Atelier de lancement du processus d analyse des programmes de formation des enseignants des pays de la CEEAC/CEMAC

Transcription

1 Bureau de Yaoundé Atelier de lancement du processus d analyse des programmes de formation des enseignants des pays de la CEEAC/CEMAC Allocution d ouverture du Représentant de l UNESCO Le 27 novembre 2012 Hotel La Falaise Bonanjo - Douala

2 Monsieur le Représentant du Gouverneur de la Région du Littoral, Monsieur le Représentant du Préfet du Wouri, Madame Le Délégué Régional du Ministère de l éducation de Base, Monsieur Le Délégué Régional du Ministère des Enseignements secondaires, Mesdames et Messieurs les autorités administratives, Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales, Chers Collègues du Système des Nations Unies, Chers participants, chères participantes, A l occasion de l ouverture de cet Atelier de lancement du processus d analyse des programmes de formation des enseignants des pays de la CEEAC/CEMAC, C est pour moi un réel plaisir de m adresser à vous tous ici réunis ce jour, d abord au nom de la Directrice Générale de l UNESCO Madame Irina Bokova, ensuite au nom de mon collègue Monsieur Arnoldo Nhavoto, Directeur de l Institut International de l UNESCO pour le Renforcement des Capacités en Afrique, qui en raison d un conflit d agenda n a pas pu faire le déplacement de Douala, mais qui est ici représenté par notre Collègue Abdoulaye Barry, Point Focal de IIRCA au niveau du Bureau Régional pour l Education de Dakar. Mesdames et Messieurs, cette rencontre revêt pour nous une double signification : D une part, elle est la manifestation d une collaboration réussie au sein de l UNESCO et d un partenariat exemplaire entre l UNESCO 2

3 et les pays de la CEEAC/CEMAC et, d autre part, elle s inscrit dans le cadre de l intégration sous régionale par l éducation. Je voudrais faire remarquer que les Bureaux de l UNESCO à Yaoundé, Libreville, Kinshasa, Brazzaville, Bujumbura et Windhoek ont agi de façon concertée avec l IIRCA pour tenir cet Atelier. Cette volonté de l UNESCO a rencontré l intérêt des pays de la sous-région à promouvoir la qualité de la formation des enseignants et, par ricochet, la qualité de l éducation. Je voudrais de ce fait remercier chaleureusement les représentants des différents pays (Angola, Gabon, Guinée Equatoriale, Sao Tomé et Principe, Tchad, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Congo, Burundi, Cameroun) en leur demandant de bien vouloir transmettre à leurs ministres de l éducation respectifs, notre gratitude pour leur constante disponibilité à soutenir l UNESCO. Cet Atelier s inscrit, par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique de l Institut International pour le Renforcement des Capacités en Afrique (IIRCA). L objectif de cette initiative, dont nous lançons ici la première activité, est de contribuer à l amélioration de la qualité des programmes de formation initiale des enseignants pour aider les pays à disposer de ressources enseignantes qualifiées. Comme vous vous en souvenez, il y a peu de temps, pour donner suite à une préoccupation récurrente exprimée par les Etats Membres et les Organisations professionnelles des enseignants, l UNESCO avait lancé un diagnostic de la question enseignante. L exercice est encore en cours dans certains pays, et vise à aider les autorités nationales à se doter des politiques holistiques du développement de la profession 3

4 enseignante. De même, au mois de juin dernier, un processus de mise en place de cadres de qualification et de certification des enseignants a été lancé par le Bureau Régional de l UNESCO pour l Education de Dakar (BREDA), avec la participation de l IIRCA. Certains d entre vous y ont peut être pris part. Chers participants et chères participantes, l Atelier que nous ouvrons ce matin s articule aux interventions précédentes et s intègre donc parfaitement dans une dynamique de recherche de solutions durables et pérennes pour le développement de la profession enseignante dans nos pays. L objectif ultime du processus que nous lançons aujourd hui est d œuvrer à l harmonisation ou au rapprochement des programmes de formation des enseignants de notre sous-région. Cette harmonisation de programmes permettra à coup sûr de favoriser la mobilité des enseignants et des étudiants dans la sous-région et de mutualiser les ressources de formation. Le but principal de ce premier Atelier est de nous permettre d avoir une meilleure connaissance des programmes de formation des enseignants dans la sous-région, de nous doter de principes, de critères et d outils d analyse des programmes pour guider le processus d analyse. Ces instruments permettront à chaque équipe nationale, une fois de retour dans son pays, de continuer sa réflexion, pour faire d une part, une description des programmes de formation des enseignants et d autre part, une analyse critique de ces programmes, au regard des critères retenus en vue d établir à travers une synthèse de cette analyse, les points de convergence et de divergence entre les programmes des différents pays. 4

5 Plus concrètement, nous attendons de cet Atelier : La définition de critères et/ou normes pour la formation des enseignants ; L élaboration ou la validation des outils d analyse des programmes de formation des enseignants du primaire ainsi que des enseignants de Mathématiques, Sciences et Technologies du collège ; La constitution des équipes nationales d analyse ; La définition des modalités consensuelles pour mener le processus à son terme, en s assurant de la participation de tous, d un suivi efficace des travaux de terrain, et de la bonne coordination de l ensemble du processus ; L adoption du calendrier de travail des prochains mois. Mesdames et Messieurs, sans vouloir anticiper sur l avenir, je voudrais vous annoncer dès à présent, que Les Rapports nationaux qui seront produits, feront l objet d un prochain Atelier, qui devrait, entre autres, conduire à l adoption d un cadre de programme pouvant orienter la révision ou l élaboration des programmes de formation des enseignants dans la sous-région. Nous sommes convaincus que le processus que nous lançons ce matin, trouvera un écho favorable auprès du corps de formateurs de formateurs de la sous-région Afrique Centrale. Par ma voix, l UNESCO vous renouvelle son engagement à accompagner les Ministères en charge de l éducation de la sous-région CEEAC et est disposée à continuer à jouer son rôle de conseiller dans le choix des 5

6 stratégies et politiques devant conduire les pays à disposer de corps enseignants quantitativement et qualitativement compétitifs. Je souhaite un bon séjour au Cameroun aux délégués venus des pays voisins, et je souhaite plein succès à vos travaux. Je vous remercie de votre attention. 6