COMPORTEMENT D UNE FONDATION SUPERFICIELLE AU BORD D UNE PENTE -ANALYSE PRATIQUE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "COMPORTEMENT D UNE FONDATION SUPERFICIELLE AU BORD D UNE PENTE -ANALYSE PRATIQUE"

Transcription

1

2 COMPORTEMENT D UNE FONDATION SUPERFICIELLE AU BORD D UNE PENTE -ANALYSE PRATIQUE Behaviour of a shallow foundation near a slope - Practical investigation Ali BOUAFIA et Nabila AIT-IKHLEF Département de génie civil, Université Saâd-Dahleb de Blida B.P : 270 R.P. Blida Blida bouafia1@yahoo.fr RESUME: On se propose dans cette communication d analyser un problème d interaction sol/fondation assez courant. Il s agit de l effet déstabilisateur de la proximité d un terrain en pente sur le comportement d une fondation, qui se traduit par réduction de la capacité portante et amplification des tassements. L étude a comporté une modélisation par éléments finis élastoplastiques à l aide du progiciel PLAXIS, et a été volontairement limitée au cas d une semelle continue ancrée dans un sol argileux saturé homogène en pente. On montre l effet notable de la distance fondation/tête du talus et de l angle de la pente du talus sur la capacité portante et les tassements de la fondation. Une procédure pratique de prise en compte de cet effet déstabilisateur est enfin proposée. Mots-Clefs: Fondation, Talus, Eléments finis, Tassement, Capacité portante, Argile. ABSTRACT: The objective of this paper is to analyse a commonly encountered soil/foundation problem, namely the destabilizing effect of the proximity of a slope on the behaviour of a foundation. This results in attenuation of the bearing capacity and in amplification of the settlements. The study was carried out by using the elastic plastic finite element program PLAXIS and was limited to the case of a strip foundation embedded in a saturated clayey homogeneous slope. It has been shown the significant effect of the distance between the foundation and the slope top as well as the angle of the slope on the bearing capacity and the settlements of the foundation. A practical procedure to account for this destabilizing effect was at last proposed. Keywords: Foundation, Slope, Finite elements, Settlement, Bearing capacity, Clay. 1. INTRODUCTION: Souvent, la conception d un ouvrage nécessite sa réalisation sur un terrain accidenté ou en pente. Outre le problème de stabilité au glissement du terrain d assise, le comportement des fondations portant l ouvrage est influencé par l effet déstabilisateur de la proximité d une pente. Il s agit d un problème d interaction sol/fondation assez courant et assez complexe. La figure 1, extraite de la référence 2, illustre une variété d exemples. Les cas a, b et c correspondent respectivement à un bâtiment construit au sommet d une pente naturelle, d un remblai ou au bord d un talus. Les cas d et e correspondent respectivement au cas d un mur de soutènement en bord d une pente suite au creusement d un talus et à celui d un mur de quai après dragage du sol marin. Les cas f et g correspondent aux engins lourds appelés à circuler

3 en bord de fouille, d une berge de canal ou sur une digue. Le cas h correspond à celui d un chemin de fer et les cas i et j correspondent respectivement à un barrage construit sous forme d une digue supportant un mur en terre armée et à une pile de pont reposant sur les berges d un canal. Figure 1. Exemples typiques de l effet de la proximité d une pente [2].

4 La capacité portante d'une fondation superficielle en bord d un terrain en pente est un problème traditionnel de la mécanique des sols qui a suscité d importants travaux de recherche. Il existe une diversité d'approches de calcul, dont les plus courantes sont : - La théorie de poussée/butée des terres sur un écran avec superposition approchée des effets [1], [2], [3]. - La théorie du champ des lignes de glissement (ou méthode des caractéristiques de contraintes), limitée aux problèmes plans ou axisymétriques [4], [5], [11]. - Le calcul à la rupture ou analyse limite. La solution est donnée sous forme d'intervalle bornée par des valeurs limites statiquement et cinématiquement admissibles [6], [7]. - Les méthodes empiriques, basées sur la corrélation entre les résultats d'essais de chargement de fondations en vraie grandeur ou en modèles centrifugés, et ceux des essais in-situ ou en laboratoire [8], [9]. - La méthode des éléments finis. Il s agit d une alternative intéressante d analyse, bien que le problème nécessite un calcul non linéaire afin d aborder simultanément les deux aspects classiques de comportement des fondations, à savoir le tassement et la capacité portante. Les logiciels courants de calcul géotechnique par éléments finis permettent en principe de mener une telle analyse [10]. On se propose dans ce qui suit d étudier l effet de la proximité d un terrain purement cohérent en pente sur le comportement d une semelle continue sous un chargement vertical centré. Telle que montrée à la figure 2, la fondation est ancrée de D par rapport à la surface, a une largeur B et une longueur infinie, et est distante de d de la tête du talus. Ce dernier est incliné de β par rapport à l horizontale, a une hauteur H, et est formé d un matériau purement cohérent homogène, caractérisé par une cohésion non drainée C u, un poids volumique γ et un angle de frottement interne nul (ϕ =0). On se limite à présenter deux approches souvent utilisées. La première, appartenant à la catégorie 1, est celle due à Giroud & Tran-Vô-Nhiem (1971) qui ont montré que la proximité d'un sol en pente d'angle β par rapport à l'horizontale a pour effet de réduire la capacité portante du sol. En outre, la hauteur du talus n a pas d effet sur la capacité portante. Selon Cassan (1978), il existe une distance limite d lim entre la fondation et la tête du talus au-delà de laquelle la présence d'un talus n'a aucun effet sur la portance de la semelle. Le tableau1 donne les valeurs de cette distance en fonction de l'angle de frottement [16]. La pression verticale limite ou capacité portante du sol sous une fondation en tête du talus (d= 0) est donnée par : q l 0 = 0.5x γ 2 B.N γβ + γ 1 D.N qβ.cosβ + C.N cβ Pour une distance d intermédiaire (0 d d lim ), il y'a lieu d'interpoler la pression verticale q l entre celle donnée par cette méthode et celle correspondant à un sol horizontal q l. Les valeurs de N γβ sont tabulées et le reste des facteurs de portance se calcule comme suit [2]: N qβ (1+ sin ϕ)cos β = exp[( 1 sin ϕ.cos( Γ δ') π + δ' Γ 2β ). tg ϕ] N cβ N qβ 1 cosβ = tgϕ sinβ tgδ ' = C.cot gϕ cosβ + γdcosβ

5 Figure 2. Configuration sol/fondation étudiée sinγ= sin δ ' sinϕ En cas d un sol fin saturé (ϕ =0), N γβ =0, N qβ = cos β et N cβ = π+ 1 + cosω -ω -2β (angles exprimés en radians) avec sinω = γ.d.sinβ.cosβ/c. Le facteur de réduction de la capacité portante i β est défini dans le cas général comme suit : ql ( β, d/ B, D/ B) iβ = i( β, d/ B, D/ B) = ql (0,, D/ B) La deuxième approche, du type empirique, est proposée par Baguelin et al (1978) à la base de l essai pressiométrique. En cas d un sol homogène vis-à-vis de la pression limite nette P l *, ou en cas où l élancement D/B de la fondation dépasse 1, i β est indépendant des caractéristiques du sol et est donné par [18]: 1 d / B+ (1+ D).cotgβ B β = (1 arctg ) 2, arctg étant exprimée en degrés. i 90 1 On se propose dans ce qui suit de présenter les résultats d une modélisation par éléments finis, faisant partie d un travail de recherche mené à l université de Blida [15]. Le logiciel PLAXIS a été utilisé à cette fin pour étudier la courbe de chargement de la fondation ancrée à différentes fiches, et à différentes distances de la tête du talus. L interprétation a permis de proposer une loi de variation de la capacité portante et du tassement avec la distance d. Outre l étude comparative, une procédure pratique de calcul d une fondation en bord d une pente est proposée, suivie d un exemple illustratif. 2. MODELISATION PAR ELEMENTS FINIS 2.1. Présentation du modèle PLAXIS est un progiciel courant de modélisation par éléments finis des problèmes d interaction sol/ouvrages géotechniques. Il a été utilisé pour concevoir un modèle d éléments finis en déformations planes décrivant l interaction d une semelle continue avec un sol en pente. Le maillage est formé d éléments triangulaires à 15 nœuds pour le sol et d éléments poutres pour la fondation. Un dimensionnement préalable a été mené afin de retenir les dimensions minimales du maillage assurant la stabilité des déplacements de la fondation (voir figure 3).

6 Tableau 1: Valeurs de la distance limite d lim [16] ϕ d lim /B Le matériau sol a été supposé suivre une loi d élastoplasticité parfaite caractérisée par un module de déformation E s et un coefficient de Poisson ν s =0.50, et obéissant au critère de rupture de Mohr-Coulomb avec un angle de frottement ϕ u =0. La fondation, en forme de U, a une largeur B de 1 m, est supposée infiniment rigide (E b /E s = ), et est en parfaite adhérence avec le sol. Le chargement se fait par des pressions verticales uniformes q imposées à la base de la fondation et les déplacements verticaux s correspondants en sont déduits du calcul par éléments finis Etude paramétrique Méthodologie d analyse L analyse dimensionnelle par le théorème des π conduit à la formulation suivante du problème de comportement d une semelle continue à proximité d une pente: q H s g(,,,, d / B, s, b, ) = 0 u B s β ν ν C B E E b Les calculs ont porté sur des distances d variant de 0 à 15B, et deux angles β du talus, à savoir 26.6 (tgβ=1/2) et 45 (tgβ=1). Les valeurs étudiées de la hauteur relative H/B du talus ont été fixées à 3, 5 et 7. La courbe adimensionnelle de chargement de la fondation q/c u =f(s/b), où q/c u représente pression adimensionnelle et s/b est le tassement relatif de la fondation, a l allure typique de la figure 4, avec tendance vers une asymptote pour les grands déplacements, correspondant ainsi à la capacité portante q l, et une variation linéaire pour les petits déplacements, caractérisée par une pente α (kpa/mm) [15], [18]. Figure 3. Maillage du modèle en éléments finis (cas d/b=0)

7 chargement (kn/m 2 ) essai n 35 d/b = 15 d/b = 7 d/b = 5 d/b = 3 d/b = 1 d/b = ,5 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 tassement (m) Analyse de la capacité portante Figure 4. Courbes typiques de chargement des fondations La figure 5 montre une variation typique de la capacité portante en fonction de la distance d, toutes choses étant par ailleurs égales. La proximité d une pente se traduit par une réduction non négligeable de la capacité portante. A titre d exemple, en tête du talus, le facteur de réduction i β est en moyenne de 0.87 pour β égal à 26.6 ( réduction de q l de 13 %) et de 0.75 pour β égal à 45 (réduction de q l de 25%), ceci quelle que soit la fiche de la fondation. Comme le montre la figure 6, ces valeurs sont en bonne concordance avec celles trouvées par d autres études [18]. Pour une distance infinie, la courbe converge vers une valeur asymptotique q l correspondant au cas d un sol horizontal. Ces valeurs asymptotiques ont été comparées, à la figure 7, à celles données par la théorie classique de capacité portante de Terzaghi: q l = C u.n c +γ.d.n q, avec N c = 5.14 et N q =1. Comme le montre la figure 7, les calculs par éléments finis aboutissent à des valeurs de la capacité portante supérieures à celle donné par le calcul classique. L explication vient du fait que ce dernier repose sur l hypothèse de la superposition approchée des effets, ce qui mène à la formulation ci-dessus. D ailleurs, la large utilisation du calcul classique vient du fait qu il mène à une sous-estimation de la capacité portante, donc à une évaluation sécuritaire. 1, ,9 q l (kpa) Sol argileux saturé C u =50 kpa Semelle continue B=1 m, D=0 m β=26,6 β=45 Facteur iβ (d/b=0) 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 d/b=0 CHARTAL Giroud & Tran-Vô-Nhiem Plaxis d/b 0, angle β Figure 5. Variation de q l en fonction de d/b Figure 6. Effet de l angle β sur i β

8 La figure 6 nous enseigne que la réduction de la capacité portante est pratiquement proportionnelle à l angle β. On a constaté en outre que la capacité portante, pour toutes le distance étudiées, varie peu avec la hauteur H du talus, ce qui est en accord avec la théorie de Giroud et Tran-Vô-Nhiem. L analyse des courbes q l =f(d/b) montre qu au delà d une certaine distance d lim, on retrouve la capacité portante d un sol horizontal, soit q l. Pour une fondation en surface par exemple, cette distance limite est égale à 0.5B et 2B pour des angles β du talus de 26.6 et 45 respectivement. Cette distance limite augmente sensiblement avec l élancement D/B de la fondation. Pour les besoins de la pratique, la prise en compte de l influence de la proximité du talus sur la capacité portante peut être schématisée par les courbes hyperboliques des abaques 8 et 9, selon la formulation suivante: d i B β = iβ(0) + a+ b d B Le facteur de réduction en tête du talus i β (0) est pris égal 0.87 et 0.75 pour β égal à 26.6 et 45 respectivement. 1,10 q l (éléments finis) kpa Sol argileux saturé β=45 β=26 Facteur de réduction iβ 1,05 1,00 0,95 0,90 Sol: argile saturée (ϕ = 0) Talus: Hauteur indéfinie, Angle β=26,6 i β =q l (d/b)/q l (οο) i β (0)= 0,870 D/B=0 D/B=1 D/B= q l (Terzaghi) kpa 0, d/b Figure 7. Comparaison des valeurs de q l Figure 8: Abaque du facteur de réduction pourβ =26.6 Facteur de réduction iβ 1,10 1,05 1,00 0,95 0,90 0,85 0,80 0,75 Sol: argile saturée (ϕ= 0) Talus: Hauteur indéfinie, Angle β=45 i β =q l (d/b)/q l (οο) i β (0)= 0,750 D/B=0 D/B=1 D/B=2 0, d/b Figure 9: Abaque du facteur de réduction pourβ =45

9 Une interpolation linéaire est à effectuer pour des valeurs intermédiaires de β. Le facteur b est donné par l expression suivante : b= 1 1 iβ(0) Il prend ainsi les valeurs de 7.7 et 4.0 pour des angles β de 26.6 et 45 respectivement. Le facteur a est donné par les tableaux 2 et 3 en fonction de l élancement et de l angle β Analyse des tassements de la fondation La courbe de chargement a été interprétée pour obtenir la pente initiale (ou raideur) α (kpa/m) telle que : q = α.s s et q étant respectivement le tassement uniforme de la fondation et la pression verticale appliquée. Il est évident que la connaissance de α permet de calculer directement le tassement à partir de la formule ci-dessus. Il a été constaté que α dépend peu de l angle β de la pente, et comme le montre la figure 10, cette raideur augmente selon une allure hyperbolique avec la distance relative d/b et se stabilise au-delà d une certaine distance, de l ordre de 3 à 4 fois la largeur B de la fondation, vers une valeur asymptotique notée α. Le facteur d amplification des tassements (ou de réduction de la raideur α) µ H est défini dans le cas général comme suit: α( β, d / B, D/ B, H / B) µ H = µ ( β, d/ B, D/ B, H / B) = α (0,, D/ B, ) A titre d exemple, en cas d une fondation en tête du talus (d/b=0), le facteur µ H (0) est égal à 0.94, 0.97 et 0.97 pour des élancements D/B de 0, 1 et 2 respectivement, ce qui correspond à une augmentation des tassements de 3 à 6%. On conclut de cet exemple extrême que l influence de la proximité du talus sur les tassements est minime. L analyse statistique des valeurs de µ en bord de pente (d/b=0) a montré qu il prend les valeurs moyennes de 0.98 et 0.96 pour les pentes de 26.6 et 45 respectivement, avec des coefficients de variation de 7% au plus. Vu le caractère approximatif du calcul pratique des tassements, il est donc illusoire de tenter relier le facteur µ aux différents facteurs géométriques vus ci-dessus du fait de sa faible variation. On recommande pour les besoins de la pratique d amplifier les tassements, calculés dans le cadre d un sol horizontal, de 3% pour des fondations distantes de moins de 4B de la tête du talus. Tableau 2 : Valeurs du facteur a pour β=26.6 D/B a Tableau 3 : Valeurs du facteur a pour β=45 D/B a

10 Raideur α (kpa/m) β=26.6 β=45 Sol: argile saturée ν=0,50 Τalus: H/B=3 α pente de la courbe de chargement q=f(s) d/b Figure 10. Variation de la raideur avec d/b 3. PROCEDURE DE CALCUL PRATIQUE La procédure suivante permet de tenir compte d une manière simple de l effet de la proximité du talus sur la capacité portante et les tassements d une fondation continue rigide, implantée dans un massif argileux saturé. 1. Calculer la capacité portante de la fondation en la supposant dans un sol horizontal, soit q l, 2. A partir de la figure 8 ou 9, déterminer le facteur de réduction i β en fonction de β, D/B et d/b. On peut aussi utiliser l équation hyperbolique de i β en adoptant les valeurs de a des tableaux 2 et 3, et de b en fonction de i β (0). Ce dernier est pris égal 0.87 et 0.75 pour β égal à 26.6 et 45 respectivement. 3. La capacité portante à proximité du talus est: q l =q l. i β, 4. Estimer les tassements de la fondation à la base des méthodes classiques, 5. Amplifier la valeur obtenue du tassement par un facteur de EXEMPLE ILLUSTRATIF On reprend le cas d de la figure 1, schématisant un mur de soutènement en béton armé, supposé très long et ayant une largeur de 2.0 m. Suite à des travaux de creusement d un talus routier haut de 2.5 m et incliné de 60 par rapport au plan vertical, la base du mur, ancrée à 2.0 m, se trouve implantée à 2.0 m de la crête de ce talus. Le sol est formé d un horizon argileux saturé assez homogène. Les essais de compression simple des échantillons intacts ont pu caractériser la résistance à la compression simple par une valeur moyenne de 250 kpa. Le poids volumique sec est de 14.5 kn/m 3. On demande d analyser la capacité portante de cette fondation. Le calcul le plus défavorable correspond au comportement à court terme, caractérisé par une cohésion non drainée de 125 kpa et un angle de frottement nul. Le poids volumique saturé est de 19 kn/m 3. q l = 0.5x γsat.b.n γ + γ sat.d.n q + C u.n c = γ sat.d.1 + C u x5.14= kpa. Le problème est caractérisé par H/B=2.5/2.0=1.25, D/B= 2.0/2.0=1, d/b=2.0/2.0=1 et β = 30. A partir des tableaux 2 et 3, l interpolation de a donne L interpolation du facteur de réduction en tête du talus donne i β (0)=0.847 et b= 1/(1- i β (0))=6.53. d i = ( 0) + B 1 β iβ = = = a+ b x1 B d

11 La capacité portante à proximité du talus est q l =q l.i β = 661.5x0.91=602 kpa. La contrainte admissible est q adm = 19x1 +(602-19x1)/3=213 kpa. 0 Notons que la méthode de Giroud et Tran-Vô-Nhiem donne q l =517.5 kpa. A partir du tableau 1, on déduit que i β doit être égal à 1 et q l =q l = kpa. Enfin, selon la méthode de Baguelin, le facteur de réduction d après la formule est égal à i β = CONCLUSIONS L effet de la proximité d un talus sur la capacité portante d une semelle continue ancrée dans un sol argileux saturé a été étudié à travers une étude paramétrique par éléments finis par le biais du progiciel Plaxis. Il a été montré l influence notable de la distance de la fondation à la tête du talus et de l angle du talus sur la capacité portante. L interprétation des résultats a permis de la définition d un facteur de réduction de la capacité portante et d un facteur d amplification des tassements, ce dernier variant faiblement avec les différents paramètres géométriques de ce problème. Une procédure pratique de calcul simplifié a été proposée et un exemple illustratif a permis de concrétiser l approche proposée. Des études sont en cours pour l extension des résultats obtenus à d autres configurations sol/fondation et à d autres matériaux. 6. BIBLIOGRAPHIE 1. Meyerhof G (1957) Ultimate bearing capacity of foundations on slopes, Proceedings of the 4 th Intl. Conf. on Soil Mech. and Found. Eng., Vol. 1, London, pp: Giroud J-P, Tran-Vô-Nhiem (1971) Force portante d une fondation sur une pente, Annales de l ITBTP N Juillet-Août 1971, Série théories et méthodes de calcul N 142, pp: Narita K, Yamagushi H (1990) Bearing capacity analysis of foundations on slopes by use of log-spiral sliding surfaces, Japanese Journal of Soil. Mech. and Found. Eng., Vol. 30, N 3, pp : Sokolovski V.N (1942) Statique des massifs lâches (en Russe), Moscou, Russie. 5. Graham J, Andrews M, Shields D-H (1988) Stress characteristics for shallow footings in cohesionless slopes, Canadian Geotechnical Journal, Vol. 25, pp: Salençon J (1983) Calcul à la rupture et analyse limite, Presses de l ENPC Paris, 359 p. 7. Fikrat S (1191) Calcul de la capacité portante d une fondation superficielle à proximité d un talus, mémoire de stage de fin d études, Laboratoire LMS, Ecole polytechnique, Palaiseau, France, 51 p. 8. Gamperline M.C (1988) Centrifugal modelling of shallow foundations, Report to Spring convention Nashville, Tennessee, US department of the interior, Bureau of reclamation Denver, Colorado, 26 p. 9. Bakir N (1993) Etude sur modèles centrifuges de la capacité portante de fondations superficielles, Thèse de doctorat en génie civil de l Ecole Centrale de Nantes ECN, 193 p. 10. Potts D.M, Zdravcovitch L (1999) Finite element analysis in geotechnical engineering, st 1 edition Thomas Telford Books, Vols. 1 and Bouafia A, Mokrani L (1987) Calcul de la charge verticale limite au bord du talus, mémoire de mini-projet de recherche sur les méthodes numériques appliquées au calcul des massifs en plasticité parfaite, Ecole Centrale de Nantes, France. 12. Absi E. (1984) La théorie de la plasticité et l équilibre limite en mécanique des sols, Annales de l ITBTP N 421, série: sols et fondations 185, pp :

12 13. Mahé A (1986) Calcul des massifs en plasticité parfaite, Polycopié du cours de DEA. Ecole Centrale de Nantes. 14. Philiponnat G (1979) Fondations et ouvrages en terre, 1 e édition Eyrolles, Paris. 15. Ait-Ikhlef N (2005) Modélisation numérique de l effet de la proximité d une pente sur le comportement d une fondation, Thèse de Magister en génie civil de l Université de Blida. 16. Cassan M (1978) Essais in-situ en mécanique des sols, Tome 2 : Interprétation et méthodes de calcul, éditions Eyrolles, 331 p. 17. Baguelin F, Jézéquel J.F et Shields D.H (1978) The pressuremeter and foundation engineering, Series on Rock and soil mechanics, Vol. 2 (1974/77), N 4, Trans Tech publications, Germany, 1 st edition, 607 p. 18. Bouafia A, Ait-Ikhlef N (2005) Modélisation numérique de l effet de la proximité d une pente sur le comportement d une fondation, Comptes rendus de séminaire national RNTGER-05, novembre 2005, Guelma, 7 p.

Une approche statique quasi-périodique de la capacité portante des groupes de micropieux

Une approche statique quasi-périodique de la capacité portante des groupes de micropieux Une approche statique quasi-périodique de la capacité portante des groupes de micropieux Zied Kammoun 1, Joseph Pastor 2, Hichem Smaoui 3 1 Université de Tunis El Manar, Ecole Nationale d Ingénieurs de

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE Revue Construction étallique Référence DÉVERSEENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYÉTRIQUE SOUISE À DES OENTS D EXTRÉITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE par Y. GALÉA 1 1. INTRODUCTION Que ce

Plus en détail

Mécanique des sols I. Chapitre I Propriétés physiques des sols. Chapitre II Hydraulique des sols. Chapitre III Déformations des sols

Mécanique des sols I. Chapitre I Propriétés physiques des sols. Chapitre II Hydraulique des sols. Chapitre III Déformations des sols Mécanique des sols I Chapitre I Propriétés physiques des sols Chapitre II Hydraulique des sols Chapitre III Déformations des sols Chapitre IV Résistance au cisaillement des sols Chapitre III Déformations

Plus en détail

LES VASES DE LA LOIRE : MODELISATION DE L EFFET DE LA CONSOLIDATION SUR DES INFRASTRUCTURES EXISTANTES

LES VASES DE LA LOIRE : MODELISATION DE L EFFET DE LA CONSOLIDATION SUR DES INFRASTRUCTURES EXISTANTES LES VASES DE LA LOIRE : MODELISATION DE L EFFET DE LA CONSOLIDATION SUR DES INFRASTRUCTURES EXISTANTES THE SILTS FROM THE LOIRE RIVER: MODELLING OF CONSOLIDATION EFFECTS ON EXISTING INFRASTRUCTURE Sébastien

Plus en détail

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti .0 RISQUES GEOLOGIQUES DU SITE NOTES. LIQUÉFACTION : On ne doit pas trouver de sols granulaires liquéfiables, lâches, saturés, ou qui pourraient compromettre la performance sismique du bâtiment, dans des

Plus en détail

Rupture et plasticité

Rupture et plasticité Rupture et plasticité Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 25 novembre 2009 1 / 44 Rupture et plasticité : plan du cours Comportements

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Consolidation des argiles. CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER

Consolidation des argiles. CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER Consolidation des argiles CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER Plan Introduction Argiles Phénomène de consolidation Essais de consolidation Equation de la consolidation Degré de consolidation et facteur

Plus en détail

Premier ordre Expression de la fonction de transfert : H(p) = K

Premier ordre Expression de la fonction de transfert : H(p) = K Premier ordre Expression de la fonction de transfert : H(p) = K + τ.p. K.e τ K.e /τ τ 86% 95% 63% 5% τ τ 3τ 4τ 5τ Temps Caractéristiques remarquables de la réponse à un échelon e(t) = e.u(t). La valeur

Plus en détail

SUR LES DEFORMATIONS ELASTIQUES DE QUELQUE CONSTRUCTIONS DES OUTILS DE TOURNAGE PAR LA METHODE D ELEMENT FINI

SUR LES DEFORMATIONS ELASTIQUES DE QUELQUE CONSTRUCTIONS DES OUTILS DE TOURNAGE PAR LA METHODE D ELEMENT FINI U.P.B. Sci. Bull., Series D, Vol. 71, Iss. 4, 2009 ISSN 1454-2358 SUR LES DEFORMATIONS ELASTIQUES DE QUELQUE CONSTRUCTIONS DES OUTILS DE TOURNAGE PAR LA METHODE D ELEMENT FINI Ioan POPESCU 1, Ioana Mădălina

Plus en détail

Problèmes sur le chapitre 5

Problèmes sur le chapitre 5 Problèmes sur le chapitre 5 (Version du 13 janvier 2015 (10h38)) 501 Le calcul des réactions d appui dans les problèmes schématisés ci-dessous est-il possible par les équations de la statique Si oui, écrire

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

SSNL126 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite. Deux modélisations permettent de tester le critère de flambement en élastoplasticité :

SSNL126 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite. Deux modélisations permettent de tester le critère de flambement en élastoplasticité : Titre : SSNL16 - Flambement élastoplastique d'une poutre [...] Date : 15/1/011 Page : 1/6 Responsable : Nicolas GREFFET Clé : V6.0.16 Révision : 8101 SSNL16 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté Chapitre 4 Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté 4.1 Introduction Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs positions sont appelés systèmes à

Plus en détail

L équipe doit être constituée d'au moins 3 membres dont le chef de projet. Informations sur le Projet. Scientifiques. Secteurs développement

L équipe doit être constituée d'au moins 3 membres dont le chef de projet. Informations sur le Projet. Scientifiques. Secteurs développement L équipe doit être constituée d'au moins 3 membres dont le chef de projet Soumission d'un Projet Les champs précédés d un astérisque * sont obligatoires Établissement * Laboratoire * Faculté /institut

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Modèles bi-dimensionnels de coques linéairement élastiques: Estimations de l écart entre leurs solutions.

Modèles bi-dimensionnels de coques linéairement élastiques: Estimations de l écart entre leurs solutions. Problèmes mathématiques de la mécanique/mathematical problems in Mechanics Modèles bi-dimensionnels de coques linéairement élastiques: Estimations de l écart entre leurs solutions. Cristinel Mardare Laboratoire

Plus en détail

Les mesures à l'inclinomètre

Les mesures à l'inclinomètre NOTES TECHNIQUES Les mesures à l'inclinomètre Gérard BIGOT Secrétaire de la commission de Normalisation sols : reconnaissance et essais (CNSRE) Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de l'est parisien

Plus en détail

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER Laure Delaporte ConstruirAcier Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc SCHAFFNER des Ateliers SCHAFFNER chef de file du GT4 Jérémy TROUART de l Union des Métalliers

Plus en détail

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté CHAPITE IV Oscillations ibres des Systèmes à plusieurs derés de liberté 010-011 CHAPITE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs derés de liberté Introduction : Dans ce chapitre, nous examinons

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

LE GÉNIE PARASISMIQUE

LE GÉNIE PARASISMIQUE LE GÉNIE PARASISMIQUE Concevoir et construire un bâtiment pour qu il résiste aux séismes 1 Présentation de l intervenant Activité : Implantation : B.E.T. structures : Ingénierie générale du bâtiment. Siège

Plus en détail

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples,

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples, Non-linéarité Contexte Pour permettre aux algorithmes de cryptographie d être sûrs, les fonctions booléennes qu ils utilisent ne doivent pas être inversées facilement. Pour cela, elles doivent être très

Plus en détail

I Stabilité, Commandabilité et Observabilité 11. 1 Introduction 13 1.1 Un exemple emprunté à la robotique... 13 1.2 Le plan... 18 1.3 Problème...

I Stabilité, Commandabilité et Observabilité 11. 1 Introduction 13 1.1 Un exemple emprunté à la robotique... 13 1.2 Le plan... 18 1.3 Problème... TABLE DES MATIÈRES 5 Table des matières I Stabilité, Commandabilité et Observabilité 11 1 Introduction 13 1.1 Un exemple emprunté à la robotique................... 13 1.2 Le plan...................................

Plus en détail

Mur Hybride, bien plus qu un simple mur

Mur Hybride, bien plus qu un simple mur Mur Hybride, bien plus qu un simple mur Correction des ponts thermiques Maçonnerie de type a RT 2012 Mur Hybride R = 1,45 Pose rapide Porotherm GF R20 Th+ Mur Hybride énergie économie écologie émotion

Plus en détail

Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs.

Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs. Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs. H. ZAÏDI a, S. FOHANNO a, R. TAÏAR b, G. POLIDORI a a Laboratoire

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

Déformabilité des sols. Tassements. Consolidation

Déformabilité des sols. Tassements. Consolidation Déformabilité des sols. Tassements. Consolidation par Jean-Pierre MAGNAN Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Directeur technique au Laboratoire Central des Ponts et Chaussées, Paris Professeur de

Plus en détail

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT Association internationale de la sécurité sociale Quinzième Conférence internationale des actuaires et statisticiens de la sécurité sociale Helsinki, Finlande, 23-25 mai 2007 Comparaison des hypothèses

Plus en détail

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Adriana Climescu-Haulica Laboratoire de Modélisation et Calcul Institut d Informatique et Mathématiques Appliquées de

Plus en détail

La nouvelle RÉGLEMENTATION PARASISMIQUE applicable aux bâtiments

La nouvelle RÉGLEMENTATION PARASISMIQUE applicable aux bâtiments La nouvelle RÉGLEMENTATION PARASISMIQUE applicable aux bâtiments dont le permis de construire est déposé à partir du 1 er mai 2011 Janvier 2011 Ministère de l'écologie, du Développement durable, des Transports

Plus en détail

Outil d autodiagnostic du niveau d accessibilité - Les cabinets médicaux -

Outil d autodiagnostic du niveau d accessibilité - Les cabinets médicaux - Outil d autodiagnostic du niveau d accessibilité - Les cabinets médicaux - 17 septembre 2014 (mis à jour le 31 octobre 2014) Afin d avoir une idée du niveau d accessibilité de son cabinet et des principales

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE L'objectif de ce tutorial est de décrire les différentes étapes dans CASTOR Concept / FEM permettant d'effectuer l'analyse statique d'une

Plus en détail

Guide Technique Pour la Charpente de Mur. LSL et LVL SolidStart LP

Guide Technique Pour la Charpente de Mur. LSL et LVL SolidStart LP Conception aux états limites LSL et LVL SolidStart LP Guide Technique Pour la Charpente de Mur 1730F b -1.35E, 2360F b -1.55E and 2500F b -1.75E LSL 2250F b -1.5E and 2900F b -2.0E LVL Veuillez vérifier

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 13 avril 2011

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 13 avril 2011 Corrigé du baccalauréat S Pondichéry avril EXERCICE Commun à tous ls candidats Parti I points. L ax ds ordonnés st asymptot à C au voisinag d ; la fonction étant décroissant sur ] ; + [, la limit quand

Plus en détail

RÔLES DE LA MICROSTRUCTURE ET DE LA COMPOSITION MINERALOGIQUE DE SOLS ARGILEUX DU BASSIN DE PARIS SUR LEUR SENSIBILITE AU RETRAIT - GONFLEMENT

RÔLES DE LA MICROSTRUCTURE ET DE LA COMPOSITION MINERALOGIQUE DE SOLS ARGILEUX DU BASSIN DE PARIS SUR LEUR SENSIBILITE AU RETRAIT - GONFLEMENT RÔLES DE LA MICROSTRUCTURE ET DE LA COMPOSITION MINERALOGIQUE DE SOLS ARGILEUX DU BASSIN DE PARIS SUR LEUR SENSIBILITE AU RETRAIT - GONFLEMENT ROLES OF MICROSTRUCTURE AND MINERALOGICAL COMPOSITION OF CLAY

Plus en détail

1- Semestre 1 : Domaine : Science et technologie Filière : Technologie Spécialité/option : Génie civil / Gestion des projets d ingénierie civil

1- Semestre 1 : Domaine : Science et technologie Filière : Technologie Spécialité/option : Génie civil / Gestion des projets d ingénierie civil 1- Semestre 1 : Domaine : Science et technologie Filière : Technologie Spécialité/option : Génie civil / Gestion des projets d ingénierie civil Unité d Enseignement VHS V.H hebdomadaire Coeff. Créd Mode

Plus en détail

Programme Pédagogique National du DUT «Génie Civil» Présentation de la formation. PPN Génie Civil publié par arrêté du 24 juillet 2008 1

Programme Pédagogique National du DUT «Génie Civil» Présentation de la formation. PPN Génie Civil publié par arrêté du 24 juillet 2008 1 Programme Pédagogique National du DUT «Génie Civil» Présentation de la formation PPN Génie Civil publié par arrêté du 24 juillet 2008 1 SOMMAIRE I - FORMATION... 5 1 OBJECTIF...5 2 CONTENU...5 II - STRUCTURE

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

SECTION GÉOTECHNIQUE DÉPARTEMENT DE GÉNIE CIVIL UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE

SECTION GÉOTECHNIQUE DÉPARTEMENT DE GÉNIE CIVIL UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE ANALYSE DYNAMIQUE DES PENTES ARGILEUSES ET DES REMBLAIS CONSTRUITS SUR DES DÉPÔTS D ARGILE SECTION GÉOTECHNIQUE DÉPARTEMENT DE GÉNIE CIVIL UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE ANALYSE DYNAMIQUE DES PENTES ARGILEUSES

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

ConSolidation de talus en béton

ConSolidation de talus en béton données techniques ConSolidation de talus en béton SolutionS par passion 4 Consolidation de talus en béton 4 Introduction 5 Sols meubles et sols rocheux 5 Types de sols 5 Talus naturels / Glissements

Plus en détail

MISAPOR verre cellulaire

MISAPOR verre cellulaire MISAPOR verre cellulaire Remblai allégé pour ouvrage en génie civile 2015-03 Suisse: Allemagne: France: MISAPOR AG Löserstrasse 2 CH-7302 Landquart Téléphone +41 81 300 08 08 Fax +41 81 300 08 09 info@misapor.ch

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Avant d aller à la recherche d un terrain

Avant d aller à la recherche d un terrain Choisir un terrain Bien choisir un terrain pour construire une maison solide Ce document est édité par l Agence Qualité Construction, association dont la mission est d améliorer la qualité de la construction.

Plus en détail

Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal

Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal DL Lyon : G. Bièvre DL Autun : A. Brach, D. Goutaland, M. Massardi, G. Monnot David GOUTALAND CETE de Lyon

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Muret Laurentien MC. Classique et Versatile

Muret Laurentien MC. Classique et Versatile Muret Laurentien MC Classique et Versatile Le muret Laurentien par son look classique s agence à toutes nos gammes de pavé. Qualités et caractéristiques Intégration particulièrement harmonieuse du muret

Plus en détail

ESSAIS DE CHARGEMENT DYNAMIQUES ET STATIQUES POUR FONDATIONS PROFONDES A L INES

ESSAIS DE CHARGEMENT DYNAMIQUES ET STATIQUES POUR FONDATIONS PROFONDES A L INES ESSAIS DE CHAGEMENT DYNAMIQUES ET STATIQUES POU FONDATIONS POFONDES A L INES Dynamic load testing and static compression test on fondation pile at the INES Jérôme GIPPON 1, aphaël DE TOUY 2 1 FANKI FONDATION

Plus en détail

Propriétés des options sur actions

Propriétés des options sur actions Propriétés des options sur actions Bornes supérieure et inférieure du premium / Parité call put 1 / 1 Taux d intérêt, capitalisation, actualisation Taux d intéret composés Du point de vue de l investisseur,

Plus en détail

Cours 9. Régimes du transistor MOS

Cours 9. Régimes du transistor MOS Cours 9. Régimes du transistor MOS Par Dimitri galayko Unité d enseignement Élec-info pour master ACSI à l UPMC Octobre-décembre 005 Dans ce document le transistor MOS est traité comme un composant électronique.

Plus en détail

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol.

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol. LES ESCALIERS I. DÉF I NIT I O N Un escalier est un ouvrage constitué d'une suite de marches et de paliers permettant de passer à pied d'un niveau à un autre. Ses caractéristiques dimensionnelles sont

Plus en détail

Cours de tracés de Charpente, Le TRAIT

Cours de tracés de Charpente, Le TRAIT Page 1/5 Cours de tracés de Charpente, Le TRAIT Recherches de vraies grandeurs, angles de coupes, surfaces. Les Méthodes : Le tracé et les calculs Chaque chapitre ou fichier comportent une explication

Plus en détail

Conception parasismique des diaphragmes de toit selon la norme CSA-S16

Conception parasismique des diaphragmes de toit selon la norme CSA-S16 Conception parasismique des diaphragmes de toit selon la norme CSA-S16 Robert Tremblay École Polytechnique, Montréal, Canada SCGC - Québec Québec, 16 Avril 2009 Plan 1. Information générale 2. Exemple

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar

Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar Revue des Energies Renouvelables Vol. 15 N 2 (2012) 357-364 Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar S. Sami-Mécheri 1*, D. Semmar 2 et

Plus en détail

Étude d'un appareillage de compactage statique et de mesure de la perméabilité des sols fins argileux

Étude d'un appareillage de compactage statique et de mesure de la perméabilité des sols fins argileux Étude d'un appareillage de compactage statique et de mesure de la perméabilité des sols fins argileux Belkacem MOUSSAI Docteur Laboratoire de géotechnique Gérard DIDIER Docteur-Ingénieur Maître de conférences

Plus en détail

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 562 ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 563 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE J... 562 POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS

Plus en détail

murs de soutènement et dalles patio

murs de soutènement et dalles patio murs de soutènement et dalles patio solide et esthétique Que ce soit pour votre jardin, votre entrée ou pour un projet de plus grande ampleur, choisir un design Pisa est l assurance d une solution gagnante

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Chapitre 0 Introduction à la cinématique

Chapitre 0 Introduction à la cinématique Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof Une échelle est appuyée sur un mur. S il n y a que la friction statique avec le sol, quel est l angle minimum possible entre le sol et l échelle pour que l échelle ne glisse pas et tombe au sol? www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Plus en détail

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale. MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire

Plus en détail

Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes

Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes Bornes inférieures bayésiennes de l'erreur quadratique moyenne. Application à la localisation de points de rupture. M2R ATSI Université Paris-Sud

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

TP2 ACTIVITE ITEC. Centre d intérêt : AUBE D UN MIRAGE 2000 COMPORTEMENT D UNE PIECE. Documents : Sujet Projet Dossier technique - Document réponse.

TP2 ACTIVITE ITEC. Centre d intérêt : AUBE D UN MIRAGE 2000 COMPORTEMENT D UNE PIECE. Documents : Sujet Projet Dossier technique - Document réponse. ACTIVITE ITEC TP2 Durée : 2H Centre d intérêt : COMPORTEMENT D UNE PIECE AUBE D UN MIRAGE 2000 BA133 COMPETENCES TERMINALES ATTENDUES NIVEAU D ACQUISITION 1 2 3 * * Rendre compte de son travail par écrit.

Plus en détail

FONTANOT CREE UNE LIGNE D ESCALIERS IMAGINÉE POUR CEUX QUI AIMENT LE BRICOLAGE.

FONTANOT CREE UNE LIGNE D ESCALIERS IMAGINÉE POUR CEUX QUI AIMENT LE BRICOLAGE. STILE FONTANOT CREE UNE LIGNE D ESCALIERS IMAGINÉE POUR CEUX QUI AIMENT LE BRICOLAGE. 2 3 Magia. Une gamme de produits qui facilitera le choix de votre escalier idéal. 4 06 Guide pour la sélection. 16

Plus en détail

Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97)

Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97) Préliminaires Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97) Ces obligations assurent la sécurité dans les escaliers

Plus en détail

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015 BT V 2015 (envoyé par Frédéric COTTI - Professeur d Electrotechnique au Lycée Régional La Floride Marseille) Document 1 - Etiquette énergie Partie 1 : Voiture à faible consommation - Une étiquette pour

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Analyse des Systèmes Asservis

Analyse des Systèmes Asservis Analyse des Systèmes Asservis Après quelques rappels, nous verrons comment évaluer deux des caractéristiques principales d'un système asservi : Stabilité et Précision. Si ces caractéristiques ne sont pas

Plus en détail

INSTRUCTIONS DE POSE ET D UTILISATION: Caniveaux à fente

INSTRUCTIONS DE POSE ET D UTILISATION: Caniveaux à fente INSTRUCTIONS DE POSE ET D UTILISATION: Caniveaux à fente 1. RÉSUMÉ DES CONSIGNES DE SÉCURITÉ a. TRANSPORT/ARRIMAGE DE LA CARGAISON Tous les transports de nos produits doivent se faire conformément à la

Plus en détail

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal III CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR A - Propriétés et détermination du choix optimal La demande du consommateur sur la droite de budget Résolution graphique Règle (d or) pour déterminer la demande quand

Plus en détail

SOL FORTE ÉPAISSEUR INDUSTRIAL FLORIM

SOL FORTE ÉPAISSEUR INDUSTRIAL FLORIM SOL FORTE ÉPAISSEUR INDUSTRIAL FLORIM Nouvelle solution en grès cérame grande épaisseur pour l aménagement extérieur. Dalles en grès cérame fin coloré pleine masse de 2 cm d épaisseur, obtenues par atomisation

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Installez votre paroi remplie Zenturo et Zenturo Super pour un beau mur décoratif

Installez votre paroi remplie Zenturo et Zenturo Super pour un beau mur décoratif Installez votre paroi remplie Zenturo et Zenturo Super pour un beau mur décoratif Lors de l installation de la clôture Zenturo ou Zenturo Super en tant que mur décoratif, vous devez tenir compte de quelques

Plus en détail

Introduction : Les modes de fonctionnement du transistor bipolaire. Dans tous les cas, le transistor bipolaire est commandé par le courant I B.

Introduction : Les modes de fonctionnement du transistor bipolaire. Dans tous les cas, le transistor bipolaire est commandé par le courant I B. Introduction : Les modes de fonctionnement du transistor bipolaire. Dans tous les cas, le transistor bipolaire est commandé par le courant. - Le régime linéaire. Le courant collecteur est proportionnel

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010 Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =

Plus en détail

Les transistors à effet de champ.

Les transistors à effet de champ. Chapitre 2 Les transistors à effet de champ. 2.1 Les différentes structures Il existe de nombreux types de transistors utilisant un effet de champ (FET : Field Effect Transistor). Ces composants sont caractérisés

Plus en détail

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique Surveillance et Detection des Anomalies Diagnostic d une digue: rappel méthodologique issu de l expérience d EDF Jean-Paul BLAIS Service Géologie - Géotechnique EDF 1 La méthodologie utilisée par EDF,

Plus en détail

Né le 13/06/1984 Russe Célibataire Langues : Russe, Anglais,

Né le 13/06/1984 Russe Célibataire Langues : Russe, Anglais, Alexey Zykin Université d Etat Ecole des Hautes Etudes en Sciences Economiques Adresse : 7, Vavilova rue, Moscou, Russie Courriel : alzykin@gmail.com Page personnelle : http://www.mccme.ru/poncelet/pers/zykin.html

Plus en détail

Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome

Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome Frédéric Jean Unité de Mathématiques Appliquées ENSTA Le 02 février 2006 Outline 1 2 3 Modélisation Géométrique d un Robot Robot

Plus en détail

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement.

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement. Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement. Isolation thermique plus qu une simple protection de l environnement Une isolation thermique optimale

Plus en détail

1 Première section: La construction générale

1 Première section: La construction générale AMALGAMATIONS DE CLASSES DE SOUS-GROUPES D UN GROUPE ABÉLIEN. SOUS-GROUPES ESSENTIEL-PURS. Călugăreanu Grigore comunicare prezentată la Conferinţa de grupuri abeliene şi module de la Padova, iunie 1994

Plus en détail

SYSTÈME DE GAINES À SPIRALE ET RACCORDS TOURNANTS

SYSTÈME DE GAINES À SPIRALE ET RACCORDS TOURNANTS SYSTÈME DE GAINES À SPIRALE ET RACCORDS TOURNANTS SPIRAL PVC CONDUIT SYSTEMS AND REVOLVING FITTINGS Gaines a Spirale Matufless...page 190 Matufless spiral PVC conduit Raccords Tournants Matufless...page

Plus en détail

WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale

WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale Le SA10 est un appareil portable destiné au test des disjoncteurs moyenne tension et haute tension. Quoiqu il soit conçu pour fonctionner couplé

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

= RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE

= RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE PAVÉS EN BETON CONCEPTION APPROPRIÉE + MISE EN OEUVRE PROFESSIONNELLE = RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE 10 règles de base pour une mise en œuvre correcte de revêtements de pavés en béton 1 2 3 4 5 6 7 8

Plus en détail

Projet de Fin d Etudes ANNEXE 1 : Présentation du Collège Doctoral Européen

Projet de Fin d Etudes ANNEXE 1 : Présentation du Collège Doctoral Européen Génie Civil Septembre 2006 Projet de Fin d Etudes ANNEXE 1 : Présentation du Collège Doctoral Européen Tournier Guillaume, élève ingénieur 5 ème année Partie résidentielle Atrium & jardins intérieurs Espace

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

ALFABLOC murs autoporteurs ALFABLOC LA SOLUTION POUR LE STOCKAGE EN VRAC ÉLÉMENTS MOBILES DE STOCKAGE EN BÉTON ARMÉ

ALFABLOC murs autoporteurs ALFABLOC LA SOLUTION POUR LE STOCKAGE EN VRAC ÉLÉMENTS MOBILES DE STOCKAGE EN BÉTON ARMÉ ALFABLOC murs autoporteurs ALFABLOC LA SOLUTION POUR LE STOCKAGE EN VRAC ÉLÉMENTS MOBILES DE STOCKAGE EN BÉTON ARMÉ ALFABLOC Notre société est la seule à proposer ce type de mur autoporteur révolutionnaire.

Plus en détail

Les Cheminements piétons

Les Cheminements piétons Les Cheminements piétons 2 Les cheminements Le cheminement usuel doit être le plus court possible. Il lie entre eux tous les maillons de la vie sociale. Domicile Services publics Écoles Transports Travail

Plus en détail

LES ESCALIERS. Les mots de l escalier

LES ESCALIERS. Les mots de l escalier Les mots de l escalier L escalier :ouvrage constitué d une suite régulière de plans horizontaux (marches et paliers) permettant, dans une construction, de passer à pied d un étage à un autre. L emmarchement

Plus en détail