Décrets, arrêtés, circulaires

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Décrets, arrêtés, circulaires"

Transcription

1 Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ Arrêté du 23 décembre 2010 relatif aux protocoles prévus à l article R du code de la santé publique pour la mise en œuvre de la dérogation permettant l utilisation d organes ou de cellules de donneurs porteurs de marqueurs du virus de l hépatite B et du virus de l hépatite C NOR : ETSP A Le ministre du travail, de l emploi et de la santé, Vu le code de la santé publique, et notamment son article R du code de la santé publique (troisième alinéa) ; Vu l avis de l Agence de la biomédecine ; Vu l avis de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, Arrête : Art. 1 er. Les protocoles relatifs à la mise en œuvre de la dérogation permettant l utilisation d organes ou de cellules de donneurs porteurs de marqueurs du virus de l hépatite B figurent dans l annexe I du présent arrêté. Art. 2. Les protocoles relatifs à la mise en œuvre de la dérogation permettant l utilisation d organes ou de cellules de donneurs porteurs de marqueurs du virus de l hépatite C figurent dans l annexe II du présent arrêté. Art. 3. Le directeur général de la santé, le directeur général de l Agence de la biomédecine et le directeur général de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé sont chargés, chacun pour ce qui le concerne, de l exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 23 décembre XAVIER BERTRAND ANNEXE I PROTOCOLES POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA DÉROGATION PERMETTANT L UTILISATION D ORGANES OU DE CELLULES DE DONNEURS PORTEURS DE MARQUEURS DU VIRUS DE L HÉPATITE B Préambule Des dérogations permettant le recours à des donneurs présentant un risque infectieux vis-à-vis du virus de l hépatite B (VHB) pour le receveur existent depuis 1997 pour la greffe de cœur, de foie, de poumon et de moelle osseuse dans les situations d urgence vitale pour le candidat à la greffe. Ce dispositif dérogatoire a été étendu en 2005 (1) aux situations engageant le pronostic vital sans alternatives thérapeutiques appropriées en ce qui concerne les greffes de rein, cœur, foie et poumon et les greffes de cellules souches hématopoïétiques quelle que soit leur origine (moelle osseuse, sang périphérique voire sang placentaire) ou de cellules mononuclées. Ce dispositif, mis en œuvre pour une durée de cinq ans, était assujetti à certaines conditions d appariement donneur-receveur en fonction du statut viral du donneur sous forme de protocole. En France, comme dans les autres Etats européens, la pénurie d organes est un phénomène patent qui s aggrave régulièrement depuis plusieurs années. Les délais d attente s allongent (médiane d attente = 19,8 mois pour la greffe rénale) et 434 patients sont décédés en attente d un greffon (données 2009, source Agence de la biomédecine). Le dispositif dérogatoire mis en œuvre en janvier 2006 a permis, en moins de trois ans, la réalisation de 617 greffes d organes supplémentaires, dont 366 greffes rénales, à partir de 293 donneurs en mort encéphalique

2 ou vivants. Ces chiffres représentent 6 % environ de l activité totale de greffe d organes et ont permis de sauver la vie de nombreux patients dont le pronostic vital était engagé. De plus, le dispositif a également permis la réalisation de 61 greffes de cellules souches hématopoïétiques réalisées chez des patients dont le pronostic vital était engagé à court terme. Par ailleurs, bien qu aucun cas de transmission du VHB chez des receveurs ayant bénéficié d une greffe de rein, cœur ou poumon ait été observé, des séroconversions chez des receveurs de foie sont survenues. De plus, il a été constaté une fréquence élevée d apparition, transitoire ou prolongée, d anticorps anti-hbc dans la population des receveurs de rein, de poumon ou de foie à profils dits «non immuns» (anticorps anti-hbs négatifs) ou «vaccination» (anticorps anti-hbs positifs). Ces apparitions d anticorps sont survenues quel que soit le statut du donneur (anticorps anti-hbc isolés ou associés aux anticorps anti-hbs) et les éléments disponibles pour l investigation des cas n a pas permis d exclure formellement l hypothèse d une infection occulte (manifestation biologique sans manifestation clinique) du receveur par le VHB transmise par le greffon. Ces différents éléments ont justifié la mise en place d un nouveau dispositif encadrant sous forme de protocoles la greffe d organes et de cellules (CSH et CMN) issus de donneurs présentant des marqueurs biologiques d infection au VHB. Le respect des présents protocoles apparaît comme un élément essentiel pour assurer la sécurité des receveurs en tenant compte du contexte actuel de pénurie d organes et de stagnation de l activité de prélèvement constatée ces dernières années. (1) Décret n o du 21 décembre Champ d application Le nouveau dispositif réglementaire distingue trois types de situations selon le statut sérologique des donneurs porteurs d un marqueur d infection positif au regard du virus de l hépatite B : Les donneurs présentant une infection «ancienne et guérie» (Ag HBs, Ac anti-hbc +, Ac anti-hbs +) : Les professionnels peuvent réaliser des greffes de tout organe autre que le foie et de cellules souches hématopoïétiques et de cellules mononucléées provenant de donneurs non porteurs de l antigène HBs (Ag HBs) et présentant une sérologie positive pour les Ac anti-hbc associée à une sérologie positive pour les Ac anti-hbs. ; Les donneurs témoignant d un «contact» antérieur (Ag HBs Ac HBs, Ac HBc +) : Par dérogation et uniquement dans les situations où le pronostic vital est engagé et lorsque les alternatives thérapeutiques deviennent inappropriées, les professionnels peuvent réaliser des greffes de tout organe et de cellules souches hématopoïétiques et de cellules mononucléées provenant d un donneur non porteur de l antigène HBs et présentant une sérologie positive pour les anticorps anti-hbc isolée ; Le cas particulier des donneurs de foie présentant une infection «ancienne et guérie» (Ag HBs, Ac anti-hbc +, Ac anti-hbs +) ou témoignant d un «contact» antérieur (Ag HBs, Ac HBc +, Ac HBs ) : En raison du tropisme du virus pour le foie, ces greffes ne peuvent être réalisées que par dérogation et uniquement lorsque le pronostic vital du patient est engagé et lorsque les alternatives thérapeutiques deviennent inappropriées. Les professionnels peuvent alors procéder à des greffes de foie provenant d un donneur non porteur de l antigène HBs, présentant une sérologie positive pour les anticorps anti-hbc isolée ou associée à une sérologie positive pour les anticorps anti-hbs. Le recours à des donneurs présentant un profil dit «portage aigu ou chronique» (antigène HBs positif ou virémie à VHB) ne peut se justifier que dans le cadre d une urgence vitale et ne fait pas l objet des présents protocoles. Quel que soit le marqueur d infection présent chez le donneur, les greffes doivent être réalisées dans le respect des présents protocoles. Ces protocoles ont pour objet d accompagner les équipes médicales dans leur choix et de leur permettre d assurer un suivi sérologique, virologique et histologique chez le receveur ayant été greffé à partir d un greffon présentant des marqueurs de l infection du virus de l hépatite B. Dans tous les cas, le patient doit être préalablement informé et doit donner son accord sur la possibilité de recevoir un greffon porteur de marqueurs viraux dans les conditions de droit commun prévues par la loi du 4 mars Il doit également bénéficier d une prise en charge et d un suivi postgreffe appropriés. Conditions générales de réalisation des greffes 1. Prérequis clinique Les greffes de tout organe réalisées à partir de greffons issus de donneurs présentant un profil dit «infection ancienne guérie» (antigène HBs négatif, anticorps anti-hbc positif, anticorps anti-hbs positif et si disponible en prégreffe, charge virale VHB négative) ou un profil dit «contact avec le VHB» (antigène HBs négatif, anticorps anti-hbc positif ; anticorps anti-hbs négatif et si disponible en prégreffe, charge virale VHB négative) peuvent être réalisées chez tout receveur immunisé vis-à-vis du VHB. De plus, dans les cas particuliers des greffons hépatiques provenant de donneurs présentant des anticorps anti-hbc (isolés ou associés aux anticorps anti-hbs) et des autres greffons provenant de donneurs à profil dit «contact avec le VHB», le pronostic vital du receveur doit être engagé et les alternatives thérapeutiques devenir inappropriées.

3 Les greffes de cellules souches hématopoïétiques et de cellules mononucléées réalisées à partir de greffons issus de donneurs présentant un profil dit «infection ancienne guérie» (antigène HBs négatif, anticorps anti-hbc positif, anticorps anti-hbs positif) ou un profil dit «contact avec le VHB» (antigène HBs négatif, anticorps anti-hbc positif ; anticorps anti-hbs négatif) peuvent être réalisées chez tout receveur lorsque le dépistage génomique viral du VHB montre l absence de réplication virale chez le donneur. Deux recherches successives sont nécessaires pour s assurer de l absence de virémie chez le donneur. Ces examens sont, a contrario de la sélection biologique des donneurs d organes, conciliables avec les délais d obtention des résultats en prégreffe dans le cadre des cellules. L interprétation de ce profil génomique doit également prendre en compte la date d arrêt du traitement antiviral. 2. Information et recueil du consentement du patient L information ainsi que le consentement éclairé du patient doivent être requis au préalable dans les conditions prévues aux articles L (2) et suivants du code de la santé publique. Il est en effet impératif que le patient dispose de tous les éléments lui permettant d orienter son choix en toute connaissance de cause. Pour les greffes d organes, le patient doit être informé dès son inscription sur la liste nationale d attente sur l éventualité de se voir attribuer un greffon présentant un marqueur infectieux positif au regard du virus de l hépatite B. Cette information doit intervenir le plus tôt possible en ce qui concerne les greffes de cellules souches hématopoïétiques et de cellules mononucléées. Cette information initiale doit être complétée par une information ciblée du candidat à la greffe au moment de la proposition d un tel greffon. L information ciblée doit renseigner sur les impacts de ce type de greffe, tant sur les bénéfices attendus et les risques encourus que sur les thérapeutiques qui peuvent être proposées et le suivi thérapeutique qui sera engagé. Le futur receveur doit être également informé des éventuelles contraintes supplémentaires liées à l attribution de greffon issu de donneur porteur de marqueur du VHB telle la vaccination ou le rappel prégreffe contre l hépatite B ainsi que des mesures spécifiques de suivi postgreffe le cas échéant. En tout état de cause, le futur receveur doit avoir la possibilité de se rétracter à tout moment. Cette information doit être documentée dans le dossier médical du patient. De plus, il faut souligner que la réalisation de ce type de greffe dans le cadre d un don intrafamilial prévoit que le donneur potentiel donne son consentement à la divulgation au receveur d informations médicales le concernant vis-à-vis de son statut immunitaire au regard du VHB. Ce consentement du donneur est un prérequis à la réalisation du prélèvement. 3. Prophylaxie de l infection à VHB 1. Avant la greffe Le médecin de l équipe de greffe en charge du patient doit vérifier le degré de son immunisation vis-à-vis du virus de l hépatite B. Selon le degré de protection évaluée par le contrôle du titre des Ac anti-hbs dans le sérum, le patient doit bénéficier avant la greffe, et le plus tôt possible, soit d un rappel vaccinal, soit d une vaccination complète contre le virus de l hépatite B selon les schémas vaccinaux en vigueur (3). L efficacité de la vaccination doit être vérifiée avant la greffe. En cas de non-réponse à la vaccination anti-vhb, le patient pourra bénéficier d une nouvelle tentative de vaccination anti-vhb ou d une thérapeutique appropriée destinée à pallier la non-réponse. L ensemble de ces informations doit être documenté dans le dossier médical du patient. 2. Lors de la greffe En cas de non-protection vis-à-vis du virus de l hépatite B, le patient greffé pourrait, en fonction de son statut virologique et selon la nature de l organe greffé, recevoir un traitement antiviral approprié. L ensemble de ces informations doit être documenté dans le dossier médical. 4. Prise en charge et suivi du patient après la greffe L utilisation d un greffon issu d un donneur porteur de marqueurs du VHB doit être documentée et portée à la connaissance des équipes médicales et chirurgicales de greffe. Elle peut notamment faire l objet d une mention évidente et facilement accessible dans le dossier médical du patient. L équipe de greffe met en place une prise en charge et un suivi périodique du receveur. En cas de non-réponse à la vaccination anti-vhb, le patient greffé pourra bénéficier d une nouvelle tentative de vaccination anti-vhb. Il est entrepris un suivi clinique, sérologique et virologique du patient greffé permettant notamment de définir son statut au regard du virus de l hépatite B. Ce suivi s inscrit dans le cadre général du suivi médical des receveurs, néanmoins il doit être adapté selon : la nature du greffon ;

4 les profils sérologiques du donneur et du receveur ; l état clinique du receveur et les thérapeutiques prescrites ; le résultat de la charge virale du donneur. L ensemble de ces informations doit être documenté dans le dossier médical du patient. 5. Donneurs vivants Le dispositif juridique de sécurité sanitaire permet de prélever les donneurs vivants malgré des marqueurs d infection positifs au regard du virus de l hépatite B ce qui pose la question des contre indications au don afin de préserver la santé du donneur. Même si les atteintes hépatiques sévères liées à l infection constituent une contre-indication évidente, une liste exhaustive des contre-indications est difficile à prévoir et relève du cas par cas. Aussi, pour les prélèvements de foie envisagés sur des donneurs porteurs d une infection au regard du virus de l hépatite B (guérie ou contact), les équipes de greffes sont invitées à consulter un comité d experts ad hoc placé auprès de l Agence de la biomédecine qui analysera le degré de motivation ainsi que la situation médicale du donneur. 6. Biovigilance Les dispositions générales relatives à la biovigilance telles que définies dans le décret n o du 12 décembre 2003 s applique à l ensemble des activités du prélèvement à la greffe et au suivi post-greffe incluant celles réalisées dans le cadre de l article R III. En conséquence, tout accident ou erreur susceptible d entraîner une réaction nocive chez un patient ainsi que tout effet indésirable clinique ou biologique potentiellement imputable au greffon ou à l activité de greffe doivent être signalés sans délai au correspondant local de biovigilance de l établissement de santé. En effet, compte tenu du retour d expérience sur le dispositif des protocoles de greffes dérogatoires mis en place en 2005, il apparaît particulièrement nécessaire que tout incident ou effet indésirable soit signalé au correspondant local de biovigilance et fasse l objet d une déclaration et d une investigation. Seule l exhaustivité des déclarations de biovigilance peut permettre d évaluer l utilisation des greffons faisant l objet de ces bonnes pratiques. 7. Echantillothèques : tissuthèque, cellulothèque, plasmathèque, sérothèque La greffe d organes ou de cellules réalisées dans le cadre du paragraphe III de l article R nécessitent la constitution, d une part, d une échantillothèque du donneur et, d autre part, d une sérothèqueplasmathèque du receveur dans le cadre de la biovigilance. L échantillothèque du donneur impose la conservation à une température minimum de 80 o C de 2 ml de sérum, 2 ml de plasma, 2 ml de sang total ainsi que, dans le cas des greffes d organes, d un échantillon de tissu hépatique et cela quel que soit le type d organe greffé, pour une période de dix ans. L échantillothèque du receveur impose la conservation à une température minimum de 80 o C de 2 ml de sérum et de 2 ml de plasma pour une période de dix ans. Les laboratoires désignés pour prendre en charge ces échantillothèques traçent les températures de conservation des échantillons, les données individuelles rattachées à chaque échantillon. Ils s assurent de la mise en place de l informatisation, de la sécurisation et de l accessibilité des échantillons et des données associées. Les recommandations ci-dessous ont pour objectif d optimiser et d harmoniser les pratiques des différents laboratoires ou centres biologiques en charge de ces échantillothèques. (2) «Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu il lui fournit, les décisions concernant sa santé (...). Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment (...)» (3) Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2010 du Haut Conseil de la santé publique. Prélèvements destinés à l échantillothèque donneur. Le matériel utilisé pour le prélèvement des échantillons est défini en relation avec la structure en charge de la gestion des échantillothèques dans le cadre de la biovigilance. Les prélèvements pour l échantillothèque sont réalisés concomitamment au prélèvement des organes ou des cellules. Doivent être prélevés : 10 ml de sang total sur tube sec. Ce tube permettra de séparer et d aliquoter le sérum ; 10 ml de sang total sur tube EDTA. Ce tube permettra de séparer et d aliquoter le plasma ; 10 ml de sang total sur tube EDTA pour la conservation et l aliquotage du sang total. De plus pour les greffes d organes : un échantillon de tissu hépatique d un volume suffisant pour la réalisation ultérieure, le cas échéant, d une recherche de charge virale. Cet échantillon peut être celui utilisé pour l appréciation de la qualité du parenchyme hépatique (degré de fibrose) en cas de prélèvement de greffon hépatique.

5 Le volume des échantillons prélevés est à adapter en fonction de l âge et du poids du donneur. Prélèvements destinés à la sérothèque-plasmathèque du receveur. Le matériel utilisé pour le prélèvement des échantillons sera défini en relation avec la structure en charge de la gestion des échantillothèques dans le cadre de la biovigilance. Les prélèvements pour la sérothèqueplasmathèque sont réalisés avant la greffe d organe ou l administration de la préparation de thérapie cellulaire. Doivent être prélevés : 10 ml de sang total sur tube sec. Ce tube permettra de séparer et d aliquoter le sérum ; 10 ml de sang total sur tube EDTA. Ce tube permettra de séparer et d aliquoter le plasma. Conservation et transport des échantillons. A température comprise en +18 o C et +24 o C; Le délai entre le prélèvement et la congélation ne doit pas excéder 6 heures. Demande de conservation d échantillons. Le bordereau de transmission qui accompagnera les échantillons devra contenir a minima les informations suivantes : La finalité du prélèvement : «échantillothèque biovigilance donneur» d organes ou de cellules, «échantillothèque biovigilance receveur» d organe ou de cellules dans le cadre de l article R III. Nom, prénom, date de naissance ou code. Date et heure de prélèvement. Pour les donneurs à cœur arrêté, préciser le délai entre le décès et le prélèvement. Nom de l établissement préleveur et du service demandeur. Nom du prescripteur ou du coordinateur. Nom du préleveur. Date et heure d arrivée au laboratoire ou centre biologique. Justification en cas d absence d échantillon ou d échantillon insuffisant. Aux laboratoires (ou centre biologique) conservant les échantillons La centrifugation : La centrifugation des tubes destinés à la conservation du sérum et du plasma est mise en œuvre le plus rapidement possible selon les modalités suivantes : g ; 20 minutes Le sang total : Le ou les tubes EDTA destinés à la conservation du sang total devront être homogénéisés par retournements avant de passer à l étape suivante L aliquotage : Dans la mesure où les investigations de biovigilance nécessiteraient la décongélation d un échantillon, il est nécessaire de disposer d une ressource ultérieure pour un complément d enquête éventuel. En conséquence, les échantillons doivent être aliquotés selon la répartition suivante : 2 1 ml de sérum ; 2 1 ml de plasma ; 2 1 ml de sang total ; 2 fragments de tissu hépatique L identification des conditionnements primaires : A minima, les informations suivantes apparaissent sur les conditionnements primaires (cryotubes ou tout autre dispositif destiné à conserver les échantillons congelés) : nom, prénom ou code, date de prélèvement, type d échantillon (en particulier sérum ou plasma) La congélation : Les échantillons (issus du sang ou de la tissuthèque) sont congelés le plus rapidement possible à une température minimum de 80 o C selon les procédures mises en œuvre par le centre de conservation.

6 Le traitement des échantillons du parenchyme hépatique doit permettre ultérieurement la réalisation des analyses virologiques éventuelles, en conséquence la fixation des tissus n est pas recommandée. 2. Mise en place d un système de traçabilité : a) Traçabilité des températures de conservation durant toute la durée de stockage de l échantillon ; b) Traçabilité des échantillons. Celle-ci doit permettre notamment : de retrouver sans délai le lieu de conservation de l échantillon (cartographie des congélateurs, cuves, compartiments, boîte avec position des échantillons) ; de répertorier toutes les non-conformités survenues depuis l échantillonnage ; d avoir accès aux conditions de mise en œuvre de la congélation voire de la décongélation des échantillons (délai entre le décès et le prélèvement pour les donneurs à cœur arrêté, délai entre le prélèvement et la congélation, motifs des décongélations éventuelles, traçabilité de l historique des mouvements pour les échantillons issus d un donneur ou d un receveur donné...) 3. Analyses postgreffe : En postgreffe, il peut être utile de conserver des échantillons collectés à l occasion du suivi des patients. La périodicité de prélèvement des échantillons est laissée à l appréciation des équipes. ANNEXE II PROTOCOLES POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA DÉROGATION PERMETTANT L UTILISATION D ORGANES OU DE CELLULES DE DONNEURS PORTEURS DE MARQUEURS DU VIRUS DE L HÉPATITE C Préambule Des dérogations permettant le recours à des donneurs présentant un risque infectieux pour le receveur visà-vis du virus de l hépatite C (VHC) existaient depuis 1997, pour la greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) issues de la moelle osseuse dans les situations d urgence vitale et depuis 2005, pour les greffes de cœur, foie, poumon et reins ainsi que pour les greffes de CSH quelle que soit leur origine (sang périphérique, sang placentaire ou issues de la moelle osseuse) et de cellules mononucléées, dans les situations engageant le pronostic vital et en l absence d alternatives thérapeutiques appropriées. Cette dernière situation a fait l objet d un encadrement réglementaire aboutissant à la mise en place de recommandations contenant des protocoles, élaborés par l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) sur la base de l avis d un groupe d experts multidisciplinaires, publiés au Journal officiel de la République française du 11 mars Aux termes des quatre années suivant la mise en place de ces protocoles, l AFSSAPS a remis au ministre chargé de la santé un rapport d évaluation des greffes réalisées dans ce cadre afin que celui-ci apprécie s il convenait de prolonger le dispositif au-delà du 22 décembre Le retour d expérience sur ces dérogations a mis en évidence la nécessité de maintenir le dispositif des protocoles pour le VHC. La poursuite de ce type de greffes dérogatoires a été préconisée au vu, d une part, de la prévalence du VHC dans la population générale et de la pénurie de donneurs et, d autre part, du caractère potentiellement intrafamilial de la contamination à VHC pour les dons en situation apparentée. Dans tous les cas, le patient doit être préalablement informé et doit donner son consentement sur la possibilité de recevoir un greffon porteur de marqueur(s) viraux. Il doit également bénéficier d une prise en charge thérapeutique et d un suivi postgreffe appropriés. Pour permettre l accès à ces protocoles, un dispositif réglementaire est mis en place pendant cinq ans en vue de procéder à l évaluation de ces greffes dérogatoires, par le biais d un suivi national des receveurs. Dispositif réglementaire encadrant les protocoles dérogatoires de greffe vis-à-vis de donneur à marqueurs infectieux positifs pour le VHC Pour la mise en œuvre des protocoles dérogatoires de greffe, le dispositif réglementaire est le suivant : Un décret en Conseil d Etat introduit le principe des protocoles de suivi des receveurs et prévoit les recommandations, objet du présent document. Le dispositif mis en place fera l objet d un rapport quatre ans après la parution du décret, sa pérennisation étant subordonnée à une évaluation favorable des données collectées dans le cadre du suivi des receveurs ; Un arrêté mentionne les situations dérogatoires au regard du VHC, c est-à-dire les conditions possibles d appariement entre les différents statuts virologiques des donneurs et des receveurs. Les dérogations vis-à-vis du VHC qui préexistaient dans les situations d urgence vitale pour le receveur sont maintenues et ne font pas l objet desdites recommandations ; Les présentes recommandations visent à guider les équipes qui pratiquent une greffe dans le cadre d un protocole dérogatoire. Chaque protocole dérogatoire se distingue par un appariement entre :

7 un ou des statuts de donneurs au regard du VHC ; un ou des statuts de receveurs au regard du VHC ; un type de greffon. Les greffons hépatiques ont été traités isolément par rapport aux autres organes, dans la mesure où le foie du donneur peut avoir subi des remaniements du parenchyme ne permettant pas son utilisation thérapeutique. De plus, les CSH (périphériques, issues de la moelle osseuse ou placentaires) et les CMN font l objet de protocoles dérogatoires spécifiques. Tenant compte de ces différents critères, il a été possible de distinguer quatre protocoles dérogatoires de greffe. Pour chacun des protocoles dérogatoires de greffe, les recommandations portent sur : le contexte clinique pouvant motiver le recours au protocole dérogatoire (donneur unique, cadre intrafamilial, prolongement de l attente de la greffe préjudiciable à la survie du patient, limitation des indications de greffe...) et la nature des informations à fournir au patient ; les critères permettant le recours au donneur. Ces critères sont à distinguer des marqueurs viraux qui sont obligatoirement recherchés dans le cadre de la qualification biologique des donneurs. Ils viennent donc en complément de la qualification biologique courante, pour appuyer la décision de retenir ou d exclure un donneur porteur de marqueurs viraux (résultats d une biopsie hépatique, résultats d un génotypage...) ; les critères permettant la greffe du patient dans le cadre du protocole dérogatoire. Ces critères recherchés chez le candidat à la greffe contribuent à la décision de greffe mais servent également à anticiper le suivi et la prise en charge thérapeutique post greffe ; la prise en charge thérapeutique éventuellement mise en place chez le receveur après la greffe ; les paramètres de suivi thérapeutique, virologique et histologique devant être recherchés chez le receveur. Une lettre d information de l Agence de la biomédecine explicite les modalités pratiques de mise en œuvre de ces dérogations. Conditions générales de réalisation des protocoles dérogatoires de greffe 1. Prérequis clinique Les protocoles dérogatoires ne devront être mis en œuvre que lorsqu un patient a un besoin urgent de greffe et qu aucune alternative thérapeutique aussi appropriée n est envisageable pour lui, de sorte que l attente d un autre greffon que celui proposé dans le contexte dérogatoire est préjudiciable à sa survie. 2. Information et recueil du consentement du patient L information et le recueil préalable du consentement éclairé du patient sont des prérequis incontournables au déroulement du protocole dérogatoire. A cette fin, il est impératif que le patient (ou sa famille) dispose de tous les éléments lui permettant d orienter son choix en toute connaissance de cause. Il est recommandé de délivrer une information générale sur l éventualité d une greffe dérogatoire au moment de l inscription sur la liste nationale de malades en attente de greffe et de compléter cette information initiale par une information ciblée du candidat à la greffe, en cas d attribution d un greffon dans le cadre d un protocole dérogatoire. L information ciblée doit renseigner sur les impacts de ce type de greffe, tant sur les bénéfices attendus et les risques encourus que sur les thérapeutiques qui peuvent être proposées et le suivi spécifique qui sera engagé. En tout état de cause, le patient doit avoir la possibilité de se rétracter à tout moment. Il faut souligner que la mise en œuvre de protocole dérogatoire dans le cadre d un don non anonyme pose la difficulté de l information du receveur alors que certains éléments concernant le donneur relèvent du secret médical (sérologie..). Dans ce contexte, le décret prévoit que le donneur soit informé de la divulgation au receveur, d informations médicales le concernant. Les modalités du recueil du consentement sont explicitées dans une lettre d information établie par l Agence de la biomédecine. 3. Répartition et attribution des greffons Les protocoles dérogatoires de greffe ne doivent pas être en contradiction avec les principes et les règles communes de répartition et d attribution des greffons. La possibilité d entrer dans un protocole dérogatoire ne doit pas exclure de conserver sa place dans la liste nationale courante des malades en attente de greffe. 4. Protocole de suivi des receveurs et évaluation Il doit être entrepris un suivi thérapeutique, virologique, sérologique et histologique des receveurs ayant subi une greffe pratiquée dans le cadre d un protocole dérogatoire. Il est nécessaire d envisager un suivi à long terme et pour certains statuts virologiques de receveur, ou de donneur, un suivi à vie. En effet, les événements impactant sur la survie des greffons et des receveurs potentiellement imputables aux infections par le VHC

8 surviennent généralement tard après la greffe, ce qui nécessite de poursuivre un suivi spécifique à distance de la greffe. Les données obtenues dans le cadre de ce suivi sont collectées à l échelon national par l Agence de la biomédecine. Elles servent de support à l évaluation de chaque protocole dérogatoire et à l actualisation des présentes recommandations. Un comité de suivi constitué par l Agence de la biomédecine prend en charge le recueil et l exploitation des données. Les modalités de transmission des données par les équipes de greffe sont explicitées dans une lettre d information établie par l Agence de la biomédecine. 5. Recours aux donneurs vivants L extension du dispositif dérogatoire vise en premier lieu à répondre au contexte de pénurie d organes prélevés sur donneurs décédés. En effet, le prélèvement des organes en situation intra-familiale sur des donneurs vivants (prélèvement possible pour rein, foie, poumons) reste limité. Les présentes recommandations ont été formulées spécifiquement pour le recours à des donneurs d organes décédés. Dans ce contexte dérogatoire, les donneurs vivants doivent être prélevés malgré leur infection, ce qui pose la question des contre-indications médicales au prélèvement. La liste de ces contre-indications est difficile à prévoir. Pour l infection par le VHC, les atteintes hépatiques sévères sont des contre-indications médicales évidentes mais certaines des manifestations extrahépatiques d une infection par le VHC pourraient également contre-indiquer le prélèvement. Dans ces situations (donneurs vivants d organes ou donneurs de CSH), les équipes de greffe sont invitées à consulter un comité d experts ad hoc placé auprès de l Agence de la biomédecine qui analysera le degré de motivation et la situation médicale du donneur. 6. Echantillothèques : sérothèque et biothèque La constitution d échantillothèques étant indispensable à la mise en place des protocoles dérogatoires, il est nécessaire de s appuyer sur une sérothèque et, si nécessaire, une biothèque (biopsie hépatique) des donneurs et des receveurs pendant le déroulement des protocoles dérogatoires de greffe. En effet, ces échantillons biologiques trouvent leur intérêt immédiat pour effectuer des examens qui ne peuvent pas être réalisés avant la greffe, mais dont les résultats conditionnent le suivi et la prise en charge thérapeutique post-greffe des receveurs. Par ailleurs, ils pourraient faire l objet d investigations rétrospectives supplémentaires au vu des événements observés à long terme chez les receveurs, à l occasion de leur suivi virologique et histologique. L analyse de ces données pourrait conduire à préciser ou à modifier les recommandations émises au démarrage des protocoles. En dehors des protocoles dérogatoires de greffe, il a de nouveau été souligné que la mise en place en France, de façon coordonnée, de sérothèques et de biothèques, est un élément indispensable à des bonnes pratiques de greffe. En effet, ces échantillons trouvent leur intérêt dans l optique de l évolution des techniques de détection d infections émergentes susceptibles d être transmises ou réactivées au décours d une greffe. Par ailleurs, ils sont aussi très utiles pour une compréhension et une analyse rétrospective des conditions de transmission de certains pathogènes. Toutefois, en l attente d un encadrement réglementaire prévoyant l organisation structurelle de ces échantillothèques et les conditions de conservation des différents échantillons, le présent document émet un premier niveau de recommandations à l attention des équipes souhaitant mettre en œuvre des protocoles dérogatoires de greffe : des échantillons de sérum du donneur et du receveur doivent être prélevés et conservés avant la greffe. Si nécessaire, des échantillons de biopsie hépatique doivent également être conservés ; si des échantillons de sérum du donneur et du receveur sont nécessaires immédiatement après la greffe, des aliquotes supplémentaires doivent être prévus, pour conservation en échantillothèques ; en postgreffe, il peut être utile de conserver des échantillons collectés à l occasion du suivi des patients. La périodicité de prélèvement des échantillons est laissée à l appréciation des équipes ; la durée de conservation des échantillons doit au minimum correspondre à la période nécessaire au suivi des receveurs. Pour les suivis à très long terme, elle doit cependant tenir compte des risques de dénaturation des échantillons ; les conditions de conservation des différents échantillons doivent être compatibles avec les analyses qui pourraient être potentiellement requises. Par exemple, selon l objectif de l examen pratiqué sur les fragments hépatiques (quantification de l ARN viral par PCR dans le foie ou analyse histologique), les conditions de manipulation des échantillons sont différentes. Aussi, dans le cas où les deux types d examens seraient nécessaires, il serait souhaitable de disposer de prélèvement non fixé et congelé en azote liquide et de prélèvement fixé. De même, s agissant du sérum, le génotypage du VHC chez le donneur et le receveur nécessite de disposer d échantillon congelé à basse température ( 70 o C). Le tableau suivant mentionne différentes finalités possibles pour les échantillons biologiques. Ce tableau non exhaustif est fourni à titre indicatif pour le démarrage du dispositif des protocoles dérogatoires de greffe, puisque d autres analyses pourraient être nécessaires au vu des résultats du suivi des receveurs.

9 Protocoles Donneurs porteurs de marqueurs du VHC 1. Situations dérogatoires pour la greffe d organes En l absence de thérapeutique antivirale anti-vhc utilisable chez les receveurs d organes, le statut VHC du patient avant la greffe a été retenu comme un critère déterminant pour son inclusion/exclusion dans les protocoles dérogatoires de greffe utilisant des donneurs d organes Ac anti-vhc positifs : seuls les patients étant eux-mêmes atteints d une hépatite C chronique (Ac anti-vhc positifs et PCR positive), c est-à-dire en réplication virale active au moment de la greffe, peuvent être inclus dans les protocoles, s ils se trouvent devant un besoin immédiat de greffe ; les patients présentant une sérologie négative et les patients séropositifs et non virémiques ne peuvent pas être inclus dans les protocoles. Le recours aux donneurs d organes Ac anti-vhc positifs reste non autorisé chez ce profil de patients. Au plan du risque virologique, les protocoles se distinguent entre, d une part, les transplantations rénales, cardiaques et pulmonaires et, d autre part, les transplantations hépatiques ; ce risque étant différent pour la greffe hépatique dans la mesure où le foie du donneur est le principal réservoir et lieu de réplication du VHC. 2. Situations dérogatoires pour la greffe de CSH (MO, CSP, CMN, sang de cordon) Les données de la littérature font ressortir des niveaux de risques de transmission distincts selon que le

10 donneur séropositif est virémique ou uniquement porteur d anticorps. Sachant qu il est techniquement possible de déterminer le statut ARN-VHC du donneur avant la greffe de CSH, le niveau de risque de transmission devra être contrebalancé par le bénéfice escompté de la greffe pour prendre la décision de greffe dérogatoire. En d autres termes, plus le risque de transmission est important, plus le bénéfice escompté de la greffe devra être élevé. L appréciation du bénéfice de la greffe devra prendre en compte à la fois l urgence nécessaire pour le patient et le caractère possiblement unique du donneur. En conséquence, les critères déterminants retenus pour l inclusion/exclusion d un patient dans des protocoles dérogatoires utilisant des donneurs Ac anti-vhc positifs sont, d une part, l absence ou la présence de virémie chez le donneur et, d autre part, la situation clinique du patient en attente de greffe : lorsque le donneur Ac anti-vhc positif n est pas virémique (profil déterminé par deux analyses successives par PCR qualitative ou quantitative de seuil de sensibilité équivalent à 15 jours d intervalle), la nécessité de la greffe sera estimée en tenant compte de l urgence pour le patient et du caractère possiblement unique du donneur ; lorsque que le donneur est virémique, la nécessité de la greffe sera estimée en tenant compte de l urgence pour le patient, du caractère possiblement unique du donneur, mais également de l indication de greffe. Ainsi, avec ces donneurs, les protocoles dérogatoires ne pourront être envisagés que dans des indications de greffe très limitées relevant d une analyse au cas par cas par un collège d experts. Dans ces situations, les équipes de greffe sont invitées à consulter un comité d experts ad hoc placé auprès de l Agence de la biomédecine. Pour chacun des appariements entre donneurs et receveurs, le détail des différents protocoles est résumé sous forme de tableaux à la fin du présent document. Pour explicitation et justification des différents paramètres pris en compte dans les protocoles, il est également possible de se reporter au rapport du groupe d experts mis en ligne sur le site de l Afssaps ( Deux recherches successives sont nécessaires pour s assurer de l absence de virémie chez le donneur. L interprétation de ce profil doit également prendre en compte la date d arrêt du traitement antiviral.

11 ..

12 ..

13 ..

14 ..

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir Extrait Communiqué de presse Saint-Denis, le 12 avril 2012 Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir La dynamique du plan greffe 2000-2003 a généré un essor sans précédent de près de 50 % de

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention Evaluation du risque après AEV Selon le type d'accident Virus Percutanée Cutanéomuqueux Morsure VHB 2 à 40% >HCV>VIH Documentée VHC

Plus en détail

Unité d onco-hématologie pédiatrique. Procédure de recueil de consentements du donneur. Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer

Unité d onco-hématologie pédiatrique. Procédure de recueil de consentements du donneur. Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer PO 3.2.2 version n 1 page1/5 Unité d onco-hématologie pédiatrique Procédure de recueil de consentements du donneur Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer Date d application : 1/12/2007

Plus en détail

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon Sommaire 1. PREAMBULE... 2 2. DEFINITIONS... 2 3. CADRE LEGAL... 3 4. ORGANISATION DE LA BACG... 4 5. PRESTATIONS DE LA BACG... 5 6. MODALITES DE CONTRIBUTION ET D UTILISATION DES SERVICES... 5 7. REGLES

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Dons, prélèvements et greffes

Dons, prélèvements et greffes Dons, prélèvements et greffes Donneur : d une vie à une autre... Chaque année, en France, plus de 10000 malades attendent une greffe afin de continuer à vivre ou d améliorer une existence lourdement handicapée.

Plus en détail

LES 10 ANS DU REGISTRE FRANCE GREFFE DE MOELLE A L AGENCE DE LA BIOMEDECINE

LES 10 ANS DU REGISTRE FRANCE GREFFE DE MOELLE A L AGENCE DE LA BIOMEDECINE LES 10 ANS DU REGISTRE FRANCE GREFFE DE MOELLE A L AGENCE DE LA BIOMEDECINE Dr Evelyne MARRY Directrice DIRECTION PRELEVEMENT GREFFE - CSH Agence de la biomédecine 1 LE REGISTRE FRANCE GREFFE DE MOELLE

Plus en détail

Service de Biothérapies

Service de Biothérapies AP-HP Service de Biothérapies Pr. D. Klatzmann Service de Biothérapies Activités de l unité de thérapie cellulaire Dr. Hélène Trébéden-Negre Plan Définition de la thérapie cellulaire Les autogreffes de

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC 1 Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC Dr A. BOUDAK / Dr M.H Trabelssi Dir Hôpitaux et dessoins Ambulatoires/M. Santé 6ème colloque France Maghreb sur

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

LA CHAINE DU PRELEVEMENT

LA CHAINE DU PRELEVEMENT LA CHAINE DU PRELEVEMENT et de la greffe Prélèvements et greffes Une volonté collective de qualité La pratique des prélèvements et des greffes représente pour un établissement de santé une mission exigeante.

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT Les étapes du don de rein DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT concerner CHACUN le don du vivant 3 /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

AMIFORM PRÉLÈVEMENTS D ORGANES ET DE TISSUS. Docteur Renaud Gruat

AMIFORM PRÉLÈVEMENTS D ORGANES ET DE TISSUS. Docteur Renaud Gruat AMIFORM PRÉLÈVEMENTS D ORGANES ET DE TISSUS Docteur Renaud Gruat Activité de greffe en France Origine des greffons Donneur Vivant Organes «doubles» Rein/ Foie/Pm Tissus Résidus op Peau/ os Cellules souches

Plus en détail

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé DON D ORGANES, IL SUFFIT DE LE DIRE. MAINTENANT. Le guide pour tout comprendre Agence relevant du ministère de la santé La greffe D organes comment s y prendre? des vies La greffe d organes est un acte

Plus en détail

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat Aspects juridiques de la transplantation hépatique Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat CONTEXTE - La greffe, longtemps image expérimentale, est une thérapeutique éprouvée - Première

Plus en détail

Conclusions d étape Groupe de travail APHP Prélèvements - Transplantation. R Adam, F. Desgrandchamps, S Cohen

Conclusions d étape Groupe de travail APHP Prélèvements - Transplantation. R Adam, F. Desgrandchamps, S Cohen Conclusions d étape Groupe de travail APHP Prélèvements - Transplantation R Adam, F. Desgrandchamps, S Cohen Etat des lieux : prélèvements et greffes à l AP-HP Forte Activité de l AP-HP au plan national

Plus en détail

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches Le don de cellules souches Jean VIVIN 04/2013 1-Nature du problème : 2- Technique Les leucémies représentent

Plus en détail

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse Nous avons tous un don qui peut sauver une vie D e v e n i r donneur de moelle osseuse Pourquoi s inscrire comme donneur de moelle osseuse? Pour des personnes atteintes de maladies graves du sang, la greffe

Plus en détail

Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C. Marie-Laure Chaix Virologie Necker

Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C. Marie-Laure Chaix Virologie Necker Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C Marie-Laure Chaix Virologie Necker OUTILS DIAGNOSTIQUES VHC Transaminases Recherche des Anticorps! Tests indirects - Anticorps! ELISA! RIBA

Plus en détail

Ethique, don d organe et Agence de la Biomédecine

Ethique, don d organe et Agence de la Biomédecine Ethique, don d organe et Agence de la Biomédecine Patrick Niaudet Président du Conseil d Orientation de l ABM Servie de Néphrologie Pédiatrique Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris Mon intervention ne

Plus en détail

DON ET GREFFE D ORGANES EN TUNISIE. Dr Mylène Ben Hamida Centre National pour la Promotion de la Transplantation d Organes

DON ET GREFFE D ORGANES EN TUNISIE. Dr Mylène Ben Hamida Centre National pour la Promotion de la Transplantation d Organes DON ET GREFFE D ORGANES EN TUNISIE Dr Mylène Ben Hamida Centre National pour la Promotion de la Transplantation d Organes Les besoins sont importants Insuffisance Organique Terminale en Tunisie Rein :

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

Vadémécum LA GREFFE D ORGANES. en 7 fiches pratiques. Version

Vadémécum LA GREFFE D ORGANES. en 7 fiches pratiques. Version Vadémécum LA GREFFE D ORGANES en 7 fiches pratiques Version NOVEMBRE 2013 PRÉAMBULE 1/3 PRÉAMBULE Ce vadémécum est destiné aux inspecteurs des agences régionales de santé (ARS), qu ils soient amenés à

Plus en détail

Nomination et renouvellement de MCF et PR associé à temps plein

Nomination et renouvellement de MCF et PR associé à temps plein Enseignants associés Référence : décret n 85-733 du 17 juillet 1985 modifié décret n 2007-772 du 10 mai 2007 et arrêté du 10 mai 2007 Le régime de l association régi par le décret n 85-733 du 17 juillet

Plus en détail

Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes. Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès

Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes. Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès Cadre législatif au Maroc Loi 16/98 relative au don, au prélèvement

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse 1. La moelle osseuse : un rôle vital pour le corps humain Page 2/23 1.1. Qu est ce que la moelle osseuse? La moelle osseuse est indispensable à la

Plus en détail

Les hépatites virales chroniques B et C

Les hépatites virales chroniques B et C Les hépatites virales chroniques B et C www.aqodad.ma Service d hépato-gastroentérologie CHU HASSAN II; Fès 6èmes journées médicales d Al Hoceima; Le 28 09 2013 1 Introduction Problème majeur de santé

Plus en détail

Mise à jour du dossier de presse du 2 février 1999 «Organisation d un réseau de sang placentaire en France»

Mise à jour du dossier de presse du 2 février 1999 «Organisation d un réseau de sang placentaire en France» Mise à jour du dossier de presse du 2 février 1999 «Organisation d un réseau de sang placentaire en France» MISE AU POINT DE L ORGANISATION DU RESEAU EN FRANCE, EN 2003 : Aujourd hui, cinq établissements

Plus en détail

Décidezvous. Sinon, vos proches devront le faire pour vous. Informations sur le don d organes, de tissus et de cellules en cas de décès.

Décidezvous. Sinon, vos proches devront le faire pour vous. Informations sur le don d organes, de tissus et de cellules en cas de décès. Informations sur le don d organes, de tissus et de cellules en cas de décès. Décidezvous. Sinon, vos proches devront le faire pour vous. Le court-métrage sur le sujet transplantinfo.ch Vous pouvez être

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement n Professeur Michel Broyer. Hôpital Necker Enfants malades, Paris Membre du

Plus en détail

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ ADMINISTRATION. Commission nationale de l informatique et des libertés

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ ADMINISTRATION. Commission nationale de l informatique et des libertés ADMINISTRATION Autorités administratives indépendantes et établissements sous tutelle CNIL Commission nationale de l informatique et des libertés _ Délibération n o 2013-255 du 19 septembre 2013 portant

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Prélèvement d organe Santé publique Urgence vitale Circulaire de la DACS n 2007-02 du 4 avril 2007 relative aux conditions d intervention de l autorité judiciaire préalablement à la mise en œuvre de prélèvements,

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble Définition d un AES Sang ou liquide biologique potentiellement contaminant Sécrétions vaginales / sperme

Plus en détail

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003 REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003 Décret n 2-01-1643 du 2 chaabane 1423 9/10/2002 pris pour l'application de la loi n 16-98 relative au don, au prélèvement et à la transplantation d'organes et de

Plus en détail

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE Direction générale de l offre de soins Sous-direction des ressources humaines du système de santé Bureau des ressources humaines hospitalières (RH4) Personne

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

La Révolution Numérique Au Service De l'hôpital de demain. 18-19 JUIN 2013 Strasbourg, FRANCE

La Révolution Numérique Au Service De l'hôpital de demain. 18-19 JUIN 2013 Strasbourg, FRANCE La Révolution Numérique Au Service De l'hôpital de demain 18-19 JUIN 2013 Strasbourg, FRANCE Le développement de la e-santé : un cadre juridique et fonctionnel qui s adapte au partage Jeanne BOSSI Secrétaire

Plus en détail

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ SANTÉ

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ SANTÉ SANTÉ Établissements de santé MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ _ Direction générale de l offre de soins _ Sous-direction de la régulation de l offre de soins _ Bureau plateaux techniques

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Compte-rendu de la Commission de Thérapie Génique et Cellulaire

Compte-rendu de la Commission de Thérapie Génique et Cellulaire Direction de l Evaluation des Médicaments et des Produits Biologiques Département de l Evaluation des Produits Biologiques Unité des Produits Biologiques à Effet Thérapeutique Compte-rendu de la Commission

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

PUIS-JE DONNER UN REIN?

PUIS-JE DONNER UN REIN? Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires PUIS-JE DONNER UN REIN? Réponses aux questions que se posent les personnes souhaitant faire un don de rein non dirigé Vous vous posez beaucoup

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Direction générale de la santé Sous-direction «Prévention des risques liés à l environnement et à l alimentation» Bureau «Qualité des

Plus en détail

LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications

LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG L Etablissement français du sang LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications Dr Anne-Lise MARACHET DIU Cancérologie/Hématologie EFS IDF- Site

Plus en détail

Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011

Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011 Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011 Texte adopté par la Commission du droit international à sa soixante-troisième session, en 2011, et soumis à l Assemblée générale dans le cadre de

Plus en détail

LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013

LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013 LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013 Les changements concernant la protection sociale complémentaire Les dates clés 11 janv. 2013 : Signature de l Accord National Interprofessionnel

Plus en détail

Christian TREPO, MD, PhD

Christian TREPO, MD, PhD PEG INTERFERON MONOTHERAPI E Christian TREPO, MD, PhD Unmet medical needs in chronic HBV infection Inhibition of viral replication Normalisation of ALT Improvement in liver necroinflammation Improvement

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006

Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006 Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006 1. Hépatites virales : étude clinique 1.1. Hépatite aiguë 1.1.1. Forme typique C est la forme clinique

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT Sommaire Comment se fait la recherche sur un nouveau médicament? (page 1) A quoi sert la recherche sur un nouveau médicament? (page

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle GASTRO-ENTEROLOGIE Variabilité A des entrées B des sites anatomiques 2 l externe + 2 l interne 15 litres sécrétion-absorption entrée 2 l duodénum 4 l grêle 3 l côlon 0,3 l anus 0,3 l œsophage 10" estomac

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

LE TIERS-PAYANT. Parcours de soins et règles de facturation

LE TIERS-PAYANT. Parcours de soins et règles de facturation LE TIERS-PAYANT Parcours de soins et règles de facturation LE TIERS-PAYANT EN PRATIQUE L assuré peut être dispensé de régler au professionnel de santé : le montant de la part obligatoire seule = TP partiel

Plus en détail

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder Le don de cellules souches M.Lambermont Pascale Van Muylder 1 Pourquoi avons-nous recours à la greffe de CSH? Certaines maladies causent la destruction ou un fonctionnement anormal de la moelle osseuse.

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Recours aux entreprises extérieures

Recours aux entreprises extérieures RECOMMANDATION R429 Recommandations adoptées par le Comité technique national de la chimie, du caoutchouc et de la plasturgie le 21 novembre 2006. Cette recommandation annule et remplace la recommandation

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Octobre 2006 Ce guide médecin est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication 2 avenue du Stade de France F 93218

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

PUIS-JE DONNER UN REIN?

PUIS-JE DONNER UN REIN? Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires PUIS-JE DONNER UN REIN? Réponses aux questions que se posent les personnes souhaitant faire un don de rein non dirigé UN DON DE REIN DE

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3381 Convention collective nationale IDCC : 2941. AIDE, ACCOMPAGNEMENT, SOINS

Plus en détail

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches.

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches. Don d organes. Donneur ou pas à mes proches. Le guide Pourquoi et comment je le dis Don d organes. Pourquoi est-ce si important d en parler? En matière de don et de greffe d organes, la loi française prévoit

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

Donneur ou pas... Pourquoi et comment je le dis à mes proches.

Donneur ou pas... Pourquoi et comment je le dis à mes proches. L Agence de la biomédecine DON D ORGANES le guide L Agence de la biomédecine, qui a repris les missions de l Etablissement français des Greffes, est un établissement public national de l Etat créé par

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Ministère de la Santé et de la Qualité de la Vie. Colloque sur le prélèvement de tissus et d organes Humains

Ministère de la Santé et de la Qualité de la Vie. Colloque sur le prélèvement de tissus et d organes Humains Ministère de la Santé et de la Qualité de la Vie Colloque sur le prélèvement de tissus et d organes Humains Venue: Salle de Conférence Hôtel Gold Crest Quatre Bornes Jeudi 27 août à 14 heures 1 Miss How

Plus en détail

Extension de l accord du 24 juin 2010 relatif à l activité de portage salarial

Extension de l accord du 24 juin 2010 relatif à l activité de portage salarial CIRCULAIRE N 2013-15 DU 18 JUILLET 2013 Direction des Affaires Juridiques INSV0014-ACE Titre Portage salarial Objet Extension de l accord du 24 juin 2010 relatif à l activité de portage salarial Unédic

Plus en détail

Portage salarial : effets de l ordonnance n 2015-380 du 2 avril 2015

Portage salarial : effets de l ordonnance n 2015-380 du 2 avril 2015 CIRCULAIRE N 2015-10 DU 11 JUIN 2015 Direction des Affaires Juridiques INSX011-ACE Titre Portage salarial : effets de l ordonnance n 2015-380 du 2 avril 2015 Objet Suppression de l attestation spécifique

Plus en détail

Traitements de l hépatite B

Traitements de l hépatite B Traitements de l hépatite B S Matheron Service des maladies infectieuses et tropicales A Hôpital Bichat-Claude Bernard Virus de l hépatite B: histoire naturelle Contage Hépatite aigüe 70% asymptomatique

Plus en détail

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 WHA63/200/REC/ WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins... 9 WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 La Soixante-Troisième Assemblée mondiale de la

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail