PROJET «GESTION FONDÉE SUR LES INDICATEURS DE SUIVI CLINIQUE»

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1 PROJET «GESTION FONDÉE SUR LES INDICATEURS DE SUIVI CLINIQUE» CENTRE JEUNESSE DE QUÉBEC INSTITUT UNIVERSITAIRE Nico Trocmé, Ph.D. Tonino Esposito, Ph.D. (c) Martin Chabot, M.A. Centre de recherche sur l enfance et la famille Université McGill En collaboration avec Anne Duret, Directrice des services professionnels et de la qualité des services et Chloé Gaumont, Soutien à la recherche Association des centres jeunesse du Québec Gestion fondée sur les indicateurs de suivi clinique Version 1 er novembre

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3 Cette étude menée en partenariat est coordonnée par le Centre de recherche sur l enfance et la famille (CREF) de l Université McGill et par l Association des centres jeunesse du Québec (ACJQ). Elle est rendue possible grâce à la contribution du CREF, de l ACJQ et de chacun des centres jeunesse. IMPORTANT Tel que convenu dans l entente signée par les directeurs des services professionnels et des directeurs de la qualité des services, les représentants de l ACJQ et l équipe du Centre de recherche sur l enfance et la famille, les données individuelles portant sur le centre jeunesse concerné peuvent être diffusées à l intérieur et à l extérieur du centre jeunesse selon les modes de diffusion souhaités. Toutefois, les données agrégées portent sur l ensemble des établissements et toute publication ou partage de ces données doit d abord être soumis au comité de suivi. Pour toute question concernant ce projet, l extraction ou l analyse des données, veuillez communiquer avec Tonino Esposito ou Chloé Gaumont aux coordonnées indiquées ci-dessous. Chloé Gaumont, M. Sc. Soutien à la recherche Association des centres jeunesse du Québec 1001, Boul. Maisonneuve ouest, Bureau 410 Montréal (Québec) H3A 3C8 cgaumont.acjq@ssss.gouv.qc.ca #330 Tonino Esposito, Ph.D. (candidat) Centre de recherche sur l enfance et la famille Université McGill 3506, rue University, suite 106 Montréal (Québec) H3A 2A7 tonino.esposito@mail.mcgill.ca

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5 TABLE DES MATIÈRES PRÉSENTATION DE LA DÉMARCHE Contexte Besoins Défis Données probantes Ressources Étapes de réalisation Aspects à considérer Risques d interprétation Partenaires Objectifs Cadre théorique MESURES ET MÉTHODES Angle d observation des données Indicateurs Mesures et méthodes Diffusion des résultats Considérations éthiques Retombées RÉSULTATS COHORTE RÉCURRENCE Récurrence COHORTE SERVICES Taux d audience au tribunal Taux de placement Taux de jeunes contrevenants COHORTE PLACEMENT Déplacements Durée médiane du placement RÉFÉRENCES

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7 LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES FIGURE 1 : SCHÉMA MIPJ FIGURE 2 : ÉPISODES DE PLACEMENT FIGURE 3 : COHORTES ET INDICATEURS TABLEAU 1 : DÉFINITION DES INDICATEURS TABLEAU 2 : TAUX DE RÉCURRENCE PAR ANNÉE ( ) FIGURE 4: TAUX DE RÉCURRENCE PAR CENTRE JEUNESSE ( ) FIGURE 5: TAUX DE RÉCURRENCE SELON LE MOTIF D INTERVENTION ( ) FIGURE 6 : TAUX DE RÉCURRENCE SELON L ÂGE À LA FIN DES SERVICES ( ) FIGURE 7 : TAUX DE RÉCURRENCE SELON LA DURÉE DES SERVICES, LES SERVICES ANTÉRIEURS ET LE GENRE ( ) TABLEAU 3: TAUX D AUDIENCE AU TRIBUNAL PAR ANNÉE ( ) FIGURE 8: TAUX D AUDIENCE AU TRIBUNAL PAR CENTRE JEUNESSE ( ) FIGURE 9 : TAUX D AUDIENCE AU TRIBUNAL SELON LE MOTIF D INTERVENTION ( ) FIGURE 10 : TAUX D AUDIENCE AU TRIBUNAL SELON L ÂGE AU SIGNALEMENT ( ) TABLEAU 4 : TAUX DE PLACEMENT PAR ANNÉE ( ) FIGURE 11 : TAUX DE PLACEMENT PAR CENTRE JEUNESSE ( ) FIGURE 12 : TAUX DE PLACEMENT SELON LE MOTIF D INTERVENTION ( ) FIGURE 13 : TAUX DE PLACEMENT SELON LE GROUPE D ÂGE ( ) TABLEAU 5: TAUX DE JEUNES CONTREVENANTS PAR ANNÉE ( ) FIGURE 14 : TAUX DE JEUNES CONTREVENANTS PAR CENTRE JEUNESSE ( ) FIGURE 15 : TAUX DE JEUNES CONTREVENANTS SELON LE MOTIF D INTERVENTION ( ) FIGURE 16 : TAUX DE JEUNES CONTREVENANTS SELON L ÂGE AU SIGNALEMENT ( ) TABLEAU 6 : NOMBRE MOYEN DE DÉPLACEMENTS PAR ANNÉE ( ) FIGURE 17: NOMBRE MOYEN DE DÉPLACEMENTS PAR CENTRE JEUNESSE ( ) FIGURE 18: NOMBRE MOYEN DE DÉPLACEMENTS SELON LE MOTIF D INTERVENTION ( ) FIGURE 19: NOMBRE MOYEN DE DÉPLACEMENTS SELON L ÂGE AU PREMIER PLACEMENT ( ) FIGURE 20 : RÉPARTITION DES JEUNES HÉBERGÉS SELON LE NOMBRE DE DÉPLACEMENTS ( ) TABLEAU 7: DURÉE MÉDIANE DE PLACEMENT (JOURS) POUR CHAQUE SITUATION DE FIN DE PLACEMENT (%) APRÈS 36 MOIS ( )

8 FIGURE 21 : RÉPARTITION DES SITUATIONS DE FIN DE PLACEMENT PAR ANNÉE ( ) FIGURE 22 : RÉPARTITION DES SITUATIONS DE FIN DE PLACEMENT (%) PAR CENTRE JEUNESSE ( ) FIGURE 23 : RÉPARTITION DES SITUATIONS DE FIN DE PLACEMENT (%) SELON LE MOTIF D INTERVENTION ( ) FIGURE 24: RÉPARTITION DES SITUATIONS DE FIN DE PLACEMENT (%) SELON LE GROUPE D ÂGE ( ) TABLEAU 8 : TABLEAU DE BORD DE TOUS LES INDICATEURS DU CENTRE JEUNESSE DE QUÉBEC - INSTITUT UNIVERSITAIRE ( )

9 LISTE DES ACRONYMES ACJQ BDI CREF CRSH FA LPJ LSJPA MF MIPJ SCJ SIRTF Association des centres jeunesse du Québec Base de données informationnelle Centre de recherche sur l enfance et la famille Conseil de recherche en sciences humaines du Canada Famille d accueil Loi sur la protection de la jeunesse Loi sur le système de justice pénale pour adolescents Milieu familial Matrice d indicateurs en protection de la jeunesse Système clientèle jeunesse Système d information sur les ressources de type intermédiaire et de type familial 9

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11 PRÉSENTATION DE LA DÉMARCHE PROJET Le projet «Gestion fondée sur les indicateurs de suivi clinique» est une démarche de développement d indicateurs élaborés afin de documenter les trajectoires de services empruntées par la clientèle des centres jeunesse. Mené par une équipe de chercheurs ayant développé une expertise dans le domaine, ce projet vise l utilisation des systèmes d information sur les services offerts à la clientèle afin de générer des données probantes dans une perspective de développement des meilleures pratiques. CONTEXTE La protection de l enfance est un secteur de services qui connaît une forte croissance au Canada. Au Québec, la réalité d intervention des centres jeunesse est en constante évolution. En effet, les établissements du réseau sont confrontés à des besoins sans cesse grandissants, compte tenu du volume de clientèle, des transformations législatives entraînant des changements de pratiques et de l émergence de problématiques nécessitant une expertise de plus en plus soutenue pour répondre aux besoins de la clientèle. Afin d assumer leur mandat de protection et de parvenir aux résultats attendus pour la clientèle desservie, les centres jeunesse doivent se baser sur les meilleures pratiques pour élaborer leur offre de services. Cependant, les gestionnaires disposent parfois de peu de données probantes pour guider les orientations de l établissement. Malgré cette conjoncture, très peu d études portant sur l efficacité réelle des services offerts aux enfants victimes de maltraitance ont été réalisées (Trocmé, N., Fallon, B., MacLaurin, B., Sinha, V., Black T., Fast, E., Felstiner, C., Hélie, S., Turcotte, D., Weightman, P., Douglas, J. & Holroyd, J., 2010). Au Canada, le phénomène de la maltraitance préoccupe différentes instances qui se mobilisent pour étudier cette problématique. Toutefois, ce n est que récemment que l apport de la recherche et d un suivi systématique des services a été envisagé et c est pourquoi le développement des politiques tardent à intégrer ces aspects (Tonmyr, De Marco, Hovdestad et Hubka, 2004). En contrepartie, les connaissances fondamentales issues de la recherche scientifique dans le domaine de la maltraitance ne cessent de croître. En effet, la recherche portant sur l attachement, sur le développement du cerveau et sur les approches favorisant le développement sain des enfants abondent et génèrent de nouvelles connaissances applicables à des pratiques innovantes. 11

12 BESOINS Les écrits scientifiques et les rapports publiés par des organismes publics relevant de différentes juridictions décrivent les caractéristiques propres aux services offerts aux jeunes et aux familles en difficulté et fournissent certaines pistes quant aux facteurs de risques associés au placement ou à la récurrence. Toutefois, ces sources d information ne nous renseignent pas sur les particularités du système de protection québécois et encore moins sur les réalités régionales. Les données administratives contenues dans les rapports de gestion fournissent un portrait de la clientèle et des services mais ne représentent pas toujours fidèlement le parcours du jeune et de sa famille à travers les services dispensés. Un grand nombre d interventions visant la protection et le bien-être des enfants victimes de maltraitance ont été développées au fil du temps. Par ailleurs, au cours des dernières années, on observe un souci grandissant d implanter des pratiques basées sur des données probantes (Dufour et Chamberland, 2004). La maltraitance est un phénomène important qui bénéficierait des apports de la recherche appliquée permettant le développement d outils de suivi et de connaissances sur l efficacité des interventions (Tonmyr, De Marco, Hovdestad et Hubka, 2004). L état des connaissances, le contexte actuel des centres jeunesse et les besoins identifiés convergent vers le développement d une gestion axée sur la qualité de l intervention et des services qui s inscrit dans une approche d appréciation de la performance. DÉFIS Le défi de fournir des données probantes sur lesquelles appuyer les services offerts par les établissements de protection de l enfance demeure un élément incontournable. L expérience du secteur de la santé démontre qu il ne suffit pas simplement de multiplier les recherches pour éclairer la prise de décision. Il faut plutôt créer une culture organisationnelle où les données portant sur l efficacité des interventions deviennent l élément central des orientations cliniques, de l élaboration de programmes et du cadre global de prise de décision (Laurendeau et Trocmé, 2009; Dufour et Chamberland, 2004). DONNÉES PROBANTES Cet important défi a été entrepris dans le cadre du projet Gestion fondée sur les données probantes (GFDP), une initiative de mobilisation du savoir s étalant sur trois ans, réalisée grâce à la contribution du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), du Centre de recherche sur l Enfance et la famille (CREF) de l Université McGill et des Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw. RESSOURCES Les centres jeunesse du Québec sont dotés d un système informationnel contenant une richesse d informations clinico-administratives. L exploitation de ce système requiert un traitement de données complexe afin de parvenir à des indicateurs probants permettant de documenter le cheminement de la clientèle à l intérieur des services de façon longitudinale. Les établissements ont accès à des professionnels qualifiés pour effectuer des extractions à partir du système d information et pour compléter certaines analyses. Le projet Gestion fondée sur les indicateurs de suivi clinique permet la mise en commun de ces ressources et expertises pour fournir aux établissements des outils de gestion permettant de documenter les parcours de services. Pour ce faire, des indicateurs décrivant les trajectoires empruntées par la clientèle à l intérieur des services ont été élaborés dans le but d établir des objectifs d amélioration mesurables pour les établissements. 12

13 ÉTAPES DE RÉALISATION Tout au long de la démarche de développement des indicateurs, l équipe du CREF a travaillé de concert avec les gestionnaires afin de convenir ensemble des mesures de base, des rapports à produire et des modes de diffusion. Ces travaux ont permis de tracer un profil des services offerts aux enfants et aux familles desservis mais aussi d initier une démarche pouvant ensuite être élargie à d autres établissements. En joignant trois autres centres jeunesse au projet, l expérience de Batshaw a pu être mise à profit et contribuer au rayonnement de cette stratégie de mobilisation des connaissances. Au printemps 2009, le Centre jeunesse de Chaudière-Appalaches, le Centre jeunesse de Montréal Institut universitaire et le Centre jeunesse de Québec Institut universitaire se sont joints au projet. Deux groupes de travail ont été formés afin de baliser le processus consistant à s approprier les définitions, à procéder à l extraction des données, à interpréter les résultats obtenus et à peaufiner les définitions. Ces travaux ont mené à l élaboration d une stratégie d extraction des données pouvant être généralisée et à la création d un tableau de bord reflétant les préoccupations des centres jeunesse. ASPECTS À CONSIDÉRER LES PRINCIPES DIRECTEURS Durant les étapes initiales du projet, les directeurs généraux des centres jeunesse se sont entendus sur différents principes régissant le développement des indicateurs qui devaient : 1) guider les gestionnaires face à leurs objectifs et à leurs réalités respectifs; 2) être transparents, et 3) être cliniques par opposition à des indicateurs de gestion. Dans cette optique, une période de consultation et d interprétation auprès des gestionnaires a permis d assurer de refléter la réalité d intervention, de répondre aux préoccupations des établissements et de favoriser l appropriation des indicateurs. RISQUES D INTERPRÉTATION Grâce à ces indicateurs, les centres jeunesse disposent d une richesse d informations qu il importe d utiliser judicieusement et d interpréter avec prudence. En effet, ces indicateurs doivent d abord servir à mieux comprendre le parcours des usagers à l intérieur des services rendus et peuvent ensuite être utilisés pour établir les bases de nouvelles politiques ou programmes. Il est primordial de s assurer de ne pas mettre en place des standards basés sur des indicateurs qui n ont pas été suffisamment mis en contexte. Il s avère donc essentiel de considérer dans un processus décisionnel des données représentatives de la nature complexe de la clientèle et des services dispensés, et ce, en complémentarité avec d autres sources d information et sans privilégier un indicateur au détriment des autres. PARTENAIRES LE COMITE DE SUIVI Le CREF et l ACJQ coordonnent la démarche et sont appuyés par des membres du comité de suivi formé de représentants des quatre centres jeunesse ayant participé aux premières étapes du projet : les Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw, le Centre jeunesse Chaudière-Appalaches, le Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire et le Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire. LE CREF Le Centre de recherche sur l enfance et la famille est affilié à l École de service social de l Université McGill. Ce laboratoire regroupe des membres du corps enseignant, des chercheurs, des adjoints à la recherche et des étudiants diplômés qui réalisent et diffusent des travaux de recherche pour des programmes et politiques efficaces à l'endroit des enfants vulnérables et de leur famille. 13

14 L ACJQ L ACJQ a pour mission de renforcer la capacité de ses membres dans leur prestation de services auprès des jeunes et des familles en difficulté. L'association doit, entre autres, favoriser la mise en commun des compétences et des ressources des centres jeunesse, favoriser le développement de l'expertise des administrateurs, soutenir l'établissement de partenariats avec les décideurs provinciaux et promouvoir les besoins des jeunes en difficulté et les services qui leur sont offerts. OBJECTIFS Les objectifs du projet visent le développement et l appropriation, par les centres jeunesse, des stratégies d extraction, d utilisation et de diffusion de données qui respectent la diversité régionale et les limites des systèmes d information. LES CENTRES JEUNESSE Pour la phase II du projet, en cours actuellement, douze centres jeunesse se sont ajoutés pour former un groupe composé des seize centres jeunesse du Québec : Centre jeunesse du Bas-Saint-Laurent (CJ01); Le Centre jeunesse du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CJ02); Centre jeunesse de Québec Institut universitaire (CJ03); Le Centre jeunesse de la Mauricie et du Centre-du- Québec (CJ04); Centre jeunesse de l Estrie (CJ05); Centre jeunesse de Montréal Institut universitaire (CJ06-CJM-IU); Les Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw (CJ06-Batshaw); Les Centres jeunesse de l Outaouais (CJ07); Centre jeunesse de l Abitibi-Témiscamingue (CJ08); Centre de protection et de réadaptation de la Côte-Nord (CJ09); Centre jeunesse Gaspésie/Les îles (CJ11) Centre jeunesse Chaudière-Appalaches (CJ12); Centre jeunesse de Laval (CJ13); Les Centres jeunesse de Lanaudière (CJ14); Centre jeunesse des Laurentides (CJ15); Centre jeunesse de la Montérégie (CJ16). 14

15 MESURES ET MÉTHODES CADRE THEORIQUE Le choix des indicateurs de performance des services dispensés aux enfants et à leur famille repose sur le modèle écologique. Le cadre conceptuel qui en découle identifie les besoins de l enfant et de sa famille, et ce, en fonction de chaque sphère et contexte de vie susceptibles d influer sur son développement. La Matrice d indicateurs de protection de la jeunesse (MIPJ) a été créée à la suite d une série de consultations organisées par les directeurs provinciaux et territoriaux en protection de la jeunesse et Développement des ressources humaines Canada (Trocmé, Nutter, MacLaurin et Fallon, 1999). Elle fournit un cadre de référence pour le suivi des résultats des services de protection de la jeunesse dispensés aux enfants et aux familles de même qu un ensemble commun d indicateurs pouvant être utilisés partout au pays. La MIPJ se veut le reflet de l équilibre complexe entre le besoin immédiat de protection de l enfant, la nécessité de lui offrir un milieu de vie sécurisant et stable à long terme, le potentiel de croissance de la famille et la capacité de la communauté de répondre aux besoins de l enfant. Figure 1 : Schéma MIPJ La MIPJ comprend quatre domaines inter reliés : 1) la sécurité de l enfant, 2) le bien-être de l enfant, 3) la permanence, et 4) le soutien familial et communautaire. Ces domaines sont associés à des indicateurs permettant de documenter les trajectoires de service des enfants desservis en protection de la jeunesse. Afin de bien représenter la réalité des services en fonction de ces différents facteurs, les indicateurs doivent tenir compte de cet équilibre délicat avec lequel les services de protection de l enfance doivent concilier à travers leur offre de services. Par exemple, le domaine de la sécurité de l enfant peut être mesuré à travers le phénomène de la récurrence. Le taux de récurrence permet de documenter la proportion d enfants dont la sécurité et/ou le développement a été compromis à nouveau, une fois les services terminés. Le suivi des taux et l analyse des facteurs associés à la récurrence de la maltraitance guident les gestionnaires dans l élaboration de programmes et dans la prise de décision quant aux types de cas de maltraitance les plus susceptibles de se reproduire. Le recours aux indicateurs exige des gestionnaires des centres jeunesse de s éloigner des statistiques orientées vers la gestion des ressources pour se resituer dans la perspective de l enfant. Au départ, ce modèle a fait ses preuves dans d autres provinces canadiennes et une dizaine d indicateurs d impact ont été établis pour couvrir l ensemble des dimensions. Pour des raisons de limites techniques et de non-disponibilité de certaines informations, le projet concerne, pour le moment, six de ces indicateurs présentés dans la section suivante. 15

16 ANGLE D OBSERVATION DES DONNEES Les données contenues dans les rapports de gestion et portant sur la clientèle et les services sont habituellement traitées de manière à décrire des volumes de façon cumulative tels que le nombre de signalements traités au cours d une année financière par exemple. Puis, traité de façon ponctuelle, le nombre d enfants hébergés à une date donnée nous renseigne sur le taux d occupation. D un point de vue administratif ce taux permet aux établissements d assurer une bonne allocation des ressources. Néanmoins, cette donnée ne nous informe pas sur la proportion des jeunes desservis qui vivront un placement, ni sur la durée ou la fréquence des épisodes de placement. Bien que ces approches parviennent à dénombrer les services rendus et à identifier la taille de la population desservie, elles s avèrent cependant plus limitées quant à l étude des trajectoires des jeunes dans les services. Recourir aux mêmes indicateurs pour dénombrer la clientèle desservie et pour décrire la trajectoire de ces derniers risque d introduire certains biais. En effet, l échantillonnage d une journée dans le calendrier n offre pas un portrait valide de l ensemble des services offerts à un même enfant à l intérieur d un épisode de services. Une image prise au 31 mars parmi un groupe de jeunes dont les services de protection ont débuté au 1 er septembre et qui connaîtront au moins un épisode de placement, nous indique que plusieurs d entre eux étaient hébergés. Par ailleurs, pour certains, il s agissait d un court placement ponctuel alors que pour d autres, le placement était continu ou intermittent. En ce sens, des indicateurs considérant la trajectoire de l enfant reflètent mieux le parcours de service et permet une meilleure compréhension de la réalité des jeunes qui entrent en placement. Figure 2 : Épisodes de placement Olivier (3 ans) Jade (5 ans) Amélie (12 ans) Kevin (15 ans) Justin (6 mois) Magalie (1 an) Carolanne (17 ans) Matis (7 ans) Julia (8 ans) Frédéric (11 ans) 1er septembre CRÉATION DE COHORTES 31 mars En statistique, un échantillon se définit comme étant un ensemble d individus représentatifs de la population à l étude. La cohorte réfère à un groupe de personnes ayant vécu le même événement au cours d une même période. Afin de documenter la trajectoire des enfants et des adolescents à travers les différents services, une approche longitudinale a été utilisée grâce à la composition de trois cohortes : une «cohorte services» pour laquelle les individus sont sélectionnés suite à la rétention d un signalement. Les usagers retenus dans cette cohorte ont moins de quinze ans au moment du signalement retenu et n ont eu aucun service dans les douze mois précédant le signalement. Cette cohorte est ensuite analysée en fonction de tous les événements survenus au cours des 36 mois suivant le signalement initial retenu; une «cohorte placement» où tous les usagers ayant été hébergés pour plus de 72 heures, mais n ayant eu aucun placement dans les douze mois précédant, sont suivis jusqu à 36 mois suivant le placement initial; une «cohorte récurrence» comportant tous les dossiers fermés permet d évaluer la proportion d usagers pour lesquels il y a récurrence, mesurée par la présence d une réouverture suite à une nouvelle évaluation révélant une situation de sécurité et/ou développement compromis à l intérieur de 12 mois suivant la fermeture. 16

17 Figure 3 : Cohortes et indicateurs INDICATEURS À partir des données disponibles et de façon cohérente avec le cadre conceptuel, six indicateurs ont été développés pour répondre aux objectifs du projet. Chacun des indicateurs relève d une des trois cohortes et comporte ses propres critères d inclusion et d exclusion. Le tableau 1 définit chacun des indicateurs. 17

18 Tableau 1 : Définition des indicateurs INDICATEUR DÉFINITION OPÉRATIONNELLE COHORTE 1. RÉCURRENCE Proportion des nouveaux signalements dont les faits sont fondés (sécurité et/ou développement compromis) parmi les dossiers ayant été fermés à l étape "application des mesures/intervention terminale" dans les 12 mois antérieurs au re-signalement. Récurrence 2. TAUX DE PLACEMENT Proportion des enfants et adolescents ayant vécu au moins un placement de plus de 72 heures dans les 36 mois suivant la date de réception du signalement initial retenu. 1 Services 3. AUDIENCE AU TRIBUNAL Proportion des enfants et adolescents ayant vécu au moins une audience au tribunal, en vertu de la LPJ, dans les 36 mois suivant la date de réception du signalement initial retenu. Services 4. TAUX DE JEUNES CONTREVENANTS Proportion des adolescents, âgés de 12 à 14,99 ans au moment du signalement, ayant vécu au moins une demande de service en vertu de la LSJPA dans les 36 mois suivant la date de réception du signalement initial retenu. 2 Services 5. DÉPLACEMENTS Changements de milieu de placement de plus de 72 heures ou échec de réunification pour les enfants et adolescents ayant vécu au moins un placement dans les 36 mois suivant le placement initial. 3 Placement 6. DURÉE MÉDIANE DU PLACEMENT Durée médiane de placement, en nombre de jours, à l intérieur des 36 mois suivant le placement initial, par catégorie de situation à la fin du placement (retour dans la famille, adoption, majorité, fugue, mort, autres situations, encore en placement). Placement 1 Cet indicateur est calculé à partir des services rendus en vertu de la LPJ et comprend tous les placements à l exception des placements complémentaires. Les enfants ayant une mesure de «confié à» un proche, un membre de la famille élargie ou autre, ne sont pas comptés à l intérieur de ce calcul. 2 Cet indicateur considère tous les jeunes qui au moment de la réception du signalement initial retenu étaient dans la fenêtre d âge (12 à 14,99 ans) dans laquelle ils pourraient, suite à la commission d une infraction, à un moment ou à un autre dans les 36 mois suivant le signalement, recevoir un service en vertu de la LSJPA. Cet indicateur ne considère donc pas les jeunes âgés de 9 à 11 ans au moment du signalement qui atteindront l âge de pouvoir recevoir des services en vertu de la LSJPA à l intérieur des 36 mois suivant le signalement. Cet indicateur ne considère pas non plus les jeunes âgés de 15 à 17,99 ans au moment du signalement et qui sont en âge de recevoir une demande de service sous la LSJPA. Cet indicateur ne considère donc que les jeunes ayant une «chance» égale, à l intérieur d une période de temps équivalente (36 mois), d être desservis sous la LSJPA. Cette méthode a été privilégiée afin d éviter de sous-estimer la réalité des jeunes desservis en LSJPA après avoir eu un signalement retenu en LPJ. 3 Sont comptés ici, chaque changement de milieu de placement suite au placement initial, sans compter le retour dans le milieu familial (MF). Les déplacements comptés ici ne considèrent que les changements subis durant les services actifs, ce qui exclut les fermetures de dossier suivies d une réouverture. Ex.: l enfant quitte le MF pour un placement dans la FA1 (déplacement=0), il vit un premier déplacement vers la FA2 (dépl.=1), retourne ensuite en MF (dépl.=0), y demeure quelques mois et retourne ensuite vers la FA1 (déplacement.=1). Au total, deux déplacements seront comptés pour cet enfant. 18

19 MESURES ET MÉTHODES Cette partie précise les stratégies d analyse retenues pour parvenir aux résultats présentés dans le chapitre suivant. SUJETS Les sujets à l étude sont tous les enfants ayant été desservis par les établissements concernés entre 2002 et 2011 en fonction des critères des indicateurs. ANALYSES Des analyses descriptives ont été effectuées en utilisant des mesures de tendance centrale et des tableaux de contingence pour parvenir à chacun des indicateurs. Ces indicateurs sont présentés de façon globale, puis déclinés en fonction de variables indépendantes telles que : les années de service, les caractéristiques de la clientèle (groupe d âge, sexe, motif d intervention), et ce, pour chacun des centres jeunesse participant. Il importe de mentionner que les données agrégées présentées dans ce rapport incluent l ensemble des 16 centres jeunesse. Les données de chacun des centres jeunesse sont donc présentées individuellement et en comparaison à l ensemble des établissements, et ce, incluant les données du centre jeunesse concerné. Cette stratégie diffère de la méthode conventionnelle où les données d un groupe ne sont pas compilées dans le calcul de la moyenne. Par ailleurs, étant donné le grand volume de clientèle, le fait de conserver toujours les 16 centres jeunesse dans les données agrégées n affecte pas le sens des résultats. Par souci d uniformité dans la présentation des données agrégées, les données de tous les centres jeunesse sont comptées dans le calcul agrégé. DIFFUSION DES RÉSULTATS L ENTENTE Les Directeurs des Services professionnels et de la Qualité des services de chacun des centres jeunesse participants ont signé une entente de partage, de conservation des données et de diffusion des analyses. Ils ont ensuite fourni à l équipe de recherche, les fichiers de données dénominalisées, grâce à un script d extraction unique à l ensemble des établissements. Les analyses ont ensuite été complétées par l équipe de recherche du CREF. Il a été convenu que seules les données agrégées seront diffusées à l extérieur du centre jeunesse dans le cadre des présentations menée conjointement par un représentant de l ACJQ et du CREF. En ce sens, lorsque les données sur chacun des centres jeunesse seront présentées, elles seront dénominalisées afin qu aucun établissement ne puisse être identifié. Par ailleurs, chaque centre jeunesse peut diffuser ses propres données à l intérieur ou à l extérieur de l établissement s il le désire, mais ne peut diffuser les données agrégées. La diffusion des résultats est effectuée principalement sous forme de présentations et de publications conjointes du CREF et de l ACJQ s adressant en premier lieu aux gestionnaires et au personnel des centres jeunesse. Ces modes de diffusion visent à présenter la démarche, les indicateurs retenus ainsi que les résultats agrégés pour l ensemble des centres jeunesse. 19

20 CONSIDÉRATIONS ÉTHIQUES Les données utilisées dans le cadre de ce projet de recherche sont puisées à même le système informationnel et automatiquement dénominalisées afin qu aucun jeune ou famille ne puisse être identifié. De plus, les résultats issus des analyses ne permettent pas l identification d un centre jeunesse lorsque les données de cet établissement sont diffusées à l extérieur. RETOMBÉES Les résultats issus de ce projet permettront aux centres jeunesse participants d obtenir un portrait représentatif du cheminement de leur clientèle à l intérieur des services dispensés. L aspect longitudinal de ces résultats permettra d identifier certains groupes ou certaines séquences particulières de services qui se démarquent lorsqu ils sont comparés à l ensemble des centres jeunesse. Ces indicateurs permettront donc de mieux cibler les orientations à prioriser dans la mise en place ou le développement de services ou de programmes spécifiques. Grâce aux retombées de ce projet, les populations vulnérables seront desservies dans un souci d amélioration des services, en fonction des réalités de cheminement observés pour chacun des centres jeunesse participant. Ce projet permettra de développer une culture organisationnelle où les données probantes sur la finalité de l intervention deviennent un élément important pour guider les orientations de l établissement. 20

21 RÉSULTATS COHORTE RÉCURRENCE Récurrence Le mandat des services de protection de la jeunesse est avant tout de mettre fin à la situation compromettant la sécurité ou le développement de l enfant et d éviter qu elle ne se reproduise. La récurrence représente le fait d être victimisé et d avoir un signalement retenu à nouveau ainsi qu une évaluation statuant que la sécurité ou le développement est compromis, dans l année suivant la fin des services en protection de la jeunesse. Cet indicateur permet de connaître le taux de récurrence dans le temps et en fonction des établissements, des problématiques et des groupes d âge. RÉCURRENCE Proportion des nouveaux signalements dont les faits sont fondés (sécurité et/ou développement compromis) parmi les dossiers ayant été fermés à l étape «application des mesures/intervention terminale» dans les 12 mois antérieurs au resignalement. Le tableau 2 ci-dessous présente le taux de récurrence annuel pour les enfants ayant eu un signalement retenu jusqu en Au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, le taux de récurrence fluctue d une année à l autre d un minimum de 7,3% en à un maximum de 13,9% en Au fil des années, le taux de récurrence du Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire demeure équivalent ou légèrement supérieur au taux provincial. Tableau 2 : Taux de récurrence par année ( ) Moyenne CJQ-IU 9,1% 12,7% 11,4% 10,5% 13,6% 13,9% 7,3% 12,2% 11,4% Province 9,3% 9,7% 10,4% 10,6% 9,3% 10,8% 9,4% 9,8% 9,9% 21

22 Figure 4: Taux de récurrence par centre jeunesse ( ) La figure 4 présente le taux de récurrence selon les régions. Le Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire présente un taux de récurrence moyen (11,4%) légèrement supérieur à la moyenne de l ensemble des établissements (9,9%), tel que représenté en bleu pâle sur la figure ci-contre. Le taux de récurrence varie considérablement d une juridiction à l autre, d un minimum de 5,2% à un maximum de 15,4%. Étant donné la grande variation entre les régions, il importe d analyser cet indicateur en considérant les taux observés pour les autres indicateurs. Figure 5: Taux de récurrence selon le motif d intervention ( ) Au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, les jeunes desservis pour troubles de comportement (14%) présentent le taux de récurrence le plus élevé, suivis des jeunes desservis pour négligence (12%). Les jeunes desservis pour une situation d abus sexuel (5%) et d abandon (1%) ont les taux de récurrence les plus faibles. La répartition des taux de récurrence par motif d intervention observée au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire correspond sensiblement à celle rapportée à l échelle de la province. Les taux détaillés par motif d intervention au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire et dans l ensemble de la province sont illustrés à la figure 5 ci-contre. 22

23 Figure 6 : Taux de récurrence selon l âge à la fin des services ( ) Au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, le taux de récurrence varie très peu en fonction de l âge tel qu indiqué à la figure 6 ci-contre. Les nourrissons âgés de zéro à un an (14%) présentent le taux de services récurrents en protection de la jeunesse le plus élevé, suivis des enfants âgés entre deux et cinq ans et des jeunes de dix à treize ans (11%). Les enfants âgés de six à neuf ans (10%) sont les moins susceptibles de recevoir à nouveau des services dans l année suivant la fermeture de leur dossier. Les tendances observées au niveau de la récurrence en fonction de l âge se répartissent de façon équivalente au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire et au niveau provincial. La figure 7 ci-dessous présente le taux de récurrence en fonction de différentes variables. D abord, il n y a pas de différence marquée en fonction de la durée des services. Par ailleurs, les jeunes ayant eu des services antérieurs sont plus souvent victimes de récurrence (14,8%) comparativement aux jeunes qui en étaient à leurs premiers services (10,4%). Les analyses effectuées en fonction du genre révèlent que 11,6% des garçons et 11,1% des filles ont vécu un épisode de services récurrents. Figure 7 : Taux de récurrence selon la durée des services, les services antérieurs et le genre ( ) 23

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25 COHORTE SERVICES TAUX D AUDIENCE AU TRIBUNAL Le Directeur de la protection de la jeunesse intervient lorsqu une situation compromet la sécurité et le développement de l enfant. Pour mettre fin à cette situation de compromission, certaines mesures et services doivent être mis en place. Pour ce faire, une entente sur les mesures volontaires peut être envisagée. Néanmoins, dans certains cas, le recours aux mesures volontaires n est pas possible ou approprié au contexte. Pour ces situations, l intervention nécessite de saisir le tribunal. Cet indicateur permet d identifier la proportion des enfants et adolescents pour lesquels il y a eu audience au tribunal 4. TAUX D AUDIENCE AU TRIBUNAL Proportion des enfants et adolescents ayant vécu au moins une audience au tribunal, en vertu de la LPJ, dans les 36 mois suivant la date de réception du signalement initial retenu. Dans l ensemble des centres jeunesse, la situation de près d un enfant sur trois (28,8%) dont un signalement a été retenu, entraînera une audience au tribunal. Au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, le taux moyen d audience au tribunal (29,3%) correspond sensiblement au taux provincial et suit une tendance à la baisse au fil des ans variant d un maximum de 32,9% en à un minimum de 25,6% en Les données détaillées sont présentées au tableau 3 ci-dessous. Tableau 3: Taux d audience au tribunal par année ( ) Moyenne CJQ-IU 30,1% 32,9% 30,9% 29,7% 27,8% 25,6% 29,3% Province 30,0% 29,6% 29,6% 29,1% 27,4% 27,2% 28,8% 4 Cet indicateur ne comptabilise pas la judiciarisation au sens du choix de régime. 25

26 Figure 8: Taux d audience au tribunal par centre jeunesse ( ) Le taux d audience au tribunal varie considérablement d un établissement à l autre, ce qui pourrait s expliquer par plusieurs facteurs tels que la différence des pratiques, mais aussi par la prévalence de certaines problématiques. Le Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, représenté en bleu pâle sur la figure 8 ci-contre affiche un taux moyen équivalant à la moyenne des établissements. Figure 9 : Taux d audience au tribunal selon le motif d intervention ( ) L analyse du taux d audience au tribunal en fonction des motifs d intervention révèle que les jeunes desservis pour une situation d abandon (38%) ou de troubles de comportement (36%) représentent au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, les groupes où le taux d audience au tribunal est le plus élevé. Les jeunes desservis pour motif d abus sexuel (16%) représentent au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire la problématique où il est moins fréquent de saisir le tribunal. La répartition des taux par motif d intervention au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire est similaire à celle observée au plan provincial, tel que rapporté à la figure 9 ci-contre. Figure 10 : Taux d audience au tribunal selon l âge au signalement ( ) Dans l ensemble des centres jeunesse et au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, le recours au tribunal varie en fonction de l âge. En effet, la cause de 44% des nourrissons âgés de zéro à un an et de 33% des adolescents âgés de quatorze ans a nécessité une audience au tribunal alors que pour les jeunes âgés entre six et neuf ans, cette proportion représente un enfant sur quatre (25%). La répartition des groupes en fonction des taux observés au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire correspond sensiblement à celle observée à l échelle provinciale. Ces données sont présentées en détail à la figure 10 ci-contre. 26

27 TAUX DE PLACEMENT TAUX DE PLACEMENT Lorsque l évaluation de la situation d un enfant conclut que sa sécurité et/ou son développement sont compromis, le maintien de l enfant dans son milieu familial sera favorisé. Toutefois, lorsque le maintien de l enfant dans son milieu familial compromet sa sécurité et/ou son développement, le recours au placement est parfois nécessaire. Le taux de placement indique la proportion des usagers dont un signalement a été retenu pour lesquels on a dû avoir recours au placement. Cet indicateur permet d identifier des tendances propres à certaines problématiques ou révélant des réalités régionales nécessitant des approches préventives en amont des services de protection. Proportion des enfants et adolescents ayant vécu au moins un placement de plus de 72 heures dans les 36 mois suivant la date de réception du signalement initial retenu. Parmi les enfants et les adolescents pour lesquels un signalement a été retenu au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire entre 2002 et 2007, un enfant sur cinq (19,8%) connaîtra une expérience de placement de plus de 72 heures dans les trois années suivant le signalement initial. Ce taux a diminué au fil des ans au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, d un maximum de 23,4% en à un minimum de 14,5% en Au niveau provincial, les taux ont également suivi une tendance à la baisse depuis Les données concernant cet indicateur sont détaillées au tableau 4 ci-dessous. Tableau 4 : Taux de placement par année ( ) Moyenne CJQ-IU 23,4% 23,7% 20,4% 21,3% 17,2% 14,5% 19,8% Province 24,8% 22,9% 21,9% 20,0% 18,8% 17,8% 21,0% Figure 11 : Taux de placement par centre jeunesse ( ) La figure 11 ci-contre présente le taux de placement de chacun des centres jeunesse. Ce taux varie d un établissement à l autre d un minimum de 16,3% à un maximum de 28,2%. Le Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, représenté en bleu pâle, affiche un taux de placement inférieur à la moyenne provinciale (21,0%) avec un taux de placement de 19,8%. 27

28 Figure 12 : Taux de placement selon le motif d intervention ( ) Au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, les problématiques de troubles de comportement (51%) et les situations d abandon (44%) présentent des taux de placement beaucoup plus élevés que pour les autres motifs d intervention. En effet, moins d un enfant sur cinq dont le motif d intervention est la négligence (19%), l abus physique (14%), les mauvais traitements psychologiques (9%), a connu un épisode de placement au cours des trois années suivant le signalement initial retenu. Les situations d abus sexuel (8%) présentent le taux de placement le plus faible. Cette répartition des taux correspond sensiblement à celle observée à l échelle provinciale tel que rapporté à la figure 12. Figure 13 : Taux de placement selon le groupe d âge ( ) Le taux de placement fluctue également en fonction de l âge, tel que rapporté à la figure 13 ci-contre. En effet, les adolescents âgés de quatorze ans (42%), les nourrissons âgés de zéro à un an (29%) et les jeunes âgés de dix à treize ans (23%) représentent les groupes pour lesquels le taux de placement est le plus élevé au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire. Pour leur part, les enfants âgés de deux à cinq ans et les jeunes âgés de six à neuf ans (11%) au moment du signalement initial, sont les jeunes ayant le taux de placement le plus faible. Cette répartition correspond sensiblement à celle observée au plan provincial. 28

29 TAUX DE JEUNES CONTREVENANTS Certains jeunes desservis en vertu de la LPJ, reçoivent également des services en vertu de la Loi sur le Système de Justice Pénale pour Adolescents (LSJPA) suite à la commission d une infraction au code criminel ou à d autres lois fédérales à caractère pénal. Ces services peuvent être offerts concurremment ou suite à la fin des services de protection. Cet indicateur permet de vérifier la proportion de jeunes qui, pendant ou après les services de protection, ont fait l objet d une demande service en vertu de la LSJPA. TAUX DE JEUNES CONTREVENANTS Proportion des adolescents, âgés de 12 à 14,99 ans au moment du signalement, ayant vécu au moins une demande de service en vertu de la LSJPA dans les 36 mois suivant la date de réception du signalement initial retenu. Le tableau 5 ci-dessous indique que, parmi les jeunes ayant eu un signalement retenu en protection de la jeunesse et étant en âge de recevoir des services en vertu de la LSJPA, le cinquième (20,0%) ont reçu une demande de services en vertu de la LSJPA au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire. Ce taux est légèrement inférieur au taux provincial où 22,5% des jeunes desservis en protection de la jeunesse ont également eu une demande de services en vertu de la LSJPA. Par ailleurs, ces taux varient d une région à l autre, d un minimum de 16,7% à un maximum de 30,3% tel qu illustré à la figure 14. Cette variation pourrait être expliquée en partie par des réalités sociodémographiques propres à chaque région, mais aussi par des différences de pratiques. Tableau 5: Taux de jeunes contrevenants par année ( ) Moyenne CJQ-IU 25,9% 25,7% 20,1% 19,3% 15,9% 15,5% 20,0% Province 24,9% 24,1% 22,3% 21,3% 21,9% 20,5% 22,5% Figure 14 : Taux de jeunes contrevenants par centre jeunesse ( ) 29

30 Figure 15 : Taux de jeunes contrevenants selon le motif d intervention ( ) La figure 15 présente le taux de jeunes contrevenants en fonction du motif d intervention. Au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, 36% des jeunes ayant eu un signalement retenu pour une problématique de troubles de comportement ont reçu des services en vertu de la LSJPA. Les jeunes ayant eu un signalement retenu dans l ensemble des autres motifs d intervention sont moins souvent desservis en vertu de la LSJPA. La répartition observée au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire est similaire à celle rapportée à l échelle provinciale, notamment pour les situations de troubles de comportement qui sont davantage représentées. Figure 16 : Taux de jeunes contrevenants selon l âge au signalement ( ) Au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, le taux de jeunes contrevenants augmente graduellement avec l âge, passant de 13% à douze ans à 27% à quatorze ans, tel que rapporté à la figure 16 ci-contre. La même tendance a été observée à l échelle de la province, où près d un jeune sur trois (29%) âgé de quatorze ans au moment du signalement a également eu une demande de services en vertu de la LSJPA à l intérieur des 36 mois suivant le signalement initial retenu. 30

31 COHORTE PLACEMENT DÉPLACEMENTS Pour les jeunes hébergés, la stabilité du placement peut contribuer à l établissement et au maintien de relations avec la famille et la communauté d accueil pour la période durant laquelle ils sont séparés de leur famille. Bien que dans certaines situations les déplacements s avèrent être bénéfiques pour différentes raisons, les placements multiples et imprévus sont liés à des conséquences négatives pour les enfants et les adolescents. Le nombre de déplacements dénombre les changements de ressources vécus par les enfants hébergés sur une période de trois ans. Cet indicateur permet à chacun des établissements de se situer par rapport aux réalités provinciales et régionales mais aussi d effectuer un suivi sur une base annuelle. Déplacements Changements de milieu de placement de plus de 72 heures ou échec de réunification pour les enfants et adolescents ayant vécu au moins un placement dans les 36 mois suivant le placement initial. Au niveau provincial, le nombre moyen de déplacements diminue graduellement au fil des ans. Au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, le nombre moyen de déplacements a légèrement diminué au fil des ans, d un maximum de 2,39 déplacements en à un minimum de 2,16 déplacements en , tel que rapporté au tableau 6 ci-dessous. Néanmoins, le nombre moyen de déplacements au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire (2,30 déplacements) demeure supérieur à la moyenne provinciale (1,96 déplacement). Tableau 6 : Nombre moyen de déplacements par année ( ) Moyenne CJQ-IU 2,39 2,34 2,39 2,31 2,17 2,16 2,30 Province 2,13 1,97 2,00 1,95 1,81 1,87 1,96 Figure 17: Nombre moyen de déplacements par centre jeunesse ( ) Les enfants hébergés au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire vivront en moyenne 2,30 déplacements sur une période de 36 mois, ce qui correspond au nombre moyen le plus élevé parmi l ensemble des établissements. Ces données sont rapportées à la figure 17 ci-contre, où le Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire est représenté en bleu pâle. 31

32 Figure 18: Nombre moyen de déplacements selon le motif d intervention ( ) Au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, les enfants vivant le plus grand nombre de déplacements sont ceux desservis pour motif de troubles de comportement (2,55 déplacements) ce qui correspond à la situation provinciale (2,24 déplacements). Les jeunes desservis pour abandon (1,88 déplacement) et pour mauvais traitements psychologiques (1,80 déplacement) vivent le moins de déplacements en moyenne au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire. La répartition du nombre moyen de déplacements observés au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire diffère de celle rapportée au plan provincial où il y a une plus grande variation entre chacune des catégories de motif d intervention. Figure 19: Nombre moyen de déplacements selon l âge au premier placement ( ) Au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, les jeunes ayant vécu leur premier placement entre l âge de dix et treize ans (2,82 déplacements) ou entre l âge de quatorze et dix-sept ans (2,28 déplacements) représentent les groupes ayant le nombre de déplacements moyen le plus élevé. Les enfants âgés entre deux et neuf ans au moment du placement initial vivent moins de déplacements en moyenne que les jeunes des autres groupes d âge. La répartition observée à l échelle provinciale est comparable à celle rapportée au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, tel que détaillé à la figure 19 ci-contre. Figure 20 : Répartition des jeunes hébergés selon le nombre de déplacements ( ) La figure 20 présente la répartition des jeunes hébergés en fonction du nombre de déplacements vécus. La majorité des jeunes hébergés au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire (52%) ne connaîtront pas plus d un déplacement, alors que cette proportion s élève à 55% au niveau provincial. Néanmoins, au Québec (19%) et au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire (23%) une proportion considérable d enfants vivront quatre déplacements ou plus. De façon générale, les taux observés au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire correspondent à ceux recueillis dans l ensemble de la province. 32

33 DURÉE MÉDIANE DE PLACEMENT La détermination d un projet de vie permanent favorise la stabilité relationnelle, le bon développement de l enfant ainsi que son sentiment d appartenance à la communauté. Pour ces jeunes, la durée du placement pourrait être interprétée comme étant un indicateur d accès à une situation stable et permanente. Par ailleurs, pour d autres jeunes, le placement est une situation temporaire ou transitoire dont la durée devrait être limitée dans le temps. Cet indicateur nous renseigne sur la durée de placement selon la situation du jeune à la fin du placement. DURÉE MÉDIANE DE PLACEMENT Durée médiane de placement, en nombre de jours, à l intérieur des 36 mois suivant le placement initial, par catégorie de situation à la fin du placement (retour dans la famille, adoption, autres situations, encore en placement). Le tableau 7 ci-dessous indique la durée médiane de placement, calculée pour chaque type de fin de placement, et ce, 36 mois suivant le début du placement initial. La durée médiane de placement, tous groupes confondus, équivaut au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire à 247 jours. Tableau 7: Durée médiane de placement (jours) pour chaque situation de fin de placement (%) après 36 mois ( ) CJQ-IU Moyenne Durée placement Retour dans la famille 53% / % / % / 92 55% / % / % / % / 117 Adoption 1,2% / 753 1,7% / 727 1,5% / ,9% / 839 1,0% / 804 3,3% / 857 1,7% / 822 Autres situations 23% / 84 19% / % / % / % / % / % / 166 Encore en placement 23% / % / % / % / % / % / % /

34 Figure 21 : Répartition des situations de fin de placement par année ( ) La figure 21, ci-contre, illustre les différentes situations de fin de placement en fonction du volume d enfants dans chaque catégorie. Au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, parmi les jeunes dont le placement initial a débuté en , la majorité (60%) sont retournés dans leur milieu familial après une durée médiane de placement de 154 jours. Pour les jeunes dont le placement a débuté au cours de cette même année, trente-six mois plus tard, une minorité (22%) était encore en placement, pour 15% le motif de fin de placement appartient à la catégorie «autres», alors que 3,3% des jeunes ont été adoptés. La catégorie «autres» a diminué au fil des ans, ce qui pourrait être expliqué par une meilleure saisie des données. Il est possible que les taux d adoption rapportés ici sous-représentent légèrement la réalité, dû à la méthode de saisie dans le système qui diffère d un établissement à l autre et au fait que certaines des adoptions réalisées ont été conclues dans une période dépassant 36 mois. Figure 22 : Répartition des situations de fin de placement (%) par centre jeunesse ( ) La figure 22 ci-contre présente la répartition des types de fin de placement pour chacune des régions. La partie bleue foncée représente la catégorie des jeunes qui sont retournés dans leur famille et les durées médianes de placement y sont indiquées en blanc. Beaucoup de disparités régionales ont été identifiées, et ce, particulièrement en lien avec la catégorie «autres». 34

35 Figure 23 : Répartition des situations de fin de placement (%) selon le motif d intervention ( ) La figure 23 présente pour chaque motif d intervention la répartition des jeunes selon leur situation 36 mois suivant le placement initial. Au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, la grande majorité (70%) des jeunes desservis pour troubles de comportement ont réintégré le milieu familial, et ce, dans une durée médiane de 94 jours. Néanmoins, pour les autres motifs d intervention, environ un jeune sur trois était encore en placement après 36 mois. Figure 24: Répartition des situations de fin de placement (%) selon le groupe d âge ( ) Au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, 67% des adolescents âgés de quatorze ans et plus ont réintégré le milieu familial, et ce, dans une durée médiane de 92 jours suivant le début du placement initial. Dans cette même catégorie d âge, seulement 7% étaient encore en placement 36 mois suivant le début du placement initial. Néanmoins, environ 40% des enfants qui étaient âgés de deux à neuf ans au moment du placement initial et 36% des enfants âgés de dix à treize ans sont quant à eux encore en placement après 36 mois. Finalement, bien que 40% des nourrissons âgés de zéro à un an lors du début du placement soient encore hébergés après 36 mois, 14% ont été adoptés. Ces données sont présentées en détails à la figure 24 ci-dessus. 35

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