Capitalisation des connaissances et aide décisionnelle en phase d industrialisation : le cas de Sony Alsace

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1 Capitalisation des connaissances et aide décisionnelle en phase d industrialisation : le cas de Sony Alsace Mylène BACZKOWSKI 1,3, Bertrand ROSE 2, Vincent ROBIN 3 1 Sony France - EM&M Centre de - Mylene.Baczkowski@eu.sony.com 2 LGECO, INSA Strasbourg - bertrand.rose@insa-strasbourg.fr 3 IMS Université de Bordeaux - vincent.robin@ims-bordeaux.fr Dans un contexte économique mondial de plus en plus concurrentiel, l efficience de l ensemble des services, en particulier de ceux supports de la production, est un facteur clé de succès. D un point de vue managérial, la capitalisation des connaissances est un élément central dans l amélioration des performances, grâce à la réalisation d une base de ressources fiable complétée par un outil informatique adapté et capable de fournir une aide décisionnelle pertinente. Ceci oblige les entreprises a accroître et affiner leur connaissance du contexte global de l étude, afin d identifier les éléments clés et les spécificités à recenser pour la constitution de la base de connaissances. Les travaux scientifiques dans le domaine de la gestion des connaissances sont en pleine explosion depuis la fin des années 1990 et un grand nombre de théories, méthodologies et outils a été proposé et développé (Dieng et Hug, 1998). Cependant, beaucoup de ces outils et solutions se révèlent inadaptés car trop lourds à mettre en place dans une petite structure (Rose et al., 2006). Une des problématiques liée à cette thématique est de trouver le bon compromis entre les efforts et moyens engagés en regard de l efficacité escomptée. L étude présentée dans cet article est la première du genre chez Sony Alsace à s intéresser à la capitalisation des connaissances. Elle présente, dans le cadre d un projet pilote, les différentes étapes qui ont conduit à la mise en place d un outil de capitalisation des connaissances au sein du service d industrialisation. Nous retracerons ainsi la démarche qui fut la notre pour concevoir un outil pour la capitalisation et réutiliser au mieux les connaissances inhérentes aux processus incontournables du montage automatique de cartes électroniques de l usine Sony Alsace (située à Ribeauvillé-68). L intérêt de cette étude est d apporter une réponse en accord avec les besoins des utilisateurs, efficace et validée en terme de capitalisation des connaissances. Cette capitalisation, via l utilisation de notre application informatique accroît la fiabilité du résultat final et par là même fournit une aide à la décision pertinente. Introduction Au regard de la masse de projets qu une entreprise doit gérer, la capitalisation des connaissances s impose aujourd hui comme un facteur clé de valorisation du patrimoine de connaissances interne et externe de l entreprise. Ainsi, les gestionnaires d entreprise ont progressivement pris conscience de l importance du savoir-faire et des connaissances développées dans l entreprise (Rose et al., 2006), au point de les considérer comme une Vol. 16 N 1,

2 ressource de même nature que celle du capital (Fouet, 1997), et jouant un rôle économique important (Conceição et al., 2002). La capitalisation des connaissances en tant que telle n est pas une fin en soit. Elle nécessite avant tout un environnement ad hoc pour que ces connaissances capitalisées puissent être réutilisées ce qui oblige souvent à la mise en place d une application informatique. Celui-ci requiert une compréhension fine du besoin, des contraintes et des liens qui existent entre les différents renseignements consignés dans la base de connaissances. L objectif est d accroître la fiabilité du résultat et d apporter une aide à la décision pertinente guidée par les connaissances. Cet article s intéressera tout particulièrement à la mise en place dans un service pilote chez Sony Alsace d une telle démarche. Nous présenterons dans un premier temps le contexte global de l entreprise face à ce nouveau challenge ainsi que les enjeux de cette mission. Nous nous intéresserons ensuite à l identification des besoins de l entreprise relatifs aux processus spécifiques existants dans le cadre de la phase d industrialisation des produits. Les travaux de recherche existants nous conduirons à présenter une formalisation et des spécifications de la solution logicielle capable de répondre à ces enjeux. Nous expliciterons les différentes fonctionnalités de la solution retenue. Enfin, nous présenterons les premiers résultats d expérimentation et retours d expérience sur cette application. Contexte de l entreprise Dans le contexte économique actuel, l usine de Sony en Alsace connaît une réelle mutation de ces activités. Elle tend, de plus en plus, à produire en co-traitance dans des conditions économiques et des délais réduits. Ceci conduit à une évolution importante des méthodes de travail de l atelier de production. L industrialisation d un produit consistait jusque là à adapter le support de travail (la carte à produire) en fonction des outils de production de l entreprise. Aujourd hui, la co-traitance réduit les possibilités de modifier le produit et l adaptation doit s opérer sur les machines elles-mêmes. Ces bouleversements nécessitent une connaissance accrue du parc machines et un croisement de ces connaissances avec l expérience acquise jusqu alors, tant pour l acceptation d un nouveau produit que pour l optimisation de la production. La problématique résulte dans le fait que la capitalisation des connaissances ne s est jamais concrétisée au sein de l équipe en charge de l industrialisation des produits. Aujourd hui, cette démarche apparaît comme un élément clé afin de réduire les délais de mise en production dans des conditions optimales en terme de qualité. Les enjeux Le développement d un outil permettant d accéder rapidement aux connaissances et contribuant à aider à la prise de décision devrait permettre à l équipe du service d industrialisation d accroître son efficacité et sa rapidité face à la nécessité de répondre, de façon fiable, aux appels d offre. L un des enjeux de l étude est donc économique dans un monde de l électronique de plus en plus concurrentiel où la réactivité et la compétitivité de l entreprise sont primordiales. Ceci passe par une rationalisation de l utilisation des moyens en particulier humains (Rose et al., 2007). Les processus de production classiques doivent être formalisés pour que la détermination de la faisabilité d un produit puisse se faire de façon simple et rapide, libérant ainsi du temps pour étudier plus précisément les processus spécifiques et/ou les nouveaux processus qui pourront avoir un caractère stratégique pour le futur de l entreprise. La mise en place d une base des connaissances est un enjeu stratégique pour Sony Alsace vis-à-vis de sa recherche d accroissement de son efficacité organisationnelle. Une telle base devrait permettre d harmoniser le vocabulaire et les ressources pour les différents acteurs de la mise en production d un produit (Gzara et al., 2006) et ainsi favoriser l échange et l analyse croisée des informations entre les personnes ayant à travailler sur un même produit au cours des différentes phases de son cycle de vie. Cette démarche contribuera aussi à identifier les données manquantes pour optimiser les lignes de production, à mettre en commun les différentes documentations techniques et ainsi diminuer leur volume et également à débuter la création d une base documentaire technique sous format électronique inexistante actuellement. Les objectifs Les objectifs de cette mission se basent sur les cinq facettes de la problématique de la capitalisation des connaissances énoncées par M. Grundstein (Grundstein, 2000) : repérer : autrement dit, identifier et caractériser les connaissances importantes, préserver : les formaliser et les conserver, valoriser : accéder, diffuser, partager, exploiter ces dernières, 88 Vol. 16 N 1, 2008

3 actualiser : mettre à jour, standardiser, enrichir, manager : organiser, coordonner, faciliter le travail du groupe. Certains auteurs (Gilda, 2002)) condensent ces étapes en deux objectifs principaux de la capitalisation des connaissances : création et identification des connaissances organisationnelles expertes ; puis mise à disposition et consultation. Ainsi, le premier objectif de notre étude concernera le recensement, la formalisation, l uniformisation et la centralisation des contraintes techniques des processus de production, des circuits imprimés, des composants et du savoir-faire des membres de l équipe en charge de la phase d industrialisation des produits. Le second objectif est de reporter ces contraintes dans une base de connaissances interactive et évolutive permettant d industrialiser les futurs modèles plus rapidement, au regard des spécifications d industrialisation. Autrement dit, le but est ici d aider au choix d une machine selon une technologie et des spécificités prédéterminées en vue de la production d un produit (illustration figure 1). Nous pouvons parler ici de base de connaissances car, en regard des spécifications et du modèle des cas d utilisations, les données sont conceptualisées. Enfin, l organisation du service d industrialisation fait que chaque membre se voit attribuer la responsabilité d un produit. Même si ce fonctionnement facilite le suivi du produit au cours de la production, il est défavorable quant à l échange de l expérience acquise. Ainsi, le dernier objectif de l étude est de faciliter les échanges internes au service mais aussi entre les différents services périphériques à la production, et ce en harmonisant les informations. Ceci permettra à terme d obtenir une traçabilité et une cohérence de l information concernant le choix de telle ou telle machine. Et aidera à la rationalisation de l utilisation des ressources mais aussi à pallier, en partie, l absence de certaines personnes ressources. L outil support qui sera développé contribuera à la conservation du savoir-faire des équipes et sera en ce sens un véritable outil au service de la gestion du cycle de vie du produit. de plusieurs sous processus élémentaires (ou phases). Dans le cadre de cette mission, nous n avons pas pu traiter l ensemble des sous processus de part leur diversité et leur complexité. L étude n a porté que sur quatre processus essentiels en terme de productivité et de qualité : la sérigraphie, la dépose de colle, la dépose du composant et la refusion / polymérisation. La sérigraphie La sérigraphie est le premier sous processus constitutif du brasage par refusion. Elle permet l application de la crème à souder sur les plages d accueil (pastilles de cuivre à l emplacement des composants). Cette crème a pour fonction d assurer le maintien du composant et le contact électrique après la refusion. Pour réaliser cette impression, un masque de sérigraphie est créé sur le modèle de la carte électronique laissant des ouvertures dans le métal en vis-à-vis des emplacements des plages d accueil. La dépose de colle Ce sous processus est très important pour la phase de polymérisation qui consiste en l assemblage mécanique des composants sur les cartes (PWB) à l aide de colle époxy. Le contact électrique étant réalisé plus tard dans le processus global de production, lors de la phase de la mise en place de la vague d étain. La colle est ici distribuée point par point par une buse. La géométrie de la buse est fonction du type et de la taille du composant qui sera mis en placement par la suite. La dépose de composant Ce sous processus a un niveau de criticité assez élevé car il conduit souvent à la production de cartes non-conformes (absence de composant, composant mal positionné, composant non approprié, etc.). Ce processus consiste à placer les composants sur une carte au préalable positionnée sur la table de la Figure 1 : Cas d utilisation de la base de connaissances Les processus de production existants dans l entreprise Le processus de production d une carte électronique est un processus complexe, composé Vol. 16 N 1,

4 machine. Les composants sont saisis par la machine, partiellement reconnus puis déposés. La refusion et la polymérisation Cette phase est la dernière du processus de fabrication d une carte. Elle permet de fixer mécaniquement le composant à la carte soit en polymérisant la colle époxy soit en fusionnant la crème à braser. Dans ce deuxième cas, cette étape permet également de créer la liaison électrique avec le circuit imprimé. Identification des besoins L analyse de terrain exposée au paragraphe précédent a permis d organiser l application suivant trois axes principaux : Les spécificités des machines, Le catalogue des composants, L aide décisionnelle. Ces trois axes sont explicités dans les paragraphes suivants. Les spécificités des machines Nous avons constaté le besoin ponctuel, mais fréquent, des utilisateurs de se référer aux documentations techniques des machines. Généralement, les membres de l équipe d industrialisation s y reportent pour obtenir un renseignement technique ou technologique sur une machine, pour résoudre des problèmes de qualité ou pour justifier un choix d optimisation de ligne. Une requête fréquente est, par exemple, la hauteur maximale d un composant sur une machine. Quant aux personnes travaillant à la programmation des machines, elles recherchent plus généralement des éléments liés à l outillage des machines pour un type de composant donné ou encore la rapidité ou la précision de la dépose. Ce besoin répond également aux soucis d optimisation de la qualité et du temps de production. Ainsi, les utilisateurs doivent avoir accès aux données constructeurs par machine (sans traitement spécifique) et de manière rapide et simple. Le catalogue des composants Nous avons observé que bon nombre d informations qui sont communes et utiles aux deux groupes support de production (l industrialisation et la programmation,) ne sont pas forcément uniformisées et donc pas utilisables en tant que telles. Les exemples le plus parlant est la capacité d une machine de dépose de composants à mettre en place un composant donné. Cette donnée est essentielle pour la programmation afin de générer les programmes ajustés mais elle l est également pour l industrialisation dans le but de construire et d optimiser les lignes de production. Or cette donnée est contenue dans le progiciel TIMM S (permettant la gestion des flux, la gestion du parc machine et des programmes machines) auquel uniquement les personnes de la programmation, pour des raisons de sécurité, ont accès. Les membres de l équipe d industrialisation sont donc obligés de quémander cette information importante pour eux auprès de leurs collègues. Cette mise à disposition sous forme unique pour les deux groupes permettrait d uniformiser et de favoriser l échange d informations entre les groupes et ainsi d améliorer leur efficacité. De fait, une des applications préétablies dans la base donnera accès à un catalogue de composants posés par machine. L aide décisionnelle La dernière utilisation correspond plus particulièrement aux besoins émis initialement par le service. Elle constitue l élément central pour l harmonisation et la traçabilité des choix technologiques relatifs à l industrialisation d un produit. Ceci pour aider les membres de l équipe de l industrialisation à déterminer la faisabilité d un nouveau produit en fonction de ses spécificités. Dans ce cas, pour aider à la prise de décision, l application doit faire apparaître clairement les machines appropriées et celles qui ne le sont pas. Cette fonctionnalité nécessite une compréhension fine des processus de production et des machines. Les caractéristiques fournies par les constructeurs des machines et l expérience acquise par le service doivent être corrélées pour être représentatives des capacités réelles de chaque machine. C est la compréhension des méthodologies de travail actuelles et des interactions existantes entre les différentes spécificités qui contribuera à la formalisation au plus juste de la logique d étude. Ainsi, les points fondamentaux sont le choix des critères à prendre en compte, tant au niveau des spécificités du produit que des données de la base de connaissance, et dans un deuxième temps le chaînage qui les lie. Presentation de l application Les articles fondateurs en gestion et capitalisation des connaissances (Nonaka and Takeuchi, 1995), (Davenport and Prusak, 1998), (Alavi and Leidner, 2001) ont montré l intérêt d étudier leknowledge Management en croisant les regards techniques / informatiques et managériaux (Dudézert, 2007). Nous avons 90 Vol. 16 N 1, 2008

5 suivi cette recommandation pour créer les fonctionnalités de notre application. Elle s articule donc autour de deux axes. Un axe «technique / informatique» qui fait appel à la gestion des fiches machine et des catalogues de composants. Et un axe «managérial» qui s intéresse à l aide décisionnelle ainsi qu à tout le système de mise à jour de la base. Les différentes fonctionnalités sont décrites de façon globale par le biais des organigrammes en dernières pages (figures 2 et 3) et seront présentées de façon plus détaillée plus en avant dans l article. Représentation fonctionnelle La formalisation des besoins exprimés par les utilisateurs a été réalisée sous forme d organigrammes (figures 2 et 3 en fin d'article) pour ainsi favoriser une programmation modulaire et par là même une maintenance aisée de l application. Le choix d UML, propice à ce genre de spécifications (Merlo et al., 2005) a été écarté car personne chez SONY Alsace ne maîtrisait ce langage. Cette situation aurait pu conduire à créer des problèmes pour de la conception de l application puis pour sa maintenance. Choix technologiques de développement Différentes solutions technologiques de développement et d implantation furent étudiées quant à la mise en œuvre de l application informatique support à la capitalisation des connaissances (application web avec architecture 3/3, développement XML, base de données Oracle, outil de Product Lifecycle Management (ADVITIUM de Lascom) ). D un point de vue scientifique, un état de l art et une grille de lecture des solutions technologiques ont été réalisés notamment sur la base des travaux de (Balmisse, 2006) (Dudézert, 2007) en KM et (Merlo, 2008) en PLM. Nous avons identifié 3 types de plateformes KM existantes : les plateformes de bases de connaissance, de socialisation, et les intégrées. De part l envergure relativement restreinte de l équipe d industrialisation ainsi que du projet pilote au sein de l usine, il fut décidé de retenir une plateforme de type base de connaissances. Ce type de plateforme, qui a plus particulièrement trait au processus de capitalisation en lui-même, considère la connaissance comme un objet qui peut être stocké dans un répertoire structuré de manière à pouvoir être réutilisé facilement (Balmisse, 2006). Cette plateforme répondait aussi aux objectifs et aux enjeux de l étude en contribuant à faire que l on soit bien positionné dans un cadre d outil KM permettant la gestion des connaissances existantes, à but de visualisation, d accès et de mise à jour de celles-ci (figure 4). Ce projet pilote s inscrivait donc bien comme un levier d action précurseur dans le domaine du KM chez Sony Alsace. Sachant que le projet était un projet pilote pour SONY Alsace et qu il nous fallait d abord valider nos propositions par le biais d un prototype, il fut décidé de ne pas utiliser les ressources du service informatique et d opter pour une solution logicielle dédiée, facile et peu onéreuse à mettre en œuvre. De nombreuses applications open sources existent mais la période de prise en main de ces outils était trop longue et difficile au regard des délais qui nous étaient fixés. Nous avons donc fait le choix de développer directement une petite application qui collerait au plus près des spécifications de SONY Alsace. De part les applications logicielles existantes sur les différents postes de travail du service industrialisation et le niveau de formation des membres de l équipe d industrialisation amenés à utiliser le logiciel, c est l outil MS Access qui fut choisi pour le développement de notre solution logicielle. L autre intérêt de cet outil réside dans le fait que le nombre de personnes connaissant ce dernier et les langages sous jacents est restreint ce qui assure la sécurisation des données et la maintenabilité de l application. Le problème qui apparaît alors est que la mise à jour de la base de données peut être compliquée de part le niveau d expertise Figure 4 : Position de l application informatique proposée dans le spectre des outils KM (d après (Benali et al., 2002) et (Balmisse, 2006) Vol. 16 N 1,

6 Figure 5 : Menu de l application Figure 6 : Visualisation du catalogue des composants Figure 7 : Visualisation des spécificités machines que requiert son utilisation (réponse au quatrième aspect du cycle de Grundstein : actualiser). Les saisies «sauvages» qui inondent la base de connaissances sont évitées mais on empêche une mise à jour «au fil de l eau». Fonctionnalités développées L élément central de l application est constitué par le «Menu» réparti en deux sous-ensembles (figure 5) : les applications de visualisations reprenant les différents besoins des utilisateurs et les applications d actualisation permettant la mise à jour des données. Les applications de visualisation répondent aux facettes de préservation et de valorisation des connaissances énoncées par Grundstein. Les applications liées à la mise à jour des données étant quant à elles à relier à l actualisation des données. L application d aide décisionnelle est à positionner au niveau de la valorisation et du management des données. Catalogue des composants par machine Cette interface permet de visualiser l ensemble des composants précédemment posés sur une machine identifiée. L utilisateur peut affiner sa recherche en sélectionnant un type précis de composant parmi la liste des composants déjà posés (figure 6). Fiches techniques par machines Réalisée sur le même principe que l interface proposant le catalogue des composants, l interface «fiches techniques par machines» offre l opportunité de visualiser l ensemble des caractéristiques renseignées (ou pas) liées à la machine. L utilisateur peut là aussi affiner sa recherche en sélectionnant dans la deuxième liste, un intitulé parmi la liste des caractéristiques renseignées (figure 7). L aide décisionnelle Lors de la phase d industrialisation, l interface d aide décisionnelle doit aider à la mise en évidence des moyens de production aptes à répondre à une demande de fabrication. Ainsi, après avoir indiqué les caractéristiques du produit à industrialiser (dimensions, type...) (figure 8) ou des composants qui le constituent (type, dimension ), l utilisateur trouvera dans l interface des informations sur l ensemble des machines aptes à contribuer au montage automatique du produit (figure 9). Un codage couleur est associé aux résultats pour distinguer rapidement les machines susceptibles de produire ou non (signets vert ou rouge sur la figure 8). Ces résultats sont enrichis d une liste de rubriques et de sous rubri- 92 Vol. 16 N 1, 2008

7 ques décrivant les raisons pour lesquelles une machine est inapte à répondre au besoin. Warning vient attirer l attention des utilisateurs sur les problèmes déjà rencontrés dans une situation similaire, ainsi que sur leurs causes et les moyens à mettre en œuvre pour les résoudre (figure 9). Pour accroître la qualité de l analyse et permettre une anticipation quant à la commande de masques de sérigraphie, les utilisateurs ont la possibilité d accéder aux macros directement liées au type de composant (macros = représentations graphiques des ouvertures en fonction du composant et du type de carte, ici au format PDF). Figure 8 : Renseignement de l aide décisionnelle Mise à jour des composants Pour répondre au besoin d actualisation de la base de données il est possible de mettre à jour les données (composants, cartes, machines, etc.) mais aussi de faire évoluer légèrement la structure de la base. La mise à jour des composants se fait grâce à une liaison ODBC avec un outil développé en interne à partir du progiciel TIMM S. Cette mise à jour peut aussi être le fruit des actions menées par le service de veille technologique de SONY et par le service des achats si un composant est remplacé ou disparaît. Cette action ajoute les nouveaux composants et/ou ajoute des composants sur une machine mais en aucun cas elle ne supprimera l existant. Modifier et/ou ajouter des machines, des rubriques, des macros ou des warnings Figure 9 : Résultats de l aide décisionnelle (carte) Figure 10 : Modifier et/ou ajouter des rubriques Plusieurs interfaces spécifiques ont été développées pour permettre la mise à jour et/ou l ajout de renseignements sur les machines, de rubriques, de macros ou de warnings. Ces interfaces ont aussi pour objectif de répondre au besoin d actualisation de la base de données pour la rendre assez dynamique. Le fait que les utilisateurs aient la possibilité de modifier et de créer l intitulé d une rubrique ou d une sous rubrique indexant les caractéristiques machines apporte une certaine souplesse à l outil (figure 10). Les utilisateurs peuvent aussi compléter la base de fichiers PDF décrivant les macros évoquées dans l aide décisionnelle. Afin d uniformiser les flux de données, ces fichiers sont indexés selon le type de composant et leur taille, ce qui constitue le profil du composant dans la base (représentation identique à celle utilisée dans le progiciel TIMM S). Les utilisateurs peuvent également créer des profils génériques pour intégrer une représentation commune à différents profils (figure 11). Enfin, après chaque essai de mise en production d un produit, les utilisateurs peuvent intégrer tout ou partie du rapport listant les problèmes rencontrés. Ce rapport est issu du fichier Excel réalisé pour le responsable du produit. Ceci permet de compléter et de faire évoluer la base des Warnings (figure 12). Vol. 16 N 1,

8 Figure 11 :. Modifier et/ou Ajouter des macros Figure 12 : Modifier et/ou ajouter des Warnings Retours d expérience, améliorations potentielles Les retours d expériences et les améliorations à apporter à l outil sont de plusieurs ordres. D une part, du point de vue des utilisateurs, ils souhaiteraient qu il soit progressivement mis en place un lien avec les travaux qu ils mènent actuellement sur la réalisation d un AMDEC générique pour chacun des processus. Cette action aurait pour effet de compléter les retours d expérience de l équipe d industrialisation. De plus, le calcul théorique du temps de traitement de la carte pour chacune des machines aptes à monter la carte constituerait pour eux une référence pour l optimisation des lignes de production. Ce calcul théorique (couplé avec d autres critères à identifier) permettra d affiner quantitativement et qualitativement le classement des machines dans l aide décisionnelle (celui-ci ne sera donc plus binaire). Au-delà des composants et des machines, le fait de pouvoir traiter aussi le problème des outillages dans l application a été évoqué. Par exemple, la prise en compte du conditionnement des composants pourrait servir à aider à la détermination des outils nécessaires pour assurer la dépose des composants sur chacune des machines. D autre part, d un point de vue organisationnel, ce type d application présente ainsi un fort potentiel quant à la diminution des coûts du service. En effet, l attrait réside dans l amélioration de l efficacité et la réactivité du service pour répondre aux appels d offre mais aussi dans le cadre de l optimisation des lignes de production. La direction du service a aussi souligné le fait que pour le moment, la valeur ajoutée pour ce service a été estimé à une réduction des coûts du service de l ordre de 20 % soit environ /an et qu il faudrait étudier ses possibilités d évolution en vue d un déploiement plus large. Un tel déploiement pourrait, à terme, contribuer à la gestion des stocks (de cartes ou de composants), à la mise en place des Plans Directeurs de Production ou à la gestion des plannings. En effet, une mise en commun et un traitement adapté des informations des différents services de l entreprise permettraient de faire que les membres de l équipe d industrialisation aient des données sur les stocks, les disponibilités des machines ou des ressources humaines les aidant ainsi dans leur prise de décision. Une collaboration accrue entre les différents services supports serait un atout majeur pour la diminution des délais de réponse à un appel d offre. Ces réponses étant plus complètes car au-delà de la faisabilité du produit, se sont les délais et les capacités de production qui pourraient aussi être indiqués. Pour favoriser ces collaboration et à l instar de ce que présente la tendance actuelle des travaux traitant de Knowledge Management, (Dudézert, 2007), il serait intéressant d intégrer une telle application au système d information de l entreprise, de manière à rendre cette information accessible à tous ceux qui en ont besoin au sein de l entreprise. Enfin, d un point de vue de l implémentation, même si la solution utilisée répond globalement aux facettes de la problématique KM proposée par Grundstein, un certain nombre de remarques pourraient être prises en compte également : Dans le cadre d une application à plus grande échelle, la spécification de l application et de la base de connaissance devrait 94 Vol. 16 N 1, 2008

9 être spécifiée de façon plus formelle (modèle conceptuel de données, ou encore diagrammes UML). Les travaux devraient être repris et revus au sein d un groupe de travail plus large qui suivrait une démarche claire et encadrée pour étudier de façon exhaustive l ensemble des cas d utilisations à traiter. L actualisation des connaissances doit être revue pour être non plus manuelle mais partiellement (ou totalement) automatisés pour rendre l outil plus évolutif et dynamique. Conclusion Dans un contexte de performance croissante de l activité d industrialisation en co-traitance, une capitalisation efficace des connaissances d une entreprise tant d un point de vue de l humain que d un point technique (Robin et al., 2007), semble être aujourd hui devenu un facteur clé de succès dans la recherche de performance, d efficacité et d efficience du système par rapport aux moyens mis en jeu. Dans cet article, nous nous sommes intéressés au cas du service industrialisation chez Sony Alsace. Nous avons présenté les différents enjeux et objectifs relevant de cette capitalisation des connaissances. Une analyse des différents processus d industrialisation les plus courants au sein de l entreprise nous a permis d identifier les besoins selon trois axes servant de base aux spécifications de l application. Nous avons ensuite illustré les différentes fonctionnalités de cette application et présenté les améliorations futures tant d un point de vue des fonctionnalités de l outil que de l approche organisationnelle qui découle de son utilisation. Cette étude pilote sur le cas de l industrialisation a permis de mettre en exergue pour l usine Sony, le potentiel lié à la capitalisation de connaissances pour améliorer sa capacité d adaptation aux mutations de ses activités. En ce sens, cette étude a montré la viabilité technique, humaine et financière ainsi que l intérêt que représente la capitalisation des connaissances pour l entreprise. Elle a ainsi posé les bases et ouvert la voie pour l extension de cette capitalisation en ce qui concerne la partie production des produits assemblés. Références Alavi M. and D. Leidner, (2001), Review: Knowledge Management and knowledge management systems: conceptual foundations and research issues, MIS Quarterly, Vol. 25, No. 1, p Benali, K., Bourguin, G., David, B., Derycke, A., Ferraris C., (2002), Collaboration/Coopération, Actes des secondes assises nationales du GdR I3, Nancy ; Rédacteur J. Lemaitre, Décembre 2002, Cépaduès-Editions. Conceição P., and M. Heitor, (2002), Knowledge interaction towards inclusive learning: promoting systems of innovation and competence building, Technological Forecasting and Social Change, n 69, pp Davenport T., and L. Prusak, (1998), Working Knowledge: how organizations manage what they know, Harvard Business School Press. Dieng R., Hug S., (1998), MULTIKAT: a Tool for Comparing Knowledge from Multiple Experts. In Conceptual Structures: Theory, Tools and Applications, Springer-Verlag Eds., sous la direction de M. L. Mugnier, M. Chein, proceedings of the 6 th International Conference on Conceptual Structures (ICCS 98), Montpellier. Dudézert A., (2007), Vers le KM 2.0: Etude bibliométrique sur la recherche internationale en Knowledge Management, Actes de la 12 ème Conférence de l Association Information et Management, Lausanne (à paraître), via l URL Fouet J.M., (1997), Connaissance et savoir-faire en entreprise : Intégration et capitalisation, Hermes, Paris. Gilda S., (2002), Modalités et contextes de la capitalisation des connaissances en Recherche et Développement, rapport interne, Laboratoire d Economie et Sociologie du Travail. Grundstein M., (2000),. From capitalizing on Company Knowledge to Knowledge Management, Knowledge Management, Classic and Contemporary Works by Daryl Morey, Mark Maybury, Bhavani Thuraisingham, The MIT Press, Cambridge, Massachusetts, chapter 12, pp Gzara Yesilbas L., Rose B., Lombard M., (2006), Specification of a repository to support collaborative knowledge exchanges in IPPOP project, Computers in Industry, Vol. 57, Issues 8-9, pp Merlo C., B. Eynard, Ph. Girard, A. Odinot, T. Gallet, (2005), Compared implementations of PDM systems based on UML specifications, International Journal of Product Lifecycle Vol. 16 N 1,

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11 Figure 2 : Représentation structurelle de l application Vol. 16 N 1,

12 Figure 3 : Représentation structurelle de l application (suite) 98 Vol. 16 N 1, 2008

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