Direction des Études et Synthèses Économiques G 2006 / 03

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1 Direcion des Éudes e Synhèses Économiques G 2006 / 03 Le rendemen apparen de la formaion coninue dans les enreprises : effes sur la producivié e les salaires Parick AUBERT, Bruno CRÉPON e Philippe ZAMORA Documen de ravail Insiu Naional de la Saisique e des Éudes Économiques

2 INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES Série des documens de ravail de la Direcion des Éudes e Synhèses Économiques G 2006 / 03 Le rendemen apparen de la formaion coninue dans les enreprises : effes sur la producivié e les salaires Parick AUBERT*, Bruno CRÉPON** e Philippe ZAMORA*** JUIN 2006 Nous remercions Gérard Ballo, Pierre Biscourp, Didier Blanche e Sébasien Roux, ainsi que ous les paricipans aux séminaires du D3E (Insee) e de la DARES (Minisère du ravail), pour leurs remarques e suggesions. * Direcion des Saisiques Démographiques e Sociales - INSEE Faisai parie du Déparemen des Éudes Économiques d Ensemble au momen de la rédacion de ce documen. ** CREST 15 bd Gabriel Péri MALAKOFF CEDEX *** DARES 39-43, quai André Ciroën PARIS CEDEX 15 Déparemen des Éudes Économiques d'ensemble - Timbre G201-15, bd Gabriel Péri - BP MALAKOFF CEDEX - France - Tél. : 33 (1) Fax : 33 (1) CEDEX - d3e-dg@insee.fr - Sie Web INSEE : hp:// Ces documens de ravail ne reflèen pas la posiion de l INSEE e n'engagen que leurs aueurs. Working papers do no reflec he posiion of INSEE bu only heir auhor's views.

3 2 Le rendemen apparen de la formaion coninue dans les enreprises : effes sur la producivié e les salaires Résumé Nous esimons les gains de producivié e de salaire associés à la formaion coninue (FC) dispensée par les enreprises. Nos résulas semblen confirmer l exisence de gains de producivié significaifs : une dépense de formaion de 150 euros par salarié de l enreprise serai par exemple associée à un gain de producivié par êe de l ordre de 0,4 %. La dispense de FC serai en oure un invesissemen profiable pour les enreprises, puisque celles-ci conserveraien la majeure parie de ces gains. L augmenaion de salaire accordée aux salariés suie à une FC représenerai en effe moins de la moiié du gain de producivié. Par consrucion, l éude ne pore cependan que sur le rendemen apparen de la formaion coninue. Si elle corrige du biais de simulanéié avec cerains faceurs de cour erme, elle ne sépare pas l effe propre de la FC de celui des faceurs de moyen ou long erme qui la moiven ou l accompagnen, els que les changemens echniques e organisaionnels. Mos-clés : Formaion Coninue, Producivié, Salaires Apparen reurns on raining in French firms: impacs on produciviy and wages Absrac We esimae he produciviy- and wage-reurns o firm-provided raining in a panel of French Firms. We find posiive and significan reurns o raining on produciviy. For insance, an increase in raining inensiy by 150 Euros per worker increases a firm s labor produciviy by 0.4 %. Moreover, firms benefi from providing raining o heir workers, since hey keep mos of he gain from raining. Indeed, he wage increase following raining is less han half of he produciviy increase. However, he sudy only measures apparen reurns. Even if i ries o conrol shor-run simulaneiy biases, i does no separae beween he direc effecs of raining and he effec of facors ha generally accompany or moivae raining in he medium and he long run, such as echnological or organisaional changes. Keywords: On-he-job Training ; Produciviy ; Wages Classificaion JEL : J24 ; J31 ; M53

4 3 Sommaire I - Les «rendemens» de la formaion coninue : une quesion en suspens... 5 I.1 Les enreprises gagnen-elles à former leurs salariés? 5 I.2 Une esimaion difficile 6 I.3 Un rendemen esimé significaif dans les éudes françaises 7 II - Le modèle économérique II.1 Gains de producivié 11 II.2 Gains de salaires 12 II.3 Insrumenaion par les valeurs passées 14 II.4 Une fore conraine de spécificaion 14 II.5 Commen inerpréer le coefficien de la FC dans nos esimaions? 15 III - Les données III.1 Sources 17 III.2 Données reenues pour les esimaions 18 IV - Résulas IV.1 Gains de salaires e FC 22 IV.2 Le parage des gains de la FC : producivié e salaires 23 IV.3 Analyse de robusesse 26 Conclusion Bibliographie Annexe 1 : La formaion coninue en France Annexe 2 : Tableaux de saisiques descripives correspondan au panel BRN-2483-DADS... 38

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6 5 I - Les «rendemens» de la formaion coninue : une quesion en suspens Depuis 1971, la France a mis en place un sysème de ype «formez ou payez», visan à incier les enreprises à former leurs salariés. Les enreprises de plus de 10 salariés doiven, chaque année, affecer un pourcenage de leur masse salariale à la formaion coninue (annexe 1). Si leurs dépenses de formaion son inférieures à ce seuil légal, elles versen le complémen à des organismes publics presaaires de formaion (OPCA) ou s acquien d une axe. Un el sysème peu se jusifier dans un environnemen où il y a possibilié pour les salariés de «s accaparer» les gains d une formaion offere par leur employeur, via une mobilié vers un emploi mieux rémunéré. Les enreprises ne son alors pas inciées à former leurs salariés ce qui, au niveau de l économie, peu se raduire par un invesissemen sous-opimal en formaion coninue. Le caracère obligaoire de la formaion coninue peu permere de corriger cee sous-opimalié : il conrain les enreprises à inégrer l exernalié due au fai qu une formaion dispensée par un employeur peu avoir un rendemen posiif pour l ensemble de l économie, même si ce gain ne peu pas êre capé par l employeur. I.1 Les enreprises gagnen-elles à former leurs salariés? Plusieurs résulas empiriques remeen néanmoins en quesion les hypohèses e les prédicions de ce cadre héorique. C es principalemen la capacié des salariés à s accaparer les gains de la formaion coninue, e donc l incapacié supposée des enreprises à bénéficier des gains évenuels consécuifs à de elles formaions, qui es mise en cause. En pariculier, le cadre héorique classique implique que les enreprises ne devraien fournir des formaions que pour des compéences spécifiques à l enreprise, non valorisables sur le marché du ravail. Or il semble au conraire que la formaion offere par les enreprises soi le plus souven de caracère général 1, c es à dire exporable vers d aures enreprises (OCDE, 1999). Ainsi, dans les pays de l OCDE, près de deux formaions financées par l employeur sur rois son dispensées hors du lieu de ravail. Ce ype de formaion appore généralemen des compéences «ransférables», c es à dire qui peuven êre valorisées par les salariés dans d aures enreprises (OCDE, 2003). Pour de nombreuses enreprises françaises, l effor de formaion fourni es par ailleurs neemen supérieur au minimum légal, fixé à 1,5 % de la masse salariale. En 2000, c es le cas de près de 50 % des enreprises françaises de plus de 10 salariés, représenan plus de 75 % de l emploi dans cee caégorie (Benabe e al., 2003). Il semble donc que, dans la plupar des cas, la formaion coninue des salariés es un choix non conrain des enreprises. Ces dernières rouveraien un avanage à former, sous la forme de gains de producivié qui ne pourraien pas êre accaparés par les salariés. Ce pourrai êre le cas, même si les compéences ransmises ne son pas spécifiques à l enreprise, sous l hypohèse d un foncionnemen imparfai ou 1 Bien sûr, la disincion enre capial humain «général» e «spécifique» peu êre sujee à discussion. Une enreprise peu par exemple fournir une formaion en informaique, donc de ype a priori «général», mais qui correspond en praique à une adapaion à un emploi précis. Une elle formaion es d une par difficilemen éviable par l enreprise (malgré son caracère général) e peu êre, d aure par, difficilemen valorisable dans d aures enreprises par le salarié.

7 6 d exisence de fricions sur le marché du ravail 2 (cf. par exemple, Acemoglu e Pishke, 1999). I.2 Une esimaion difficile Si l hypohèse de gains de producivié significaifs dans les enreprises qui dispensen de la formaion paraî jusifiée, au vu des praiques de formaion des enreprises françaises, elle semble difficile à eser. La liéraure économique n appore pas de confirmaion vraimen convaincane de l exisence ou non de els gains de producivié consécuifs à la formaion coninue dispensée par les enreprises. Une première branche de la liéraure ese cee idée de manière indirece. Elle s inéresse aux gains de salaires associés à la formaion (Goux-Maurin, 1997, e Fougère e al., 2001, dans le cas français ; Dearden e al., 2001, pour une revue des éudes dans les cas brianniques e américains). Ces éudes meen en évidence une corrélaion posiive enre formaion e salaire, mais ne parviennen généralemen pas à éablir un impac causal de la formaion sur le salaire. Surou, cee approche n es pas adapée à l éude des gains de producivié liés à la formaion, si l on pense qu une parie de ces gains es «conservée» par l enreprise, e n a donc pas d incidence sur la rémunéraion du salarié qui a éé formé. Les éudes direces de l impac de la formaion coninue sur la producivié des enreprises son peu nombreuses 3. Parmi les éudes récenes, la plupar se fonden sur une approche par foncion de producion. La formaion es généralemen inroduie comme un «capial de formaion» qui s ajoue au capial physique e au ravail dans une foncion de producion de ype Cobb-Douglas. Le capial de formaion es consrui à parir de la séquence des aux de formaion passés e d un aux d obsolescence choisi arbirairemen, souven compris enre 15 % e 25 % selon les sources. Les «aux de formaion» son généralemen mesurés par les pourcenages de salariés formés chaque année. La foncion de producion es ensuie généralemen esimée en niveau, par une méhode de GMM-SYS 4. Ces spécificaions conduisen à des gains de la formaion esimés rès élevés, généralemen rop élevés pour êre réalises, même s ils son souven non-significaifs saisiquemen. Par exemple, Dearden e al. (2001) rouven qu une augmenaion de 5 poins du pourcenage de salariés formés se raduirai par un gain de producivié par êe dans l enreprise d environ 4 %. A ire de comparaison, l ordre de grandeur des gains de salaires liés à la formaion iniiale es, selon les éudes, de 5 à 10 % par année de formaion. Sachan que la durée moyenne des formaions coninues en enreprise es environ de 30 heures, les esimaions de Dearden e al. impliqueraien donc que les gains de producivié consécuifs à une renaine d heures de formaion pour 5 % de la main d œuvre seraien du même ordre de grandeur que ceux qu apporerai une année d éude supplémenaire pour l ensemble des salariés 5. 2 Supposons par exemple que les enreprises recrueuses n on qu une informaion imparfaie sur les formaions qui on éé reçues par les salariés. Elles ne peuven donc proposer que des supplémens de salaire inférieurs aux gains de producivié réels associés aux diverses formaions. L enreprise qui a fourni la formaion, e qui en connaî la valeur, bénéficie alors d un avanage : elle peu fournir aux salariés un supplémen de salaire supérieur à ce qu ils pourraien obenir dans d aures enreprises (ce qui lui perme de les incier à reser), mais inférieur au supplémen de producivié lié à la formaion (ce qui perme à l enreprise d en irer profi). 3 On se pourra se reporer à Dearden e al. (2001) pour une revue de cee liéraure. 4 La méhode GMM-SYS es une méhode de momens généralisés uilisan deux ypes de condiions d orhogonalié : elle esime de manière joine les équaions en niveaux insrumenées par les différences passées, e les équaions en différence insrumenées par les niveaux passés. 5 Dearden e al. avancen deux ypes d explicaions afin de jusifier le caracère réalise des rendemens esimés pour les formaions coninues dispensées par les enreprises. Premièremen, ces formaions seraien neemen plus ciblées que les formaions iniiales sur des compéences nécessaires à

8 7 I.3 Un rendemen esimé significaif dans les éudes françaises Dans le cas français, rois éudes on visé à esimer les gains de la formaion coninue. Carriou e Jeger (1997) esimen une élasicié de la valeur ajouée à la formaion coninue de l ordre de 2. Une augmenaion de 1 % du aux de formaion serai donc associée à une valeur ajouée par êe de 2 % plus élevée. Le «aux de formaion» es ici un indicaeur de dépenses de formaion «réelles» rapporées à la masse salariale. Ces dépenses excluen les versemens à des OPCA sans formaion de sagiaires. Sous ceraines hypohèses assez fores, Carriou e Jeger esimen par ailleurs un aux d obsolescence de 50% pour la formaion coninue. Ils esimen enfin un rendemen décroissan, avec un aux opimal de formaion compris enre 3 e 6%. Ces esimaions son néanmoins conduies à parir de foncions de producion prises en niveau, sans conrôle de l héérogénéié inobservée enre enreprises e d une évenuelle endogénéié de la formaion coninue. A parir de données similaires, Delame e Kramarz (1997) s inéressen à l effe de la loi de 1971 sur la formaion dispensée par les enreprises. Ils disinguen ces dernières selon qu elles dépensen plus ou moins que le minimum légal 6. Leurs résulas semblen mere en évidence un effe posiif de la FC sur la producivié, mais seulemen pour les enreprises non conraines, c es-à-dire dépensan plus que le minimum légal. Une limie imporane de cee éude es que «l effor de FC» n es mesuré que par le sau vis-à-vis du monan légal de formaion. L impac de la formaion es uniquemen mis en évidence par l exisence d une ineracion enre le fai de former plus que le monan légal e la par des ravailleurs qualifiés dans l enreprise. Dans les enreprises qui formen plus que ce minimum légal, une par plus élevée de ravailleurs qualifiés es significaivemen associée à une valeur ajouée plus élevée, alors qu il n y a pas de lien significaif dans les enreprises qui formen moins que le monan légal. Enfin, Ballo, Fakhfakh e Taymaz (2006) concluen égalemen à un effe posiif de la formaion sur la producivié des enreprises, avec une élasicié de la valeur ajouée à la formaion de En d aures ermes, une augmenaion du «capial de formaion» 7 de 150 euros par salarié au-dessus du capial de formaion moyen (environ euros par salarié) augmenerai la valeur ajouée par êe d environ 1,85 %. Ce gain serai de plus principalemen capé par l enreprise : seulemen 30 % en serai reversé aux salariés, sous la forme d un salaire plus élevé. Le modèle reenu es plus complexe que celui des deux éudes précédenes. Il fai inervenir une foncion de producion ranslog, avec rois ypes de capial : capial physique, «capial de formaion» e «capial de R&D». La foncion de salaire es issue d un modèle de négociaion, e prend en compe l effe des invesissemens dans chacun des ypes de capial sur la variaion des salaires. l enreprise. Deuxièmemen, elles pourraien avoir des rendemens foremen décroissans : les gains esimés on donc une valeur «locale» e ne pourraien pas êre exrapolés au-delà de peies variaions de l effor de formaion. 6 Les enreprises peuven choisir de dépenser moins que le minimum légal en formaion. Elles payen alors le complémen sous forme de axe. Une enreprise peu égalemen choisir de verser le monan à un organisme colleceur presaaire de formaion (OPCA) sans envoyer de sagiaire. 7 Le «capial de formaion» es calculé à parir des dépenses annuelles de formaion par êe pour les sep dernières années, le aux de sorie par enreprise éan uilisé comme aux d obsolescence.

9 8 Ces résulas son néanmoins limiés, vu la aille des données : une cenaine d enreprises 8 seulemen, suivies duran six années (1987 à 1993). Cee criique peu égalemen êre faire à l éude de Delame e Kramarz (1997), qui es effecuée sur un échanillon d environ 500 enreprises. Au-delà, deux aspecs raremen éudiés mérien d êre soulignés. La formaion coninue dispensée par les enreprises es généralemen prise comme une dimension homogène. Elle es donc «mesurée» par un indicaeur unique consrui, selon les éudes, à parir du nombre de salariés formés ou des dépenses de formaion 9. Or les logiques sous jacenes à chaque «mesure» de la formaion coninue peuven êre différenes. Selon le ableau 1, les caracères inensif (durée des formaions) e exensif (nombre de salariés concernés) de la formaion coninue semblen suivre des cycliciés différenes. La durée moyenne des formaions serai ainsi pluô conracyclique, les formaions éan plus longues en période de conjoncure basse. A l inverse, le aux de salariés formés 10 es pluô pro-cyclique. Tableau 1 : Corrélaion iner- e inra-enreprise enre formaion, chiffre d affaire e emploi Corrélaion iner-enreprise (variabilié enreprise) Chiffre d affaire Emploi Producivié par êe Corrélaion inra-enreprise (variabilié emporelle) Chiffre Producivié Emploi d affaire par êe Dépenses de formaion par êe 0,47 0,38 0,57 0,05 0,02 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 Dépenses de formaion versées -0,15-0,19 0,02 0,07 0,02 0,03 à un OPCA, par êe 0,00 0,00 0,44 0,00 0,04 0,00 Dépenses de formaion dispensée par 0,53 0,48 0,51 0,00 0,01 0,00 l'enreprise, par êe 0,00 0,00 0,00 0,80 0,10 0,65 Dépenses de formaion en alernance, 0,46 0,34 0,62 0,07 0,00 0,06 par êe 0,00 0,00 0,00 0,00 0,77 0,00 Nombre moyen d'heures de formaion 0,49 0,45 0,46-0,01 0,00-0,03 par êe 0,00 0,00 0,00 0,35 0,77 0,00 Taux de salariés formés 0,51 0,44 0,45 0,05 0,01 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,10 0,00 Durée moyenne des sages 0,13 0,15 0,14-0,01 0,02-0,03 0,00 0,00 0,00 0,07 0,05 0,00 Source : données 2483 e Bénéfice Réel Normal (BRN), (voir secion «les données») Noe : 1471 enreprises pérennes sur la période Les données sur la formaion son issues des déclaraions «2483» ; les données sur les venes, l emploi e la producivié par êe (oues exprimées en logarihme) son issues des BRN. La corrélaion «iner-enreprise» désigne la corrélaion enre les moyennes de chaque variable sur la période La corrélaion «inra-enreprise» désigne la corrélaion enre les écars de chaque variable à leur moyenne dans l enreprise sur l ensemble de la période. Le chiffre en ialique désigne la «p-valeur» du coefficien de corrélaion esimé. Ce dernier es considéré significaif (en gras) lorsque la p-valeur es inférieure à 0,05. 8 Il s agi principalemen de grandes enreprises, don les dépenses de formaion son presque oujours audessus de minimum légal : les esimaions son donc effecuées sur un échanillon d enreprises non conraines par la loi. 9 Ce dernier indicaeur es assez spécifique des éudes sur données françaises. La loi de 1971 poran sur les dépenses de formaion, elle a en effe permis la mise en place d un disposiif saisique riche sur ces données. Dans les éudes érangères, c es souven le pourcenage de salariés formés ou le nombre oal d heures de formaion qui es uilisé. 10 Le aux de salariés formés désigne le quoien du nombre de formaions dispensées par le nombre oal de salariés dans l enreprise. Il s agi donc d un nombre moyen de formaion par êe. Ce aux peu êre supérieur à un, si un grand nombre de salariés reçoiven plusieurs formaions au cours de l année.

10 9 Le choix de l indicaeur de recours à la formaion coninue pourrai donc ne pas êre neure. En praique, plusieurs ypes de biais peuven affecer les esimaions, les biais suscepibles d affecer les résulas de manière imporane éan différens selon l indicaeur reenu. L esimaion des «gains» de producivié consécuifs à la formaion coninue se heure en effe à deux biais habiuels : biais d héérogénéié e biais de simulanéié. Le biais d héérogénéié apparaî clairemen dans les saisiques descripives, en ce qui concerne les dépenses de formaion ou le aux de salariés formés (encadré 1 e ableau 1). La variance de ces «mesures» de la formaion es en effe principalemen iner-enreprise. Il s agi d une caracérisique permanene des enreprises, qui varie peu d une année sur l aure. Les enreprises plus grandes e plus producives formen généralemen plus que les peies enreprises. Dans ces grandes enreprises, la formaion es en oure plus souven dispensée par l enreprise, soi en inerne, soi via un presaaire exérieur. Les peies enreprises on au conraire plus souven recours aux organismes publics presaaires de formaion (OPCA). En revanche, la corrélaion enre aille de l enreprise e durée moyenne des sages es neemen plus faible. Cee remarque es renforcée par le ableau 2. La variance de la durée moyenne des sages es principalemen inerne à l enreprise. Il s agi donc d une variabilié emporelle. Les différences d une année sur l aure pour une même enreprise son généralemen plus fores que les différences moyennes enre enreprises. Le risque d un biais de simulanéié imporan es donc plus for dans une esimaion où la mesure de la formaion coninue es fondée sur le nombre d heures de formaion. Tableau 2 : Décomposiion de la variance des indicaeurs de formaion Variance Inerenreprise Inraenreprise Dépenses de formaion par êe 74% 26% Dépenses de formaion versées à un OPCA, par êe 67% 33% Dépenses de formaion dispensée par l'enreprise, par êe 81% 19% Dépenses de formaion en alernance, par êe 43% 57% Nombre moyen d'heures de formaion par êe 61% 39% Taux de salariés formés 60% 40% Durée moyenne des sages 22% 78% Source : données 2483, Noe : enreprises pérennes sur la période Le biais d héérogénéié inobservée enre enreprises peu êre pris en compe en éudian le lien enre niveau de la producion e capial de formaion en évoluion, pluô qu en niveau. L esimaion de modèles en différence ne suffi pas néanmoins à écarer le risque de biais. La décision de former es en effe suscepible d êre simulanée à la réalisaion de gains ou de peres de producivié. Le sens de cee simulanéié n es cependan pas éviden. Des considéraions de coûs d opporunié peuven inroduire une corrélaion négaive enre conjoncure e formaion. En période de conjoncure basse, les capaciés producives ne son généralemen pas uilisées à plein. Le coû d opporunié du emps de ravail alloué à la formaion coninue es donc neemen plus faible qu en période de conjoncure haue. Une corrélaion opposée es néanmoins égalemen possible. Des changemens echnologiques imporans peuven par exemple augmener foremen la producivié du ravail e nécessier un effor de formaion accru. On observera alors un effor de

11 10 formaion des enreprises plus for les années où leur producivié augmene pour des raisons exogènes. Le ableau 1 monre que ces deux argumens peuven jouer. La corrélaion «inraenreprise» enre le aux de salariés formés e les venes es ainsi posiive : on forme plus de salariés lorsque la conjoncure es bonne, observé ici par le fai que le niveau des venes d une enreprise es supérieur sa moyenne sur longue période. Cee corrélaion es cohérene avec l explicaion «changemen echnique». En revanche, dans cee même dimension inra-enreprise, le nombre d heures de formaion es négaivemen corrélé avec le niveau des venes. La durée moyenne des formaions es donc plus faible quand la conjoncure es bonne, ce qui es cohéren avec l idée d un coû d opporunié du emps de formaion plus élevé lorsque les capaciés de producion son uilisée à plein. Dans cee éude, nous cherchons donc à compléer les résulas de la liéraure empirique sur l esimaion des gains de la producivié. D une par, nous esimons le lien enre formaion e producivié en uilisan plusieurs mesures, en dépenses, en nombre d heures ou de personnes formées. D aure par, nous prenons en compe la simulanéié possible enre décision de formaion e gain de producivié, en esiman nore foncion de producion par une méhode de variables insrumenales. Le aux de formaion à une dae donnée es insrumené par les caracérisiques de la formaion dispensée au cours des années passées. Le plan de l éude es le suivan. Le modèle économérique e les données son présenes dans les paries 2 e 3 respecivemen. La parie 4 présene les résulas.

12 11 II - Le modèle économérique On se place dans le cadre héorique rès simple d une foncion de producion de ype Cobb-Douglas, à rendemen consan, e avec seulemen deux faceurs de * producion : capial K e «ravail efficace» L. * ln( VA ) = α.log( L ) + (1 α).log( K) + ε * Le «ravail efficace» L correspond à la quanié de ravail muliplié par la producivié des ravailleurs, qui elle-même ne dépend que de la formaion coninue (FC) reçue. II.1 Gains de producivié Noons λ 0 la producivié individuelle d un salarié, fc i, la quanié de formaion reçue (nombre de sages, ou nombre d heures de formaion, ou coû de la formaion) par le salarié i au cours de l année, λ FC le «gain» de producivié individuelle associé à une unié de formaion (sage, heure ou euro dépensé) e ( 1 ~ ρ) le aux d obsolescence «inerne» de la formaion coninue, c es-à-dire due à l oubli d une année sur l aure de la par des salariés formés. On a alors : L * = 2 ( λ λ + ~ + ~ FC. fci, ρ. λfc. fci, ) 1 ρ. λfc. fci, 2... i L ( ) Les salariés i présens dans les effecifs L() e formés en -1 éaien forcémen présens dans les effecifs L(-1) en -1. On a donc : L * On noe = + + ~ + ~ 2 λ 0. L λfc. fci, ρ. fc j, 1.1 j L( ) ρ. fc i L( ) j L( 1) j L( 2) FC( ) = l enreprise à la dae. i L ( ) fc i, j, 2.1 j L( ) +... l effor de formaion coninue agrégé dispensé par Supposons mainenan que la probabilié Pr(rese FC) pour un salarié formé d êre encore présen dans l enreprise l année qui sui es la même pour ous e indépendane de la quanié de formaion reçue. On peu alors écrire : j L( 1) fc j, 1.1 j L( ) E( fc j L( 1) j, 1.1 j L( ) fc j, 1. E(1 j L( ) / j L( 1); FC) = FC( 1).Pr( rese / FC) = j L( 1) On peu donc écrire simplemen le ravail efficace * K L = λ 0. L.(1 + γ. L * L comme : FC ) )

13 12 où FC K désigne le capial de formaion, par exemple : K FC 2 = ( FC( ) + ρ. FC( 1) + ρ. FC( 2) +...) (1) FC avec FC() l effor de formaion agrégé à la dae, γ = le rendemen uniaire de λ 0 la formaion e ( 1 ρ) = 1 ~ ρ.pr( rese / FC) son aux d obsolescence. L effor de formaion FC() es mesuré, par exemple, par le nombre d heures de formaion, les dépenses par êe ou bien le nombre de sages. En linéarisan 11 le logarihme du ravail efficace L * e en uilisan l hypohèse de rendemen consan, il vien : λ ln( VA/ L) FC( ) FC( 1) 2 FC( 2) = c + (1 α ).log( K / L) + α. γ. + α. γ. ρ. + α. γ. ρ ε L L L (2) VA ou, en différences premières : ln( VA/ L) = (1 α). log( K / L) FC( ) ρ 1 + α. γ. + α. γ.( L L L (2 ) 1 ). VA [ FC( 1) + ρ. FC( 2) +...] + ε En pariculier, s il n y a pas de dépréciaion du capial de formaion ( ( 1 ρ) =0) e si l emploi dans l enreprise es saionnaire ( L L 1 ), seule la formaion coninue à la dae présene FC() inervien dans l expression des gains de producivié. II.2 Gains de salaires Les gains de producivié issus de la formaion coninue peuven ne pas êre inégralemen ransmis au salarié, sous la forme d'un salaire plus élevé. Deux raisons en pariculier peuven expliquer cela : une parie au moins du conenu de la formaion coninue es de ype spécifique, e ne peu donc pas êre valorisée en dehors de l'enreprise l'enreprise qui a fourni la formaion es la seule à connaîre la valeur producive de cee formaion; seule une parie, inférieure au gain réel de producivié, es donc valorisable sur le marché du ravail Noons donc β ]0;1] la par du gain de producivié γ reversée au salarié via une augmenaion de salaire. Si l'on noe w le salaire correspondan à une unié de ravail non-qualifié e p le prix de vene uniaire de la firme, cee dernière choisi sa quanié de ravail L afin de maximiser son profi : Π = FC α 1 α p. A.( λ. L + λ. γ. K ). K w.( λ0. L + λ0. β. γ. K 0 0 FC ) 11 Cee approximaion se jusifie si l on vérifie bien ( γ. K FC / L) rès pei devan 1. C es bien le cas avec les valeurs γ esimées par la suie e la valeur moyenne pour ( K FC / L) dans l échanillon.

14 13 La condiion de premier ordre en L implique alors Π L = 0 = p. A. α. λ λ FC α 1 1 α 0.( λ0. L + λ0. γ. K ). K w. 0 Cee égalié nous fourni une valeur pour la quanié w.λ0, ce qui perme d exprimer le salaire moyen dans l enreprise comme w = w. λ. L + w. λ. β. γ. K 0 L 0 FC K = w. λ0.(1 + β. γ L FC ) w = p. A. α. λ.( λ. L + λ. γ. K ) FC α 1. K 1 α K.(1 + β. γ L FC ) w = p. A. α. λ α 0 K.(1 + γ. L FC ) α 1 K.( ) L 1 α K.(1 + β. γ. L FC ) K FC En passan en logarihme, e en linéarisan sous l hypohèse γ. L p 1, il vien finalemen K L K L FC W ln( w) ce + (1 α ).ln( ) + ( α 1+ β ). γ. + ε (3) En différence première, on peu donc esimer, simulanémen à l équaion de producion, l équaion de salaire suivane : K K ) L L FC W ln( w) = c + (1 α). ln( ) + ( α 1+ β ). γ. ( + ε (3 ) Ainsi, si β = 1, le coefficien du erme de formaion coninue es idenique dans l équaion de salaire e dans l équaion de producivié. Le gain de producivié du ravail es bien inégralemen reversé aux salariés puisque la producivié par êe e le salaire moyen augmenen du même pourcenage. Dans le cas exrême où β = 0, le coefficien du erme de producivié es négaif dans l équaion de salaire. Une augmenaion du capial de formaion augmene la quanié de «ravail efficace» par êe sans en augmener le coû : l enreprise augmene donc sa demande de ravail L. Les rendemens du ravail éan décroissans (α <1), la producivié par êe augmene moins que l emploi, ce qui se radui par une baisse du salaire par êe. Par différence enre l équaion de producivié e l équaion de salaire, on obien par ailleurs que : FC K ln( VA/ L) ln( w) = c' + (1 β ). γ. ( ) + η L (4)

15 14 II.3 Insrumenaion par les valeurs passées Les deux sources principales de biais dans l esimaion des rendemens de la FC on éé discuées en inroducion. L héérogénéié inobservée enre enreprises es a priori prise en compe par l esimaion de la foncion de producion en différence première. Avec cee spécificaion, les esimaions peuven néanmoins êre biaisées du fai de la simulanéié des décisions de formaions e des chocs de producivié inobservables (conenus dans le erme résiduel ε ). Le signe de la corrélaion enre ces deux grandeurs n es cependan pas éviden a priori. On peu s aendre aussi bien à une corrélaion posiive (des changemens echnologiques imporans, qui augmenen la producivié, peuven conraindre l enreprise à plus former ses salariés pour s adaper) que négaive (soi parce que la formaion des salariés es une enaive de conrecarrer une demande en baisse, soi parce qu une baisse de la demande diminue le coû d opporunié de la formaion : en période de faible demande, les salariés disposen de plus de emps pour suivre les sages de formaion). Dans les esimaions, on enera de conrôler l endogénéié de la FC par une méhode de variables insrumenales. La foncion de producion sera esimée par la méhode des momens généralisés (GMM), selon la spécificaion d Arellano e Bond. Les insrumens son les valeurs passées des faceurs de producion (ravail, capial) e des effors de formaion par êe. Dans le cas de la formaion, l insrumenaion par les effors passés se jusifie par le fai que l inensié de la FC es une caracérisique globalemen permanene des firmes. L esseniel de la variabilié a lieu enre enreprises : les firmes qui formen beaucoup à une année donnée son généralemen celles qui formaien déjà beaucoup dans le passé (cf. inroducion). L effor passé de formaion es donc un bon prédiceur de l effor présen. Ce caracère «permanen» de la FC pourrai s expliquer par une héérogénéié des rendemens e des coûs de la FC enre enreprises. Les firmes qui formeraien beaucoup seraien ainsi celles pour lesquelles la FC es la moins coûeuse, soi parce qu elles on une «expérience de la formaion» plus imporane, soi parce que le coû de la FC y es plus faible relaivemen à celui de son alernaive, c es-à-dire l embauche de salariés possédan déjà les compéences recherchées. Par exemple, lorsqu une enreprise uilise inensémen des compéences rares sur le marché du ravail, le coû de recherche de salariés déjà formés es plus élevé, e la dispense d une formaion coninue peu apparaîre plus renable pour l enreprise. II.4 Une fore conraine de spécificaion Dans l équaion de producion, les paramères relaifs à la foncion de producion son au nombre de deux : le rendemen relaif γ d une unié de FC e le aux de dépréciaion ( 1 ρ). On pourrai vouloir esimer ces deux paramères en décomposan, dans l équaion de producion, le capial de formaion K FC selon ses ermes FC(-i) (i>0). On obiendrai alors des esimaeurs pour les quaniésα. γ. ρ, ec., à parir desquelles des esimaeurs pour les quaniés γ e ( 1 ρ) peuven êre obenus par une méhode de moindres carrés asympoiques. Cependan, de elles esimaions donnen des résulas irréalises e rès peu robuses. Elles souffren en fai d un biais d insrumens faibles. Nos insrumens (valeurs passées des effors de FC) son en effe de bons prédiceurs du niveau présen de la formaion FC(), du fai du caracère «permanen» de l inensié de FC

16 15 dans les enreprises, mais de mauvais prédiceurs des différences enre FC(), FC(- 1), ec. Les coefficiens ( α. γ ), ( α. γ. ρ), associés à ces variables son alors rès mal idenifiés. A défau, nous conraignons le aux de dépréciaion à une valeur ( 1 ρ) donnée e uilisons, dans les équaions, le capial de formaion K FC consrui avec cee valeur. Nous esons ensuie la robusesse de nos résulas à différenes hypohèses sur le aux de dépréciaion du capial de FC. Dans le scénario «cenral», nous reenons l hypohèse d une non-dépréciaion du capial de formaion (i.e. ρ = 1). Cee hypohèse es rès fore, e sans doue abusive. Comme indiqué précédemmen, nous discuons ses conséquences dans le cadre d une analyse de robusesse, dans la parie de résulas. Cee hypohèse revien à considérer que la formaion coninue des salariés appore un gain de producivié pour l enreprise, qui rese acquis par la suie. La nondépréciaion du capial de FC implique qu il n y ai pas de dépréciaion inerne ni exerne. C es le cas si le conenu de la FC n es pas «oublié» par les salariés formés e rese oujours uile pour l enreprise (i.e. ~ ρ = 1 ) e si le urnover des salariés formés es rès faible (i.e. Pr(Rese FC)=1 ). Cee dernière hypohèse correspond à l idée que seules les composanes les plus permanenes de la main d œuvre reçoiven de la FC de la par des enreprises, les salariés en conras de cour erme n éan presque jamais formés 12. Une aure manière d inerpréer l hypohèse de non-dépréciaion du capial de FC serai que les formaions effecuées hors de l enreprise apporen des compéences qui son ensuie enreenues en inerne, par des ransfers de compéences informels enre salariés (chaque salarié qui par forme son successeur). Une formaion coninue dispensée à des salariés peu alors êre considérée comme l acquisiion d une echnologie par l enreprise. Une spécificaion plus générale pourrai égalemen prendre en compe le fai que le aux de dépréciaion ne soi pas le même à chaque période : il prendrai des valeurs ρ 1, ρ 2, ρ 3 différenes à chaque période =1, 2, 3 Si les effes de la FC on lieu avec un décalage, on pourrai de plus avoir une valeur de ρ 1 supérieure à un. Dans ce cas, le gain de producivié aurai en parie lieu l année qui sui la formaion, e non l année où elle es dispensée. Ces spécificaions plus larges ne son pas éudiées ici. II.5 Commen inerpréer le coefficien de la FC dans nos esimaions? Dans la spécificaion reenue, seules deux dimensions jouen sur la producivié des enreprises : l inensié capialisique K/L e le aux de formaion coninue par êe K FC /L. Un problème imporan es donc celui des variables omises. D aures caracérisiques des enreprises ou des salariés peuven jouer sur la producivié des enreprises e êre foremen corrélées à la FC. Parmi les caracérisiques des salariés, la dimension la plus évidene es la qualificaion : un des résulas les plus ne de la liéraure sur la FC souligne l accès d auan plus imporan que les salariés son qualifiés, e donc producifs. Une seconde dimension es celle de l âge. Nous ne prenons pas en compe ce problème, principalemen pour une raison de aille d échanillon disponible. Noons néanmoins que la spécificaion reenue es en différence première. L omission des variaions des pars des qualificaions e des 12 En praique, la fréquence de la FC es plus faible pour les salariés à emps pariel ou en CDD que pour les salariés en CDI (cf. Annexe)

17 16 classes d âge consise donc à faire l hypohèse que ces pars son assez permanenes. On considère donc que leurs variaions d une année sur l aure son faibles, e que l effe de ces variaions sur la producivié moyenne de l enreprise es négligeable devan le gain de producivié dû à la formaion coninue. Par ailleurs, les équaions son esimées par une méhode de variables insrumenales, en insrumenan le capial de FC présen par ses niveaux passés. Un «choc» de qualificaion, par exemple l embauche d un grand nombre de salariés rès qualifiés associés à une fore augmenaion des dépenses de FC, ne biaiserai pas le rendemen esimé de la FC puisque ce choc conemporain serai orhogonal au niveau moyen passé de FC. Le problème de variable omise se pose donc principalemen s il y a répéiion de chocs sur la producivié, puisque cee «répéiion» pourrai enraîner une corrélaion enre les chocs conemporains e nos insrumens reardés. C es le cas, par exemple, dans une enreprise qui, de manière permanene, innove beaucoup e dans laquelle l invesissemen imporan en R&D es associé à une FC imporane des salariés. Dans un el cas, nore équaion ne perme pas d idenifier l effe direc de la FC, puisqu elle cape égalemen l effe indirec, dû à la corrélaion enre FC e R&D. Imaginons par exemple que les résidus de l équaion de producivié en différence première soi, pour une enreprise k, de la forme : ϕ + η VA VA k, = ε k, ε k, 1 k VA où les ε k, son des chocs ransioires sur le niveau de la producivié par êe e η k le «ryhme» de croissance permanen de cee producivié dans l enreprise k (élevé dans les enreprises ou les seceurs qui connaissen des progrès echnologiques imporans, e faibles sinon). L effor de formaion par êe peu égalemen s écrire comme la somme d un erme moyen, capan le fai que l enreprise forme beaucoup ou non, e d un erme emporel de moyenne nulle : FC L k, = FC L k + ξ k, Les ermes permanens pourraien êre corrélés : si par exemple, un ryhme d innovaion ou de progrès echnologique élevé déermine un effor imporan de FC FC η k e formaion, alors son corrélés, e les insrumens reardés ( L k L k, s pour s 2 ) dans nore équaion (2 ) ne son pas orhogonaux aux résidus conemporains ϕ. k, Pour cee raison, nous reserons prudens sur l inerpréaion en erme d impac causal des gains de la FC esimés par nore méhode, e parlerons pluô de gain apparen de la FC. Noons cependan que nous esimons l équaion de producion de manière joine sur plusieurs périodes, avec un large nombre de condiions d orhogonalié. Le es de suridenificaion (es de Sargan) nous permera donc de eser l hypohèse d un «effe fixe» η k sur les résidus de l équaion de producion en différence première : si ce effe es non nul e corrélé à l effor de formaion moyen dans l enreprise, le es de Sargan devrai conduire à acceper l hypohèse de suridenificaion.

18 17 III - Les données III.1 Sources Nore base de données es consiuée par l appariemen de plusieurs sources de données d enreprises. Le fichier des déclaraions fiscales «2483» conien les informaions déclarées par les enreprises dans le cadre de leur paricipaion obligaoire au financemen de la Formaion Professionnelle Coninue (loi de 1971). Il fourni donc des informaions sur la praique de la formaion coninue par les enreprises, à la fois financières e physiques. Les informaions financières regroupen les dépenses venilées par ypes : dépenses inernes, dépenses exernes, versemens à un OPCA, ec. Les informaions «physiques» son le nombre de salariés formés e le nombre oal d heures de formaion dispensées par caégorie de qualificaion, d âge e de sexe. Les déclaraions «2483» son remplies par oues les enreprises françaises d au moins 10 salariés, mais seul un échanillon es disponible pour l exploiaion saisique. Ce échanillon compe 15 à enreprises chaque année, mais un échanillon plus gros (30 à enreprises) es consiué une année sur rois 13. Un nombre significaif de grandes enreprises son présenes plusieurs années consécuives dans l échanillon, si bien qu il es possible de consruire un panel. Il fau noer que les déclaraions «2483» son avan ou fiscales. Leur exploiaion pour des ravaux saisiques peu renconrer ceraines limies. En pariculier, les informaions physiques (nombre de salariés formés e heures de formaion) ne fon l obje d aucun conrôle légal. Elles son sans doue moins bien renseignées que les informaions financières, qui concernen direcemen l obligaion légale. Ces dernières ne peuven pas néanmoins êre prises comme «mesure» du recours à la formaion coninue puisqu une enreprise peu verser des sommes à un OPCA sans envoyer de salariés en sage. Les Déclaraions Annuelles de Données Sociales (DADS) son issues d une formalié adminisraive que doi accomplir oue enreprise employan des salariés. Dans cee déclaraion, les employeurs son enus de communiquer annuellemen pour chaque éablissemen une lise nominaive de leurs salariés indiquan pour chacun leurs caracérisiques (âge, sexe), le monan perçu des rémunéraions salariales e les diverses caracérisiques de leur emploi (caégorie socioprofessionnelle, nombre d heures e de jours ravaillés dans l éablissemen au cours de l année e au cours de l année passée, ec.). Les données des Bénéfices Réels Normaux (BRN) son issues des informaions fournies par les enreprises soumises à l impô à l adminisraion fiscale. Les formulaires fiscaux correspondans son pariculièremen riches. Ils comporen en pariculier un compe de résula e un bilan comple. Cee base de données d enreprise nous fourni donc plusieurs mesures qui permeen de caracériser les firmes d un poin de vue compable ou financier : valeur ajouée, inensié capialisique, par des exporaions dans les venes, invesissemen. 13 Enre 1991 e 2000, ce «gros» échanillon es consiué pour les années 1991, 1992, 1993, 1996 e 1999.

19 18 III.2 Données reenues pour les esimaions On consrui deux panels cylindrés d enreprises pour les esimaions 14. Le premier es issu de l appariemen BRN + «2483». Il conien enreprises, présenes 10 années consécuives dans chacune des deux bases (de 1991 à 2000). Le second es issu de l appariemen BRN + «2483» + DADS. Il es consiué d enreprises présenes coninûmen dans oues les bases de 1993 à Il conien enreprises. Par comparaison avec les éudes anérieures, nos panels son donc de plus grande aille. C es noammen le cas par rappor à Ballo e al. (2001) e Delame e al. (1997), pour lesquels les esimaions son conduies sur des panels de quelques cenaines d enreprises seulemen. Nos données resen cependan non représenaives de l ensemble des enreprises, ou même de l ensemble des enreprises de plus de 10 salariés, soumises à la loi de 1971 sur la formaion. Nos observaions son en effe principalemen des grandes enreprises, la aille moyenne éan de 1000 salariés (ableau 3). Dans le panel BRN-2483 on mesure la formaion dans la base 2483, la valeur ajouée, l emploi e le capial dans les BRN, e enfin la masse salariale dans l une ou l aure base (les esimaions son donc faies deux fois). Dans le panel BRN-2483-DADS, l emploi e la masse salariale son issus des DADS. L emploi es mesuré en heures ravaillées, en enlevan les heures de formaion. La masse salariale es elle aussi obenue en sousrayan les salaires versés aux sagiaires pendan leur emps de formaion. Ces salaires des sagiaires son égalemen sousrais de la valeur ajouée, puisqu il s agi de consommaions inermédiaires dans nore modèle. On reien les mesures de formaion suivanes : dépense : dépense moyenne par salarié, en milliers de francs. Les dépenses incluen oues les dépenses de formaion (inernes, exernes, OPCA), à l exclusion des salaires versés aux sagiaires. Heures : nombre moyen d heures de formaion par salarié, en cenaine d heures. Nombre : probabilié d êre formé (quoien du nombre de sagiaires sur l effecif de l enreprise) Pour les dépenses, on consrui aussi deux sous variables : l une es celle des dépenses par êe pour les seules formaions dispensées par l enreprise 15, l aure es celle des dépenses de formaion versées à un organisme colleceur OPCA. Le calcul du capial de formaion selon la formule (1) fai normalemen inervenir ou l hisorique des effors de formaion depuis la créaion de l enreprise. En praique, on ne dispose pas de données anérieures à 1990 e l uilisaion d un hisorique «long» condui à reenir des panels cylindrés sur une longue période, e donc des échanillons de peie aille. On calculera donc la variaion du capial de formaion par êe en ne faisan inervenir que les rois premiers reards de l effor de formaion, selon la formule approchée : 14 On ne reien dans ces panels que les enreprises présenes dans la base duran oues les années e pour lesquelles oues les variables d inérê son renseignées. On élimine par ailleurs les enreprises qui, pour une année au moins, déclaren un nombre d heures de formaion ou de salariés formés égal à zéro, alors que leurs dépenses de formaion (inerne ou exerne) son sricemen posiives. 15 Il peu néanmoins s agir de formaions exernes, effecuées par un presaaire qui n es pas un OPCA. Dans ce cas, on es sûr que la dépense correspond effecivemen à la formaion d un salarié, ce qui n es pas le cas pour les dépenses versées à un OPCA.

20 19 K [ FC( 1) + ρ. FC( 2) + ρ. FC( 3) ] ( ρ) FC( ) ρ 1 2 = + ( ). L L L L FC 1 Noons que lorsque ρ = 1 e que l enreprise ne pas connu de brusque variaion de son effecif, on vérifie l approximaion K FC ( ρ) FC( ). L L Pour l esimaion des insrumens, les mesures de formaion «par êe» son consruies en uilisan, au dénominaeur de chacun des raios, l effecif de l enreprise au 31 décembre, fourni dans la base de donnée «2483». Tableau 3 : Saisiques descripives (Panel BRN+2483) Quanile à Unié Moyenne 10% 25% 50% 75% 90% Formaion coninue 150 / salarié de Dépenses de formaion par êe l'enreprise au 31/12 2,79 1,30 1,64 2,17 3,36 5,05 Dépenses de formaion versées à 150 / salarié de une OPCA par êe l'enreprise au 31/12 0,89 0,22 0,28 0,49 1,19 1,72 Dépenses de formaion dispensée 150 / salarié de par l'enreprise par êe l'enreprise au 31/12 1,13 0,00 0,00 0,60 1,70 2,99 Dépenses de formaion en 150 / salarié de alernance l'enreprise au 31/12 0,53 0,34 0,41 0,50 0,61 0,74 Nombre moyen d'heures de 100 heures / salarié de formaion par salariés l'enreprise au 31/12 0,11 0,01 0,04 0,08 0,15 0,25 Taux de salariés formés % Durée moyenne des sages Heures / salarié formé Caracérisiques des enreprises Effecif nombre de salariés Salaire bru annuel moyen 150 / salarié Producivié moyenne du ravail (VA/L) 150 / salarié Source : BRN e données «2483», Noe : enreprises pérennes sur la période Dans les enreprises qui ne formen aucun salarié, la durée moyenne des sages es fixée à zéro. Toues les grandeurs monéaires son exprimées en francs consans de La disribuion des variables a éé ronquée afin qu aucune ne dépasse la médiane plus ou moins 10 fois l écar inerquarile. On ne présene ici que les caracérisiques des enreprises du panel BRN+2483, mais celles des enreprises du panel BRN+2483+DADS son globalemen similaires (disribuion des effecifs, variables de formaion, ec.) Les données financières, à l excepion du capial, son exprimées en francs consans de La valeur ajouée es déflaée d un indice de prix de la VA par seceur (NES 36), issu de la compabilié naionale. Les dépenses de formaion son déflaées de l indice des prix de la valeur ajouée dans le seceur «éducaion». Enfin, les salaires son déflaés en uilisan un indice de prix de la consommaion finale des ménages.

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22 21 IV - Résulas Le ableau 4 présene les paramères de la foncion de producion (équaion (2 ) dans la parie «modèle»). Cee dernière es d abord esimée par la méhode de Arellano e Bond, qui fourni des esimaeurs pour les quaniés ( 1 α) e α. γ (voir modèle). Ces esimaeurs serven ensuie à calculer les paramères srucurels du modèle : producivié marginale du ravail (α) e gains de la formaion en ermes de producivié (γ). Ces esimaions semblen conclure à un effe posiif e significaif de la FC sur la producivié des enreprises. L ampleur des effes varie selon le panel reenu, mais la différence ne rend pas les résulas incohérens enre eux, vu les écars ypes. Noons en oure que les esimaeurs corresponden à des grandeurs différenes : producivié par êe dans l esimaion à parir de la base BRN-2483 (e gain associé à un capial de formaion par êe), producivié horaire avec la base BRN-2483-DADS (e gain associé à un capial de formaion par équivalen emps plein). Par ailleurs, la producivié es esimée en excluan les heures de sage lorsqu on la calcule sur une base horaire, alors qu elle les inclu lorsqu on la calcule par êe. Comme la producivié d un salarié diminue lorsqu il es en formaion, il es naurel d esimer, l année où la formaion a lieu, un gain de producivié plus for pour une producivié calculée hors période de formaion que pour une producivié calculée y compris période de formaion. Les résulas se lisen de la manière suivane : en fournissan en moyenne 100 heures de formaion dans l année à chacun de ses salariés (resp. à chacun de ses salariés en équivalen emps plein de 2028 heures par an), une enreprise augmene sa producivié du ravail de 8,8 % pour la producivié par êe (base BRN-2483) ou 16,4 % pour la producivié horaire (base BRN-2483-DADS). En dépensan en moyenne 150 Euros par salarié pour la formaion, l enreprise augmene sa producivié par êe d environ 0,46 % (ou 0,81 % pour la producivié horaire). Noons que l esimaeur du gain de producivié associé à la FC dépend à la fois du coefficien du capial de formaion par êe, mais égalemen de l inensié capialisique (puisqu on dispose d esimaeurs de ( 1 α) e α. γ, voir modèle). Comme c es souven le cas, les valeurs esimées pour la producivié marginale du ravail α peuven sembler faibles, noammen avec le panel BRN-2483-DADS. Ces valeurs esimées son de l ordre de 0,45, conre 0,7 esimées habiuellemen. Il exise donc un risque de suresimaion des gains liés à la FC, dû à une sous-esimaion évenuelle du coefficien α. Nos rendemens esimés de la formaion coninue ne son pas direcemen comparables avec ceux de la liéraure, puisqu ils son esimés sous des hypohèses différenes, noammen celle assez fore de non-dépréciaion du capial de formaion. En ce qui concerne la liéraure sur données françaises, les ordres de grandeurs son néanmoins assez similaires, nos résulas éan généralemen d ampleur un peu plus faible. Ainsi, nous esimons qu une augmenaion des dépenses de formaion de 150 Euros par salarié se radui par une augmenaion de la producivié apparene de +0,4 % à +0,8%, à comparer à +1,85 % d après Ballo e al. (2006) pour une augmenaion similaire du «capial de formaion» 16. Les résulas de Carriou e Jeger (1997) ne son pas non plus direcemen comparables, puisque nous ne calculons pas d indicaeur de 16 Ballo e al. (2006) esimen une élasicié de la valeur ajouée par êe au capial de formaion de 0,194. Une augmenaion de F/salarié du capial de formaion à parir du capial moyen dans leur échanillon ( F/salarié) se radui donc par un gain de producivié de / * 0,194 = +1,85 %.

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