Nous savons qu il existe une grande distance réelle entre les processus de politique extérieure et le développement mondial atteint.

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1 Intervention du Commissaire Nielson à la Conférence de Présidents de Commissions Parlementaires de Coopération Internationale et d Aide au Développement des États Membres de l Union Européenne et du Parlement Européen 12 avril 2002 Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Nous savons que le monde affronte une profonde pauvreté généralisée. Nous en avons déjà vu les chiffres scandaleux. Nous savons qu il existe une grande distance réelle entre les processus de politique extérieure et le développement mondial atteint. Nous savons que, pendant des décennies, cela a été une coutume d établir des objectifs et de faire des déclarations d intentions sans avoir tenu compte des faits. Mais cette étape a pris fin. Nous en sommes arrivés à un point où il nous faut un changement culturel qui se répercute sur les parties qui ont un rapport avec le Développement, tant en leur qualité de pays donateurs qu au titre de pays récepteurs, un changement de stratégies et de méthodes de travail qui produise des conséquences réelles. Heureusement, la majorité des pays du Comité d Assistance au Développement (CAD), la Commission Européenne et la Multilatérale ont déjà adapté leurs mesures politiques et structurelles et sont prêts à accueillir ce changement culturel. Il s agit d un moment décisif, vu l agenda actuel pour le Développement. Il existe plusieurs Conférences de première envergure sous les auspices des Nations Unies consacrées au Développement, qui sont toutes en rapport les unes avec les autres. Je reviendrai plus tard sur ce point. C est aussi un moment décisif, parce qu il n y a plus de place pour les discussions rhétoriques. Il y a un consensus global sur les objectifs du Développement. Il y a un consensus historique sur ce qu on considère comme étant une bonne politique dans ce domaine. 1

2 Nous sommes tous d accord sur le fait que l éradication de la pauvreté constitue l objectif principal du Développement. Et, pour la première fois depuis des décennies, on a atteint un consensus mondial à Monterrey pour augmenter collectivement les ressources assignées au Développement. Ainsi donc, maintenant que nous savons ce qu il y a lieu de faire, il ne nous reste plus qu à le faire. Notre première obligation c est d être cohérents avec nous-mêmes. Tous les forums de l ONU, la Conférence sur le Financement du Développement, les Évènements Post- Doha, le Sommet Mondial sur l Alimentation et le Sommet Mondial sur le Développement Soutenable doivent maintenir une cohérence et produire des effets collatéraux positifs les uns sur les autres. Voilà la raison pour laquelle nous réclamons un Accord Mondial. Je vais parler brièvement de Monterrey. Le nouveau niveau de 0,39 % du PIB des États-Unis qui va être consacré à l Aide Officielle au Développement n est pas le point final de cette affaire. Il reste l objectif de 0,7 % auquel l Union s est engagée. Je tiens aussi à souligner que le 0,39 % n est pas la seule question. L Union Européenne s est engagée à aller au delà de la simple adoption de mesures sur les pourcentages et étudie d autres alternatives pour accroître l Aide Officielle au Développement (AOD) comme c est le cas des Biens Publics Globaux, le déliement de l aide entre les Quinze et avec les pays récepteurs, les questions du conmerce ou les modalités fiscales innovatrices. Tout cela exige un plus grand dialogue avec toutes les parties concernées. L Union Européenne est le plus grand donateur d aide au monde (50 % de l AOD), le premier partenaire commercial et la source la plus importante d Investissement Privé Direct. Nous devons continuer à occuper l avant-garde des initiatives. C est là une obligation concrète et morale. En s engageant à augmenter de plus de 30 % son AOD annuelle (7 milliards), l Union Européenne a créé de grandes attentes concernant la destination de l argent. J aimerais vous rappeler que ceci représente une augmentation cumulative de plus de 25 milliards d euros en Ce point devra être traité conjointement. 2

3 La Commission adoptera une attitude active et positive dans ces conversations pour défendre les priorités que nous avons définies dans la Politique de Développement. En fait, nous présenterons bientôt une communication sur la dimension externe de la Stratégie de Développement Soutenable de l UE. Je ne peux pas parler de changements culturels sans me rapporter à la réforme de la Commission, dans laquelle, depuis l an 2000, on a adopté des décisions-clefs pour adapter la cohérence, l efficience et la transparence de notre aide à ces nouveaux défis. Dans le domaine humanitaire, nous avons atteint une grande vitesse dans notre capacité de fourniture de l aide à travers des dispositifs d urgence et des procédures de voie rapide. À l heure actuelle, nous sommes en mesure de faire face à une crise sur les lieux en un délai de 72 heures et nous avons établi de solides alliances opérationnelles avec les Agences de l ONU et les ONG. L an 2002 sera consacré aux crises oubliées (par exemple, celle du Sahara Occidental) et à la façon d organiser le transit de l Aide Humanitaire à la Réhabilitation et au Développement. Dans le vaste domaine du développement, j aimerais me rapporter en premier lieu au changement dans les relations maintenues avec les autres parties concernées. La coordination et la complémentarité ne sont pas de simples mots. Elles exigent une série de démarches concrètes qui constituent des éléments fondamentaux pour la cohérence et les conséquences de l aide. Les priorités de la Commission ont été définies en l an 2000 en complémentarité totale avec les mesures des États Membres et la procédure Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLCP / PRSP) de la Banque Mondiale. Suivant cette ligne, la Commission travaille actuellement à l établissement d Alliances Stratégiques avec les Agences, Fonds et Programmes de l ONU dont les stratégies respectives et les capacités opérationnelles pourraient apporter une valeur ajoutée. On a considéré la coordination comme la pierre angulaire du nouvel instrument de programmation, le Document de Stratégie du Pays ( DSP ). Ce document impose au niveau du pays récepteur une coordination solide et l obligation de consulter les États 3

4 membres actuels et les organismes de l ONU. Il faut avancer un pas de plus et partager notre analyse du pays. À ce sujet, j aimerais vous rappeler aussi le bon exercice de coordination dans la préparation qui a facilité la tenue de la Conférence de Monterrey. La Commission étudie aussi actuellement des voies pour améliorer notre coordination et notre complémentarité avec d autres donateurs tels que la Norvège et le Japon. En outre, on évolue de façon de plus en plus généralisée vers des optiques tenant compte de tout le secteur et la Commission a modifíé son orientation en passant d une optique fondée sur des projets à une optique fondée sur des programmes. On donne donc la priorité au financement de budgets ou de programmes en fonction des résultats et d un ensemble d indicateurs tels que leur assignation à des secteurs sociaux et la prestation effective de services sociaux clefs. C est là un pas important vers la titularité, la complementarité et la coordination. Au cours des prochains mois, avant Johannesburg, on formulera la stratégie de l UE à travers notre Communication Vers une association globale pour un développement soutenable, basée sur 6 axes fondamentaux que je vais vous présenter brièvement. En premier lieu, je voudrais mentionner la fonction que le commerce remplit dans le développement soutenable. L Agenda de la Conférence de Doha sur le Développement résume l optique globale d une mondialisation dirigée promue par l Union Européenne et établit les bases des changements postérieurs dans le système mondial. La Commissión s est engagée à respecter l Agenda de Développement de Doha. La réduction définitive de la pauvreté constitue un des objectifs principaux de l UE. L UE s est engagée à aborder efficacement les problèmes de l éradication de la faim, l accès à l eau potable et à l assainissement et à l accès au financcment, à promouvoir une plus grande intégration sans discrimination de genre, à élever les niveaux d investissements en santé et à appuyer spécialement l éducation élémentaire. Un autre objectif c est d atteindre la gestion soutenable des ressources naturelles. L UE réaffirme son objectif d application et de ratification du Protocole de Kyoto. En outre, 4

5 l UE s engage à rétablir la couverture 50 % du Fonds Mondial de l Environnement en avril 2002 et à promouvoir la gestion soutenable de l eau. Comme je l ai déjà mentionné, nous devons rechercher la cohérence entre les politiques de l UE. L UE entend poursuivre le processus d adaptation de ses politiques-clefs, y compris. non seulement la Politique Agricole Commune et la Politique Extérieure Commune, mais aussi celles de l énergie, du transport, de l industrie et de l immigration ainsi que les normes en matière d exportation d armes. En outre, la Commission établira avant la fin de 2002 une méthodologie cohérente pour la réalisation des analyses de répercussions évaluant les conséquences économiques, sociales et environnementales de chacune des principales politiques proposées. L atteinte de ces objectifs dépend inévitablement de l amélioration de la gouvernance mondiale. L UE s est engagée à renforcer la légitimité, la base participative, la cohérence et l effectivité de la gouvernance mondiale économique, sociale et environnementale. Il faut garantir la bonne gouvernance à tous niveaux et dans tous les pays pour pouvoir atteindre des objectifs de développement communs et soutenables. Revenant au début de mon intervention, en dernier lieu mais pas moindre en importance pour autant, nous devons financer le développement soutenable. L UE propose des mesures concrètes pour réaliser des progrès décisifs pour atteindre l objectif de l ONU de 0,7 % du Revenu National Brut (RNB) pour le consacrer à l Aide Officielle au Développement (AOD) et pour réduire de façon effective et progressive le poids de la dette des pays en développement. C est pourquoi nous étudions un plus grand déliement de l aide au développement bilatéral dans toute l UE et un plus grand déliement de l AOD de la Commission et d autres donateurs. Finalement, je tiens à vous rappeler qu un des principaux cadres de travail européens pour le Développement c est l Accord de Cotonou, qui est un instrument très innovateur en matière de stratégie, de possibilités, de bon gouvernement, d aspects liés au commerce et à la propriété. Je vous prie donc instamment de faire pression sur tous les responsables de ces questions pour que l Accord soit ratifié dès que possible. Merci pour votre attention. 5

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