Questions pour un keynésien

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1 INSTITUT D ETUDES POLITIQUES DE PARIS Année Premier cycle, première année - deuxième semestre Conférence de Mademoiselle Annick STETA Milène Gréhan Point d histoire de la pensée économique : KEYNES ET LES CLASSIQUES Questions pour un keynésien Poursuivons notre jeu avec des questions sur Keynes et les classiques. Première question : Qui peut me dire qui sont les classiques selon Keynes? Joueur 1 : Les classiques? Ce sont les économistes comme Smith, Ricardo, Mill, Say, Malthus, des économistes de la fin du XVIII ème siècle, contemporains de la révolution industrielle. Ce sont les fondateurs de l économie en tant que science dans la mesure où ils ont cherché des lois, des explications rationnelles pour comprendre les phénomènes économiques. Joueur 2 : Certes, c est la définition que l on retient généralement pour les économistes classiques, mais quand Keynes parle des classiques, il évoque un ensemble plus large qui regroupe tous les économistes croyant en un système économique qui s autorégule : ses précurseurs qui acceptent la loi des débouchés de Say. Oui, tout à fait, la Théorie générale contient non seulement la théorie de Keynes mais aussi une attaque contre les économistes que Keynes nomme les classiques. Il s agit en effet d un ensemble hétérogène qui regroupe ses maîtres. Ce qu on peut également noter, c est que pour mieux pourfendre cet adversaire, Keynes en donne dans son œuvre une image tout à fait caricaturale : il réduit leur théorie à quelques principes fondamentaux, à quelques grandes lignes qu aucun économiste, dans la réalité, n a vraiment assimilées au fonctionnement concret de l économie. D une certaine manière, on peut dire qu il a créé son adversaire pour mieux l attaquer. Sa critique en est plus virulente et plus efficace. Deuxième question : Vous parliez de la loi des débouchés de Jean-Baptiste Say. Qui pourrait me dire en quoi consiste cette loi? Joueur 1 : La loi de Say précise que l offre crée sa propre demande, c'est-à-dire que tous les revenus distribués à l occasion de la production sont forcément dépensés pour l achat de cette même production ; l offre égale la demande. Selon cette loi, il ne peut y avoir de surproduction. Tout à fait ; on peut résumer la loi des débouchés par le schéma suivant : 1

2 Offre (production) Demande Revenus (profits, salaires) Consommation Epargne Investissement Troisième question : Continuons sur la loi de Say : que dire de la vision de Keynes à ce sujet? Joueur 2 : Au sujet de la loi des débouchés, Keynes écrit dans la Théorie Générale qu «il est évident qu une théorie fondée sur une telle base ne saurait convenir à l étude des problèmes se rapportant au chômage et au cycle économique». Keynes admet que toute la production est distribuée sous la forme de revenus, mais il critique l idée selon laquelle l épargne est intégralement investie (ce sont les problèmes de thésaurisation, des provisions financières, de tout l argent qui est sorti du système économique). A partir de là, si l épargne excède l investissement, la demande va être inférieure à l offre et il y aura surproduction. Quatrième question. Oui tout à fait, et en ce qui concerne la loi de Walras? Plus largement, que dire de l équilibre de Keynes par rapport à celui des classiques? Joueur 1 : De manière générale, on l a vu, Keynes prend le contre-pied des classiques. C est encore plus nettement le cas en matière d équilibre économique. En effet, selon Keynes, l équilibre de l économie n est pas le produit de mécanismes automatiques mais la résultante de l addition de plusieurs fonctions de comportement. L équilibre obtenu, si on laisse jouer les mécanismes, n a, selon Keynes, que peu de chances d être de plein emploi : Keynes parle d équilibre de sous-emploi. Joueur 2 : Keynes dit qu «on a commis des erreurs graves en étendant au système pris dans son ensemble des conclusions qui avaient été correctement établies en considération d une seule partie du système prise isolément». Il critique par là la loi d équilibre général de Walras. Vos réponses sont justes, mais ce que j attendais surtout, c était que la théorie de l équilibre de Keynes était axée sur la notion de demande globale ; on qualifie les keynésiens d économistes de la demande par opposition aux classiques, économistes de l offre. Pour lui, ce sont les flux des dépenses qui déterminent le niveau de l activité économique, et donc celui de l emploi. Pour Keynes, «la théorie de Walras et les autres du même style ne sont pratiquement qu un tissu d âneries». Cinquième question : Nous allons passer à la question de la détermination de l emploi. Avant toute chose, êtes vous capables de me rappeler les postulats de l économie classique à ce sujet? 2

3 Joueur 1 : Très rapidement, on peut dire que, selon les classiques, l employeur a intérêt à embaucher tant que le salaire est inférieur à la productivité marginale du travail, c'est-à-dire à ce que produit le dernier salarié embauché, car le coût du travail est inférieur à ce qu il rapporte ; en revanche, dès que le salaire devient supérieur à la productivité marginale du travail, le coût du dernier salarié embauché devient plus élevé que ce qu il rapporte, donc l employeur n embauchera pas ce salarié. L embauche est donc «rentable» jusqu à ce que la productivité marginale du travail égale le salaire : c est le salaire d équilibre, clef de voûte de l équilibre sur le marché du travail selon les classiques. Joueur 2 : A partir de là, les classiques avancent que le chômage ne peut être que de frottement, c'est-à-dire frictionnel : un chômage de court terme lié aux délais d ajustement, ou bien volontaire quand les travailleurs refusent de travailler pour le salaire de marché. En dehors de ça, le chômage est, selon eux, absolument impossible. En fait, la théorie classique repose sur deux fonctions : la demande est une fonction décroissante du salaire, ce qui signifie que s il y a baisse du salaire, il y aura hausse de l embauche (d où l idée qu il faut laisser les salaires fluctuer et ne surtout pas intervenir, ce qui, en rigidifiant les salaires, entraînerait du chômage) ; les travailleurs acceptent d offrir leur travail tant que leur salaire est supérieur au sacrifice correspondant au renoncement au loisir : l offre de travail est une fonction croissante du salaire. Sixième question : En quoi consiste la critique keynésienne de ces postulats classiques? Joueur 1 : Les classiques raisonnent en terme de salaire réel, c'est-à-dire que les ménages s intéressent à l évolution de leur pouvoir d achat ; leur rationalité est grande, ils ne sont pas sensibles à l illusion monétaire. Keynes considère que la rationalité des ménages est limitée, que les ménages ne sont sensibles qu à l évolution de leur salaire nominal, qu ils subissent l illusion monétaire. Pour Keynes, raisonner en termes de salaire réel suppose que l offre de travail varie chaque fois que les prix évoluent, ce qui, selon lui, ne correspond pas à la réalité. Tout ceci pour dire que selon Keynes, le niveau de l emploi ne dépend pas du marché du travail et donc ne dépend pas du salaire : le niveau de l emploi est indépendant du salaire réel, le marché du travail ne fonctionne pas comme les autres marchés. Joueur 2 : Pour Keynes, la demande de travail dépend de la demande anticipée en biens et services de consommation et d investissement. Il n y a aucune raison pour que cette demande de travail coïncide avec l offre de travail. Si la demande est insuffisante, il y aura sous-emploi, c'est-à-dire chômage involontaire, ce que les classiques n envisageaient pas. Oui. Pour résumer, on peut dire que, selon Keynes, le volume de l emploi dépend de la quantité à produire, qui elle-même dépend de la demande anticipée (consommation des ménages et investissement des entreprises). On peut illustrer cela et «l équilibre de sous emploi» par le schéma suivant : 3

4 Salaires Demande de travail Offre de travail Marché du travail Off de travail > Dem de travail Equilibre de sous-emploi (chômage) D T en t 1 Offre de travail Quantité de travail Production Quantité de travail Demande effective Production P 1 Marché des produits D T en t 1 Quantité de travail Septième question : Pouvez-vous m expliquer ce schéma? Joueur 1 : Le graphique du bas illustre la situation du marché des produits. La demande anticipée va déterminer une quantité de travail nécessaire pour produire telle quantité. C est la quantité D t1. Cette quantité de travail nécessaire va être demandée sur le marché du travail représenté sur le graphique au dessus. Mais elle ne correspond pas à l offre de travail (la droite noire). L écart entre les deux droites représente le chômage. Huitième question : Oui, et que propose Keynes pour rapprocher ces deux droites, pour résorber le chômage? 4

5 Joueur 1 : Tout d abord, Keynes explique que si l on applique la solution des classiques, à savoir laisser les salaires fluctuer à la baisse, il va se produire une crise : la baisse des salaires va provoquer une baisse du pouvoir d achat qui va entraîner une baisse de la consommation suivie d une baisse de la production et donc d une hausse du chômage (offre de travail > demande de travail) qui va conduire à encore réduire les salaires : un cercle vicieux commence, la crise va s accentuer. Joueur 2 : Quant à sa solution, il faudrait entrer dans de longues explications, mais on peut résumer en disant que le retour au plein emploi nécessite une intervention de l Etat pour stimuler la demande (par des hausses de salaires, des politiques de grands travaux pour stimuler l investissement et donc la demande en biens de production, ou encore en jouant sur le taux d intérêt). Neuvième question : Justement, continuons, en quoi dans sa Théorie générale Keynes s oppose-t-il à la théorie classique du taux d intérêt? Joueur 1 : Dans la Théorie générale, Keynes essaie de se dégager de la théorie classique concernant le taux d intérêt. D ailleurs, il consacre tout un chapitre à cette théorie dans lequel il expose les principes classiques afin de mieux en souligner les erreurs (selon lui bien sûr). Le reproche que fait Keynes aux classiques, à Ricardo par exemple, c est d élaborer une théorie bien trop éloignée de la réalité. Ricardo conçoit en effet qu à long terme, il n y a qu une seule valeur du taux d intérêt compatible avec le plein emploi. Or il existe plusieurs positions d équilibre de plein-emploi en longue période du fait des politiques de taux d intérêt adoptées par l autorité monétaire, ce que ne prend pas en compte Ricardo. Joueur 2 : De plus, selon les classiques, le taux d intérêt résulte de la confrontation de l épargne et de l investissement. Pour Keynes, le taux d intérêt dépend d un plus grand nombre de facteurs : l efficacité marginale du capital, la propension psychologique à épargner, le degré de préférence pour la liquidité (le taux d intérêt est en effet, selon Keynes la récompense de la renonciation à la liquidité), la quantité de monnaie offerte. Bien, pour résumer, il faut retenir que le taux d intérêt est finalement la récompense attribuée au fait de renoncer à la liquidité. Dixième question : À la lumière de ces différents points, peut-on dire que Keynes rompt totalement avec le modèle classique? Joueur 2 : Dans toute sa Théorie générale, Keynes s oppose et s attaque aux classiques. Cependant, quand on regarde de plus près, on s aperçoit que Keynes reste dans une perspective, dans un mode de raisonnement classique puisqu il utilise la statique comparative et puisqu il reprend des définitions et des postulats classiques. Il semble donc abusif de présenter les «principes de l économie classique» comme opposés à «une théorie de la production et de l emploi dans son ensemble». Onzième question : Dernière question qui vous départagera. La question de l opposition entre Keynes et les classiques a nourri l analyse économique. Pourriezvous me donner quelques exemples de théories qui reprennent ces deux analyses? Je pense notamment à la question de l emploi. 5

6 Joueur 1 : Je vois la théorie du chômage de Bénassy qui cherche à concilier les analyses des classiques et celle de Keynes. Elle fait la synthèse des deux théories en disant que si le chômage résulte d une contrainte de débouchés que subissent les entrepreneurs, alors il s agit d un chômage keynésien et il faut appliquer les solutions keynésiennes. En revanche, si le chômage provient de salaires réels trop élevés, c est un chômage classique. Pour résorber le chômage, il s agit donc d identifier et de comprendre la nature du chômage. C est le modèle de Bénassy qui sera repris par Edmond Malinvaud sous le nom de théorie du déséquilibre. Joueur 2 : Oui, et il y aussi la synthèse que réalisa Hicks en se basant sur l idée centrale que l apport théorique essentiel de Keynes réside dans sa théorie de la préférence pour la liquidité, donc de l idée que la demande de monnaie dépend du taux d intérêt. Cette dernière question n aura pas permis de vous départager! Je vous propose donc de revenir la semaine prochaine pour répondre à des questions concernant les nouvelles théories du chômage, qui méritent bien que nous leur consacrions toute une émission. 6

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