Regroupement national des Conseils régionaux de l'environnement du Québec

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Regroupement national des Conseils régionaux de l'environnement du Québec"

Transcription

1 Regroupement national des Conseils régionaux de l'environnement du Québec Proposition de plate-forme sur l'agroenvironnement Introduction Le Regroupement national des Conseils régionaux de l environnement du Québec (RNCREQ), à l instar des CRE des régions dont le territoire est fortement marqué par l activité agricole, possède un intérêt manifeste pour le domaine de l'agriculture québécoise. Se fondant sur les principes du développement durable, le RNCREQ estime que l agriculture doit relever le défi exigeant de pouvoir concilier le respect de l environnement, la vitalité économique, l épanouissement social ainsi que de l équité entre peuples et entre générations. À l égard de l environnement et de l aménagement du territoire, deux phénomènes importants ont graduellement marqué la pratique de l agriculture au cours des dernières décennies. D une part, certaines pratiques agricoles entraînent des impacts considérables, non seulement sur l'environnement, mais aussi sur la santé et la qualité de vie des populations. D autre part, le développement anarchique du tissu urbain poursuit sa progression au détriment de la zone agricole. Ces problématiques globales dépassent le cadre des actions locales et régionales et commandent des interventions au niveau gouvernemental visant à assurer un développement durable de l'agriculture, ainsi qu'une cohabitation harmonieuse en milieu rural. Mise en contexte Traditionnellement, la ferme québécoise était exclusivement de type familial. Elle se caractérisait par un élevage mixte associé à une culture fournissant presque tous les aliments requis pour les animaux de la ferme. Le fumier constituait alors le seul engrais disponible pour la fertilisation des cultures. Avec les années 1970 et 1980, nous avons assisté à l émergence et à la concentration des productions dites "sans sol", lesquelles ont eu pour effet de dissocier les productions animales des productions végétales. La ferme traditionnelle a fait place à l'entreprise spécialisée, où la concentration, la spécialisation et l intensification des élevages, combinées à l augmentation de

2 la monoculture et à l utilisation massive d intrants chimiques, ont accru la pression sur les terres agricoles et sur l environnement. Bien que bénéfiques dans l'immédiat parce que rehaussant la fertilité des sols, l'absence de structures d'entreposage étanches ou de terres en culture disponibles à proximité pour faire un épandage rationnel a aussi grandement contribué à la dégradation de l'eau. Une problématique qui n'est pas nouvelle puisque le gouvernement du Québec adoptait déjà en 1981 le règlement sur la prévention de la pollution agricole. Toutefois, malgré tous les efforts, le temps et l argent investis jusqu ici, force est de constater que les moyens que les Québécois se sont donnés pour lutter contre la pollution d origine agricole n ont pas donné les résultats escomptés. Ainsi, malgré de multiples interventions de la part du MENV, du MAPAQ et de l'upa, la problématique des surplus s'amplifie. En plus d'accentuer les émissions polluantes sur des territoires restreints, les conditions de surplus incitent les éleveurs à sacrifier de nombreuses parcelles boisées au profit d un accroissement des superficies d épandage. Paradoxalement, le souci de se conformer aux normes environnementales devient alors un facteur encourageant la destruction des écosystèmes forestiers en zone agricole. Ainsi, il apparaît évident que la dimension de ces problèmes est telle aujourd'hui qu'elle exige que l on investisse avec le plus grand sérieux dans la recherche concrète de solutions et de résultats. Le comité sur l'agriculture du RNCREQ a amorcé une réflexion sur cette situation et dégagé un certain nombres d'éléments, pistes d'action et propositions de mesures susceptibles d'améliorer la situation. Le RNCREQ tient d'abord à émettre le constat suivant qui sous-tend son argumentaire en matière d agroenvironnement et justifie ses opinions et ses prises de position : Ce sont surtout par leurs effets sur l'eau, notamment au chapitre de la pollution diffuse que les pratiques actuelles ont des incidences importantes sur notre environnement. Les principales causes de la pollution d origine agricole sont les suivantes : la mauvaise gestion des fertilisants organiques et minéraux; dans plusieurs régions, les pratiques actuelles favorisent ou obligent l'utilisation d'un surplus de fumiers et d engrais minéraux; les pratiques agricoles favorisent l érosion des sols; les pesticides sont utilisés sans discernement et en trop grande quantité. D'autres éléments peuvent être identifiés comme causes de la problématique globale des effets de l'agriculture sur l'environnement et la santé, comme le type de développement agricole, la structuration économique du secteur, les problèmes de cohabitation amenés par les nuisances intrinsèques de l'industrie agricole telles les odeurs, les poussières et le bruit. Cependant, ces

3 éléments, qui relèvent plus de considérations économiques et sociales, voire philosophiques, ne seront pas considérés ici. Positions du RNCREQ en matière d agroenvironnement Appui à l agriculture biologique. De plus en plus de consommateurs se soucient de la qualité de leur alimentation. L introduction d'organismes génétiquement modifiés dans les aliments que nous consommons ainsi que les événements récents en Europe (vache folle, fièvre aphteuse) ont fait augmenter considérablement la demande de produits agricoles biologiques. L industrie agroalimentaire se voit donc dans une position de pouvoir exploiter un créneau de marché dont l importance ne cessera d augmenter au cours des années. Le RNCREQ appuie le développement de ce type d agriculture puisqu elle utilise des pratiques culturales ayant un impact minimal sur l environnement (travail minimal du sol, pas d engrais minéraux, utilisation de fumiers et engrais verts, pas de pesticides). Appui au principe d éco-conditionnalité. Nous approuvons l introduction du principe d éco-conditionnalité dans le Projet de loi 184. Nous estimons qu il est normal que les programmes d aide financière et les diverses compensations provenant des fonds publics soient accordés en fonction du respect par les producteurs agricoles des normes environnementales. Cependant, les bailleurs de fonds devront déterminer les conditions d application de l éco-conditionnalité en fonction des lois et règlements existants concernant l environnement en milieu agricole (Loi sur la Qualité de l environnement, Règlement sur la prévention de la pollution d origine agricole (RPPOA), Règlement sur les pesticides en milieu agricole et Décret concernant la politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables). De plus, les articles 20 et 21 du Projet de loi 184 concernant l éco-conditionnalité devraient être mis en application dans un délai d au plus deux ans. Lors de la révision du Règlement sur la réduction de le pollution d'origine agricole (RRPOA), remplacer le concept de «municipalité en surplus» par celui de «bassin versant en surplus». Le concept de municipalité en surplus dans le RPPOA est fort mal adapté à la gestion des fumiers dans le monde agricole et ne correspond pas de surcroît à la réalité géographique impliquée dans le phénomène de la pollution diffuse agricole. L approche par bassin versant permettrait de lier directement la gestion des fumiers et leurs impacts sur la qualité des eaux d un cours d eau en établissant, pour un bassin versant donné, la capacité de support en fumier des sols et des cultures de ce bassin.

4 Prôner la diversification des cultures. Pour être en mesure d augmenter la consommation des produits agricoles locaux et régionaux, il convient d assurer une diversification maximale des cultures. Il faudrait aussi limiter les monocultures comme le maïs et encourager la rotation des cultures qui assurent une meilleure lutte aux ravageurs et qui favorisent une plus grande productivité des sols tout en garantissant leur conservation pour les générations futures. Le maïs est une culture populaire dans les zones en surplus de fumier parce qu elle permet d épandre une plus grande quantité de fumiers que d autres cultures. La gestion des fumiers ne devrait pas se faire au détriment de la diversité des cultures. Appui à l élevage sur litière. Le lisier, qu'il provienne d'élevage de porc, de vache ou d'un autre animal, demeure un engrais liquide qui ne permet pas l'accumulation de matière organique dans le sol et n'est pas souhaitable en regard des nuisances générées par son utilisation. La pratique de l'élevage sur litière permet d éliminer la production de lisiers pour la remplacer par la production d une litière dont le degré de compostage est très avancé. L épandage de cette litière, en plus d améliorer la texture des sols, est de nature à diminuer l'érosion due au ruissellement. Quoique la charge totale de phosphore produite par les élevages ne soit pas dépendante du mode de gestion des déjections, la diminution du ruissellement est de nature à diminuer de beaucoup les rejets de phosphore dans les cours d eau. Des mesures d aide financière pourraient compenser les coûts plus élevés de cette pratique. Il s agirait d un moyen de cibler l aide gouvernementale dans des secteurs de moindre impact environnemental. L élevage sur litière constitue donc en elle-même une méthode de gestion alternative des fumiers. Prôner une gestion alternative des fumiers. Dans les bassins en surplus, l épandage des fumiers sur les terres en cultures est par définition insuffisant pour éliminer les quantités produites. Dans certaines régions, même si la gestion des fumiers répondait parfaitement aux besoins des cultures qu on y pratique, il y aurait toujours des surplus. Pour cesser de polluer par les fumiers, il faut donc, soit réduire le nombre d animaux dans un bassin donné, soit trouver des méthodes alternatives de traitement et de compostage des fumiers. Prôner une réduction de l usage des pesticides. Les pesticides sont toxiques et on ne connaît pas leurs effets combinés à long terme sur la physiologie et sur la santé humaine en général. Il convient donc de réduire leur usage au strict minimum. En ce domaine plus qu en tout autre, les agriculteurs reçoivent des conseils en provenance du «vendeur d intrant» qui n a évidemment aucun intérêt à réduire ses ventes. Le gouvernement devrait supporter un effort de recherche pour déterminer et accentuer des pratiques qui

5 minimiseraient l usage des pesticides en fournissant des alternatives économiquement viables. Demander l établissement de redevances à l utilisation d engrais minéraux. Afin de maximiser l utilisation des fumiers comme matière fertilisante, une redevance à l utilisation d engrais minéraux inciterait les agriculteurs à n utiliser que les quantités strictement requises. Renforcer la coordination administrative entre les ministères. L action du gouvernement par ses divers ministères et agences et par ses lois, politiques, règlements, programmes, normes, directives n a pas toujours la cohérence recherchée et est une source de frustrations pour le monde agricole et parfois d inefficacité face aux actions entreprises et des résultats visés. À titre d exemple les actions du MAPAQ, du MENV et de la Financière Agricole, de la CPTAQ devraient être mieux cordonnées et plus cohérentes. Renforcer la formation des producteurs et productrices agricoles en fertilisation. Afin de permettre aux producteurs et productrices d appliquer une fertilisation adéquate de leurs cultures, le gouvernement devrait les obliger à suivre une formation appropriée dans le domaine de la fertilisation organique des cultures et de la fertilisation minérale. Cela afin de s assurer que tous et toutes soient en mesure d appliquer des doses correctes et avec les bonnes techniques. Cette formation serait une exigence dans la mise en place du principe d écoconditionnalité. Mettre en place un réseau de ferme-vitrines de bonnes pratiques. Pour assister les agriculteurs et agricultrices dans l adoption de bonnes pratiques agroenvironnementales, le gouvernement devrait établir dans toutes les régions(en priorité dans les bassinsversants ou le niveau de pollution est le plus élevé), un réseau de fermes-vitrines pour démontrer les bonnes pratiques de cultures et d élevages qui sont plus respectueuses de l environnement. Il devrait faire un effort financier important pour soutenir ces fermes vitrines afin qu elles contribuent à la formation pratique des agriculteurs et agricultrices. L utilisation de ces bonnes pratiques deviendrait d ici quelques années une exigence pour l octroi d aide financière aux entreprises agricoles.

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 Table des matières Message du président-directeur général 3 Orientation gouvernementale 1 : Informer, sensibiliser, éduquer,

Plus en détail

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni PJ 28/12 7 février 2012 Original : anglais F Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni Encourager l intensification de la production caféière et vivrière au moyen

Plus en détail

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE CONCEVOIR ET GÉRER DES AMAS DE FUMIER SOLIDE AU CHAMP UNE MEILLEURE CONNAISSANCE pour un meilleur environnement En 2002, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) prévoyait l échéance des dispositions

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

Plate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière

Plate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière Plate-forme énergie Filière de la biomasse forestière Mars 2013 Table des matières 1. Principes généraux... 0 2. Ce qu on entend par économie d énergie... 1 3. Réflexion sur les sources d énergie à privilégier...

Plus en détail

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure : OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneu et autres végétau indésirables Sous-mesure : 10.1 Paiements au titre d'engagements agroenvironnementau et climatiques

Plus en détail

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les deuxièmes plus grands consommateurs d eau potable, juste

Plus en détail

Bibliothèque Royale Albert 1er

Bibliothèque Royale Albert 1er Bibliothèque Royale Albert 1er Description du projet Ce projet a pour but de valoriser des espaces plats et inutilisés (toit, terrasse ou autre) par la création de potagers écologique (sans pesticide,

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVII e Édition Règlement n o 2014-02 : Règlement sur le développement des toits verts et l agriculture urbaine PRÉSENTATION Présenté par M. Charles Marois, membre du comité exécutif,

Plus en détail

Les TIC (Open Source Software) dans l'agriculture

Les TIC (Open Source Software) dans l'agriculture Les TIC (Open Source Software) dans l'agriculture Yaoundé 20-23 Juillet 2010 Flore Muguet Paris Le logiciel libre L'utilisation de Linux et du serveur HTTP Apache, tous les 2 des logiciels libres, permettent

Plus en détail

Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale

Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale Agriculture and Agri-Food Canada Agriculture et Agroalimentaire Canada Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale Les initiatives environnementales Eau Nutriments,

Plus en détail

janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE

janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE Préambule Pourquoi ce guide? Avant propos Dans le département du Rhône, l étalement urbain grandissant et les grands projets

Plus en détail

PROGRAMME DE CRÉDIT DE TAXES FONCIÈRES AGRICOLES GUIDE DE L EXPLOITANT AGRICOLE ET DU PROPRIÉTAIRE NON EXPLOITANT

PROGRAMME DE CRÉDIT DE TAXES FONCIÈRES AGRICOLES GUIDE DE L EXPLOITANT AGRICOLE ET DU PROPRIÉTAIRE NON EXPLOITANT PROGRAMME DE CRÉDIT DE TAXES FONCIÈRES AGRICOLES GUIDE DE L EXPLOITANT AGRICOLE ET DU PROPRIÉTAIRE NON EXPLOITANT Ministère de l Agriculture, des Pêcheries et de l Alimentation Dernière mise à jour : novembre

Plus en détail

Table des matières. Sommaire exécutif... I 1.0 Introduction... 1 2.0 Constats et faits saillants... 2

Table des matières. Sommaire exécutif... I 1.0 Introduction... 1 2.0 Constats et faits saillants... 2 Table des matières Sommaire exécutif... I 1.0 Introduction... 1 2.0 Constats et faits saillants... 2 2.1 Quantités et caractéristiques des produits à valoriser... 2 2.2 Apprentissages des expériences de

Plus en détail

Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique

Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique Auteurs : Sophie Valleix, responsable d ABioDoc et Esméralda Ribeiro, documentaliste à ABioDoc

Plus en détail

Consultation publique sur le projet de politique québécoise de gestion des matières résiduelles

Consultation publique sur le projet de politique québécoise de gestion des matières résiduelles Consultation publique sur le projet de politique québécoise de gestion des matières résiduelles Mémoire du Regroupement national des conseils régionaux de l environnement du Québec 23 février 2010 Présentation

Plus en détail

La gestion de l offre dans le secteur laitier, un mode de régulation toujours pertinent SOMMAIRE. Daniel-Mercier GOUIN

La gestion de l offre dans le secteur laitier, un mode de régulation toujours pertinent SOMMAIRE. Daniel-Mercier GOUIN Groupe de recherche en économie et politique agricoles, Département d économie agroalimentaire et des sciences de la consommation, Université Laval SOMMAIRE PRÉAMBULE Daniel-Mercier Gouin est directeur

Plus en détail

Le bien-être animal : fiction ou réalité?

Le bien-être animal : fiction ou réalité? Le bien-être animal : fiction ou réalité? Par Daniel-Mercier Gouin Coll. Denis Beaudoin Définition Plan de la présentation Le point sur la réglementation ici et ailleurs Les implications opérationnelles

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

Au Québec, les superficies en culture

Au Québec, les superficies en culture QUALITÉ DE L EAU EN MILIEU AGRICOLE L utilisation des pesticides dans le maïs et le soya Au Québec, les superficies en culture de maïs ont augmenté d environ 29% entre 1996 et 2001. En 2001, elles atteignaient

Plus en détail

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO AVANT-PROPOS L Annuaire statistique de la FAO fournit une sélection d indicateurs par pays sur l alimentation et l agriculture. Les données proviennent de FAOSTAT, la base de données statistique de l Organisation

Plus en détail

Lutte contre l étalement urbain

Lutte contre l étalement urbain Lutte contre l étalement urbain L étalement urbain et la consommation d espace résultent de plusieurs causes cumulatives. Ces phénomènes s expliquent notamment par l insuffisance et l inadaptation de l

Plus en détail

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires?

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Louis Robert, agronome, M. Sc. Conseiller régional en grandes cultures Même s ils ne sont pas nouveaux sur le marché, les engrais de démarrage liquides

Plus en détail

Rapport sur l intérêt des producteurs maraîchers de la région de Montréal quant aux modèles associatifs de mise en marché en circuits courts

Rapport sur l intérêt des producteurs maraîchers de la région de Montréal quant aux modèles associatifs de mise en marché en circuits courts Rapport sur l intérêt des producteurs maraîchers de la région de Montréal quant aux modèles associatifs de mise en marché en circuits courts par Équiterre 30 novembre 2011 Objet de l étude Cette étude

Plus en détail

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 1 Relations alimentaires entre les êtres vivants 1 1 Les chaines alimentaires. Une chaine alimentaire est constituée par une succession d êtres vivants

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

Territoire. Territoire. Parc d activités économiques. Quartier populaire

Territoire. Territoire. Parc d activités économiques. Quartier populaire rural Centre-ville Quartier populaire Parc d activités économiques Problématique Problématique enclavé Banlieue pavillonnaire Problematique Problematique Insertion Petite enfance Problématique Problématique

Plus en détail

Étude sur la caractérisation des marchés publics du Québec. Sommaire exécutif

Étude sur la caractérisation des marchés publics du Québec. Sommaire exécutif Sommaire exécutif 1. Introduction Fondée en 2005, l Association des marchés publics du Québec a pour objectif de faire la promotion des marchés publics du Québec comme moyen alternatif de mise en marché

Plus en détail

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Les Rencontres de l Inra au Salon de l agriculture Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Lundi 23 février 2015 Programme 14h30

Plus en détail

Projet de règlement modifiant le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains 28 novembre 2011

Projet de règlement modifiant le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains 28 novembre 2011 Direction de l analyse et des instruments économiques AVIS ÉCONOMIQUE Projet de règlement modifiant le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains 28 novembre 2011 Règles sur l allégement

Plus en détail

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE LA PAROISSE DE SAINT-LAZARE M.R.C. DE VAUDREUIL-SOULANGES RÈGLEMENT NUMÉRO 627 RÈGLEMENT VISANT À INTERDIRE L UTILISATION

Plus en détail

Assurer l intégrité environnementale du système québécois de plafonnement et d échange pour les émissions de gaz à effet de serre

Assurer l intégrité environnementale du système québécois de plafonnement et d échange pour les émissions de gaz à effet de serre Assurer l intégrité environnementale du système québécois de plafonnement et d échange pour les émissions de gaz à effet de serre Document soumis au gouvernement du Québec à propos de son projet de règlement

Plus en détail

Mémoire de présentation du programme 2015

Mémoire de présentation du programme 2015 CONTRAT TERRITORIAL DU BLAVET MORBIHANNAIS 2014-2018 Mémoire de présentation du programme 2015 Après une première année consacrée à la mise en place de la cellule d'animation et à l'installation du nouvel

Plus en détail

Le contrôle et la certification en agriculture biologique

Le contrôle et la certification en agriculture biologique Version Tunisie 1 ère édition 2006 AGRICULTURE BIOLOGIQUE REPUBLIQUE TUNISIENNE Ministère de l agriculture et des ressources hydrauliques Direction Générale de la Production Agricole TCP/TUN/2903 Le contrôle

Plus en détail

Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie

Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie Pour quel métier vous êtes fait? Des doutes sur ta formation actuelle : faut-il poursuivre? Vous avez une idée de métier mais est-ce

Plus en détail

AVIS. Complément d étude. Objet : Réf. : CWEDD/06/AV.1565. Liège, le 23 octobre 2006

AVIS. Complément d étude. Objet : Réf. : CWEDD/06/AV.1565. Liège, le 23 octobre 2006 AVIS Réf. : CWEDD/06/AV.1565 Liège, le 23 octobre 2006 Objet : Demande de permis unique relative à la régularisation d une porcherie d engraissement de 3.500 porcs et d une étable de 30 bovins à Kettenis

Plus en détail

Association des. Objectifs. convivialité, réunir les habitants autour du jardinage. action sociale, action environnementale,

Association des. Objectifs. convivialité, réunir les habitants autour du jardinage. action sociale, action environnementale, Objectifs Association des convivialité, réunir les habitants autour du jardinage action sociale, création de jardins familiaux action environnementale, promouvoir un jardinage respectueux de l environnement

Plus en détail

PLAN BIO MIDI-PYRENEES 2014-2020, UN PLAN SANS AMBITION

PLAN BIO MIDI-PYRENEES 2014-2020, UN PLAN SANS AMBITION PLAN BIO MIDI-PYRENEES 2014-2020, UN PLAN SANS AMBITION Pourquoi les élu-es EELV au Conseil Régional ne voteront pas le Plan Bio Midi-Pyrénées 2014-2020 en l état? Plan Bio Midi-Pyrénées, un plan sans

Plus en détail

«Cette femme réduit le grain en farine grâce à une pierre à moudre (metate) et un broyeur cylindrique (mano)». 1 LA PROBLEMATIQUE

«Cette femme réduit le grain en farine grâce à une pierre à moudre (metate) et un broyeur cylindrique (mano)». 1 LA PROBLEMATIQUE Proposition de réglementation spécifique de la production et de la commercialisation de produits agricoles et alimentaires traditionnels en Amérique latine ( ) - Propositions «Metate» - Marlen LEON GUZMAN

Plus en détail

Fiche de renseignements accompagnant la demande de permis de construire en zone agricole dans le Haut-Rhin

Fiche de renseignements accompagnant la demande de permis de construire en zone agricole dans le Haut-Rhin Nom - Prénom (ou Nom de la société) : Adresse permanente : Téléphone : Email : Date de naissance: Statut juridique : s exploitation individuelle s GAEC s EARL s Autre (à préciser) Nom et Prénom du Chef

Plus en détail

Exposé au Comité spécial sur les coopératives de la Chambre des communes 7 août 2012

Exposé au Comité spécial sur les coopératives de la Chambre des communes 7 août 2012 Exposé au Comité spécial sur les coopératives de la Chambre des communes 7 août 2012 Introduction Le Groupe Co-operators limitée est détenu et dirigé par 45 membres-propriétaires de tout le Canada, issus

Plus en détail

GUIDE GÉNÉRAL DE RÉALISATION D UNE ÉTUDE D IMPACT SUR L ENVIRONNEMENT

GUIDE GÉNÉRAL DE RÉALISATION D UNE ÉTUDE D IMPACT SUR L ENVIRONNEMENT AVANT-PROPOS 1. INTRODUCTION 2. PROCEDURE ADMINISTRATIVE 3. PROCEDURE D ÉTUDE D IMPACT 4. ETUDE D IMPACT ENVIRONNEMENTAL APPROFONDIE 5. PRÉSENTATION DE L ÉTUDE D IMPACT 6. ÉTUDE D IMPACT ENVIRONNEMENTAL

Plus en détail

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur Jeu de l ingénierie écologique mémo du joueur Contexte Qu est-ce que l ingénierie écologique? L ingénierie écologique peut être définie par une action par et/ou pour le vivant. Plus précisément, le vivant

Plus en détail

Bien vivre, dans les limites de notre planète

Bien vivre, dans les limites de notre planète isstock Bien vivre, dans les limites de notre planète 7e PAE le programme d action général de l Union pour l environnement à l horizon 2020 Depuis le milieu des années 70, la politique environnementale

Plus en détail

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES Version A Aide sollicitée auprès du Conseil Régional de Picardie au titre de (cocher l aide sollicitée) : o L investissement en agriculture biologique o

Plus en détail

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale Le développement du semis-direct sous couverture végétale pour les agriculteurs des exploitations familiales des biomes Cerrados (2005-2009) et Amazonia (2008-2013) Un expérience pluridisciplinaire de

Plus en détail

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ET LES ELEVAGES

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ET LES ELEVAGES L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ET LES ELEVAGES L élevage, comme l agriculture dans son ensemble, a connu d importantes mutations depuis le début du XXème siècle. De structures familiales, ce secteur est passé

Plus en détail

RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois SOMMAIRE

RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois SOMMAIRE RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois LE CONTEXTE SOMMAIRE Le 19 août 2008, le ministère de la Santé et des Services sociaux

Plus en détail

Cadre légal des CLD. Au Canada le développement socioéconomique relève de la juridiction des provinces

Cadre légal des CLD. Au Canada le développement socioéconomique relève de la juridiction des provinces Banque de terres Simon Ouellet Agent de développement rural Un outil pour le développement territorial CLD des Collines-de-l Outaouais Emmanuel Roy Agent de développement écologique Cadre légal des CLD

Plus en détail

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire PROJET D ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE OCTOBRE 2014 TABLE DES MATIÈRES POURQUOI UN ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE?...

Plus en détail

Le verger du parc national du Mont-Saint-Bruno

Le verger du parc national du Mont-Saint-Bruno Le verger du parc national du Mont-Saint-Bruno Une vitrine unique de sensibilisation et de solutions pour la production pomicole dans un contexte de développement durable au Québec Vincent Philion 1, Gérald

Plus en détail

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Adaptation Aux changements climatiques Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Sommaire Le Le contexte Notion Notion d adaptation Stratégies Stratégies et techniques d adaptation Les Les

Plus en détail

Autres bacs technologiques : STAV / STG

Autres bacs technologiques : STAV / STG Autres bacs technologiques : STAV / STG STAV Pour les élèves attirés par la biologie et l'écologie, l'agriculture et l'environnement, l'agroalimentaire Un module au choix parmi : production agricole transformation

Plus en détail

Gestion des risques de prix et de revenu en production porcine : diversité et intérêt des programmes canadiens

Gestion des risques de prix et de revenu en production porcine : diversité et intérêt des programmes canadiens Spécial Gestion des risques de prix et de revenu en production porcine : diversité et intérêt des programmes canadiens Spéciale Au Canada, la gestion des risques de l entreprise est un des piliers du Cadre

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Club CDA CONFÉRENCE Grande culture biologique et semis direct Les essais Rodale Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Projet 12-INNO2-04 Jeff Moyer1, Denis La France 2, Fin

Plus en détail

PROPOSITION DE PROJET PMF/FEM CANEVAS ET LIGNES DIRECTRICES TOGO

PROPOSITION DE PROJET PMF/FEM CANEVAS ET LIGNES DIRECTRICES TOGO PROPOSITION DE PROJET PMF/FEM CANEVAS ET LIGNES DIRECTRICES TOGO 2014 COORDINATION NATIONALE DU PMF/FEM 94, rue Agbata B.P. 911 Lomé TOGO Tél. : 2233 49 87 / 2221 69 36 Télécopie : 2221 16 41 Email : eli.atri@undp.org

Plus en détail

LES CONSTRUCTIONS EN ZONE AGRICOLE

LES CONSTRUCTIONS EN ZONE AGRICOLE Direction départementale des territoires PRÉFET DES HAUTES-ALPES Service d'appui territorial Application du droit des sols LES CONSTRUCTIONS EN ZONE AGRICOLE D'une manière générale, les zones naturelles

Plus en détail

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS Dans ce travail, nous avons évalué les possibilités d une intensification de l agriculture dans le Plateau Central à partir des nouvelles technologies (techniques traditionnelles

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

Les instruments économiques de protection de l environnement. Prof. Bruno Deffains, bruno.deffains@u-paris2.fr. Sorbonne Université

Les instruments économiques de protection de l environnement. Prof. Bruno Deffains, bruno.deffains@u-paris2.fr. Sorbonne Université Les instruments économiques de protection de l environnement Prof. Bruno Deffains, bruno.deffains@u-paris2.fr Sorbonne Université 1. Introduction 2 «Command and control» Cette approche s appuie sur des

Plus en détail

EPLEFPA "LES SARDIERES" 79 AVENUE DE JASSERON 01 000 BOURG EN BRESSE Tel : 04.74.45.50.80

EPLEFPA LES SARDIERES 79 AVENUE DE JASSERON 01 000 BOURG EN BRESSE Tel : 04.74.45.50.80 Maître d'ouvrage : EPLEFPA "LES SARDIERES" 79 AVENUE DE JASSERON 01 000 BOURG EN BRESSE Tel : 04.74.45.50.80 Objet : Récupération des eaux pluviales pour le jardin partagé des Sardières CAHIER DES CHARGES

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020

Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020 Brief: Les perspectives de la politique agricole N 5 / Décembre 2013 Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020 SOMMAIRE 1. INTRODUCTION 2. DÉFIS ET OBJECTIFS 3. BUDGET DE LA PAC 4. ÉVOLUTION DE LA

Plus en détail

La technologie écologique rend la vie plus harmonieuse

La technologie écologique rend la vie plus harmonieuse La technologie écologique rend la vie plus harmonieuse SAS RECYCL EAU au capital de 30 294,88 contact@recycleau.fr 150 avenue des Ferrailles N SIRET : 515 330 009 00017 www.recycleau.fr 84800 Isle sur

Plus en détail

biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées

biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées Le compost, c est quoi? Définition, composition, valorisation, qualité Dr. Jacques G. Fuchs, biophyt sa 1. Généralités

Plus en détail

Contenu attendu des guides nationaux de bonnes pratiques d hygiène GBPH

Contenu attendu des guides nationaux de bonnes pratiques d hygiène GBPH Contenu attendu des guides nationaux de bonnes pratiques d hygiène GBPH Note d information à l usage des professionnels En complément de cette note, des informations relatives au contenu des GBPH sont

Plus en détail

Une démarche engagée dans le cadre du Réseau Rural bas-normand

Une démarche engagée dans le cadre du Réseau Rural bas-normand Longtemps dédiés au monde agricole, les espaces ruraux ont connu ces dernières années des transformations, dues notamment, à l arrivée de nouveaux habitants, néo-ruraux pour la plupart. L espace rural

Plus en détail

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Colloque sur la pomme de terre Une production à protéger 13 novembre 2009, Québec Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Marc F. CLÉMENT., agronome, conseiller

Plus en détail

La Financière agricole du Québec. Plan stratégique 2 12-2 15

La Financière agricole du Québec. Plan stratégique 2 12-2 15 La Financière agricole du Québec 2015 2014 Plan stratégique 2 12-2 15 2013 2012 Plan stratégique 2 12-2 15 Table des matières LE PRÉSENT PLAN STRATÉGIQUE REFLÈTE FIDÈLEMENT L ENGAGEMENT DE LA FINANCIÈRE

Plus en détail

Choisir l avenir : se choisir

Choisir l avenir : se choisir 1 Choisir l avenir : se choisir Mémoire présenté à la Commission sur l avenir de l agriculture et de l agroalimentaire québécois Juin 2007 Table des matières 2 Pages 1. INTRODUCTION...4 2. MISSION ET VISION

Plus en détail

Quelles sont les conditions sociales favorisant les stratégies d'intensification écologique? Petit tour d'horizon international...

Quelles sont les conditions sociales favorisant les stratégies d'intensification écologique? Petit tour d'horizon international... Quelles sont les conditions sociales favorisant les stratégies d'intensification écologique? Petit tour d'horizon international... Véronique LUCAS Angers Entretiens de l'aei 29/10/2010 Mon regard particulier

Plus en détail

Le cri d alarme de France Nature Environnement

Le cri d alarme de France Nature Environnement Le cri d alarme de France Nature Environnement 1 Contexte En novembre 2010, FNE lance une compétition auprès de plusieurs agences pour «élaborer et mener en direction des citoyens, une campagne de communication

Plus en détail

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Annexe 3 Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Cette annexe présente les enjeux environnementaux ayant été définis comme prioritaires en Poitou-Charentes. Une série de cartes

Plus en détail

UNE INITIATIVE DE : ASSOCIÉS A :

UNE INITIATIVE DE : ASSOCIÉS A : UNE INITIATIVE DE : ASSOCIÉS A : Cette charte est le résultat de trois années de travaux de consultations nationales et locales menées en région Rhône-Alpes, visant à identifier et adapter les principes

Plus en détail

DISPOSITIF 123 B : AIDE A L EQUIPEMENT DES ENTREPRISES DE MOBILISATION DES PRODUITS FORESTIERS

DISPOSITIF 123 B : AIDE A L EQUIPEMENT DES ENTREPRISES DE MOBILISATION DES PRODUITS FORESTIERS AXE 1. AMELIORER LA COMPETITIVITE DES SECTEURS AGRICOLES ET SYLVICOLES Objectif : Mesures visant à restructurer et à développer le capital physique ainsi qu à promouvoir l innovation DISPOSITIF 123 B :

Plus en détail

Le fonds local d investissement (FLI) et le fonds local de solidarité (FLS) CRITÈRES ET CONDITIONS D ADMISSIBILITÉ. Sommaire

Le fonds local d investissement (FLI) et le fonds local de solidarité (FLS) CRITÈRES ET CONDITIONS D ADMISSIBILITÉ. Sommaire Le fonds local d investissement (FLI) et le fonds local de solidarité (FLS) CRITÈRES ET CONDITIONS D ADMISSIBILITÉ Sommaire Objectif... 2 Critères d admissibilité... 2 Dépôt d un dossier... 2 Principaux

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Au Canada, en vertu de la loi, les prêteurs assujettis à la réglementation fédérale et la plupart des institutions financières assujetties à une

Plus en détail

Canada Province de Québec Ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson

Canada Province de Québec Ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson Canada Province de Québec Ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson RÈGLEMENT # 72-2013 Règlement concernant l utilisation des pesticides et des engrais sur le territoire de la Ville de Sainte- Marguerite-du-Lac-Masson.

Plus en détail

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux Préserver la biodiversité dans la commune La commune dispose-t-elle d'un inventaire du patrimoine écologique local? Quelle part de budget

Plus en détail

PLAN D'ACTION POUR UNE GESTION APAISEE DE LA TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE ENTRE LE SAHEL ET LA COTE

PLAN D'ACTION POUR UNE GESTION APAISEE DE LA TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE ENTRE LE SAHEL ET LA COTE 1 PLAN D'ACTION POUR UNE GESTION APAISEE DE LA TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE ENTRE LE SAHEL ET LA COTE 1. LE RENFORCEMENT DE LA COMPLEMENTARITE DES ACTIVITES AGRICOLES ET D'ELEVAGE, UN LEVIER VITAL POUR

Plus en détail

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» Énergie «L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» La première fonction de l agriculture est la valorisation de l énergie solaire en énergie alimentaire par la photosynthèse.

Plus en détail

Fiche méthodologique pour l élaboration des PLU. Protection des captages d'alimentation en eau destinée à la consommation humaine

Fiche méthodologique pour l élaboration des PLU. Protection des captages d'alimentation en eau destinée à la consommation humaine Fiche méthodologique pour l élaboration des PLU Dans le cadre de l évolution de l action de l État en Isère, une démarche a été entreprise en vue d élaborer des positions partagées en matière d urbanisme.

Plus en détail

Annonce de Programme de Subventions («Annual Program Statement» ou APS)

Annonce de Programme de Subventions («Annual Program Statement» ou APS) Annonce de Programme de Subventions («Annual Program Statement» ou APS) Titre du Programme de Subvention: Numéro de Référence: APS-AVANSE-2014-01 Date d Emission : 16 Juillet 2014 Date limite de réception

Plus en détail

SERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière

Plus en détail

Élaboration de la planification stratégique 2010-2015 du secteur agroalimentaire de la Gaspésie

Élaboration de la planification stratégique 2010-2015 du secteur agroalimentaire de la Gaspésie Titre du rapport (PRÉLIMINAIRE) Élaboration de la planification stratégique 2010-2015 du secteur agroalimentaire de la Gaspésie Rapport final Table de concertation agrobioalimentaire de la Gaspésie Janvier

Plus en détail

COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS

COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 24.3.2014 COM(2014) 179 final COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS Plan

Plus en détail

STOCKAGE DES BOUES DE STATIONS D EPURATION URBAINES Bassin Artois Picardie

STOCKAGE DES BOUES DE STATIONS D EPURATION URBAINES Bassin Artois Picardie PREFECTURE REGION NORD PAS DE CALAIS Direction Régionale de l Environnement Nord - Pas de Calais Service Eau, Milieux Aquatiques et Risques Naturels Cellule Réglementation et Gestion Territoriale de l'eau

Plus en détail

========================

======================== RESEAU DES FEMMES AFRICAINES POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (REFADD/RCA) BP : 242/BANGUI Tel :(00236)75 03 77 26 Email : bata_gbako@yahoo.fr ======================== Projet

Plus en détail

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE 1. Les investissements doivent contribuer à et être compatibles avec la réalisation progressive du droit à une alimentation suffisante et nutritive

Plus en détail

Qu est ce que l Economie Sociale?

Qu est ce que l Economie Sociale? Fiche n 2 Les entreprises : Qu est ce que l Economie Sociale? Les de toutes natures (salariés, usagers, ), les mutuelles (assurance ou prévoyance santé), les associations et les fondations constituent

Plus en détail

Smart city. Smart agriculture. Construire aujourd hui le monde de demain!

Smart city. Smart agriculture. Construire aujourd hui le monde de demain! Smart city Smart agriculture Construire aujourd hui le monde de demain! Dossier de presse 2014 La nouvelle relation à l énergie sera forcément à contre- courant puisqu elle ne pourra s appuyer sur des

Plus en détail

Quelques éléments de bibliographie :

Quelques éléments de bibliographie : Quelques éléments de bibliographie : La plupart des données et schémas sont issus des travaux de recherche du Laboratoire d Ecologie du Sol et de Biologie des Populations, Université de Rennes 1 (Cluzeau

Plus en détail

Anne Patault Conseillère Régionale de Bretagne en charge des OGM

Anne Patault Conseillère Régionale de Bretagne en charge des OGM Pour une agriculture «sans OGM» - la stratégie de la Bretagne au sein du réseau des Régions Libres d OGM (European GM-Free Regions Network), - les actions en direction de ses filières Anne Patault Conseillère

Plus en détail

TITRE III PRÉVENTION DES RISQUES D'EXPOSITION AU BRUIT. CHAPITRE Ier Dispositions générales

TITRE III PRÉVENTION DES RISQUES D'EXPOSITION AU BRUIT. CHAPITRE Ier Dispositions générales Code du travail nouveau : TITRE III - PREVENTION DES RISQUES D'EXPOSITION AU BRUIT TITRE III PRÉVENTION DES RISQUES D'EXPOSITION AU BRUIT CHAPITRE Ier Dispositions générales SECTION 1 Définitions Art.

Plus en détail

Un monde sans faim Brève présentation de l'initiative spéciale

Un monde sans faim Brève présentation de l'initiative spéciale 1 Un monde sans faim Brève présentation de l'initiative spéciale Version de mars 2015 Les enjeux En lançant l'initiative spéciale «Un seul monde sans faim», le ministère fédéral allemand de la Coopération

Plus en détail

LES PNEUS SONT-ILS DANGEREUX POUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT? Les pneus sont dangereux dans des piles, pas dans des Earthships.

LES PNEUS SONT-ILS DANGEREUX POUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT? Les pneus sont dangereux dans des piles, pas dans des Earthships. les pneus sont sécuritaires LES PNEUS SONT-ILS DANGEREUX POUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT? Réutiliser un vieux pneu dans un Earthship, où il devient une ressource utile et passe le reste de son temps dans

Plus en détail

LIVRET DE PRESENTATION

LIVRET DE PRESENTATION LA GENÈSE DES JARDINS DE CONTRAT 1992, Château-Renault Trois passionnés ouvrent un chantier d'espaces verts et un atelier de menuiserie. Leur but : faire partager leur savoir-faire, l association Contrat

Plus en détail