UN ETAT EUROPEEN PEUT-IL FAIRE FAILLITE? Conférence de Gaël Giraud sj Ecole de Provence, Marseille. Vendredi 14 janvier 2011

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1 UN ETAT EUROPEEN PEUT-IL FAIRE FAILLITE? Conférence de Gaël Giraud sj Ecole de Provence, Marseille Vendredi 14 janvier 2011 La salle Bernard Geoffroy est comble ce soir-là : parents d élèves, élèves, anciens et amis. Le Père Vinh Lê Quang nous présente Gaël Giraud, entré en même temps que lui en 2004 chez les jésuites. Gaël Giraud a travaillé comme consultant dans la finance à Paris, à Londres et à New York. Normalien, diplômé de l ENSAE et docteur en mathématiques appliquées, il a reçu en mai 2009 le prix du meilleur jeune économiste. Il est actuellement chercheur au CNRS, membre de l École d économie de Paris, collaborateur au CERAS (CEntre de Recherches et d'action Sociale) et chroniqueur à la revue Projet. En 2009, il a cosigné avec Cécile Renouard 20 propositions pour réformer le capitalisme. Il mène aussi tout un travail de vulgarisation, notamment à travers la publication d articles dans La Croix. Gaël Giraud commence son intervention sur une boutade : Pourquoi Dieu a-t-il créé les météorologues? C est pour rassurer les économistes, en se trompant encore plus qu eux dans leurs prévisions! A propos de la crise financière : Il s agit d une crise du système bancaire, dans laquelle nous nous trouvons encore. Cette crise a démarré avec un développement très fort du crédit hypothécaire aux Etats-Unis. A Cleveland, des institutions financières ont commencé à accorder des prêts immobiliers à des ménages à faibles ressources. Ces prêts, à taux variable, étaient gagés sur un bien immobilier dont on pensait que la valeur allait fortement augmenter. On s est ainsi retrouvé dans une pyramide de dettes, fondée sur la fuite en avant. Cela est similaire à un schéma de Ponzi, système de cavalerie où les nouveaux entrants, attirés par une rentabilité élevée, nourrissent le système en y plaçant des fonds. (Ce que Madoff a fait impunément de 1960 à 2008). Au moment où les taux ont commencé à monter, le marché immobilier s est retourné, ces maisons ont perdu de la valeur, les emprunteurs, incapables de payer leurs mensualités, ont eu leur maison saisie. Trois millions de personnes ont été affectées par cette crise ; des familles ont été réduites à dormir dans leur voiture Il est trop facile de décréter après coup que ces ménages ont pris des risques inconsidérés et qu ils n auraient jamais dû s endetter. Ils ont fait confiance aux banquiers venus leur vendre des prêts. Tout cela est bien montré dans le film Cleveland contre Wall Street (sorti en août 2010). Le problème a été un grand développement de la titrisation entre 2000 et 2007 : ces créances ont été revendues sur les marchés financiers par des organismes de crédit qui ne portaient alors plus le risque. Les acheteurs ont été attirés par des taux de rendement allant jusqu à 30%, en oubliant que cela allait forcément de pair avec un risque très élevé. Des titres mille-feuilles, avec la crème sur le dessus cachant des créances pourries, ont été vendus dans le monde entier. A l époque, Gaël Giraud travaillait sur le calcul du risque attaché à ces mille-feuilles. Il a prévenu ses supérieurs du risque d effet domino, et également de l impossibilité de calculer des corrélations, du fait d un manque de données historiques pour ces produits. On a refusé de l écouter. Il pense qu on ne sait toujours pas calculer ce risque ; ces produits devraient purement et simplement être interdits. Revenons à la crise de Au printemps 2008, les organismes financiers sont atteints à leur tour. Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers, une des cinq plus grandes banques mondiales, qui avait survécu à la crise de 1929, fait faillite. On prend alors conscience qu aucune banque n est à l abri. Pourquoi le gouvernement n a-t-il pas renfloué Lehman Brothers? Des fonctionnaires ayant travaillé dans des banques concurrentes ont sans doute influé sur les décisions du gouvernement Tirant les leçons de la crise de 1929, les banques centrales interviennent massivement en inondant les marchés financiers de liquidités. 1

2 Le 31 décembre 2008, les banques, y compris en France, sont en situation de quasi-faillite. Et pourtant 2009 sera une très bonne année, suivie de 2010, avec la reprise de la valse des bonus. Certaines banques, aux Etats-Unis et par exemple BNP Paribas en France, se portent même mieux qu avant la crise. Que s est-il passé? Tout cela se fonde sur une astuce comptable : des discussions sur l harmonisation des états financiers ont conduit à la mise en place de normes comptables (IFRS : International Financial Reporting Standards). Les banques sont maintenant obligées de valoriser les titres qu elles détiennent à leur valeur de marché, et non plus à leur valeur historique. Fin 2008, les banques sont prises à la gorge, car tous ces titres, ces actifs toxiques inscrits au bilan, ne valent plus rien. L IASB (International Accounting Standard Board) à Londres, institut privé édictant les normes comptables internationales, est alors mis sous pression par les banques afin de revenir à l ancien système que ces mêmes banques avaient pourtant combattu. Pour cette valorisation, basée sur des calculs d actualisation, elles commencent à embaucher des matheux et mettent en place des systèmes très compliqués auxquels les comptables ne comprennent rien, systèmes qui permettent facilement, de manière complètement opaque, de produire le résultat que l on veut. Les actifs toxiques (que personne ne veut acheter et qui donc ont une valeur de marché nulle) sont toujours inscrits au bilan des banques, mais valorisés d une façon plus avantageuse L IASB pense à ce moment-là que cette mesure ne sera que temporaire. On songe même à la mise en place d une grande banque de défaisance, banque qui n a pas encore vu le jour. (Définition sur Wikipedia : Les structures de défaisance publiques sont en général des agences publiques qui rachètent des actifs à haut risque à des institutions financières publiques ou privées au-dessus de leur valeur de marché. Le but de ce genre de transaction est d'éviter les faillites bancaires systémiques en socialisant les pertes. D'un point de vue juridique, la structure de défaisance rachète les actifs à haut risque, puis tente de les revendre au meilleur prix. Ce type de montage juridique permet d'isoler les pertes latentes au sein d'une seule et même structure. La situation des banques reste très fragile. Si les normes rechangent, la crise repart. La situation est fragilisée par le fort développement des marchés de gré à gré (OTC : Over The Counter). Les transactions sur ces marchés ne sont enregistrées par aucune institution et sont complètement opaques. Prenons un exemple : CIT, un organisme de crédit aux USA accordant des prêts aux PME, se retrouve en difficulté et est contraint de demander un rééchelonnement de sa dette. C est à cette occasion que l on découvre que les banques s étaient prémunies contre la faillite de CIT en achetant des CDS (Credit Default Swaps), équivalents à des contrats d assurance contre sa faillite. Ayant intérêt à ce que CIT fasse faillite, ces banques, notamment Goldman Sachs, refusent de lui venir en aide. On en arrive ainsi à des phénomènes similaires à un chirurgien sur le point de vous opérer, et qui serait en même temps le récipiendaire de votre assurance-vie : lui feriez-vous confiance? 50 fois la dette de Lehman Brothers était couverte par ce genre de contrats Pour restaurer la confiance, il faut donc réguler ces marchés, en imposant la création de Chambres de Compensation et en standardisant les produits financiers. Il va sans dire que les banques y sont plutôt hostiles. Venons-en à la situation dramatique de la Grèce: on découvre que le montant de son endettement public a été manipulé et que le pays ne satisfait pas aux critères d endettement de l Union Européenne. Les banques prennent peur et se couvrent massivement contre la faillite de la Grèce cette logique perverse se fonde sur des procédures complètement légales. La question est plutôt de savoir s il faut autoriser ce genre de comportement. Gaël Giraud ne croit pourtant pas à un complot contre la Grèce 2

3 Parabole des taches solaires : Imaginons un présentateur télé bien connu qui, un soir au journal de 20 heures, annonce que demain l euro va s effondrer. On a en effet détecté des taches à la surface du soleil. Vous êtes trader et vous vous couchez en vous disant que vous êtes une personne avertie et que ces deux choses n ont aucun rapport. Pourtant, vous vous réveillez au milieu de la nuit en réalisant que les gens n y connaissant rien, ils vont y croire et donc anticiper la baisse de l euro. Il me faut donc vendre au plus vite des euros avant qu ils baissent. Par vos actions, vous allez donc alimenter le mouvement. C est ce qu on appelle une prophétie qui s auto-alimente. Sur les marchés, seuls comptent les comportements grégaires : il faut mieux avoir tort avec tout le monde que raison tout seul. Alan Greenspan, le directeur de la Banque Fédérale américaine jusqu en janvier 2006, a joué le rôle du présentateur TV : dès qu il souriait, on pensait dans les salles de marché que cela annonçait une bonne nouvelle et une hausse des marchés. On prenait donc des positions en ce sens. On l a pris pour un gourou, alors qu il n anticipait nullement les mouvements sur les marchés. Problème des dettes publiques : La situation financière du Portugal relève exactement de ce phénomène. Le 29 octobre 2009, le G20 déclare qu à partir de 2013, les dettes seront renégociées et ne seront plus remboursées. Cela crée la panique. Les marchés se convainquent eux-mêmes que le Portugal va mal, alors que la situation n a rien de dramatique (contrairement à la Grèce). En Irlande, le problème est différent : en 2008, le pays a dû voler au secours de ses banques en remboursant les dettes accordées par la France, l Allemagne, le Royaume-Uni, pays qui ont fait pression. En Islande où cela n a pas été le cas, les banques se portent moins bien. Dans les pays surnommés PIGS (ou PIIGS : Portugal, Italie et Irlande, Grèce, Espagne), on pourrait renégocier les dettes, mais on ne sait pas comment passer le cap de Il est à peu près sûr que l un des cinq pays fera faillite et ne pourra rembourser ses dettes, ni payer ses fonctionnaires. La solution serait de faire fonctionner la planche à billets, mais cela est impossible au sein du système Euro. Il faudrait sans doute renégocier les traités pour permettre le refinancement des dettes publiques, sans toutefois donner un chèque en blanc aux gouvernements. La solution serait de financer un grand plan de relance. Mais le contre argument classique est le risque de relance de l inflation. Cela est pourtant loin d être démontré et il est temps de cesser de raisonner de cette façon. En fait, depuis 30 ans, on crée beaucoup de monnaie (plus de 15% par an à partir de 2000, et 30%/an depuis 2008), sans qu il y ait d inflation galopante. L argent sur les marchés financiers crée des bulles qui ne correspondent pas à l économie réelle. La seule exception vaut pour l immobilier, mais les prix de l immobilier ne rentrent pas dans le calcul du panier de la ménagère. On peut même aller jusqu à dire que l inflation serait une bonne chose pour alléger le fardeau de la dette. C était une bonne chose quand les salaires suivaient, mais ce n est plus le cas aujourd hui avec les plans d austérité. Cesser de voir l inflation comme le mal absolu, car ce raisonnement remonte à l Allemagne d avant le nazisme. Cette peur a conditionné les politiques des banques centrales d après-guerre : elles voulaient rester indépendantes des pouvoirs politiques qui avaient fait marcher la planche à billets Nous sommes en plein phénomène de taches solaires : on pense que les matières première, notamment le pétrole, vont augmenter. JC Trichet commence à dire qu il va resserrer les boulons pour contrer le risque d inflation, et on se retrouve dans un cercle vicieux, avec risque de déflation, baisse de l activité économique et hausse du chômage. Prix du pétrole : Il faudrait réglementer les marchés et lancer un grand plan d industrialisation verte. Quoi qu il arrive, les prix vont monter et même si les réserves sont encore énormes, l offre sera freinée par une barrière technique qui limite l extraction à 89 millions de barils par jour. Avec la Chine qui prend de plus en plus de place dans l économie mondiale et une demande qui augmente, les prix vont grimper. On a atteint 140 $ le baril en

4 Il est temps de songer à vivre autrement, revoir l habitat pour mieux l isoler, redéployer le réseau ferroviaire pour moins dépendre du transport automobile, revoir nos habitudes de consommation et cesser de consommer de la crevette thaïlandaise à Noël! Mettre les camions sur les trains ; réduire la croissance des banlieues pavillonnaires invivables sans voiture, créer des noyaux urbains très denses, avec les producteurs agricoles tout autour. Tout cela serait créateur d emplois, au sens de la relance keynésienne. Certains députés sont ouverts à ce discours, d autres continuent de militer pour la construction de centrales nucléaires supplémentaires. Notons aussi que, pour l instant, la France n est plus autonome alimentairement Quelques anecdotes : Gaël Giraud déjeune avec des fonctionnaires du Trésor, dans un restaurant faisant office de cantine officieuse de l Assemblée nationale. A la question : L Espagne va-t-elle faire faillite?, la réponse est Et alors? Nos fonds sont bien au chaud dans nos banques Pour pouvoir créer de la monnaie, il faudrait quitter la zone Euro. Les Allemands se sentent redevables vis-à-vis de la France mais se fichent de l Espagne qu ils n ont jamais envahie. En cas de désastre économique, que ferait un fonctionnaire du Trésor? L un prévoit d acheter une maison à Maisons-Laffitte (banlieue bourgeoise de l ouest parisien) où il connaît un député. En cas de problèmes et d émeutes des pauvres contre les nantis, il sait que le député prendra les mesures qui s imposent contre les casseurs venus des banlieues Temps de questions-réponses : * L économie réelle n a pas beaucoup été évoquée dans cet exposé. 15 % des gens vivent sous le seuil de pauvreté, mais ils ne se font pas entendre * Débat entre libre échangisme effréné et protectionnisme : le protectionnisme n est pas forcément mauvais. La théorie des avantages comparatifs de Ricardo qui justifiait le libre-échange ne tient plus, car on peut aujourd hui transférer des capitaux partout. Un protectionnisme écologique aurait du sens. Etre plus ouvert à la Chine une fois qu elle se mettra à produire de façon plus écologique, d accord. A propos de la Chine : le pays ne cesse de prêter aux US ses excédents commerciaux en achetant des obligations américaines. Elle n a pas intérêt à ce que l économie américaine soit en récession. Les Etats- Unis n ont donc aucune incitation à diminuer leur dette La Chine n a d ailleurs pas non plus intérêt à ce que l euro s effondre, et à ce que le tissu industriel et social européen soit mis en danger. A nous de nous donner les moyens de nous réindustrialiser afin de moins dépendre des Chinois en n étant plus pour eux qu un marché et une destination touristique. * Sur les banques : les banques françaises se portent mieux que les banques américaines, parce qu elles ont eu un comportement plus vertueux, en jouant moins avec des produits financiers risqués. Remarque importante : il y a en France 3 grosses banques qui interviennent sur les marchés financiers. Toute cette discussion ne concerne pas les banques de réseau. Aux Etats-Unis, Gaël Giraud pense qu on devrait revenir au cloisonnement entre banques d investissement et banques de dépôts en rétablissant le Glass-Steagall de 1933, abrogé en

5 * En exigeant un bon rendement pour les obligations que nous achetons, les fonds de pension etc. nous sommes tous responsables de la crise actuelle. Une conversion collective est nécessaire pour que les acteurs sur ces marchés cessent de prendre de tels risques. Exiger de forts rendements rend impossible tout investissement à long terme (notamment les investissements écologiques). Cela pousse au montage d opérations à fort rendement en private equity, opérations restructurant des entreprises pour les revendre ensuite par appartement (cf film Wall Street) * Comment en est-on arrivé à proposer des produits tellement compliqués que les vendeurs ne comprennent pas? Les techniciens créent des produits en fonction des exigences de leurs clients. La question est surtout de réguler les marchés, en interdisant certains produits (même règle que pour les médicaments). Bien sûr, les banquiers vont rétorquer que cela tue la créativité. Pourquoi trouve-t-on autant de polytechniciens dans ces métiers? Parce que les salaires y sont facilement de 30 % plus élevés que dans d autres métiers. * La solution passe par des contre-pouvoirs, par des lois et des réglementations. Ne pas compter sur l éthique individuelle! C est l éthos collectif qui doit s inscrire dans le droit. * Les US injectent beaucoup d argent dans l économie. Mais pour l instant on ne peut pas substituer une autre devise au $. Revenir à la vieille idée de Keynes et construire une monnaie? Les Droits de Tirage Spéciaux du FMI? * Gaël Giraud pense qu il ne faut pas désespérer, qu il y a des hommes politiques compétents et que des solutions existent. Il n est pas souverainiste, sortir de l Europe n est pas une solution envisageable. Certains ont proposé de ressusciter les monnaies nationales pour les échanges intra-europe et de garder l euro pour les échanges extérieurs Pourquoi pas? * Proposition intéressante : s engager en achetant une action à la garder au moins 6 mois, ou ne pas faire de plus-value avant 10 ans, pour ainsi écarter les spéculateurs et permettre des politiques industrielles à long terme. Redéfinition juridique de l entreprise. A quoi s engage-t-on en détenant une action? 5

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