DEFINITION ET CARTOGRAPHIE DES UNITES SEDIMENTAIRES DU LITTORAL MEDITERRANEEN FRANÇAIS, SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

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1 AGENCE DE L EAU UNIVERSITE DE PERPIGNAN RHONE-MEDITERRANEE-CORSE CEFREM 2-4, ALLEE DE LODZ 52, AVENUE DE VILLENEUVE LYON CEDEX PERPIGNAN DEFINITION ET CARTOGRAPHIE DES UNITES SEDIMENTAIRES DU LITTORAL MEDITERRANEEN FRANÇAIS, SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE VOLET I : CARACTERISATION DE L EVOLUTION DU TRAIT DE COTE DEPUIS 50 ANS - SECTEUR OUEST : LANGUEDOC-ROUSSILLON- Décembre 2000

2 SOMMAIRE INTRODUCTION ère partie : GENERALITES... 5 Agents météo-marins... 5 Hydrographie... 6 Géomorphologie et sédimentologie... 8 Cellules hydrosédimentaires homogènes ème partie : ETUDE DETAILLEE DES CELLULES HYDROSEDIMENTAIRES Unité géographique A. La côte Vermeille La côte Vermeille : de la frontière espagnole au Racou Unité géographique B. D Argelès au Cap Leucate Du Racou au port d Argelès Du port d Argelès à l embouchure du Tech De l embouchure du Tech au port de Saint Cyprien Du port de Saint Cyprien au port de Canet Du port de Canet à l embouchure de la Têt De l embouchure de la Têt au grau du Bourdigou Du grau du Bourdigou à l embouchure de l Agly De l embouchure de l Agly au grau Saint-Ange (Port-Barcarès) Du grau Saint-Ange (Port-Barcarès) à Port-Leucate De Port-Leucate au grau de Leucate Du grau de Leucate à Leucate-Plage Côte rocheuse de Leucate Unité géographique C. Du Cap Leucate au Cap d Agde De Leucate-la-Franqui à Port-la-Nouvelle De Port-la-Nouvelle au grau de la Vieille Nouvelle Du grau de la Vieille Nouvelle aux passes de l étang de Grazel Des passes de l étang de Grazel au port de Narbonne-Plage Du port de Narbonne-Plage au grau de Vendres Du grau de Vendres à l embouchure de l Orb De l embouchure de l Orb à celle de l Hérault De l embouchure de l Hérault au Cap d Agde Unité géographique D. Du Cap d Agde à la côte rocheuse de Sète Côte rocheuse du port au Rocher d Agde Du Rocher d Agde aux jetées du grau de Marseillan Des jetées du grau de Marseillan à Sète La côte de Sète au port de Frontignan

3 Unité géographique E. Le golfe d Aigues-Mortes : de Sète à la pointe de l Espiguette De Frontignan à Palavas-les-Flots Du port de Palavas-les-Flots au port de Carnon Du port de Carnon au port de La Grande Motte Du port de La Grande Motte au Grau du Roi Du Grau du Roi à la pointe de l Espiguette CONCLUSION TABLEAU-RESUME BIBLIOGRAPHIE

4 Introduction Géographiquement, cette étude bibliographique de synthèse s intéresse au littoral du Languedoc-Roussillon dans son ensemble. Long de plus de 200 km, il est limité à l Ouest par la frontière espagnole, et à l Est par la pointe de l Espiguette et le delta du Rhône. Quatre départements sont concernés, à savoir les Pyrénées-Orientales, l Aude, l Hérault, et en partie le Gard. L objet de l étude est la définition et la caractérisation de cellules hydrosédimentaires homogènes sur l ensemble du littoral. Cet objectif a été mené à bien grâce à l étude de quelques documents de référence, recensés à la fin de cette introduction ainsi que dans la bibliographie détaillée en fin de rapport ; et également par l étude des nombreux profils bathymétriques fournis par le Service Maritime et de Navigation du Languedoc-Roussillon de Narbonne. Le secteur étudié a pu être divisé en de grandes unités géographiques «naturelles», aux limites physiques bien établies (zones rocheuses), et en de nombreuses cellules aux limites tantôt naturelles tantôt artificielles, constituées le plus souvent par des embouchures et des installations portuaires. Cinq unités géographiques ont été définies (côte Vermeille, Argelès-Leucate, Leucate-Agde, Agde-Sète, Sète-Espiguette), elles-mêmes subdivisées en 31 cellules «opérationnelles», de taille variable. Les limites choisies, zones rocheuses, installations portuaires ou embouchures, perturbent à des degrés divers le fonctionnement hydrodynamique de la zone (interruption ou déviation du transit sédimentaire, apports conséquents de sédiments ). On a cherché, d'une manière générale, à identifier toutes les entités sédimentologiques caractérisées par un schéma de transit nettement polarisé, d'une zone-source (amont de la cellule) vers une zone-puits (aval de la cellule), même si, localement, des inversions limitées de cette polarité sont observées. L étude qui suit, après avoir souligné quelques généralités (facteurs météo-marins, sédimentologie ), détaille les caractéristiques de chaque cellule en fonction de divers points de vue : caractéristiques générales de la cellule, géomorphologie et sédimentologie, caractéristiques des plages, artificialisation (ouvrages, villes ), sources sédimentaires, caractéristiques de la dérive littorale, caractéristiques du profil sous-marin, et enfin bilan sédimentaire (érosion, stabilité ou progression). 3

5 Bibliographie synthétique - Ouvrages de référence : BCEOM, SMNLR (2000) - Etude générale pour la protection et l aménagement durable du lido de Sète à Marseillan, analyse diachronique de l évolution du trait de côte depuis 1954, atlas 1/5000. C.E.T.E Méditerranée et I.P.S.E.A.U (1997) Evolution du littoral du Languedoc- Roussillon de 1945 à nos jours. Rapport pour le service maritime et de navigation du Languedoc-Roussillon, 52p. Conservatoire de l espace littoral et des rivages lacustres (1995) - Atlas des espaces naturels du littoral, Languedoc-Roussillon. Durand P. (1999) L évolution des plages de l ouest du golfe du Lion au XX ème siècle (cinématique du trait de côte, dynamique sédimentaire, analyse prévisionnelle). Université Lumière Lyon II, 2t., 450p. I.A.R.E (1992) Schéma d orientation pour la protection du littoral du Languedoc- Roussillon. Conseil Régional Languedoc-Roussillon, Montpellier, 161p. L.N.F., S.O.G.R.E.A.H. (1984) - Catalogue sédimentologique des côtes françaises, Eyrolles, Paris, 196 p. Richard P. (1993) - La côte rocheuse des Pyrénées-Orientales : études de ses plages (caractéristiques, évolutions, perspectives), Mémoire de maîtrise de l Université de Perpignan, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, département de géographie. Ruéda F. (1985) Le littoral de l Hérault et du Gard. Service maritime et de navigation du Languedoc-Roussillon, 62p. 4

6 Agents météo-marins Le littoral du Languedoc-Roussillon dans son ensemble est marqué par l opposition entre deux dynamiques opposées, dynamique continentale d une part, et dynamique marine d autre part (tableau 1). Le régime des vents est en effet caractérisé par la confrontation entre des vents de terre très violents et particulièrement fréquents (tramontane de secteur nord-ouest à l ouest du secteur, et mistral de secteur nord-est à l est), et des vents marins de secteur sud-est à sud, plus rares, mais parfois aussi violents. La force des vents est en outre sensiblement plus importante à l ouest qu à l est du secteur. Cette opposition entre vents de terre et vents de mer détermine le régime des houles : Les vents de terre engendrent en effet des houles locales, fréquentes, mais peu agressives (la distance d action des vents, appelée fetch, est limitée). Les vents de mer créent des houles de secteur est à sud-est, plus rares, mais beaucoup plus fortes (en particulier les houles de sud-est, les plus fréquentes), ces houles de sud-est étant à l origine des tempêtes les plus agressives, dont l occurrence augmente vers le nord. La circulation sédimentaire constatée dans le Languedoc-Roussillon est donc marquée par l antagonisme entre la dérive littorale engendrée par les houles de sud-est et celle engendrée par la houle locale. On constate généralement que la dérive due aux houles de sudest est dominante. Les houles de sud-est ont, en effet, des hauteurs et des périodes plus élevées, elles sont donc plus énergiques que les houles créées par les vents de terre. En conséquence, la vitesse et la capacité de transport des courants engendrés sont donc plus élevés. La direction constatée de la dérive littorale varie cependant selon l inclinaison du rivage, on constate ainsi quatre secteurs distincts (voir la carte 1) : Dérive sud-nord dans le Roussillon et jusqu au secteur de Narbonne, sauf à l extrémité sud (Racou, Argelès), où les houles de sud-est subissent une réfraction à proximité du promontoire rocheux du Cap Béar. Dérive dirigée vers le sud-ouest entre Narbonne et Frontignan (excepté une divergence locale au niveau du Cap d Agde). Dérive dirigée vers le nord-est entre Frontignan et le Grau du Roi. Dérive issue de l est à la Pointe de l Espiguette. Vents Houles Dérive Vents de terre plus fréquents et plus violents (Tramontane du NW et Mistral du NE, qui apparaît entre Gruissan et le Cap d Agde) Vents de mer (S à SE) rares, mais parfois aussi violents Houles NW/NE locales, fréquentes, mais peu puissantes Houles SE plus rares, mais plus fortes Dérive due aux houles de SE dominante Tableau 1 : Caractéristiques des agents météo-marins. 5

7 Hydrographie Les fleuves principaux s écoulant dans le secteur concerné sont au nombre de six (du sud vers le nord, on retiendra le Tech, la Têt et l Agly pour le Roussillon ; et l Aude, l Orb, et l Hérault pour le Languedoc). Le Rhône, hors-secteur, a cependant un impact important à l est de la zone (tableau 2, carte 2). D autre cours d eau, aux dimensions plus modestes, jouent un rôle limité (Baillaury, Lez, Vidourle, Libron, ). Ces fleuves, et notamment ceux du Roussillon, ont un régime d écoulement très contrasté, marqué par des périodes d étiage importantes, et par des crues parfois dévastatrices (par exemple la crue d octobre 1940 en Roussillon), au cours desquelles les apports de matériaux à la mer peuvent être extrêmement conséquents (Parde 1941). Les apports solides des fleuves sont importants à considérer, mais, si les matières en suspension (M.E.S.) sont bien quantifiées (fraction silto-argileuse), la charge de fond, essentielle pour la constitution des plages, est quant à elle difficile à évaluer, et donc peu connue. On constate cependant une réduction contemporaine de cette charge de fond, donc des apports solides à la côte, due à une influence anthropique (mise en place de barrages hydroélectriques, extraction de granulats, recalibrage des lits des fleuves), et qui n est pas sans effet sur l évolution du littoral. Les extractions de granulats dans le lit du Tech et de la Têt ont ainsi atteint un volume avoisinant les 2 milliards de m 3 entre 1950 et 1980 pour le Tech, et entre 1950 et 1990 pour la Têt (source : D.R.I.R.E. des Pyrénées-Orientales). L étude de la répartition du matériel sédimentaire apporté par les fleuves à la côte, menée par Aloisi et Charlet (1975), permet de déterminer la zone d influence des différents fleuves. On constate ainsi que les apports des fleuves du Roussillon alimentent la côte comprise entre le littoral des Albères au sud, et le secteur du Narbonnais au nord, ce qui confirme le sens général sud-nord de la dérive. Des apports retrouvés plus au nord (notamment à Saint Pierre-sur-Mer) sont probablement issus de remaniements de dépôts antérieurs. Les apports des fleuves du Languedoc (Aude, Orb, Hérault) sont répartis entre le Cap Leucate et l embouchure de l Hérault, où apparaissent les apports rhodaniens, ce qui confirment également le sens général vers le sud-ouest de la dérive. Là encore, les apports de l Aude retrouvés à Cap Leucate sont vraisemblablement issus de dépôts holocènes, à une période où l Aude s écoulait vers Port la Nouvelle/Gruissan. Au nord-est de l embouchure de l Hérault à Agde, ce sont les apports du Rhône qui dominent. Il est vraisemblable cependant que le matériel rhodanien situé au niveau du lido de Sète soit hérité, en effet, le transit résultant actuel est dirigé vers l est entre Frontignan (situé à quelques km à l est de Sète) et la pointe de l Espiguette. 6

8 Rivière Longueur (km) Bassin versant (km 2 ) Débit moyen (m 3 /s) Débit maximal (m 3 /s) Le Tech (oct.1940) La Têt (oct. 1940) L Agly (oct. 1940) L Aude (oct. 1940) L Orb (dec. 1953) Charge solide annuelle (fraction grossière) T/an à Vinça (42 km de la mer) T/an à Caramany (41.5 km de la mer) à m 3 /an (B.C.E.O.M.) à m 3 /an (B.C.E.O.M.) L Hérault (dec. 1997) Le Rhône > m 3 /an Charge solide Crue de 1940 (fraction grossière) 10 à 15 millions de T 5 à 7 millions de T 3 à 5 millions de T Sources : D.D.A.F des Pyrénées-Orientales et D.I.R.E.N. du Languedoc-Roussillon Pour la charge solide : D.D.A.F.des Pyrénées-Orientales, B.C.E.O.M., Koulinsky (1998) Pour la crue de 1940 : Parde (1941) Tableau 2 : Caractéristiques des fleuves du Languedoc-Roussillon. 7

9 Géomorphologie, sédimentologie Le littoral du Languedoc-Roussillon est constitué d un long cordon littoral s étendant sur plus de 200 km, de formation géologique récente (fin de la transgression holocène), entrecoupé par les pointements rocheux que sont principalement le Cap Leucate (massif calcaire), le Cap d Agde (roches volcaniques) et le Mont Saint Clair à Sète (massif calcaire). Ses limites sont à l ouest la côte Vermeille (s étendant jusqu à la frontière espagnole) et à l est la pointe de l Espiguette, entité appartenant au delta du Rhône, et à la Camargue. De très nombreux étangs littoraux, aux dimensions variées, sont présents sur tout le linéaire de la côte (Leucate, Bages, La Palme, Thau ). La granulométrie des sédiments décroît globalement du sud vers le nord (sables grossiers mélangés de galets au sud, dans le Roussillon ; sables très fins au nord, à l approche du delta du Rhône). Des sédiments plus grossiers sont rencontrés à proximité des embouchures, ainsi que des zones rocheuses (carte 3). La plupart des dunes, présentes à l état naturel sur la plus grande partie du secteur (sauf là où le sédiment est trop grossier), ont actuellement disparu, fréquemment détruites par l urbanisation, ou utilisées comme source de matériau. Quelques massifs dunaires bien développés persistent cependant, ils font actuellement l objet de réhabilitations (comme par exemple la dune des Orpellières, à Sérignan, protégée à l aide de ganivelles). Dans l'identification des sources sédimentaires, on ne peut méconnaître le réservoir que représente le prisme littoral lui-même. Cet ensemble correspond aux unités géomorphologiques émergées (dunes et plages), décrites ci-dessus et constituant les cordons littoraux et les lidos de la zone, mais aussi aux unités sous-marines, jusqu'à la profondeur de fermeture (en gros, la limite d'action des houles courantes), qui forment un système continu (sur la côte sableuse) de barres d'avant-côte. Le prisme littoral, hérité de l'évolution postglaciaire des zones de rivage après que la mer a atteint son niveau actuel (vers 6000 ans avant nous), s'est, d'une manière générale, déplacé vers l'intérieur depuis plusieurs siècles (des indices variés indiquent le début de cette évolution régressive vers 2000 ans avant nous). La masse sédimentaire du prisme littoral a donc réagi de manière conservative au cours de ce déplacement, récupérant le matériel plus ancien issu de la transgression post-glaciaire et compensant les pertes naturelles et, dans le récent, d'origine anthropique, par les apports, de plus en plus restreints, d'origine fluviale. 8

10 Cellules hydrosédimentaires homogènes Un découpage en cellules, au fonctionnement hydrosédimentaire globalement homogène, peut être réalisé. On distinguera tout d abord de grandes unités géographiques, limitées par les zones rocheuses pré-citées, au nombre de cinq : A. La côte Vermeille (30 km, Pyrénées-Orientales) B. D Argelès au Cap Leucate (44 km, Pyrénées-Orientales et Aude) C. Du Cap Leucate au Cap d Agde (63 km, Aude et Hérault) D. Du Cap d Agde à la côte rocheuse de Sète (25,5 km, Hérault) E. Le golfe d Aigues-Mortes : de Sète à la pointe de l Espiguette (38 km, Hérault et Gard) Des subdivisions peuvent être établies en tenant compte des débouchés des principaux fleuves (Tech, Têt, Agly, Aude, Orb et Hérault), ou bien encore des installations portuaires qui parsèment la côte. Ces différentes limites, - zones rocheuses, fleuves ou installations portuaires -, sont responsables, à des échelles différentes, d une modification du fonctionnement hydrodynamique de part et d autre de leur localisation. Dans le cas d un transport longitudinal prépondérant, on constate ainsi une progression de la côte en amont-transit de l obstacle (zone rocheuse, port), et en contrepartie un recul de la côte de l autre côté, en aval-transit de ce même obstacle. En considérant une limite fluviale, on observe généralement une érosion en amont de l embouchure (zone privée d apports), et une accumulation en aval (apports importants). En définitive, 30 cellules homogènes ont été établies entre la frontière espagnole et la pointe de l Espiguette, d une taille moyenne inférieure à 6 km, mais parfois beaucoup plus petites (tableau 3, cartes 4a et 4b). Unité géographique A La côte vermeille (30 km) 1. La côte Vermeille (30 km) Unité géographique B D Argelès au Cap Leucate (44 km) 2. Du Racou au port d Argelès (0,8 km) 3. Du port d Argelès à l embouchure du Tech (5 km) 4.De l embouchure du Tech au port de Saint Cyprien (3 km) 5. Du port de Saint Cyprien au port de Canet (9 km) 6. Du port de Canet à l embouchure de la Têt (1,25 km) 7. De l embouchure de la Têt au grau du Bourdigou (3,5 km) 8. Du grau du Bourdigou à l embouchure de l Agly (2,5 km) 9. De l embouchure de l Agly au grau Saint Ange (Port Barcarès) (2 km) 10. Du grau Saint Ange à Port Leucate (8,5 km) 11. De Port Leucate au grau de Leucate (1,5 km) 12. Du grau de Leucate à Leucate-Plage (2 km) 13. Côte rocheuse de Leucate (5 km) 9

11 Unité géographique C Du Cap Leucate au Cap d Agde (63 km) 14. De La Franqui à Port la Nouvelle (10 km) 15. De Port la Nouvelle au grau de la Vieille Nouvelle (5 km) 16. Du grau de la Vieille Nouvelle aux passes de l étang de Grazel (9 km) 17. Des passes de l étang de Grazel à Narbonne-Plage (7 km) 18. De Narbonne-Plage au grau de Vendres (embouchure de l Aude) (7 km) 19. Du grau de Vendres à l embouchure de l Orb (6 km) 20. De l embouchure de l Orb à celle de l Hérault (13,25 km) 21. De l embouchure de l Hérault au Cap d Agde (5 km) Unité géographique D Du Cap d Agde à la côte rocheuse de Sète (25,5 km) 22. Côte rocheuse du port au Rocher d Agde (1 km) 23. Du Rocher d Agde au port de Marseillan (5 km) 24. Du port de Marseillan à Sète (12,5 km) 25. La côte de Sète au port de Frontignan (8 km) Unité géographique E Le golfe d Aigues-Mortes : de Sète à la pointe de l Espiguette (38 km) 26. De Frontignan à Palavas-les-Flots (16,5 km) 27. De Palavas-les-Flots au port de Carnon (4 km) 28. Du port de Carnon au port de La Grande Motte (8 km) 29. Du port de la Grande Motte au Grau du Roi (5,2 km) 30. Du Grau du Roi à Port-Camargue (3 km) Tableau 3 : Liste des cellules hydrosédimentaires homogènes. Une carte détaillée de chacune des cellules, ainsi qu une description précise de leurs caractéristiques, sont fournies dans la seconde partie de ce rapport. 10

12 Unité géographique A LA COTE VERMEILLE (30 km) (Pyrénées-Orientales) 1. La côte Vermeille : de la frontière espagnole au Racou Caractéristique de la cellule : Cette unité, longue de 30 km avec toutes ses indentations, présente une côte rocheuse, ce qui la distingue profondément des unités suivantes. Quatre villes sont situées sur cette cellule, ce sont les villes de Cerbère, de Banyuls-sur-Mer, de Collioure, et de Port-Vendres, respectivement implantées du sud vers le nord. Géomorphologie : Les roches sont des roches cristallines ou cristallophylliennes, datant du Paléozoïque. Des falaises parfois abruptes découpent la côte, également caractérisée par un plateau continental particulièrement étroit (en général inférieur à 20 km), et notamment dans la partie nord de l unité. Plage aérienne : Les plages sont de petite taille (la moitié ont une longueur inférieure à 70 m), situées en fond de criques, donc la plupart du temps indépendantes entre elles. Elles sont caractérisées par un matériel en général grossier (sable mélangé de galets), parfois plus fin dans les criques les plus abritées. Un total de 42 plages a été dénombré (Richard 1993). Infralittoral: La pente des fonds est relativement forte sur l ensemble de la côte rocheuse (11 à 12 % au Cap Cerbère, jusqu à des fonds de 20 mètres). Cette pente diminue ensuite à l approche de la côte sableuse (elle n est plus que de 1 à 2 % à Argelès). Degré d artificialisation : La zone est uniquement urbanisée dans les plus grandes baies, abritant quatre villes principales (total de habitants, selon le recensement INSEE de 1999). La côte est donc relativement sauvage. Les seuls ouvrages existant sont les installations portuaires des villes, en place le plus souvent depuis des décennies. Le caractère naturel de ce littoral est donc bien conservé. On remarque en outre la présence intermittente d herbiers de posidonies, très rarement observés ailleurs sur la côte du Languedoc-Roussillon. Sources sédimentaires : Les apports principaux sont le fait des torrents intermittents issus des hauteurs, fréquemment de très faible longueur, et ne s écoulant qu en période orageuse (le principal torrent, le Baillaury, débouche à Banyuls-sur-Mer). D autres apports, plus marginaux, sont constitués par les éboulements des falaises ou encore par l apport de matériel en provenance du plateau continental. Facteurs météo-marins : La plupart des plages sont abritées au creux des falaises, donc en général protégées de la force 11

13 des houles et des vents, qui ont donc peu d impact sur leur évolution. Le transport sédimentaire entre plages est inexistant. Bilan sédimentaire : La position de ces plages, le plus souvent abritées, leur confère une certaine stabilité. 12

14 Unité géographique B D ARGELES AU CAP LEUCATE (44 km) (Pyrénées-Orientales, Aude) Cette unité, d orientation générale nord-sud, est limitée au sud par la côte Vermeille, et au nord par le promontoire rocheux de Leucate. On y rencontre les étangs littoraux de Canet- Saint Nazaire, et surtout de Leucate. La côte est constituée de sable grossier, parfois mélangé de galets et de graviers, donc peu mobilisable par le vent. Les dunes existantes sont par conséquent de petite taille. La pente des fonds est relativement importante au sud, près de la côte rocheuse, où le plateau continental est étroit, puis elle diminue au nord alors que le plateau continental s élargit. Trois fleuves principaux définissent des cellules naturelles, ce sont, du sud vers le nord, le Tech, la Têt et l Agly. Les vents dominants sont des vents de terre issus du nord-ouest (tramontane), mais ce sont les vents marins du sud-est qui ont le plus d impact sur le modelé de la côte. Les houles dominantes sont issues du sud-est. La dérive littorale dominante est donc dirigée du sud vers le nord, sauf à l extrémité sud de la zone, où la réfraction des houles de sud-est au niveau du Cap Béar diminue leur force (dérive nord-sud au niveau du Racou à Argelès : cellule 2). Les nombreux ouvrages présents à la côte définissent des cellules supplémentaires, au nombre de douze (cellules 2 à 13). 13

15 2. Du Racou au port d Argelès Caractéristiques de la cellule : Cette seconde cellule a une longueur de 800 mètres environ. Elle est limitée au sud par la côte rocheuse, et au nord par le port d Argelès, responsable d une perturbation du transit sédimentaire normal. Géomorphologie : Le littoral est constitué de sable grossier (de diamètre supérieur à 0,8 mm) mélangé de graviers et de petits galets, ce qui explique l absence de dunes (le matériel présent est trop grossier pour permettre leur formation). Plage aérienne : Largeur : atteint 70 mètres au nord, se réduit à 20 mètres au sud. Orientation : nord-sud. Infralittoral: Les profils relevés au niveau du Racou (au nombre de trois) sont caractérisés par de fortes pentes (jusqu à 48, pour les zones situées les plus au sud, c est-à-dire au plus près de la côte rocheuse), ces pentes importantes empêchant la formation de barres d avant-côte ; ainsi que par la présence de nombreuses zones rocheuses à des profondeurs variables. L évolution constatée en terme de bilan sédimentaire est différente entre le sud et le nord de la zone : Au sud (profil P1) : une érosion importante est constatée (plus de 10 m 3 /m.an). Certaines années cependant sont caractérisée par un dépôt. Globalement, le trait de côte recule. Zone centrale (profil P1a) : l érosion constatée est moins importante (1,3 m 3 /m.an). Au nord (profil P1b) : l engraissement domine (3,6 m 3 /m.an). Une tendance à l érosion est malgré tout constatée pour les dernières années de relevé (1994 à 1998). L amorce d une barre semble se dessiner (110 mètres du rivage). Sources sédimentaires : Les sources originelles d alimentation de cette plage sont constituées, d une part, par le grau de la Massane (non fonctionnel actuellement), et d autre part, par les apports de la dérive littorale issue du nord, apports actuellement en partie stoppés par le port. Degré d artificialisation : La zone étant urbanisée, le caractère naturel de cette plage est peu conservé. La zone est limitée au nord par le port d Argelès, construit en Des rechargements en sable épisodiques au niveau de la plage du Racou ont été effectués depuis 1976 (volume supérieur à m 3 ). Dérive littorale : Les houles de sud-est subissent une réfraction au niveau du Cap Béar (côte Vermeille), par conséquent, la dérive est dirigée vers le sud. Bilan sédimentaire : Globalement, le secteur subit une érosion importante, suite à une carence sévère d apports sédimentaires, en grande partie bloqués par les jetées du port d Argelès. En outre, les pentes 14

16 importantes de la plage et de l avant-plage favorisent le glissement du matériel vers des zones trop profondes pour permettre une remobilisation ultérieure. On observe cependant une accumulation immédiatement au sud du port, le long de la jetée sud, expliquée par un courant de retour qui contourne le port et prélève le matériel sur la plage du Racou pour le redéposer au niveau de la jetée. 15

17 3. Du port d Argelès à l embouchure du Tech Caractéristiques de la cellule : Cette cellule est longue d environ 5 km, limitée au sud par le port d Argelès, et au nord par l embouchure du Tech. Géomorphologie : La côte est sableuse, constituée de sable grossier (de diamètre supérieur à 0,8 mm). Les dunes ont disparues par la faute de l urbanisation, ce qui est le cas général en Languedoc-Roussillon. Plage aérienne : Largeur : de 30 mètres au nord, à 250 mètres au sud (près du port). Orientation : nord-sud. Infralittoral: Les pentes sont moyennes. On note généralement la présence d une barre. Sources sédimentaires : La source sédimentaire principale est constituée par le Tech, rivière méditerranéenne de dimensions très modestes (longueur de 82 km, débit moyen de 9 m 3 /s), dont les apports sont actuellement extrêmement réduits (ce qui est dû notamment à une exploitation longtemps active de matériaux dans le lit du fleuve). Degré d artificialisation : L artificialisation va de pair avec l urbanisation. Elle est donc importante dans la plus grande part de la cellule (ville d Argelès : 9164 habitants), mais limitée au nord, au niveau de l embouchure du Tech, encore protégée de l urbanisation (53 ha, sur la rive sud ; sont la propriété du Conservatoire du Littoral : lieu-dit Mas Larrieu). Les ouvrages existant sont le port d Argelès (1976), et un épi expérimental, implanté antérieurement au port, en , qui est actuellement inutile. Dérive littorale : La direction dominante de la dérive littorale est sud-nord. Cependant, au nord du port, elle prend une direction locale nord-sud par suite de l'effet, encore perceptible, de la réfraction des houles de sud-est autour du promontoire rocheux des Albères. Bilan sédimentaire : Une érosion importante est observée au centre de la cellule qui fonctionne en zone-source tant au profit de la zone nord que de la zone sud. De telle sorte, la plage s engraisse à proximité du port comme à l'approche de l'épi hydraulique que forme le Bocal (embouchure) du Tech. 16

18 4. De l embouchure du Tech au port de Saint Cyprien Caractéristiques de la cellule : D une longueur approximative de 3 km, cette cellule est limitée au sud par l embouchure du Tech et au nord par les installations portuaires de Saint Cyprien. Géomorphologie : Il s agit d une côte de sable grossier, d un diamètre moyen supérieur à 0,8mm. Les dunes résiduelles, de petite taille (moins de 1 mètre de hauteur), fragmentées, sont présentes là où l urbanisation est absente. Plage aérienne : Orientation : nord-sud. Infralittoral: Les pentes sont moyennes à faibles (0,2 ), en général plus importantes dans la partie supérieure du profil. Une à deux barres marquées sont présentes à des distances inférieures à 500 mètres. Le profil P2 est situé en aval des épis : Une barre marquée est présente à une distance de 200 à 250 mètres du rivage. L engraissement domine (10 m 3 /m.an). Sources sédimentaires : La source principale d apports est constituée par le Tech. Degré d artificialisation : L artificialisation est relativement limitée au sud, près de l embouchure du Tech, mais elle est importante au nord, sur le littoral de la ville de Saint Cyprien (8655 habitants). Les ouvrages existants sont constitués par une série de quatre épis, implantés en 1989 dans la zone centrale, et par le port de Saint Cyprien (construit en 1968). Dérive littorale : La dérive littorale résultante est dirigée vers le nord. Bilan sédimentaire : On constate, d une part, une érosion des plages au sud du secteur, ce qui a déterminé l implantation des épis. Les épis ont, à leur tour provoqué l accumulation attendue en amont de leur localisation, et une érosion tout aussi prévisible en aval. On constate d autre part une accumulation en amont-transit du port, le long de la jetée sud, bien qu un affouillement de la digue implantée à proximité puisse être observé. 17

19 5. Du port de Saint Cyprien au port de Canet Caractéristiques de la cellule : Elle est longue de 9 km environ, limitée au sud par le port de Saint Cyprien, et au nord par celui de Canet. Dans la zone centrale se situe le grau de l étang de Canet-Saint Nazaire, endigué par des jetées, dont l extension n a pas paru suffisante pour nécessiter une subdivision supplémentaire. Le Réart, rivière de faible extension, débouche dans cet étang. Géomorphologie : Cette cellule constitue le cordon littoral de l étang de Canet-Saint Nazaire, caractérisé par des sables grossiers de diamètre moyen supérieur à 0,8 mm s'amenuisant vers le nord dans la zone d'accumulation de Canet. Les dunes ont disparu dans les zones urbanisées. Plage aérienne : Orientation : nord-sud. Infralittoral: La pente est moyenne à faible. Une à deux barres sont présentes. Le profil P2a est situé à mi-chemin entre le port et les digues du grau de l'étang de Canet. Deux barres sont présentes, la première est identique à celle observée plus au sud (située entre 200 et 250 mètres, elle disparaît certaines années) ; la seconde est présente plus au large (entre 400 et 500 mètres). Un dépôt important est constaté (31,7 m 3 /m.an). Sources sédimentaires : Les apports issus du Tech et de l étang de Canet-Saint Nazaire (où débouche le Réart) en constituent les principales composantes. Le débit solide du Réart, évalué par la SOGREAH, est estimé à T/an, cette charge étant principalement constituée de matériaux fins en suspension qui se déposent en grande partie dans le décanteur naturel que constitue la lagune. Degré d artificialisation : Le secteur est fortement artificialisé à ses extrémités, où se situent les villes de Saint Cyprien au sud (8655 habitants) et de Canet au nord (10299 habitants) ; tandis que la partie centrale garde un caractère naturel plus marqué (le lido de l étang de Canet, ainsi qu une partie de l étang sont la propriété du Conservatoire du Littoral, sur une surface de 894 ha). Les ouvrages recensés sont le port de Saint Cyprien (construit en 1968), l épi expérimental de Saint Cyprien (1964), les jetées du grau de l étang de Canet ( ), et le port de Canet (1968). Un rechargement en sable de la plage nord de Saint Cyprien a été réalisé en (43000 m 3 ). Dérive littorale : La dérive littorale dominante est de direction sud-nord, sa charge de transport a été estimée à m 3 /an. Bilan sédimentaire : Les zones en érosion sont localisées au nord du port de Saint Cyprien, et au nord des jetées du grau de l étang de Canet. Le recul de ce dernier secteur (aval transit par rapport aux jetées du grau) est estimé à 1,5 m/an. Un engraissement est observé en amont-transit des ouvrages. Il est de faible amplitude en 18

20 amont des jetées du grau, et, par contre, plus notable en amont du port de Canet. En règle générale, on observe donc un engraissement en amont-transit d un ouvrage, et une érosion en aval-transit de celui-ci 19

21 6. Du port de Canet à l embouchure de la Têt Caractéristiques de la cellule : De petites dimensions (à peine plus de 1 km), cette cellule est limitée par le port de Canet au sud, et par l embouchure de la Têt à l autre extrémité. Géomorphologie : Il s agit d une côte de sable grossier (diamètre moyen supérieur à 0,8 mm), où sont présentes des dunes morcelées en haut de plage, de petite taille. Plage aérienne : Largeur : 20 mètres à peine. Orientation : nord-sud. Infralittoral: La pente est moyenne à faible. Une à trois barres sont présentes selon les années. Sources sédimentaires : Les apports sont extrêmement réduits, interceptés par les jetées du port de Canet. Ils sont issus principalement des deux fleuves, le Tech et la Têt, celle-ci cependant dans une très faible proportion car l'essentiel de son apport migre, comme on le verra, vers le nord. Degré d artificialisation : L artificialisation est limitée, du fait d une absence d urbanisation. La zone est cependant très fréquentée. Dérive littorale : Direction : sud-nord Bilan sédimentaire : Une érosion importante est observée sur la totalité de la cellule, le taux moyen de recul atteignant 3,5 à 4 mètres/an. L enracinement de la digue nord du port de Canet est à nu. 20

22 7. De l embouchure de la Têt au grau du Bourdigou Caractéristiques de la cellule : Cette unité, d une longueur de 3,5 km, est délimitée au sud par l embouchure de la Têt et au nord par le grau du Bourdigou. Elle englobe la ville de Sainte Marie-Plage. Géomorphologie : La côte est constituée de sables grossiers de diamètre moyen supérieur à 0,8 mm. Les dunes, encore présentes en 1942, ont disparu, du fait de l urbanisation. Plage aérienne : Orientation : nord-sud. Infralittoral: La pente est faible. Deux à trois barres sont observées (tout d abord entre 120 et 300 mètres, puis à 500 mètres environ). Le profil, relevé au niveau des épis, indique une évolution très variable et rapide. La tendance générale est cependant à l érosion. Sources sédimentaires : La source principale d apports est constituée par les apports de la Têt, qui, au même titre que le Tech, est une rivière méditerranéenne aux dimensions modestes, drainant donc peu d affluents et aux apports solides limités (longueur de 120 km, débit moyen de 13 m 3 /s). Degré d artificialisation : La zone est très urbanisée et très fréquentée (ville de Sainte-Marie : 3483 habitants), à l exception des abords de l embouchure de la Têt. Les ouvrages existants sont les jetées calibrant l ancien bras de la Têt (construites en 1968), au nord du bras actif, mais également la série d épis implantée immédiatement au nord de ces jetées (les deux épis les plus au sud ont été mis en place en 1968, les deux autres en 1973), confortés en 1996 par l implantation de deux brise-lames, et par la mise en place d enrochements en fond de plage. Des rechargements en sable de la plage nord de Sainte-Marie ont été effectués à plusieurs reprises depuis 1985 (2000 m 3 /an, soit m 3 en tout). Dérive littorale : La dérive littorale dominante est orientée vers le nord. Sa capacité de transport est estimée entre et m 3 /an. Bilan sédimentaire : Une érosion quasi-généralisée est observée sur toute la longueur de la zone, la rive sud du grau du Bourdigou étant exclue. Les causes de cette érosion généralisée sont, d une part, les apports sédimentaires limités, ne suffisant plus à compenser les pertes (réduction importante des apports de la Têt, ce qui est le cas également pour de nombreux fleuves) ; et d autre part l interruption du transit sédimentaire par les jetées du bras mort de la Têt. Les épis, mis en place pour éviter cette érosion, n ont fait que la déplacer plus au nord, où le recul a atteint des valeurs maximales de 4 mètres/an entre 1978 et 1992, pour un retrait total de 200 mètres en 30 ans. 21

23 8. Du grau du Bourdigou à l embouchure de l Agly Caractéristiques de la cellule : Longue de 2,5 km environ, cette huitième subdivision du littoral est limitée au sud par le grau du Bourdigou, et au nord par l embouchure de l Agly. Elle comprend la ville de Torreilles- Plage. Géomorphologie : Le littoral est fait de sable grossier de diamètre moyen supérieur à 0,8 mm. Du fait du triage mécanique des sédiments en fonction de leur taille, on peut cependant remarquer que la proportion de matériel fin augmente à mesure que l embouchure s éloigne (ce qui est le cas général). Les dunes, bien représentées en 1942, ont disparu aujourd hui. Plage aérienne : Orientation : nord-sud. Infralittoral: La pente est faible. Deux à trois barres sont présentes. Sources sédimentaires : La Têt constitue la principale source d apports. Degré d artificialisation : Seule la zone centrale est urbanisée (Torreilles : 2088 habitants), en effet les terrains situés aux extrémités appartiennent au Conservatoire du Littoral (superficie de 49 ha, lieu-dit La Ribère). Les digues calibrant le grau du Bourdigoul (1975) et l embouchure de l Agly (dès 1848) sont les seuls ouvrages présents. Dérive littorale : Direction : sud vers le nord. Bilan sédimentaire : Une érosion variable affecte cette côte. Elle est plus faible au sud, et plus accentuée au nord, ce qui est la conséquence notamment de la présence d un poste de secours en enrochements, implanté à même la plage, en contact direct avec la mer, et qui joue le rôle d un épi. Le recul moyen entre ce poste de secours et l Agly peut être évaluer à 8 mètres/an. 22

24 9. De l embouchure de l Agly au grau Saint-Ange (Port Barcarès) Caractéristiques de la cellule : Elle est limitée au sud par l embouchure de l Agly, et au nord par le grau Saint-Ange, situé à Port Barcarès, qui est un exutoire de l étang de Leucate. Sa longueur totale est de 2 km environ. Géomorphologie : Le littoral est constitué de sables grossiers, mélangés de graviers et de petits galets (de diamètre inférieur à 5 cm). Les dunes, présentes à l état naturel, ont disparu, du fait de l urbanisation. Plage aérienne : La pente des plages est raide à proximité du rivage, puis diminue dans la partie centrale, et s inverse parfois à l arrière. Orientation : nord-sud. Infralittoral: La pente est faible (0,1 ), cependant plus importante près du rivage. Deux barres sont présentes, à 250 et à 500 mètres environ. Le profil étudié (P4), situé au niveau du grau Saint-Ange, montre un recul marqué de la barre externe, mais une avancée de la partie supérieure. Sources sédimentaires : L Agly constitue la source principale (rivière très modeste, de longueur totale 80 km, et de débit moyen 7,2 m 3 /s). Degré d artificialisation : L artificialisation est importante, la zone est très urbanisée (station balnéaire du Barcarès, 3539 habitants en hiver, beaucoup plus pendant la saison estivale). Les ouvrages recensés sont les digues calibrant l embouchure de l Agly, qui ne sont pas prolongées en mer (donc impact limité vis-à-vis du transit littoral), et les jetées du grau Saint- Ange, qui retiennent, quant à elles, l'essentiel du transit. Dérive littorale : La dérive littorale résultante est dirigée vers le nord, avec une capacité totale de transport estimée à m 3 /an (ce qui est une valeur modeste, plus importante cependant que dans le sud du département). Bilan sédimentaire : Une érosion affecte le sud de la cellule, à proximité du débouché de l Agly, alors que qu un engraissement est observé au nord, le long de la jetée sud du grau Saint-Ange, en amonttransit de l ouvrage, ce qui est la situation courante. 23

25 10. Du grau Saint-Ange (Port-Barcarès) à Port Leucate Caractéristiques de la cellule : Cette cellule atteint de 8,5 km de long. Elle est délimitée au sud par les jetées du grau Saint- Ange, et au nord par celles de Port Leucate, ces deux ouvrages perturbant le fonctionnement de la dérive littorale. Géomorphologie : La côte est sableuse, et, comme dans l unité précédente, la plage est constituée de sable grossier (de 0,4 à 0,8 mm de diamètre), de graviers et de petits galets mélangés. Cette plage fait partie du cordon littoral de l étang de Leucate. L urbanisation a causé la disparition de la plupart des dunes, présentes naturellement. Celles qui subsistent encore sont de petite taille, recouvertes de végétation. Plage aérienne : Elle présente une pente fortement inclinée au plus près de l eau, qui s adoucit en s éloignant du rivage, et s inverse parfois en arrière-plage. Largeur : 30 mètres à Port-Barcarès, plus larges à Port-Leucate. Orientation : nord-sud. Infralittoral: La pente est faible. Comme pour les unités précédentes, on note la présence de deux barres. Sources sédimentaires : Les sédiments de l Agly, ainsi que ceux issus de l'évolution du prisme littoral holocène, alimentent ces plages. Degré d artificialisation : L artificialisation est importante, la côte est en effet urbanisée pratiquement sur toute sa longueur, entre les communes de Port-Barcarès et de Port-Leucate. Ces deux communes possèdent un port dont les jetées, prolongées en mer, perturbent le fonctionnement hydrodynamique normal de la zone (jetées de Port-Leucate construites entre 1968 et 1972). Un terrain relativement peu urbanisé, d une superficie de 47 ha, et situé au nord du grau Saint-Ange, appartient au Conservatoire du Littoral (lieu-dit Mas de l Ilse). Des rechargements en sable ont été réalisés au niveau de la plage nord de Port-Barcarès entre 1969 et 1997 ( m 3 ) et les marques d'érosion sévère au nord immédiat du port ont conduit à la construction de deux brise-lames en Dérive littorale : Direction : sud-nord. Bilan sédimentaire : On constate une érosion au nord des jetées de Port-Barcarès, qui n a pas été résolue par la mise en place des deux épis proches de la jetée nord, responsables d un accroissement de cette érosion en aval-transit de leur localisation. Actuellement, le décalage entre les côtés sud et nord du port atteint 150 mètres. En contrepartie, on observe une accumulation au sud de Port-Leucate, les sédiments transportés par la dérive littorale étant bloqués par la jetée du port. Cette accumulation est cependant comparativement moins importante que celle qui existe le long de la jetée sud du grau Saint-Ange dans la cellule précédente. Une estacade, construite en 2000, ne doit pas 24

26 avoir d'effet sur la dérive littorale malgré sa projection en mer, car elle est perméable. 25

27 11. De Port-Leucate au grau de Leucate Caractéristiques de la cellule : Cette cellule, de petite taille (1,5 km environ) est séparée des autres, au sud, par les jetées de Port-Leucate, et au nord, par le grau de Leucate, également endigué. Géomorphologie : Il s agit d un cordon littoral (séparant l étang de Leucate de la mer) de sable grossier mélangé de galets et de graviers. Des dunes de petite taille (moins de 1 mètre de hauteur), végétalisées, sont présentes en haut de plage. Plage aérienne : Largeur : 30 mètres au plus au nord, moins au sud. Orientation : nord-sud. Infralittoral: La pente est faible. Comme pour les unités précédentes, on note la présence de deux barres. Sources sédimentaires : Lointaines (Têt, Agly) ; l'étang de Leucate ne reçoit aucun matériel sableux et est, par conséquent, exclu comme source secondaire. Le remaniement du prisme littoral dans son ensemble est, comme partout, une source importante. Degré d artificialisation : La zone est presque complètement urbanisée, et très fréquentée. Dérive littorale : Direction : sud-nord. Bilan sédimentaire : La zone subit une forte érosion. En effet, un recul de 100 mètres a été enregistré depuis la construction du port entre 1968 et Une légère accumulation existe le long du grau de Leucate. A terme, si aucune mesure n est prise, la disparition totale de cette plage est à prévoir. 26

28 12. Du grau de Leucate à Leucate-Plage Caractéristiques de la cellule : Cette cellule est longue de 2 km environ, orientée nord-sud. Elle est délimitée au sud par le grau de Leucate et au nord par la côte rocheuse de Leucate. Géomorphologie : Cette côte sableuse, appartenant au cordon littoral de l étang de Leucate, est constituée de sable grossier, de graviers et de petits galets. Des dunes de petite taille, recouvertes par la végétation, sont présentes en haut de plage, ainsi que des terrains sableux plus étendus piégés par la végétation. Plage aérienne : Pente forte vers la mer, qui s adoucit à l arrière, largeur relativement importante, arrière-plage bien développée, sont les principales caractéristiques de ces plages. Infralittoral: La pente est peu importante (inférieure à 1 %, sauf dans la partie superficielle). Une à deux barres, peu marquées, sont présentes, à proximité de la côte (à moins de 160 mètres). Le profil, situé immédiatement au nord du grau de Leucate (au niveau de la plage naturiste) est caractérisé par une érosion importante et régulièrement présente (plus de 11 m 3 /m.an). Sources sédimentaires : Identiques à celles existant dans la cellule précédente. Degré d artificialisation : Le secteur étant très peu urbanisé et moyennement fréquenté, son caractère naturel est affirmé. Dérive littorale : La dérive littorale dominante est orientée du sud vers le nord, sa capacité de transport est évaluée à m 3 /an, ce qui est inférieur d un tiers à la capacité de la dérive circulant à Port-Barcarès. Bilan sédimentaire : Ce secteur est relativement stable, cependant on constate une érosion marquée au sud (en aval-transit du grau de Leucate : les digues piègent les sédiments, provoquant l'ensablement et l envasement du grau), mais également au nord, à proximité de la côte rocheuse. 27

29 13. Côte rocheuse de Leucate Cette cellule, d une longueur de 5 km approximativement, est caractérisée par une côte rocheuse calcaire (datant du Crétacé), dont le plus haut point culmine à 72 mètres au-dessus de la mer. Des risques d éboulement de la falaise existent dans la partie nord de la zone. Quelques rares plages se tapissent au pied des falaises, qui les protègent contre la force des vents (principalement des vents de terre) et des vagues. Une barre, correspondant à la barre la plus externe du compartiment sud, contourne le cap qu'elle borde étroitement, assurant la continuité du transit littoral vers le nord. L urbanisation est limitée aux deux extrémités, avec les communes de Leucate (2769 habitants) et de Leucate-la-Franqui au nord. Le caractère naturel de la zone est donc marqué. La dérive littorale, dirigée vers le nord, est estimée à m 3 /an. 28

30 Unité géographique C DU CAP LEUCATE AU CAP D AGDE (63 km) (Aude, Hérault) La côte, limitée au sud par la côte rocheuse de Leucate et au nord par celle du Cap d Agde, est constituée de sables, d un diamètre moyen inférieur à celui de l unité précédente ; et présente une orientation sud-ouest/nord-est. De nombreux étangs littoraux sont présents (La Palme, l Ayrolle, Gruissan, Grazel, Mateille, Pissevaches ). La pente de la plage (immergée et émergée) est faible, le plateau continental large. Au sud du secteur, la plage émergée est très large, les vents étant responsables d un étalement des sédiments (à la granulométrie fine), les dunes présentes à l état naturel peuvent être de dimensions importantes (3 à 4 mètres de haut, jusqu à 8 mètres à Sérignan). Les trois fleuves principaux, l Aude, l Orb et l Hérault, définissent une subdivision plus précise. Les vents dominants sont issus du nord-ouest (tramontane), les houles dominantes du sud-est. La dérive littorale dominante est provoquée par ces houles de sud-est, sa direction variant selon l orientation de la côte : jusqu au secteur du grau de la Vieille Nouvelle/Gruissan-Plage, elle est dirigée vers le nord, dans la continuité de la cellule précédente, tandis que sa direction s'inverse ensuite, approximativement au niveau de Saint Pierre sur mer/ Narbonne-Plage. Elle se dirige alors vers le sud-ouest. Huit cellules sont définies par les fleuves et par les installations portuaires (cellules 14 à 22). 29

31 14. De Leucate-la-Franqui à Port-la-Nouvelle Caractéristiques de la cellule : Elle est longue de 10 km ; séparée de la précédente par la falaise rocheuse de Leucate, et de la suivante par les jetées de Port-la-Nouvelle. Géomorphologie : Ce littoral sableux, lido séparant l étang de Lapalme de la mer, est constitué de sable de granulométrie fine, comprise entre 0,1 et 0,2 mm, à l exception de la zone située à proximité des formations rocheuses (La Franqui), où le sable est plus grossier. Des formations dunaires sont présentes sur l arrière-plage, de faible hauteur (moins de 2 mètres), et recouvertes par des végétaux. A signaler, parmi ces sables dunaires, l'existence exceptionnelle de sables oolitiques quaternaires, d'âge encore incertain (rares datations entre et ans). Plage aérienne : Largeur : importante, de 300 mètres de large dans sa partie la plus étroite, jusqu à 700 mètres, dans la zone centrale par exemple. Un front dunaire, très bas, est également bien représenté (recouvert par la végétation). Orientation : nord-sud. Infralittoral: Les pentes sont faibles (0,11 à 0,06 ). Une seule barre, plus ou moins bien développée, est observée mais jusqu'à trois barres ont été notées antérieurement. Deux profils ont été étudiés : Profil A2, Leucate la Franqui : Une barre,très marquée, est présente à environ 500 mètres de la côte. Une forte érosion caractérise la zone (27,2 m 3 /m.an). Profil A3b, plage sud de Port-la-Nouvelle : Une barre, peu marquée, est visible très près de la côte en Elle disparaît l année suivante. Une légère érosion, qui reste à confirmer par des études ultérieures, caractérise le site. Elle pourrait être la cause de la diminution observée du nombre des barres. Sources sédimentaires : Le grau de la Franqui, exutoire de l étang de La Palme, constitue une des sources existantes. La continuité du transit littoral vers le nord indique aussi des sources méridionales (fleuves côtiers des Pyrénées-Orientales et matériel emprunté au prisme littoral sud). Degré d artificialisation : Ce littoral est peu urbanisé et peu fréquenté, sauf à ses extrémités, où se situent les agglomérations de La Franqui et de Port-la-Nouvelle (cette dernière compte 4919 habitants). Aucun ouvrage ne vient renforcer la côte, et nuire à une diversité paysagère et biologique importante. Une prise d'eau, alimentant les salins de La Palme, se situe en position centrale mais ne provoque pas de perturbation, car elle est très courte. Dérive littorale : Direction : sud-nord. 30

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