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1 Les cahiers Industries sont disponibles en téléchargement sur internet : D. OSSO/LACTALIS INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE LE NOUVEL ESSOR Créée à la fin de l année 2005, la Délégation interministérielle aux industries agroalimentaires et à l agro-industrie est chargée d aider notre pays à conserver la position mondiale de premier plan qu il occupe traditionnellement dans le secteur agroalimentaire. Industries présente ici les différents dispositifs qu elle met en place et qu elle développe pour préserver la compétitivité des entreprises françaises dans ce domaine essentiel de notre économie. Dossier réalisé par Laurence Chesnais et Florence Pijaudier-Cabot. N 124 INDUSTRIES JUILLET 2007 PAGE 11

2 D. R. BONGRAIN Un plan stratégique pour l industrie agroalimentaire Depuis près de deux ans, la Délégation interministérielle aux industries agroalimentaires et à l agro-industrie met en œuvre un plan d action visant à améliorer la compétitivité de cette filière. Panorama d une industrie Premier secteur industriel de notre pays devant l automobile et l électronique, la filière agroalimentaire possède de nombreux atouts. S appuyant en amont sur une agriculture productive et, en aval, sur une distribution puissante, elle est largement présente sur la scène internationale. Organisée autour de plusieurs grands groupes internationaux leaders mondiaux de leur spécialité Danone, Lactalis, Bongrain, Pernod-Ricard et Terrena - et d une pléiade d entreprises petites ou moyennes (85 % du total) réparties sur tout le territoire national, elle représente environ 10 % du marché mondial dans son domaine d activité. En matière de produits transformés, elle est même le 1 er exportateur mondial devant les Etats-Unis. En termes d effectifs, le secteur agroalimentaire constitue le troisième employeur industriel de notre pays après la mécanique et la transformation des métaux. A lire Le panorama des industries agroalimentaires 2006 Téléchargeable sur le site : Avec plus de entreprises représentant un effectif total de l ordre de salariés et un chiffre d affaires supérieur à 140 milliards d euros, l industrie agroalimentaire constitue sans aucun doute l un des atouts de l économie française. Occupant de longue date le deuxième rang dans le monde derrière les Etats- Unis, elle voit néanmoins sa suprématie européenne contestée par l Allemagne où l ensemble du secteur réalise désormais un chiffre d affaires à peine inférieur : 130 milliards d euros par exemple en Autre préoccupation : la croissance relativement faible de nos exportations depuis le début de la décennie qui a conduit la France à reculer d une place (elle se situe maintenant en troisième position) au palmarès mondial des pays exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires. Bref, même s il est toujours considéré par la plupart des analystes financiers internationaux comme «globalement sain», le secteur agroalimentaire français souffre d un certain nombre de fragilités qui pourraient menacer à terme sa prospérité. D où l idée il y a moins de deux ans de créer une Délégation interministérielle aux industries agroalimentaires et à l agroindustrie dont la mission est d animer et de coordonner l ensemble de l action publique en faveur du développement de la filière agroalimentaire. Placée sous la double tutelle du ministère chargé de l Agriculture et du ministère chargé de l Industrie (et donc du ministère de l Economie, des Finances et de l Emploi depuis le décret d attribution adopté au Conseil des ministres du 30 mai dernier), elle compte des représentants de toutes les professions concernées. Le délégué interministériel est Nicolas Forissier, ancien secrétaire d Etat à l Agriculture, qui a également été élu le 17 juin dernier député de l Indre. Un dispositif de soutien extrêmement large Mise en place le 28 novembre 2005, la première mission de cette instance fut de mettre en œuvre le plan dit PNDIA (Partenariat national pour le développement de l industrie agroalimentaire) qui avait été adopté par le gouvernement quelques mois plus tôt. Elaboré pendant plus d un an en liaison étroite avec tous les acteurs de la filière (au total, plus d un millier de coopératives et d entreprises industrielles ont été associées) et portant sur la période triennale , ce plan prévoit un dispositif de soutien extrêmement large organisé autour de quatre axes essentiels : l aide à l innovation, l appui à l exportation, la relance des investissements et le développement de l emploi. Dans l industrie agroalimentaire comme dans toutes les autres, la compétitivité passe en effet en premier lieu par l innovation. Telle est la raison pour laquelle le gouvernement a demandé à l Agence nationale de la recherche d élaborer une véritable stratégie de R&D pour l ensemble du secteur. De la même façon, la labellisation de 13 pôles de compétitivité couvrant PAGE 12 INDUSTRIES JUILLET 2007 N 124

3 CHEIDK SAIDON/MIN.AGRI.FR tout le champ d activité de la Délégation et la signature par l Etat d une convention avec le groupe Oséo- Anvar devraient permettre aux industriels de mieux répondre aux exigences des consommateurs qui réclament sans cesse davantage de traçabilité, de qualité et de sécurité pour leurs achats alimentaires. Ensuite, le lancement d un plan gouvernemental visant à favoriser les exportations agroalimentaires et la création de plusieurs fonds d investissement spécialement destinés aux entreprises petites et moyennes contribuent à renforcer actuellement la solidité économique et financière du secteur. Enfin, pour compenser les pertes d emploi enregistrées au cours des dernières années, une convention tripartite Etat- Ania (Association nationale de l industrie alimentaire) sociétés coopératives a été signée en mars En prévoyant notamment une amélioration de l offre de formation actuellement disponible et l organisation de nombreuses actions promotionnelles sur le terrain, son objectif est d augmenter d environ 20 % le nombre des salariés travaillant dans la filière agroalimentaire au cours des dix prochaines années. Autant de dispositions qui devraient permettre à l industrie agroalimentaire française de se renforcer et de consolider la place de premier plan qu elle occupe actuellement dans le monde. En attendant, un premier signe largement positif vient d être enregistré avec la publication des résultats définitifs du commerce extérieur de la France pour l année En dépassant pour la première fois le seuil des 30 milliards d euros, nos exportations y ont en effet progressé de 7,7 % (contre seulement + 1 % en 2004 et + 2 % en 2005). Et surtout en augmentant davantage que les importations (+ 6 %), elles nous ont permis d améliorer l excédent commercial du secteur qui a atteint 7,8 milliards d euros l an dernier. Soit 90 % de l excédent agroalimentaire total. «La France a le privilège de posséder de nombreux patrimoines culturel, historique, artistique ou architectural. Mais il en est un autre profondément enraciné dans l art et la manière de vivre dont les Français ne réalisent pas toujours l importance : notre patrimoine gastronomique et notre modèle alimentaire.» C est en ces termes que Jean-René Buisson, président de l Ania, a ouvert les premières Assises nationales de l industrie alimentaire qui se sont tenues à Paris en octobre dernier. Contact DIAA (Délégation interministérielle aux industries agroalimentaires et à l agro-industrie) Tél. : Mél : contact@diiaa.finances.gouv.fr Le secteur agroalimentaire est le 3 e employeur industriel après la mécanique et la transformation des métaux. D. R. TROIS QUESTIONS À NICOLAS FORISSIER, délégué interministériel aux industries agroalimentaires et aux agro-industries Industries : Comment est née la Délégation interministérielle aux industries agroalimentaires et à l agro-industrie? Nicolas Forissier : Sa création s inscrit dans le prolongement des mesures de soutien à l industrie agroalimentaire que j avais initiées en tant que secrétaire d Etat à l Agriculture. Le besoin de disposer d une structure dédiée qui soit à la fois un interlocuteur de référence pour les industriels du secteur, un lieu de dialogue mais aussi une véritable force de proposition s est alors fait jour. C est ainsi que la DIAA est née en novembre 2005 avec pour mission d animer et de coordonner les actions lancées par les pouvoirs publics en faveur du développement des industries agroalimentaires et de l agro-industrie. Industries : Après deux ans, quel premier bilan dressez-vous? N. F. : Mon premier souci a été de faire en sorte que la DIAA soit un lieu où le dialogue puisse s instaurer de manière apaisée. Je voulais qu elle constitue un espace de rencontre entre toutes les parties prenantes : les filières agricoles, les industriels, les scientifiques, les consommateurs et les pouvoirs publics. Aujourd hui encore, après les progrès considérables qui ont été réalisés, je souhaite qu elle conserve ce rôle d écoute et d impulsion. Industries : La filière agroalimentaire se porte plutôt bien mais des fragilités subsistent. Comment y remédier? N. F. : Nous avons déterminé quatre axes prioritaires de travail : soutenir la croissance de l industrie agroalimentaire et l emploi, renforcer l accompagnement des entreprises à l export, favoriser l essor de l agro-industrie et permettre aux entreprises de mieux répondre aux attentes sociétales. Le plan dit PNDIA, mis en œuvre depuis mai 2005, a démontré son utilité. Il doit donc être réactivé avec d éventuelles adaptations mais surtout de nouvelles actions. Cette relance est actuellement à l étude en liaison étroite avec tous les professionnels concernés. Six groupes de travail sont à nouveau mobilisés sous l égide d un comité de pilotage. N 124 INDUSTRIES JUILLET 2007 PAGE 13

4 Le temps de la recherche Grâce à de nouvelles aides publiques, les entreprises agroalimentaires ont notablement augmenté leurs dépenses de R&D au cours des dernières années. Les spécialistes pensaient que c était impossible», assure Jean Villard, gérant de la petite entreprise de Bougé-Chambalud (Isère) qui porte son nom. Et pourtant, après sept ans de recherche, elle a réussi à mettre au point une technologie de transformation des produits végétaux fruits, légumes, fleurs... qui en neutralise l humidité. Résultat : l aspect et la consistance des produits sont conservés et la qualité gustative améliorée. Baptisé Ganafruit, ce concept ouvre de réelles perspectives. Il peut servir à la fabrication de bonbons, à la réalisation de préparations à base de légumes, à la conservation de fruits secs. D autres débouchés sont également envisageables dans les cosmétiques et la pharmacie. L exemple n est pas isolé. Lancement d un produit nouveau, amélioration d un procédé de fabrication ou mise en place d une démarche marketing originale près de 40 % des entreprises agroalimentaires se sont montrées particulièrement innovantes l an dernier. Publié récemment dans une étude des services statistiques du ministère de l Agriculture, ce chiffre traduit une évolution importante pour ce secteur d activité traditionnellement peu tourné vers la recherche. «Même si les consommateurs sont d une manière générale peu enclins à modifier leurs habitudes alimentaires, explique un spécialiste, les industriels ont maintenant compris que l innovation reste un facteur décisif pour la compétitivité de leur entreprise.» D autant que l Etat a pris depuis quelques années un certain nombre de mesures visant à encourager leurs efforts en la matière. C est ainsi que le comité spécialisé de l ANR (Agence nationale de la recherche) a été chargé au début de l année 2005 de définir une véritable stratégie de recherche pour l ensemble de la filière. Doté d une enveloppe globale de 20 millions d euros, un premier programme interministériel de soutien à la R&D dans l alimentation a ensuite été élaboré. Il a permis de faire avancer une bonne cinquantaine de projets au cours des deux dernières années. Dans la même optique, les centres techniques agroalimentaires ont vu leurs moyens s accroître et leur rôle d intérêt général au profit de toute la profession conforté. PAGE 14 Neuf pôles de compétitivité Sur les treize pôles de compétitivité intéressant le monde agricole labellisés en juillet 2005, on en compte neuf qui travaillent plus spécifiquement au développement des industries agroalimentaires de notre pays. 1- Agronutrition en milieu tropical. Basé à l Ile de la Réunion, il s intéresse prioritairement à la transformation des produits tropicaux. 2- Pôle européen d innovation fruits et légumes. Dans tout le Midi de la France, il vise à améliorer la compétitivité de cette filière. 3- Innovation dans les céréales. En Auvergne, il cherche à découvrir et à sélectionner de nouvelles variétés de cultures. 4- L aliment de demain. En Bretagne, il travaille à la mise au point d aliments «prêts à l emploi». 5- Filière produits aquatiques. Autour du port de Boulogne-sur- Mer, il tend à développer le marché des produits de la mer. 6- Prod innov. En Aquitaine, il s intéresse surtout aux compléments alimentaires et aux biomédicaments. 7- Q@limed Agropolis. En Languedoc-Roussillon, il se veut le chantre du bien manger méditerranéen. 8- Viandes et produits carnés. De l abattage du bétail à la transformation de la viande, il suit l ensemble de la filière dans toute la France. 9- Vitagora. En Bourgogne, il vise à concilier les préoccupations sanitaires et le souci du goût J. WELSER/INRA P. VEDRUNE/SIRCOM Plus de 40 % des entreprises agroalimentaires ont intensifié leurs efforts de recherche l an dernier. Ensuite, au travers du plan dit Partenariat national pour le développement de l industrie agroalimentaire lancé il y a deux ans, des réseaux technologiques mixtes sont en train de se mettre en place sur l ensemble du territoire tandis que les instruments publics d appui à la recherche-développement ont été rationalisés. Outre les financements communautaires prévus au titre du 7 e PCRDT, les industriels ont désormais la possibilité de recevoir grâce au groupe Oséo- Anvar des aides importantes au recrutement ou au partenariat technologique en faveur de l innovation. Enveloppe globale prévue au titre de l année 2007 : 1,3 million d euros. Avec cet éventail de mesures, le gouvernement espère voir le rythme des transferts de technologie encore relativement lent dans l industrie agroalimentaire française s accélérer sensiblement au cours des années à venir. Il espère ainsi également apporter un élément de réponse significatif à la priorité que s est donnée l Union européenne en termes d accès à l économie de la connaissance. Contact Actia (Association des centres techniques des industries agroalimentaires) Tél. : Internet : Inra (Institut national de la recherche agronomique) Tél. : Internet : INDUSTRIES JUILLET 2007 N 124

5 La qualité avant tout P. VEDRUNE/SIRCOM Conséquence des crises alimentaires de la précédente décennie : les industriels accordent une attention croissante à la qualité et à la sécurité de leurs produits. P. VEDRUNE/SIRCOM Toutes les enquêtes le montrent : même si la part de l alimentation tend à diminuer dans le budget des ménages français (15 % environ actuellement), les consommateurs se montrent de plus en plus exigeants en termes de qualité des produits qui sont mis à leur disposition par les industriels du secteur agroalimentaire. Vache folle, listeria, dioxine les crises sanitaires qu a connues notre pays il y a une dizaine d années y ont sans aucun doute leur part. D où le succès rencontré par la cinquième édition du Rendez-vous annuel des managers qualité de l agroalimentaire qui s est tenu les 6 et 7 juin dernier à Rennes à l initiative du centre de formation spécialisé Adria Développement. A l ordre du jour de la session : la réglementation en matière d hygiène et de sécurité alimentaire. Il est vrai que les attentes des Français vis-à-vis de leur alimentation s expriment très largement lors de leurs actes d achat. Interrogés en septembre dernier par la Sofres, à la demande du ministère de l Agriculture, ils veulent en effet des produits sans cesse plus pratiques à transporter, à préparer et à consommer mais qui gardent leur aspect naturel, qui conservent leur goût, qui ne nuisent pas à la santé et qui soient respectueux de l environnement. Un véritable défi qui a conduit le gouvernement à mettre en place un baromètre des perceptions de l alimentation. C est ainsi qu une première enquête importante réalisée en mai 2006 (elle montre malgré tout que 62 % des Français estiment manger mieux qu il y a quelques années) devrait être régulièrement actualisée au cours des prochains mois afin de suivre l opinion de nos concitoyens en la matière. L étiquetage des produits alimentaires «Allégé», «light», «Riche en calcium», «Sans matière grasse» A compter du 1 er juillet 2007, une nouvelle réglementation communautaire fixe un certain nombre de dispositions relatives aux allégations nutritionnelles et de santé figurant sur les étiquettes des produits agroalimentaires commercialisés à l intérieur de l Union européenne. Pour la première fois, les 27 Etats membres définissent ainsi une liste d allégations possibles avec leurs conditions d utilisation éventuelle. Ils établissent également une procédure commune d autorisation pour l étiquetage des produits concernés. P. VEDRUNE/SIRCOM Les consommateurs se montrent de plus en plus exigeants vis-à-vis de la qualité des produits agroalimentaires qui leur sont proposés. Du côté de l offre industrielle, le Conseil national de l alimentation a recommandé l an dernier la mise en place d un observatoire qui aurait pour vocation de regrouper un certain nombre de données utiles concernant la composition, la production et la consommation des aliments disponibles sur le marché. Reprise par le Programme national nutrition et santé qui couvre la période , cette préconisation devrait entrer en application avant la fin de cette année : depuis quelques mois, l Inra (Institut national de le recherche alimentaire) et l Afssa (Agence française pour la sécurité sanitaire des aliments) travaillent en effet à l élaboration d un cahier des charges qui permettra de suivre régulièrement l évolution de l offre agroalimentaire dans notre pays. Ce travail devrait normalement faire apparaître les efforts importants consentis au cours des dernières années par les industriels du secteur en termes de sécurité, de traçabilité et de qualité des produits qu ils mettent sur le marché. «Outre les innovations liées au marketing ou au packaging des produits, explique Ariane Voyatszakis, du groupe Oseo-Anvar, on constate que les industriels du secteur agroalimentaire accordent désormais une attention forte à l ensemble de ces problèmes.» C est ainsi que, l an dernier, l essentiel des projets du secteur agroalimentaire qui ont bénéficié du soutien du groupe Oséo concernait principalement l amélioration de la sécurité et des caractéristiques nutritionnelles des produits commercialisés. Deux orientations qui correspondent à la demande, régulièrement exprimée par les consommateurs, d une alimentation sans cesse plus variée et plus équilibrée. Contact Ania (Association nationale de l industrie alimentaire) Tél. : Internet : N 124 INDUSTRIES JUILLET 2007 PAGE 15

6 D. SIMON/SIRCOM Bien épauler l exportation Afin d aider l industrie agroalimentaire française à conserver ses positions de premier plan sur le marché mondial, les pouvoirs publics ont pris une série de mesures destinées aux entreprises exportatrices. Organisées traditionnellement à Paris au cours du mois de mars, en même temps que le Salon de l agriculture, les Rencontres internationales agroalimentaires 2007 d Ubi- France ont offert une nouvelle fois aux dirigeants des entreprises agroalimentaires françaises la possibilité de bénéficier des conseils et des avis des 64 experts PAGE 16 La part des équipementiers Conséquence logique de son excellence dans le domaine des produits agroalimentaires : la France dispose d une industrie des équipements destinés à ce secteur mondialement reconnue. Une brochure relative à l ensemble de cette activité est disponible gratuitement. Elle a été réalisée en commun par les services du ministère de l Economie, des Finances et de l Emploi, UbiFrance, l Agence française pour les investissements internationaux, l Association pour le développement des échanges internationaux des produits et techniques agro-alimentaires et le groupe Oseo. Contact marie-claude.simoni@industrie.gouv.fr agricoles qui travaillent dans le réseau des missions économiques de la France à l étranger. Venus cette année de 54 pays différents, ils ont pris une part active à la relance des exportations françaises de produits agroalimentaires qui est largement attendue par le gouvernement pour les mois à venir. Après une excellente année 2006 (plus de 8,7 milliards d euros d excédent, le deuxième de la balance commerciale de la France, derrière l automobile), les chiffres relatifs aux premiers mois de l exercice 2007 sont en effet extrêmement encourageants. «Après deux années en creux, confirme Régine Colairo, chargée des industries agroalimentaires et de l agro-industrie au sein du bureau Politique agricole extérieure à Bercy, les mesures prises depuis quelque temps par les pouvoirs publics pour enrayer le ralentissement de la croissance des exportations agroalimentaires françaises commencent à porter leurs fruits.» Une aide spécifique aux entreprises primo-exportatrices Suite au plan national de développement des iindustries agroalimentaires, les services des ministères de l Agriculture et de l Economie se sont en effet largement mobilisés pour accroître leur soutien aux entreprises, et notamment les entreprises petites et moyennes, désireuses de faire leurs premiers pas sur les marchés internationaux. Un «kit export agroalimentaire» destiné aux entreprises primo-exportatrices a été élaboré. Il permet aux chefs d entreprise intéressés de disposer de l appui d un organisme régional de promotion pour réaliser un dia- INDUSTRIES JUILLET 2007 N 124

7 gnostic préalable à l exportation et pour construire ensuite un programme d action en direction des pays choisis. Après avoir été expérimenté dans trois régions du pays, l Aquitaine, la Bretagne et Rhône-Alpes, ce dispositif devrait, selon la Délégation, être bientôt généralisé dans l ensemble du pays. De la même façon, la participation des entreprises françaises aux opérations de promotion collective des produits français conduites régulièrement dans le monde par la Sopexa, l agence publique spécialisée dans la communication et le marketing de l industrie agroalimentaire, a été encouragée. Autre décision importante : la création, en février 2006, du Case (Comité interministériel d appui aux stratégies export), une instance dont la vocation est de permettre aux entreprises (ou aux groupements d entreprises) déjà aguerries à l exportation de consolider leurs positions sur quelques marchés prioritaires et même de s y implanter. Un seuil minimum de chiffre d affaires de 10 millions d euros à l étranger a été fixé pour bénéficier de ses prestations. Fonctionnant actuellement au seul bénéfice du secteur vitivinicole, le dispositif devrait être progressivement élargi à d autres grandes filières agricoles. Les moyens alloués ont été de 8 millions d euros l an M. LACROIX/MIN.AGRI. Un plan sectoriel cible les interventions destinées aux entreprises exportatrices sur un certain nombre de pays ou de produits jugés prioritaires. D. R. D. OSSO/LACTALIS Le plan Cap export Mis au point à Bercy à la fin de l année 2005, le plan Cap export comprend un ensemble de dispositifs destinés aux entreprises petites et moyennes qui peuvent largement être utilisés par le secteur agroalimentaire à l occasion de leurs démarches à l export. Parmi les principales mesures, on peut citer le système du crédit d impôt export, l exonération de l impôt sur le revenu pour les salariés travaillant à l étranger, le renforcement des primes liées à l assurance prospection et la garantie des crédits de préfinancement. Dans la même optique, UbiFrance, l Agence française pour le développement international des entreprises, est chargée d améliorer l efficacité du volontariat international en entreprises et de labelliser les actions de promotion collective qui permettent aux PME d aborder les marchés étrangers de manière groupée. En 2006, UbiFrance a ainsi organisé un séminaire sur les vins aux Etats-Unis, six pavillons français dans des Salons spécialisés, plusieurs dizaines de missions étrangères en France ou françaises à l étranger et plus de rendez vous sur les grands Salons internationaux. Cap export cible plus particulièrement cinq pays dits pilotes la Chine, les Etats-Unis, le Japon, l Inde et la Russie - qui offrent des potentiels de développement importants alors que la présence économique française y est encore trop faible. dernier. Ils devraient être de 4 millions cette année. Ils serviront essentiellement à financer des dépenses visant à assurer la promotion des produits. Enfin, en mars 2006, un plan dit PSEAA (Plan sectoriel export agroalimentaire) a été mis en place par les services de l Agriculture et du Commerce extérieur. Son objectif : cibler les interventions publiques sur un certain nombre de pays ou de produits considérés comme prioritaires. Une première liste de douze pays a ainsi été établie. On y trouve l Algérie, l Allemagne, la Chine, la Corée du Sud, l Espagne, les Etats-Unis, l Inde, l Italie, le Japon, la Pologne, le Royaume Uni et la Russie. Une seconde liste de quinze autres pays dans lesquels la France dispose d un certain avantage compétitif a également été élaborée. De la même façon, des segments de marchés ont été identifiés afin d aboutir à des «couples paysproduits» sur lesquels la France pourrait fonder une véritable stratégie de développement de ses exportations agroalimentaires. Autant de mesures qui devraient soutenir l embellie de nos ventes de produits agroalimentaires français à l étranger au cours des mois à venir et permettre ainsi à la France de conserver la position internationale de premier plan qu elle occupe dans ce domaine. L an dernier, les ventes de produits agroalimentaires français ont atteint un montant total supérieur à 31 milliards d euros représentant une part du marché mondial de l ordre de 8 %. Ce qui a fait une nouvelle fois de la France le deuxième exportateur du monde de produits agricoles et alimentaires (et même le premier pour les seuls produits transformés) derrière les Etats-Unis. N 124 INDUSTRIES JUILLET 2007 PAGE 17

8 A la recherche de capitaux Afin de faciliter l accès des entreprises petites ou moyennes à des capitaux importants, France Investissement et le groupe Oséo ont mis au point des systèmes de financement adaptés aux exigences du secteur agroalimentaire. Près de six milliards d euros d investissements chaque année en moyenne depuis le début de la décennie 2000 Après les télécommunications et les nouvelles technologies, l industrie agroalimentaire constitue traditionnellement le troisième secteur d activité le plus consommateur de capitaux de notre pays. Un problème toutefois : ils sont prioritairement dirigés vers les grands groupes industriels ou vers les entreprises petites ou moyennes à fort potentiel de développement. «Telle est la raison pour laquelle notre Délégation interministérielle s efforce depuis deux ans de faciliter l accès des sociétés familiales et des coopératives agricoles qui forment une part importante de notre tissu industriel à des sources spécifiques de financement», explique Jacques Teyssier d Orfeuil, délégué général adjoint. Ainsi, l an dernier la Délégation interministérielle s est largement mobilisée pour convaincre les gestionnaires de la société de capital-risque mixte publique-privée France Investissement, nouvellement créée, de s intéresser au secteur agroalimentaire. Résultat : le fonds spécialisé Avenir Entreprise Investissement prend désormais régulièrement des participations minoritaires dans des entreprises qui mettent en œuvre des projets innovants sélectionnés par le groupe Oséo. D. R. CHEICK SAIDOU Le groupe Oséo joue un rôle essentiel en faveur du soutien aux jeunes entreprises innovantes de l agroalimentaire. Des démarches analogues ont également été entreprises en direction des fonds régionaux d investissements qui bénéficient de l appui des collectivités territoriales. Elles devraient aboutir à la création d un nouveau fonds unique de gestion pour l ensemble des crédits du ministère de l Agriculture à la politique industrielle du secteur agroalimentaire. Une augmentation des contrats de développement-innovation C est dans le même esprit qu une convention avait été signée en mai 2005 avec le groupe Oséo-Anvar. Outre l octroi de prêts participatifs sans caution bénéficiant de la garantie de l Etat à des petites entreprises désireuses de se lancer dans des productions à forte valeur ajoutée ancrées dans le terroir local (le dispositif est actuellement expérimenté dans la région Rhône-Alpes), elle a permis une augmentation importante du nombre des contrats dits de développement-innovation dans le secteur agroalimentaire. Consentis aux entreprises de pointe, ils servent à favoriser l ouverture du capital des entreprises familiales à des partenaires extérieurs et à financer les éléments immatériels les dépenses publicitaires par exemple qui constituent toujours une part importante des investissements pour ce type d activité. Enfin, la Sofaris a accepté d étendre à l ensemble des entreprises agroalimentaires les garanties aux interventions en fonds propres qu elle assure normalement aux seules jeunes entreprises. Des résultats positifs qui ont conduit à la signature au début de cette année d une nouvelle convention avec le groupe Oséo. En instituant un véritable partenariat dans l instruction des dossiers qui lui sont soumis, elle devrait permettre à l Anvar de mieux prendre en compte les besoins et les spécificités du secteur agroalimentaire dans ses méthodes d appui au financement de l innovation au cours des années à venir. Une enveloppe d 1,3 million d euros sera ainsi dédiée au soutien des entreprises petites et moyennes du secteur par le biais d aides au recrutement, d aides au partenariat technologique et d aides à la faisabilité pour l innovation. Un concours national à la création d entreprises Organisé comme tous les ans par le site Agropole services qui regroupe une bonne centaine d entreprises du secteur agroalimentaire à Estillac (Lot-et-Garonne), à proximité d Agen, l édition 2007 du concours national de la création d entreprises agroalimentaires est bien lancée. Le 30 avril dernier, date limite de dépôt des candidatures, une bonne trentaine de dossiers avait été reçus. Les lauréats recevront leur prix (la dotation globale est de euros) en octobre prochain à Paris lors du prochain Salon international de l agriculture. L an dernier, trois projets avaient été récompensés : Nutritis, un sucre 100 % fruits à faible index glycémique, Fraiche Cut, des pommes fraîches en quartiers et en sachets (période limite de consommation : 21 jours) et Pilêo, un biscuit original au chocolat pour accompagner le café. PAGE 18 INDUSTRIES JUILLET 2007 N 124

9 Objectif : emplois Afin d enrayer la réduction des effectifs, les industriels du secteur agroalimentaire ont pris une série de mesures visant à renforcer l attractivité de cette profession. Une convention visant à accroître les effectifs de la profession a été signée entre l Etat et les industriels. P. XIDUNO De nouvelles formations Afin de renforcer l attractivité du secteur agroalimentaire auprès des jeunes (trois salariés sur dix ont moins de trente ans dans l ensemble du secteur), la Délégation interministérielle aux industries agroalimentaires et à l agroindustrie envisage un renforcement significatif des qualifications permettant d accéder aux diverses branches de la profession. «Il est aujourd hui difficile de promouvoir les métiers de l agroalimentaire sans améliorer l offre de formation correspondante», affirme Jean- Pierre Mazery. On compte encore en effet 40 % d ouvriers non qualifiés, tandis que le taux d encadrement n y dépasse pas 20 % ; 31 % en moyenne dans toute l industrie. C est ainsi qu à la dernière rentrée de nouvelles licences professionnelles ont été créées et que, cette année, le système des baccalauréats professionnels agro-alimentaires et des brevets agricoles sera largement rénové. P. XIDUNO Avec un total de près de salariés actuellement en activité, le secteur agroalimentaire est un employeur qui compte. Malgré une légère baisse de ses effectifs au cours des dernières années (- 2,1 % depuis 2003), il reste le troisième pourvoyeur d emplois dans notre pays derrière l industrie mécanique et la transformation des métaux. «Et surtout, constate Jean-Pierre Mazery, sous-directeur de l Emploi au ministère de l Agriculture, la quasi-totalité des filières du secteur peinent à recruter et à fidéliser leurs personnels.» Chaque année, on estime ainsi que, sur les quelque offres d emploi proposées par l ensemble du secteur, plus de 10 % d entre elles rencontrent de réelles difficultés à être pourvues. Autre problème : le remplacement des salariés âgés qui seront relativement nombreux à prendre leur retraite au cours des prochaines années. Pour faire face à cette situation, la Délégation interministérielle aux industries agroalimentaires et à l agroindustrie a incité l Association nationale des industries agroalimentaires et le Groupement des coopératives de France à signer avec les pouvoirs publics concernés - et notamment le service public de l emploi - une convention visant à accroître le nombre des recrutements dans l ensemble du secteur. En mars 2006, un premier objectif de emplois supplémentaires avant la fin de l année 2008 a été fixé. Principaux moyens envisagés pour l atteindre : une amélioration significative de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences dans le plus grand nombre possible d entreprises, la constitution de groupements d employeurs permettant la création d emplois en temps partagé dans les petites entreprises ou encore la mise au point de sessions de formation visant à préparer les salariés aux mutations économiques et technologiques inévitables Autant d idées qui devraient permettre la création à terme d une instance de veille économique ainsi que d un véritable observatoire statistique de l emploi dans le secteur agroalimentaire. Autre levier important : l organisation régulière de campagnes d information visant à mieux faire connaître les possibilités d emploi offertes par l ensemble de la profession. Une première série de messages a ainsi été diffusée sur des stations radiophoniques l an dernier. Pour les mois à venir, d autres supports seront utilisés. Exemple : le réseau internet où l Association des industries agroalimentaires de la région Languedoc-Roussillon a ouvert un site qui permet aux internautes de trouver des informations sur les entreprises qui recrutent et sur les postes offerts. Dans la même optique, il est envisagé de mettre sur pied dans un grand nombre d entreprises agroalimentaires des journées portes ouvertes qui seraient réservées aux élèves des établissements d enseignement agricoles les plus proches. Une opération d envergure de cette nature devrait être conduite au cours de l automne prochain sur l ensemble du territoire national à l occasion de la Semaine nationale du goût. De cette manière, la Délégation interministérielle espère atteindre l objectif avancé par le Partenariat pour le développement de l industrie agroalimentaire : une augmentation de l ordre de 20 % d ici à l horizon 2015 des effectifs de l ensemble de cette industrie qui représenterait alors approximativement un demi-million d emplois. N 124 INDUSTRIES JUILLET 2007 PAGE 19

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