Modélisation hydrologique des bassins versants de montagne (Application aux bassins versants des Arcs 2000 et de l Isère)

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1 Mémoire de Master 2 ème année Domaine Mention Spécialité Ville, territoire et environnement Géoenvironnement Géo-risques et informations environnementales Modélisation hydrologique des bassins versants de montagne (Application aux bassins versants des Arcs 2000 et de l Isère) Année Présenté par THIERRY BARTH Responsable(s) de stage M me Carmen De Jong (Tutrice) M r Benoît Deffontaines (Responsable de stage) Date de soutenance : 26 juin 2008 Université Marne la Vallée, 5 Bd Descartes Marne la Vallée Cedex 2 École Nationale Supérieure des Mines de Paris, 60 Boulevard Saint Michel Paris cedex 06

2 REMERCIEMENTS En premier lieu, je tiens à remercier le laboratoire EDYTEM, pour son ouverture, et qui malgré un contexte politique compliqué m a permis d utiliser ses moyens matériels (notamment pour le Système d Information Géographique), et sans qui je n aurai pu résoudre la problématique de mon stage. Je souhaite remercier plus particulièrement : Mr Jean-Jacques Delannoy, directeur du Laboratoire qui m a autorisé à utiliser les infrastructures de son laboratoire. Pierre Paccard qui m a ouvert les portes du laboratoire EDYTEM et qui a toujours été disponible pour m aider dans mes démarches. Estelle Ployon pour sa disponibilité et son aide pour faire face aux différents problèmes techniques rencontrés avec le logiciel ArcGIS et le matériel informatique. Je remercie bien sur l ensemble des membres de l équipe de l Institut de la Montagne, et plus particulièrement : Pierre Bouland et Samia Bourbia toujours disponibles et efficaces quelles que soit la demande et le problème. Jérôme, Yannick et Christophe, mes voisins de bureau, avec qui j ai partagé des discussions et débats animés et enrichissants sur des thèmes aussi divers et vastes que la climatologie, la montagne, la démarche scientifique ou encore la classification de Dewey, A eux tous, ils ont contribué au bon déroulement du stage, au maintien d une bonne ambiance de travail, et m ont aidés à garder une motivation intacte pour mes recherches grâce à leur soutien. Enfin, je remercie M me De Jong pour la liberté, l initiative et l autonomie qu elle m a laissées dans la réalisation de ce travail, et durant l ensemble du stage. 2

3 SOMMAIRE REMERCIEMENTS... 2 SOMMAIRE... 3 LISTE DES FIGURES... 4 RESUME... 6 INTRODUCTION... 7 CHAPITRE 1 : CADRE GENERAL DES SITES D ETUDE :... 8 I. Cadre géographique général :... 9 II. Géologie et géomorphologie locale : III. Analyse hydrométéorologique locale : CHAPITRE 2 : MISE EN PLACE D UN NOUVEAU MODELE HYDROLOGIQUE : I. Principes de la modélisation hydrologique en montagne : II. Présentation du modèle GR4J du Cemagref : III. Construction du module de stock de neige : IV. Couplage SIG Modèle Hydrologique : CHAPITRE 3 : CALAGE ET EVALUATION DES PERFORMANCES DU MODELE HYDROLOGIQUE : I. Présentation des données hydrologiques et calages du modèle : II. Evaluation des performances du modèle développé : III. Synthèse et discussions : CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ANNEXES

4 LISTE DES FIGURES LISTE DES FIGURES : Figure 1: Cartes de localisation des bassins versants étudiés (D'après Google Map, Terrametrics, 2008)... 9 Figure 2: Carte générale de la vallée de la Tarentaise et des bassins versants étudiés (D après Google Earth 2008) Figure 3: Carte topographique du bassin versant du torrent de Pissevieille (D après traitement SIG ArcGIS, 2008) Figure 4: Carte géologique simplifiée du bassin versant des Arcs (D'après Géol-Alpes, ) Figure 5: Carte géologique du bassin versant du torrent de Pissevieille (D'après les cartes géologiques au 1/ eme de la zone, BRGM) Figure 6: Carte topographique du bassin versant des Sources de L'Isère (D'après Géoportail,Traitement SIG ArcGIS, 2008) Figure 7: Carte géologique simplifiée du bassin versant des Sources de l'isère (D après Géol-Alpes, ) Figure 8: Carte géologique du bassin versant de l'isère (D'après les cartes géologiques au 1/50 000eme de la zone, BRGM) Figure 9: Diagramme ombrothermique de Bourg-Saint-Maurice (Période , d'après les données Météo-France) Figure 10: Graphique des températures extrêmes à Bourg-Saint-Maurice entre 1978 et (Traitement des données mensuelles de METEO-FRANCE) Figure 11: Evolution des températures annuelles à Bourg-Saint-Maurice depuis (Traitement des données mensuelles Meteo-France) Tableau 1: Evolution des températures mensuelles à Bourg-Saint-Maurice à différentes échelles temporelles (Traitement des données mensuelles METEO-FRANCE) Figure 12: Répartition des précipitations mensuelles depuis 1945 à Bourg-Saint-maurice (Traitement des données mensuelles Meteo-France) Figure 13: Etudes des pluies journalières à Bourg-Saint-Maurice depuis (Traitement des données journalières Météo-France) Figure 14: Evolution de la pluviométrie annuelle à Bourg-Saint-Maurice depuis (Traitement des données mensuelles Météo-France) Tableau 2: Evolution des précipitations mensuelles et saisonnalité à Bourg-Saint-Maurice.. 26 depuis 1945, selon différentes échelles temporelles (Traitement des données mensuelles Météo-France) Figure 15: Evolution des précipitations hivernales à Bourg-Saint-Maurice depuis

5 (Traitement des données mensuelles Météo-france) Figure 16: Evolution des cumuls neigeux à la station des Arcs (Poste des Marmottes, alt.1950 m) sur le bassin versant du torrent de Pissevielle (Traitement des données de la SMA, Mai 2008) Tableau 3: Evolution des cumuls neigeux mensuels depuis la saison 81/ (Traitement des données de la SMA, Mai 2008) Figure 17: Schéma structurel du modèle GR4J (D'après le CEMAGREF, 2006) Tableau 4 : Facteur de fonte estimé d après WMO (D après N. Eckert, 2002) Figure 18: Schéma structurel du module neige Figure 19: Données nécessaires au traitement SIG (MNT, image aérienne, carte topographique) Figure 20: Extraction des données morphologiques du bassin versant (Traitement sous SIG ArcGIS 9.2) Figure 21: Calcul des données sur l'exposition des pentes du bassin versant (Traitement sous ArcGIS 9.2) Figure 22: Etude des caractéristiques géomorphologiques du bassin versant (Traitement SIG, ArcGIS 9.2) Figure 23: Régime hydrologique du torrent de Pissevieille entre 1978 et (D'après le traitement des données de la prise d'eau EDF) Figure 24: Régime hydrologique moyen de l'isère entre 1978 et 2007 à la station du Laisinant (Traitement des données hydrologiques de la banque Hydro) Figure 25: Caractéristiques hydrologiques des bassins versants étudiés Figure 26: Etude des évènements de crues et forts débits sur les torrents de Pissevieille et de l'isère (Traitement des données de EDF et de la banque HYDRO) LISTE DES TABLEAUX : Tableau 1: Evolution des températures mensuelles à Bourg-Saint-Maurice à différentes échelles temporelles Tableau 2: Evolution des précipitations mensuelles et saisonnalité à Bourg-Saint-Maurice.. 26 Tableau 3: Evolution des cumuls neigeux mensuels depuis la saison 81/ Tableau 4 : Facteur de fonte estimé d après WMO

6 RESUME La modélisation hydrologique des bassins versants de montagnes est une tâche ardue. Dans le contexte actuel d anthropisation croissante des zones de montagnes, et de pressions de plus en plus marquées sur les petits aquifères locaux, il est essentiel de développer des outils d aide à la décision et de gestion pour les acteurs locaux. Cette étude s appuie sur l exemple de la vallée de la Tarentaise (bassin versant des Arcs 2000 et des Sources de l Isère), dans laquelle les conflits liés à l eau sont omniprésents depuis quelques années (barrages hydroélectrique, alimentation des stations de sport d hiver en eau potable et utilisation d installations d enneigement). Le modèle hydrologique mis en place s appuie sur deux modules distincts : un module hydrologique (modèle GR4J du CEMAGREF) simulant les écoulements d une lame d eau, celle-ci étant calculée par un module neige développé spécifiquement et estimant le stock de neige sur le versant. Pour fonctionner, ce modèle hydrologique nécessite peu de données d entrée (pluies et températures), ainsi qu une chronique de débit sur un bassin versant local permettant le calage des paramètres du modèle. Les résultats obtenus sur les deux bassins versants testés, montrent une excellente restitution dans la reconstitution des débits passés avec des taux de confiance de l ordre de 90%. En ce qui concerne la prédiction des débits à partir de chroniques météorologiques, on atteint des taux d efficacité de 80% en moyenne. En conséquence, cet outil nécessitant peu de données d entrée, et un calage des paramètres du modèle réalisable de façon peu contraignante, s avère particulièrement robuste pour la modélisation des bassins versants de montagne. Ainsi, Les différentes approches qu il permet (impact des installations anthropiques, conséquences des évolutions climatiques, étude des débits, ), la souplesse d utilisation, la rapidité d accès aux résultats et surtout son interaction directe avec les systèmes d informations géographiques, permet de l utiliser dans la gestion dans la ressource en eau et de disposer d un outil d aide à la décision pour les décideurs et aménageurs des régions de montagne. Mots clés : hydrologie, montagne, modélisation hydrologique, géologie, météorologie de montagne, Tarentaise, gestion de la ressource en eau. 6

7 INTRODUCTION Dans une dynamique d aménagements récents des espaces de montagne, les problèmes liés à l eau sont aujourd hui devenus essentiels, et sources de conflits entre les acteurs locaux. Outre le problème récurrent des crues torrentielles dans les milieux de montagne, dont l impact est de plus en plus marqué face à une urbanisation croissante des versants, il se pose à l heure actuelle le problème de la gestion de la ressource en eau. En effet, cohabitent aujourd hui sur des bassins versants de taille restreinte des infrastructures industrielles nécessitant des alimentations gourmandes en eau (barrages hydroélectriques, conduites forcées, ), des installations touristiques (notamment les stations d altitude engendrant des consommations en eau potable considérables durant la saison hivernale), mais également des installations d enneigement, devenues des «assurance neige» indispensables en début et fin de saison pour les gestionnaires des domaines skiables. A ces différents éléments, consommant l essentiel des ressources, il faut ajouter l alimentation en eau potable des villages et villes de montagnes qui se développent considérablement, ainsi que les besoin en eau vitaux pour l agriculture locale (notamment pour le pâturage). Soumise à des pressions de plus en plus fortes, les ressources en eaux sont devenues un enjeu économique et social majeur pour l ensemble des vallées de montagne. L objectif de cette étude est de développer un outil de modélisation hydrologique permettant de mieux comprendre le régime hydrologique des versants, de quantifier les ressources en eaux et de prendre en compte les modifications anthropiques sur cette ressource vitale au développement des milieux de montagne. Toutefois, une contrainte viendra s ajouter à cette problématique : celle de la création d un modèle hydrologique nécessitant peu de données d entrées, car, compte tenu de la lâcheté du maillage du réseau de mesure en montagne, il est souvent difficile de posséder de grandes quantités de données. Dans un premier temps, on présentera donc le contexte général de la problématique de l eau en montagne en s appuyant sur l exemple de la vallée de la Tarentaise, dans laquelle on a choisi deux bassins versants témoins pour mettre en œuvre la modélisation hydrologique : le bassin versant des Arcs 2000(Torrent de Pissevieille) et le bassin versant des Sources de l Isère. Nous mettrons également en évidence les principales caractéristiques climatiques de cette région, ainsi que le contexte géomorphologique dans lequel on évolue sur les bassins versants choisis pour l étude. Dans un second temps, nous présenterons l architecture du modèle hydrologique développé, ainsi que les différentes équations et mécanismes de fonctionnement. Nous verrons également que l utilisation de Systèmes d Information Géographiques peut se révéler un atout essentiel pour ce type de travail. Enfin, nous testerons la validité du modèle, et nous estimerons ses performances. 7

8 Chapitre 1 : CADRE GENERAL DES SITES D ETUDE : Cette étude hydrologique s appuiera sur deux bassins versants de la vallée de la Tarentaise. Nous présenterons dans ce chapitre le contexte géographique local dans lequel on va évoluer, puis, les caractéristiques géologiques et morphologiques des bassins versants étudiés. Pour terminer, on s intéressera à la climatologie locale, notamment aux précipitations, températures et chutes de neige. «Une connaissance générale est presque fatalement une connaissance vague.» Gaston Bachelard, La Formation de l'esprit scientifique 8

9 I. Cadre géographique général : A- Contexte régional : Bassins versants étudiés Figure 1: Cartes de localisation des bassins versants étudiés (D'après Google Map, Terrametrics, 2008) 9

10 L objet principal de la construction d un nouveau modèle de simulation hydrologique étant de mieux prendre en compte l évolution du manteau neigeux et d étudier la ressource en eau dans les haut bassins versants, il était logique de choisir une zone d étude du massif alpin français. Le site des Arcs (Savoie, 73) étant à l origine le centre de la problématique du stage, nous avons conservé ce site et ajouté, pour des questions relatives à l accès aux données (météorologiques et hydrologiques) un autre site témoin de la région : le bassin versant des Sources de l Isère. L ensemble de l étude se déroulera donc au cœur du département de la Savoie, dans la vallée de la Tarentaise, sur les communes de Bourg-Saint-Maurice et Val d Isère, à la limite avec la frontière italienne. L ensemble de la région est soumis à un climat montagnard et donc à des régimes hydrologiques nivaux ou glacio-nivaux (présence de glaciers sur les points culminants régionaux : 3855 mètres à la Grande Casse), qui se retrouvent sur l ensemble des affluents de l Isère qui drainent les versants de la vallée. Avec seulement habitants, la vie économique locale de la vallée de la Tarentaise est marquée par une forte saisonnalité avec une prédominance pour l activité touristique hivernale ( lits) reposant sur les domaines skiables présents dans la région. B- Contexte local : Figure 2: Carte générale de la vallée de la Tarentaise et des bassins versants étudiés (D après Google Earth 2008) 10

11 1 ) Géographie locale : La vallée de la tarentaise est une vallée glaciaire typique, divisée en deux branches distinctes à partir de Moutiers : la Tarentaise (vallée du Doron) au sud, et la haute Tarentaise (Vallée de l Isère) au nord. Au total, elle s étend sur environ 80 kilomètres, émaillés d une succession d ombilics (Bourg-Saint-Maurice, la Léchère, La Bathie, ) et verrous (La Gurraz, Pomblière, Moutiers, ) héritages des grands glaciers du Würm notamment. Outre cet encaissement du aux dynamiques climatiques du quaternaire, la vallée se trouve à la limite de plusieurs grands massifs : Au nord : Le massif du Mont-Blanc (alt.4810 mètres) au niveau de la vallée des Glaciers et du Cormet de Roselend, drainé par le Versoyen et le torrent des Glaciers. A l ouest : Le massif du Beaufortain (Le Roignais 2999 mètres) sur le versant du Soleil et les torrents de l Arbonne (Bourg-Saint-Maurice) et de l Ormente (Aime). Au Sud et à l Est : Le massif de la Vanoise (La Grande Casse 3855 mètres), drainé par le Ponthurin (Landry) ou le Doron (Moutiers) et surtout l Isère. Le massif du Grand Paradis (4069 mètres) à l extrémité est du bassin versant des Sources de l Isère, dont les eaux sont drainées vers l Italie mais qui constitue une barrière climatique locale notamment en régime d est («retour d est» et foehn). 2 ) Communication et transport : Une des conséquences de l encaissement de la vallée de la tarentaise est la linéarité des axes de communication, typique dans les zones de montagne ; mais également son caractère sans issues durant la période hivernale. En été cependant, trois cols permettent la communication avec les vallées adjacentes et notamment avec l Italie et le tunnel du Mont Blanc (Vallée d Aoste) : Col de l Iseran (2762 mètres) : Plus haut col routier d Europe permettant la communication avec la vallée de la Maurienne Col du Petit Saint-Bernard (2188 mètres) : Situé sur la frontière italienne, il permet le passage vers les grands centres alpins italiens (Turin, Milan), mais également le tunnel du Mont-Blanc (Courmayeur). Cormet de Roselend (1968 mètres) : Communicant avec les vallées du Beaufortain (Saisie, Beaufort, Hauteluce, ) et les vallées d Albertville et du Val d Arly. 3 ) Economie locale : Comme on l a vu dans le paragraphe précédent sur le développement des réseaux de communication, l économie locale dépend essentiellement du tourisme hivernal. En effet, la vallée de la Tarentaise possède une des plus importante densité de domaines skiables au monde, dont plusieurs figurent parmi les plus grands : Les 3 Vallées : Les Ménuires, Val Thorens, Méribel, Courchevel Espace Killy : Tignes, Val d Isère Paradiski : Les Arcs, La Plagne, Montchavin, Les Coches Espace San-Bernardino : La Rosière, La Thuile (Italie) Cependant, l omniprésence du tourisme hivernal ne doit pas faire oublier la dépendance de cette activité aux conditions climatiques (notamment dans le contexte d évolution actuelle) et 11

12 donc la forte vulnérabilité économique de la région en cas de saison difficile. En effet, malgré l effort de diversification des activités touristiques proposées, notamment en été (VTT, randonnée, haute montagne, thermalisme, ), on observe depuis une quinzaine d année une érosion de la fréquentation des vallées de montagne durant la période estivale. Ainsi il en découle polarisation très forte sur l activité ski, dont dépend quasi intégralement la pérennité de l économie et de la vie locale qui souffre ainsi d une forte saisonnalité. 4 ) L eau en Tarentaise : Comme dans toutes les régions de montagne, la question de la gestion de la ressource en eau en Tarentaise est essentielle. En effet, les vallées alpines étant particulièrement vulnérables aux évolutions climatiques, on pourrait observer dans les années à venir une évolution du comportement hydrologique des bassins versants (ressource en eau, crues torrentielles et inondations, ). De plus, la forte pression touristique hivernale, se déroulant durant les périodes d étiages, vient elle aussi compliquer la gestion raisonnée et concertée de la ressource : Alimentation en eau potable : 68% Industrie : 29% Agriculture : 1% Fabrication de neige : 2% (D après Agence de l eau RM&C, Prélèvement en eau Savoie - Haute Savoie, 2004) De ce fait, les collectivités locales cherchent à adopter un système de gestion concertée de la ressource en eau, afin de satisfaire l ensemble des acteurs locaux. Ainsi, plusieurs enjeux locaux essentiels ont été identifiés et sont en cours de discussion entre les différents partenaires : Préservation de la qualité de l eau potable Gestion des pollutions domestiques (assainissement), agricoles et industrielles Réduction de la vulnérabilité face aux risques naturels liés à l eau (crues éclairs, inondations, coulées de boue, ) Gestion de la ressource en eau (alimentation en eau potable, hydroélectricité, fabrication de neige, ) Dans ce contexte complexe de la gestion de la ressource en eau, l alimentation des réseaux d enneigement de culture prend une place toute particulière. En effet, ces réseaux fonctionnent en début de saison (sous réserve que les conditions climatiques le permettent) et donc pendant les périodes d étiage des torrents au sein desquels peuvent être effectués les prélèvements. En conséquence, la plupart des gestionnaires de domaines skiables mettent en place des retenues collinaires qui sont remplies durant la période de fonte et permettent ainsi d alimenter les réseaux lors des étiages hivernaux. Le second problème lié à la neige de culture est le délai de fonte plus long que celui de la neige naturelle. En effet, du fait de sa structure plus proche de la glace que de la neige, ainsi que du travail de damage réalisé de manière journalière sur les domaines skiables, cette neige résiste à la fonte jusqu à trois semaines de plus que la neige naturelle. Cependant, des études ont montré que ce décalage de fonte ne devrait pas engendrer la formation de laves torrentielles mais pourrait à moyen terme entraîner une érosion prématurée des lits des torrents. En conséquence, il convient donc de surveiller l ensemble des versants équipés d installation de neige de culture et de développer des méthodes de modélisation et de suivi de la ressource en eau sur ces bassins versants ou celle-ci est limitée. 12

13 II. Géologie et géomorphologie locale : A- Bassin versant du torrent de Pissevielle : 1 ) Présentation générale : Le bassin versant du torrent de Pissevieille s étend sur 15 km² dans la partie sud-est de la commune de Bourg-Saint-Maurice. Il est constitué de deux chainons distincts qui le délimitent dans la direction Nord-Sud : A l ouest : Le chainon Signal des Têtes Aiguille de Grive (2732 mètres) A l est : Le chainon Aiguille Rouge Mont Pourri (3779 mètres) NORD 2,5 Kilomètres Figure 3: Carte topographique du bassin versant du torrent de Pissevieille (D après traitement SIG ArcGIS, 2008) 13

14 L ensemble de ce bassin versant est principalement drainé par le torrent de Pissevieille qui s écoule sur environ 6 kilomètres depuis le lac des Moutons situé au pied de l Aiguille du Saint-Esprit (3419 mètres), et dont l exutoire choisi se trouve au niveau de la prise d eau EDF à environ 1750 mètres d altitude. Il est à noter que l on trouve sur ce bassin deux petits édifices glaciaires : le Glacier du Turia (Aiguille du Saint-Esprit) et le Glacier du Varet (Aiguille Rouge). Cependant, cette particularité n influencera pas de manière significative le régime hydrologique, puisque le bassin versant fonctionnera sur le modèle d un régime de type nival de haute altitude, c est-àdire avec une fonte retardée de la neige et des débits maximum aux mois de Juin et Juillet. La principale particularité de ce bassin versant est son anthropisation, essentiellement due à la présence du domaine skiable des Arcs. En effet, depuis le début des années 1980, la station d Arc 2000 prend place sur le bassin versant. Plus récemment (2003), le nouveau village d Arc 1950 a été implanté légèrement en contrebas des Arcs Ainsi, l ensemble du versant ouest et une partie du versant Est (Aiguille Rouge et Hauts de Villaroger) sont équipés d installations de sports d hiver (remontées mécaniques et pistes). Outre la présence de ces infrastructures anthropiques, l alimentation en eau potable de la station (environ personnes en période de pointe) repose sur le «captage du KL» situé en contrebas des pentes d éboulis de l Aiguille Rouge (cf. 3 ) Géomorphologie, formations superficielles et dynamique actuelle du bassin :). Plus récemment, le problème de la neige artificielle est venu se superposer à l ensemble des contraintes hydrologiques qui pèsent sur ce bassin versant, avec la construction de la plus grande retenue collinaire d Europe, d un volume de m 3. Cette retenue entrera en service au cours de l été 2008 et son remplissage sera effectué durant les fontes printanières, afin de limiter l impact sur les débits du torrent de Pissevieille. 2 ) Contexte géologique : L ensemble du bassin versant des Arcs 2000 est situé dans les zones internes du massif alpin et plus précisément dans la zone Briançonnaise. Cependant, on observe une dissymétrie entre les parties Est et Ouest du bassin, due à la structure particulière de cette zone, se structurant ainsi : La couverture carbonatée formée essentiellement par des calcaires d âge trias à crétacé supérieur (brèches de la Tsantaleina). La semelle siliceuse où l on trouve des grès, conglomérats et quartzites triasiques, ainsi que la zone houillère productive. Le socle cristallin ou briançonnais interne, constitué par des roches cristallines métamorphisées allant des micaschistes aux gneiss et jusqu aux micro-granites dans certaines zones (micro-granites de l Aiguille Rouge). Le relief du bassin versant est, outre le modelage local récent par les glaciers du Pléistocène, intimement lié à la nature géologique des terrains. De fait, le versant ouest de la zone (versant des Arcs ) formé par la zone houillère briançonnaise (grès schistes et conglomérats) propose des pentes relativement régulières, à pente moyenne, particulièrement érodables. Ce versant est capable de former des laves torrentielles de manière régulière (Ravoire Avril 81, Saint-Pantaléon et Villard, Octobre 2000). Le chainon Ouest Signal des Têtes Aiguille de Grive constitue la limite occidentale du bassin et s élève nettement au dessus des reliefs alentours. Il est constitué par l unité des 14

15 gneiss du Sapey et un ensemble de quartzite triasiques, dont on peut signaler la fracturation (N20 à N30 et failles N75 ). La partie basse du bassin versant, beaucoup moins pentée et à la morphologie particulièrement tourmentée (entonnoirs, de dissolution, ravines, ) est formée d un ensemble de gypses, cargneules et éléments de la semelle siliceuse de la zone briançonnaise qui marquent la transition avec le socle cristallin. Enfin, le chaînon Mont-Pourri Aiguille Rouge constitue les contreforts orientaux du bassin versant, au relief particulièrement marqué (3200 à 3779 mètres), présentant des pentes relativement fortes. Il est constitué de micaschistes et gneiss très indurés, peu érodables et formant des barres rocheuses importantes ou des reliefs forts. NORD Figure 4: Carte géologique simplifiée du bassin versant des Arcs 2000 (D'après Géol-Alpes, ) 15

16 3 ) Géomorphologie, formations superficielles et dynamique actuelle du bassin : Comme on l a vu, la morphologie du bassin est fortement liée à la géologie locale. De fait, l hydrologie dépend également de ces paramètres et le stockage, la circulation et la dynamique de l eau sur le versant en sera influencée. Sur les contreforts ouest du bassin, la présence des quartzites triasiques fracturées entraîne l infiltration d une faible partie des eaux qui circulent à l intérieur du massif et dont la résurgence est observée sur certaines sources du versant des Arcs Au pied de cette zone, on trouve de manière régulière des pentes d éboulis et cônes de déjection (par exemple au pied de la Pointe du Fond Blanc) dont la capacité de stockage en eau est réelle. Cependant, compte tenu du faible volume de ces formations et de la rapidité des circulations dans ce type de zone, celle-ci est relativement modérée. Les sommets est du bassin, plus élevés sont susceptibles de stocker l eau de manière prolongée sous forme de neige ou de glace (glacier du Varet). Ainsi l élévation du massif entraîne une réaction hydrologique particulière et la mise en place d un régime hydrologique nival à glacionival. De plus, le caractère imperméable des terrains présents (micaschistes et gneiss) entraîne de forts ruissellements, une érosion conséquente et la formation en pied de pente de cônes de déjections. Au pied de l Aiguille Rouge («zone du KL»), on trouve ainsi un cône de déjection important formant une zone humide susceptible de stocker des ressources en eau exploitables (captage du KL) mais en quantité limitée. Figure 5: Carte géologique du bassin versant du torrent de Pissevieille (D'après les cartes géologiques au 1/ eme de la zone, BRGM) L ensemble de la zone médiane du bassin est recouverte par des formations essentiellement glaciaires liées aux dynamiques récentes (glaciations würmiennes notamment). On trouve donc dans la partie haute (Secteur du Grand Col) soumise récemment à l influence glaciaire des moraines frontales sous forme de pierriers importants, et, dans les zones moins élevées des ensembles de moraines latérales (perméables) susceptibles de stocker l eau) et des tills de base (imperméables) constituant le soubassement des zones humides telles que celle de l Adret des Tuffes. 16

17 B- Bassin versant des Sources de l Isère : 1 ) Présentation générale : Le bassin versant des Sources de l Isère s étend sur près de 45 km², à l est de la commune de Val d Isère, c est un bassin versant de haute montagne avec plusieurs sommets dépassant les 3200 mètres et la présence de plusieurs petits glaciers dont celui des Sources de l Isère. De manière générale, on peut dire que les structures sont orientées Est-Ouest et on a la présence de deux lignes d arêtes continues qui délimitent le bassin selon cette orientation : Au Nord : Arête de Bailletta Tsantaleina (3602 mètres) Galise Au Sud : Arête Iseran Pers Grande Rousse (3482 mètres) L exutoire choisi pour l analyse de ce bassin versant se situe légèrement en amont du village principal de val d Isère (Laisinant), à plus de 9 kilomètres des Sources de l Isère à 1850 mètres d altitude. NORD 3 Kilomètres Figure 6: Carte topographique du bassin versant des Sources de L'Isère (D'après Géoportail,Traitement SIG ArcGIS, 2008) Du fait de la présence de glaciers et de sa haute altitude, ce bassin versant est soumis à un régime hydrologique de type glacio-nival avec des débits de pointe aux mois de Juin et Juillet, puis des débits relativement importants au cours du mois d Août. En raison de l absence d activités anthropiques à sa surface, ainsi que de ses caractéristiques typiques de bassin versant montagnard, celui-ci sera considéré comme un bassin versant témoin pour la présente étude. 17

18 2 ) Contexte géologique : Le bassin versant des Sources de l Isère est situé sur la limite entre la zone briançonnaise et la zone piémontaise (Schistes lustrés). Cette limite traversant le bassin versant du sud-ouest au nord-est est mise en évidence par une bande de gypses et cargneules marquant la zone de glissement des différentes unités. On trouve donc sur ce bassin versant un ensemble de formations très différentes : Le domaine briançonnais interne et plus précisément sa couverture carbonatée représentée par un ensemble de calcaires et dolomies du Trias au Crétacé inférieur, ainsi que par les brèches de la Tsantaleina. La suture entre la zone briançonnaise et les nappes Piémontaise marquée par des gypses et des cargneules Le domaine piémontais ou des schistes lustrés constitué dans la zone est (Vallon de Prariond) par des calcschistes et parasinites et dans la partie sud-est (Col de l Iseran) essentiellement par des schistes. NORD Figure 7: Carte géologique simplifiée du bassin versant des Sources de l'isère (D après Géol-Alpes, ) Comme précédemment, la géologie de la zone est l un des éléments déterminant dans la morphologie du bassin. Ainsi, on a une dissymétrie importante liée à la zone de suture présente ici : Au nord, on est situé dans la zone briançonnaise constituée par des calcaires et dolomies, et la zone des Brèches de la Tsantaleina. Cette zone est constituée de reliefs abrupts et de grandes barres rocheuses et falaises pouvant atteindre 300 à 400 mètres (Paroi de Bazel). Au Sud, les terrains sont essentiellement ceux de la zone des schistes lustrés (calcschistes, parasinites) et on y observe des reliefs moins prononcés et plus calmes. C est sur ces versants que se développent les édifices glaciaires les plus conséquents et notamment le glacier des Sources de l Isère. A la hauteur de la transition entre ces deux zones, on a la présence d un vallon encaissé (Vallon de Prariond), ainsi que d une gorge (Gorges du Malpasset). 18

19 3 ) Géomorphologie et dynamique actuelle du bassin : L étude géologique du bassin a montré que l on était en présence, notamment dans la partie nord (zone briançonnaise interne), de barres rocheuses et falaises importantes, qui compte tenue des processus érosifs récents, sont à l origine des nombreux cônes de déjections, pierriers et éboulis de cette zone. Cependant, ces pentes d éboulis (en beige sur la carte) sont essentiellement constituées de matériaux grossiers qui ne permettent pas un stockage important d eau, mais plutôt un ruissellement à la base du pierrier et une évacuation rapide des eaux vers l exutoire du bassin. Au sud du bassin versant, les pentes plus faibles ont permis la mise en place d édifices glaciaires dans les parties hautes du versant. Ces glaciers considérablement plus développés lors de la dernière période glaciaire ont laissé des traces de leur passage, tel que la forme typique de la vallée de Val d Isère. On observe ainsi une succession de verrous (gorges étroites) et ombilics (zones plus planes), vestiges des anciens glaciers. Au niveau des gorges du Malpasset, on se trouve ainsi à la hauteur d un verrou glaciaire, tandis que le vallon du Prariond est un ombilic, vestige probable d un ancien lac glaciaire aujourd hui comblé. Ce type de structure se crée sur le till de base imperméable du glacier, derrière un barrage rocheux, le remplissage spécifique du lac par les produits de l érosion donne à ce type de zone des capacités de stockage d eau importantes. Aujourd hui, le recul récent des glaciers a laissé place à des formations morainiques importantes constitués de gros blocs, relativement perméables. Ainsi, la capacité de stockage de ces formations bien que réelle reste limitée, car l eau circule à l intérieur de celle-ci et regagne finalement rapidement le réseau hydrologique local. Figure 8: Carte géologique du bassin versant de l'isère (D'après les cartes géologiques au 1/50 000eme de la zone, BRGM) 19

20 III. Analyse hydrométéorologique locale : Pour étudier l hydrométéorologie locale, on va s appuyer sur les données de la station météorologique de Bourg-Saint-Maurice située à 850 mètres d altitude. On dispose ainsi des données au pas de temps mensuel depuis 1945 et journalier à partir de Janvier 1978 : Données mensuelles ( ) : Txm : Moyenne des maximales Txx : Températures maximales Tnm: Moyennes des minimales Tnn: Températures minimales Tmm: Températures moyennes mensuelles RR: Cumuls de précipitations mensuelles RRx/24h : Cumul maximal en 24h Données journalières ( ) : Températures moyennes journalières Cumul des précipitations Journalières A partir de ces différentes données, nous allons analyser les caractéristiques du climat local et tenter de dégager les évolutions climatiques récentes au niveau régional. A- Climat local : Diagramme ombrothermique de Bourg-Saint-Maurice 120,0 mm 20,0 C Précipitations mensuelles (en mm) 100,0 mm 80,0 mm 60,0 mm 40,0 mm 20,0 mm 15,0 C 10,0 C 5,0 C 0,0 C Températures (en C) 0,0 mm Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre -5,0 C Précipitations (cumul moyen annuel: 963 mm) Températures (moyenne annuelle: 9,3 C) Figure 9: Diagramme ombrothermique de Bourg-Saint-Maurice (Période , d'après les données Météo-France) Le diagramme climatique ci-dessus de la région de Bourg-Saint-Maurice réalisé pour la période met en évidence une forte variabilité climatique saisonnières. En effet, on peut mettre en évidence plusieurs périodes distinctes qui contrastent fortement en terme de précipitations et températures : 20

21 Période hivernale (Novembre à Février) : Durant cette période, les températures moyennes mensuelles peuvent être très négatives (-6.9 C en Février 1956 ou -2,5 C en Décembre 2005). De plus, c est à cette période que la pluviométrie locale est la plus forte (409 mm en Février 1990), ce qui entraîne un stockage majoritaire des précipitations sous forme solide. Localement, l origine des perturbations est liée à deux flux principaux : Les flux d ouest apportant de fortes précipitations sur les massifs pré-alpins, et, si leur intensité est suffisante sur la partie plus interne du massif. Les flux d est (liés à la Lombarde) issus de courant humides de l Adriatique apportant généralement des précipitations très abondantes sur les massifs frontaliers. Printemps (de Mars à Mai) : De manière générale, les précipitations y sont beaucoup plus faibles que lors de la période hivernale (1,6 mm et 14,4 C de moyenne mensuelle durant l exceptionnel mois d Avril 2007), cependant, on peut occasionnellement observer le passage de fortes périodes dépressionnaires accompagnées de fortes chutes de neige (237 mm en Mars 2006) et de températures relativement basses (3,7 C, mars 2006 ou encore 0,9 C en mars 1971). On se trouve généralement dans une période de transition au cours de laquelle les disparités annuelles peuvent être très importantes. Période estivale (Juin, Juillet, Août) : La période estivale est en général marquée par la présence de conditions anticycloniques marquées, au cours desquelles les précipitations sont essentiellement dues à des phénomènes orageux locaux. Plus rarement, on assiste au passage de flux d ouest plus perturbés à l origine d un temps plus instable. Généralement les températures sont élevées et peuvent atteindre plus de 20 C en moyenne mensuelle (23 C en Août 2003). Automne (Septembre Octobre) : La période automnale est marquée par une pluviométrie relativement faible, en particulier au mois de Septembre, essentiellement issue d épisodes pluvieux intenses de durée limitée allant de quelques heures à un ou deux jours. En Octobre 2000 par exemple, un épisode pluvieux intense s est déroulé sur l ensemble du massif alpin, entraînant de fortes crues, notamment en Suisse ; à Bourg-Saint-Maurice, les cumuls de précipitations se sont élevés à 101,4 mm en moins de cinq jours. Durant cette période, les températures baissent sensiblement en Septembre, mois durant lequel on retrouve fréquemment des conditions estivales, puis, de manière plus marqué en Octobre. Afin de mieux analyser les caractéristiques climatiques locales, on utilise généralement deux paramètres météorologiques principaux : les températures et les précipitations, auxquels on peut ajouter certains paramètres associés (ensoleillement, pressions, ). Nous allons maintenant nous intéresser à ces deux paramètres pour le secteur de la Tarentaise et plus précisément de Bourg-Saint-maurice. 21

22 B- Analyse des températures locales : 1 ) Généralité sur les températures : Depuis 1945, année durant laquelle la station météorologique a été mise en place, la moyenne des températures à Bourg-Saint-maurice est de 9,3 C. Cependant, on constate une grande variabilité saisonnière et il convient de s intéresser à la répartition temporelle de ces températures. Le graphique ci-dessous (Figure 10: Graphique des températures extrêmes à Bourg-Saint-Maurice entre 1978 et 2008) met en évidence une forte amplitude thermique annuelle, atteignant près de 40 C. En effet, on se trouve ici dans un climat typiquement montagnard, avec des températures très froides en hiver (-15,1 C en Janvier 1985) et des étés relativement chauds (28 C en Juillet 2005, 27,5 C en Août 2003). 35,0 C 30,0 C 25,0 C 20,0 C 15,0 C 10,0 C 5,0 C 0,0 C -5,0 C -10,0 C -15,0 C -20,0 C Analyse des températures maximales et minimales à Bourg-Saint-Maurice entre 1978 et 2008 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Températures journalières maximales Température journalières maximales Température moyenne Figure 10: Graphique des températures extrêmes à Bourg-Saint-Maurice entre 1978 et 2008 (Traitement des données mensuelles de METEO-FRANCE) L un des éléments les plus importants mis en évidence par ce graphe est l amplitude thermique entre les minimales et les maximales, puisque celle-ci diffère fortement selon la période de l année. De manière générale, elle est ainsi assez peu importante durant les mois d hiver, mettant en évidence du faible réchauffement qui se produit au cours de la journée, notamment en raison du fort encaissement de la vallée (phénomène d ombre, ). En été, le phénomène inverse se produit, et l amplitude est plus marquée, notamment à cause du fort refroidissement nocturne (particulièrement en cas de nuits claires) et du fort réchauffement diurne. Dans un second temps, ce graphe donne accès à des informations quand aux conditions climatiques saisonnières. En effet, plus l échelle de répartition des températures sera importante plus elle mettra en évidence une variabilité climatique importante. Ainsi, lors de la saison estivale, on constate que les températures sont «relativement groupées», ce qui reflète une continuité des conditions climatiques ; cette analyse est renforcée par le fait que l on se trouve généralement dans des conditions anticycloniques durant ces périodes (Juin à Septembre suivant les années). A contrario, conformément à l analyse précédente, la période hivernale semble plus perturbée et moins calme climatiquement, c est d ailleurs durant l hiver que les grands courants dépressionnaires influent sur la région, créant des périodes de fort refroidissement, suivies de périodes plus chaudes. Il est également important de compléter cette analyse en notant que les phénomènes locaux tels que le foehn ou les influences des flux de masses d airs régionaux et locaux (retour d est, inversion thermique, ) jouent également un rôle dans la répartition des températures locales. 22

23 2 ) Evolution climatique actuelle : Les observations climatiques actuelles montrent une hausse globale des températures, particulièrement marquée dans les hautes latitudes et dans les zones de montagnes. Il convient donc d étudier cette évolution, d une part, afin de mieux comprendre le climat local actuel, et d autre de manière à mieux appréhender les évolutions futures. Températures moyennes (en C) 12,0 C 11,0 C 10,0 C 9,0 C 8,0 C 7,0 C 6,0 C Evolution des températures moyennes annuelles à la station de Bourg-Saint-Maurice (850 mètres) depuis ,8 C en 60 ans Températures moyennes annuelles Moyenne mobile 5 périodes Tendance linéaire Ce graphique met en évidence une hausse globale des températures durant la deuxième partie du XX eme siècle. Au total, l élévation s élève à 1,8 C en 60 ans, ce qui est cohérent avec la valeur avancée par l OCDE (+1,5 C au XX eme siècle, OCDE 2007). Une analyse plus poussée de ce graphe met en évidence une période de refroidissement entre 1945 et le début des années 1970, puis une relative stabilisation à environ 8,5 C de moyenne annuelle. En revanche, depuis 1980, la hausse s est considérablement accélérée pour atteindre un maximum en Cependant, malgré ces observations générales, il est nécessaire d étudier de manière plus poussée le phénomène, notamment du point de vue de la saisonnalité de l évolution des températures. Figure 11: Evolution des températures annuelles à Bourg-Saint-Maurice depuis 1945 (Traitement des données mensuelles Meteo-France) a- Analyse de l évolution saisonnière des températures : Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre TOTAL depuis ,0 1,9 1,6 1,0 1,9 2,3 2,1 2,5 0,7 1,7 1,0 2,0 1, ,4 1,8 3,0 3,4 4,0 4,2 1,8 1,5 0,4 2,0 0,9 0,5 2, ,4-1,3-1,7 3,8-1,8 1,6 1,2-2,6 1,2 2,2 3,6-0,2 0,5 Tableau 1: Evolution des températures mensuelles à Bourg-Saint-Maurice à différentes échelles temporelles (Traitement des données mensuelles METEO-FRANCE) Ce tableau met en évidence une hausse globale des températures la plus forte au cours de la période ; cependant, on peut observer une forte saisonnalité à cette augmentation. En effet, il semble que de manière générale deux périodes sont plus affectées : La période hivernale de Décembre à Février La période estivale de Mai à Août L analyse du nombre de jours caractéristiques de gel et de fortes chaleurs confirme la tendance dégagée par le tableau ci-dessus : -30% du nombre de jours de gels depuis % du nombre de jours à forte chaleur (T > 20 C) depuis

24 Depuis 1945, l évolution n est pas uniforme, et diffère fortement selon la saisonnalité. Ainsi, les températures se réchauffent de manière plus rapide et marquée durant la période hivernale, ce qui a pour effet principal et direct de réduire l importance de la couverture neigeux. En été, le même phénomène est constaté, ce qui entraîne une fonte précoce et accélérée de la neige et des glaciers. Durant les autres périodes, la hausse des températures est observable mais semble sensiblement moins rapide et importante. C- Analyse des précipitations locales : 1 ) Généralité sur les précipitations : L étude des cumuls de précipitations constitue le deuxième volet d une étude climatologique de base. La région de la Tarentaise est essentiellement soumise à des flux d ouest, plus ou moins actifs selon les phénomènes de «blocages» se produisant sur les massifs pré-alpins (Bauges, Lauzière, ). Cependant, la région étant située proche de la frontière italienne (et de la plaine du Pô), elle subit également l influence des flux perturbés d est en provenance de l adriatique qui amènent de fortes précipitations sur les massifs frontaliers. Le paramètre pluviométrique est donc extrêmement variable annuellement et sa moyenne est voisine de 960 mm depuis Il est à noter qu il existe comme on l a déjà vu précédemment une forte dépendance à la saisonnalité dans la répartition des chutes de pluies annuelles. Ce graphe met en évidence un phénomène que l on a déjà mentionné dans la partie précédente, à savoir que l essentiel des précipitations est cumulé durant la période hivernale (Novembre à Février). De fait, les cumuls des mois de Mars et Octobre sont extrêmement variables annuellement et dépendent essentiellement de la dynamique climatique de l année, on peut 450 mm 400 mm 350 mm 300 mm 250 mm 200 mm 150 mm 100 mm 50 mm 0 mm Analyse des précipitations mensuelles depuis 1945 à la station de Bourg-Saint-maurice Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Pluies mensuelles depuis 1945 Moyenne des précipitations mensuelles donc y observer de forts cumuls (237 mm en Mars 2006). En revanche, les mois estivaux sont généralement peu pluvieux et peu perturbés et on y observe des cumuls relativement faibles. Figure 12: Répartition des précipitations mensuelles depuis 1945 à Bourg-Saint-maurice (Traitement des données mensuelles Meteo-France) 24

25 Etude des pluies journalières depuis 1978 à la station de Bourg-Saint-maurice Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Pluie journalières maximales mensuelles depuis 1978 Moyenne mensuelle des pluies journalières Une nouvelle fois, la tendance précédente se dégage, avec une forte proportion des pluies journalières maximales se déroulant durant la période hivernale. De manière générale, l essentiel des fortes pluies journalières est lié à de fortes chutes de neige. On peut également noter que lors de la période estivale et automnale, qui est généralement la période favorable au déclenchement des crues torrentielles dans la région, on observe très peu de pluies journalières importantes (46,4 en Juillet 1996, 51,2 en Octobre 2000), ce qui met en évidence le phénomène de la variabilité spatiale des phénomènes orageux (se déroulant généralement sur les sommets des massifs) et pose le problème de la représentativité des pluies enregistrées à la station. Ainsi, une pluie importante localement et entraînant une crue torrentielle peu ne pas être aussi intense à la station de mesure située dans le fond de la vallée, comme ce fut le cas lors de la crue de l Arbonne en Juillet Figure 13: Etudes des pluies journalières à Bourg-Saint-Maurice depuis 1978 (Traitement des données journalières Météo-France) 2 ) Evolution climatique actuelle et précipitations : Les études récentes sur le climat ont mis en évidence une tendance globale à la hausse des températures. Nous allons ici étudier la pluviométrie de Bourg-Saint-Maurice afin d essayer d en dégager une tendance générale mm 1400 mm 1200 mm 1000 mm 800 mm 600 mm 400 mm 200 mm 0 mm Evolution des précipitations annuelles depuis 1946 à la station de Bourg-Saint-Maurice Lorsque l on évoque le massif alpin, on a coutume de dire que cette évolution est accompagnée d une baisse généralisée de la pluviométrie qui s accentuera dans les années à venir. Cependant, compte tenu du faible nombre de séries de données pluviométriques et du peu de recul (généralement début des mesures fiables vers 1950), dont on dispose, de la complexité Pluviométrie annuelle Moyenne mobile sur 5 périodes Tendance des phénomènes météorologiques des zones de montagne, il est difficile de dégager une tendance globale, d autant plus que les phénomènes locaux ont une importance essentielle dans le climat alpin Figure 14: Evolution de la pluviométrie annuelle à Bourg-Saint-Maurice depuis 1945 (Traitement des données mensuelles Météo-France) 25

26 Ce graphique ne met pas en évidence une tendance nette de l évolution des précipitations à la station. Cependant, il met évidence la présence de trois périodes distinctes : : Baisse des précipitations d environ 50 mm à 100 mm : Période très pluvieuse avec près de 400 mm de gains sur les précipitations, au niveau du pic de 1981 (1430 mm) : Baisse globale des précipitations annuelles (environ 300 mm), mais la variabilité interannuelle, notamment depuis les années 2000, est très importante (par exemple : 663 mm en 2005 et 1020 mm et 2007). Compte tenu de ces observations, on peut se poser la question de la définition d une période significative pour effectuer des comparaisons. En effet, soit on se trouvait dans les années 1950 dans une période aux précipitations plutôt inférieures à la moyenne, suite à laquelle on a un retour à la normale dans les années 80 et une baisse significative ces dernières années, et dans ces conditions, on se trouve dans une période déficitaire par rapport aux moyennes. Soit, la période est représentative du climat local et dans ces conditions, ce sont les conditions des années 80 qui font office d exception au regard des moyennes. Ainsi, la période actuelle serait définie comme un retour à la normale. En conclusion, il n est pas possible à partir de ce graphique de déterminer une tendance nette à la baisse des précipitations depuis 1945, au contraire, la courbe de tendance montrerait même une augmentation des précipitations. En réalité, il est ici plus pertinent de travailler en terme de saisonnalité, de manière à dégager des évolution plus claires : janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre TOTAL Depuis mm -10 mm 35 mm 9 mm 32 mm -5 mm -1 mm -35 mm -2 mm 47 mm -31 mm 6 mm 58 mm mm -23 mm -34 mm 13 mm -5 mm -10 mm 25 mm 38 mm -15 mm -33 mm -25 mm -84 mm -204 mm mm -39 mm 44 mm -61 mm 41 mm -39 mm -20 mm 75 mm -93 mm -106 mm -70 mm 13 mm -284 mm Tableau 2: Evolution des précipitations mensuelles et saisonnalité à Bourg-Saint-Maurice depuis 1945, selon différentes échelles temporelles (Traitement des données mensuelles Météo-France) Le tableau ci-dessus met en évidence les observations de la Figure 14: Evolution de la pluviométrie annuelle à Bourg-Saint-Maurice depuis 1945, en l occurrence une légère augmentation de la pluviométrie globale (+58 mm) depuis 1945, cependant, celle-ci ne se produit pas de manière uniforme. En réalité, on observe globalement une baisse des précipitations estivales, puis une augmentation des précipitations durant les saisons de transitions (automne, en particulier Octobre et printemps en Mars, Avril et Mai). Une analyse semblable sur des périodes plus récentes montre au contraire une baisse des précipitations, conformément à ce qui a été développé précédemment. Ainsi, on observe ici une baisse notable des précipitations sur l ensemble de la période hivernale, ce qui a une conséquence directe sur l épaisseur du manteau neigeux et la ressource en eau, puisque c est durant cette période que s effectue la recharge des petits aquifères locaux et le stockage de l eau dans les névés et glaciers de haute altitude. Les mois d automne sont également touchés par cette baisse, ce qui retarde la période des premières chutes de neige. Cette tendance générale a été largement illustrée durant les cinq dernières années avec des hivers relativement pauvres en neige, notamment en En été, la baisse des précipitations est moins marquée, on a en réalité plutôt une stabilisation, voir même une forte hausse comme au mois d Août notamment. Cette hausse s accompagne de périodes estivales relativement perturbées avec parfois des chutes de neige à 26

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