Adrien Lokrou. Obésité : aspects fondamentaux et physiopathologiques

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1 Adrien Lokrou Obésité : aspects fondamentaux et physiopathologiques 2

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3 Chapitre I Obésité : définition, épidémiologie, physiopathologie 2 3

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5 I Définition 1-Définition pondérale Elle implique : un excès de masse grasse ; un excès de poids. 1-1 : Excès de masse grasse Stricto sensu, l obésité correspond à une inflation des réserves lipidiques stockées sous forme de triglycérides (TG) dans le tissu adipeux. La masse grasse représente 10 à 15 % du poids corporel chez l homme et 20 à 25 % chez la femme jeune. Les valeurs à partir desquelles commence l obésité sont arbitrairement estimées à : 15 à 20 % chez l homme ; et 25 à 30 % chez la femme. La complexité des techniques de mesure de la masse grasse, les rend inutilisables pour la pratique quotidienne. Seule la mesure des plis cutanés permet au clinicien une évaluation indirecte et approximative de la masse grasse. 2 5

6 1-1-1 : Méthodes de mesure directe de la masse grasse Ce sont : l hypodensitométrie ; la mesure de l eau totale par dilution isotopique ou chimique ; l impédancemétrie bio-électrique ; l évaluation par résonance magnétique nucléaire (RMN) ou imagerie par résonance magnétique (IRM) ; l absorptiométrie biphotonique (DEXA) : Pli cutané Il est pris à l aide d une pince anthropométrique (compas de Harpenden à pression constante). Il permet au clinicien une évaluation indirecte et approximative de l importance de la masse grasse. Sa mesure est peu précise et faiblement reproductible chez les sujets obèses : accès difficile aux différentes régions mesurées ; résultats surestimés surtout en présence d œdèmes. Elle ne permet en outre que l évaluation de la masse grasse sous-cutanée mais pas la quantité de graisse intraabdominale. Chez le sujet obèse : pli tricipital + pli abdominal + pli scapulaire + pli crural > 100 mm 1-2 : Excès de poids Le plus souvent, l obésité est appréciée par le poids mais il faut noter qu il n y a pas de stricte équivalence entre poids et obésité puisque dans le poids interviennent, outre la masse grasse, le tissu osseux, l eau et le muscle. 62

7 La mesure se fait à l aide d une balance. La définition pondérale de l obésité suppose que tout excès de poids est attribuable à un excès de masse grasse. L excès de poids peut être lié à l inflation des autres secteurs : eau ; muscles ; parenchymes ; squelette. La principale cause d erreur est la rétention hydrosodée. 2-Définition statistique Par convention, on parle d obésité quand le poids dépasse de 20 % le poids de référence. Quel est ce poids de référence? Est-ce : le poids moyen d une population? le «poids idéal» des compagnies d assurance? le poids idéal théorique? l indice de masse corporelle? 2-1 : Poids moyen d une population Les valeurs obtenues varient avec : la taille ; le sexe ; l âge ; le type de population. Ce poids n a rien d «idéal» ou d «optimal» sur le plan de la santé ou du bien-être psychosocial. Il ne peut par conséquent servir de base de référence. 2 7

8 2-2 : «Poids idéal» des compagnies d assurance nordaméricaines En particulier celui de la Metropolitan Life Insurance Company. Les tables de poids correspondent aux plus faibles taux de mortalité en fonction : de la taille ; du sexe ; de l importance du squelette. 2-3 : Poids idéal empirique ou théorique (PIT) : Il est fourni par la formule de Lorentz : PIT : T (cm)-100-t (cm) (H), 2 (F) L on parle d obésité lorsque le poids est au-delà de 120 % du PIT. 2-4 : Indice de masse corporelle (IMC) : L IMC ou Body mass index (BMI) ou indice de Quetelet : P (Kg) T (m 2 ) Toute variation de cet indice témoigne d une modification de la masse grasse aussi bien chez l enfant que chez l adulte. Son intérêt est double : la simplicité : il ne repose que sur le poids et la taille ; la fiabilité : il est applicable quel que soit le degré d obésité ; il fournit une évaluation de l adiposité qui n est pas moins précise que celle des méthodes de laboratoire. Il constitue une référence internationale. 82

9 Si cet indice est supérieur ou égal à 30, l individu est considéré comme obèse. Entre 25 et 30, on parle de préobésité. A partir de 40 Kg / m 2, on parle d obésité morbide. C est le seuil à partir duquel on risque de voir apparaître une morbidité secondaire à différents types de complications. 3-Définition individuelle Chaque individu a sa définition personnelle et subjective du poids souhaitable (par conséquent de l obésité) qui conditionne son éventuel désir de changement. La définition individuelle repose sur le degré de conformité entre la perception de son image corporelle et celle qu il souhaite (en termes de volume et de forme). Ce poids «désiré» de l individu : est fonction des données personnelles («rationnelles ou non») ; et est influencé par : les stéréotypes socio-culturels ; le discours médical. Certains sujets, manifestement obèses ne reconnaissent pas leur surcharge pondérale et ne consultent pas d euxmêmes. D autres sujets, ne présentant objectivement pas d excès de poids consulteront pour obtenir un poids plus conforme à leur image idéale. 4-Définition médicale Pour le praticien, décider qu un individu est obèse doit rester le résultat d une synthèse complexe prenant en considération plusieurs paramètres : 2 9

10 données chiffrées de : l épidémiologie ; la statistique ; données propres à chaque individu : objectives ; subjectives. 5-Définition dynamique L obésité évolue en deux phases : de constitution ; de maintien. 5-1 : Phase de constitution ou phase dynamique : elle témoigne d un bilan énergétique positif. 5-2 : Phase de maintien ou phase statique : elle résulte d un nouvel équilibre énergétique. 6-Définition de l obésité chez l enfant Chez l enfant en raison de la croissance, les valeurs seuil d IMC qui définissent l obésité varient en fonction : de l âge ; du sexe. Il existe donc des seuils d IMC pour chaque catégorie d âge et de sexe. Cette définition a l avantage d offrir une continuité avec celle de l adulte puisque les valeurs seuils définissant l obésité rejoignent à 18 ans le seuil de 30 kg/m 2 utilisé chez l adulte. Chez l enfant, le surpoids est défini par un IMC supérieur au 90 ème percentile et l obésité par un IMC supérieur au 97 ème percentile après le rebond adipocytaire. 10 2

11 Cette définition correspond à l âge de 18 ans à des IMC respectifs de 25 et 30 kg/m². En France on parle : d obésité de degré 1 au-delà du 97 ème percentile des courbes de référence d IMC (figurant dans les carnets de santé) ; d obésité de degré 2 à partir des seuils d IMC de la définition internationale. Le 97 ème percentile : correspond au surpoids de la définition internationale pour les âges compris entre 7 et 12 ans ; est plus élevé pour les âges inférieurs ; est plus faible pour les âges supérieurs. 7-Approche de l obésité comme une entité multifactorielle Selon J-M Brogard l obésité est la conjonction de huit poids : 1) le poids de l hérédité ; 2) le poids de l environnement et du comportement ; 3) le poids de la pauvreté ; 4) le poids des désagréments ; 5) le poids des complications ; 6) le poids du nombre ; 7) le poids des traitements ; 8) le poids économique. 7-1 : Le poids de l hérédité Il est incontestable. Cependant l exploration du génome n a révélé que quelques rares cas de mutation de type monogénique. 2 11

12 7-2 : Le poids de l environnement et du comportement Il pèse le plus sur le développement de l obésité. Notamment l alimentation qui provoque une rupture de l équilibre pondéral au bénéfice de la surcharge corporelle en cas d augmentation des apports. 7-3 : Le poids de la pauvreté L obésité est liée aux disparités socio-économiques. Elle s avère plus répandue dans les classes les plus défavorisées de la population. Elle est due aux mauvaises habitudes comportementales liées à un faible niveau d éducation. 7-4 : Le poids des désagréments L obésité est pesante per se en raison : des moqueries des plaisanteries blessantes ; des regards lourds de sous-entendus ; du sentiment d altération de l image corporelle ; du rejet social ressenti par le «gros». de la dyspnée se manifestant même aux faibles efforts ; de la limitation de la mobilisation et des déplacements corporels ; des discriminations avec : difficulté à l embauche ; surprimes d assurance ; réservation de doubles places d avion 12 2

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