscrit comme SCE type 3, avec la condition supplémentaire : 1. situation : la surface ne doit pas être éloignée de plus de 100 m du prochain élément écologique 7. Prairie extensive inscrite comme SCE type 1, avec la condition supplémentaire : 1. situation : la surface ne doit pas être éloignée de plus de 100 m du prochain élément écologique 8. 6 Eléments écologiques : surfaces de compensation écologique types 1 à 10, forêts, haies de plus de 30 mètres de long, cours d eau et plans d eau. 7 Cf, note 6 8 idem 21

22 Prairie peu intensive inscrite comme SCE type 4, avec les conditions supplémentaires : 1. situation : la surface ne doit pas être éloignée de plus de 100 m du prochain élément écologique respect de l une des deux conditions suivantes : soit la surface a la qualité selon l OQE ; soit 10 % de la surface ne sont pas coupés lors de la première fauche, l emplacement peut changer d une année à l autre. Haie inscrite comme SCE type 10 qui remplit les critères de qualité selon l OQE, à savoir: - minimum 2 m de large ; - uniquement buissons et arbres d origine indigène ; - au minimum 5 espèces différentes de buissons ou d arbres en moyenne par 10 m courants ; - 20% au moins de la strate arbustive doivent être des buissons épineux ou au moins 1 arbre caractéristique du paysage par 30 m courants. - Espèces favorisées : Toutes les espèces cibles et emblématiques (excepté le Nacré de la Sanguisorbe). 5.3 UP 2 à UP 6 : bandes tampons le long de cours d eau et des réserves cantonales naturelles - Lieu : Dans les UP 2 à 6 les Prés de Macolin UP1 étant exclus (voir Figure 9). Figure 9 : Bandes tampons le long des cours d eau qui peuvent donner droit aux contributions réseau. - But : Revalorisation des zones tampons pour protéger les eaux superficielles. - Mesures donnant droit aux contributions OQE pour la mise en réseau : Donne droit aux contributions réseau OQE toute prairie extensive (SCE type 1) d une largeur minimum de 6 mètres le long de cours d eau et le long des réserves naturelles cantonales (Etang de Châtillon et Etang de la Praye), et non séparée de la forêt ou du bosquet par un chemin stabilisé en dur Espèces favorisées : Nacré de la Sanguisorbe et Tarier des prés. 9 Eléments écologiques : surfaces de compensation écologique types 1 à 10, forêts, haies de plus de 30 mètres de long, cours d eau et plans d eau. 10 Sont acceptés les chemins d herbe, de terre et de gravier si la surface herbacée représente au moins 1/3 de la surface du chemin. 22

23 5.4 UP 2 à UP 6 : bandes tampons le long de forêts et bosquets - Lieu : Dans les UP 2 à 6 (voir Figure 10), les Prés de Macolin UP1 étant exclus. Figure 10 : Bandes tampons le long des forêts et bosquets qui peuvent donner droit aux contributions réseau. - But : Revalorisation des zones tampons le long de zones boisées. - Mesures donnant droit aux contributions OQE pour la mise en réseau : Donne droit aux contributions réseau OQE et dans tout le périmètre du projet, toute prairie extensive (SCE type 1) ou prairie peu intensive (SCE type 4) d une largeur minimum de 6 mètres le long de forêts ou bosquets et non séparée de la forêt ou du bosquet par un chemin stabilisé en dur 11. En outre le long des forêts qui forment les limites sud et nord du périmètre du projet, la SCE devait déjà être inscrite à cet emplacement avant 2004, ou alors pour une nouvelle SCE l exploitant doit montrer qu il n a pas diminué d autant la surface totale de ces SCE ailleurs dans le périmètre du projet. - Espèces favorisées : Barbitiste des bois, le Gazé et le Flambé. 5.5 Prairies extensives inscrites comme SCE type 1 Figure 11 : Secteurs où les prairies extensives peuvent donner droit aux contributions réseau. 11 Sont acceptés les chemins d herbe, de terre et de gravier si la surface herbacée représente au moins 1/3 de la surface du chemin. 23

24 5.5.1 Conditions obligatoires OPD 12 Aucune fumure ; au moins une coupe annuelle ; date de la première coupe au plus tôt le 1 er juillet ; dernière repousse exploitée comme pâture d automne si l état du sol le permet au plus tôt le 15 septembre et jusqu au 30 novembre ; exportation de la récolte obligatoire Conditions supplémentaires donnant droit aux contributions réseau OQE 1. Secteurs de mesures : M2, M3 et M5 des unités paysagères UP 2, UP 3 ou UP 5 (voir Figure 11) ; 2. Situation : la surface ne doit pas être éloignée de plus de 100 m du prochain élément écologique 13 ; 3. Respect de l une des deux conditions suivantes : Soit la prairie est fauchée normalement après le 1 er juillet. soit la première coupe peut avoir lieu à n importe quelle date si : 10% de la surface sont laissés intacts et la deuxième coupe a lieu au plus tôt 7 semaines après la première en laissant à nouveau 10% non coupés (à un autre emplacement que lors de la première fauche de la saison). 5.6 Prairies peu intensives inscrites comme SCE type 4 Figure 12 : Secteurs où les prairies peu intensives peuvent donner droit aux contributions réseau Conditions obligatoires OPD Apport d azote autorisé seulement sous forme de fumier ou de compost ; au moins une coupe annuelle ; date de la première coupe au plus tôt le 1 er juillet ; dernière repousse exploitée comme pâture d automne si l état du sol le permet au plus tôt le 15 septembre et jusqu au 30 novembre ; exportation de la récolte obligatoire Conditions supplémentaires donnant droit aux contributions réseau OQE 1. Secteurs de mesures : M2, M3 et M5 des unités paysagères UP 2, UP 3 ou UP 5 (voir Figure 12) ; 12 Ordonnance sur les paiements directs 13 Eléments écologiques : surfaces de compensation écologique types 1 à 10, forêts, haies de plus de 30 mètres de long, cours d eau et plans d eau. 24

25 2. Situation : la surface ne doit pas être éloignée de plus de 100 m du prochain élément écologique 13 ; 3. Qualité : la surface remplit les critères de qualité selon l OQE (voir aussi annexe 4); 4. Respect de l une des deux conditions suivantes : soit la prairie est fauchée normalement après le 1 er juillet. soit la première coupe peut avoir lieu à n importe quelle date si : 10% de la surface sont laissés intacts et la deuxième coupe a lieu au plus tôt 7 semaines après la première en laissant à nouveau 10% non coupés (à un autre emplacement que lors de la première fauche de la saison). 5.7 Pâturages extensifs inscrits comme SCE type 2 Figure 13 : Secteurs où les pâturages extensifs peuvent donner droit aux contributions réseau Conditions obligatoires OPD Aucune fumure ; pâture au moins une fois par an ; sont exclues les surfaces qui présentent les signes d une pâture excessive de par la flore indicatrice Conditions supplémentaires donnant droit aux contributions réseau OQE 1. Secteurs de mesures : M2, M41, M42, M43, M44 et M5 des unités paysagères UP 2, UP 4 et UP 5 (voir Figure 13) ; 2. Situation : la surface ne doit pas être éloignée de plus de 100 m du prochain élément écologique 14 ; 3. Structures : 10% de la surface sont couverts par des éléments naturels ou de petites structures (haies, arbres isolés, buissons, broussailles, souches d arbres morts, tas de pierres ou de bois mort) avec au moins 3 types d éléments différents. 14 Eléments écologiques : surfaces de compensation écologique types 1 à 10, forêts, haies de plus de 30 mètres de long, cours d eau et plans d eau. 25

26 5.8 Pâturages boisés inscrits comme SCE type 3 Figure 14 : Secteurs où les pâturages boisés peuvent donner droit aux contributions réseau Conditions obligatoires OPD Forme traditionnelle d utilisation mixte comme pâture et forêt ; aucun engrais minéral azoté ; n est prise en compte que la partie pâturée Conditions supplémentaires donnant droit aux contributions réseau OQE 1. Secteurs de mesures : M2, M41, M42, M43 et M44 des unités paysagères UP 2 et UP 4 (voir Figure 14) ; 2. Situation : la surface ne doit pas être éloignée de plus de 100 m du prochain élément écologique; 3. Structures : 10% de la surface sont couverts par des éléments naturels ou de petites structures (haies, arbres isolés, buissons, broussailles, souches d arbres morts, tas de pierres ou de bois mort) avec au moins 3 types d éléments différents. 5.9 Arbres fruitiers haute tige inscrits comme SCE type 8 Figure 15 : Secteurs où les arbres fruitiers haute tige peuvent donner droit aux contributions réseau. 26

27 5.9.1 Conditions obligatoires OPD Arbres de fruits à noyaux, à pépins ou noyers ; hauteur du tronc : min. 1,2 m ou 1,6 m respectivement pour les arbres de fruits à noyaux ou pour les autres arbres fruitiers ; aucun herbicide au pied des arbres ; cette surface est imputable (type 10) même si la surface sous l arbre est déjà imputée sous les types 1, 2 ou 4 (cumulable) Conditions supplémentaires donnant droit aux contributions réseau OQE 1. Secteur de mesures : M3 de l unité paysagère UP 3 (voir Figure 15) ; 2. Qualité : le verger remplit les critères de qualité selon l OQE, à savoir (voir aussi annexe 4) : les arbres font partie d un verger d au minimum 20 ares et qui comprend au minimum 10 arbres fruitiers haute tige ; la densité doit être au minimum de 30 et au maximum de 100 arbres fruitiers haute tige par hectare ; le verger doit être combiné avec une autre SCE (prairie extensive, prairie peu intensive qui remplit les critères de qualité selon l OQE, haie, bosquet champêtre et berge boisée) située soit au pied des arbres, soit à une distance de moins de 50 m ; la taille minimale de la SCE combinée est de 0,5 are par arbre pour un verger de moins de 200 arbres, et d au minimum 1 ha pour un verger de plus de 200 arbres. un entretien adéquat des arbres (tailles) doit être effectué Arbres isolés indigènes inscrits comme SCE type 9 Figure 16 : Secteurs où les arbres fruitiers haute tige peuvent donner droit aux contributions réseau Conditions obligatoires OPD Chênes, tilleuls, ormes, saules, arbres fruitiers, conifères et autres arbres indigènes ; pas de fumure au pied de l arbre et dans un rayon de 3 m au minimum ; imputation comme SCE 1 are par arbre, cette surface est imputable (type 9) même si la surface sous l arbre est déjà imputée sous les types 1,2 ou 4 (cumulable) Condition supplémentaire donnant droit aux contributions réseau OQE 1. Secteur de mesures : M3 de l unité paysagère UP 3 voir Figure

28 5.11 Haies, bosquets champêtres et berges boisées inscrits comme SCE type 10 Figure 17 : Secteurs où les haies peuvent donner droit aux contributions réseau Conditions obligatoires OPD Longueur minimale 10 m ; aucune fumure ni aucun produit de traitement des plantes dans la haie ; bande herbeuse extensive d une largeur minimale de 3 m le long des haies Conditions supplémentaires donnant droit aux contributions réseau OQE 1. Secteurs de mesures : M2, M3 et M5 des unités paysagères UP 2, UP 3 ou UP 5 (voir Figure 17) ; 2. Entretien : au moins un entretien approprié de la haie effectué au cours des 6 ans pendant la période de repos de la végétation (de novembre à mars) ; 3. Qualité : la haie remplit au minimum 2 des critères de qualité selon l OQE, à savoir (voir aussi annexe 4): - minimum 2 m de large ; - uniquement buissons et arbres d origine indigène ; - au minimum 5 espèces différentes de buissons ou d arbres en moyenne par 10 m courants ; - 20% au moins de la strate arbustive doivent être des buissons épineux ou au moins 1 arbre caractéristique du paysage par 30 m courants. 4. Bande herbeuse extensive : soit 3 mètres de chaque côté de la haie, soit 6 mètres d un seul côté. Utilisation de la bande herbeuse extensive : au moins 1 coupe tous les 3 ans ; exportation de la récolte obligatoire ; dates d utilisation comme pour les prairies extensives (voir chapitre 5.5.1). 6 Etat final L état final est présenté sur le plan «Plateau de Diesse, Etat final» au 1 :10'000. Il est déterminé sur la base des objectifs d effet. Il représente dans le périmètre du projet OQE les réserves naturelles, les prairies maigres, ainsi que les unités paysagères et les secteurs prioritaires pour la réalisation des mesures. 28

29 7 Objectifs de mise en œuvre Les objectifs de mise en œuvre doivent concrétiser les objectifs d effet. Ils sont fixés pour réaliser un réseau écologique en tenant compte des besoins des populations d espèces cibles et emblématiques. 7.1 Objectifs quantitatifs pour les SCE Les objectifs quantitatifs souhaités pour les SCE à la fin des 6 ans de réalisation du projet de mise en réseau du Plateau de Diesse se trouvent dans la Table 6. En 2003, la surface totale des SCE représente 158 ha soit 8,9% de la SAU (en comptant les arbres fruitiers haute tige et les arbres isolés indigènes à raison de 1 are par arbre). Dans l état final, il est souhaité avoir au total 178 ha de SCE inscrites soit 10% de la SAU du périmètre du projet (voir Table 6). Table 6: Objectifs pour les surfaces inscrites comme SCE de l Ordonnance sur les paiements directs (OPD) d ici à la fin des 6 années du projet. Nombre de haies basses (actuellement 8 haies basses) Prairies le long des cours d eau Prairies le long de forêts et bosquets Prairies le long de réserves naturelles SCE (en ares) + 4 haies basses + 32 ares + 51 ares + 8 ares Unités paysagères UP 1 : Prés de Macolin UP 2 : Paysage riche en structures, Ouest du Plateau UP 3 : Milieu cultivé, Est du Plateau UP 4 : Pâturages, Nord du Plateau UP 5 : Gorges de la Douanne 312 En-dehors des unités ci-dessus 296 Total Recommandations au sujet du mode de fauche La technique de fauche peut être un procédé de valorisation des SCE par sa grande influence sur la faune des prairies. C'est pourquoi il est proposé aux agriculteurs de respecter autant que possible une technique de fauche et de valorisation favorable à la faune. Par exemple, le passage d'une broyeuse à fléau en bordure de routes tue une grande partie des insectes qui s'y trouvent. D'autre part, le gazon qui est détruit à certains endroits supprime des refuges importants pour la petite faune. On peut s'imaginer aisément, au niveau de la mise en valeur de bonnes surfaces fourragères, que le passage avec une faucheuse-conditionneuse cause également beaucoup de dégâts à la faune. Dans la mesure où la récolte est aussitôt évacuée et mise en silo ou emballée sur place, la perte est plus grande encore. En ce qui concerne la fauche et la mise en valeur des prairies extensives ou peu intensives dont le but est précisément de favoriser la flore et la faune, il est donc tout indiqué de choisir la méthode la plus respectueuse possible, tout en tenant compte des contraintes de travail et de l'équipement disponible. Selon les spécialistes, l'idéal serait de faucher : - avec une barre de coupe - à une hauteur laissant des tiges d'environ 10 cm de long (dans certains cas probablement possible sans trop de problème même avec une rotative). - de sécher le foin au sol sans trop de passages de machines. 29

30 Pour plus de renseignements ainsi que des bases scientifiques plus précises, se référer à la fiche du SRVA 15 "Faune et diversité des espèces" d'avril Recommandations pour les petites structures De nombreux petits éléments du paysage peuvent paraître improductifs et embarrassants mais ils revêtent de l importance pour la diversité biologique en représentant des habitats, des cachettes, des sources de nourriture ou des corridors. Ils sont donc utiles et à encourager dans le cadre d un réseau écologique. Ainsi dans les milieux ouverts des tas de pierres, des murs de pierres sèches, des bordures de champs ou des surfaces d herbe non fauchées, des terrains piétinés ou rudéraux, des surfaces colonisées par des orties, sont autant de refuges pour de nombreuses espèces animales. Dans les haies ou lisières, des broussailles, des tas de bois mort, des branches ou arbres morts encore sur pied sont profitables à la faune. 7.4 Recommandations pour l entretien des haies Les haies constituent un refuge, un site de nidification, ou encore un réservoir de nourriture pour de nombreuses espèces. Elles offrent un effet brise-vent contre l érosion et pour la protection du bétail, et assurent la consolidation de terrains en pente ou rives si elles sont entretenues. Dans une haie qui n est pas entretenue, les espèces à croissance rapide vont généralement grandir et s imposer jusqu à étouffer d autres plantes. Pour créer des haies de valeur du point de vue écologique, il est donc nécessaire de les entretenir. Pour cela, il est conseillé de : Favoriser les espèces à croissance lente (aubépine, chèvrefeuille, fusain, cornouiller sanguin ) ; Eliminer les espèces non adaptées à la région ; Favoriser les buissons à épines (rosiers, aubépine, nerprun purgatif, épine noire, ronces ) ; Former des tas de branches en bordure ou dans la haie (ne pas laisser traîner le bois un peu partout) ; Former des tas de pierres en bordure ou dans la haie ; Rechercher non seulement la diversité d espèces, mais aussi de structures (structure étagée avec tronçons de haie denses puis ouvertures dans la haie, espèces de différentes hauteurs, ourlets développés etc.). 7.5 Autres mesures recommandées Certaines mesures ne peuvent pas être financées par des contributions pour la mise en réseau selon l OQE, mais seraient toutefois importantes à mettre en œuvre en complément des mesures proposées pour ce projet Pâturages communaux Les pâturages communaux hors SAU, notamment ceux de Diesse et de Nods sur le Marais au centre du Plateau de Diesse, ne sont exploités intensivement qu une partie de l année. Un nombre irrégulier de têtes de bétail y séjournent. Les bêtes s abritent sous des arbres, piétinent le terrain en le rendant irrégulier, avec des surfaces dénudées, d autres colonisées par des plantes non broutées, des zones humides. Cette hétérogénéité du pâturage est favorable à la 15 Service romand de vulgarisation agricole 30

31 faune. Il serait important lors de l entretien des pâturages communaux de tailler de temps en temps les buissons épineux pour contenir leur envahissement mais d en laisser sur pied, isolés ou en groupe. Pratiquer le pâturage tournant est également à conseiller, pour que toute la surface herbagère ne soit pas exploitée de la même manière et en même temps et que dans certaines parties l herbe reste haute plus ou moins longtemps Rivière Douanne et ses berges La Douanne traverse le secteur «Est du Plateau» d ouest en est et continue dans les gorges de la Douanne, réserve naturelle cantonale, avant de se jeter dans le Lac de Bienne. Sur une longueur d environ 1300 mètres se trouvent des rives de la Douanne hors SAU et dont l entretien est réalisé par la commune de Diesse. L entretien des berges est important pour stabiliser le terrain. Les rives herbeuses sont aussi une bordure tampon qui protège les eaux superficielles de l influence de la fumure et des produits de traitement des plantes. Pour les berges fleuries, il est recommandé de ne pas faucher avant début juillet, quand la plupart des plantes ont pu fleurir et produire des graines, et de laisser un tiers de la surface herbagère non fauchée. L année suivante, un autre tiers des rives ne sera pas fauché. L évacuation de l herbe fauchée permet d amaigrir le terrain. Pour favoriser les possibilités de passer l hiver à de nombreuses espèces animales, faucher seulement à la fin de l été est opportun, ainsi que laisser sur place tout l hiver une partie du matériel sec. Les berges boisées devraient être périodiquement entretenues pour éviter l altération du canal et des drainages par les racines ainsi que l envahissement des berges herbeuses par les arbres et buissons Bordures de routes Le long du réseau routier se trouvent des talus de route souvent secs et en pente, avec des espèces de la flore emblématique (sauge, scabieuses, centaurées, thym ). Leur entretien incombe généralement aux communes. Tout en faisant primer la sécurité routière, il serait opportun autant que possible de faucher ces surfaces tardivement en été, et non pas au ras du sol mais en laissant une certaine hauteur de tige. Une fauche alternée de ces bords de route est souhaitable (toutes les surfaces ne sont pas coupées en même temps). Attention cependant à bien différencier les fleurs à laisser fleurir et germer, des plantes indésirables, comme le Séneçon jacobée ou Herbe de St.-Jacques, dont il faut éviter la propagation car ils peuvent poser des problèmes aux agriculteurs Etangs Etang de la Praye 31

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