IAE Plaques. Saber EL AREM. Centre des Matériaux Ecole des Mines de Paris/CNRS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "IAE Plaques. Saber EL AREM. Centre des Matériaux Ecole des Mines de Paris/CNRS"

Transcription

1 IAE Plaques Saber EL AREM Centre des Matériaux Ecole des Mines de Paris/CNRS

2 Plan Introduction : solides et structures minces Introduction : définition d une plaque Efforts extérieurs et résultants Plaques élastiques linéaires isotropes Equations d équilibre Cinématique : Hypothèse des sections planes Relations efforts résultants-déformations Conditions aux limites Excercices Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai 006 / 41

3 Plan Introduction : solides et structures minces Introduction : définition d une plaque Efforts extérieurs et résultants Plaques élastiques linéaires isotropes Equations d équilibre Cinématique : Hypothèse des sections planes Relations efforts résultants-déformations Conditions aux limites Excercices

4 Introduction : solides et structures minces Introduction : solides et structures minces Les solides minces sont des solides tridimensionnels ayant des caractéristiques particulières au niveau géométrique, cinématique et mécanique. Un solide 3D est un objet massif dont les trois dimensions sont du même ordre de grandeur. Les structures minces ou corps orientés ont au moins une dimension, appelée épaisseur, petite par rapport aux autres dimensions. On distingue : plaque : solide défini par une surface plane et une épaisseur h ; coque : solide défini par une surface courbe et une épaisseur h faible devant longueur, largeur et rayon de courbure ; poutre droite : solide défini par une ligne droite et par une section ; arc ou poutre courbe : solide défini par une ligne courbe et par une section. Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

5 Introduction : solides et structures minces Introduction : solides et structures minces Les structures minces de type poutre, arc, plaque et coque sont très répandues dans le milieu naturel (feuilles d arbres, mollusques, cellules vivantes, etc.) et dans les réalisations humaines les plus diverses (charpentes, voûtes, réservoirs, caissons, tabliers de ponts, carrosseries automobiles, coques de bateaux, ailes d avions, etc.). L analyse du comportement et la conception des ces structures sont des activités importantes sur les plans techniques et économiques. Une enquête récente auprès d utilisateurs d un grand code de calcul de structures a révélé que 75% des modélisations impliquaient des éléments finis de type coque. Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

6 Introduction : solides et structures minces Introduction : solides et structures minces Suivant l ordre de grandeur de l épaisseur h par rapport aux autres dimensions, on introduit parfois l adjectif mince ou épais. Cette qualification n implique pas seulement une caractéristique géométrique mais sous-entend également un rôle particulier des déformations dites de cisaillement transversal. La géométrie d une structure mince favorise le choix d une cinématique particulière par rapport à la cinématique générale d un solide. Les théories linéaires souvent adoptées pour les poutres, les plaques et coques sont des théorie dites du premier ordre où le champs de déplacement varie linéairement en x 3, sans variation d épaisseur, en incluant l influence des déformations de cisaillement transversal. Ces théories sont basées sur l hypothèse des section droites. Elles sont généralement associée au nom de Timoshenko pour les poutres et à ceux de Reissner et Mindlin pour les plaques. Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

7 Plan Introduction : solides et structures minces Introduction : définition d une plaque Efforts extérieurs et résultants Plaques élastiques linéaires isotropes Equations d équilibre Cinématique : Hypothèse des sections planes Relations efforts résultants-déformations Conditions aux limites Excercices

8 Introduction : définition d une plaque Définition d une plaque Une plaque est un solide défini par une surface de référence plane (x 1 x ) et une épaisseur, petite par rapport aux autres dimensions (longueur et largeur). X3 A B X D h C X1 ABCD : plan moyen. C est également le plan neutre si les propriétés matérielles sont symétriques par rapport au plan (x 1 x ). h : épaisseur de la plaque Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

9 Plan Introduction : solides et structures minces Introduction : définition d une plaque Efforts extérieurs et résultants Plaques élastiques linéaires isotropes Equations d équilibre Cinématique : Hypothèse des sections planes Relations efforts résultants-déformations Conditions aux limites Excercices

10 Efforts extérieurs et résultants Définitions des efforts extérieurs Dans la suite on désigne par : S f : la partie du contour de la plaque où des efforts sont imposés S u : la partie du contour de la plaque où des déplacements (et rotations) sont imposés f ν1, f ν1 et f ν1 : les forces par unité de volume suivant x 1, x 1 et x 3 f 1, f, f 3, m 1 et m : les forces par unité de surface, avec : Z h f 1 (x 1,x ) = f ν1 dx 3 f (x 1,x ) = h Z h m 1 (x 1,x ) = x 3 f ν1 dx 3 h Z h h Z h f ν dx 3 f 3 (x 1,x ) = f ν3 dx 3 h Z h m (x 1,x ) = x 3 f ν dx 3 h Sur S f agissent les efforts m s et f s par unité de longueur. Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

11 Efforts extérieurs et résultants Définitions des efforts résultants On désigne par N 1, N, N 3 : les efforts résultants de membrane (en N/m) : Z h N 1 = σ 11 dx 3 N = h Z h h Z h σ dx 3 N 1 = σ 1 dx 3 h M 1, M, M 1 : les efforts résultants de flexion ou moments (en Nm/m) : Z h M 1 = x 3 σ 11 dx 3 h Z h M = x 3 σ dx 3 M 1 = h Z h h x 3 σ 1 dx 3 T 1, T : les efforts résultants de cisaillement ou efforts tranchants (en N/m) : Z h T 1 = σ 13 dx 3 T = h Z h h σ 3 dx 3 On remarque que les moments M 1, M, M 1 sont associés aux contraintes σ 11, σ, σ 1, ainsi M 1 ne représente pas un moment autour de x 1. Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

12 Plan Introduction : solides et structures minces Introduction : définition d une plaque Efforts extérieurs et résultants Plaques élastiques linéaires isotropes Equations d équilibre Cinématique : Hypothèse des sections planes Relations efforts résultants-déformations Conditions aux limites Excercices

13 Plaques élastiques linéaires isotropes Plaques élastiques linéaires isotropes Grâce aux hypothèses simplificatrices : Pas de variation d épaisseur de la plaque : ε 3 = 0. La contrainte σ 33 est négligeable par rapport aux autres composantes du tenseur des contraintes. La loi de Hooke peut être exprimée par : σ 11 = σ = E 1 ν (ε 11 + νε ) E 1 ν (ε + νε 11 ) σ 1 = E 1 + ν ε 1 E module d Young et ν coefficient de Poisson. Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

14 Plan Introduction : solides et structures minces Introduction : définition d une plaque Efforts extérieurs et résultants Plaques élastiques linéaires isotropes Equations d équilibre Cinématique : Hypothèse des sections planes Relations efforts résultants-déformations Conditions aux limites Excercices

15 Equations d équilibre Equations d équilibre d une plaque Les équations d équilibre en un point de coordonnées x 1, x, x 3 s écrivent : σ 11,1 + σ 1, + σ 13,3 + f ν1 = 0 σ 1,1 + σ, + σ 3,3 + f ν = 0 σ 31,1 + σ 3, + σ 33,3 + f ν3 = 0 (A1) (A) (A3) L équilibre global sur l épaisseur de la plaque s écrit : Soit Z h h {équations(a)}dx 3 = 0 N 1,1 + N 1, + f 1 = 0 N 1,1 + N,1 + f = 0 T 1,1 + T, + f 3 = 0 Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

16 Equations d équilibre Equations d équilibre d une plaque Les équations d équilibre en un point de coordonnées x 1, x, x 3 s écrivent : σ 11,1 + σ 1, + σ 13,3 + f ν1 = 0 σ 1,1 + σ, + σ 3,3 + f ν = 0 σ 31,1 + σ 3, + σ 33,3 + f ν3 = 0 (A1) (A) (A3) L équilibre des moments par rapport aux axes x 1 et x s écrit : Z h h x 3 {équations(a1eta)}dx 3 = 0 et conduit, en considérant σ 13 = σ 3 = 0 pour x 3 = ± h à : M 1,1 + M 1, T 1 + m 1 = 0 M 1,1 M, T m = 0 Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

17 Equations d équilibre Equations d équilibre d une plaque : récaputilatif L équilibre global sur l épaisseur de la plaque s écrit : N 1,1 + N 1, + f 1 = 0 N 1,1 + N,1 + f = 0 T 1,1 + T, + f 3 = 0 L équilibre des moments par rapport aux axes x 1 et x s écrit : M 1,1 + M 1, T 1 + m 1 = 0 M 1,1 M, T m = 0 En combinant ces équations, on obtient : M 1,11 + M 1,1 M, + f 3 + m 1,1 m, = 0 Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

18 Plan Introduction : solides et structures minces Introduction : définition d une plaque Efforts extérieurs et résultants Plaques élastiques linéaires isotropes Equations d équilibre Cinématique : Hypothèse des sections planes Relations efforts résultants-déformations Conditions aux limites Excercices

19 Cinématique : Hypothèse des sections planes Cinématique d une plaque de Reissner-Mindlin Les points matériels situés sur une normale à la surface moyenne non déformée restent sur une droite dans la configuration déformée. Les déplacements U et V (suivant x 1 et x ) d un point quelconque (x 1,x,x 3 ) varient linéairement en x 3 et le déplacement transversal W (suivant x 3 ) n est fonction que de x 1 et x. Cette hypothèse permet de prendre en compte l influence des déformations de CT. L hypothèse d une déformation transversale nulle : ε 3 = 0. L hypothèse des contraintes plane : σ 3 est négligeable devant les autres contraintes. Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

20 Cinématique : Hypothèse des sections planes Cinématique d une plaquede Reissner-Mindlin Plaque définie dans le plan (x 1 x ) ; normale à la plaque x 3, épaisseur h. Déplacement défini par 3 translations, U, V, W, et deux angles, θ 1 et θ, qui sont fonctions de x 1 x uniquement. x 3 θ 1 x θ u 1 (x 1,x,x 3 ) = U + θ x 3 u (x 1,x,x 3 ) = V θ 1 x 3 u 3 (x 1,x,x 3 ) = W x 1 ε 11 = U,1 + θ,1 x 3 ε = V, θ 1, x 3 ε 33 = 0 ε 1 = U, + θ, x 3 + V,1 θ 1,1 x 3 ε 3 = θ 1 + W, ε 31 = θ + W,1 Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

21 Plan Introduction : solides et structures minces Introduction : définition d une plaque Efforts extérieurs et résultants Plaques élastiques linéaires isotropes Equations d équilibre Cinématique : Hypothèse des sections planes Relations efforts résultants-déformations Conditions aux limites Excercices

22 Relations efforts résultants-déformations Lois de comportement Considérons l exemple de l effort N 1. Nous avons or Ainsi N 1 = E 1 ν σ 11 = Z h h Z h N 1 = σ 11 dx 3 h E 1 ν (ε 11 + νε ) (U,1 + θ,1 x 3 + ν(v, θ 1, x 3 ))dx 3 La plaque étant symétrique par rapport au plan moyen (x 1 x ), on obtient : N 1 = Eh 1 ν (U,1 + νv, ) Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai 006 / 41

23 Relations efforts résultants-déformations Lois de comportement Considérons maintenant l exemple du moment M 1. Nous avons or Ainsi M 1 = E 1 ν Z h M 1 = x 3 σ 11 dx 3 h σ 11 = Z h h E 1 ν (ε 11 + νε ) x 3 (U,1 + θ,1 x 3 + ν(v, θ 1, x 3 ))dx 3 La plaque étant symétrique par rapport au plan moyen (x 1 x ), on obtient : M 1 = D(θ,1 νθ 1, ) Eh 3 Avec D = 1(1 ν : Rigidité à la flexion de la plaque. ) Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

24 Relations efforts résultants-déformations Remarque concernant la rigidité à la flexion Si l on avait considéré une bande isolée de largeur unitaire (selon x ), et appliqué à cette bande la formule classique de la flexion des poutres, on aurait trouvé : M 1 = EIθ,1 = Eh3 1 θ,1 En comparant les deux résultats, on constate que la plaque est plus rigide que ne l indique la théorie des poutres ; cette 1 augmentation de rigidité vaut, dans le cas de l acier, 1 ν 1 = 1.10 ; elle est due au fait que, dans une plaque, la dilatation 0.91 transversale ε peut s effectuer librement tandis que dans le cas d une plaque, elle est empêchée par suite de la continuité dans le sens des x. Il naît de ce fait des contraintes σ. Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

25 Relations efforts résultants-déformations Lois de comportement En suivant la même démarche, on obtient : Avec G = N 1 = N = N 1 = Eh 1 ν (U,1 + νv, ) Eh 1 ν (νu,1 + V, ) Eh 1 ν (U,1 + V, ) M 1 = D(θ,1 νθ 1, ) M = D(νθ,1 θ 1, ) M 1 = D (1 ν)(θ, θ 1,1 ) T 1 = kgh(w,1 + θ ) T = kgh(w, θ 1 ) E (1+ν) et k = 5 : facteur de correction de CT. 6 Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

26 Relations efforts résultants-déformations Cinématique d une plaque de Kirchhoff : conservation des normales La théorie de kirchhoff peut être interprétée comme un cas particulier de la théorie de Reissner-Mindlin. Les points matériels situés sur une normale à la surface moyenne non déformée restent sur une normale dans la configuration déformée. Cette hypothèse néglige l influence des déformations de CT. On admet ainsi que la rigidité de cisaillement est très grande par rapport à la rigidité de flexion. Ainsi : ε 13 = ε 3 = 0 ou θ 1 = W, et θ = W,1 Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

27 Relations efforts résultants-déformations Equations d équilibre d une plaque de Kirchhoff L équilibre global sur l épaisseur de la plaque s écrit : N 1,1 + N 1, + f 1 = 0 N 1,1 + N,1 + f = 0 T 1,1 + T, + f 3 = 0 L équilibre des moments par rapport aux axes x 1 et x s écrit : M 1,1 + M 1, T 1 + m 1 = 0 M 1,1 M, T m = 0 En combinant ces équations, on obtient : M 1,11 + M 1,1 M, + f 3 + m 1,1 m, = 0 Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

28 Relations efforts résultants-déformations Lois de comportement pour une plaque de Kirchhoff Les lois de comportement deviennet : N 1 = N = N 1 = Eh 1 ν (U,1 + νv, ) Eh 1 ν (νu,1 + V, ) Eh 1 ν (U,1 + V, ) M 1 = D(W,11 + νw, ) M = D(νW,11 + W, ) M 1 = D(1 ν)w,1 En remplaçant dans M 1,11 + M 1,1 M, + f 3 + m 1,1 m, = 0 on obtient l équation de Lagrange : W, W,11 + W, = f 3 D Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

29 Plan Introduction : solides et structures minces Introduction : définition d une plaque Efforts extérieurs et résultants Plaques élastiques linéaires isotropes Equations d équilibre Cinématique : Hypothèse des sections planes Relations efforts résultants-déformations Conditions aux limites Excercices

30 Conditions aux limites Moments de flexion et de torsion dans une section quelconque Pour trouver le moment de flexion M(θ) et le couple de torsion C(θ) supportés par unité de longueur d une section de la plaque dont la normale fait l angle θ avec Ox 1, il suffit d écrire l équilibre des moments appliqués à un élément triangulaire ABC (BC = ds, AB = ds sinθ, AC = ds cosθ). Nous obtenons : M(θ) = M sin θ M 1 sinθcosθ M 1 cos θ C(θ) = (M 1 + M )sinθcosθ M 1 (sin θ cos θ) T (θ) = T 1 cosθ + T sinθ Ainsi : C(0) = M 1 = C( π ) = C(π) = C( 3π ) Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

31 Conditions aux limites Conditions aux limites Les conditions aux limites sur le contour d une plaque le plus souvent rencontrées sont : Bord encastré : Bord simplement appuyé : W = 0 W n = 0 Bord libre : W = 0 M(θ) = 0 R(θ) = 0 M(θ) = 0 n étant la normale intérieure au contour au point considéré faisant un angle θ avec l axe x 1. W n = W x 1 cosθ + W x sinθ Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

32 Conditions aux limites Conditions aux limites La densité de réaction d appui R(θ), composée positivement selon x 3, se décompose en une densité de réaction T (θ) due à l effort tranchant et une densité de réaction d appui due au moment de torsion. Soit s l abscisse curviligne du contour de la plaque compté positivement dans le sens trigonométrique. Le couple de torsion C(θ)ds appliqué à un élément PP = ds du contour est équivalent à une réaction C(θ) en P et une réaction C(θ) en P. la densité de réaction R(θ) est donc donnée par la formule de Kirchhoff : R(θ) = T (θ) + C(θ) s Le raisonnement précédent montre qu en un point anguleux Q du contour il existe une réaction concentrée R Q : R Q = C(θ ) C(θ 1 ) Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

33 Conditions aux limites Conditions aux limites X i i1 j i Q X1 R(θ) = T (θ) + C(θ) s R Q = C(θ ) C(θ 1 ) Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

34 Conditions aux limites Conditions aux limites : exemple X D C j A B X1 i Donner les valeurs de M(θ) et R(θ) en tout point du contour. Le long de AD(θ = 0) Le long de AB(θ = π ) W n = W x 1 M(θ) = M 1 R(θ) = T 1 M 1 x W n = W x M(θ) = M R(θ) = T + M 1 x 1 et on vérifie que R A = C(π/) C(0) = M 1 Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

35 Plan Introduction : solides et structures minces Introduction : définition d une plaque Efforts extérieurs et résultants Plaques élastiques linéaires isotropes Equations d équilibre Cinématique : Hypothèse des sections planes Relations efforts résultants-déformations Conditions aux limites Excercices

36 Excercices Plaque rectangulaire simplement appuyée soumise à une charge sinusoidale Soit une plaque rectangulaire de côtés a et b selon x 1 et x respectivement. Elle est soumise à une charge répartie q = q 0 sin πx 1 a sin πx b. q 0 représente l intensié de la charge au centre de la plaque. Ecrire la flèche W. La flèche de la plaque vérifie l équation W, W,11 + W, = q D (1) Ecrire les conditions aux limites pour des bords simplement appuyés. Dans ce cadres, les conditions aux limites s écrivent : W = 0 M 1 = 0 pour x 1 = 0 et x 1 = a W = 0 M = 0 pour x = 0 et x = b or (lois de comportement des plaques de Kirchhoff) M 1 = D(W,11 + νw, ) M = D(νW,11 + W, ) Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

37 Excercices Suite Ainsi W = 0 W,11 = 0 pour x 1 = 0 et x 1 = a W = 0 W, = 0 pour x = 0 et x = b Forme générale de la solution. On constate que toutes les conditions aux limites sont satisfaites si l on exprime les flèches par : W = C sin πx 1 a sin πx b () Déterminer la constante C. En remplaçant () dans (1), on obtient : π 4 ( ) C = q a b 0 D Ecrire l équation de la surface fléchie : On conclut que la surface fléchie, satisfaisant à (1) et aux conditions aux limites est : q 0 W = π 4 D( ) sin πx 1 a sin πx (3) b a b Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

38 Excercices Suite Déduire les expressions des moments M 1, M et M 1. A l aide de l expression de la flèche (3) on trouve : M 1 = D(W,11 + νw, ) = M = D(νW,11 + W, ) = q 0 π ( ) ( 1 a + ν b )sin πx 1 a sin πx b a b q 0 π ( ) ( ν a + 1 b )sin πx 1 a sin πx b a b M 1 = D(1 ν)w,1 = q 0(1 ν) π ( ) ab cos πx 1 a cos πx b a b Déduire la flèche maximum et les moments de flexion maximum. On voit que la flèche et les moments maxi se situent au centre de la plaque. Remplaçons x 1 par a et x par b, on trouve : W max = q 0 q 0 π 4 D( (M ) 1 ) max = π ( ) ( 1 a + ν b ) a b a b (M ) max = q 0 π ( 1 a + 1 b ) ( ν a + 1 b ) Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

39 Excercices Suite Déduire ces valeurs pour le cas d une plaque carrée. Dans le cas d une plaque carrée, a = b, on obtient : W max = q 0a 4 4π 4 D q 0 π ( 1 a + 1 b ) ( 1 a + ν b ) (M 1 ) max = (M ) max = q 0(1 + ν)a 4π Calculer les efforts tranchants. Les efforts tranchant sont donnés par les équations d équilibre : T 1 = M 1,1 + M 1, = T = M 1,1 M, = q 0 πa( ) cos πx 1 a sin πx b a b q 0 πb( ) sin πx 1 a cos πx b a b Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

40 Excercices Suite Donner les réactions aux bords appuyés de la plaque. Pour le bord x 1 = a : q 0 R 1 = (T 1 + M 1, ) x1 =a = πa( ) ( 1 a + ν b )sin πx b a b (h) Pour le bord x = b : q 0 R = (T + M 1,1 ) x =b = πb( ) ( 1 b + ν a )sin πx 1 a a b (i) Ainsi, la répartition de la pression suit une loi sinusoidale, le signe moins indiquant que les réactions sur la plaque agissent vers le haut. Par symétrie, on conclut que les expressions (h) et (i) représentent aussi les distributions de pression le long des côtés x 1 = 0 et x = 0. La résultante des pressions est : Z b 0 (h)dx + Z b 0 (i)dx 1 = 4q 0ab π 8q 0(1 ν) π ab( 1 a + 1 b ) Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

41 Excercices Suite Comparer à la charge totale appliquée. On remarquant que 4q 0 ab π = Z a Z b 0 0 q 0 sin πx 1 a sin πx b dx 1dx on conclut que la somme des réactions réparties est plus grande que la charge totale appliquée sur la plaque. Déduire les réactions concentrées aux coins. Ces quatres réactions sont équivalentes (symétrie) et leur valeur est : R = q 0(1 ν) π ab( 1 a + 1 b ) = (M 1) x1 =a,x =b a x1 b R x R R Saber EL AREM (Centre des Matériaux/UMR 7633 ) Plaques mai / 41

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires 1/43 Courbes Paramétrées Courbes polaires Longueur d un arc, Courbure F411 - Courbes Paramétrées, Polaires Michel Fournié michel.fournie@iut-tlse3.fr http://www.math.univ-toulouse.fr/ fournie/ Année 2012/2013

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R.

1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R. Angles orientés Trigonométrie I. Préliminaires. Le radian Définition B R AB =R C O radian R A Soit C un cercle de centre O. Dire que l angle géométrique AOB a pour mesure radian signifie que la longueur

Plus en détail

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Descriptif du support pédagogique Le banc d essais des structures permet de réaliser des essais et des études

Plus en détail

Analyse statique d une pièce

Analyse statique d une pièce Analyse statique d une pièce Contrainte de Von Mises sur une chape taillée dans la masse 1 Comportement d un dynamomètre On considère le dynamomètre de forme globalement circulaire, excepté les bossages

Plus en détail

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE L'objectif de ce tutorial est de décrire les différentes étapes dans CASTOR Concept / FEM permettant d'effectuer l'analyse statique d'une

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

SSNL126 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite. Deux modélisations permettent de tester le critère de flambement en élastoplasticité :

SSNL126 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite. Deux modélisations permettent de tester le critère de flambement en élastoplasticité : Titre : SSNL16 - Flambement élastoplastique d'une poutre [...] Date : 15/1/011 Page : 1/6 Responsable : Nicolas GREFFET Clé : V6.0.16 Révision : 8101 SSNL16 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite

Plus en détail

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert DISQUE DUR Le sujet est composé de 8 pages et d une feuille format A3 de dessins de détails, la réponse à toutes les questions sera rédigée sur les feuilles de réponses jointes au sujet. Toutes les questions

Plus en détail

Réalisation et modélisation de rubans déployables pour application spatiale

Réalisation et modélisation de rubans déployables pour application spatiale Réalisation et modélisation de rubans déployables pour application spatiale F. GUINOT a, S. BOURGEOIS a, B. COCHELIN a, C.HOCHARD a, L. BLANCHARD b a. Laboratoire de Mécanique et d Acoustique (LMA), 31

Plus en détail

Rupture et plasticité

Rupture et plasticité Rupture et plasticité Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 25 novembre 2009 1 / 44 Rupture et plasticité : plan du cours Comportements

Plus en détail

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté Chapitre 4 Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté 4.1 Introduction Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs positions sont appelés systèmes à

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours. Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Repérage d un point - Vitesse et

Repérage d un point - Vitesse et PSI - écanique I - Repérage d un point - Vitesse et accélération page 1/6 Repérage d un point - Vitesse et accélération Table des matières 1 Espace et temps - Référentiel d observation 1 2 Coordonnées

Plus en détail

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Fonctions de deux variables. Mai 2011 Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs

Plus en détail

Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S )

Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 01 Septembre 010 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble (Année 006-007) Lycée Stendhal, Grenoble

Plus en détail

II - 2 Schéma statique

II - 2 Schéma statique II - 2 Schéma statique Philippe.Bouillard@ulb.ac.be version 7 septembre 2006 Schéma statique Définition Appuis et liaisons [Frey, 1990, Vol. 1, Chap. 5-6] Éléments structuraux Sans références Les dias

Plus en détail

Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie

Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie 1 Définition des nombres complexes On définit sur les couples de réels une loi d addition comme suit : (x; y)

Plus en détail

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé.

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. I- ACTIVITES NUMERIQUES (12 points) Exercice 1 (3 points) On considère

Plus en détail

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER Laure Delaporte ConstruirAcier Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc SCHAFFNER des Ateliers SCHAFFNER chef de file du GT4 Jérémy TROUART de l Union des Métalliers

Plus en détail

Chapitre 0 Introduction à la cinématique

Chapitre 0 Introduction à la cinématique Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à

Plus en détail

Cours de Résistance des Matériaux (RDM)

Cours de Résistance des Matériaux (RDM) Solides déformables Cours de Résistance des Matériau (RDM) Structure du toit de la Fondation Louis Vuitton Paris, architecte F.Gehry Contenu 1 POSITIONNEMENT DE CE COURS... 2 2 INTRODUCTION... 3 2.1 DEFINITION

Plus en détail

STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE

STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE ÉCOLE D'INGÉNIEURS DE FRIBOURG (E.I.F.) SECTION DE MÉCANIQUE G.R. Nicolet, revu en 2006 STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE Eléments de calcul vectoriel Opérations avec les forces Equilibre du point

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

UNIVERSITE KASDI MARBAH OUARGLA. Faculté des Sciences et Technologie et Sciences de la matière. Département de Génie Mécanique.

UNIVERSITE KASDI MARBAH OUARGLA. Faculté des Sciences et Technologie et Sciences de la matière. Département de Génie Mécanique. UNIVERSITE KASDI MARBAH OUARGLA Faculté des Sciences et Technologie et Sciences de la matière Département de Génie Mécanique Mémoire MASTER PROFESSIONNEL Domaine : Sciences et Techniques Filière : Génie

Plus en détail

Michel Henry Nicolas Delorme

Michel Henry Nicolas Delorme Michel Henry Nicolas Delorme Mécanique du point Cours + Exos Michel Henry Maître de conférences à l IUFM des Pays de Loire (Le Mans) Agrégé de physique Nicolas Delorme Maître de conférences à l université

Plus en détail

Représentation géométrique d un nombre complexe

Représentation géométrique d un nombre complexe CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres

Plus en détail

Exemples de dynamique sur base modale

Exemples de dynamique sur base modale Dynamique sur base modale 1 Exemples de dynamique sur base modale L. CHAMPANEY et Ph. TROMPETTE Objectifs : Dynamique sur base modale réduite, Comparaison avec solution de référence, Influence des modes

Plus en détail

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble.. 1 Définition GÉNÉRALITÉS Statique 1 2 Systèmes matériels et solides Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..une pièce mais aussi un liquide ou un gaz Le solide : Il est supposé

Plus en détail

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE Revue Construction étallique Référence DÉVERSEENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYÉTRIQUE SOUISE À DES OENTS D EXTRÉITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE par Y. GALÉA 1 1. INTRODUCTION Que ce

Plus en détail

Exemple d application du EN 1993-1-2 : Poutre fléchie avec section tubulaire reconstituée

Exemple d application du EN 1993-1-2 : Poutre fléchie avec section tubulaire reconstituée Exemple d application du EN 1993-1-2 : Poutre fléchie avec section tubulaire reconstituée P. Schaumann, T. Trautmann University of Hannover Institute for Steel Construction, Hannover, Germany 1 OBJECTIF

Plus en détail

1 Mise en application

1 Mise en application Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014 TD : Corrigé TD1 - partie 2 1 Mise en application Exercice 1 corrigé Exercice 2 corrigé - Vibration d une goutte La fréquence de vibration d une goutte d eau

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Chapitre 2. Matrices

Chapitre 2. Matrices Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce

Plus en détail

GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban

GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban Gabriel Cormier, Ph.D., ing. Université de Moncton Hiver 2012 Gabriel Cormier (UdeM) GELE5222 Chapitre 9 Hiver 2012 1 / 51 Introduction Gabriel Cormier (UdeM)

Plus en détail

LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S )

LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 4 Janvier 007 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble ( Année 006-007 ) 1 Table des matières 1 Grille d autoévaluation

Plus en détail

CHAPITRE 10. Jacobien, changement de coordonnées.

CHAPITRE 10. Jacobien, changement de coordonnées. CHAPITRE 10 Jacobien, changement de coordonnées ans ce chapitre, nous allons premièrement rappeler la définition du déterminant d une matrice Nous nous limiterons au cas des matrices d ordre 2 2et3 3,

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x =

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x = LE NOMBRE D OR Présentation et calcul du nombre d or Euclide avait trouvé un moyen de partager en deu un segment selon en «etrême et moyenne raison» Soit un segment [AB]. Le partage d Euclide consiste

Plus en détail

2.4 Représentation graphique, tableau de Karnaugh

2.4 Représentation graphique, tableau de Karnaugh 2 Fonctions binaires 45 2.4 Représentation graphique, tableau de Karnaugh On peut définir complètement une fonction binaire en dressant son tableau de Karnaugh, table de vérité à 2 n cases pour n variables

Plus en détail

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté CHAPITE IV Oscillations ibres des Systèmes à plusieurs derés de liberté 010-011 CHAPITE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs derés de liberté Introduction : Dans ce chapitre, nous examinons

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide

Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide I Rappels : Référentiel : Le mouvement d un corps est décris par rapport à un corps de référence et dépend du choix de ce corps. Ce corps de référence

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

Version default Titre : Opérateur MECA_STATIQUE Date : 17/10/2012 Page : 1/5 Responsable : Jacques PELLET Clé : U4.51.

Version default Titre : Opérateur MECA_STATIQUE Date : 17/10/2012 Page : 1/5 Responsable : Jacques PELLET Clé : U4.51. Titre : Opérateur MECA_STATIQUE Date : 17/10/2012 Page : 1/5 Opérateur MECA_STATIQUE 1 But Résoudre un problème de mécanique statique linéaire. Cet opérateur permet de résoudre soit : un problème mécanique

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

cel-00530377, version 1-28 Oct 2010

cel-00530377, version 1-28 Oct 2010 Mécanique des milieux continus F r a n ç o i s S i d o r o f f p Ce document est sous licence Creative Commons Paternité Pas d Utilisation Commerciale Partage des Conditions Initiales à l Identique 3.0

Plus en détail

Activités numériques [13 Points]

Activités numériques [13 Points] N du candidat L emploi de la calculatrice est autorisé. Le soin, la qualité de la présentation entrent pour 2 points dans l appréciation des copies. Les résultats seront soulignés. La correction est disponible

Plus en détail

Quelques contrôle de Première S

Quelques contrôle de Première S Quelques contrôle de Première S Gilles Auriol auriolg@free.fr http ://auriolg.free.fr Voici l énoncé de 7 devoirs de Première S, intégralement corrigés. Malgré tout les devoirs et 5 nécessitent l usage

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Yves Debard. Université du Mans Master Modélisation Numérique et Réalité Virtuelle. http://iut.univ-lemans.fr/ydlogi/index.html

Yves Debard. Université du Mans Master Modélisation Numérique et Réalité Virtuelle. http://iut.univ-lemans.fr/ydlogi/index.html Méthode des éléments finis : élasticité à une dimension Yves Debard Université du Mans Master Modélisation Numérique et Réalité Virtuelle http://iut.univ-lemans.fr/ydlogi/index.html 4 mars 6 9 mars 11

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Matière : Couleur : Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Gris Recommandations d usage : Pression (dépend du facteur de forme) Déflexion Pression statique maximum :. N/mm ~ % Pression dyn. maximum :. N/mm

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Prise en compte des Eurocodes dans le dimensionnement d ouvrages d art courant en béton armé. Comparaison avec «l ancienne» réglementation.

Prise en compte des Eurocodes dans le dimensionnement d ouvrages d art courant en béton armé. Comparaison avec «l ancienne» réglementation. Prise en compte des Eurocodes dans le dimensionnement d ouvrages d art courant en béton armé. Comparaison avec «l ancienne» réglementation. Projet de Fin d Etude Auteur : GODARD Sandy Elève ingénieur en

Plus en détail

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS Généralités Aperçu Introduction Précision Instruction de montage Lubrification Conception page............................. 4............................. 5............................. 6.............................

Plus en détail

Chapitre 1 Cinématique du point matériel

Chapitre 1 Cinématique du point matériel Chapitre 1 Cinématique du point matériel 7 1.1. Introduction 1.1.1. Domaine d étude Le programme de mécanique de math sup se limite à l étude de la mécanique classique. Sont exclus : la relativité et la

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Problèmes sur le chapitre 5

Problèmes sur le chapitre 5 Problèmes sur le chapitre 5 (Version du 13 janvier 2015 (10h38)) 501 Le calcul des réactions d appui dans les problèmes schématisés ci-dessous est-il possible par les équations de la statique Si oui, écrire

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 : Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

Annexe A. Annexe A. Tableaux et données relatifs à la vérification par Eurocode 3 A.3

Annexe A. Annexe A. Tableaux et données relatifs à la vérification par Eurocode 3 A.3 Annexes Annexe A : Tableaux et données relatifs à la vérification par Eurocode 3... A.2 Annexe B : Format des fichiers générés et utilisés par CADBEL... A.11 Annexe C : Calcul de la résistance au flambement

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique :

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique : Chapitre Chapitre. Séries de Fourier Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction - périodique : c c a0 f x dx c an f xcosnxdx c c bn f xsinn x dx c L objet de

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

PCB 20 Plancher collaborant. Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678

PCB 20 Plancher collaborant. Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678 Plancher collaborant Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678 V1/2011 caractéristiques du profil DÉTAIL GÉOMÉTRIQUE DU 22 728 104 épaisseur (mm) 0,5 0,7 poids (dan/m 2 ) 5,3 7,4 APPLICATION CONSEILLÉE

Plus en détail

Vis à billes de précision à filets rectifiés

Vis à billes de précision à filets rectifiés sommaire Calculs : - Capacités de charges / Durée de vie - Vitesse et charges moyennes 26 - Rendement / Puissance motrice - Vitesse critique / Flambage 27 - Précharge / Rigidité 28 Exemples de calcul 29

Plus en détail

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE L-70

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE L-70 SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE L-70 PIECES EN CAOUTCHOUC POUR ORGANES DE SUSPENSION, DE TRANSMISSION ET D ENTRAINEMENT EDITION: 2005 Version 12/07/2005 ST L70 -Version

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Cours de résistance des matériaux

Cours de résistance des matériaux ENSM-SE RDM - CPMI 2011-2012 1 Cycle Préparatoire Médecin-Ingénieur 2011-2012 Cours de résistance des matériau Pierre Badel Ecole des Mines Saint Etienne Première notions de mécanique des solides déformables

Plus en détail

Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007

Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007 Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses Guillaume Martinez 17 décembre 2007 1 Table des matières 1 Le projet 3 1.1 Objectif................................ 3 1.2 Les choix techniques.........................

Plus en détail

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2 Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R

Plus en détail

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2. Eo7 Calculs de déterminants Fiche corrigée par Arnaud Bodin Eercice Calculer les déterminants des matrices suivantes : Correction Vidéo ( ) 0 6 7 3 4 5 8 4 5 6 0 3 4 5 5 6 7 0 3 5 4 3 0 3 0 0 3 0 0 0 3

Plus en détail

Introduction au maillage pour le calcul scientifique

Introduction au maillage pour le calcul scientifique Introduction au maillage pour le calcul scientifique CEA DAM Île-de-France, Bruyères-le-Châtel franck.ledoux@cea.fr Présentation adaptée du tutorial de Steve Owen, Sandia National Laboratories, Albuquerque,

Plus en détail

Conception parasismique des diaphragmes de toit selon la norme CSA-S16

Conception parasismique des diaphragmes de toit selon la norme CSA-S16 Conception parasismique des diaphragmes de toit selon la norme CSA-S16 Robert Tremblay École Polytechnique, Montréal, Canada SCGC - Québec Québec, 16 Avril 2009 Plan 1. Information générale 2. Exemple

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Long Carbon Europe Sections and Merchant Bars. Poutrelle Angelina. L alchimie réussie entre résistance, légèreté et transparence

Long Carbon Europe Sections and Merchant Bars. Poutrelle Angelina. L alchimie réussie entre résistance, légèreté et transparence Long Carbon Europe Sections and Merchant Bars Poutrelle Angelina L alchimie réussie entre résistance, légèreté et transparence Poutrelle Angelina Une idée audacieuse adaptée à un produit industriel Plus

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 562 ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 563 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE J... 562 POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS

Plus en détail

Information. BASES LITTERAIRES Etre capable de répondre à une question du type «la valeur trouvée respecte t-elle le cahier des charges?

Information. BASES LITTERAIRES Etre capable de répondre à une question du type «la valeur trouvée respecte t-elle le cahier des charges? Compétences générales Avoir des piles neuves, ou récentes dans sa machine à calculer. Etre capable de retrouver instantanément une info dans sa machine. Prendre une bouteille d eau. Prendre CNI + convocation.

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 Pour faciliter la correction et la surveillance, merci de répondre aux 3 questions sur des feuilles différentes et d'écrire immédiatement votre nom sur toutes

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. .

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. . MESURE ET PRECISIO La détermination de la valeur d une grandeur G à partir des mesures expérimentales de grandeurs a et b dont elle dépend n a vraiment de sens que si elle est accompagnée de la précision

Plus en détail

Thème 17: Optimisation

Thème 17: Optimisation OPTIMISATION 45 Thème 17: Optimisation Introduction : Dans la plupart des applications, les grandeurs physiques ou géométriques sont exprimées à l aide d une formule contenant une fonction. Il peut s agir

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

Vibrations des milieux discrets et continus. Luc Jaouen

Vibrations des milieux discrets et continus. Luc Jaouen Vibrations des milieux discrets et continus Luc Jaouen Version datée du 9 avril 5 Table des matières Introduction iii Un Degré De Liberté. Oscillations libres..............................................

Plus en détail

Mathématiques I Section Architecture, EPFL

Mathématiques I Section Architecture, EPFL Examen, semestre d hiver 2011 2012 Mathématiques I Section Architecture, EPFL Chargé de cours: Gavin Seal Instructions: Mettez votre nom et votre numéro Sciper sur chaque page de l examen. Faites de même

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail