Tableau de bord de l industrie française
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- Robert St-Hilaire
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1 R E X E C O D E Tableau de bord de l industrie française Octobre 4 Document réalisé par REXECODE Groupe des Fédérations Industrielles - 98 Paris La Défense cedex - Tél Fax Rexecode - 9 avenue Hoche 758 Paris - Tél Fax
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3 R E X E C O D E Tableau de bord de l industrie française Tendances Pages Production et commandes industrielles Echanges extérieurs et consommation de produits industriels Facteurs de production Prix et trésorerie Performances comparées Tendances comparées de la production Facteurs de la compétitivité - Prix Parts de marché de chaque pays dans les exportations mondiales...5 Position des produits français sur les marchés extérieurs GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4 page
4 Tendances Production et commandes industrielles 6 Production industrielle - (= moyenne mobile sur mois) Source : INSEE (y compris énergie et agroalimentaire) (97-).% Opinion sur les carnets de commandes - (soldes d'opinion centrés réduits) Source : INSEE (industrie hors agroalimentaire) Commandes totales Commandes étrangères page GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4
5 Tendances Production et commandes industrielles La reprise de l'activité industrielle amorcée à l'été s'est amplifiée durant le premier semestre. L'indice de production industrielle progresse de,8 % l'an sur les trois derniers mois connus en juillet. Il accélère de 5,9 % l'an pour la seule industrie manufacturière à la même date. Le précédent creux d'activité n'a cependant pas encore été comblé. L indice de production de cette dernière reste inférieur de près de % au niveau record inscrit début Indice de la production industrielle () (=) Ce redressement de l'activité ne concerne pas l'ensemble des secteurs industriels. L'industrie des biens de consommation en est ainsi restée à l'écart (l'indice de production de ce secteur recule même de, % l'an sur les trois derniers mois connus en juillet) et ce malgré le dynamisme des achats de produits manufacturés effectués par les ménages. De même, l'industrie des biens d'équipement ne semble pas profiter pleinement de la reprise de l'investissement productif relevée par les comptes nationaux. A l'inverse, l'industrie automobile a vu son activité repartir dès le début de l'année, alors que l'industrie des biens intermédiaires affiche des performances légèrement supérieures à celles de l'ensemble de l'industrie. Les résultats des enquêtes de conjoncture donnent des orientations mitigées. Les opinions sur les perspectives de production se sont redressées et les stocks sont jugés plutôt faibles. La progression de l'activité semble ainsi devoir se prolonger. A l inverse, plusieurs témoins sont redevenus hésitants. Le solde des opinions sur les carnets de commandes connaît une évolution au mois le mois particulièrement erratique. L enquête menée auprès des directeurs d achat s est infléchie. Le redressement passé des enquêtes n'est en outre pas très franc, les soldes des opinions demeurant au voisinage de leur moyenne de longue période, signe d'un certain déficit de visibilité () y compris énergie et agroalimentaire Opinion sur les carnets de commandes () (soldes d'opinion centrés réduits) Commandes totales Commandes étrangères () industrie hors agroalimentaire GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4 page
6 Tendances Echanges extérieurs et consommation de produits industriels Commerce extérieur - (milliards d'euros) Source : DGDDI Produits industriels (hors énergie, y compris IAA) 9 Exportations Importations 5 8 Exclusion des DOM TOM du champ des échanges extérieurs à partir de 99 Achats de produits manufacturés par les ménages - (milliards d'euros 995) Source : INSEE 6 4 (97-) % page 4 GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4
7 Tendances Echanges extérieurs et consommation de produits industriels La reprise de l activité a été soutenue principalement par celle des exportations également initiée au second semestre. Ce regain s est confirmé et même étendu à la plupart des secteurs dans la première partie de l'année. Les exportations de produits industriels en valeur progressent de 8,9 % l'an sur les trois derniers mois connus en juillet. En ressortant à près de 9 milliards d'euros l'an, elles restent cependant encore inférieures de près de % à leur précédent point haut inscrit en février. Ce dynamisme des exportations vient après une année très décevante. Il n'a pas empêché le solde commercial des échanges de produits industriels de se contracter légèrement. Il ne s élève plus qu à 8,8 milliards d'euros l'an sur les trois derniers mois connus en juillet contre, milliards sur l'ensemble de l'année Commerce extérieur industriel (*) (milliards d'euros) Exportations Importations La reprise industrielle s'étant étendue à la plupart des pays européens, les secteurs des biens d'équipement et celui des biens intermédiaires sont les principaux acteurs du redémarrage des exportations. Le rebond des livraisons à l'étranger des produits de l'industrie automobile est plus récent, il n'en est toutefois pas moins vif. L'industrie des biens de consommation est à nouveau un peu plus en retrait dans ce domaine. 6 (*) produits industriels (hors énergie, y compris IAA) Achats de produits manufacturés par les ménages (milliards d'euros 995) Les achats de produits manufacturés effectués par les ménages s'inscrivent sur une pente fortement positive depuis plus d'un an. Exprimés en volume, ils progressent de 6,7 % l'an sur les trois derniers mois connus en août, et sont tirés à la hausse par les achats de produits électronique grand public. Néanmoins, ce boom de la consommation ne bénéficie quasiment pas aux producteurs résidents mais nourrit un flux croissant d'importations. Les approvisionnements extérieurs en biens de consommation ont bondi de 6,9 % l'an en volume au deuxième trimestre selon les comptes nationaux GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4 page 5
8 Tendances Facteurs de production Emploi salarié dans l'industrie - (glissement annuel - %) Source : Ministère de l'emploi (hors intérim) 9 Taux d'utilisation des capacités de production dans l'industrie (%) Source : Banque de France (98- : 84, %) Importations de biens d'équipement professionnels (milliards d'euros) Source : DGDDI Exclusion des DOM TOM du champ des échanges extérieurs à partir de page 6 GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4
9 Tendances Facteurs de production La récente reprise de l'activité dans l'industrie ne s'est pas encore traduite par un redressement de l'emploi industriel direct. Au cours du deuxième trimestre, les effectifs industriels ont à nouveau reculé de, % l'an. Depuis le précédent point haut inscrit au deuxième trimestre, plus de 5 emplois directs ont été perdus dans l'industrie selon les comptes nationaux, soit un recul de 6,6 % des effectifs d'alors. - Emploi salarié dans l'industrie (*) (glissement annuel - %) Plusieurs indications positives sont toutefois récemment apparues. Tout d'abord, le recours aux missions d'intérim a amorcé un rebond à partir du printemps dernier, le volume moyen journalier d'emplois intérimaires dans l'industrie progressant de 6,4 % l'an en moyenne mobile sur trois mois en juillet. Ensuite, le solde des opinions des industriels quant à l'évolution de leurs effectifs s'est rapproché à la hausse de sa tendance de long terme. Pour sa part, l enquête menée auprès des directeurs d achat du secteur laisse anticiper une stabilisation des effectifs (*) hors intérim Taux d'utilisation des capacités de production dans l'industrie (%) En relation avec la reprise de l'activité, la sollicitation de l'appareil industriel de production a progressé. Le taux d'utilisation des capacités de production, mesuré par la Banque de France, s'est redressé jusqu'à revenir au voisinage de sa moyenne de longue période. Les capacités de production sont jugées par les industriels de moins en moins suffisantes. Ces observations sont en ligne avec le vif rebond des dépenses en biens d'équipement mesuré au cours des derniers trimestres. Elles viennent également conforter la prévision d'une croissance de 8 % des dépenses d'investissement en valeur en 4 par rapport à l'année précédente formulé en juillet par les industriels Difficultés de recrutement dans l'industrie manufacturière (% des entreprises) GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4 page 7
10 Tendances Prix - Trésorerie 6 Perspectives personnelles de prix - (soldes d'opinion - %) Source : INSEE Difficultés de trésorerie - (% des entreprises industrielles) Source : INSEE page 8 GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4
11 Tendances Prix et trésorerie De manière très contrastée par rapport à la situation de 99, les entreprises industrielles ont fait preuve d'une remarquable capacité de résistance à la récession qu'elles ont traversée entre et. Le nombre d'entreprises qui se sont déclarées confrontées à des difficultés de trésorerie est reste très faible. De même, le nombre de défaillances d'entreprises du secteur industriel n'a que faiblement rebondi au cours des deux dernières années. A l'inverse, selon l'enquête sur les trésoreries dans l'industrie réalisée en juin dernier, les industriels n'avaient pas encore vu la reprise de l'activité se traduire dans une amélioration de leur trésorerie ou de leurs résultats d'exploitation. Il est vrai que l'accélération des prix des approvisionnements a déjà fortement influencé de manière négative les situations de trésorerie selon les industriels interrogés en juin dernier. Depuis cette date, les tensions sur les prix de l'énergie et ceux de l acier notamment se sont accentuées. Il est ainsi probable que le poids de cette contrainte se soit de nouveau accru. L'indice Rexecode des métaux communs en euros avance de % sur un an en septembre alors que le prix du baril de Brent en euros a progressé de 48 % sur un an à la même date. En outre, les industriels semblent peiner à répercuter au niveau de leur prix de vente cette hausse des prix de leurs approvisionnements intermédiaires. Les prix à la production dans l'industrie (hors énergie et IAA) avancent certes de,7 % sur un an en juillet, mais cette hausse est pour l'essentiel concentrée dans le secteur des biens intermédiaires, fortement dépendant des prix de l'énergie, dont les prix à la production avancent de, % sur un an. Plus encore, les perspectives d'évolutions des prix formulées par les industriels restent particulièrement modestes dans ce contexte de choc de prix sur les matières premières Perspectives personnelles de prix (soldes d'opinion - %) Difficultés de trésorerie (% des entreprises industrielles) GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4 page 9
12 Performances comparées Production et commandes à l'industrie 6 Indices comparés de production industrielle - ( base en 99) Source : instituts nationaux de statistiques France / Union Européenne France / Etats-Unis France / Japon Enquête sur les carnets de commandes globaux (soldes d'opinion centrés réduits) Source : Direction générale des affaires économiques et financières - Commission européenne France Zone Euro Royaume-Uni Italie Allemagne page GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4
13 Performances comparées Tendances comparées de la production La reprise de l'activité industrielle en France a été en phase avec celle observée dans l'ensemble de l'union européenne. L'indice de la production industrielle de l'ensemble de la zone euro progresse de,8 % sur un an en juin et de % dans le cas de la France à la même date. Ce qui est vrai à l'échelle de l'union ne l'est pas à l'échelle nationale. Les performances relatives de l'industrie allemande, soutenue par une vague d'exportations vigoureuse, détonne dans l'ensemble européen. A l'inverse, les performances de l'industrie italienne demeurent particulièrement médiocres. Plus remarquable encore est l'écart de performance de l'industrie française par rapport à celles de ses concurrents américain et nippon. La reprise de l'activité a été bien plus prononcée dans ces deux pays qu'elle ne l'a été dans l'ensemble de l'union européenne laquelle a globalement peiné à saisir les opportunités ouvertes par la forte croissance de l activité et du commerce au plan mondial. Indices comparés de production industrielle (%) France / UE France / USA France / Japon Enquête sur les carnets de commandes globaux (soldes d'opinion centrés réduits) France Zone Euro Les anticipations d'activité formulées par les industriels français ne se démarquent pas de celles effectuées par leurs partenaires européens. Les enquêtes européennes de conjoncture restent plutôt bien orientées. Toutefois, les soldes des opinions, que ce soit sur le niveau des commandes ou sur les perspectives de production, restent le plus souvent à des niveaux à peine supérieurs à leur tendance longue ce qui ne permet d'anticiper qu'une progression modeste de l'activité. En outre, les enquêtes auprès des directeurs d achat ont été récemment gagnées par des signes d'hésitation. En particulier, les opinions sur les prix des achats mais également, et surtout, sur les nouvelles commandes à l'exportation se sont dégradées au plan européen. Il est ainsi probable que le point haut de l'activité industrielle ait déjà été dépassé Royaume-Uni Italie Allemagne GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4 page
14 Performances comparées Facteurs de la compétitivité - Prix Ecart de prix à la consommation - (France=) Source : Rexecode 8 Etats-Unis Japon Allemagne Royaume-Uni Italie Taux de change effectif du FF - (995=) Source : Rexecode Réel Nominal page GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4
15 Performances comparées Facteurs de la compétitivité La compétitivité-coût de la France, mesurée à partir des coûts salariaux horaires dans l'industrie manufacturière estimés par Eurostat, s'est dégradée vis-à-vis de la plupart des pays partenaires. Rappelons que c'est l'observation de l'évolution de ce coût qui est à privilégier et non pas l'attention à son niveau absolu, ce dernier n'étant pas corrigé des différentiels de productivité. Depuis, le coût salarial horaire dans l'industrie française est supérieur à celui de l'ensemble de nos partenaires à l'exception de l'allemagne. En outre, l'écart qui sépare le coût horaire dans l'industrie française de celui de l'industrie allemande s'est plutôt réduit au cours des derniers trimestres. Il ne ressort qu'à 5 % au printemps 4 contre environ 7 % un an plus tôt. En revanche, le différentiel par rapport au coût horaire dans l'industrie italienne tend à se réduire. La progression de l'euro amorcée au printemps a laissé place depuis le début de l'année à une oscillation de la monnaie unique contre le dollar dans un canal étroit. L'écart avec le coût horaire dans l'industrie américaine a ainsi cessé de se creuser pour se stabiliser à un niveau qui laisse le coût horaire en France (non corrigé des écarts de productivité) supérieur de % au coût dans l'industrie américaine. La compétitivité-prix de la France est approchée par le taux de change effectif réel du «franc» (taux de change effectif pondéré par la structure de nos exportations et corrigé de l'écart d'inflation avec nos partenaires). L'appréciation de l'euro contre l'ensemble des monnaies a érodé la compétitivité-prix de la France. Les efforts accomplis en termes de discipline des prix à l'exportation (ces derniers progressent de,9 % sur un an, contre,7 % pour les prix à la production sur le marché français) ont pesé sur les marges et ne viennent qu'atténuer cette tendance défavorable Coût horaire de la main d'œuvre dans l'industrie manufacturière (France=) (995=) Allemagne Etats-Unis Source : Eurostat Réel Nominal Zone euro Royaume-Uni Italie Taux de change effectif réel du FF GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4 page
16 Performances comparées Part de marché en valeur dans les exportations mondiales* (%) 6 Etats-Unis 6 Allemagne Japon 9 8 France Royaume-Uni Zone Euro Italie Autres pays de la zone euro Pays-Bas Belgique Espagne * 7 principaux pays exportateurs Source : douanes nationales (calcul Rexecode) page 4 GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4
17 Performances comparées Parts de marché de chaque pays dans les exportations mondiales La performance relative des exportations demeure le principal point noir dont pâtit l'industrie française. Si la part de marché des exportations françaises dans les exportations des 7 principaux exportateurs mondiaux s'est stabilisée au cours des deux dernières années, ce résultat ne doit qu'à l'illusion d'optique introduite par l'appréciation de l'euro observée depuis deux ans. Si l'on rapporte les exportations françaises à celles de l'ensemble de la zone euro, cette illusion de stabilité des parts de marché disparaît pour laisser la place à un recul amorcé dès 999. En juin 4, les exportations françaises ne représentent plus que 5 % de l'ensemble des exportations des pays de la zone euro contre un peu plus de 7 % en 999. Cette observation concerne tout autant les échanges internes à la zone euro que les échanges consolidés (hors zone euro). A l'inverse, la part des exportations allemandes dans les exportations de la zone euro progresse vivement depuis trois ans. Il en va de même pour certains petits pays européens. La remarquable reprise des exportations allemandes depuis témoigne d une bien meilleure résistance à l appréciation de l euro en comparaison de la vulnérabilité des exportations françaises et italiennes. Des explications sectorielles (recul des exportations de l'industrie aéronautique en relation avec les difficultés des compagnies aériennes) et géographiques (faible présence relative sur les marchés les plus dynamiques) peuvent expliquer ce différentiel de performance. Il n'en ressort pas moins que si la part des exportations françaises dans celles de la zone euro avait été stabilisée à son niveau de 999, alors les premières auraient été d'un montant supérieur de 46 milliards d'euros l'an ( points de PIB) au montant effectivement réalisé en juin Part des exportations de chaque pays dans les exportations de la zone euro (en % des exportations de la zone euro) Allemagne Espagne Belgique Pays-Bas France Italie Source : douanes nationales GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4 page 5
18 Performances comparées Part des produits français dans les importations totales... de l'union Européenne 9 Union européenne Allemagne, Italie, Pays-Bas, Belgique, Royaume-Uni, Espagne 8 4 des Etats-Unis du Japon 5 de quatre pays d'amérique Latine 4 des quatre dragons (Corée, Hong-Kong, Singapour, Taïwan) Source : douanes nationales (calcul Rexecode) page 6 GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4
19 Performances comparées Position des produits français sur les marchés extérieurs Le rapport entre la valeur des exportations de la France (évaluées en dollars) vers une zone géographique et le total des importations de cette zone constitue un indicateur de la pénétration des produits français sur le marché de la zone concernée. A court terme cependant cet indicateur reste soumis aux mêmes effets de change et de prix que ceux qui affectent l'évolution des parts de marché à l'échelle mondiale. En particulier, durant la période récente, la part des exportations européennes a pu progresser du simple fait d'un effet positif de valorisation introduit par l'appréciation passée de l'euro sans que des parts de marché en volume aient été nécessairement gagnées Part des exportations françaises dans les importations... de l'union Européenne des Etats-Unis Au-delà de cette difficulté, le constat précédent d'une érosion marquée des parts de marché renvoie à une tendance à la dégradation généralisée des taux de pénétration des importations des autres pays par les exportations françaises. La part des exportations françaises dans les importations de l'union européenne (qui absorbe à elle seule 6 % des exportations françaises) n'oscille qu'à peine autour d'un niveau bas. En particulier, la part des produits venant de France dans les importations allemandes a inscrit en juin un record à la baisse en ressortant à 6,9 % contre 7, % en moyenne en. Le poids des exportations françaises dans les importations américaines s'est également rapproché de son record à la baisse. Il en va de même en ce qui concerne les importations des pays d'asie émergente et singulièrement de la Chine où les produits français représentent désormais à peine plus de % des importations chinoises. Enfin, la tendance à la progression du taux de pénétration des exportations françaises dans les importations des PECO qui était à l'œuvre depuis la seconde moitié de la décennie 99 est désormais interrompue du Japon de sept pays d'amérique Latine * des pays de l'est (PECO + Russie) des pays d'asie en développement rapide ** * Brésil, Colombie, Pérou, Venezuela, Chili, Argentine, Mexique ** Chine, Inde, Indonésie, Philippines, Corée du Sud, Hong-Kong, Taïwan, Singapour, Thaïlande, Malaisie GFI - REXECODE - Tableau de bord de l industrie française - octobre 4 page 7
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