Electricité de France. Agence de l Environnement et de la Maîtrise de l Energie

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1 Electricité de France Agence de l Environnement et de la Maîtrise de l Energie Campagne de mesure éclairage : 50 logements dans un immeuble à Bordeaux et parties communes Rapport Final Mars Félines/Rimandoule - France Tél : sidler@club-internet.fr Site :

2 Table des matières Première partie : GENERALITE Introduction Les enjeux et les objectifs de la campagne Présentation de l immeuble à instrumenter Méthodologie générale et moyens Description de la méthode Les moyens de mesure Le traitement des données Diagnostic personnalisé... 9 Deuxième partie : RESULTATS DE LA CAMPAGNE DE MESURES - LOGEMENTS Etude des caractéristiques de l éclairage en place Nombre de luminaires par logement Nombre de sources lumineuses par type Nombre de sources lumineuses par m² Répartition du nombre de sources lumineuses par pièce et par type Fréquences cumulées du taux d équipement par type de source Distribution des logements en fonction du taux d équipement par type de source Etude de la puissance installée Puissance totale installée Puissance installée par type de source lumineuse Répartition de la puissance installée par source et par pièce Puissance totale installée Distribution de la puissance unitaire des foyers lumineux, par type de source Consommations annualisées d éclairage Consommation annualisée par logement Consommation annualisée par m² Consommation annualisée par personne Consommation annualisée moyenne par type de pièce Influence de la consommation d éclairage dans la consommation totale Structure de la consommation annualisée d éclairage Structure de la consommation par type de pièce, vu du réseau Structure de la consommation par type d éclairage, vue du réseau Courbe de charge horaire moyenne Courbe de charge horaire moyenne Structure de la courbe de charge horaire en fonction du type de source lumineuse Courbe de charge horaire par type de pièce Durée de fonctionnement de l éclairage Durée annuelle totale par logement Durée annuelle totale par type de source lumineuse Durée annuelle par pièce, par luminaire, et par type de source Etude des cycles d allumage Nombre d allumages par heure Nombre d allumages par heure de fonctionnement, par type de source et de pièce Puissance appelée par l éclairage Part de la consommation d éclairage pendant les heures de jour

3 Table des matières Troisième partie : RESULTATS DE LA CAMPAGNE DE MESURES SERVICES GENERAUX Description de l éclairage en place Consommation annualisée de l éclairage Courbe de charge journalière moyenne par usage Durée annuelle de fonctionnement Nombre d allumages journaliers sur minuterie sur interrupteur Caractérisation des principaux éclairages et études des économies possibles Les parkings Les circulations horizontales (couloirs) Les B.A.E.S Conclusion...65 ANNEXES...66 A1 Diagnostic type (envoyé à tous les locataires)...66 Votre consommation d éclairage Les pièces les plus consommatrices dans votre logement Les luminaires les plus consommateurs dans votre logement Les solutions pour économiser l électricité Conclusion Références

4 Première partie : GENERALITE Première partie : GENERALITE 1.1 Introduction La variation des consommations électriques de l éclairage dans les logements est fonction de paramètres tels le nombre de personnes, de luminaires ou la technologie des lampes (Incandescence, Halogène, Fluocompacte, ). L expérience nous montre que seule la mise en place d une campagne de mesures permettra une bonne connaissance de ces consommations. L objectif de la présente étude est d étudier les consommations d électricité liées à l éclairage des parties privatives et des parties communes d'un immeuble situé à Bordeaux. Pour cela, l ensemble des foyers lumineux et le compteur général d électricité de 34 logements ainsi que tous les éclairages des parties communes de l immeuble ont été instrumentés entre le 6 septembre et le 6 octobre Cette campagne de mesure, réalisée autour de l équinoxe d'automne (période la plus représentative de la consommation moyenne pour l'éclairage), permettra ainsi d'estimer la consommation annuelle moyenne et de caractériser l utilisation de l éclairage dans ces foyers. 1.2 Les enjeux et les objectifs de la campagne L immeuble à instrumenter est inscrit dans le protocole de l'opération réduction des charges en logement social (RCLS) conduit par la DGUHC, et l'. Dans le cadre de cette opération, chaque foyer a été équipé de trois lampes fluorescentes compactes (LFC) et les parties communes comportent au total 110 LFC. Les trois lampes fluocompactes ont été installées sur les plafonniers du couloir, du salon et de la cuisine. Cette campagne de mesure permettra une analyse des durées d'utilisation de ces lampes économes par rapport aux autres lampes. Elle permettra aussi d étudier le comportement des utilisateurs vis-à-vis des systèmes d'éclairage (part de l'éclairage dans la consommation totale d'électricité, puissance installée, durée d'utilisation, nombre d'allumages par point lumineux et par pièce, etc.), ainsi que de connaître les temps d'utilisation et le nombre d'allumages/extinctions dans les parties communes. La présente campagne de mesure a été réalisée à l aide d un mesureur conçu par Enertech : le lampemètre. Il s agit d un mesureur de type «événementiel», doté d un capteur optique, qui enregistre l heure à laquelle se produit un événement (allumage ou extinction). Les principaux objectifs de la campagne de mesure / sont les suivants : déterminer la consommation moyenne d éclairage pour les logements dans cet immeuble. Décliner cette consommation par type de pièce, préciser la puissance lumineuse installée par logement, par pièce, par type de foyer lumineux, etc., caractériser l utilisation des trois lampes fluorescentes compactes pré-installées et évaluer l impact en terme d économie d électricité de celles-ci, 4

5 Première partie : GENERALITE évaluer la part de la consommation électrique due à l éclairage dans la consommation électrique totale du logement, calculer le potentiel d économie d électricité existant par logement en généralisant l utilisation des sources lumineuses à basse consommation aux autres points lumineux des logements. déterminer la consommation, la durée d utilisation et le nombre d allumages/extinctions pour l éclairage des parties communes. 1.3 Présentation de l immeuble à instrumenter L'immeuble est situé au 58 et 62 Cours Balguerie à Bordeaux. Il comprend 50 logements composés de 23 T2 de 47 m², 20 T3 de 63 m² et 7 T4 de 84 m². Il a été mis en service au deuxième semestre 2002 et est du type R+4. Les couloirs et escaliers des parties communes bénéficient d un éclairage naturel important. Figure 1.1 : Vue de l immeuble côté rue 5

6 Première partie : GENERALITE Figure 1.2 : Vue de l immeuble côté cour 1.4 Méthodologie générale et moyens Description de la méthode Généralités Pour obtenir des résultats fiables, nous avons estimé que cette campagne de mesure devait satisfaire les critères suivants : suivre un maximum de logements sur les 50 que comptent l immeuble, en sachant que les contraintes liées à l'adhésion volontaire des occupants nous empêcheraient de les suivre tous. la durée de la campagne devait être d un mois centré sur l équinoxe d automne afin de pouvoir annualiser les consommations mesurées, tous les points lumineux sans exception devaient être instrumentés, ainsi que le comptage général des logements, tous les points lumineux sans exception des parties communes devaient être instrumentés, avec pour certains une double mesure destinée à s affranchir des problèmes liés à la pose d instruments dans des lieux publics (vol, dégradation ) Prise de contact avec les locataires de l immeuble En début de campagne, la société DOMOFRANCE, gestionnaire de l immeuble, nous a communiqué la liste des locataires. Nous tenons à les remercier pour l aide apportée durant la préparation de la campagne et pendant son exécution. Cette liste nous a permis de prendre contact par téléphone avec les personnes afin de connaître celles qui étaient volontaires pour cette campagne et de fixer un rendez-vous pour la pose du matériel de mesure. Finalement, 34 6

7 Première partie : GENERALITE familles (sur un maximum de 50) ont accepté l expérience. Les raisons qui ont empêché l instrumentation des autres logements sont les suivantes : la liste qui nous a été fournie contenait 48 noms car deux logements étaient vacants, 2 personnes nous ont indiqué qu elles déménageaient durant la période de mesure, 4 locataires partaient en congé durant cette même période, 4 locataires n ont jamais pu être joints, même lors de notre déplacement à Bordeaux, 4 locataires ont refusé de participer à la campagne de mesures Les moyens de mesure Les principes de mesure et d enregistrement mis en œuvre dans cette campagne sont les suivants : pour les luminaires à puissance constante : suivre chaque luminaire composé d une ou plusieurs sources lumineuses par un lampemètre qui enregistrera avec précision les dates et heures d allumage et d extinction du luminaire. L installateur prendra soin de relever le nombre, le type et la puissance des sources lumineuses composant le luminaire. En fin de campagne les durées d allumage enregistrées par le lampemètre multipliées par la puissance totale installée sur le luminaire permettront de calculer l énergie électrique consommée. Pour les luminaires à gradateur : s agissant de luminaires sur prise de courant, ils seront suivis à l aide d un wattmètre série placé entre la prise de courant et l usage. Il enregistrera pour chaque période de 10mn écoulée l énergie consommée par le luminaire et la tension moyenne observée sur le réseau. Pour les compteurs électroniques : suivi à l aide d un pulsemètre Le lampemètre Le lampemètre est un enregistreur électronique de dimension très réduite (5 x 2,5 x 0,75 cm). Il peut ainsi être installé à proximité immédiate des appareils à évaluer, sans nécessiter de branchement au réseau électrique. Un capteur optique assure directement la détection des durées d allumage des luminaires ce qui permet un montage très rapide sans intervention sur les circuits électriques. Il suffit de le fixer à proximité de la lampe à analyser et de diriger le capteur vers la source lumineuse. Entièrement autonome, il peut être laissé en place plus d une année. A la fin de la période de mesure les données mémorisées sont transférées sur un PC où elles seront ensuite analysées. Figure 1.3 : Lampemètre 7

8 Première partie : GENERALITE Seules les dates et heures où les foyers lumineux sont allumés ou éteints sont enregistrées. Il est donc nécessaire, lors de la pose, de mesurer la puissance de ces foyers (supposée constante, pour une tension de 230 V, sur toute la durée de mesure). On multipliera ces puissances par les durées de fonctionnement enregistrées afin de connaître les consommations d énergie. Le lampemètre permet une analyse très fine des consommations d éclairage en fonction du temps. Ceci permettra, par exemple, de calculer la rentabilité de l utilisation de lampes à basse consommation ou encore de juger de l intérêt de l amélioration des éclairages naturels, etc Le wattmètre série Le wattmètre série a été conçu dans le but d'effectuer des mesures d'énergie active et de tension secteur pour des récepteurs monophasés de puissance inférieure à 3 kw. Il s agit d un boîtier de 12 x 6,5 x 4 cm qui se place en série avec n importe quel usage raccordé sur une prise de courant. Il ne demande aucune intervention sur le circuit de distribution. Il mesure l énergie et la tension avec un pas de temps de 10mn. Les Wattmètres série, alimentés par pile, sont entièrement autonomes, même en cas de coupure de courant, et peuvent être laissés en place plus d une année. A la fin de la période de mesure les données mémorisées sont transférées vers un PC à des fins d analyse. Figure 1.4 : Wattmètre série Le pulsemètre Le pulsemètre permet de détecter et d enregistrer à intervalle régulier le nombre d impulsions lumineuses (flash) des compteurs électroniques. Il est ainsi possible, connaissant le «poids» de l impulsion, de connaître la consommation électrique pour la période de mesure. Ces enregistreurs fonctionnent sur piles et sont totalement autonomes, la mémoire ayant par ailleurs une taille permettant de stocker des mesures à 10mn collectées pendant plus d un an. A la fin de la période de mesure les données mémorisées sont transférées vers un PC à des fins d analyse. 8

9 Première partie : GENERALITE Figure 1.5 : Pulsemètre Le traitement des données L ensemble des valeurs mesurées a été placé dans une base de données relationnelle à partir de laquelle les analyses et requêtes ont pu être conduites. Cette base de données, au pas de temps de 10 minutes, contient, pour chaque luminaire, la durée d utilisation, la puissance et l énergie consommée pour la période de mesure. Cette base a été utilisée pour le calcul des consommations, des durées d utilisation, des courbes de charge journalières et pour tous les calculs relatifs aux économies. Les données brutes, précises à la seconde, issues des lampemètres ont permis quant à elles d effectuer tous les traitements relatifs aux durées des cycles d allumage. Pour information, il a été posé au total près de 440 mesureurs pendant un mois. Le volume des données à traiter pour cette campagne représente 1 Go d espace disque pour plus de 2 millions de données brutes Diagnostic personnalisé En plus d une LFC remise lors de la désinstrumentation des logements, chaque participant s est vu envoyer un diagnostic personnalisé basé sur les résultats des traitements des données de son logement. Ce diagnostic a pour but de mettre en évidence les foyers les plus consommateurs et les économies potentielles résultant de la généralisation des LFC. Un diagnostic type se trouve en annexe 1. 9

10 Deuxième partie Résultats dans les logements Deuxième partie : RESULTATS DE LA CAMPAGNE DE MESURES - LOGEMENTS 2.1 Etude des caractéristiques de l éclairage en place Nombre de luminaires par logement Par luminaire il faut entendre un dispositif d éclairage pouvant être constitué d une ou de plusieurs sources lumineuses. Il est à rappeler que le but de cette campagne était de suivre, sans exception, tous les luminaires présents dans l habitation à l aide des lampemètres pour les dispositifs simples ou des wattmètres pour les dispositifs à gradateur ou à puissance variable. La figure 2.1 représente la distribution du nombre de luminaires par type de logement. On observe que le nombre moyen de luminaires augmente avec la taille du logement. La valeur moyenne, tout type de logement confondu, est de 11 luminaires pour cet immeuble. Nombre de luminaires par logement Nombre de luminaires moyen T2 T3 T4 Tout Type Type de logement Figure 2.1 : Nombre de luminaires par logement T2 T3 T4 Tout type Nombre moyen de luminaires/logt 9,5 12,2 13,

11 Deuxième partie Résultats dans les logements Figure 2.2 : Valeurs caractéristiques du nombre moyen de luminaires par logement Nombre de sources lumineuses par type Par source lumineuse il faut entendre toute lampe, tube fluorescent, lampe basse consommation ou fluocompacte (LFC), projecteur halogène et spot halogène basse tension. Si un luminaire comporte plusieurs sources, chacune d entre elles est prise en compte séparément. Le graphique de la figure 2.3 fournit le nombre moyen de sources lumineuses par type de lampes et par logement. Nombre moyen de sources lumineuses par type de lampes Halogène : 0,6 lampe LFC : 3,3 lampes 14,1% 29% 56% 0,89% Halogène BT : 0,1 lampe 0,01% Fluorescent : 1,0 lampe Nombre moyen de sources lumineuses par logement : 11,3 Incandescent : 6,3 lampes Figure 2.3 : Nombre moyen de sources lumineuses par type de lampes Plusieurs points sont à noter concernant ce graphique : Le nombre moyen de sources lumineuses par logement est de 11,3. Cette valeur est à rapprocher du nombre moyen de luminaires par logement qui est de 11. Les luminaires suivis sont donc essentiellement composés d un seul point lumineux. Ceci s explique par l équipement des logements qui est effectivement composé de points lumineux simples, la différence s expliquant par des luminaires sur pied appartenant aux locataires et pouvant être composés de plusieurs sources lumineuses. Les lampes incandescentes représentent 56% des sources. Elles restent donc le choix par défaut pour équiper les luminaires livrés sans lampes. Les LFC représentent 3,3 lampes soit 29% des sources installées. Il ne faut pas oublier que trois luminaires étaient équipés d origine de ce type de source. Cette valeur peut signifier que seul un petit nombre de locataires ont investi par la suite dans leur achat (environ 1 sur 3). Mais lors de l instrumentation, plusieurs locataires nous ont signalé des pannes fréquentes de ces lampes au bout d un mois d utilisation environ. Certaines 11

12 Deuxième partie Résultats dans les logements des lampes ont été remplacées à l identique tandis que d autres locataires les ont remplacées par des sources incandescentes. Le nombre de locataires ayant investi dans des LFC est donc plus important que ne laisse le supposer la figure 2.3. Les tubes fluorescents sont au nombre de 1 par logement, ce qui correspond au tube préinstallé au niveau de la cuisine. Les sources halogènes représentent 0,7 lampe par logement, essentiellement des lampes de bureau et quelques luminaires sur pied. La prédominance des lampes incandescentes et LFC fera que dans la suite du rapport les analyses porteront essentiellement sur ces deux types de lampes Nombre de sources lumineuses par m² La figure 2.4 fournit la distribution du nombre de sources lumineuses par m 2 dans les logements. Nombre de sources lumineuses par m² 0,3 Nombre de sources par logement : 11,3 0,25 Nombre de sources (ampoules/m²) 0,2 0,15 0,1 0,05 0,20 sources/m² ( 5 m²/source) 0 Logement Figure 2.4 : Nombre moyen de sources lumineuses par m² La densité de foyers lumineux est de 0,20 foyer/m². Cette valeur est très proche de celle trouver durant la Campagne de mesures de l éclairage dans 100 logements en France [1] qui était de 0,26 foyer/m² ou lors de la campagne Ecodrôme [2] (0,23 foyer/m²) Répartition du nombre de sources lumineuses par pièce et par type 12

13 Deuxième partie Résultats dans les logements La figure 2.5 donne la répartition du nombre de sources lumineuses installées en fonction de leur nature et du type de pièce. On peut remarquer que : Pour la cuisine, la part des tubes fluorescents atteint 50%, l autre moitié se répartissant entre LFC (40%) et lampes incandescentes (10%). Ceci s explique par le prééquipement du luminaire de l évier en tube fluorescent et du plafonnier en LFC. Les LFC représentent 61% des lampes des couloirs, 52% des lampes du salon et 38% des lampes de la cuisine, les trois pièces pré-équipées en lampe de ce type. On trouve des lampes incandescentes mais aussi LFC dans toutes les pièces. Les locataires investissent donc dans les lampes fluocompactes, bien que l emplacement choisi ne soit pas toujours judicieux : les WC sont sujets à des allumages et extinctions fréquents ce qui n est pas forcément recommandé pour ce type d ampoule. Répartition des sources lumineuses par type de sources et de pièces 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Bureau Cagibi Chambre à coucher Couloir - Escalier Cuisine Salle de bain Salon WC Halogène BT % Fluorescent % Halogène % Incandescent % LFC % Figure 2.5 : Répartition des sources lumineuses par type de sources et de pièces Fréquences cumulées du taux d équipement par type de source La figure 2.6 représente les fréquences cumulées du taux d équipement des logements pour les lampes incandescentes, halogènes et fluocompactes. Les tubes fluorescents et les lampes halogènes BT ne figurent pas sur ce graphique car pour les tubes fluorescents le taux d équipement est de 1 par logement (celui de la cuisine) et pour les halogènes BT leur nombre n est pas suffisant. Pour lire ce type de courbe prenons l exemple de l incandescent. Elle nous montre par exemple que pour les 34 logements, 59% disposent d au moins 6 lampes à incandescence. 13

14 Deuxième partie Résultats dans les logements On peut remarquer que : Tous les logements ont au moins une lampe incandescente et une LFC. 68% des logements ont au moins trois LFC. Ce nombre devrait être de 100% mais les pannes de ces lampes ont fait chuter le taux d équipement. Fréquences cumulées du taux d'équipement en ampoules incandescentes, halogènes et fluocompactes 100% 90% 80% LFC Incandescent Halogène Nombre de logements (%) 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Nombre d'ampoules Figure 2.6 : Fréquences cumulées du taux d équipement en lampes incandescentes, halogènes et LFC Distribution des logements en fonction du taux d équipement par type de source Seront étudiées dans ce paragraphe les lampes incandescentes et les LFC. En effet, le nombre de sources halogènes est négligeable par rapport aux autres types de lampes et la distribution des tubes fluorescents est de 1 par logement. La figure 2.7 représente la distribution des logements en fonction du taux d équipement en sources incandescentes et LFC. 14

15 Deuxième partie Résultats dans les logements Distribution des logements en fonction du taux d'équipement en Incandescent et LFC 35,0% Nombre de logements (%) 30,0% 25,0% 20,0% 15,0% 10,0% Incandescent LFC 5,0% 0,0% >10 Nombre de sources Figure 2.7 : Distribution des logements en fonction du taux d équipement en sources incandescentes et LFC On notera que : Pour les LFC, une majorité de logements ne sont toujours équipés que des trois lampes pré-installées. Un tiers des logements ont moins de trois LFC installées, résultat lié au taux de pannes enregistré pour les lampes. Un tiers des logements ont investi dans des LFC, la majorité en rachetant une complémentaire. Tous les logements sont équipés d au moins une lampe incandescente, le nombre maximum observé étant de Etude de la puissance installée Puissance totale installée On trouvera sur la figure 2.8 la distribution des puissances lumineuses totales installées dans les logements de l immeuble. En moyenne la puissance lumineuse installée, toutes sources confondues, est de 498 W. Elle varie de 200 à 800W (facteur de 1 à 4) et peut s expliquer par des facteurs tels la taille des logements (T2 à T4) ou le type de sources lumineuses (LFC ou halogène sur pied) installées. 15

16 Deuxième partie Résultats dans les logements Puissance totale installée par logement Puisssance (W) Moyenne : 498 W Logement Figure 2.8 : Puissance totale installée par logement Puissance installée par type de source lumineuse Puissance installée totale par type de source lumineuse La figure 2.9 représente la part de la puissance installée pour chaque type de source lumineuse. Cette représentation conduit évidemment à minimiser la part des sources économes (LFC et tubes fluo), précisément parce qu elles sont économes! L incandescence représente plus des deux tiers de la puissance suivie de la technologie fluorescente (tubes + LFC) à 15%. La technologie halogène, bien que faiblement représentée dans les logements, représente quand même 11% de la puissance installée ce qui nous indique bien le niveau de puissance de ces luminaires et la consommation électrique découlant de leur utilisation. 16

17 Deuxième partie Résultats dans les logements Répartition de la puissance totale installée par type de source lumineuse Halogène BT 0,5% Incandescent 73,8% LFC 11,3% Fluorescent 3,6% Halogène 10,9% Figure 2.9 : Répartition de la puissance totale installée par type de source lumineuse Distribution des logements en fonction de la part de chaque type de source lumineuse dans la puissance totale installée Les figures 2.10 à 2.13 représentent la distribution des logements en fonction du poids de chaque type de source lumineuse dans la puissance installée totale. 17

18 Deuxième partie Résultats dans les logements Part de l'éclairage incandescent dans la puissance installée 100% 90% Part de la puissance installée 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% Moyenne : 73% 0% 0% 15% 29% 44% 59% 74% 88% Pourcentage Figure 2.10 : Part de l éclairage incandescent dans la puissance installée Part de l'éclairage halogène dans la puissance installée 60% 50% Part de la puissance installée 40% 30% 20% 10% Moyenne : 9 % 0% 0% 15% 29% 44% 59% 74% 88% Pourcentage Figure 2.11 : Part de l éclairage halogène dans la puissance installée 18

19 Deuxième partie Résultats dans les logements Part de l'éclairage fluorescent dans la puissance installée 10% 9% 8% Part de la puissance installée 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% Moyenne : 4 % 0% 0% 15% 29% 44% 59% 74% 88% Pourcentage Figure 2.12 : Part de l éclairage fluorescent dans la puissance installée Part de l'éclairage fluocompacte dans la puissance installée 70% 60% Part de la puissance installée 50% 40% 30% 20% Moyenne : 14 % 10% 0% 0% 15% 29% 44% 59% 74% 88% Pourcentage 19

20 Deuxième partie Résultats dans les logements Figure 2.13 : Part de l éclairage fluocompacte dans la puissance installée Puissance installée par type de pièce La figure 2.14 indique que la pièce disposant de la puissance installée la plus importante est la salle de bain ce qui mérite une explication. En effet, on aurait pu s attendre à une puissance maximale dans le salon, pièce de vie, tandis que l utilisation de la salle de bain est plus ponctuelle. Ceci est dû au fait que le luminaire du salon est pré-équipé d une LFC de 20 W et qu habituellement se rajoute à cet éclairage des petites lampes sur pied munies également de LFC ou de lampes incandescentes de petite puissance (40W). La salle de bain par contre est livrée avec un éclairage de la vasque de 60 W de type linolite et le locataire rajoute habituellement une seconde lampe incandescente pour le plafonnier. En second se trouve le salon. Il est à noter que la valeur pour les chambres à coucher est une valeur individuelle (correspondant à une seule chambre à coucher). Les valeurs de ce graphique sont des moyennes observées sur l ensemble des pièces d un même type. L addition de l ensemble des différentes puissances n a donc aucune signification physique et sera toujours différente de la puissance moyenne installée dans les logements telle que mesurée au Puissance installée par type de pièce WC : 52 W Cagibi : 55 W Salon : 84 W Chambre à coucher : 81 W Couloir / Escalier : 46 W Salle de bain : 110 W Cuisine : 45 W Figure 2.14 : Puissance installée par type de pièce Répartition de la puissance installée par source et par pièce La figure 2.15 fournit la structure de la puissance installée en fonction du type de source lumineuse et du type de pièce. Cette figure complète les informations de la figure

21 Deuxième partie Résultats dans les logements qui fournissait la structure de la puissance totale par type de pièce. On observe que : La part de l halogène est de 55% pour les bureaux et représente donc plus de la moitié de la puissance installée dans ce type de pièce. La part des LFC est égale pour les couloirs et la cuisine (31 %). Les tubes fluorescents ne sont présents que dans la cuisine où ils représentent 40 % de la puissance installée. 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Répartition de la puissance installée par type de source et par type de pièce Bureau Cagibi Chambre à coucher Couloir - Escalier Cuisine Salle de bain Salon WC Halogène BT Fluorescent Halogène Incandescent LFC Figure 2.15 : Puissance installée par type de source et par type de pièce Puissance totale installée Puissance installée totale par m² La figure 2.16 représente la distribution des logements en fonction de la puissance moyenne installée par m 2. La valeur maximum de la puissance installée est de 16,8 W/m 2, le minimum étant de 4,2 W/m 2. Pour 50 % des logements cette puissance est supérieure à 8,4 W/m 2. En moyenne sur l ensemble de l échantillon, elle vaut 8,8 W/m 2. 21

22 Deuxième partie Résultats dans les logements Puissance moyenne installée par m² 18,0 16,0 14,0 Puissance moyenne installée par logement : 498 W Puissance moyenne (W/m²) 12,0 10,0 8,0 6,0 4,0 Moyenne : 8,8 W/m² 2,0 0,0 Logements Figure 2.16 : Puissance moyenne installée par m² Puissance installée par type de source et par m² Les figures 2.17 à 2.20 représentent les distributions de la puissance installée par m 2 pour chaque type de source lumineuse. Puissance moyenne installée par m² pour les ampoules incandescentes 16 Puissance moyenne (W/m²) Puissance moyenne installée par logement : 367 W Moyenne : 6,5 W/m² 2 0 Logements 22

23 Deuxième partie Résultats dans les logements Figure 2.17 : Puissance moyenne installée par m² pour les lampes incandescentes Puissance moyenne installée par m² pour les ampoules fluocompactes (LFC) 3 2,5 Puissance moyenne installée par logement : 56 W Puissance moyenne (W/m²) 2 1,5 1 Moyenne : 1,0 W/m² 0,5 0 Logements Figure 2.18 : Puissance moyenne installée par m² pour les lampes fluocompactes Puissance moyenne installée par m² pour les tubes fluorescents 0,7 0,6 Puissance moyenne installée par logement :18 W Puissance moyenne (W/m²) 0,5 0,4 0,3 0,2 Moyenne : 0,3 W/m² 0,1 0 Logements Figure 2.19 : Puissance moyenne installée par m² pour les tubes fluorescents 23

24 Deuxième partie Résultats dans les logements Puissance moyenne installée par m² pour les ampoules halogènes 6 5 Puissance moyenne installée par logement : 54 W Puissance moyenne (W/m²) Moyenne : 0,9 W/m² 0 Logements Figure 2.20 : Puissance moyenne installée par m² pour les lampes halogènes Distribution de la puissance unitaire des foyers lumineux, par type de source Les graphiques des figures 2.21 à 2.23 représentent la distribution des puissances lumineuses unitaires des équipements en place pour les lampes incandescentes, halogènes et fluocompactes. La distribution des tubes fluorescents n a que peu d intérêt car il s agit uniquement de tubes 18W et les halogènes BT ne sont pas suffisamment représentés pour faire l objet d un graphique. Cet élément est important car il renseigne sur la nature de l équipement des ménages et permet également de mieux cibler l action MDE à engager en fonction de l équipement. On peut faire une analyse succincte pour chaque type de sources lumineuses : 69 % des lampes incandescentes sont des 60W, 22 % des 40W, le reste étant négligeable. Près de deux tiers des lampes fluocompactes ont une puissance supérieure à 18W. Ceci s explique par le fait que les trois lampes pré-installées ont une puissance de 20W. Deux tiers des lampes halogènes ont une puissance inférieure ou égale à 50W. Il s agit généralement de lampes de bureau. Le tiers restant a une puissance supérieure à 100W et correspond à des luminaires halogènes sur pied utilisés en éclairage indirect. 24

25 Deuxième partie Résultats dans les logements Répartition des puissances des ampoules incandescentes 80,0% 70,0% 60,0% Nombre de sources inventoriées : 213 Répartition (%) 50,0% 40,0% 30,0% 20,0% 10,0% 0,0% ]0,20] ]21,30] ]31,40] ]41,50] ]51,60] ]61,70] ]71,80] ]81,90] ]90,100] ]101, ] Puissance unitaire (W) Figure 2.21 : Distribution des lampes incandescentes en place en fonction de leur puissance Répartition des puissances des ampoules fluocompactes 80,0% 70,0% 60,0% Nombre de sources inventoriées : 113 Répartition (%) 50,0% 40,0% 30,0% 20,0% 10,0% 0,0% ]0,5] ]6,8] ]9,12] ]13,17] ]18,...] Puissance unitaire (W) 25

26 Deuxième partie Résultats dans les logements Figure 2.22 : Distribution des lampes fluocompactes en place en fonction de leur puissance Répartition des puissances des ampoules halogènes 40,0% Nombre de sources inventoriées : 19 30,0% Répartition (%) 20,0% 10,0% 0,0% ]0,19] ]20,30] ]31,50] ]51,100] ]101,300] Puissance unitaire (W) Figure 2.23 : Distribution des lampes halogènes en place en fonction de leur puissance 2.3 Consommations annualisées d éclairage Consommation annualisée par logement La figure 2.24 représente la distribution des consommations annuelles totales d éclairage pour les 34 logements. Ces valeurs ont été obtenues en multipliant les mesures effectuées sur une période d un mois par 12. La validité de cette méthode est garantie par le choix de la période de mesure, à savoir du 6 septembre au 6 octobre, et donc centrée sur l équinoxe d automne. La consommation annuelle moyenne par logement est de 128 kwh/an ce qui peut sembler faible par rapport aux 365 kwh/an obtenus par exemple dans la campagne «dans 100 logements». Mais il ne faut pas oublier que le but de cette étude est de suivre les logements d un immeuble unique et non d un échantillon statistique représentatif de la population française. Le maximum observé est de 542 kwh pour un logement faisant un usage intensif d un halogène 300W sur pied. Le minimum est de 7 kwh pour un logement équipé à 90% de LFC. Ces extrêmes conduisent à une plage de variation des résultats de 1 à

27 Deuxième partie Résultats dans les logements Consommation annuelle moyenne par logement Consommation (kwh/an) kwh/an 0 Logement Figure 2.24 : Consommation annuelle moyenne par logement Quel est l impact, en terme d économie d électricité, des trois lampes fluocompactes pré-installées dans les logements? Le graphique 2.25 répond à cette question en nous indiquant quelle aurait été la consommation annuelle des logements s ils avaient été prééquipés avec des lampes incandescentes de 75W. 27

28 Deuxième partie Résultats dans les logements Consommation annuelle moyenne par logement Logements non pré-équipés en LFC 1000,0 900,0 800,0 Consommation (kwh/an) 700,0 600,0 500,0 400,0 300,0 200,0 100,0 186 kwh/an 0,0 Logement Figure 2.25 : Consommation annuelle moyenne par logement non pré-équipé en LFC L utilisation des trois LFC permet de passer de 186 kwh/an à 128 kwh/an en terme de consommation annuelle soit une réduction de 58 kwh/an ce qui représente 31% de la consommation initiale. Cette valeur est a rapprocher de celles données dans le rapport Campagne de mesures de l éclairage dans 100 logements en France [1] qui nous indique une économie de 50% pour le remplacement des trois lampes les plus consommatrices. Le prééquipement des plafonniers permet une économie substantielle mais trouve ses limites dans le fait qu il ne cible pas toujours les luminaires les plus utilisés. Quelle serait la consommation annuelle si au lieu de pré-équipée trois luminaires en LFC on avait installé ces lampes sur les trois luminaires les plus consommateurs? La figure 2.26 nous donne la réponse. Le remplacement des trois lampes les plus consommatrices permettrait de gagner 100 kwh, soit 54%, de la consommation initiale. Ce résultat est très proche de celui trouvé dans le rapport Campagne de mesures de l éclairage dans 100 logements en France [1] et conforte ainsi les conclusions que nous en avions tirées. Ce résultat permet également de cerner les limites du pré-équipement en LFC : bien que l économie ne soit pas négligeable il n est pas possible par cette méthode de toucher tout le potentiel d économie disponible. 28

29 Deuxième partie Résultats dans les logements Consommation annuelle moyenne par logement Logements pré-équipés en LFC au niveau des 3 luminaires les plus consommateurs Consommation (kwh/an) kwh/an 50 0 Logement Figure 2.26 : Consommation annuelle après remplacement des trois luminaires les plus consommateurs Consommation annualisée par m² La figure 2.27 représente la distribution des consommations totales d éclairage par m². Les consommations surfaciques évoluent dans un rapport maximum de 1 à 80, autour d une valeur moyenne de 2,2 kwh/m 2 /an. Les logements aux extrêmes sont les mêmes que ceux pour la consommation annuelle moyenne par logement et pour les mêmes raisons que citées plus haut. 29

30 Deuxième partie Résultats dans les logements Consommation annuelle par m² 10,0 9,0 8,0 Consommation (kwh/m².an) 7,0 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 2,24 kwh/m².an 1,0 0,0 Logement Figure 2.27 : Consommation annuelle moyenne par m² Consommation annualisée par personne La figure 2.28 représente la distribution des consommations totales d éclairage par personne dans les logements suivis. Elle est de 72 kwh/an.personne soit la moitié de celle trouvée durant la campagne «dans 100 logements». 30

31 Deuxième partie Résultats dans les logements Consommation annuelle par personne Consommation (kwh/an.personne) kwh/an.personne 0 Logement Figure 2.28 : Consommation annuelle moyenne par personne Consommation annualisée moyenne par type de pièce La figure 2.29 répond à la question «quelle est la consommation moyenne d éclairage d un séjour ou d une chambre à coucher?». Ces résultats sont obtenus à partir de l analyse des seuls logements qui comportent les pièces étudiées. On peut remarquer que : Le salon est la pièce la plus consommatrice, ce qui se comprend par rapport à son utilisation. La deuxième place est occupée par le bureau ce qui est plus curieux. Les consommations peuvent s expliquer par le fait qu il s agit de la pièce où l on retrouve assez souvent les halogènes sur pied et des lampes de forte puissance. De plus le terme de bureau regroupe des pièces qui sont utilisées en complément du salon ou même le remplace dans certain cas. La cuisine a une consommation faible. Dans la plupart des cas il s agit d espaces de petites tailles ouverts sur le salon et bénéficiant de son éclairage. De plus les cuisines sont pré-équipées en LFC et tube fluorescent et ne permettent pas d installer d autres luminaires. 31

32 Deuxième partie Résultats dans les logements Répartition des consommations par type de pièces 70,0 60,0 Consommation (kwh/an) 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 Salon Bureau Chambre à coucher Salle de bain Cuisine Couloir- Escalier WC Cagibi Pièces Figure 2.29 : Répartition des consommations par type de pièces Influence de la consommation d éclairage dans la consommation totale Part de la consommation d éclairage dans la consommation totale La figure 2.30 représente la part moyenne de la consommation de l éclairage dans la consommation totale pour la période de mesure. En effet, autant la période de mesure permet d annualiser sans trop d erreur la consommation d éclairage, autant cette annualisation est discutable concernant la consommation générale du logement. En effet tous les logements sont équipés en chauffage/ ECS électrique, chaque locataire étant libre de le régler à sa convenance. La part de l éclairage pour la période de suivie et de 3,7 % de la consommation totale, ce qui peut sembler très peu. Une explication possible est que la consommation moyenne par logement pour l éclairage est de 128 kwh/an ce qui au vue d autres campagnes est assez peu (pour rappel la campagne sur 100 logements en France donnait 354 kwh/an). Cette consommation s explique en partie par l utilisation de LFC mais aussi par le taux d équipement en luminaire assez faible. Les consommations des postes froid et de l ECS en revanche ne peuvent être réduites dans les mêmes proportions au regard des technologies actuelles. Le rapport de la consommation d éclairage sur la consommation totale aura donc tendance à baisser du fait de l utilisation de LFC. 32

33 Deuxième partie Résultats dans les logements Part de la consommation d'éclairage dans la consommation totale Période du 6 septembre au 6 octobre Part moyenne de l'éclairage dans la consommation totale des logements : 3,7% Consommation (kwh) Logements Figure 2.30 : Part de la consommation d éclairage dans la consommation moyenne Part de la consommation d éclairage dans la courbe de charge moyenne journalière La figure 2.31 représente la part moyenne de l éclairage dans la courbe de charge des logements pour le mois de suivi. On observe là aussi que l éclairage participe très peu à la charge. Il est surtout présent le soir entre 19 heures et minuit et le matin entre 7 et 9 heures. La part maximale d éclairage se situe entre 21 et 22 heures à 18 %. On remarquera le pic de consommation entre 0 et 1 heure correspondant à la production d ECS. 33

34 Deuxième partie Résultats dans les logements Part de la consommation d'éclairage dans la courbe de charge moyenne Période du 6 septembre au 6 octobre Consommation (Wh/h) Consommation hors éclairage Consommation de l'éclairage [00;01[ [01;02[ [02;03[ [03;04[ [04;05[ [05;06[ [06;07[ [07;08[ [08;09[ [09;10[ [10;11[ [11;12[ [12;13[ [13;14[ [14;15[ [15;16[ [16;17[ [17;18[ [18;19[ [19;20[ [20;21[ [21;22[ [22;23[ [23;24[ Heures Figure 2.31 : Part de la consommation d éclairage dans la courbe de charge moyenne pour la période de mesure 2.4 Structure de la consommation annualisée d éclairage Structure de la consommation par type de pièce, vu du réseau La figure 2.32 représente la structure de la consommation par type de pièce, vue du réseau. Pour établir ce type de graphique on somme toutes les consommations observées sur l ensemble des périodes de mesure et pour l ensemble des logements en les regroupant par type de pièces, puis on réfère la consommation totale de chaque type de pièce à la consommation totale observée pour l éclairage de l ensemble des logements. Le résultat renseigne sur l usage final de l électricité distribuée. 34

35 Deuxième partie Résultats dans les logements Structure de la consommation par type de pièces Salon 37% WC 5% Bureau 2% Cagibi 1% Salle de bain 16% Chambre à coucher 24% Cuisine 7% Couloir - Escalier 8% Figure 2.32 : Structure de la consommation par type de pièces La pièce consommant le plus d éclairage est le salon, suivi des chambres à coucher et de la salle de bain. A eux trois, ces types de pièces représentent plus des trois quarts de la consommation du logement. Cela s explique par : Le salon, bien qu équipé d une LFC, est habituellement agencé par l occupant qui rajoutera un certain nombre de luminaires afin de créer une certaine ambiance dans ce lieu de vie. Il s agit aussi de la pièce la plus utilisée. Les chambres à coucher et la salle de bains ne sont pas pré-équipées en LFC et l on trouvera généralement des lampes incandescentes dans ces pièces. Les faibles consommations de la cuisine et du couloir s expliquent par la présence d une LFC dans ces pièces et par le fait que le locataire ne rajoutent généralement aucun luminaire à ces endroits Structure de la consommation par type d éclairage, vue du réseau La figure 2.33 présente le même type d analyse qu au paragraphe précédent, mais en fonction du type de source lumineuse et non plus du type de pièce. Compte tenu de sa très faible efficacité énergétique, l incandescence représente la part la plus importante de la consommation d éclairage avec 56 %. Si l on ajoute l halogène, la part des deux réunis est de 81%. Enfin la part des LFC est de 12%. 35

36 Deuxième partie Résultats dans les logements Structure de la consommation par type de source lumineuse Incandescent 56% LFC 12% Halogène BT 1% Fluorescent 6% Halogène 25% Figure 2.33 : Structure de la consommation par type d éclairage 2.5 Courbe de charge horaire moyenne Courbe de charge horaire moyenne La figure 2.34 présente la courbe de charge de l éclairage sur toute la période de mesure. On observe une puissance de base de 5W qui peut s expliquer en partie par l utilisation de veilleuse la nuit mais surtout par des luminaires oubliés en position allumée pour le jour. 36

37 Deuxième partie Résultats dans les logements Courbe de charge horaire 50,0 45,0 40,0 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 [0,1[ [1,2[ [2,3[ [3,4[ [4,5[ Wh/h [5,6[ [6,7[ [7,8[ [8,9[ [9,10[ [10,11[ [11,12[ [12,13[ [13,14[ [14,15[ [15,16[ [16,17[ [17,18[ [18,19[ [19,20[ [20,21[ [21,22[ [22,23[ [23,24[ Heures Figure 2.34 : Courbe de charge horaire Structure de la courbe de charge horaire en fonction du type de source lumineuse La figure 2.35 représente la part des différents types de sources lumineuses dans la courbe de charge horaire. On remarque que, dans la soirée, l incandescence domine avec 50 % de la consommation, le reste se divisant entre LFC, halogène et fluorescent. Il est à noter que la part des LFC fait jeu égal avec le fluorescent et l halogène ce qui indique une bonne utilisation des luminaires qui en sont équipés. Le remplacement des lampes incandescentes par des LFC permettrait de réduire la puissance moyenne appelée pendant les heures de pointe ( de 20 à 22 heures) de près de 18 W soit une réduction de 40% de la consommation pendant ces heures. 37

38 Deuxième partie Résultats dans les logements Part des différents types de sources lumineuses dans la courbe de charge horaire moyenne annuelle LFC Fluorescent Halogène Incandescent Wh/h [00;01[ [01;02[ [02;03[ [03;04[ [04;05[ [05;06[ [06;07[ [07;08[ [08;09[ [09;10[ [10;11[ [11;12[ [12;13[ [13;14[ [14;15[ [15;16[ [16;17[ [17;18[ [18;19[ [19;20[ [20;21[ [21;22[ [22;23[ [23;24[ Heures Figure 2.35 : Part des différents types de sources lumineuses dans la courbe de charge Courbe de charge horaire par type de pièce Les figures 2.36 à 2.42 représentent, à titre indicatif, pour chaque type de pièce, la courbe de charge horaire moyenne observée sur l ensemble des logements de l échantillon. On remarque que pour les chambres à coucher, la consommation de nuit est largement plus importante que celle de jour, du principalement aux veilleuses. On constate que toutes les pièces sont principalement utilisées le soir (ce qui est légitime!) à l exception de la salle de bain et des WC pour lesquels l heure de pointe se situe entre 7 et 8 heures le matin. La pointe du matin pour les bureaux peut s expliquer par l utilisation, dans certain cas, de cette pièce comme chambre à coucher d appoint ce qui a été le cas durant notre suivi. 38

39 Deuxième partie Résultats dans les logements Salon Courbe de charge horaire moyenne Figure 2.36 : Salon Courbe de charge horaire moyenne Bureau Courbe de charge horaire moyenne [00;01[ [01;02[ [02;03[ [03;04[ [04;05[ [05;06[ [06;07[ [07;08[ [08;09[ [09;10[ [10;11[ [11;12[ [12;13[ [13;14[ [14;15[ [15;16[ [16;17[ [17;18[ [18;19[ [19;20[ [20;21[ [21;22[ [22;23[ [23;24[ [00;01[ [01;02[ [02;03[ [03;04[ [04;05[ [05;06[ [06;07[ [07;08[ Consommation (Wh/h) [08;09[ [09;10[ [10;11[ [11;12[ [12;13[ [13;14[ [14;15[ [15;16[ [16;17[ [17;18[ [18;19[ [19;20[ [20;21[ [21;22[ [22;23[ [23;24[ Heures Consommation (Wh/h) Heures 39

40 Deuxième partie Résultats dans les logements Figure 2.37 : Bureau Courbe de charge horaire moyenne Cuisine Courbe de charge horaire moyenne [00;01[ [01;02[ [02;03[ [03;04[ [04;05[ [05;06[ [06;07[ [07;08[ [08;09[ [09;10[ [10;11[ [11;12[ [12;13[ [13;14[ [14;15[ [15;16[ [16;17[ [17;18[ [18;19[ [19;20[ [20;21[ [21;22[ [22;23[ [23;24[ Consommation (Wh/h) Heures Figure 2.38 : Cuisine Courbe de charge horaire moyenne Chambre à coucher Courbe de charge horaire moyenne 8 7 Consommation (Wh/h) [00;01[ [01;02[ [02;03[ [03;04[ [04;05[ [05;06[ [06;07[ [07;08[ [08;09[ [09;10[ [10;11[ [11;12[ [12;13[ [13;14[ [14;15[ [15;16[ [16;17[ [17;18[ [18;19[ [19;20[ [20;21[ [21;22[ [22;23[ [23;24[ Heures 40

41 Deuxième partie Résultats dans les logements Figure 2.39 : Chambre à coucher Courbe de charge horaire moyenne Salle de bain Courbe de charge horaire moyenne Consommation (Wh/h) [00;01[ [01;02[ [02;03[ [03;04[ [04;05[ [05;06[ [06;07[ [07;08[ [08;09[ [09;10[ [10;11[ [11;12[ [12;13[ [13;14[ [14;15[ [15;16[ [16;17[ [17;18[ [18;19[ [19;20[ [20;21[ [21;22[ [22;23[ [23;24[ Heures Figure 2.40 : Salle de bain Courbe de charge horaire moyenne WC Courbe de charge horaire moyenne 2,5 2 Consommation (Wh/h) 1,5 1 0,5 0 [00;01[ [01;02[ [02;03[ [03;04[ [04;05[ [05;06[ [06;07[ [07;08[ [08;09[ [09;10[ [10;11[ [11;12[ [12;13[ [13;14[ [14;15[ [15;16[ [16;17[ [17;18[ [18;19[ [19;20[ [20;21[ [21;22[ [22;23[ [23;24[ Heures Figure 2.41 : WC Courbe de charge horaire moyenne 41

42 Deuxième partie Résultats dans les logements Circulations Courbe de charge horaire moyenne 4 3,5 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0 [00;01[ [01;02[ [02;03[ [03;04[ [04;05[ Consommation (Wh/h) [05;06[ [06;07[ [07;08[ [08;09[ [09;10[ [10;11[ [11;12[ [12;13[ [13;14[ [14;15[ [15;16[ [16;17[ [17;18[ [18;19[ [19;20[ [20;21[ [21;22[ [22;23[ [23;24[ Heures Figure 2.42 : Circulations Courbe de charge horaire moyenne 2.6 Durée de fonctionnement de l éclairage Durée annuelle totale par logement La durée totale de fonctionnement de l éclairage est obtenue par un compteur que l on incrémente dès qu un seul foyer lumineux se met en marche dans le logement. Le résultat obtenu représente donc le temps total dans l année, pendant lequel au moins une source lumineuse a été en fonctionnement. La figure 2.43 fournit les distributions pour l échantillon de la durée de fonctionnement annuelle de l éclairage. La valeur moyenne de cette distribution est de 1662 heures/an soit 4,5 heures par jour en moyenne. Les logements à très faible utilisation de l éclairage correspondent à des locataires peu présents du fait de leur travail ou pour d autres raisons. 42

43 Deuxième partie Résultats dans les logements Durée annuelle totale de fonctionnement par logement Durée (h/an) h/an Logement Figure 2.43 : Durée annuelle totale de fonctionnement par logement Durée annuelle totale par type de source lumineuse La figure 2.44 représente la structure de la durée annuelle de fonctionnement (en source.heure) par type de source lumineuse, vue du réseau. Pour cela on comptabilise le nombre d heures de fonctionnement de chaque source lumineuse pendant la période d observation. Si un luminaire comporte 3 lampes à incandescence et fonctionne pendant 2 h, on comptabilisera 6 heures de fonctionnement pour le poste incandescence. Ce calcul est fait pour l ensemble des sources lumineuses pendant l ensemble de la période d observation, pour tous les logements. Il apparaît que l incandescence représente, en temps total de fonctionnement, la part la plus importante avec 42% du temps. Mais il est intéressant de constater que les lampes LFC représentent quand même 35% du temps total de fonctionnement de toutes les sources lumineuses. En rajoutant les tubes fluorescents, on obtient 44% du temps total de fonctionnement. On observe également que l usage des halogènes de forte puissance est de 12%, alors que celui des halogènes BT n est que de 2%. Cette part des halogènes de forte puissance intervient sûrement pour beaucoup dans la consommation mais devra être précisée. 43

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