PHOTOGRAPHIE NUMERIQUE 5 RENSEIGNONS NOS PHOTOS Version 1 de mai Alain Mailliat ENREGISTRER DES PHOTOGRAPHIES

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1 PHOTOGRAPHIE NUMERIQUE 5 RENSEIGNONS NOS PHOTOS Version 1 de mai Alain Mailliat Ce texte est consacré aux interrogations de qui aborde la photographie numérique : Quel est le bon format d enregistrement? Comment utiliser mes photos numériques sans les dégrader? Comment y associer des informations du type année, noms des personnes, lieux etc. qui vont constituer la mémoire de mes archives (familiale ou autres). Maîtriser ces trois points vous permettra de faire les bons choix pour minimiser les volumes de stockage, faciliter l envoi de vos photos à vos amis par courrier électronique et conserver vos photographies sans qu elles se dégradent et sans que les informations qui y sont associées ne se perdent. ENREGISTRER DES PHOTOGRAPHIES RAPPEL Souvenons nous que le nom d un fichier informatique sur un PC est toujours constitué de deux parties 1. : un nom de fichier que vous pouvez choisir et une extension (de trois caractères) -qui est imposée par la technique et indique un format d enregistrement. Les deux parties sont séparées par un point. Le caractère point ne peut donc pas apparaître ailleurs. Voyons un exemple : oct jpg Le nom du fichier est oct et l extension est jpg. Avec un peu d habitude des formats de fichiers informatiques vous saurez bientôt que le fichier en question est une photographie numérique stockée sous un format particulier. On aurait pu trouver cette même photographie stockée sous d autres formats avec le même nom de fichier et des extensions différente. En voici des exemples oct bmp oct tif oct gif 1 Si dans l explorateur vous ne voyez pas l extension de trois caractères cliquez dans la barre de menu sur affichage puis sur Détails. 1

2 bmp, tif et gif sont des extensions qui indiquent au spécialiste qu il s agit d une photographie numérique ou d un document en couleurs mais dont les éléments sont enregistrés de façon différentes que dans le cas de l extension jpg. C est la situation qui peut être observée sur l exemple ci dessous où l explorateur de fichier 2 permet de constater qui existe sur le disque dur la même photographie enregistrée sous les deux formats deux jpg et tif : oct jpg et oct tif On voit dans la colonne à droite que les tailles des deux fichiers qui contiennent la même photographie sont sans commune valeur puisque le jpg pèse 2256 Ko 3 tandis que le fichier tif accuse un poids plus de 9 fois supérieur avec ses Ko. Il y a donc certainement des raisons à une telle différence. Le comprendre vous permettra de faire les bons choix pour minimiser les volumes de stockage, faciliter l envoi de vos photos à vos amis par courrier électronique et conserver au mieux vos photographies sans qu elles se dégradent. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DU JPG Le format jpg (on écrit aussi jpeg) présente des avantages et des inconvénients. Connaître les uns et les autres permet d en tirer le meilleur parti. Les photos que produit votre appareil numérique sont enregistrées dans sa mémoire dans ce format jpg. Si vous continuez à utiliser un classique appareil reflex et de la pellicule argentique, vous pouvez demander au développement un CD-Rom où vos photos sont numérisées. Là encore, sur le CD, vous trouverez vos photos au format jpg. La raison d un usage quasi généralisé de ce format est l avantage qu il offre de réduire la taille du fichier photographique en la divisant par un facteur 10 en moyenne, ceci grâce à une opération appelée compression. Par ailleurs, ce format est aujourd hui reconnu par pratiquement la totalité des logiciels pour la photographie ou la création graphique. LA COMPRESSION Ce gain sur la taille -on dit aussi sur le poids- du fichier image se fait au prix d une modification de l image, qui, après enregistrement, n est plus exactement l image d origine. La raison en est l opération de compression. L importance de la modification de l image d origine certains disent de la dégradation- est contrôlée par un facteur de compression ou un facteur de qualité (selon les logiciels) qui peut être ajusté. 2 Voir la note ci dessus si votre explorateur ne fournit pas les mêmes informations. A noter que l apparence peut aussi dépendre de votre version de Windows. 3 Ko : Kilo octet soit 1024 octets. Un octet contient 8 bits 2

3 Le premier d entre eux est la qualité. C est le seul qui nous intéresse ici. L ajustement de la qualité d enregistrement s obtient à l aide du curseur Qualité. Cliquez sur la partie grisée clignotante et déplacez la souris d un mouvement de droite à gauche. On observe, au dessus du curseur, l apparition d un nombre variant entre 1 et 100 qui mesure cette qualité et, simultanément, impose un certain facteur de réduction du poids du fichier. Plus la qualité est grande et moins la taille du fichier est réduite. Vous pourrez vous livrer à vos propres essais. Voici les miens, à titre d illustration, pour apprécier la relation entre la compression du fichier et le paramètre qualité. Partant du principe que l on ne connaît que ce que l on a su faire, nous allons nous livrer à quelques travaux pratiques avec le logiciel gratuit Irfanview. Après le lancement d Irfanview 4, ouvrez un fichier photo quelconque. Ceci fait, vous allez l enregistrer au format jpg en cliquant sur enregistrer sous. Dans le sous menu, reproduit à droite, on trouve, en bas, une fenêtre Type. Un clic sur la flèche à droite de la fenêtre fait surgir une liste de formats d enregistrement. Cliquez sur jpg. Une nouvelle fenêtre, visible ci dessous, s ouvre. Elle permet de choisir divers paramètres. Je suis parti d un fichier au format bmp dont la taille est de 352 Ko. Un enregistrement au format jpg avec une qualité 100 fournit une compression par un facteur 5 et le fichier jpg correspondant pèse 63 Ko. Avec une qualité 90, j obtiens un facteur de compression de 10, le fichier jpg pèse donc 32 Ko. Les qualités 80 et 70 n offrent plus de gains très importants puisque les tailles correspondantes sont respectivement 26 et 21 Ko. Ce petit exercice nous permet de conclure qu un facteur de qualité compris entre 80 et 90 peut être utilisé comme référence quand on veut enregistrer au format jpg. Hors cas très exceptionnel, la compression avec ce choix ne modifiera pas la photographie d une façon notable si l enregistrement n est fait qu une fois. LA REPETITION EST LE DANGER Un enregistrement jpg avec un facteur de qualité voisin de 90 est parfaitement acceptable. En revanche, il existe un effet sournois du format jpg qu il est impératif de connaître : la modification de l image associée à la compression se produit à chaque nouvel enregistrement. Si vous ouvrez une image pour la regarder et, qu au lieu de simplement la fermer, par habitude, vous l enregistrez, alors, sans avoir rien fait d autre, vous avez à nouveau modifié l image. Ceci autant de fois que vous répéterez cette opération d enregistrement. 4 Irfanview est un logiciel gratuit. Pour le télécharger ou encore 3

4 Après un certain nombre de ces enregistrements inutiles on pourra réellement parler de dégradation de l image. Ce phénomène est illustré par les deux images ci contre. A droite l original, à gauche la même image que l on enregistrée inutilement cinq fois en jpg avec un facteur de qualité de 80. Sur l image de droite, pour identifier les pixels créés ou dont la couleur a été modifiée par la répétition des compressions, on a appliqué une transformation qui permet de foncer les clairs et éclaircir les foncées tout en laissant inchangés les blancs purs et les noirs purs qui subsistent de l image initiale. Ceci permet de visualiser facilement le nombre des pixels modifiés par les compressions. Il est donc impératif, nous le répétons, de réduire au strict minimum le nombre des enregistrements d un même fichier jpg. Ceci impose un peu de méthode et d attention pour vos fichiers, surtout si vous souhaitez, ce qui passionnant, pratiquer la correction de vos photographies. Les corrections d une photographie à l aide d un logiciel se font en de nombreuses étapes successives au cours desquelles il est recommandé de faire des enregistrements intermédiaires. De cette façon, si une des étapes est inadéquate, il est simple de reprendre à l étape précédente, avec la version de l image qui résulte de l ensemble des corrections effectués et jugées satisfaisantes. A défaut d enregistrements intermédiaires on serait obligé de recommencer toute la suite des opérations. Ces nombreux enregistrements, nous le savons maintenant, ne devront jamais être faits dans le format jpg. LA METHODE D abord, il est judicieux de garder le fichier original au format jpg. Ceci, déjà au titre de simple précaution, si jamais nos corrections sont désastreuses. Cela arrive? Non? Ce n est pas possible Mais si! mais si. Même aux meilleurs! Alors, vous pensez, vous et moi, il nous faut bien sur conserver un original. Ensuite, nous découvrirons plus loin dans cet article que le fichier jpg qui provient de notre appareil photo numérique contient bien d autres informations que la seule image photographique. Ces informations sont aussi à préserver pour un usage qu on verra plus loin. Une fois l original à l abri nous enregistrons la photo dans un autre format, par exemple le format Tiff qui est reconnu par les principaux logiciels d image. Comment faire? Dans Irfanview il suffit de cliquer sur fichier, puis enregistrer sous et choisir dans la fenêtre type le format TIF. Comme dans le cas du format jpg, une fenêtre additionnelle s ouvre et permet de choisir certains paramètres. Dans le cas du Tif il existe une compression appelée LZW qui laisse intacte la photographie. Cependant, la réduction de taille est très modeste, souvent moins qu une division par deux, et ne présente donc pas de réel intérêt. On clique donc dans Aucune. Dans le format Tif, votre photographie peut supporter sans dégradation autant d enregistrements intermédiaires que vous lui imposerez au cours des séances de correction. Une fois toutes les corrections réalisées, vous enregistrerez le fichier une dernière fois, non plus en tif, mais au format jpg avec un facteur de qualité de 90. 4

5 Nous pourriez arrêter ici notre discussion sur les propriétés des fichiers jpg. Ce serait oublier une de ses propriétés importantes qui est de permettre d inclure des méta-données dans le fichier. RENSEIGNER VOS PHOTOGRAPHIES Le format jpg ne présente pas que des inconvénients. Il offre l avantage de permettre d enregistrer dans le fichier, à côté de l image proprement dite, un grand nombre d informations relatives à la photo, à l appareil utilisé, le nom du photographe, etc. Une information de cette sorte qui décrit des données se nomme une méta donnée. LES META DONNEES Voilà un mot bien savant pour désigner quelque chose de très simple (comme souvent). Le mot Allumettes écrit sur une boite d allumettes est une méta donnée. Il décrit le contenu de la boite. C est simple mais très pratique. D abord, sans ouvrir la boîte, nous savons ce qu elle contient. Ensuite, si la boîte est déplacée, l étiquette l accompagne. Revenons à notre fichier jpg. Avec ses méta données, il peut être déplacé sur le disque ou être envoyé par courrier électronique à un ami à Deep River au fond de l Ontario, les informations qui décrivent la photo sont toujours disponibles Trop simple probablement pour nos informaticiens puisque peu des formats graphiques permettent l intégration de méta données. Le format jpg lui l autorise. Cette propriété, joint à la réduction de poids qu offre la compression en font, pour le moment, le format le plus utilisé pour sauvegarder des photographies. Il vous semblera que j accorde beaucoup d importance à une affaire d étiquette de boîte d allumettes avec ces méta-données. Ce n est pas sans raison. L histoire que je vais vous conter vous permettra, je le souhaite, d éviter des déboires, une perte de temps et du travail. Elle vous aidera également à préparer votre collection de photos numériques pour en tirer le meilleur parti et ce, de la façon la plus simple. Voyons donc cette histoire vraie (comme toujours). Aussitôt qu un assez grand nombre de photos fut sur mon disque dur, il m est venu l envie de les classer, de retrouver automatiquement celles où mes filles, mon chien ou ma femme pardon- ma femme ou mon chien se trouvaient. D avoir la date de la photo, le nom du lieu. Voire de disposer de quelques phrases d explications sur le monument photographié. J y ai ajouté souvent des éléments techniques : focale, ouverture, type de film. Toutes ces informations relatives à une photo sont des méta données. Aux temps jadis, quand nous avions des épreuves sur du bon vieux classique papier photographique, rien de plus simple que la gestion des méta données. Un crayon à bille y suffisait. Les informations se trouvaient prestement écrites au dos de la photo. Quand les photos passaient d une boîte à chaussure dans une boîte à chapeau ou, même, si on déménageait de Paris à Aix en Provence, aucun problème : les données se trouvaient au dos de la photo, toujours disponibles. Aujourd hui, en ces temps modernes, nous déversons des chapelets de photographies sur le disque dur de l ordinateur chaque fois que l on y transfère le contenu de la mémoire de l appareil numérique. A chaque opération de cette sorte on en a une bonne quarantaine de fichiers d images en plus. 5

6 Dans un cas idéal, vous possédez un goût inné pour l organisation et vous prenez le soin de les enregistrer dans des dossiers différents du disque dur : ETE-1998, ETE-2003, MARIAGE-HERVE, etc. Néanmoins, même avec ce début d ordre, comment se souvenir, dix ans plus tard, du nom de cette superbe copine blonde? de cet Apollon qui vous fit rêver Madame? Et sur quelle plage c était donc? Non Madame, non. Ce n était pas moi. Je le regrette beaucoup. Ceci sans compter qu en dix ans, si votre disque dur a duré aussi longtemps (chose bien improbable!), vous aurez très sûrement déplacé, par mégarde bien sur, des photos hors de leur dossier de rangement. Vous serez alors incapables de savoir si la photo était de l été 1998 ou de l été Même, si vous avez soigneusement gravé sur des CD-Rom les photos de chaque été, la question : qui était la superbe blonde (ou l Apollon)? vous poursuivra des années et des années encore puisque vous n avez aucune information associée à vos photos. Revenons à notre histoire vraie. Pour résoudre ce problème, votre serviteur se dota, moyennant finance, d un logiciel, bien fait pour beaucoup d aspects d ailleurs, dont il taira le nom (un nom comme presque ABC-Vue, mais en anglais). Ce produit permet d associer à chaque photo enregistrée sur le disque dur des mots clés. Ils fournissent le moyen de décrire le contenu de l image, la date, les noms des gens qu on y voit etc. Quand une photo est affichée, il est possible de faire apparaître les mots clés et l on a ainsi un descriptif de l image. Une fois un grand nombre de photographies renseignées de cette façon, le logiciel permet également de chercher parmi la collection de photos celles dont les mots clés répondent à des critères que vous fournissez, puis de les afficher à l écran. Me voilà capable d afficher presque instantanément les photos qui incluent les mots anniversaire et Marjorie ou celles avec les mots Rome et église. Mon problème était résolu. D autant plus content qu avec quelques centaines de photos, ces moyens de recherches sont très, très pratiques. Faux, «j avais tout faux». Car, un jour funeste, pour réorganiser mon disque dur qui commençait à être bien rempli, j ai déplacé, par mégarde moi aussi bien sur, mes photos avec un autre logiciel que ABC-Vue. Les mots clés ne correspondaient plus aux bonnes photos et la peine prise à les renseigner était perdue. La raison de cette difficulté : les méta données (les mots clés) associées à chaque photo ne sont pas inscrites dans le fichier photo lui même mais dans un fichier propre au logiciel. Les méta-données ne suivent donc pas les fichiers photos quand ils sont déplacés, à la différence de ce qui arrive pour notre boîte d allumettes. Seul ABC-Vue sait comment modifier de façon adéquate son fichier des mots clés quand, avec son aide, les photos sont déplacées sur le disque dur. Je suspecte que cette méthode, développée par les auteurs du logiciel, ne doit rien au hasard puisque, grâce à (ou à cause) d elle, vous êtes devenus captifs de leur produit pour gérer votre collection. Vous êtes également obligés d en acheter les versions successives sous peine de ne pouvoir continuer à utiliser votre collection quand vous changez de PC et son système d exploitation. Ayant réalisé ceci après avoir très largement renseigné ma collection de photos, nul n est parfait n est ce pas? j ai réalisé tout l intérêt d avoir les données descriptives -les méta données- inscrites dans le fichier photo lui même. Le fichier peut se promener, les informations suivent comme l étiquette de la boîte d allumettes. Pour pouvoir renseigner et classer sa collection de photos il suffit de privilégier les logiciels qui utilisent ces méta données plutôt que leur propre organisation de mots clés. On évite ainsi d en être les prisonniers. Il existe plusieurs logiciels qui permettent de lire et d écrire ces fameuses méta données et il en est même des gratuits quand ils sont utilisés pour un usage privé. 6

7 Citons des visualisateurs comme IrfanView que nous connaissons déjà, XnView 5 qui est un produit développé en France offrant sensiblement les mêmes possibilités ou le logiciel Exifer 6 qui est spécialisé dans l édition des méta données. COMMENT LIRE La première des opérations qu il faut être capable de faire est de lire les méta données incluses dans les fichiers jpg. Comment procéder? Utilisons à nouveau le logiciel gratuit Irfanview. Dans la barre de menu cliquons successivement sur Fichier et Miniatures (on peut également simplement taper sur la touche T du clavier pour obtenir un résultat identique). La fenêtre de l explorateur interne d IrfanView (en anglais le browser) s ouvre. A gauche se trouve l arborescence du disque dur. Un clic sur un dossier et son contenu s affiche dans la partie droite de l écran sous forme de vignettes (en anglais thumbnails). Il est ainsi très facile de retrouver des images sur le disque dur par simple visualisation. Pour voir en grand une des vignettes un double clic rapide sur la vignette et l image est ouverte dans l écran principal d IrfanView. Cliquons maintenant sur Image et Informations (ou en tapant I au clavier) la fenêtre ci contre s ouvre. Nous observons dans le coin en bas à gauche des boutons supplémentaires EXIF et IPTC. Grâce à un clic, ils fournissent accès aux méta-données de l image. A noter que si vous ouvrez une image qui n inclut pas de méta-données du type EXIF ou IPTC les boutons ne seront pas visibles. Les Données IPTC L appellation IPTC provient de International Press and Telecommunications Council. Il s agit d une institution internationale chargée de développer la standardisation des échanges de données pour la presse. Les méta données IPTC sont enregistrées à l intérieur du fichier image jpg. On dénombre 33 types d information que les données IPTC permettent de gérer. Elles sont destinées à renseigner la photographie sur le sujet, l auteur, les droits de distribution, etc. Elles ne sont pas produites automatiquement par l appareil de photo ou l équipement qui produit le fichier image. Elles doivent donc être introduites volontairement et constitue ce que l on a coutume de nommer les informations sémantiques 7 c est à dire celles qui donnent un sens à la photo. 5 XnView pour télécharger ou encore 6 Exiter pour télécharger 7 Sémantique est un adjectif qui signifie : relatif au sens 7

8 Les Données EXIF L appellation de données EXIF provient de l abréviation des mots anglais EXchangeable Image File. Comme pour les méta données IPTC, ce sont donc des informations qui sont enregistrées dans le fichier jpg. En revanche, les données EXIF sont produites automatiquement au moment où la photo est faite. Elles consistent en des paramètres techniques de la prise de vue par exemple fabricant, modèle de l'appareil, dimensions de l'image, date et heure de la prise de vue, orientation, résolution, temps d'exposition, ouverture, présence d'un flash, etc. Ceci est illustré sur la figure ci contre où l on voit le début d une table EXIF. On découvre que l appareil de prise de vue est un Minolta DiMAGE 7Hi, que la résolution à la prise de vue est en 72 dpi, que la photo a été prise le 28 décembre 2003 à 12h35 etc. COMMENT ECRIRE Venons en à l écriture de nos propres méta données dans nos images. Mais où écrire?: Les données EXIF sont destinées aux données techniques et produites automatiquement. Pour éviter de mélanger deux sortes d informations nous écrirons les données que nous souhaitons associer et garder avec la photographique dans les données IPTC qui, comme on l a vu, sont les méta données sémantiques. En général, vos photos non pas encore reçues de données. Nous procédons donc en deux étapes. La création des zones IPTC (on dit des champs IPTC) puis l écriture des informations. CREATION L opération est des plus simples. Le browser d IrfanView (en tapant T au clavier), permet d afficher toutes les vignettes d un dossier. Un clic sur une vignette avec le bouton droit de la souris fait apparaître un menu. Dans celui ci cliquez Opérations JPG sans pertes et, dans le sous menu, choisissez Mettre des Données IPTC aux vignettes sélectionnées. La figure ci dessous illustre l apparence de votre écran juste avant le dernier clic. Aussitôt que vous aurez cliqué sur Mettre des Données IPTC aux vignettes sélectionnées une fenêtre s ouvre voir ci dessous-, elle signifie que les champs IPTC ont été créés. En revanche si la vignette sélectionnée n est pas un fichier jpg aucune fenêtre ne s ouvrira. Fin de la première étape. 8

9 ECRITURE Passons à la seconde étape : écrire les données IPTC que vous voulez conserver avec la photo. L opération là encore est simple. La seule difficulté est le grand nombre des possibilités qui vous sont offertes par les méta données IPTC. Une méthode peut consister à renseigner quelques zones et à compléter ces données plus tard, en fonction des besoins qui vous apparaîtront. Vous pourrez ouvrir et modifier ces méta données IPTC autant de fois que nécessaire sans affecter la qualité des photos. Ces opérations de modifications sur les méta données sont appelées des opérations JPG sans perte car elles ne réalisent pas de nouvelles opérations de compression de l image. Le menu étant en anglais, il pourra vous être utile de connaître le sens de quelques unes des zones. Le Copyrigh est le nom du propriétaire de la photo. Caption est le texte associé à la photo. Ce texte peut avoir jusqu à 2000 caractères! De quoi en faire un roman. Le Caption Writer (au plus 32 caractères) est l auteur du roman. Headline est un texte de 256 caractères au plus qui peut servir d en-tête à la photo. L onglet Keywords permet de stocker dans le fichier photo des mots clés qui décrivent l image. Ils pourront être utilisés par des logiciels de gestion de bases de données pour retrouver rapidement une photo. Pour l instant, je ne connais pas de version gratuite d un tel produit, ceci viendra probablement. Une partie également assez utile à renseigner est la date de la prise de vue que vous pouvez renseigner en cliquant sur l onglet Origin. Si vous avez oublié cette date vous savez maintenant que vous pouvez la trouver en ouvrant les méta données EXIF. Une fois les données écrites dans les zones des différents onglets, vous n oublierez pas de cliquer sur le bouton Write (écrire en anglais) qui produit l enregistrement dans le fichier jpg de vos informations. Pour vérifier votre travail, remonter en arrière au chapitre COMMENT LIRE ci dessus. Il est possible de renseigner en une fois plusieurs photos avec les mêmes informations. Vous sélectionnez plusieurs vignettes 8 et vous procédez exactement comme vous le faite pour une seule. Cette méthode est pratique pour écrire des informations valables pour toute une série de photos, par exemple le nom du photographe, ou quelque chose comme ETE 1998, etc. Ensuite, à chaque photo, vous ajoutez les données qui lui sont particulières. MISE EN GARDE Un dernier point de mise en garde pour terminer. Avant d utiliser un logiciel photo pour l enregistrement ou la correction de vos photos, vérifiez bien qu il préserve les données EXIF et surtout IPTC. Ce n est malheureusement pas toujours le cas. Sans cette précaution vous risquez de perdre le bénéfice de la peine que vous aurez eue à les renseigner. Un dernier conseil maintenant. Quand vous aurez renseigné une ou plusieurs séries de photos grâce à leurs données IPTC, gravez un CD-Rom. Vous serez heureux comme la fourmi de la fable et pas pris au dépourvu quand votre disque dur après avoir tant chanté aura décidé d en mourir. Ca n arrive pas qu aux autres, c est plus souvent qu on croit et ceci sans parler des virus! 8 Pour sélectionner plusieurs vignettes : un clic sur la première, puis appuyez et maintenez enfoncé le bouton Ctrl du clavier, cliquez ensuite sur les autres vignettes à sélectionner. Pour désélectionner : toujours en maintenant le bouton Ctrl cliquez sur une vignette déjà sélectionnée. 9