L évaluation comme pratique culturelle : le cas de l anglais en France
|
|
- Aurore Clément
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 L évaluation comme pratique culturelle : le cas de l anglais en France L évaluation est un terme beaucoup utilisé aussi bien dans le domaine de l éducation que dans celui de la société. Le sens donné à ce terme dans cet article se démarque radicalement de la perspective managériale et de «la culture de l évaluation» qui semble s imposer non seulement au monde de l entreprise mais à la société toute entière (Laval 2003). Autrement dit, la perspective scientifique de l évaluation s oppose à celle de la politique managériale pour laquelle, des indicateurs, des données vont permettre de répondre à des questions posées a priori afin de mener des politiques concrètes, sans souvent se poser de questions sur les questions. Par contraste, une perspective scientifique de l évaluation pose généralement plus de questions qu elle ne pourra résoudre in fine et surtout questionne dès le départ l objet du questionnement et sa formulation (Bourdieu, Passeron, Chamboredon, 1968). L évaluation en éducation Au sein du domaine de l éducation, le terme «évaluation» recouvre tout un ensemble composite de pratiques et d objectifs fort différents. En effet, s agit-il d évaluer une copie, la prestation orale d un étudiant, l ensemble d un parcours linguistique d un apprenant?. Se place-t- on selon une évaluation sommative ou formative (Hadj 1997)? Cherche-t-on encore à évaluer un type de «pédagogie» que l on pourrait décliner pour les langues entre approche communicative, approche actionnelle ou approche plus traditionnelle, par exemple celle de la grammairetraduction? Quelle approche s avère la plus efficace? Pour qui? Pourquoi? Ces quelques questions illustrent la complexité de ce type d évaluation en éducation. Le type de pédagogie doit prendre en compte une multitude de facteurs qui sont en interrelations. Il entre ou non dans une autre dimension de l éducation en langue, celle d évaluer par exemple, un cursus en langues selon que les cours se déroulent de façon intensive ou extensive. Quel cursus est alors le plus efficace en terme d apprentissage? Pour qui? Selon quelle approche? Pourquoi? Tout cela contribue également à l évaluation d un établissement, d une école, d un système éducatif avec ses enseignants, ses apprenants, ses différents acteurs et décideurs. Cela peut enfin conduire à essayer d évaluer une politique linguistique. Par ces exemples, suivant une logique de l entonnoir, du plus petit niveau avec l évaluation d une copie au plus large, celui d une politique linguistique, il est saisissant de remarquer toutes les interrelations ténues et compliquées qui régissent l entonnoir ou la pyramide que l on peut également s amuser à inverser selon les angles d investigation : en quoi l évaluation d une copie nous renseigne-t-elle sur un système éducatif et la politique linguistique mise en œuvre? En quoi une politique linguistique et un système éducatif ont-ils des incidences sur l évaluation d une simple copie? Chargée de cours à l Université de Marne-la-Vallée. 1
2 L évaluation : une pratique culturelle de socialisation éducative Dès les écrits de Durkheim (1922, 1938), le lien entre société et éducation est clairement établi : le système éducatif et notamment l institution que représente l école obligatoire pour tous, dans les pays industrialisés de l Europe du 19 ème siècle, devient un reflet fidèle tout en étant également un constructeur particulièrement efficace de la culture nationale (Thiesse 1999).Mais ce sont les sociologues anglais qui, dans les années 70, ont plus particulièrement considéré cette question école/société et ont pu développer la notion de «curriculum caché» (Forquin 1989). Entre les programmes, et les réglementations diverses au sein de l école qui constituent la spécificité d un système éducatif selon un curriculum manifeste, s inscrit également un programme et des règles non-dites qui participent pleinement à la socialisation scolaire et la socialisation plus générale des individus qui y sont scolarisés. Ainsi, la répartition des disciplines scolaires, leur hiérarchie, le découpage des savoirs, des savoir faire, le projet éducatif du «savoir être», mais aussi la conception d un examen, l élaboration de barèmes de notation jusqu au système de notation lui-même, sont autant de dimensions profondément enracinées dans la culture d un pays. De plus, toutes ces dimensions qui s entremêlent ne cessent d évoluer selon diverses dynamiques. Les processus de socialisation attachés à l ensemble d un dispositif scolaire se révèlent d autant plus efficaces qu ils sont implicites, insérés dans des pratiques qui vont de soi et ils sont, par conséquent, peu interrogés par les praticiens eux-mêmes à savoir l administration, les enseignants et les apprenants. P. Bourdieu (1967, 2000) avait souligné que les systèmes de pensées étaient liés aux systèmes d enseignement, puis il avait élaboré la notion «inconscient scolaire» pour caractériser l ensemble de pratiques non-dites qui façonnent ce que l on considère, par exemple, comme l excellence scolaire (Perrenoud, 1995) et qui s ajoutent à celles qui sont explicites, verbalisées voire formalisées au sein d un dispositif scolaire. L évaluation scolaire est à cet égard exemplaire comme enjeu de luttes de valeurs au sein d un système éducatif puisqu elle évalue, compare, juge, classe selon tout un ensemble de critères ce qui est «brillant», «excellent», «très bien», «bien», «correct», «passable», «insuffisant», «médiocre» (Bourdieu, de Saint-Martin 1975). À la connotation sociale et scolaire de ces adjectifs qui se déclinent différemment selon les langues et les pays, s ajoute un système de notation dont le but est «d objectiver» par un classement «neutre» typiquement scolaire, ce système de «classement social» sans qu il y ait jamais de translation simple, directe ou automatique entre les classements scolaires et les classements sociaux. La notation : un marqueur culturel de l évaluation Le système de notation fait bien souvent partie de ces évidences culturelles et il structure en partie le fonctionnement d un système éducatif donné même si des phénomènes d arrangement et de co-construction de la notation peuvent intervenir à des niveaux micro-stratégiques (Merle, Felouzis, 1997). Chargée de cours à l Université de Marne-la-Vallée. 2
3 L évidence formelle d un système d évaluation ne cesse d étonner ceux qui, pour des raisons diverses, changent de système scolaire : Que vaut un 15 sur 20 pour une copie de français au baccalauréat dans un système britannique? Pour une notation américaine? L utilisation d un système de notation varie d ailleurs fortement selon les matières, les niveaux et les types d élèves évalués et résulte de toute l histoire de l enseignement du pays considéré. Ainsi, la notation en mathématiques diffère de la notation en philosophie ou en langues, elle varie également selon qu elle s adresse à des élèves de l école élémentaire, du collège, du lycée ou de l université. Elle présente encore des fluctuations selon que les établissements sont en zone d éducation prioritaire ou dans les centres villes des populations aisées. Elle s inscrit également selon des cultures académiques car les sociologues de l éducation ont pu ainsi observer que les académies du nord notaient plus sévèrement les diplômes nationaux que les académies du sud. De plus, la notation est incorporée dans les savoir faire des étudiants et une bonne illustration nous en est donnée avec les étudiants français qui pour la première fois font un TOEIC (Test Of English for International Communication) : dès la fin du test et même lorsqu il sont prévenus de compter les bonnes réponses pour calculer leur score, ils comptent presque systématiquement le nombre de réponses fausses, le système éducatif français les a habitués à se focaliser sur la «faute»!. Le fait d être socialisé et éduqué dans un pays donné permet d intégrer peu à peu ce que signifie le système de notation, d incorporer les savoirs, les savoir faire et les savoir être valorisés en n oubliant pas que chaque participant au jeu scolaire est inégalement doté socialement, culturellement et économiquement pour en comprendre et en assimiler les mécanismes et les codes intrinsèques. Le cas de l anglais à partir d une enquête empirique Il s agit maintenant d évaluer en les comparant les résultats des enseignants d anglais «natifs» et «non-natifs» et nous verrons comment ce type de comparaison met en évidence les aspects culturels sous-jacents à toute épreuve de langue. S il n est pas question dans le cadre de cet article d approfondir la notion d «enseignant natif/enseignant non-natif» (Derivry, 2003, 2005a, 2005b, 2008), il est nécessaire de présenter le cadre précis de cette enquête menée auprès de 38 enseignants d anglais en France (19 «natifs» et 19 «non-natifs»). Ces enseignants ont les mêmes caractéristiques scocioprofessionnelles, les mêmes habitus professionnels mais ils se distinguent par des socialisations, des habitus premiers différents. Les enseignants «natifs» ont vécu leur vingt premières années dans des pays anglophones où il sont nés et les enseignants «non natifs» ont vécu depuis leur naissance en France. Autrement dit, la socialisation et l éducation se sont faites au moyen de l anglais pour les enseignants «natifs» de l enquête alors qu elle s est faite au moyen du français pour les enseignants «non-natifs». Chargée de cours à l Université de Marne-la-Vallée. 3
4 Le terrain qu offraient les classes de BTS semblait judicieux: - Les professeurs enseignent les mêmes programmes, ceux de l anglais pour le BTS et ils ont les mêmes responsabilités. - Ils participent pareillement aux jurys d examen. - Les enseignants disposent des mêmes qualifications (Agrégation, CAPES...). - Le nombre d années d'enseignement de l'anglais en France, tout comme l'expérience des classes de BTS sont équivalents (moyennes respectives de 18 ans et de 11 ans). - L évaluation de leurs étudiants est externe : c est celle de la note obtenue dans le cadre de l examen - Leurs étudiants ont les mêmes caractéristiques socio-scolaires (âge, sexe, capital social, scolaire, niveau d anglais ). Ces enseignants sont-ils encore «natifs» dans la mesure où la plupart ont vécu toute leur vie professionnelle en France? Certains enseignants «natifs» considèrent d ailleurs que leur langue dominante est le français, nécessitant tout comme leurs collègues «non-natifs» des séjours en pays de langue anglaise afin de maintenir et actualiser leur anglais. D autres enseignants «natifs» considèrent que leur langue dominante reste l anglais mais estiment néanmoins être beaucoup plus français «culturellement» ou européen qu anglais ou américain Les postulats de départ La question initiale était de s interroger sur les socialisations premières, les habitus premiers et leur influence sur les pratiques professionnelles ultérieures, élargissant le postulat linguistique restrictif de P. Medgyes (2002) à un postulat social ou culturel. L hypothèse était que si nous pouvions comparer deux populations ayant les mêmes étudiants, les mêmes qualifications et les mêmes expériences, les résultats devaient être équivalents. La variable des habitus premiers «natif/non-natif» n avait pas d incidence sur les résultats de leurs étudiants. L enquête qualitative L analyse de contenu des entretiens sur les pratiques d enseignement en BTS a montré que les enseignants ont exactement les mêmes discours sur leurs pratiques professionnelles, sur leurs perceptions de l examen, de l administration, des étudiants et de leur propre «rôle». Ainsi, les discours sur leurs pratiques convergent et se recouvrent confirmant en partie l hypothèse de départ que ces enseignants auraient les mêmes discours professionnels, et que par conséquent ils devraient avoir les mêmes pratiques et les mêmes résultats. Or, si les discours professionnels des enseignants «natifs» et «non-natifs» sont bien les mêmes, les pratiques sont manifestement différentes. Chargée de cours à l Université de Marne-la-Vallée. 4
5 L enquête quantitative L analyse statistique montre selon la clause du «toutes choses égales par ailleurs», que les étudiants des enseignants «non-natifs» réussissent mieux que ceux des enseignants «natifs» à l épreuve d anglais du BTS. Cette première donnée «brute» semble donc contredire l idée du «sens commun» selon laquelle les enseignants «natifs» seraient meilleurs enseignants parce qu ils maîtriseraient mieux la langue enseignée. Les «meilleurs» résultats des enseignants d anglais «non-natifs» Tab. 1. Résultat en anglais au BTS selon le type de professeur (moyenne de l écrit et de l oral) en % Professeur Moins de à et plus Total (effectifs) 10 et plus PN 46,7 34,6 18,6 100,0 (306) 53,3 PNN 32,5 40,3 27,2 100,0 (320) 67,5 TOTAL 39,5 37,5 23,0 100,0 (626) 60,5 Khi2=14,4 ddl=2 p=0,001 (Très significatif) L analyse multivariée permet de constater la présence ou non de régularités à partir desquelles on peut proposer une interprétation. La variable «type d enseignant» n est qu une variable parmi d autres variables sociales comme l âge, le sexe, l origine sociale, et ne peut en aucun cas expliquer des effets purs, ce qu une utilisation naïve de ce type d analyse suggère facilement. En revanche, sans oublier le caractère interdépendant des variables, ce type d analyse permet d éclairer un certain aspect de la réalité sociale considérée, offrant une lecture statistique relativement simple à des non spécialistes. Ce tableau montre que les étudiants des enseignants «non-natifs» sont plus nombreux à obtenir 10 et plus en anglais au BTS que ceux des enseignants «natifs», et cette différence est statistiquement très significative. D autres données liées à la passation de questionnaires auprès des étudiants de l enquête vont nuancer ces résultats. Les étudiants qui ne «voyagent pas» réussissent mieux avec des enseignants «non-natifs» Pour chaque modalité de la variable «proximité avec les pays anglophones», les résultats des étudiants ayant une forte proximité avec les pays anglophones sont équivalents quel que soit le professeur, avec plus de 65 % des étudiants qui ont la moyenne au BTS. Cette variable regroupe la fréquence et la durée des séjours dans des pays anglophones. Chargée de cours à l Université de Marne-la-Vallée. 5
6 Tab. 2. Notes d anglais au BTS selon le professeur et selon la proximité avec les pays anglophones (en %) Proximité pays ang. professeur Moins de et et plus Total (effectifs) Khi-deux ddl=2 Plus de 10 Forte PN 34,8 37,9 27,3 100,0 (66) P=0,886 65,2 PNN 34,1 41,5 24,4 100,0 (82) p.s. 65,9 Moyenne PN 40,5 31,6 27,8 100,0 (79) P=0,307 59,5 PNN 34,1 43,2 22,7 100,0 (88) p.s. 65,9 Faible à PN 50,6 39,3 10,1 100,0 (89) P=0,025 49,4 aucune PNN 41,7 31,9 26,4 100,0 (72) ** 58,3 Les étudiants qui ne «travaillent pas» réussissent mieux avec des enseignants «non-natifs» Pour les étudiants fortement «investis» dans l apprentissage de l anglais, le type de professeur n a aucune influence. Il y en a un peu pour les étudiants moyennement investis et beaucoup pour ceux qui sont faiblement investis. Cet indicateur global regroupe la variable «proximité avec les pays anglophones» et différentes variables d activités d apprentissage (pratiques de compréhension orale, pratiques d expression orale, pratiques de compréhension écrite et pratiques scolaires qui renvoyaient principalement «à la révision des cours» et aux «exercices demandés par l enseignant»). Ces variables sont fortement liées entre elles. Tab. 3. Notes d anglais au BTS selon le professeur et selon l investissement à l apprentissage de l anglais (en %) Investi. Anglais professeur Moins de et et plus Total (effectifs) Khi-deux ddl=2 Plus de 10 Fort PN 29,1 38,0 32,9 100,0 (79) P=0,641 70,9 PNN 29,0 44,0 27,0 100,0 (100) p.s. 71,0 Moyen PN 48,1 34,6 17,3 100,0 (133) P=0,231 51,9 PNN 38,2 38,2 23,6 100,0 (123) p.s. 61,8 Faible PN 59,6 31,9 8,5 100,0 (94) P=0,001 40,4 PNN 28,9 39,2 32,0 100,0 (97) *** 71,1 Les étudiants non «motivés» réussissent mieux avec des enseignants «non-natifs» Chargée de cours à l Université de Marne-la-Vallée. 6
7 De même, lorsque les étudiants sont peu «motivés», les étudiants des enseignants «non-natifs» obtiennent plus souvent de bonnes notes que ceux des enseignants «natifs». Cet indicateur regroupe les raisons déclarées par les étudiants d apprendre l anglais (raisons utilitaires liées à l examen ou l emploi, raisons de communication internationale et raisons culturelles) et ce qu ils comptent faire en anglais après le BTS (ne rien faire, maintenir leur niveau, améliorer leur niveau). Tab. 4. Notes d anglais au BTS selon le professeur et la motivation des étudiants à l apprentissage de l anglais (en %) Motivation professeur Moins de et et plus Total (effectifs) Khi-deux ddl=2 Plus de 10 Forte PN 26,7 46,5 26,7 100,0 (101) P=0,501 73,3 PNN 33,3 39,5 27,2 100,0 (114) p.s. 66,7 Moyenne PN 50,0 31,0 19,0 100,0 (84) P=0,247 58,9 PNN 37,9 37,9 24,3 100,0 (103) p.s. 63,9 Faible PN 61,2 27,3 11,6 100,0 (121) P=0,001 38,8 PNN 26,2 43,7 30,1 100,0 (103) *** 73,8 L ensemble de ces variables (proximité avec les pays anglophones, investissement personnel à l apprentissage et motivation) expliquent dans l ensemble, l obtention de bonnes notes en anglais au BTS. On observe que pour toutes ces variables, le professeur «non-natif» fait mieux réussir les étudiants qui ont la proximité la plus faible avec les pays anglophones, ceux qui ont les pratiques d apprentissage les plus faibles, ceux qui sont les moins impliqués et les moins motivés par leur apprentissage de l anglais. Dans quelle mesure cette «meilleure» réussite à l examen des enseignants «nonnatifs» correspond-elle à une «efficacité» en termes d apprentissage et de niveau acquis en anglais? L analyse de ces résultats permet de s interroger sur cette question puisque ce sont bien les étudiants qui ne semblent pas avoir le niveau requis en termes de pratiques d apprentissage et de motivation qui réussissent «mieux» lorsqu ils ont un professeur «non-natif», induisant par là même que la réussite à l examen est en partie liée à d autres facteurs que les pratiques d apprentissage? L examen d anglais comme «inconscient d école» Les implicites culturels de l examen rendent compte des «meilleurs» résultats des enseignants d anglais «français» La meilleure réussite des enseignants «non-natifs» concerne les étudiants au profil faible (en termes de motivation, d investissement et de pratiques d apprentissage). Elle semble dès lors s expliquer par les petites «recettes» qui font perdre moins de Chargée de cours à l Université de Marne-la-Vallée. 7
8 points, «recettes» de «BTSchotage» qui sont particulièrement plus intériorisées, incorporées à l habitus des enseignants «non-natifs» et qu ils sont plus à même de transmettre sans en être «conscients» (Bourdieu, Clément, Escoda, Schultheis, Berclaz, 2006). Les enseignants «non-natifs» seraient ainsi plus «efficaces» pour transmettre les petites recettes qui font perdre moins de points, les petits «non-dits» de l examen. Dans ce cadre strict des implicites culturels qui façonnent un examen, les enseignants «non-natifs» ont malgré eux ou envers eux-mêmes un «effet positif» ou «égalisateur», celui de faire réussir les plus faibles et les moins avantagés, mais aussi un «effet pervers», celui de faire réussir les étudiants les moins travailleurs et les plus éloignés de la langue cible. L habitus inscrit dans la scolarisation française est commun aux enseignants «nonnatifs» et à leurs étudiants, permettant une alchimie de «réussite» aux spécificités d un examen d anglais au sein du système éducatif français. L évaluation de l anglais dans ce contexte est bien une pratique culturelle, une pratique française dans la mesure où l épreuve d anglais du BTS évalue, certes, un niveau d anglais de «spécialité» mais aussi un niveau d adaptation scolairement français à une épreuve de langue. Références bibliographiques Arva, V., P., Medgyes «Native And Non-Native Teachers in the Classroom». System 28/3 : Bourdieu P., J.-C., Passeron, M., de Saint-Martin Rapport pédagogique et communication. Paris : Mouton. Bourdieu, P «Systèmes d enseignement et systèmes de pensée». Revue internationale des sciences sociales n XIX, 3 : Bourdieu, P., J-C., Chamboredon, J-C., Passeron. (1 ère éd. 1968), Le Métier de sociologue. Paris : Mouton. Bourdieu P., M., de Saint-Martin «Les catégories de l entendement professoral». Actes de la recherche en sciences sociales n 3 : Bourdieu, P Raisons pratiques, Sur la théorie de l action. Paris : Seuil. Bourdieu, P «L inconscient d école». Actes de la recherche en sciences sociales n 135 : 3-5. Bourdieu, P Langage et pouvoir symbolique. Paris : Seuil. Clément, F., M.R., Escoda, F., Schultheis, M., Berclaz, M. (coord.) L inconscient académique. Genève/ Zurich : Seismo. Coste D., D., Moore, G., Zarate Compétence plurilingue et pluriculturelle. Strasbourg : Conseil de l Europe. Derivry-Plard, M Les enseignants d anglais «natifs» et «non-natifs». Concurrence ou complémentarité de deux légitimités, doctorat de l université de la Sorbonne Nouvelle, Paris 3. Derivry-Plard, M. 2005a. «L évaluation de l anglais : une pratique française». Les dossiers des sciences de l éducation n 13 : Chargée de cours à l Université de Marne-la-Vallée. 8
9 Derivry-Plard, M. 2005b. «Native and non-native teachers : how to compare their results?», Research News n 15 : Derivry-Plard, M «L entretien de type «sociologique» et la didactique des langues et des cultures», in L entretien : ses apports à la didactique des langues, sous la direction d A. Cain et G. Zarate, Paris : Le Manuscrit, pp Derivry-Plard, M «Enseignants «natifs» et «non natifs» : deux profils professionnels en concurrence sur le marché des langues». Précis du plurilinguisme et du pluriculturalisme, G. Zarate, D. Lévy, C. Kramsch, (dir). Paris : Éditions des archives contemporaines, pp Durkheim, E. (1 ère ed 1922) Éducation et sociologie. Paris : Quadrige/PUF. Durkheim, E. (1 ère ed 1938) L évolution pédagogique en France. Paris : Quadrige/PUF. Felouzis, G L efficacité des enseignants. Paris : PUF. Forquin, J.-P École et culture : le point de vue des sociologues britanniques. Paris : Éditions Universitaires. Hadj, C L évaluation démystifiée. Paris : ESF. Kramsch, C Context and Culture in Language Teaching. Oxford : Oxford University Press. Laval, C L école n est pas une entreprise. Paris : La Découverte. Medgyes, P «Native or non-native: who s worth more?». ELT Journal 46/4 : Medgyes, P The Non-Native Teacher, London : Macmillan. Merle, P L évaluation des élèves, enquête sur le jugement professoral. Paris : PUF. Narcy, J-P Apprendre une langue étrangère. Didactique des langues: le cas de l anglais. Paris : Éd. d Organisation. Perrenoud, Ph La fabrication de l excellence scolaire. Genève : Droz. Perrenoud, Ph «De la pratique réflexive au travail sur l habitus». Recherche et Formation 34 : Thiesse, A-M La création des identités nationales, Europe XVIIIè-XXè siècle. Paris : Seuil. Zarate, G Représentations de l étranger et didactique des langues. Paris : Didier. Zarate, G «Le compromis entre innovation européenne et tradition nationale dans l actualisation d un programme de langues vivantes». Les langues modernes 3 : Zarate, G., A., Gohard-Radenkovic, (eds), La reconnaissance des compétences interculturelles: de la grille à la carte. Paris : Didier. Zarate, G., D. Lévy, C. Kramsch, (dir) Précis du plurilinguisme et du pluriculturalisme. Paris : Éditions des archives contemporaines. Chargée de cours à l Université de Marne-la-Vallée. 9
10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF
10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX
Plus en détailN 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique
N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse CONSTRUCTION IDENTITAIRE DES ENSEIGNANTS EN FORMATION INTIALE : ENTRE REPRESENTATIONS PARTAGEES ET ELEMENTS DE DIFFERENCIATION DANS LE RAPPORT AU METIER 1. Problématique L étude
Plus en détailIntervention et pratique éducative reflet et/ou révélateur des tensions entre instructions, socialisation et qualification
Reconnaissance de la professionnalité de stagiaires en enseignement au secondaire et rôles des superviseurs Intervention et pratique éducative reflet et/ou révélateur des tensions entre instructions, socialisation
Plus en détailLes «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques
Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Parmi les trois domaines d activités proposés aux élèves volontaires dans le cadre de l accompagnement éducatif, «l aide aux devoirs
Plus en détailEnseignement au cycle primaire (première partie)
Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle Enseignement au cycle primaire (première partie) Annexe D Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Normes d exercice de
Plus en détailProjet Pédagogique. - Favoriser la curiosité intellectuelle par le partage des connaissances, des cultures et des échanges.
Projet Pédagogique La scolarité vise à aborder les apprentissages en prenant en compte les compétences de chacun afin de permettre l épanouissement de tous. La communauté éducative propose donc un enseignement
Plus en détailLes dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France
Les dossiers de l enseignement scolaire 2010 l Éducation nationale et la formation professionnelle en France ministère éducation nationale L Éducation nationale et la formation professionnelle en France
Plus en détailLes relations réciproques Ecole Familles en grandes difficultés
Familles en grandes difficultés et école : des relations complexes Résumé du rapport de recherche : Les relations réciproques Ecole Familles en grandes difficultés Rapport de recherche du CERSE Université
Plus en détailLUNDI DE LA SORBONNE : Lundi 6 février 2012. Conjuguer un diplôme à l international, quelle valeur ajoutée pour l insertion professionnelle?
LUNDI DE LA SORBONNE : Lundi 6 février 2012 Conjuguer un diplôme à l international, quelle valeur ajoutée pour l insertion professionnelle? Martine Azuelos, responsable du Master Langues et Affaires Economiques
Plus en détailFORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc)
87 FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) Dans le cadre de la réforme pédagogique et de l intérêt que porte le Ministère de l Éducation
Plus en détailDevenez expert en éducation. Une formation d excellence avec le master Métiers de l Enseignement, de l Education et de la Formation
Institut Universitaire de Formation des Maîtres Université de Provence - Aix-Marseille Université 20 ans d expérience dans la formation des professionnels dans les métiers de l enseignement, de l éducation
Plus en détailEXAMEN CRITIQUE D UN DOSSIER TECHNIQUE
EXAMEN CRITIQUE D UN DOSSIER TECHNIQUE (Préparation : 5 heures -- Exposé et Questions : 1 heure) Rapport établi par : P.J. BARRE, E. JEAY, D. MARQUIS, P. RAY, A. THIMJO 1. PRESENTATION DE L EPREUVE 1.1.
Plus en détailDe la tâche à sa réalisation à l aide d un document plus qu authentique. Cristina Nagle CEL UNICAMP cnagle@unicamp.br
De la tâche à sa réalisation à l aide d un document plus qu authentique Cristina Nagle CEL UNICAMP cnagle@unicamp.br I. Le contexte Plan de l intervention II. Le document authentique et le Projet 7 milliards
Plus en détailA quels élèves profite l approche par les compétences de base? Etude de cas à Djibouti
A quels élèves profite l approche par les compétences de base? Etude de cas à Djibouti Hamid Mohamed Aden, Directeur du CRIPEN, Djibouti Xavier Roegiers, Professeur à l Université de Louvain, Directeur
Plus en détailSCIENCES DE L ÉDUCATION
UniDistance 1 Centre d Etudes Suisse Romande Formation universitaire SCIENCES DE L ÉDUCATION En collaboration avec L Université de Bourgogne à Dijon Centre de Formation Ouverte et A Distance CFOAD UniDistance
Plus en détailS'intégrer à l'école maternelle: indicateurs affectifs et linguistiques pour des enfants allophones en classe ordinaire
S'intégrer à l'école maternelle: indicateurs affectifs et linguistiques pour des enfants allophones en classe ordinaire Nathalie Gettliffe, Université de Strasbourg Hortense Rengade-Bouchard, Académie
Plus en détailCHARTE DES PROGRAMMES
CHARTE DES PROGRAMMES Charte relative à l élaboration, à la mise en œuvre et au suivi des programmes d enseignement ainsi qu aux modalités d évaluation des élèves dans l enseignement scolaire CONSEIL SUPÉRIEUR
Plus en détailLa crise économique vue par les salariés français
La crise économique vue par les salariés français Étude du lien entre la performance sociale et le contexte socioéconomique Baggio, S. et Sutter, P.-E. La présente étude s intéresse au lien entre cette
Plus en détailOption Internationale du Baccalauréat (OIB), France Version britannique
Option Internationale du Baccalauréat (OIB), France Version britannique Qu est ce que l OIB (version britannique)? La version britannique de l OIB fait partie intégrante d un examen franco-britannique
Plus en détailMaster Etudes françaises et francophones
Master Etudes françaises et francophones 1. modèle scientifique et profilage des contenus de la filière / Présentation et spécificités de la filière Les études romanes à Leipzig sont considérées comme
Plus en détailPrésentation Cette bi-licence combine les exigences et les objectifs des deux licences disciplinaires :
BI-LICENCE LETTRES EDITION MÉDIAS AUDIOVISUEL - LLCER ANGLAIS RÉSUMÉ DE LA FORMATION Domaine : Arts, Lettres, Langues Mention : LETTRES Parcours-type : LETTRES, EDITION, MEDIAS, AUDIOVISUEL (LEMA) Et Domaine
Plus en détaileduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel
eduscol Ressources pour la voie professionnelle Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel Français Présentation des programmes 2009 du baccalauréat professionnel Ces documents
Plus en détailSpécialité auxiliaire en prothèse dentaire du brevet d études professionnelles. ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES
ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES 51 Epreuve EP1 : ANALYSE ET COMMUNICATION TECHNOLOGIQUES UP1 Coefficient 4 Finalité et objectifs de l épreuve L épreuve vise à évaluer la capacité du candidat à mobiliser
Plus en détailchapitre 1 ORIENTATION : LES ÉTUDES EN MANAGEMENT Par Christine GUESDON avec l aide de Jean TULOUP et de Mustapha BENKALFATE
chapitre 1 ORIENTATION : LES ÉTUDES EN MANAGEMENT Par Christine GUESDON avec l aide de Jean TULOUP et de Mustapha BENKALFATE 8 Chapitre 1 L engouement pour les formations en management, au sein des écoles
Plus en détailPolitique linguistique
Politique linguistique Informations sur le soutien apporté par le Baccalauréat International en matière de langues, cours de langue et langues d enseignement Mise à jour en octobre 2014 Cette politique
Plus en détailL approche actionnelle dans l enseignement des langues Douze articles pour mieux comprendre et faire le point
L approche actionnelle dans l enseignement des langues Douze articles pour mieux comprendre et faire le point Editions Maison des Langues, Paris SOMMAIRE Avant-propos 7 Première partie Regards croisés
Plus en détailTAKE THE LEAD! * MANAGEMENT - GESTION - FINANCE - ENTREPRENEURIAT
MANAGEMENT - GESTION - FINANCE - ENTREPRENEURIAT CYCLE BACHELOR PROFESSIONNEL Accès à Bac, Bac+1, Bac+2/Prépa CYCLE MASTÈRE PROFESSIONNEL ** Accès à Bac+3, Bac+4 Titre certifié par l État niveau II Bac+3
Plus en détailPRÉSENTATION GÉNÉRALE
PRÉSENTATION GÉNÉRALE Cadrage institutionnel : Arrêté du 27 août 2013 fixant le cadre national des formations dispensées au sein des masters «métiers de l enseignement, de l éducation et de la formation»
Plus en détailGUIDE DE CONSTITUTION DE DOSSIER EN VUE DE LA RECONNAISSANCE ET/OU DE L EQUIVALENCE DES DIPLOMES, TITRES ET GRADES DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
CONSEIL AFRICAIN ET MALGACHE POUR L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (C. A. M. E. S.) 01 B.P. 134 OUAGADOUGOU 01 (BURKINA FASO) Tél. : (226) 50.36.81.46 - Fax : (226) 50.36.85.73 Email : cames@bf.refer.org GUIDE
Plus en détailArts, Lettres, Langues. Langues, Littératures et Civilisations Etrangères (LLCE) spécialité Anglais
Niveau : LICENCE année Domaine : Mention : Volume horaire étudiant : Arts, Lettres, Langues Langues, Littératures et Civilisations Etrangères (LLCE) spécialité Anglais 144h à 226h 220h à 316h 12h à 36h
Plus en détailIntervention de M. de Lamotte, président de la section sur l école et son interdépendance avec le marché
XXIII ème Assemblée régionale Europe Erevan, Arménie 3 au 7 mai 2010 Intervention de M. de Lamotte, président de la section sur l école et son interdépendance avec le marché Section Belgique/Communauté
Plus en détailEléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes
Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Le projet de socle de connaissances, de compétences et de culture,
Plus en détailRéguler son enseignement : Pourquoi? Comment?
Mon enseignement, je l évalue, il évolue Réguler son enseignement : Pourquoi? Comment? Lucie Mottier Lopez Université de Genève 13 mai 2013 IFRES, Liège lucie.mottier@unige.ch 1 Plan Un cadre pour penser
Plus en détailMaster Audiovisuel, communication et arts du spectacle
Formations et diplômes Rapport d'évaluation Master Audiovisuel, communication et arts du spectacle Université Toulouse II - Jean Jaurès - UT2J Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes
Plus en détailRÈGLEMENT FACULTAIRE SUR LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS. Faculté des lettres et sciences humaines
RÈGLEMENT FACULTAIRE SUR LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS Faculté des lettres et sciences humaines PRÉAMBULE Ce règlement facultaire sur la reconnaissance des acquis s inscrit dans le cadre de la Politique
Plus en détailRéférentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique
Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique I Contexte du métier 1. Définition Les professeurs de musique diplômés d'état sont chargés
Plus en détailNOTICE POUR LE CONTRAT D APPRENTISSAGE
NOTICE POUR LE CONTRAT D APPRENTISSAGE Cerfa FA14 Avant de conclure un contrat d apprentissage, renseignez-vous sur les règles applicables au contrat ainsi que les dispositions particulières prévues dans
Plus en détailAppel d offres pour la mise en place de cursus intégrés franco-allemands binationaux et trinationaux à compter de l année universitaire 2015-2016
Appel d offres pour la mise en place de cursus intégrés franco-allemands binationaux et trinationaux à compter de l année universitaire 2015-2016 Date limite pour l annonce du dépôt d une demande de soutien
Plus en détailChapitre 2 LE CAS PRATIQUE
Chapitre 2 LE CAS PRATIQUE Demande de conseil. Le cas pratique est un exercice juridique qui, à l instar d une personne se trouvant en situation de litige avec autrui, demande conseil. C est un exercice
Plus en détailConsultation 2014-2015
Consultation 2014-2015 Synthèse des résultats de la consultation nationale sur le projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture MINISTÈRE DE L ÉDUCATION NATIONALE, DE L ENSEIGNEMENT
Plus en détailQu est-ce qu une problématique?
Fiche méthodologique préparée par Cécile Vigour octobre 2006 1 Qu est-ce qu une problématique? Trois étapes : 1. Définition de la problématique 2. Qu est-ce qu une bonne problématique? 3. Comment problématiser?
Plus en détailRÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE (2013-2018) Une culture de l excellence en recherche et en développement
RÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE (2013-2018) Une culture de l excellence en recherche et en développement La recherche à l Université Sainte-Anne L Université Sainte-Anne, par son emplacement géographique,
Plus en détailUE5 Mise en situation professionnelle M1 et M2. Note de cadrage Master MEEF enseignement Mention second degré
UE5 Mise en situation professionnelle M1 et M2 Note de cadrage Master MEEF enseignement Mention second degré ESPE Lille Nord de France Année 2014-2015 Cette note de cadrage a pour but d aider les collègues
Plus en détailEXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG
Exploitations pédagogiques du tableur en STG Académie de Créteil 2006 1 EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG Commission inter-irem lycées techniques contact : dutarte@club-internet.fr La maquette
Plus en détailOrganisation des enseignements au semestre 7
Organisation des enseignements au semestre 7 UE1 : Pratiques pédagogiques différenciées et adaptées aux besoins éducatifs particuliers (responsable : J. Divry) Transmettre des connaissances et des références
Plus en détailRapport d évaluation de la licence
Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence Droit de l Université Panthéon-Assas Vague D 2014-2018 Campagne d évaluation 2012-2013 Section des Formations et des diplômes Le
Plus en détailUn écrivain dans la classe : pour quoi faire?
Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Entretien avec Philippe Meirieu réalisé pour l ARALD - Quel est votre sentiment sur la présence des écrivains dans les classes? Il me semble que ce n est pas
Plus en détailINTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1
LES FICHES OUTILS RESSOURCES HUMAINES L évaluation 360 Feed-back INTRODUCTION Aujourd hui les ressources humaines sont considérées par les entreprises comme un capital. La notion de «capital humain» illustre
Plus en détailANALYSE QUALITATIVE RESTREINTE
Uniquement disponible sur le site web du CELV: http//www.ecml.at Document de référence 3: ANALYSE QUALITATIVE RESTREINTE Objet et méthode: Nous avons voulu comprendre au-delà des réponses au questionnaire
Plus en détailwww.u-bordeaux3.fr Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie
www.u-bordeaux3.fr Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie Une formation approfondie à la réflexion éthique appliquée aux secteurs du soin et de la santé En formation continue,
Plus en détailEVALUATION DE LA QUALITE DES SONDAGES EN LIGNE : CAS D UN SONDAGE D OPINION AU BURKINA FASO
EVALUATION DE LA QUALITE DES SONDAGES EN LIGNE : CAS D UN SONDAGE D OPINION AU BURKINA FASO Auteur Baguinébié Bazongo 1 Ingénieur Statisticien Economiste Chef de l Unité de recherche à l Institut national
Plus en détailPOSTURE PROFESSIONNELLE ENSEIGNANTE EN QUESTION?
N 372 LAMEUL Geneviève 1 POSTURE PROFESSIONNELLE ENSEIGNANTE EN QUESTION? Le développement croissant de l usage des technologies perturbe l école dans son organisation interne, dans son rapport à la société,
Plus en détail«L impact de l interculturel sur la négociation» construire des intérêts matériels ou des enjeux quantifiables
Le Centre de Langues et de Traduction de l Université Libanaise vous invite à prendre part au colloque international : «L impact de l interculturel sur la négociation» qui se tiendra dans les locaux du
Plus en détailQuestionnaire sur les Antécédents Linguistiques. (Version 2.0, 2012)
Questionnaire sur les Antécédents Linguistiques (Version 2.0, 2012) Voyez http://cogsci.psu.edu/ pour l usage et crédit en ligne Veuillez fournir vos coordonnées ci-dessous: Nom: Email: Téléphone: Veuillez
Plus en détailEntraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions?
Entraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions? Il est clair que la finalité principale d une démarche d investigation est de faire acquérir des connaissances aux élèves.
Plus en détailChapitre 3 Le modèle genevois d organisation du travail de maturité
République et Canton de Genève Département de l'instruction publique Enseignement secondaire II postobligatoire TRAVAIL DE MATURITÉ : BASES RÉGLEMENTAIRES ET DÉROULEMENT DU TRAVAIL Résumé du rapport On
Plus en détailRÉSULTAT DISCIPLINAIRE RÈGLE DE RÉUSSITE DISCIPLINAIRE Programme de formation de l école québécoise Secondaire - 1 er cycle
RÉSULTAT DISCIPLINAIRE RÈGLE DE RÉUSSITE DISCIPLINAIRE Programme de formation de l école québécoise Secondaire - er cycle Direction générale de la formation des jeunes Octobre 006 Introduction Dans le
Plus en détailANNEXES. Evaluation de la formation à Polytech Lille Département IESP. Enseignements les plus utiles. Enseignements à renforcer
ANNEXES Evaluation de la formation à Polytech Lille Département IESP Enseignements les plus utiles Enseignements à renforcer Enseignements à intégrer Commentaires Généraux Accompagnement Professionnel
Plus en détailI. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE
I. LE CAS CHOISI Gloria est une élève en EB4. C est une fille brune, mince avec un visage triste. Elle est timide, peureuse et peu autonome mais elle est en même temps, sensible, serviable et attentive
Plus en détailCahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré
Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Référence : Circulaire n 2010-037 du 25 février 2010 relative au dispositif d'accueil, d'accompagnement et de formation des enseignants
Plus en détailUne stratégie d enseignement de la pensée critique
Une stratégie d enseignement de la pensée critique Jacques Boisvert Professeur de psychologie Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu La pensée critique fait partie des capacités à développer dans la formation
Plus en détailBTS MANAGEMENT DES UNITES COMMERCIALES GUIDE DU TUTEUR
BTS MANAGEMENT DES UNITES COMMERCIALES GUIDE DU TUTEUR Vous êtes tuteur d un étudiant en BTS management des unités commerciales. Ce guide vous est destiné : il facilite votre préparation de l arrivée du
Plus en détailLe Test d évaluation de français De la Chambre de commerce et d industrie de Paris
Le Test d évaluation de français De la Chambre de commerce et d industrie de Paris PRÉSENTATION DU TEF Le test d évaluation de français est le premier test standardisé de français langue étrangère diffusé
Plus en détailPréparer la formation
Préparer Profédus propose des exemples variés de contenus d enseignement en éducation à la santé. Les fiches ne sont pas conçues en «prêt à penser» ; elles restent largement enracinées dans le contexte
Plus en détailPréparation d une maturité avec mention bilingue français-allemand ou français-anglais
Préparation d une maturité avec mention bilingue français-allemand ou français-anglais Dans les écoles de maturité des gymnases du canton de Vaud Edition 2014 Département de la formation, de la jeunesse
Plus en détailUne discipline scolaire
Les éléments constitutifs d une discipline scolaire Selon Michel Develay, De l apprentissage à l enseignement, Paris ESF éditeur, 1992, 2004 6, p. 32, «une discipline scolaire peut être définie par objets
Plus en détail2013-2014. psychologie. UFR des Sciences de l Homme
2013-2014 DU LYCÉE À L UNIVERSITÉ psychologie UFR des Sciences de l Homme OBJECTIFS de la formation Vous êtes intéressé par les études de psychologie? A l Université Bordeaux Segalen, cette formation s
Plus en détailLigne directrice du cours de perfectionnement pour les directrices et directeurs d école
Ligne directrice du cours de perfectionnement pour les directrices et directeurs d école Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Janvier 2005 This document is available in English under
Plus en détailCet exposé s intègre dans les travaux développés par une Equipe en Projet INRP-IUFM,
15 Les nouvelles technologies et les stagiaires IUFM : une appropriation mal contrôlée Philippe Le Borgne IUFM de Franche-Comté philippe.leborgne@fcomte.iufm.fr PRÉSENTATION Cet exposé s intègre dans les
Plus en détailGUIDE DU TUTEUR ACCUEIL D UN ETUDIANT EN BTS MUC. Management des Unités Commerciales. Stage de 1ère année
GUIDE DU TUTEUR Ce guide est complété par le tuteur durant la première année de BTS. Une copie doit être fournie au professeur et à l étudiant ACCUEIL D UN ETUDIANT EN BTS MUC Management des Unités Commerciales
Plus en détailNOTE DE SERVICE DGER/SDPOFE/N2013-2111 Date: 20 août 2013
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT Direction Générale de l'enseignement et de la Recherche Service de l enseignement technique Sous-direction des politiques de formation et
Plus en détailCompte-rendu de lecture
ISSN 1929-7734 Compte-rendu de lecture Palheta, Ugo (2012). La domination scolaire. Sociologie de l enseignement professionnel et de son public. Paris, France : PUF, 354 p. Najate Zouggari Candidate au
Plus en détailwww.u-bordeaux3.fr Master recherche Histoire des mondes moderne et contemporain
www.u-bordeaux3.fr Master recherche Histoire des mondes moderne et contemporain Objectif de la formation Ce master propose une formation de haut niveau en histoire moderne et contemporaine. Il a pour objectif
Plus en détailGuide d auto-évaluation. Directives à l intention des hautes écoles. Accréditation des hautes écoles universitaires
Guide d auto-évaluation Directives à l intention des hautes écoles Guide d auto-évaluation Directives à l intention des hautes écoles Table des matières Introduction... 2 1 Principaux buts de l auto-évaluation...
Plus en détailLYCEE GRANDMONT Avenue de Sévigné 37000 TOURS Tel : 02.47.48.78.78 Fax : 02.47.48.78.79 Site : www.grandmont.fr
LYCEE GRANDMONT Avenue de Sévigné 37000 TOURS Tel : 02.47.48.78.78 Fax : 02.47.48.78.79 Site : www.grandmont.fr Dans un parc de 17 ha 2160 élèves 560 internes 9 sections post-bac 21 classes de terminale
Plus en détailRapport d évaluation du master
Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Etudes internationales de l Université Paris-Sud Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section des Formations et des diplômes
Plus en détailJoëlle Bolot, Stéphane Cipriani.
Joëlle Bolot, Stéphane Cipriani. Sommaire Programme, Capacités (http://www.education.gouv.fr/cid50636/ mene0925419a.html) Dossier documentaire d histoire géographie en CAP : Note de cadrage de l épreuve.
Plus en détailLES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS
LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION
Plus en détailStages de recherche dans les formations d'ingénieur. Víctor Gómez Frías. École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France
Stages de recherche dans les formations d'ingénieur Víctor Gómez Frías École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France victor.gomez-frias@enpc.fr Résumé Les méthodes de l ingénierie ont été généralement
Plus en détailFormations et diplômes. Rapport d'évaluation. Master Marketing. Université Toulouse 1 Capitole UT1. Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A)
Formations et diplômes Rapport d'évaluation Master Marketing Université Toulouse 1 Capitole UT1 Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Pour le HCERES, 1 Didier Houssin, président
Plus en détailFormation à la systémique pour consultants et personnels RH
J.A. Malarewicz Conseil Conseil, Formation, Supervision, Coaching S.A.S. au capital de 8OOO TVA : FR 36478450471 SIRET : 478 450471 00014 N formateur 11921445592 Région IdF 11 rue du Professeur Leroux
Plus en détailL action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse
L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse Institut de la jeunesse Madrid Les débuts de toute chose sont toujours petits. Cicéron La
Plus en détailL évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité?
1 L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité? Prof. Gérard CLIQUET Président de la CIDEGEF IGR-IAE, Université de Rennes 1, FRANCE L année
Plus en détailBac français. Bac international. Quel bac choisir? Classes 1 & Terminale
Bac français Bac international Quel bac choisir? Classes 1 & Terminale 2014-2015 Quelques critères de choix pour votre orientation en Première 1. Quel(s) métier(s) envisagez-vous? Dans quel(s) domaine(s)
Plus en détailnote d Temps de travail des enseignants du second degré public : pour une heure de cours, une heure de travail en dehors 13.13
note d informationjuillet 13.13 Les enseignants du second degré public à temps complet ont déclaré, en moyenne, exercer 41 heures de travail par semaine dont la moitié avec les élèves, principalement en
Plus en détailFormation Août 2013 Michèle Garello, IEN économie gestion Caroline Natta, professeur
Formation Août 2013 Michèle Garello, IEN économie gestion Caroline Natta, professeur Déroulement des deux journées Mardi 26 Matin : Intervention des IEN Jeudi 29 Matin : Production en binôme. Après-midi
Plus en détailPLAN D ÉTUDES DU PIANO
PLAN D ÉTUDES DU PIANO INTRODUCTION La formation permet aux élèves d acquérir progressivement une autonomie musicale et instrumentale liée au développement artistique de leur personnalité à travers la
Plus en détailL évaluation de la performance de la communication media
L évaluation de la performance de la communication media Pascal ROOS Enseignant en BTS Management des Unités Commerciales Lycée Edmond Rostand, Saint Ouen l Aumône (95) «Je sais qu un dollar de publicité
Plus en détailBaccalauréat universitaire (bachelor) en mathématiques et sciences informatiques
Baccalauréat universitaire (bachelor) en mathématiques et sciences informatiques CONDITIONS GENERALES Art. A 3 Baccalauréat universitaire en mathématiques et sciences informatiques 1. La Faculté décerne
Plus en détailSommaire. Textes officiels... 5. Horaires... 7. Enseignement de détermination... 9. Présentation... 9. Programme... 10
Sommaire Textes officiels... 5 Horaires... 7 Enseignement de détermination... 9 Présentation... 9 Programme... 10 Indications complémentaires... 11 collection Lycée voie générale et technologique série
Plus en détailMANUEL DU BLENDED LEARNING
MANUEL DU BLENDED LEARNING ÉDITION 2014 www.360learning.com SOMMAIRE Définition... 4 Pourquoi proposer du Blended Learning à ses clients... 5 Les phases du Blended Learning... 7 9 arguments pour vendre
Plus en détailDes quiz en toute mobilité 3. Des quiz en toute mobilité
Des quiz en toute mobilité 3 Des quiz en toute mobilité 4 Des quiz en toute mobilité Pour une pédagogie différenciée L objectif ici était de proposer un outil d évaluation accessible aux élèves en dehors
Plus en détailau concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde
Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources
Plus en détailRapport d évaluation du master
Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Philosophie, psychanalyse de l Université Paul-Valéry Montpellier 3 Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section des Formations
Plus en détailLigne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie)
Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle Musique instrumentale (deuxième partie) Annexe D Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Mai 2005 This document is available
Plus en détailLa mobilité géographique des enseignants du second degré public
note d i n f o r m a t i o n 13.18 SEPTEMBRE À la rentrée 2012, un peu moins de 3 des enseignants et assimilés du second degré public ont changé d académie. Parmi eux, les néotitulaires (ex-stagiaires
Plus en détailDE L ÉVALUATION DE LA COMPRÉHENSION DE L ÉCRIT
ISSN 1286-9392 MINISTÈRE DE L ÉDUCATION NATIONALE00.50 DÉCEMBRE Depuis avril 2000 tous les jeunes français et françaises d environ 17 ans sont évalués sur leur compétence en compréhension de l écrit dans
Plus en détailINTRANET: Pédagogie générale
INTRANET: Pédagogie générale Les objectifs généraux : trois axes fondamentaux et trois types d activités associées. Les outils : A. Le cahier d ordinateur. B. Le projet de classe. C. Les projets personnels.
Plus en détailUNITE U 6.2 : PROJET TECHNIQUE OBJET DE L'EPREUVE.
UNITE U 6.2 : PROJET TECHNIQUE OBJET DE L'EPREUVE. Cette épreuve permet de valider les compétences C1, C2, C3 et T2 du référentiel au travers de la démarche de projet 15 que le candidat aura mis en œuvre.
Plus en détail