Claire Perrin, L-ViS EA 7428 Responsable du Département APA-S Directrice du Master IGAPAS
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1 Claire Perrin, L-ViS EA 7428 Responsable du Département APA-S Directrice du Master IGAPAS
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3 Deux grandes transitions : Démographique : vieillissement de la population Épidémiologique : développement des maladies chroniques Grave déficit du système de protection sociale
4 Inactivité physique = première cause de mortalité évitable dans le monde. La sédentarité est considérée comme le quatrième facteur de risque de décès dans le monde (6%). C est la cause principale de 21 à 25% des cancers du sein ou du colon, de 27% des cas de diabète et d'environ 30% des cas de cardiopathie ischémique. Incapacité des traitements médicamenteux à résoudre ce problème de santé publique Volonté de trouver d autres réponses Emergence de l activité physique comme thérapeutique non médicamenteuse
5 Vulnérabilité : idée du risque d être blessé, atteint Sédentarité : mode de vie qui a une dépense énergique faible. Concept récent lié à l évolution de la société qui contribue à la forte hausse des maladies chroniques. Activité physique : tout mouvement produit par les muscles squelettiques, responsable d'une augmentation de la dépense énergétique (OMS, 2015) Inactivité physique : niveau d Activité Physique inférieur aux recommandations internationales (30 minutes de marche rapide ou 6000 pas par jour)
6 Production foisonnante de travaux qui confirment l efficacité de l activité physique, dans toutes les disciplines (cardiologie, diabétologie, psychologie etc.) De multiples publications françaises et internationales (INSERM, HAS, ANSES, OMS, INCA ) Des recommandations internationales sur le niveau d activité physique
7 Pratiquer une activité physique régulière et adaptée: réduit le risque d'hypertension, de cardiopathies coronariennes, d'accident vasculaire cérébral, de diabète, de cancer du sein et du colon, de dépression et de chute; améliore l'état des os et la santé fonctionnelle; est un déterminant clé de la dépense énergétique et est donc fondamental pour l'équilibre énergétique et le contrôle du poids
8 Pour l ensemble des maladies chroniques, l AP réduit significativement les symptômes. L activité physique fait disparaître les symptômes de certaines pathologies : dépression légère à modérée, arthrose, lombalgie subaiguës et chronique Elle permet de guérir, parallèlement à une bonne alimentation et à un traitement médicamenteux, certaines pathologies : cancers du sein, dépression Elle favorise par ailleurs l engagement du patient dans la gestion de sa maladie
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10 Avant les 80 s : peu ou pas d existence Début des 80 s : contexte favorable à l émergence du problème public Développement des maladies Chroniques Multiplication des travaux sur l activité physique et la sédentarité Volonté de prouver par des savoirs scientifiques que l activité physique est un facteur de santé Nouvelles expertises et innovations : Cardiologues et Parcours du Cœur
11 Une reconnaissance de la sédentarité comme facteur de risque sanitaire Normalisation d une quantité d activité physique Volonté de viser les publics vulnérables : lutter contre l isolement, retarder la dépendance Lien fort à l activité physique
12 Campagne spécifique en 2004, site mangerbouger etc. Sédentarité décrétée comme facteur de risque (Plan Obésité) Multiplication des expertises internationales (OMS, UE) Intégration de l activité physique et de la diminution de la sédentarité dans un nombre croissant de plans nationaux depuis 2004 : PNBV (2007), PNAPS (2008), PNSE (2009) etc.
13 Circulaire interministérielle du 24 décembre 2012 Plan National, avec une co-responsabilité des DRJSCS et ARS «Consécration» de l AP comme facteur de santé mais également de la sédentarité comme problème de santé publique : Gravité Grand nombre de personnes Moyen d agir Problème posé par la réforme territoriale
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15 Amendement 144 de l Article L «Dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d une Affection de Longue Durée (ALD), le médecin traitant peut prescrire une activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient» Consacre l idée que l AP est un facteur de lutte contre la sédentarité, volonté de combattre cette forme de vulnérabilité. Rédaction d un décret d application (n du 30 décembre 2016) Rédaction en cours d une instruction Sujet de tensions, réflexion sur les compétences
16 Rapport remis au Directeur Général de la Santé le 20 juin 2016
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19 Modèle collaboratif : Travail pluri-professionnel et mise en réseau des différents acteurs Ordonnance du médecin traitant Dans le cadre d une ALD Fonctionne aussi sans ordonnance! Prévention primaire, volonté de retrouver une liberté de mouvement Rapport au corps et au bien-être Prévenir l apparition de risques S épanouir à travers une pratique sportive en dehors de la compétition, avec la volonté de bouger comme seule ambition
20 Les éléments clés de réussite : Pr. Martine Duclos, ONAPS Proximité des dispositifs Diversité Territoires (citadins et ruraux) Populations : âge, revenus, genre, diversité Acteurs et partenaires Approches Implication des acteurs médicaux/paramédicaux/acteurs de l APA et du sport/les collectivités quelque soit leur taille Faisabilité et efficacité à tous âges et dans tous les territoires
21 Placer les intérêts des bénéficiaires au centre des questionnements Accepter que tous les acteurs ne peuvent pas tout faire, ni tout seuls, qu ils ont des compétences différentes Que si les clubs ont toute leur place dans la lutte contre l inactivité des personnes en ALD, dans quelles limites peuvent-ils être concernés par la gestion de la maladie? Construire des collaborations équilibrées dans l intérêt et la protection des bénéficiaires et pour la protection des professionnels également
22 Ne pas oublier que les intervenants en APS appartiennent à un même monde qui, s il s inscrit dans l espace de la santé, ne se confond pas avec le monde médical Responsabilité partagée : ne pas perdre la culture du sport et des APS qui permettent la participation sociale et le développement de l autonomie.
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