3.1 - Définitions. 3 LA CLASSE P

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "3.1 - Définitions. 3 LA CLASSE P"

Transcription

1 La classe P version du 13 octobre LA CLASSE P Nous allons étudier la classe de problèmes faciles, présentés jusqu à maintenant comme les problèmes résolubles par, au moins, un algorithme efficace. Grâce aux outils mis en place aux chapitres précédents, nous pouvons en donner une définition rigoureuse. Et nous pouvons aussi nous affranchir de cette rigueur comme on le verra dans le troisième paragraphe Définitions. 3.1 Définition. Pour k IN, DT IME(n k ) désigne la classe des problèmes résolubles par une machine de Turing (déterministe) ayant une fonction de complexité en temps (dans le pire des cas) qui est O(n k ). TIME fait référence au temps et D rappelle qu il s agit de machines déterministes. exemple Le problème suivant est dans DT IME(n). IMPAIR Entrée : Un entier naturel a. Question : a est-il impair? Ici I = IN et I + = {impairs}. On a une MdT M (avec e + f, e f ) telle que L(M) = {m IF m se termine par 1} e i :,G e 0 1:1,G e + f d01:id,d 0:0,X e f Si on choisit de coder/représenter le nombre a simplement par son écriture bin(a) en base 2 ; pour ce codage, le langage L bin (IMPAIR) associé au problème est aussi l ensemble des mots binaires qui se terminent par 1. On constate alors que la machine M résout le problème IMPAIR puisque M reconnaît L bin (IMPAIR). Autrement dit pour tout a IN si on lance l exécution de M avec bin(a) sur le ruban, M accepte ssi a est impair. Évaluation du temps de calcul. Pour a IN avec lg(bin(a)) = n. La machine M part de la case 0, va jusqu à la case n + 1 (état e i ) ; revient sur la case n (état e 0 ), puis s arrête (passage à e + f ou e ). Donc, le calcul se termine après n + 3 transitions. f La fonction de complexité de M (en temps, dans le pire des cas) est donc n n + 3. Le problème IMPAIR est donc résoluble par une MdT dont la fonction de complexité est O(n). Donc IMPAIR DT IME(n). Si on souhaite utiliser le codage CB, on doit d abord se convaincre que : a est impair ssi CB(a) se termine par Puis on construit une nouvelle MdT M qui reconnaît les mots binaires se terminant par 0100 : elle déplace sa tête jusqu à la fin du mot (premier ), revient sur le dernier bit, si elle lit 1 elle s arrête et rejette, si elle lit 0 elle revient sur la case précédente, si elle lit 1 s arrête et rejette, si elle lit 0 etc. Pour un a tel que lg(cb(a)) = m, la machine M doit effectuer m + 1 transitions pour aller à la fin du mot, puis une autre pour revenir sur le dernier bit du mot, puis, au plus, 4 transitions pour tester les 4 derniers bits du mot. Sa fonction de complexité est donc m m + 6. On peut aussi exprimer la fonction de complexité de M en prenant pour référence la notion de taille usuelle, n = lg(bin(a)) (c est une longueur intuitive, on l a utilisée pour la fonction de complexité de M). Le calcul est le suivant : si a IN et n = lb(bin(a)), alors m = lb(cb(a)) = 2n et le nombre de transitions de M, dans le pire des cas, pour l entrée a, m + 6 = 2n + 6. Ceci illustre le fait que la notion de taille que l on choisit a une influence sur la fonction de complexité. Cependant, dans cet exemple, c est anecdotique puisque n 2n + 6 est aussi O(n). 3.2 Remarques On dit que DT IME(n) est la classe des problèmes résolubles en temps linéaire. Et que DT IME(n 2 ) est la classe des problèmes résolubles en temps quadratique. Si sa fonction de complexité croît strictement moins vite que n k, i.e. = o(n k ), le problème est tout de même dans DT IME(n k ).

2 22 Complexité Algorithmique B. Mariou Automne 2016 version du 13 octobre 2016 En particulier lorsque la complexité est d ordre log n (logarithmique) ou (log n) d (polylogarithmique), le problème est dans DT IME(log n) ou dans DT IME((log n) d ), mais aussi dans DT IME(n). De façon générale, DT IME(f(n)) est la classe des problèmes résolubles, sur nos MdT, en temps (déterministe) O(f(n)). Pour un problème particulier D, cela signifie : il existe une MdT (déterministe) qui résout D et dont la fonction de complexité (en temps, dans le pire des cas) est O(f(n)). Par exemple, si D DT IME(n k ), c est grâce à une MdT M. Mais on peut trouver des machines M résolvant D plus lentement, par exemple avec une complexité 2 n ; mais on peut peut-être aussi trouver une MdT M qui le résout plus rapidement, avec une complexité f(n), qui est o(n k ). C est une autre façon de dire que si D DT IME(n k ), on sait que D DT IME(2 n ), mais peut-être aussi que D DT IME(f(n)) où f(n) est o(n k ). On a DT IME(log n) DT IME((log n) d ) DT IME( n) DT IME(n) DT IME(n k ) DT IME(n k+1 )... En général, si f(n) est O(g(n)) alors DT IME(f(n)) DT IME(g(n)). 3.3 Définition. Classe P. C est l union de tous les DT IME(n k ) pour k dans IN : P = C est la classe des problèmes résolubles en temps déterministe polynomial. k IN DT IME(n k ). D P signifie k IN tq D DT IME(n k ) i.e. k IN M MdT résolvant D et de complexité O(n k ). i.e. M MdT résolvant D et de complexité polynomiale. Exemple. On a vu que IMP AIR DT IME(n), et donc IMP AIR P. Le temps est polynomial en la taille des entrées. On le qualifie de déterministe car la résolution s effectue sur des machines déterministes. Enfin, il ne s agit pas exactement du temps mais du nombre d opérations élémentaires à effectuer par la machine avant de fournir sa réponse. On a DT IME(n k ) DT IME(n k+1 ) donc P est la réunion croissante des DT IME(n k ). Lorsqu un problème de décision D est résoluble en temps déterministe polynomial, il se trouve dans un DT IME(n k ) pour un k IN mais aussi dans tous les DT IME(n k ) pour k k. 3.4 Problème inversé, co-dt IME et co-p Définition. Si D = (I, I + ) est un problème de décision, le problème inversé, est D = (I, I ) où I est le complémentaire de I + dans I. Autrement dit, les instances négatives de D sont exactement les instances positives de D. Exemples. On a PREM = COMP car pour a 2 déterminer si a n est pas premier, c est déterminer si a est composé. Et IMPAIR = PAIR, ou encore PAIR = IMPAIR. Deux problèmes inversés D et D sont résolus par des MdT de complexité identique. Démonstration. Il suffit d inverser les réponses. Précisément, si M est une MdT qui résout D, pour toute instance i, M répond oui si i I + M répond non si i / I + On considère alors une MdT M qui effectue les mêmes calculs que M mais qui, à la dernière étape, répond oui lorsque M répondait non, et répond non lorsque M répondait oui (cela ne coûte aucune transition supplémentaire). Alors la machine M résout le problème D puisque, pour toute instance i : i I ssi i / I + ssi M répond non ssi M répond non. De plus, pour toute instance i, les calculs coûtent exactement le même nombre de transitions pour M et pour M. Donc ces deux machines ont la même fonction de complexité. Définition. On appelle co-dt IME(n k ) l ensemble des problèmes de décision dont l inversé est dans DT IME(n k ). Autrement dit, D co-dt IME(n k ) ssi D DT IME(n k ). De même, on peut définir co-dt IME(f(n)) = {D pb de décision D DT IME(f(n))}. Exemple. PAIR co-dt IME(n), puisque PAIR est dans DT IME(n).

3 La classe P version du 13 octobre Pour toute fonction f : IN IN, DT IME(f(n))=co-DT IME(f(n)). Démonstration. Selon le résultat précédent, D et D sont résolus par des MdT ayant la même fonction de complexité. Par conséquent, D et D sont tous les deux dans DT IME(f(n)) ou bien n y sont ni l un ni l autre. Donc D DT IME(f(n)) ssi D DT IME(f(n)) (i.e. D co-dt IME(f(n))). Proposition : P = co-p i.e., pour tout pb de décision D, D et D P ou bien D et D / P. Démonstration. On a DT IME(n k ) = co-dt IME(n k ), pour tout k. De façon générale, si A est une classe quelconque de problèmes de décision, on peut définir co-a = {D pb de décision D A}. Mais pour A quelconque, il n y a pas de raison que A et co-a coïncident Algorithme polynomial. 3.5 Définition. Un algorithme, éventuellement écrit en pseudo-langage, est polynomial (on dit aussi efficace) si on peut l implémenter, dans un modèle du calcul, de sorte que la machine obtenue a une fonction de complexité en temps (dans le pire des cas) bornée par un polynôme, i.e. si elle est O(n k ) pour un certain k IN. Le choix du modèle du calcul est libre, ce peut être sur MdT, ou pas. 3.6 Avec cette définition pour les algorithmes, étant donné un problème de décision donné D, il est évident que si D P (i.e. D résolu en temps polynomial sur MdT) alors D est résolu par un algorithme polynomial. Mais la réciproque n est pas immédiate : si D est résolu par un algorithme polynomial, peut-on en conclure qu il est aussi résolu pour une MdT polynomiale? voir question 2 ci-dessous Robustesse. Voir la seconde moitié du document extrait du livre de Garey & Johnson, traduite page Questions 1 - Le fait qu un algorithme est polynomial dépend-il des conventions de représentations des données qui ont été utilisées? Et cela dépend-il du modèle du calcul choisi pour l implémenter? 2 - Le fait qu un problème est dans P dépend-il du modèle du calcul qu on a choisi? 3.8 Réponse 1. Changement de la représentation des données pour un même algorithme, sur le même modèle du calcul. On dispose d un algorithme A, éventuellement écrit en pseudo-langage. Supposons qu on a choisi un modèle du calcul et qu en utilisant un codage fidèle c, on a obtenu une machine M qui est une implémentation de A. Si c est un autre codage fidèle, alors on peut trouver une machine M, dans le même modèle du calcul, qui est aussi une implémentation de A, mais qui utilise c ; et telle que les fonctions de complexité c M et c M sont polynomialement liées. En particulier, si l une des deux est bornée par un polynôme, alors l autre aussi (mais pas nécessairement par le même polynôme). Ce résultat répond, par la négative, à la question 1 : pour constater qu un algorithme a une implémentation «rapide» (i.e. de fonction de complexité bornée par un polynôme), le choix du codage n a pas d influence, pourvu qu il soit «raisonnable» i.e. fidèle. Exemple. Si le problème est de déterminer si un nombre a est pair, on peut penser à l algorithme consistant à regarder le dernier chiffre de la représentation de a. Sur MdT à alphabet binaire et un seul état final, il s agit simplement de regarder si le dernier chiffre est 0. Comparons les deux codages : Convention c : nombres écrits de gauche à droite (bit de poids fort à gauche).

4 24 Complexité Algorithmique B. Mariou Automne 2016 version du 13 octobre 2016 Convention c : nombres écrits de droite à gauche (bit de poids fort à droite). Appelons n la longueur (identique pour les deux codages) du code de a : c est le nombre de chiffre de la représentation de a en base 2, qu on a notée précédemment lg(bin(a)), et qui est une longueur intuitive de a. Avec c, la machine M parcourt la représentation du nombre et, après avoir trouvé le premier, revient sur le dernier bit du mot, passe à l état e 0 si c est un 0, à l état e 1 si c est un 1, puis efface le ruban et écrit sur la première case 0 si elle est à l état e 0, 1 si elle est à l état e 1, puis s arrête. La complexité est n 2n + 2 Avec c, la machine M se déplace sur la première case, écrit 1 si elle lit 0, écrit 0 si elle lit 1, puis efface tous les autres bits, jusqu au premier. La complexité est n n + 1. De façon générale, c M et c M ne sont pas forcément de même degré. 3.9 Réponse 2. Changement de modèle du calcul pour un même problème. Soit D un problème de décision résoluble en temps déterministe polynomial, et résolu dans deux modèles du calcul (connus de nos jours et permettant de calculer tout ce qui est calculable par MdT). Pour chacun des deux modèles, on considère la meilleure implémentation c est-à-dire celui qui a la fonction de complexité à la croissance la moins rapide, respectivement M 1 et M 2. Leurs fonctions de complexité respectives, c M1 et c M2, sont polynomialement liées (mais pas nécessairement de même degré). En particulier, dans tout modèle du calcul, il existe une machine résolvant D et de complexité bornée par un polynôme. Exemple. Modèle 1 : MdT à un seul ruban. Modèle 2 : MdT à k rubans. On a vu (extrait de Garey & Johnson, 19, dernier paragraphe) qu une MdT à k rubans qui calcule en temps T (n) peut être simulée par une MdT à un ruban en temps T (n) 2. Donc M 2, la meilleure implémentation sur MdT à k rubans peut être simulée par une MdT à un ruban de complexité au plus c M2 (n) 2. Donc c M1 (n) c M2 (n) 2. Et, bien sûr, M 1, la meilleure implémentation sur MdT à un ruban, peut être simulé par une MdT à k rubans de même complexité. Donc c M2 (n) c M1 (n). Ce résultat répond, par la négative, à la question 2 : pour constater qu un problème à une résolution efficace (i.e. de fonction de complexité bornée par un polynôme), le choix du modèle du calcul n a pas d influence, pourvu qu il soit «raisonnable» En particulier, on a bien l équivalence : D P (i.e. D résolu par une MdT polynomiale) ssi dans n importe quel modèle du calcul (connu actuellement) D peut être résolu en temps polynomial. La notion de problème résoluble en temps polynomial est donc robuste : elle ne dépend ni du modèle du calcul choisi, ni du mode de représentation des données (et encore moins des performances de la technologie). Ceci justifie, par exemple, que la définition d algorithme polynomial ci-dessus ne précise ni le modèle du calcul, ni les conventions de codage des données Les DT IME(n k ), eux, ne sont pas robustes. Un problème résoluble en temps O(n k ) dans un modèle du calcul, peut ne pas l être dans un autre modèle du calcul. On ne peut donc pas juger l appartenance d un problème à DT IME(n k ) sur un autre modèle du calcul que celui qui est fixé. Pour un algorithme polynomial, si on ne considère que des implémentations efficaces, les degrés des différentes fonctions de complexité peuvent varier selon les modèles du calcul, selon les représentations des données Temps polynomial. Temps exponentiel Algorithmes efficaces/non efficaces Un algorithme de complexité polynomiale est considérée comme efficace i.e. suffisamment rapide pour être utilisé. Tandis qu un algorithme de complexité exponentielle est considéré non efficace.

5 La classe P version du 13 octobre Pour la justification, voir la première moitié du document extrait du livre de Garey & Johnson, traduite page 10, notamment les tableau 1 Comparaison de plusieurs fonctions de complexité en temps et tableau 2 Effets des améliorations technologiques sur plusieurs algorithmes Problèmes faciles/difficiles Un problème résolu par, au moins, un algorithme efficace est dit facile. Et donc P est la classe des problèmes faciles. Un problème difficile n est résolu par aucun algorithme efficace, il est donc résolu uniquement par des algorithmes non efficaces Remarques Distinction algorithme/problème. Un algorithme est classé comme polynomial, exponentiel, linéaire, quadratique,... si sa fonction complexité est O(polynôme), O(exponentielle), O(n), O(n 2 ),... Mais pour un problème, on dit résoluble en temps polynomial (ou exponentiel ou...) s il existe un algorithme polynomial (ou exponentiel ou...) qui le résout. Un problème est facile ( P ) s il existe un algorithme efficace qui le résout. Un problème est difficile si aucun algorithme efficace ne le résout. (Mais la classe des algorithmes n est pas rigoureusement définie et on ne peut donc pas tous les passer en revue pour prouver qu un problème est difficile. Il faut donc trouver d autres méthodes.) Exemple de problème de calcul ( décision) difficiles. SOUS-ENS Entrées : n IN, E ensemble de cardinal n Question : Donner la liste des sous-ensembles de E Le cardinal de E est une longueur intuitive. Or, il y a 2 n sous-ensembles. Donc la liste réponse est de taille 2 n (il faut au moins un symbole pour chaque sous-ensemble). Par conséquent, n importe quel algorithme qui résout le problème est de complexité exponentielle. Ce problème est difficile à cause de la taille des réponses à fournir. Ceci ne se produit pas pour les problèmes de décision puisque les réponses possibles sont 0 et 1. Parmi les problèmes de décision, aucun n a encore été reconnu comme difficile. Il y en a pour lesquels on connaît un algorithme efficace (par exemple PREM, 2-SAT, 2-COL). Et il y en a pour lesquels on n a pas d algorithme efficace, mais on n a pas non plus de preuve qu il n en existe pas ; i.e. ce sont des problèmes dont on ne sait pas qu ils sont faciles et on ne sait pas qu ils sont difficiles (par exemple 3-SAT, 3-MAR, SAC À DOS, DL, 3-COL). Les problèmes de décision non encore classés sont ceux pour lesquels : - on ne connaît que des algorithmes non efficaces, - on ne connaît pas de preuve qu il n y a que des algorithmes non efficaces. Chacun de ces problèmes peut, dans l avenir, se retrouver classé comme : - facile si on trouve un algorithme efficace, - difficile, si on prouve qu il n y a pas d algorithme efficace. Exemple : PREM, étudié depuis plus de deux millénaires, est connu pour être facile seulement depuis 2002, date à laquelle a été trouvé un algorithme efficace qui le résout Exercices. Problèmes résolubles en temps polynomial. Exercice 24 Montrez que le problème DIV Entrées : Deux entiers a, b, non nuls. Question : a est-il divisible par b? est résoluble en temps polynomial.

6 26 Complexité Algorithmique B. Mariou Automne 2016 version du 13 octobre 2016 Complexité de l algorithme d Euclide Exercice Rappel. a mod b désigne le reste de la division euclidienne de a par b. 2. Lemme. Soient a > b > 1 deux entiers. Montrez que a mod b < a 2. [Indication : distinguez les cas a 2b et b < a < 2b.] 3. Algorithme d Euclide. Soient a > b > 1 deux entiers. L exécution de l algorithme d Euclide pour a et b produit une suite a 0 > a 1 > a 2 > > a k+1 où : - a 0 = a, - a 1 = b, - a i+2 = a i mod a i+1, - a k+1 = 0, - a k est le nombre cherché, le pgcd de a et b. a) Montrez que k est le nombre de divisions effectuées. b) Montrez que pour tout i (tq i + 2 k + 1), on a a i+2 < a i 2. c) Montrez que pour tout j (tq 2j k + 1), on a a 2j < a 0 2 j. 4. Majoration du nombre de divisions. Soit n le nombre chiffres nécessaires à l écriture de a en base 2. d) Montrez que a < 2 n. e) Montrez que si k > 2(n + 1) alors a k < 1 2. f) Déduisez-en que k 2n Conclusion. Dans le cas où a b, remarquez que la première division consiste à inverser a et b car a 2 = a mod b = a dans ce cas, et l algorithme se poursuit avec a 1 = b > a 2 = a. Vous pouvez alors évaluer, dans le cas le plus général, le nombre maximum de divisions à effectuer en fonction du nombre de chiffres de l écriture en base 2 du plus grand de a et de b. 6. Algorithme d Euclide étendu. Le calcul précédent montre que l algorithme d Euclide est efficace. L algorithme étendu consiste à conserver non seulement les restes des divisions successives mais aussi les quotients, afin d écrire une relation de Bézout liant a, b et leur pgcd d, relation du type au + bv = d. On appelle q 2,..., q k+1 les quotients successifs, on a donc a i = a i+1 q i+2 + a i+2. Ou encore : a 2 = a 0 a 1 q 2 a 3 = a 1 a 2 q 3 (= a 1 (a 0 a 1 q 2 )q 3 ). a k+1 = a k 1 a k q k+1. g) Combien d opérations élémentaires (multiplications, soustractions) sont-elles nécessaires pour obtenir l équation voulue? L algorithme d Euclide étendu est-il efficace? 7. Inversion dans Z/m Z. Soient m un entier. h) La division dans ZZ/mZZ consiste à calculer, pour a, d < m, un nombre u < m tel que au = d mod m, lorsqu il existe. Montrez que la division dans ZZ/mZZ est un problème facile (les données sont m, et a, d < m). i) L inversion dans ZZ/mZZ consiste à calculer, pour a < m, son inverse dans ZZ/mZZ, lorsqu il existe. Montrez que l inversion dans ZZ/mZZ est un problème facile (les données sont m et a < m). n.b. On se contente ici d évaluer le nombre d opérations arithmétiques (divisions puis mulitplications et soustractions). Mais il ne faut pas oublier que chacune de ces opérations a un coût, dont il faudrait tenir compte pour calculer exactement la complexité.

La NP-complétude. Johanne Cohen. PRISM/CNRS, Versailles, France.

La NP-complétude. Johanne Cohen. PRISM/CNRS, Versailles, France. La NP-complétude Johanne Cohen PRISM/CNRS, Versailles, France. Références 1. Algorithm Design, Jon Kleinberg, Eva Tardos, Addison-Wesley, 2006. 2. Computers and Intractability : A Guide to the Theory of

Plus en détail

ALGORITHMIQUE II NOTION DE COMPLEXITE. SMI AlgoII

ALGORITHMIQUE II NOTION DE COMPLEXITE. SMI AlgoII ALGORITHMIQUE II NOTION DE COMPLEXITE 1 2 Comment choisir entre différents algorithmes pour résoudre un même problème? Plusieurs critères de choix : Exactitude Simplicité Efficacité (but de ce chapitre)

Plus en détail

Représentation d un entier en base b

Représentation d un entier en base b Représentation d un entier en base b 13 octobre 2012 1 Prérequis Les bases de la programmation en langage sont supposées avoir été travaillées L écriture en base b d un entier est ainsi défini à partir

Plus en détail

Représentation des Nombres

Représentation des Nombres Chapitre 5 Représentation des Nombres 5. Representation des entiers 5.. Principe des représentations en base b Base L entier écrit 344 correspond a 3 mille + 4 cent + dix + 4. Plus généralement a n a n...

Plus en détail

UEO11 COURS/TD 1. nombres entiers et réels codés en mémoire centrale. Caractères alphabétiques et caractères spéciaux.

UEO11 COURS/TD 1. nombres entiers et réels codés en mémoire centrale. Caractères alphabétiques et caractères spéciaux. UEO11 COURS/TD 1 Contenu du semestre Cours et TDs sont intégrés L objectif de ce cours équivalent a 6h de cours, 10h de TD et 8h de TP est le suivant : - initiation à l algorithmique - notions de bases

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Conversion d un entier. Méthode par soustraction

Conversion d un entier. Méthode par soustraction Conversion entre bases Pour passer d un nombre en base b à un nombre en base 10, on utilise l écriture polynomiale décrite précédemment. Pour passer d un nombre en base 10 à un nombre en base b, on peut

Plus en détail

Quelques tests de primalité

Quelques tests de primalité Quelques tests de primalité J.-M. Couveignes (merci à T. Ezome et R. Lercier) Institut de Mathématiques de Bordeaux & INRIA Bordeaux Sud-Ouest Jean-Marc.Couveignes@u-bordeaux.fr École de printemps C2 Mars

Plus en détail

Cours 1 : Introduction Ordinateurs - Langages de haut niveau - Application

Cours 1 : Introduction Ordinateurs - Langages de haut niveau - Application Université de Provence Licence Math-Info Première Année V. Phan Luong Algorithmique et Programmation en Python Cours 1 : Introduction Ordinateurs - Langages de haut niveau - Application 1 Ordinateur Un

Plus en détail

1/24. I passer d un problème exprimé en français à la réalisation d un. I expressions arithmétiques. I structures de contrôle (tests, boucles)

1/24. I passer d un problème exprimé en français à la réalisation d un. I expressions arithmétiques. I structures de contrôle (tests, boucles) 1/4 Objectif de ce cours /4 Objectifs de ce cours Introduction au langage C - Cours Girardot/Roelens Septembre 013 Du problème au programme I passer d un problème exprimé en français à la réalisation d

Plus en détail

Machines virtuelles Cours 1 : Introduction

Machines virtuelles Cours 1 : Introduction Machines virtuelles Cours 1 : Introduction Pierre Letouzey 1 pierre.letouzey@inria.fr PPS - Université Denis Diderot Paris 7 janvier 2012 1. Merci à Y. Régis-Gianas pour les transparents Qu est-ce qu une

Plus en détail

Licence Sciences et Technologies Examen janvier 2010

Licence Sciences et Technologies Examen janvier 2010 Université de Provence Introduction à l Informatique Licence Sciences et Technologies Examen janvier 2010 Année 2009-10 Aucun document n est autorisé Les exercices peuvent être traités dans le désordre.

Plus en détail

Objectifs du cours d aujourd hui. Informatique II : Cours d introduction à l informatique et à la programmation objet. Complexité d un problème (2)

Objectifs du cours d aujourd hui. Informatique II : Cours d introduction à l informatique et à la programmation objet. Complexité d un problème (2) Objectifs du cours d aujourd hui Informatique II : Cours d introduction à l informatique et à la programmation objet Complexité des problèmes Introduire la notion de complexité d un problème Présenter

Plus en détail

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot Chapitre 5 Arithmétique binaire L es codes sont manipulés au quotidien sans qu on s en rende compte, et leur compréhension est quasi instinctive. Le seul fait de lire fait appel au codage alphabétique,

Plus en détail

Introduction à l étude des Corps Finis

Introduction à l étude des Corps Finis Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur

Plus en détail

Fibonacci et les paquerettes

Fibonacci et les paquerettes Fibonacci et les paquerettes JOLY Romain & RIVOAL Tanguy Introduction Quand on entend dire que l on peut trouver le nombre d or et la suite de Fibonacci dans les fleurs et les pommes de pin, on est au

Plus en détail

Informatique Générale

Informatique Générale Informatique Générale Guillaume Hutzler Laboratoire IBISC (Informatique Biologie Intégrative et Systèmes Complexes) guillaume.hutzler@ibisc.univ-evry.fr Cours Dokeos 625 http://www.ens.univ-evry.fr/modx/dokeos.html

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 1 : Évolution COURS Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir

Plus en détail

Définition 0,752 = 0,7 + 0,05 + 0,002 SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS = 7 10 1 + 5 10 2 + 2 10 3

Définition 0,752 = 0,7 + 0,05 + 0,002 SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS = 7 10 1 + 5 10 2 + 2 10 3 8 Systèmes de numération INTRODUCTION SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS Dans un système positionnel, le nombre de symboles est fixe On représente par un symbole chaque chiffre inférieur à la base, incluant

Plus en détail

Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore. david.madore@enst.fr. 29 mai 2015

Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore. david.madore@enst.fr. 29 mai 2015 et et Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore Télécom ParisTech david.madore@enst.fr 29 mai 2015 1/31 et 2/31 : définition Un réseau de R m est un sous-groupe (additif) discret L

Plus en détail

Petit lexique de calcul à l usage des élèves de sixième et de cinquième par M. PARCABE, professeur au collège Alain FOURNIER de BORDEAUX, mars 2007

Petit lexique de calcul à l usage des élèves de sixième et de cinquième par M. PARCABE, professeur au collège Alain FOURNIER de BORDEAUX, mars 2007 Petit lexique de calcul à l usage des élèves de sixième et de cinquième par M. PARCABE, professeur au collège Alain FOURNIER de BORDEAUX, mars 2007 page 1 / 10 abscisse addition additionner ajouter appliquer

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Codage d information. Codage d information : -Définition-

Codage d information. Codage d information : -Définition- Introduction Plan Systèmes de numération et Représentation des nombres Systèmes de numération Système de numération décimale Représentation dans une base b Représentation binaire, Octale et Hexadécimale

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Chapitre 10 Arithmétique réelle

Chapitre 10 Arithmétique réelle Chapitre 10 Arithmétique réelle Jean Privat Université du Québec à Montréal INF2170 Organisation des ordinateurs et assembleur Automne 2013 Jean Privat (UQAM) 10 Arithmétique réelle INF2170 Automne 2013

Plus en détail

Logiciel de Base. I. Représentation des nombres

Logiciel de Base. I. Représentation des nombres Logiciel de Base (A1-06/07) Léon Mugwaneza ESIL/Dépt. Informatique (bureau A118) mugwaneza@univmed.fr I. Représentation des nombres Codage et représentation de l'information Information externe formats

Plus en détail

La question est : dans 450 combien de fois 23. L opération est donc la division. Le diviseur. Le quotient

La question est : dans 450 combien de fois 23. L opération est donc la division. Le diviseur. Le quotient par un nombre entier I La division euclidienne : le quotient est entier Faire l activité division. Exemple Sur une étagère de 4mm de large, combien peut on ranger de livres de mm d épaisseur? La question

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire 1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit

Plus en détail

INF 232: Langages et Automates. Travaux Dirigés. Université Joseph Fourier, Université Grenoble 1 Licence Sciences et Technologies

INF 232: Langages et Automates. Travaux Dirigés. Université Joseph Fourier, Université Grenoble 1 Licence Sciences et Technologies INF 232: Langages et Automates Travaux Dirigés Université Joseph Fourier, Université Grenoble 1 Licence Sciences et Technologies Année Académique 2013-2014 Année Académique 2013-2014 UNIVERSITÉ JOSEPH

Plus en détail

Nombres premiers. Comment reconnaître un nombre premier? Mais...

Nombres premiers. Comment reconnaître un nombre premier? Mais... Introduction Nombres premiers Nombres premiers Rutger Noot IRMA Université de Strasbourg et CNRS Le 19 janvier 2011 IREM Strasbourg Definition Un nombre premier est un entier naturel p > 1 ayant exactement

Plus en détail

V- Manipulations de nombres en binaire

V- Manipulations de nombres en binaire 1 V- Manipulations de nombres en binaire L ordinateur est constitué de milliards de transistors qui travaillent comme des interrupteurs électriques, soit ouverts soit fermés. Soit la ligne est activée,

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

6 - Le système de gestion de fichiers F. Boyer, UJF-Laboratoire Lig, Fabienne.Boyer@imag.fr

6 - Le système de gestion de fichiers F. Boyer, UJF-Laboratoire Lig, Fabienne.Boyer@imag.fr 6 - Le système de gestion de fichiers F. Boyer, UJF-Laboratoire Lig, Fabienne.Boyer@imag.fr Interface d un SGF Implémentation d un SGF Gestion de la correspondance entre la structure logique et la structure

Plus en détail

Logique. Plan du chapitre

Logique. Plan du chapitre Logique Ce chapitre est assez abstrait en première lecture, mais est (avec le chapitre suivant «Ensembles») probablement le plus important de l année car il est à la base de tous les raisonnements usuels

Plus en détail

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé Chapitre 2 Eléments pour comprendre un énoncé Ce chapitre est consacré à la compréhension d un énoncé. Pour démontrer un énoncé donné, il faut se reporter au chapitre suivant. Les tables de vérité données

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

Cours d arithmétique Première partie

Cours d arithmétique Première partie Cours d arithmétique Première partie Pierre Bornsztein Xavier Caruso Pierre Nolin Mehdi Tibouchi Décembre 2004 Ce document est la première partie d un cours d arithmétique écrit pour les élèves préparant

Plus en détail

Chapitre VI - Méthodes de factorisation

Chapitre VI - Méthodes de factorisation Université Pierre et Marie Curie Cours de cryptographie MM067-2012/13 Alain Kraus Chapitre VI - Méthodes de factorisation Le problème de la factorisation des grands entiers est a priori très difficile.

Plus en détail

Algorithme. Table des matières

Algorithme. Table des matières 1 Algorithme Table des matières 1 Codage 2 1.1 Système binaire.............................. 2 1.2 La numérotation de position en base décimale............ 2 1.3 La numérotation de position en base binaire..............

Plus en détail

Travaux pratiques. Compression en codage de Huffman. 1.3. Organisation d un projet de programmation

Travaux pratiques. Compression en codage de Huffman. 1.3. Organisation d un projet de programmation Université de Savoie Module ETRS711 Travaux pratiques Compression en codage de Huffman 1. Organisation du projet 1.1. Objectifs Le but de ce projet est d'écrire un programme permettant de compresser des

Plus en détail

Calculabilité Cours 3 : Problèmes non-calculables. http://www.irisa.fr/lande/pichardie/l3/log/

Calculabilité Cours 3 : Problèmes non-calculables. http://www.irisa.fr/lande/pichardie/l3/log/ Calculabilité Cours 3 : Problèmes non-calculables http://www.irisa.fr/lande/pichardie/l3/log/ Problèmes et classes de décidabilité Problèmes et classes de décidabilité Nous nous intéressons aux problèmes

Plus en détail

Cours d introduction à l informatique. Partie 2 : Comment écrire un algorithme? Qu est-ce qu une variable? Expressions et instructions

Cours d introduction à l informatique. Partie 2 : Comment écrire un algorithme? Qu est-ce qu une variable? Expressions et instructions Cours d introduction à l informatique Partie 2 : Comment écrire un algorithme? Qu est-ce qu une variable? Expressions et instructions Qu est-ce qu un Une recette de cuisine algorithme? Protocole expérimental

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Maple: premiers calculs et premières applications

Maple: premiers calculs et premières applications TP Maple: premiers calculs et premières applications Maple: un logiciel de calcul formel Le logiciel Maple est un système de calcul formel. Alors que la plupart des logiciels de mathématiques utilisent

Plus en détail

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois

Plus en détail

1 Recherche en table par balayage

1 Recherche en table par balayage 1 Recherche en table par balayage 1.1 Problème de la recherche en table Une table désigne une liste ou un tableau d éléments. Le problème de la recherche en table est celui de la recherche d un élément

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Exemples de problèmes et d applications. INF6953 Exemples de problèmes 1

Exemples de problèmes et d applications. INF6953 Exemples de problèmes 1 Exemples de problèmes et d applications INF6953 Exemples de problèmes Sommaire Quelques domaines d application Quelques problèmes réels Allocation de fréquences dans les réseaux radio-mobiles Affectation

Plus en détail

Définition : On obtient les nombres entiers en ajoutant ou retranchant des unités à zéro.

Définition : On obtient les nombres entiers en ajoutant ou retranchant des unités à zéro. Chapitre : Les nombres rationnels Programme officiel BO du 8/08/08 Connaissances : Diviseurs communs à deux entiers, PGCD. Fractions irréductibles. Opérations sur les nombres relatifs en écriture fractionnaire.

Plus en détail

Glossaire des nombres

Glossaire des nombres Glossaire des nombres Numérisation et sens du nombre (4-6) Imprimeur de la Reine pour l'ontario, 008 Nombre : Objet mathématique qui représente une valeur numérique. Le chiffre est le symbole utilisé pour

Plus en détail

Le produit semi-direct

Le produit semi-direct Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

Rappels sur les suites - Algorithme

Rappels sur les suites - Algorithme DERNIÈRE IMPRESSION LE 14 septembre 2015 à 12:36 Rappels sur les suites - Algorithme Table des matières 1 Suite : généralités 2 1.1 Déition................................. 2 1.2 Exemples de suites............................

Plus en détail

avec des nombres entiers

avec des nombres entiers Calculer avec des nombres entiers Effectuez les calculs suivants.. + 9 + 9. Calculez. 9 9 Calculez le quotient et le rest. : : : : 0 :. : : 9 : : 9 0 : 0. 9 9 0 9. Calculez. 9 0 9. : : 0 : 9 : :. : : 0

Plus en détail

Puissances d un nombre relatif

Puissances d un nombre relatif Puissances d un nombre relatif Activités 1. Puissances d un entier relatif 1. Diffusion d information (Activité avec un tableur) Stéphane vient d apprendre à 10h, la sortie d une nouvelle console de jeu.

Plus en détail

MICROINFORMATIQUE NOTE D APPLICATION 1 (REV. 2011) ARITHMETIQUE EN ASSEMBLEUR ET EN C

MICROINFORMATIQUE NOTE D APPLICATION 1 (REV. 2011) ARITHMETIQUE EN ASSEMBLEUR ET EN C Haute Ecole d Ingénierie et de Gestion Du Canton du Vaud MICROINFORMATIQUE NOTE D APPLICATION 1 (REV. 2011) ARITHMETIQUE EN ASSEMBLEUR ET EN C Programmation en mode simulation 1. DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE...

Plus en détail

FONDEMENTS DES MATHÉMATIQUES

FONDEMENTS DES MATHÉMATIQUES FONDEMENTS DES MATHÉMATIQUES AYBERK ZEYTİN 1. DIVISIBILITÉ Comment on peut écrire un entier naturel comme un produit des petits entiers? Cette question a une infinitude d interconnexions entre les nombres

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D TITRE : Les Fonctions de Hachage Temps de préparation :.. 2 h 15 minutes Temps de présentation devant le jury :.10 minutes Entretien avec le jury :..10 minutes GUIDE

Plus en détail

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface Table des matières Préface v I Mise à niveau 11 1 Bases du calcul commercial 13 1.1 Alphabet grec...................................... 13 1.2 Symboles mathématiques............................... 14 1.3

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 août 2015 Enoncés 1 Proailités sur un univers fini Evènements et langage ensemliste A quelle condition sur (a,, c, d) ]0, 1[ 4 existe-t-il une proailité P sur

Plus en détail

I- Définitions des signaux.

I- Définitions des signaux. 101011011100 010110101010 101110101101 100101010101 Du compact-disc, au DVD, en passant par l appareil photo numérique, le scanner, et télévision numérique, le numérique a fait une entrée progressive mais

Plus en détail

a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b

a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b I Définition d une fonction affine Faire l activité 1 «une nouvelle fonction» 1. définition générale a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe

Plus en détail

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34 Capacité d un canal Second Théorème de Shannon Théorie de l information 1/34 Plan du cours 1. Canaux discrets sans mémoire, exemples ; 2. Capacité ; 3. Canaux symétriques ; 4. Codage de canal ; 5. Second

Plus en détail

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre :

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre : Terminale STSS 2 012 2 013 Pourcentages Synthèse 1) Définition : Calculer t % d'un nombre, c'est multiplier ce nombre par t 100. 2) Exemples de calcul : a) Calcul d un pourcentage : Un article coûtant

Plus en détail

Objets Combinatoires élementaires

Objets Combinatoires élementaires Objets Combinatoires élementaires 0-0 Permutations Arrangements Permutations pour un multi-ensemble mots sous-ensemble à k éléments (Problème du choix) Compositions LE2I 04 1 Permutations Supposons que

Plus en détail

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Développements limités, équivalents et calculs de limites Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(

Plus en détail

Manuel d utilisation 26 juin 2011. 1 Tâche à effectuer : écrire un algorithme 2

Manuel d utilisation 26 juin 2011. 1 Tâche à effectuer : écrire un algorithme 2 éducalgo Manuel d utilisation 26 juin 2011 Table des matières 1 Tâche à effectuer : écrire un algorithme 2 2 Comment écrire un algorithme? 3 2.1 Avec quoi écrit-on? Avec les boutons d écriture........

Plus en détail

Cryptographie. Cours 3/8 - Chiffrement asymétrique

Cryptographie. Cours 3/8 - Chiffrement asymétrique Cryptographie Cours 3/8 - Chiffrement asymétrique Plan du cours Différents types de cryptographie Cryptographie à clé publique Motivation Applications, caractéristiques Exemples: ElGamal, RSA Faiblesses,

Plus en détail

Section «Maturité fédérale» EXAMENS D'ADMISSION Session de février 2014 RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES. Formation visée

Section «Maturité fédérale» EXAMENS D'ADMISSION Session de février 2014 RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES. Formation visée EXAMENS D'ADMISSION Admission RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES MATIÈRES Préparation en 3 ou 4 semestres Formation visée Préparation complète en 1 an 2 ème partiel (semestriel) Niveau Durée de l examen

Plus en détail

Le chiffre est le signe, le nombre est la valeur.

Le chiffre est le signe, le nombre est la valeur. Extrait de cours de maths de 6e Chapitre 1 : Les nombres et les opérations I) Chiffre et nombre 1.1 La numération décimale En mathématique, un chiffre est un signe utilisé pour l'écriture des nombres.

Plus en détail

Algorithmique, Structures de données et langage C

Algorithmique, Structures de données et langage C UNIVERSITE PAUL SABATIER TOULOUSE III Algorithmique, Structures de données et langage C L3 IUP AISEM/ICM Janvier 2005 J.M. ENJALBERT Chapitre 1 Rappels et compléments de C 1.1 Structures Une structure

Plus en détail

Définitions. Numéro à préciser. (Durée : )

Définitions. Numéro à préciser. (Durée : ) Numéro à préciser (Durée : ) On étudie dans ce problème l ordre lexicographique pour les mots sur un alphabet fini et plusieurs constructions des cycles de De Bruijn. Les trois parties sont largement indépendantes.

Plus en détail

ASR1 TD7 : Un microprocesseur RISC 16 bits

ASR1 TD7 : Un microprocesseur RISC 16 bits {Â Ö Ñ º ØÖ Ý,È ØÖ ºÄÓ Ù,Æ ÓÐ ºÎ ÝÖ Ø¹ ÖÚ ÐÐÓÒ} Ò ¹ÐÝÓÒº Ö ØØÔ»»Ô Ö Óº Ò ¹ÐÝÓÒº Ö» Ö Ñ º ØÖ Ý»¼ Ö½» ASR1 TD7 : Un microprocesseur RISC 16 bits 13, 20 et 27 novembre 2006 Présentation générale On choisit

Plus en détail

CORRIGE LES NOMBRES DECIMAUX RELATIFS. «Réfléchir avant d agir!»

CORRIGE LES NOMBRES DECIMAUX RELATIFS. «Réfléchir avant d agir!» Corrigé Cours de Mr JULES v3.3 Classe de Quatrième Contrat 1 Page 1 sur 13 CORRIGE LES NOMBRES DECIMAUX RELATIFS. «Réfléchir avant d agir!» «Correction en rouge et italique.» I. Les nombres décimaux relatifs.

Plus en détail

Cours de Master Recherche

Cours de Master Recherche Cours de Master Recherche Spécialité CODE : Résolution de problèmes combinatoires Christine Solnon LIRIS, UMR 5205 CNRS / Université Lyon 1 2007 Rappel du plan du cours 16 heures de cours 1 - Introduction

Plus en détail

STAGE IREM 0- Premiers pas en Python

STAGE IREM 0- Premiers pas en Python Université de Bordeaux 16-18 Février 2014/2015 STAGE IREM 0- Premiers pas en Python IREM de Bordeaux Affectation et expressions Le langage python permet tout d abord de faire des calculs. On peut évaluer

Plus en détail

COURS EULER: PROGRAMME DE LA PREMIÈRE ANNÉE

COURS EULER: PROGRAMME DE LA PREMIÈRE ANNÉE COURS EULER: PROGRAMME DE LA PREMIÈRE ANNÉE Le cours de la première année concerne les sujets de 9ème et 10ème années scolaires. Il y a bien sûr des différences puisque nous commençons par exemple par

Plus en détail

ÉVALUATION FORMATIVE. On considère le circuit électrique RC représenté ci-dessous où R et C sont des constantes strictement positives.

ÉVALUATION FORMATIVE. On considère le circuit électrique RC représenté ci-dessous où R et C sont des constantes strictement positives. L G L G Prof. Éric J.M.DELHEZ ANALYSE MATHÉMATIQUE ÉALUATION FORMATIE Novembre 211 Ce test vous est proposé pour vous permettre de faire le point sur votre compréhension du cours d Analyse Mathématique.

Plus en détail

Quelques algorithmes simples dont l analyse n est pas si simple

Quelques algorithmes simples dont l analyse n est pas si simple Quelques algorithmes simples dont l analyse n est pas si simple Michel Habib habib@liafa.jussieu.fr http://www.liafa.jussieu.fr/~habib Algorithmique Avancée M1 Bioinformatique, Octobre 2008 Plan Histoire

Plus en détail

Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT

Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT Ces exercices portent sur les items 2, 3 et 5 du programme d informatique des classes préparatoires,

Plus en détail

Quantification Scalaire et Prédictive

Quantification Scalaire et Prédictive Quantification Scalaire et Prédictive Marco Cagnazzo Département Traitement du Signal et des Images TELECOM ParisTech 7 Décembre 2012 M. Cagnazzo Quantification Scalaire et Prédictive 1/64 Plan Introduction

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

Programmation C. Apprendre à développer des programmes simples dans le langage C

Programmation C. Apprendre à développer des programmes simples dans le langage C Programmation C Apprendre à développer des programmes simples dans le langage C Notes de cours sont disponibles sur http://astro.u-strasbg.fr/scyon/stusm (attention les majuscules sont importantes) Modalités

Plus en détail

Introduction à MATLAB R

Introduction à MATLAB R Introduction à MATLAB R Romain Tavenard 10 septembre 2009 MATLAB R est un environnement de calcul numérique propriétaire orienté vers le calcul matriciel. Il se compose d un langage de programmation, d

Plus en détail

Cours Informatique 1. Monsieur SADOUNI Salheddine

Cours Informatique 1. Monsieur SADOUNI Salheddine Cours Informatique 1 Chapitre 2 les Systèmes Informatique Monsieur SADOUNI Salheddine Un Système Informatique lesystème Informatique est composé de deux parties : -le Matériel : constitué de l unité centrale

Plus en détail

Par combien de zéros se termine N!?

Par combien de zéros se termine N!? La recherche à l'école page 79 Par combien de zéros se termine N!? par d es co llèg es An dré Do ucet de Nanterre et Victor Hugo de Noisy le Grand en seignants : Danielle Buteau, Martine Brunstein, Marie-Christine

Plus en détail

Cryptographie et fonctions à sens unique

Cryptographie et fonctions à sens unique Cryptographie et fonctions à sens unique Pierre Rouchon Centre Automatique et Systèmes Mines ParisTech pierre.rouchon@mines-paristech.fr Octobre 2012 P.Rouchon (Mines ParisTech) Cryptographie et fonctions

Plus en détail

Programme de la classe de première année MPSI

Programme de la classe de première année MPSI Objectifs Programme de la classe de première année MPSI I - Introduction à l analyse L objectif de cette partie est d amener les étudiants vers des problèmes effectifs d analyse élémentaire, d introduire

Plus en détail

Architecture de l ordinateur

Architecture de l ordinateur Architecture de l ordinateur Emmanuel Lazard Université Paris-Dauphine mars 2011 Computers are my forte! BRAZIL (Terry Gilliam, 1985) Ce document a initialement été publié sous forme de livre : Emmanuel

Plus en détail

Raisonnement par récurrence Suites numériques

Raisonnement par récurrence Suites numériques Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.

Plus en détail

Plus courts chemins, programmation dynamique

Plus courts chemins, programmation dynamique 1 Plus courts chemins, programmation dynamique 1. Plus courts chemins à partir d un sommet 2. Plus courts chemins entre tous les sommets 3. Semi-anneau 4. Programmation dynamique 5. Applications à la bio-informatique

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

Seconde Généralités sur les fonctions Exercices. Notion de fonction.

Seconde Généralités sur les fonctions Exercices. Notion de fonction. Seconde Généralités sur les fonctions Exercices Notion de fonction. Exercice. Une fonction définie par une formule. On considère la fonction f définie sur R par = x + x. a) Calculer les images de, 0 et

Plus en détail

La mémoire. Un ordinateur. L'octet. Le bit

La mémoire. Un ordinateur. L'octet. Le bit Introduction à l informatique et à la programmation Un ordinateur Un ordinateur est une machine à calculer composée de : un processeur (ou unité centrale) qui effectue les calculs une mémoire qui conserve

Plus en détail

Chapitre 7. Récurrences

Chapitre 7. Récurrences Chapitre 7 Récurrences 333 Plan 1. Introduction 2. Applications 3. Classification des récurrences 4. Résolution de récurrences 5. Résumé et comparaisons Lectures conseillées : I MCS, chapitre 20. I Rosen,

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail