Architecture de systèmes de stockage

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1 Architecture de systèmes de stockage par Jacques PEPING Stratégie et architecture des solutions de stockage, Groupe Bull. 1. Évolution des systèmes de stockage... H Les grandes tendances d évolution du stockage de données Évolution des architectures de stockage Modèle centralisé Modèle distribué Modèle structuré : serveur de stockage Architecture des systèmes à réseau de disques RAID Data striping Redondance dans les disk array Systèmes disques bicontrôleurs Systèmes disques multicontrôleurs Adaptateurs systèmes Chaîne de performances Copie à distance Architecture des systèmes de stockage de masse Librairies de disques optiques Librairies de bandes magnétiques Système de stockage de masse virtuel Attachement des systèmes de stockage Attachements du monde «ouvert» SCSI Fibre Channel SSA (Serial Storage Architecture ) Attachements du monde mainframe : FIPS et ESCON Évolution des attachements Management des données Sauvegarde, archivage et restauration HSM (Hierarchical Storage Management ) Modèle OSSI Coût d une solution de stockage Pour en savoir plus... Doc. H D es trois actions de base du processus informatique «communiquer, calculer, stocker», le stockage de données est longtemps resté au second plan. Il est vrai que le premier ordinateur était d abord une machine capable d effectuer rapidement des calculs répétitifs sans besoin réel de stockage. Cependant, même si les progrès des technologies de stockage sont quasiment passés inaperçus, le stockage a été une condition nécessaire au développement de l industrie des ordinateurs. Sans stockage de données, cette industrie n aurait jamais pu se déployer dans des domaines aussi variés que la réservation de places d avion, la distribution de billets, la messagerie électronique ou la téléphonie à longue distance. Techniques de l Ingénieur, traité Informatique H

2 ARCHITECTURE DE SYSTÈMES DE STOCKAGE À l aube du troisième millénaire, nous entrons dans l âge de l information et c est là que le stockage de données prend toute sa raison d être. Ces données qui se multiplient de façon exponentielle, qui envahissent notre vie de tous les jours, cette information dont l exploitation intelligente s avère être un facteur décisif de compétitivité des entreprises, cet immense disque virtuel à l échelle du monde que devient Internet, bref cette énorme explosion en chaîne, il va falloir la domestiquer, la stocker dans des containers d acier et apprendre à s en servir vite et efficacement. Aujourd hui, le stockage de données s affirme enfin comme une technologie clé de l âge de l information. (0) Principaux sigles AFRC Automatic File Redundancy Checking IPI Intelligent Peripherical Interface ATM Asynchronous Transfer Mode LAN Local Area Network CKD Count-Key-Data LUN Logic Unic Number DVD Digital Video Disk LVD Low Voltage Driver EISA Extended Industry Standard Architecture MVS Multiple Virtual Storage ESCON Enterprise Systems Connection Architecture NFS Network File System FBA Fixed Block Architecture OSSI Open Storage System Interconnection FC Fibre Channel PCI Peripheral Common Interface FCA Fibre Channel Architecture RAB Raid Advisory Board FC-AL Fibre Channel-Arbitred Loop RAID Redundant Array of Inexpensive Disks FCS Fibre Channel System RISC Reduced Instruction Set Computer FIPS Federal National Standard Institute RNIS Réseau Numérique à Intégration de Services GCOS General Comprehensive Operating System SBCCS Single Byte Command Code Set HBA Host Bus Adapter SCSI Small Computer System Interface HIPPI High Performance Parallel Interface SSA Serial Storage Architecture HSM Hierarchical Storage Management WAN Wide Area Network 1. Évolution des systèmes de stockage 1.1 Les grandes tendances d évolution du stockage de données Le stockage de données est devenu un marché en soi Le revenu global, toutes activités confondues, des 100 premières compagnies informatiques dans le monde représente environ milliards de francs. La composante «stockage» est la plus importante avec un poids de 200 milliards de francs. La plupart des grands constructeurs de systèmes informatiques (IBM, HP, DEC, Bull...) ont créé une activité dédiée au stockage, au service de leurs propres systèmes mais aussi destinée à apporter des solutions de stockage pour l entreprise. Chez les constructeurs spécialisés en systèmes de stockage, on notera l ascension de la compagnie américaine EMC qui en quelques années a acquis plus de 40 % du marché des systèmes de disques à caractéristiques mainframe. Sur le marché des disques magnétiques, on assiste à un regroupement des constructeurs pour atteindre la masse critique, témoin le rapprochement récent des sociétés Seagate et Conner dont le chiffre d affaire devrait dépasser 35 milliards de francs en De nouvelles références économiques Les messages qui ressortent de la figure 1 sont très significatifs. On assiste à un véritable repositionnement des références économiques du stockage de données. Le graphe de la figure 1a montre la croissance exponentielle des capacités mondiales de stockage sur disques magnétiques. La valeur de 500 pentaoctets (10 15 octets!) devrait être atteinte en La courbe des unités de disques vendus est linéaire, ce qui traduit les fortes poussées technologiques en matière de densité d enregistrement magnétique. En 1996, un portable PC stocke plus d un gigaoctet sur un seul disque et en 1998 un disque magnétique pour gros systèmes sera capable d accueillir plusieurs dizaines de gigaoctets. Parallèlement les revenus des fabricants de disques plafonnent à environ 150 milliards de francs, ce qui traduit la chute permanente des prix qui caractérise le marché du stockage. Le graphe de la figure 1b met en évidence la problématique des prix particulièrement ressentie dans le monde des gros systèmes. Le «barycentre» des données d entreprise se déplace On assiste à une croissance fantastique de la demande en capacité, notamment dans le domaine ouvert où l expansion est en moyenne de 60 % par an. Dans le monde mainframe, la croissance reste soutenue à 25 % par an. Cette explosion des données s explique par les progrès en connectivité des réseaux et par la prolifération de nouvelles applications qui manipulent des quantités énormes d information dont elles exploitent de plus en plus les détails, entraînant ainsi une accélération de la demande en capacité. À ces nouvelles applications correspondent de nouveaux types de données multimédia dont les metadata (c est-à-dire les données complémentaires qui servent à décrire les données utiles et à rendre l information plus conviviale) amplifient considérablement le volume utile. Les applications data wharehousing sont notamment un facteur d inflation de la demande en capacité. Et cela ne peut que s amplifier, quand on sait qu à peine 4 à 5 % de l information est matérialisé sous forme numérique. Selon H Techniques de l Ingénieur, traité Informatique

3 ARCHITECTURE DE SYSTÈMES DE STOCKAGE est en train de changer. Les nouvelles technologies demi-pouce (exemple : enregistrement hélicoïdal) vont permettre de stocker des dizaines de gigaoctets sur une seule cartouche, abaissant considérablement le coût par gigaoctet. Les techniques logicielles de gestion de volumes virtuels vont permettre d archiver et de récupérer des dizaines de volumes sur une même cartouche. Ces deux critères (densité des cartouches et gestion multivolumes) associés à l automation constituent le tiercé gagnant pour l avenir des solutions de stockage à base de librairies à cartouches magnétiques. Enfin, un autre facteur va amplifier la demande en capacité de stockage (plus 25 % selon les analystes), c est la tendance des entreprises à archiver et à exploiter l information détaillée (plutôt que l information résumée). Par exemple un supermarché exploite aujourd hui la synthèse des données journalières saisies au scanner des caisses pour mieux planifier la gestion de ses stocks ; demain ces immenses volumes de données détaillées seront conservés afin de mieux connaître les profils et les besoins des clients et de construire les actions marketing appropriées. 1.2 Évolution des architectures de stockage On distingue trois modèles fondamentaux d architecture de stockage dont le choix est primordial pour les systèmes d information de l entreprise et qui souvent reflètent son organisation Modèle centralisé Figure 1 Vision économique du marché du stockage sur disques une analyse de Microsoft (VLDB 95, à Zurich), stocker feuilles de texte sur disque magnétique coûterait soixante fois moins cher que l équivalent papier. L avantage est encore de trois pour les images. Les analystes président qu à la fin du siècle, près de 90 % du stockage se retrouvera dans les réseaux locaux. Il est essentiel de noter que l environnement «distribué» n apportant pas les services de sécurité et d administration propres aux mainframes, cette polifération du stockage échappe au contrôle de l entreprise. Un autre phénomène, non moins important est que des données sensibles pour l entreprise ont tendance à s implanter hors des mainframes (l essentiel des données stockées sur mainframe restant bien sûr critiques pour l entreprise, à 90 %). Vers deux classes de stockage Ces dernières années, on observait trois classes de stockage en termes de fonctionnalité et coûts : les mainframes, le moyen de gamme type UNIX et les PC. Les prix des mainframes tendent de plus en plus vers le marché de type UNIX et l on s oriente vers deux grandes classes : le stockage dit partagé, commun aux mainframes et aux serveurs du monde ouvert (UNIX, NT, Netware) et le stockage personnel lié au monde des PC. Les analystes prévoient qu à la fin du siècle plus de 75 % du stockage de la classe «partagé», sera matérialisé par d immenses fermes de disques et librairies, physiquement centralisées. Un bel avenir pour les bandes magnétiques Les bandes magnétiques sont un peu considérées comme les parents pauvres du stockage. On leur reproche leur manque de fiabilité (durée dans le temps) et leurs faibles performances. Cela Le plus ancien est le modèle centralisé, matérialisé par les mainframes. Une plate-forme système tourne des applications multiples, essentiellement du type transactionnel et les utilisateurs sont directement connectés par l intermédiaire de terminaux ou de microordinateurs émulant la fonction «terminal». Le stockage est alors complètement géré et administré par le mainframe. Les bases de données de production résident sur des disques performants et sécurisés, les données critiques utilisent le mode miroir ou le mode RAID 5 (voir 2.1.2). Des moyens de sauvegarde et d archivage, éventuellement robotisés sont systématiquement mis en œuvre. Très souvent, un site distant privilégié est désigné comme site de secours en cas de panne du site primaire. Des processus de recopie à distance et de restauration en cas de sinistre, de tout ou partie des données critiques sont alors mis en œuvre. Les systèmes de stockage associés à ce modèle, doivent garantir l intégrité et la disponibilité des données critiques de l entreprise. Ils sont caractérisés par leur aptitude à supporter un très grand nombre d entrées-sorties de profil transactionnel (le niveau de performance se chiffre en milliers d entrées-sorties par seconde de petits blocs de 8 ko) et à répondre très vite aux sollicitations des utilisateurs. Un point critique, que cherchent à résoudre les constructeurs de systèmes de stockage, est la durée des opérations de batch. L opération de batch consiste, dans un souci de sécurité, à transférer, la nuit, les travaux de la journée, des disques magnétiques vers les bandes magnétiques. L activité des entreprises et le volume de données manipulées augmentant, la fenêtre nocturne se rétrécit impliquant des vitesses de transfert disque à bande de plus en plus grandes. La figure 2 illustre l architecture type du modèle centralisé avec des exemples de volumétrie Modèle distribué Avec l avènement des techniques client-serveur, s est développé le modèle distribué. Le système d information de l entreprise est composé de plusieurs serveurs interconnectés sur les réseaux. Les Techniques de l Ingénieur, traité Informatique H

4 ARCHITECTURE DE SYSTÈMES DE STOCKAGE serveurs sont plutôt du type monoapplication, les clients de ces serveurs sont des stations de travail ou d autres serveurs. Chaque serveur dispose de ses propres ressources de stockage qui sont configurées en accord avec le type d application. La richesse croissante d applications qui se sont développées dans le contexte des architectures distribuées, a entraîné une explosion des données qui a échappé au contrôle de l entreprise. Ce phénomène est d autant plus préoccupant qu une grande partie de ces données s avèrent vitales pour la productivité de l entreprise. Le grand défi d une architecture de stockage, dans ce contexte distribué, est la mise en œuvre des solutions de sauvegarderestauration automatisées qui puissent redonner à l entreprise le contrôle de son information. La figure 3 reflète une architecture type distribué d un niveau départemental d entreprise. Un serveur base de données est au service de postes de travail du domaine gestion ou commercial de l entreprise. La base de données réside sur un ensemble de disques. Le domaine scientifique utilise un serveur de fichiers NFS (Network File System est le système de fichiers distribué, développé à l origine par la société Sun et aujourd hui le standard de facto de l industrie). Un troisième serveur de sauvegarde a pour mission de sauvegarder les données des deux premiers serveurs. Pour ce faire, la partie serveur est implantée sur la machine de sauvegarde et les clients s exécutent au niveau des serveurs de base de données et NFS (les composantes client-serveur sont indiquées sur la figure 3. plates-formes) et l intérêt économique (francs par gigaoctet). En revanche, ce modèle souffre d un manque d administration contrôlée. L information étant générée et exploitée dans chacun des deux modèles, une troisième voie fédératrice se développe dans l industrie. Dans cet article, nous l avons appelée modèle structuré, elle introduit la notion de serveur de stockage d entreprise Modèle structuré : serveur de stockage En fait les deux types de modèles centralisé et distribué coexistent dans une entreprise, chacun exploitant les avantages des platesformes utilisées. Pour le modèle centralisé des mainframes, on parlera plus de performance (nombre d opérations d entrée-sortie par seconde), de connectivité (parallélisation des canaux d attachement), de sécurité, d administration bien maîtrisée et de capacité d évolution. Pour le modèle distribué, les avantages sont l ouverture (support d interfaces standards, support de l hétérogénéité des Figure 2 Modèle centralisé Figure 3 Modèle distribué H Techniques de l Ingénieur, traité Informatique

5 ARCHITECTURE DE SYSTÈMES DE STOCKAGE Un serveur de stockage est défini à partir de la politique de traitement de l information de l entreprise, il contient des ressources physiques de type disques magnétiques et librairies de média amovibles. Il est au service des plates-formes centralisées multiapplications et des multiples plates-formes hétérogènes, distribuées,monoapplications. Il apporte tous les moyens pour configurer, administrer, optimiser et sécuriser le stockage des données. La figure 4 illustre un tel serveur. Le modèle «structuré» est en mesure d apporter des réponses aux nouveaux besoins de l entreprise. Le partage des ressources de stockage Le serveur de stockage, étant capable de supporter différents types d attachement (voir 4), permet de partager les ressources de stockage entre des plates-formes de systèmes d exploitation différents (exemple : MVS, GCOS, UNIX, NT). Il s agit bien de partage d espace physique alloué par les fonctions d administration. Cela permet de mieux optimiser les ressources en fonction des demandes des applications. La vision logique indépendante du type de technologie Chaque client du serveur de stockage a une vision logique des volumes, ce qui lui masque complètement l implémentation physique et les technologies utilisées. Cette fonctionnalité est importante car elle tend à isoler le domaine «stockage» du domaine calcul. La technologie du serveur de stockage devient indépendante des plates-formes qu elle sert. L échange de données entre serveurs d application à travers l espace disques Une direction d évolution qui se dessine dans le monde informatique est l échange de données à travers l espace de stockage. De plus en plus, les entreprises ont besoin de prendre rapidement des décisions à partir de toute l information qu elles possèdent. En particulier les solutions data warehousing demandent la mise à jour fréquente des bases de données décisionnelles à partir des bases de données de production. Ces mouvements de données utilisent actuellement les réseaux de communication à des vitesses de transfert de l ordre de 1 Go/h. Les volumes prévisibles de données à échanger sont en pleine croissance et les temps de transfert vont vite devenir prohibitifs. En échangeant les données à travers l espace disque, on pourra soutenir des vitesses de plusieurs gigaoctets à l heure. Par exemple sur la figure 4, l ensemble des disques pourrait être partagé entre le mainframe et l infocentre UNIX et l échange de données entre le mainframe et l infocentre UNIX ne se ferait plus par le lien de communications mais à travers l espace disques. L administration et la sécurisation centralisées des données Le serveur de stockage prend à sa charge l administration des ressources partagées. Les technologies client-serveur permettent également de sauvegarder les données sur les ressources privées des différents serveurs d applications (voir 5), la gestion restant centralisée au niveau du serveur de stockage. De même, le serveur de stockage offre des services de prévention contre les sinistres en gérant les recopies à distance des données. Vers le stockage en réseau Un serveur de stockage regroupe physiquement des ressources de stockage. Dans une entreprise, pour des contraintes géographiques, il peut exister plusieurs serveurs de stockage (éventuellement répartis sur plusieurs sites), de même qu il existe d autres points de stockage locaux associés à des serveurs d application. Dans les années à venir, l architecture de stockage d entreprise donnera aux différents serveurs d application, une vision globale de tout l espace de stockage quelle que soit l implantation des ressources. Cela implique l utilisation de réseaux de stockage très rapides type Fibre Channel (voir 4). Des agents implantés au niveau de chaque serveur d application examineront les requêtes d entréesortie, les feront exécuter localement si elles sont destinées à une ressource locale ou les aiguilleront vers des ressources distantes. Les références au modèle OSSI (voir 5), devraient grandement faciliter cette évolution. Figure 4 Modèle structuré : serveur de stockage Techniques de l Ingénieur, traité Informatique H

6 ARCHITECTURE DE SYSTÈMES DE STOCKAGE 2. Architecture des systèmes à réseau de disques Il existe aujourd hui sur le marché trois classes de systèmes de stockage sur réseaux de disques (disk array ), qui se différencient par les critères de coût, performance, capacité, et disponibilité des données. Les systèmes multicontrôleurs En haut de l échelle, on trouve des architectures qui sont nées dans le monde des mainframes pour lesquels performance, capacité et robustesse sont les attributs essentiels. Ces architectures haut de gamme s apparentent aux structures classiques des calculateurs, matérialisées par un bus à grande bande passante sur lequel viennent se connecter des cartes mémoire, des cartes de liaison avec les systèmes hôtes et les cartes contrôleurs de disques. Ces systèmes, très performants, offrent d énormes mémoires caches chiffrées en gigaoctets, une forte connectivité au-delà de 10 attachements indépendants à des systèmes hôtes et de fortes capacités de disques de plusieurs centaines de gigaoctets. Ce type de systèmes est bien adapté à la réalisation de centres de stockage sur disques partageables par les différents plates-formes et environnements que l on rencontre dans l entreprise. La référence pour ce type de système est la famille Symmetrix développée par la société EMC qui possède plus de 40 % de parts de marché dans le stockage mainframe. Les systèmes bicontrôleurs Ils viennent essentiellement du monde UNIX. Ils sont organisés autour de deux contrôleurs se partageant des réseaux de disques. Chaque contrôleur, avec ses fonctions de connexion hôte et gestion des disques, est intégré sur une seule carte. On comprend que la compacité de la fonction contrôle se traduise par des niveaux de prix plus attractifs et que la duplication des contrôleurs offre cependant une bonne protection des données. Bien que les mémoires caches soient plus modestes (100 à 200 Mo), ces systèmes offrent un bon niveau de performance. En revanche, la connectivité est plus réduite puisqu un contrôleur supporte au plus deux attachements hôtes. La référence sur le marché est la série Clariion de la société Data General. Les adaptateurs systèmes Dans les deux classes d architecture précédentes, la fonction contrôle est intégrée avec les réseaux de disques dans le système de stockage. Ce dernier se comporte comme un ensemble autonome au service d un ou plusieurs systèmes hôtes. Avec la multiplication des serveurs de micro-ordinateurs, s est développée une architecture de stockage sur disques plus économique, pour laquelle la fonction contrôle est matérialisée sur une carte d adaptation appelée HBA (Host Bus Adapter ) installée sur le bus d entrée-sortie du système hôte. Pratiquement intégrés au système hôte, ces systèmes de stockage ne se retrouvent que dans des environnements homogènes monosystèmes et se développent particulièrement sur les serveurs de PC. Avant de détailler ces différents types d architecture, il est nécessaire d analyser la technologie RAID. Aujourd hui la technologie 3 pouces 1/2 domine le marché. Ces «petits» disques sont produits en masse et ont permis d abaisser considérablement le coût par mégaoctet. Dans les gros systèmes, on a donc remplacé les gros disques par un ensemble de petits disques. De plus on a cherché à répartir l information sur plusieurs disques (data striping ) afin d exploiter les transferts simultanés. C est ainsi qu on arrive à la notion d ensemble de disques, disk array que l on peut définir ainsi : un disk array est un ensemble de disques, contrôlé par un logiciel array management qui les présente comme un ou plusieurs disques virtuels au système d exploitation Data striping L objectif premier du data striping est de réduire le temps de transfert en utilisant plusieurs disques en parallèle, synchronisés. Le concept est illustré sur la figure 5. Le disque virtuel, entité vue par le système d exploitation est composé de chunks. Un chunk est constitué de données contigües sur le disque virtuel et est appliqué de façon contigüe sur le disque physique. L ensemble des chunks de même position sur les disques physiques constitue un stripe. Pour les applications dites transfert-intensif telles que l imagerie, l analyse décisionnelle, l analyse scientifique, mettant en œuvre de larges blocs de données, le chunk et le stripe seront dimensionnés de telle sorte que le bloc moyen transféré corresponde à la longueur du stripe. On bénéficiera ainsi des transferts parallèles sur les disques physiques. On notera qu une opération de transfert met alors en jeu l ensemble des disques physiques. Pour les applications dites entrée-sortie-intensif telles que les opérations transactionnelles, on aura intérêt à ce que le bloc moyen transféré tombe à l intérieur du chunk. Il est à noter qu une opération d entrée-sortie ne met alors en jeu qu un seul disque physique. En activité intense d entrées-sorties (multi-tâches, queues d entréessorties dans les contrôleurs), on bénéficiera statistiquement des accès parallèles sur l ensemble des disques physiques. 2.1 RAID Nota : dans ce paragraphe, la terminologie utilisée, d origine américaine, est celle officialisée par le RAB (Raid Advisory Board ) [1]. Cette association de constructeurs et d utilisateurs, mondialement reconnue a pour mission de promouvoir les technologies RAID et d en faciliter la normalisation. Dans les années 80, notamment avec l émergence des ordinateurs personnels, les disques magnétiques ont bénéficié d une avancée technologique sur le plan de la miniaturisation. C est ainsi que sont apparus des disques au facteur de forme 8 pouces, puis 5 pouces 1/4. Figure 5 Raid : data striping H Techniques de l Ingénieur, traité Informatique

7 ARCHITECTURE DE SYSTÈMES DE STOCKAGE Redondance dans les disk array Si les petits disques sont moins chers, ils sont aussi d une technologie plus délicate et moins fiable que les gros disques. Ce problème de fiabilité est accentué par le fait qu une certaine capacité de stockage est réalisée par un grand nombre de petits disques plutôt que par un petit nombre de gros disques. Pour garantir l intégrité des données stockées dans un disk array en cas de panne d un disque physique, une solution consiste à introduire une forme de redondance dans le réseau de disques. C est ainsi qu est né le concept de RAID (Redundant Array of Inexpensive Disks ), en 1988, à l Université américaine de Berkeley [2]. Dans cette étude, cinq niveaux de RAID étaient identifiés (de RAID 0 à RAID 5). On notera que le terme RAID 0 a été attribué au simple data striping tel que décrit précédemment, et que ne possédant pas la redondance symbolisée par la lettre «R» du mot RAID, il est en quelque sorte l intrus de la famille. La notion de RAID est ainsi définie : Un RAID est un ensemble de disques, dans lequel une partie de la capacité utile a été prélevée pour stocker de l information redondante, permettant la régénération des données des utilisateurs dans le cas où l un des disques du réseau viendrait à défaillir. Les deux solutions de base pour introduire de la redondance dans un disk array sont le mode miroir (disk mirroring ) et la redondance par parité. Redondance par disque miroir C est le mode RAID 1, défini par Berkeley. Il consiste à maintenir une copie de chaque disque physique. Les données sont implantées sur les disques physiques de manière traditionnelle. En mode lecture, les performances peuvent être supérieures à celles observées sur un disque traditionnel, puisqu on a la possibilité de choisir parmi les deux disques miroirs, celui qui offrira le meilleur temps d accès en fonction du positionnement des têtes de lecture. En revanche, en mode écriture, il faut systématiquement mettre à jour le disque miroir associé, ce qui se traduit par des pénalités de performance. Grâce à la duplication systématique des données, le RAID 1 est très bien positionné face aux critères d intégrité des données. On notera l intérêt d une technique dérivée «RAID 0&1», combinant les performances du data striping RAID 0 et la fiabilité de données du RAID 1. Cette technique peut s implémenter comme un RAID 0 de disques miroirs ou comme un miroir de RAID 0. Redondance par parité Le principe (figure 6) est de garantir l intégrité des données stockées sur les disques physiques, en introduisant dans le stripe un chunk parité (chunk P), situé sur un autre disque physique que ceux comportant les données. Le chunk parité est le OU EXCLUSIF ou disjonction bit à bit (on rappelle que le résultat d une opération de OU EXCLUSIF sur deux bits est 1 si les deux bits sont différents et 0 s ils sont identiques), de l ensemble des chunks dans le même stripe : chunk P = chunk 1 + chunk 2 + chunk 3 La propriété de la disjonction fait que l on a aussi la relation, par exemple : chunk 2 = chunk P + chunk 1 + chunk 3 En cas de perte du disque 2, on comprend que l on puisse ainsi reconstituer son contenu à partir des autres disques données et parité. Un tel système tolère la perte d un disque physique mais reste sensible à la panne de deux disques. Il est possible de renforcer la tolérance aux pannes en multipliant les disques de parité. En lecture, les performances ne sont pas affectées par l adjonction d une zone de parité, puisque seuls sont concernés les disques «données». En revanche, en écriture, dans le cas de modification partielle du stripe, on comprend que les performances puissent être dégradées, puisqu il faut mettre à jour le disque de parité en combinant les anciennes et les nouvelles données. Le principe de l opération est le suivant. Supposons qu une opération d écriture vise à remplacer chunk 1 par chunk 1, les opérations sont alors les suivantes : algorithme 1 état initial : chunk P = chunk 1 + chunk 2 + chunk 3 (1) le contrôleur de l ensemble de disques lit le chunk 1 sur le disque physique 1 (2) le contrôleur lit le chunk de parité sur le disque 4 affecté à la parité (3) le contrôleur, qui possède le chunk 1, calcule la nouvelle parité : chunk P = chunk 1 + chunk P + chunk 1 (4) le contrôleur écrit le nouveau chunk 1 sur le disque 1 (5) le contrôleur met à jour la nouvelle parité (chunk P ) sur le disque 4 affecté à la parité état final : chunk P = chunk 1 + chunk 2 + chunk 3 Figure 6 Raid : redondance par parité Techniques de l Ingénieur, traité Informatique H

8 ARCHITECTURE DE SYSTÈMES DE STOCKAGE On voit donc qu il a fallu manipuler quatre fois (étapes 1, 2, 4, 5) les disques pour en modifier un seul! C est sur ce dernier point, l aptitude à gérer de façon performante les écritures sur des réseaux de disques redondants, que les architectures développées par les constructeurs se différencient. Nous allons continuer à explorer les modèles de base proposés par Berkeley avant de décrire les nouvelles idées qui sont en train de s imposer dans l industrie. Mode RAID 3 Le modèle est conforme à la figure 6. Le mode RAID 3 est caractérisé par le fait que la taille du chunk est suffisamment petite devant la taille des blocs de données manipulés par l utilisateur, de telle sorte qu une opération d entrée-sortie mette en œuvre l ensemble des disques constituant le disk array. Il en résulte que le modèle RAID 3 est très bien adapté aux transferts de grosses quantités de données, puisqu il exploite à fond le parallélisme d accès sur l ensemble des disques. En écriture, le mode RAID 3 n est pas pénalisé par la régénération des chunks de parité, tels que décrits précédemment, puisqu une opération d écriture entraîne le remplacement de tout le stripe (chunks 1 à 3 et chunk P). Pour exploiter au mieux le parallélisme d accès sur les disques, il est nécessaire que les rotations de tous les disques soient synchronisés, cela est possible avec les disques modernes qui supportent les commandes de synchronisation du protocole SCSI. Modes RAID 4 et RAID 5 Les modes RAID 4 et RAID 5 cherchent à répondre aux mêmes besoins, satisfaire de forts taux d opérations d entrée-sortie, mettant en jeu des blocs de données de petite taille, contrairement à la raison d être du RAID 3. La figure 6 s applique aussi au RAID 4. L intérêt de ce dernier est dans la dimension du chunk. Il doit être en effet suffisamment grand pour qu une opération d entrée-sortie mette en jeu un transfert de blocs de données de taille inférieure à celle du chunk. Si l on fait abstraction des cas de chevauchement sur deux chunks, théoriquement une opération d entrée-sortie ne manipule donc qu un seul disque et l on retombe dans la problématique de régénération de parité exposée plus haut. La pénalité en performance devient dramatique dans les périodes d écriture intensives, puisque le disque de parité, sollicité à chaque opération devient vite un goulot d étranglement. C est là qu intervient le concept de RAID 5, qui consiste à répartir les chunks de parité sur l ensemble des disques de façon à mieux diluer les charges de régénération de parité en mode d entréessorties intensives. Toutefois le problème de la multiplication des écritures reste posé. Mode RAID 2 C est en fait l idée des mémoires RAM dynamiques à code correcteur détecteur d erreurs appliquée aux disques. Un disk array est constitué d un nombre d de disques données et d un nombre h de disques de redondance constituant le code de Hamming, avec une relation d à h imposée par le principe même du code de Hamming (Par exemple : si d = 10, h = 4). Ce modèle n est utilisable que pour des applications de transferts intensifs de gros volumes de données, c est certes le nec plus ultra en matière de protection de données, mais sa mise en œuvre est coûteuse et il n est pratiquement pas utilisé dans l industrie. Au-delà des modes classiques En fait du groupe des 5 de Berkeley, seuls les modes RAID 1, RAID 3 et RAID 5 se sont imposés dans l industrie. D autres architectures se sont développées, cherchant à accroître les performances en écriture ou la disponibilité des données. Pour ce dernier point, on citera le mode RAID 6, qui est en fait un mode RAID 5 complété par un second mécanisme de parité. La figure 7 résume le principe des modes de base : RAID 0, RAID 1, RAID 3, RAID 5 et RAID 6. Figure 7 RAID : modes de base Dans le modèle RAID 53, le disque virtuel (au sens de la figure 6) vu par l utilisateur est d abord réparti sur plusieurs disques virtuels selon la technique de data striping RAID 0, chaque disque virtuel se déployant ensuite sur des disques physiques organisés en RAID 3. Ce modèle est caractérisé par de hautes performances pour des opérations d entrée-sortie mettant en jeu de petites quantités de données. En effet, en fonctionnement intensif, les opérations d entrée-sortie se répartissent équitablement sur l ensemble des disques virtuels, chaque opération profitant de l effet parallèle du RAID 3. Pour pallier les problèmes de performance en écriture du RAID 5, on a cherché à mettre à contribution la puissance de traitement et la mémoire embarquées dans le disque lui-même en lui confiant le soin de calculer la nouvelle parité. L algorithme décrit plus haut prend la forme suivante : algorithme 2 état initial : chunk P = chunk 1 + chunk 2 + chunk 3 (1) le contrôleur de l ensemble de disques écrit temporairement le chunk 1 dans la mémoire électronique du disque 1 (2) le disque 1 qui possède l ancienne valeur chunk 1 calcule dans sa mémoire : chunk 1 + chunk 1 puis enregistre chunk 1 (3) le contrôleur lit «chunk 1 + chunk 1» dans la mémoire du disque 1 (4) le contrôleur écrit «chunk 1 + chunk 1» dans la mémoire du disque de parité 4 (5) le disque de parité, qui possède l ancienne parité, calcule dans sa mémoire : chunk P = chunk 1 + chunk 1 + chunk P puis enregistre chunk P état final : chunk P = chunk 1 + chunk 2 + chunk 3 Cette technique connue sous le nom de disk X-oring réduit de quatre à deux les transferts mettant en jeu des mouvements mécaniques sur disques (étapes 2 et 5), les étapes (1, 3, 4) n effectuant que des mouvements de mémoire à mémoire. Elle nécessite une collaboration étroite entre le constructeur de disques qui doit développer un micrologiciel spécialisé et le constructeur du système complet. Cette technique qui donne de bons résultats est aujourd hui assez répandue sur le marché. H Techniques de l Ingénieur, traité Informatique

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