I Evolution des déclarations enregistrées depuis 1991

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "I Evolution des déclarations enregistrées depuis 1991"

Transcription

1 I.3.1. Les cancers Source : rapport 22 du Registre du Cancer de Nouvelle-Calédonie (IPNC, Francine Baumann, janvier 24) L'article 5 de la délibération N 491 du 11 août 1994 a rendu obligatoire la déclaration des nouveaux cas de cancer. L'article 6 de cette même délibération précise que l'enregistrement des cas de cancers est réalisé par un registre dont la gestion peut être déléguée. Par convention, la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales a confié à l'institut PASTEUR DE NOUVELLE-CALEDONIE la tenue du Registre du Cancer de Nouvelle-Calédonie. I Evolution des déclarations enregistrées depuis 1991 La collecte des données 21 et 22 auprès du secteur libéral a été grandement facilitée par la reprise de la collaboration des anatomo-cyto-pathologistes de ce secteur. Alors que durant les années 1999 à 21 la participation directe des médecins libéraux a été très difficile, expliquant les chiffres anormalement bas pour cette période, la récente collaboration des anatomo-cytopathologistes du secteur privé, a permis d enregistrer et de valider 569 cas de cancers pour l année 22, soit une augmentation 88% par rapport à 21 du nombre de cancers déclarés. Sont présentées : les données concernant toutes les tumeurs malignes et invasives. Sont exclues : les tumeurs malignes in situ, les tumeurs bénignes ainsi que toute récidive de tumeur maligne déjà déclarée, les métastases de cancers dont le site primitif est connu et déclaré. A noter depuis 21, l inclusion de tous les carcinomes cutanés d le registre, suite aux recommandations de l INVS. La codification utilisée d le registre est la Classification Internationale des Maladies, dixième révision «CIM 1» de l Organisation Mondiale de la Santé. I a. Selon le secteur de déclaration Le secteur libéral prend une place de plus en plus importante d le diagnostic et le traitement des cancers. Le nombre de cas déclarés par ce secteur, ainsi que la proportion qu ils représentent d le total, a en effet plus que triplé en douze, alors que le nombre de cas du secteur public reste stable secteur libéral secteur public Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie Année 22 - Les cancers I.3.1 p 1

2 I b. Selon le site 1-Lèvre, bouche, pharynx Total Inc Moy* ,4 2-Org. digestifs ,4 3-Respiratoires ,75 4-Os et cartilage ,65 5- Peau ,48 6-T.mous, méso ,78 7-Sein ,39 8-Org. Gén. fem ,29 9-Org. Gén. Masc ,42 1-Voies urinaires ,35 11-Oeil, S.N.C ,91 12-Thyroïde ,12 13-Mal définis ,25 14-Lymph., Myél., Leucém ,41 Total ,7 Taux brut 21,4 28, 27, 27,9 236,3 213,2 23, 28, 159,9 178,2 141,3 261,6 d incidence* * Taux pour habitants Répartition des nouveaux cas de cancers enregistrés depuis 12. Le nombre de déclarations des cancers de le peau a très fortement augmenté en 21 et 22 (X 1 en 12 ) en raison de la prise en compte des cancers baso-cellulaires et spino-cellulaires, mais aussi du fait de l augmentation importante d autres groupes de cancers (organes génitaux chez l homme, seins chez la femme). Le classement par groupes ou appareils fonctionnels selon la CIM1 montre que les cancers concernent le plus fréquemment : L appareil respiratoire avec 868 cas sur 12, soit 18% de l ensemble des cancers. En seconde position, on trouve les cancers des organes digestifs : 791 cas sur 12 (16,4%). On trouve ensuite les cancers de la thyroïde : 546 cas sur 12 (11,3%). En quatrième position, le cancer du sein avec un nombre de nouveaux cas enregistrés en 22 le plus élevé depuis 12. Ce groupe représente 1,5% de l ensemble des cancers.. Les cancers des organes génitaux de la femme représentent 9% de l ensemble des cancers sur 12 p 2 - I.3.1. Les cancers - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie Année 22

3 I c. Selon le sexe Masculin Féminin Nouveaux cas de cancers par année et par sexe. On observe, entre 1991 et 1995, un nombre plus important de cancers chez les hommes. Cette tendance s inverse à partir de En 22, l importante progression du nombre de cancers enregistrés vient du fait de la meilleure participation du secteur libéral et de la prise en compte d autres tumeurs. Les taux bruts d incidence sont donc égaux à 258,9 pour chez les femmes et 263,6 pour chez les hommes. I d. Selon l âge % 8% 6% 4% 2% % et + On observe une baisse progressive de la proportion de cancers chez l enfant et une augmentation de celleci avec l âge, en particulier pour la classe des Celle-ci pourrait être liée à l augmentation importante des cancers de la prostate, du sein et de la peau survenant d la population adulte. Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie Année 22 - Les cancers I.3.1 p 3

4 I e. Selon le groupe ethnoculturel Inconnus Ni vanuatu Asiatiques Métis Polynésiens Indonésiens Wallisiens Mélanésiens Européens Cas de cancers selon le groupe ethnoculturel sur 12. Polynésiens 2% Indonésiens 2% Wallisiens 7% Métis 2% Asiatiques Inconnus 2% 4% Ni vanuatu % Européens 42% Mélanésiens 39% Répartition des cas de cancers selon le groupe ethnoculturel. Depuis 12, les deux communautés les plus touchées sont les communautés européennes et mélanésiennes, avec une surreprésentation de la population européenne par rapport à la population mélanésienne. I Etude des cancers enregistrés en 22 Les calculs suivants ont été extraits du rapport 22 fourni par l IPNC. D ce rapport, les effectifs démographiques de la population de référence sur lesquels ont été basés les calculs des taux d incidence sont ceux fournis par l ITSEE (dernier recensement officiel, réalisé en 1996). Ce choix de population peut toutefois donner des taux d incidence élevés pour les dernières années exploitées, en raison de la non prise en compte de l accroissement de la population. p 4 - I.3.1. Les cancers - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie Année 22

5 6 cas hommes cas femmes Inc. Hommes Inc. Femmes et + Répartition des cancers par groupe d âge et par sexe. La figure ci-dessus montre que jusqu à 59 les taux d incidence sont plus élevés chez les femmes, à partir de 6 cette tendance s inverse et les taux deviennent alors plus élevés chez les hommes. Malgré ces différences par tranche d âge, les taux bruts d incidence sont quasiment identiques entre hommes et femmes : respectivement 289 et 287 pour. personnes année Le taux d incidence standardisé est un taux qui permet d effectuer des comparaisons entre populations dont la structure par âge est différente. Exprimé pour personnes, le taux standardisé est équivalent au nombre de cas incidents par personnes survenant d la population étudiée, si la structure par âge de celle-ci correspondait à celle de la population-type. En Nouvelle-Calédonie, le taux standardisé est plus élevé chez les hommes (48 pour. p.a.) que chez les femmes (333 pour. p.a.) ; cette importante différence chez les hommes, par rapport au taux brut, est due à la forte incidence des cancers parmi les hommes âgés. I a. Incidence des cancers selon le groupe ethnoculturel (taux bruts) inc.pour, hbts européen polynésien wallisien mélanésien aisiatique indonésien ni vanuatais autres Incidence du cancer d chaque groupe ethnoculturel. L'incidence des cancers est la plus élevée d le groupe européen (399,1 pour. personnesannée), puis chez les polynésiens (27,7), enfin chez les mélanésiens (229,3) et les wallisiens (236,4). Elle est probablement sous-estimée chez les ni-vanuatais, ces derniers étant souvent classés d le groupe des mélanésiens. Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie Année 22 - Les cancers I.3.1 p 5

6 I b. Incidence des cancers selon le site et le groupe ethnoculturel Européen Mélanésiens Wallisiens Lèvre, cavité buccale Org.digestifs Org.respiratoires Os et carti.articulaire Mélanome malin peau T.mésot. T.mous Sein Org.génit.femme Prostate Voies urinaires Œil,cerveau,SNC Thyroïde,gldes endoc. Mal définis,secondaires Sang Sont analysées ici les données concernant les communautés les plus représentées sont les communautés mélanésienne (44.1% de la population), européenne (34.1% de la population) et wallisienne (9.% de la population). Les autres groupes ethnoculturels sont insuffisamment représentés pour que ce taux soit interprétable. D autre part, en raison de l absence de notification de la communauté d certaines fiches (3 cas sur 569), les taux incidence calculés ci-dessus sont en conséquence légèrement sous-estimés L incidence brute des cancers tous sites confondus est beaucoup plus élevée d la communauté européenne (398 pour. personnes/année, contre 227 et 236 respectivement chez les mélanésiens et les wallisiens). Le premier cancer de ce groupe est le cancer de la peau (147,4 pour. personnes/année). Puis viennent les cancers digestifs (44,7), les cancers de la prostate (43,2) et les cancers du sein (4,2). Les cancers des organes respiratoires, qui sont les deuxièmes cancers les plus fréquents en Nouvelle- Calédonie, ont une incidence plus élevée d les communautés wallisiennes (56,3 pour. personnes/année) et mélanésiennes (44,9) que d la population européenne (31,3). Les cancers des organes digestifs ont une incidence plus élevée d les communautés européennes (44,7 pour. personnes/année) et mélanésiennes (36,9). Ce sont les troisièmes cancers d ce groupe, après les cancers respiratoires et les cancers de la thyroïde (39,2). Les cancers du sein sont plus fréquents chez les femmes européennes (4,2 pour. personnes/année) et wallisiennes (39,4). Ce sont les seconds cancers les plus fréquents d le groupe wallisien, après les cancers respiratoires. p 6 - I.3.1. Les cancers - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie Année 22

7 I c. Répartition des cancers selon le site et le sexe HOMMES FEMMES Topographie Fréq. % Fréq. % 1-Lèvre, cavité buccale, pharynx 13 4,5% 5 1,8% 2-Organes digestifs 45 15,4% 25 9,% 3-Org. respiratoires et intrathoraciques 57 19,5% 22 7,9% 4-Os et cartilage articulaire,% 2,7% 5-Melanome malin -Tumeur peau 73 25,% 43 15,5% 6-Tissu mésothélial -Tissus mous 3 1,% 6 2,2% 7-Sein 1,3% 66 23,8% 8-Organes génitaux de la femme,% 45 16,2% 9-Organes génitaux de l'homme 64 21,9%,% 1-Voies urinaires 11 3,8% 1,4% 11-Oeil, cerveau, système nerveux central,%,% 12-Thyroïde, glandes endocrines 8 2,7% 46 16,6% 13-Mal définis, secondaires, 6 2,1% 11 4,% 14-Lymphomes, myélomes, leucémies 11 3,8% 5 1,8% TOTAL 292,% 277,% Les cancers les plus fréquents en Nouvelle-Calédonie en 22 sont : * chez les hommes : 1) les cancers de la peau (25.%) 2) les cancers de la prostate (21.9%) 3) les cancers respiratoires (19.5%) 4) les cancers digestifs (15.4%) * chez les femmes : 1) les cancers du sein (23.8%) 2) les cancers de la thyroïde (16.6%) 3) les cancers de l'utérus et de l ovaire (16.2%) 4) les cancers de la peau (15.5%) I Conclusion Le nombre de cancers est en constante progression en Nouvelle-Calédonie, en particulier chez les femmes (69% d augmentation en douze ). Cette augmentation concerne en particulier les cancers cutanés, dont le nombre a été multiplié par 1 en douze, les cancers de la prostate (X3), de la thyroïde (X3) et les cancers du sein (X2). Les cancers sont rares chez les enfants ; les adultes jeunes sont plus souvent touchés par les cancers de la thyroïde, les cancers génitaux féminins et les cancers de la peau. Le taux d incidence standardisé des cancers est beaucoup plus élevé d la communauté européenne (399,1 pour p.a.), que d la communauté mélanésienne (229,3 pour p.a.) ou wallisienne (236,4 pour p.a.). Les européens sont particulièrement touchés par les cancers cutanés (incidence brute : 147,4 pour. p.a.), les cancers digestifs (44,7), les cancers de la prostate (43,2) et les cancers du sein (4,2). Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie Année 22 - Les cancers I.3.1 p 7

8 Les mélanésiens présentent un risque plus élevé de cancers respiratoires (44,9), de cancers de la thyroïde (39,2), de cancers digestifs (36,9) et de cancers de l utérus (34,6). Le groupe des wallisiens présente le taux brut d incidence le plus élevé de cancers respiratoires (56,3) ; le risque de cancer du sein est quasiment le même que celui des européens (39,4), enfin on observe des risques élevés d ce groupe pour les cancers digestifs (28,1) et les cancers de la thyroïde (28,1). La Nouvelle-Calédonie fait partie des pays dont l incidence est plus élevée pour certains types de cancers ; c est le cas en particulier pour les cancers du poumon, les mésothéliomes, les cancers cutanés et les cancers de la thyroïde. p 8 - I.3.1. Les cancers - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie Année 22

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques 2 V o l u m e Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques Volume 2 : Epidémiologie - Situation et actions Recherche des données d incidence estimée des cancers au Maroc Recherche des données

Plus en détail

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Bernard Fortin Mars 2014 Source: Comité consultatif de la Société canadienne du cancer : Statistiques canadiennes sur le cancer 2013. Toronto

Plus en détail

RAPPORT D ACTIVITE AIDEA 2008. Sommaire

RAPPORT D ACTIVITE AIDEA 2008. Sommaire Sommaire 1. Introduction 2. Attentes exprimées 3. Les questions fréquentes 4. Les statistiques 5. Les enquêtes 6. Retours et témoignages 7. Evaluations et indicateurs Notre MISSION : Informer, Conseiller

Plus en détail

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Indicateur n 2-3 : Indicateurs sur le dépistage du cancer 1 er sous-indicateur : taux de participation au

Plus en détail

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps.

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps. Vivre avec le cancer Renseignements généraux à propos du cancer Le cancer apparaît lorsque des cellules deviennent anormales et prolifèrent de manière incontrôlée. Ces cellules empêchent les cellules saines

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Le cancer dans le canton de Fribourg

Le cancer dans le canton de Fribourg Le cancer dans le canton de Fribourg Le cancer du poumon dans le canton de Fribourg, analyses statistiques réalisées sur la base des données récoltées par le Registre fribourgeois des tumeurs depuis début

Plus en détail

Statistiques canadiennes sur le cancer 2014 Sujet particulier : les cancers de la peau

Statistiques canadiennes sur le cancer 2014 Sujet particulier : les cancers de la peau Statistiques canadiennes sur le cancer 2014 Sujet particulier : les cancers de la peau Produit par : Société canadienne du cancer, Statistique Canada, Agence de la santé publique du Canada, Registres provinciaux

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein Second cancers après cancer du sein M. Espié Centre des maladies du sein Second cancer après cancer du sein 376 825 pa=entes diagnos=quées entre 1943 et 2002 ayant au moins survécu un an en Scandinavie

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Cancer et environnement

Cancer et environnement PATHOLOGIES Cancer et environnement Le cancer est une maladie caractérisée par une prolifération importante et anarchique de cellules anormales qui ont la capacité d envahir et de détruire les tissus sains

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant Définitions MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe PROTECTION MULTIPLE pour enfant Voici les définitions des maladies graves et non critiques que vous pouvez retrouver dans les garanties

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Maladies graves au Canada : Tables autonomes des taux d incidence de base des maladies graves au Canada

Maladies graves au Canada : Tables autonomes des taux d incidence de base des maladies graves au Canada Document de recherche Maladies graves au Canada : Tables autonomes des taux d incidence de base des maladies graves au Canada Sous-commission sur l expérience des prestations versées du vivant de l assuré

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale

Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale Circulaire CNAMTS MMES et MM les Directeurs Date : - des Caisses Régionales d'assurance Maladie 27/03/96 - des Caisses

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Questionnaire de suivi 1

Questionnaire de suivi 1 Numéro Constances Questionnaire de suivi 0 805 567 900 APPEL GRATUIT DEPUIS UN POSTE FIXE Vu l avis favorable du Conseil National de l Information Statistique, cette enquête est reconnue d intérêt général

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

Estimation nationale de l incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et 2012

Estimation nationale de l incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et 2012 JUILLET 2013 Estimation nationale de l incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et 2012 Étude à partir des registres des cancers du réseau Francim Partie 1 Tumeurs solides Auteurs Florence

Plus en détail

Questionnaire Médical

Questionnaire Médical Nom et prénom(s) de l élève: Date de naissance: Questionnaire Médical Ce formulaire est à compléter, avant de commencer l année scolaire, pour les nouveaux élèves ainsi que pour les élèves poursuivant

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Définitions. PrioritéVie MC. Votre assurance contre le risque de maladie grave

Définitions. PrioritéVie MC. Votre assurance contre le risque de maladie grave Définitions PrioritéVie MC Votre assurance contre le risque de maladie grave Le présent document ne constitue qu un exemple de libellé et n a aucune force exécutoire. En cas de divergence entre les renseignements

Plus en détail

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Benjamin GEISSLER Centre d d Imagerie Nucléaire St-Etienne, Roanne, Le Puy en Velay 1967 2007 Principes Spécialit cialité médicale (1950) Radiologie Radiothérapie

Plus en détail

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave Définitions PrioritéVie Enfant MC Assurance contre le risque de maladie grave Le présent document ne constitue qu un exemple de libellé et n a aucune force exécutoire. En cas de divergence entre les renseignements

Plus en détail

Les cancers des voies aérodigestives supérieures

Les cancers des voies aérodigestives supérieures INFORMATION & PRÉVENTION Les cancers des voies aérodigestives supérieures G R A N D P U B L I C Cancers des Voies Aérodigestives Supérieures (VADS) Généralités Sommaire > Localisation des cancers des VADS.....

Plus en détail

Assurance maladies graves simplifiée (T10RG)

Assurance maladies graves simplifiée (T10RG) Assurance maladies graves simplifiée (T10RG) Guide du conseiller en assurance Chaque année, un grand nombre de Canadiens sont victimes d une maladie grave. Grâce aux progrès de la médecine et de la technologie

Plus en détail

Le cancer. les régions de France. dans. Mortalité Incidence Affections de longue durée Hospitalisations. Collection «Les études du réseau des ORS»

Le cancer. les régions de France. dans. Mortalité Incidence Affections de longue durée Hospitalisations. Collection «Les études du réseau des ORS» F N O R S Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé ORS de Bretagne, Franche-Comté, Languedoc-Roussillon, Limousin, Pays de la Loire, Rhône-Alpes Le cancer dans les régions de Mortalité

Plus en détail

Neurofibromatose 1 Maladie de Von Recklinghausen

Neurofibromatose 1 Maladie de Von Recklinghausen Neurofibromatose 1 Maladie de Von Recklinghausen La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche

Plus en détail

LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION

LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION ETUDE QUALITATIVE REALISEE AUPRES DE MEDECINS GENERALISTES DU JURA ET DE COUPLES ADOLESCENTES/ REPRESENTANTS

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Les cancers chez l enfant et l adolescent

Les cancers chez l enfant et l adolescent INFORMATION & PRÉVENTION Les cancers chez l enfant et l adolescent G R A N D P U B L I C Les cancers chez l enfant et l adolescent Bien qu ils représentent dans les pays développés, au-delà de l âge de

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament.

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse:

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse: La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison pour de nombreuses personnes atteintes de maladies graves du sang. Le don de moelle osseuse est un acte volontaire, anonyme et gratuit

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

Régime d Assurance Collective

Régime d Assurance Collective Ce régime d assurance est établi par : SSQ, Société d assurance inc. Régime d Assurance Collective Primo-soins MD pour Vous et/ou votre conjoint Service d assistance téléphonique d SSQ 1-800-848-0158 Février

Plus en détail

ASSURANCE PRÊT GUIDE DE L ADHÉRENT. L Assurance prêt est un produit collectif d assurance crédit distribué par votre institution financière.

ASSURANCE PRÊT GUIDE DE L ADHÉRENT. L Assurance prêt est un produit collectif d assurance crédit distribué par votre institution financière. ASSURANCE PRÊT GUIDE DE L ADHÉRENT L Assurance prêt est un produit collectif d assurance crédit distribué par votre institution financière. Informations importantes à lire à l intérieur avant d adhérer

Plus en détail

introduction & sommaire

introduction & sommaire introduction & sommaire 3 MT* - MALE TO SOMETHING est une brochure pour les personnes assignées hommes par les sciences biomédicales et qui sont en transition vers une identité fluide ou féminisée et toutes

Plus en détail

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Communauté locale de la Vallée de la Missisquoi Nord MRC de Memphrémagog Ce que les chiffres

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail

CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie

CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie Rencontres Nucléaire et Santé 08/02/2013 Pierre BEY Professeur émérite de Cancérologie;Radiothérapie Université de Lorraine

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres COMPRENDRE LA SELECTION ET LA TARIFICATION DES RISQUES B1 Durée : 1 journée Niveau Retenir les principes et définitions de base Comprendre les raisons de la sélection et les principes de tarification Faciliter

Plus en détail

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20 RÉVISION DE SURPRIME Nom : Prénom : Date de naissance : - - Année Mois Jour N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à

Plus en détail

CANCERS DE LA PEAU. Les cancers de la peau se divisent en deux catégories principales : les mélanomes malins et les non mélanomes.

CANCERS DE LA PEAU. Les cancers de la peau se divisent en deux catégories principales : les mélanomes malins et les non mélanomes. CANCERS DE LA PEAU Définition Les cancers de la peau se divisent en deux catégories principales : les mélanomes malins et les non mélanomes. Les mélanomes Ces tumeurs se développent dans les mélanocytes,

Plus en détail

RISQUE DE CANCERS ASSOCIE AUX SCANNERS PEDIATRIQUES : COHORTE ENFANT SCANNER

RISQUE DE CANCERS ASSOCIE AUX SCANNERS PEDIATRIQUES : COHORTE ENFANT SCANNER RISQUE DE CANCERS ASSOCIE AUX SCANNERS PEDIATRIQUES : COHORTE ENFANT SCANNER Journy N 1, Mezzarobba M 1, Rehel JL 2, Ducou Le Pointe H 3, Aubert B 2, Laurier D 1, Bernier MO 1 Institut de Radioprotection

Plus en détail

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Réunion GERES du 6 juillet 2007 : D Abiteboul,, E Bouvet, A Buonaccorsi,, G Carcelain,, M Domart-Rançon,

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib Programme AcSé Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib G. Vassal, J.Y. Blay, C. Cailliot, N. Hoog-Labouret, F. Denjean, M. Jimenez, A.L.

Plus en détail

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue?

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue? Association Française des Polyarthritiques & des Rhumatismes Inflammatoires Chroniques 9, rue de Nemours - 75011 Paris E-mail : afp@nerim.net - www.polyarthrite.org Tél. : 01 400 30 200 - Fax : 01 400

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

COMMISSION DE L ÉQUITÉ SALARIALE

COMMISSION DE L ÉQUITÉ SALARIALE COMMISSION DE L ÉQUITÉ SALARIALE Dossier n o : 36455 FRA Québec, le : 17 février 2015 Membre : Sophie Raymond, commissaire Commission de l équité salariale et 9061 1674 Québec inc. (connue sous le nom

Plus en détail

QUESTIONNAIRE MÈRE AYANT UN BÉBÉ MOINS DE 6 MOIS

QUESTIONNAIRE MÈRE AYANT UN BÉBÉ MOINS DE 6 MOIS QUESTIONNAIRE MÈRE AYANT UN BÉBÉ MOINS DE 6 MOIS Numéro questionnaire : Région : District : Commune /quartier : Nom de l enquêteur : Date de l enquête : Signature : I. INTRODUCTION: Je vais vous poser

Plus en détail

CADRE 1 : IDENTIFICATION DU PORTEUR DE PROJET N (RESERVE A EDENRED )

CADRE 1 : IDENTIFICATION DU PORTEUR DE PROJET N (RESERVE A EDENRED ) CADRE 1 : IDENTIFICATION DU PORTEUR DE PROJET N (RESERVE A EDENRED ) Prénom :. Nom :. Date de naissance :.. /.. /.... Nationalité :. Sexe : Féminin Masculin Rue :... N :.. Boîte :. Code postal :.. Localité

Plus en détail

HEL-01298-de-0513-0001-21494. Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs

HEL-01298-de-0513-0001-21494. Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs HEL-01298-de-0513-0001-21494 Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs Sommaire 1. Pourquoi des examens préventifs? 3 2. Examens préventifs pour le dépistage des facteurs de risque/maladies du

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

Développement de systèmes de surveillance en entreprise à l Institut de Veille Sanitaire

Développement de systèmes de surveillance en entreprise à l Institut de Veille Sanitaire Développement de systèmes de surveillance en entreprise à l Institut de Veille Sanitaire JL Marchand E Imbernon M Goldberg (Département Santé Travail) Présentation / rappels Département Santé Travail de

Plus en détail

Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012

Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012 Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012 Faire avancer la sûreté nucléaire Jean-René Jourdain Paris, 28 février 2012 Comment évaluer les conséquences

Plus en détail

Attestation D assurance Assurance Solde VISA* SCOTIA MC

Attestation D assurance Assurance Solde VISA* SCOTIA MC Attestation D assurance Assurance Solde VISA* SCOTIA MC En vertu de la police collective numéro TML600015 Couverture souscrite auprès de : Assurance-Vie ACE INA La présente attestation d assurance décrit

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

ANNEXE A : CERTIFICAT D ASSURANCE

ANNEXE A : CERTIFICAT D ASSURANCE ANNEXE A : CERTIFICAT D ASSURANCE Assurance maladie grave collective en vertu de la Police collective 90341 POLICE COLLECTIVE : 90341 émise à Services le Choix du Président inc. RÉDUCTIONS EN RAISON DE

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Guide des définitions des maladies graves

Guide des définitions des maladies graves Guide des définitions des maladies graves Assurance maladies graves Sun Life La vie est plus radieuse sous le soleil Guide des définitions des maladies graves Ce guide vous aidera à comprendre les maladies,

Plus en détail

Les cancers de la prostate

Les cancers de la prostate Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir comment faire appel

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

DOSSIER D'INSCRIPTION

DOSSIER D'INSCRIPTION CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE NICE ECOLE D' INFIRMIERS ANESTHESISTES CONCOURS D ENTREE DOSSIER D'INSCRIPTION DATE LIMITE DE DEPOT LE DERNIER JOUR OUVRABLE DU MOIS DE MARS ANNEE N ECOLE INFIRMIERS

Plus en détail

Informations sur le cancer de l intestin

Informations sur le cancer de l intestin Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie

Plus en détail

OBSERVATOIRE DES TARIFS BANCAIRES IEOM

OBSERVATOIRE DES TARIFS BANCAIRES IEOM OBSERVATOIRE DES TARIFS BANCAIRES IEOM RAPPORT D ACTIVITÉ 2011 1 INSTITUT D ÉMISSION D OUTRE-MER Siège social 164, rue de Rivoli - 75001 Paris Tél. +33 1 53 44 41 41 Fax +33 1 44 87 99 62 Rapport d activité

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

Les cancers de la peau non-mélanome

Les cancers de la peau non-mélanome Les cancers de la peau non-mélanome Carcinome basocellulaire Carcinome spinocellulaire Lésions précancéreuses Une information de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches

Plus en détail

PROFIL DE POSTE PRATICIEN ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES

PROFIL DE POSTE PRATICIEN ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES ETABLISSEMENT CENTRE HOSPITALIER PUBLIC DU COTENTIN (CHPC) CHERBOURG (50) Deuxième établissement hospitalier de Basse-Normandie. SPECIALITE RECHERCHEE Anatomie et cytologie pathologiques (ACP). COMPETENCES

Plus en détail

Âge effectif de sortie du marché du travail

Âge effectif de sortie du marché du travail Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Âge effectif de sortie du marché du travail Merci

Plus en détail

Avec Sereo Mutuelle, pour mieux vous protéger. c'est aussi assurer votre santé et celle de votre famille. DES PrEstations innovantes.

Avec Sereo Mutuelle, pour mieux vous protéger. c'est aussi assurer votre santé et celle de votre famille. DES PrEstations innovantes. pour mieux vous protéger OPTIMISER VOTRE COMPLéMENTAIRE c'est aussi assurer votre santé et celle de votre famille Contactez-nous pour une étude personnalisée Photo thinkstock.com / Document non contractuel

Plus en détail

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes

Plus en détail

REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE. Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes

REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE. Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes Dr BAJON-THERY Dr COURJARET Dr SURET Dr DEWITTE Dr MICHOT Surveillance médico-professionnelle

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer LE CANCER C EST QUOI? Généralement, le cancer se présente sous la forme d une tumeur, d une masse, qui se développe dans un organe. Les tumeurs solides, qui représentent 90% de tous les cancers, se distinguent

Plus en détail

Moyens d étude de la peau

Moyens d étude de la peau Moyens d étude de la peau Dr. Yannick Le Corre yalecorre@chu-angers.fr Service de Dermatologie Vénéréologie Pr. L. Martin 2011-2012 CHU Angers UE Revêtement cutané Dermoscopie ou Dermatoscopie Examen de

Plus en détail

Questionnaire santé et soins médicaux pour les moins de 16 ans

Questionnaire santé et soins médicaux pour les moins de 16 ans _0_ An Vag Enq N adresse N individuel... Prénom Année de naissance (réservé enquêteur) Questionnaire santé et soins médicaux pour les moins de 6 ans Enquête sur la Santé et la Protection Sociale 00 Prénom

Plus en détail

Simple efficace. pour garantir la santé de vos salariés!

Simple efficace. pour garantir la santé de vos salariés! Simple efficace pour garantir la santé de vos salariés! AVEC SEREO Mutuelle, PRIVILÉGIEZ SIMPLICITÉ ET PERFORMANCE pour bien protéger et fidéliser vos salariés Une couverture au plus près de vos attentes

Plus en détail

Consignes pour compléter le dossier chèques formation à la création

Consignes pour compléter le dossier chèques formation à la création Consignes pour compléter le dossier chèques formation à la création Utilisez toujours un bic bleu ou noir (pas de stylo plume). Il est indispensable de répondre à chaque question (exceptions pour la «date

Plus en détail

ASSURANCE COLLECTIVE DÉCLARATION D'ASSURABILITÉ

ASSURANCE COLLECTIVE DÉCLARATION D'ASSURABILITÉ ASSURANCE COLLECTIVE DÉCLARATION D'ASSURABILITÉ Déclaration d'assurabilité (Assurance collective) Partie 1 - Identification N o de police : N o de sous-groupe : N o du certifi cat : Nom de l'employeur

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail