Observatoire de l alimentation des vaches laitières DONNÉES 2007

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2 Observatoire de l alimentation des vaches laitières DONNÉES 2007 Introduction I l est connu, depuis de nombreuses années, que la composition du lait dépend en grande partie de l alimentation distribuée aux vaches laitières. Pour répondre notamment aux nouvelles attentes des consommateurs quant aux caractéristiques du lait et de sa production (acides gras, protéines, qualité nutritionnelle, traçabilité ), l Interprofession laitière cherche à consolider ses connaissances scientifiques et techniques qui permettent de mieux connaître : - ce que mangent les vaches laitières, - les mécanismes de production du lait et ses paramètres d influence, - la composition fine du lait et les outils qui permettent sa caractérisation. Le profil d alimentation des différents systèmes d élevage laitier est déjà connu au sein de la filière laitière. Néanmoins, la valorisation de certaines données devrait permettre de caractériser, de quantifier et de suivre au cours du temps les évolutions des pratiques de terrain à l échelle des grands systèmes d alimentation. Cet observatoire a pour premier objectif de mieux caractériser le profil d alimentation du troupeau laitier. Ce document présente sous forme de fiches les systèmes laitiers spécialisés de plaine, avec ou sans cultures de vente, et ceux de montagne-piémont. Les données proviennent des exploitations suivies dans le cadre des Réseaux d élevage conduits par l Institut de l Elevage et les Chambres d Agriculture. Ce travail s appuie sur une valorisation des données 2007 concernant l alimentation (pâturage, fourrages conservés et aliments concentrés) observée par système laitier. Les systèmes mixtes lait et bovin viande ne sont pas décrits dans ce travail, à cause de difficultés pour répartir correctement les aliments entre les productions. On sait cependant que le fonctionnement de la partie laitière de ces élevages mixtes est généralement proche de celui des élevages spécialisés lait. La présentation est basée sur la typologie des systèmes laitiers (C. Perrot et al., 2002) issue des données du service de la statistique et de la prospective du ministère de l Agriculture et d un zonage des territoires laitiers. Même si la dimension des exploitations des Réseaux d élevage est souvent supérieure à la moyenne, la conduite alimentaire ne diffère pas foncièrement des standards de leur zone. Les données des fermes des Réseaux d élevage renseignent correctement sur les façons de faire des éleveurs laitiers.

3 Observatoire de l alimentation des vaches laitières LEXIQUE Aliment constitué de plusieurs matières premières, assemblées par mélange mécanique. L aliment composé qui en résulte est souvent granulé. Les «mash» sont des aliments composés mélangés non granulés. A.M.V. Aliment Minéral et Vitaminique ; aliment composé de matières premières minérales et d additifs autorisés (vitamines, oligoéléments, levures, acides aminés, ). ARES / VACHE Le chargement animal appliqué au pâturage par saison est décrit par la surface nécessaire par vache pour cette période, exprimée en ares par vache. CONCENTRÉ Aliment complémentaire de la ration fourragère des vaches ; il s agit d aliments en général riches en MS (85 à 95 %). Des matières premières et des aliments composés du commerce servent de concentré. COPRODUITS Coproduits des industries agroalimentaires ; résidus d un process de transformation industrielle de végétaux. Les tourteaux d oléagineux, les issues de meunerie, les drèches de brasserie ou d éthanolerie, les pulpes de betteraves sont des coproduits consommables par les animaux. DÉPRIMAGE Le déprimage est un passage précoce des animaux sur les parcelles bien avant l épiaison. L objectif est d obtenir précocement des repousses feuillues. GRANDES CULTURES Cultures de céréales, oléagineux, protéagineux ou cultures industrielles ; destinées à la vente ou à l autoconsommation par le troupeau. M.A.T. Matières Azotées Totales ; teneur en azote des aliments, exprimée en %. M.G. Matières Grasses du lait ; teneur exprimée en g/l. MATIÈRES PREMIÈRES Matières premières utilisées pour la fabrication des aliments pour animaux. Elles entrent dans la composition des aliments composés. Elles peuvent aussi être achetées par l éleveur pour les distribuer dans la ration des vaches (tourteaux, céréales, coproduits ) ou encore être prélevées sur l exploitation (céréales, protéagineux autoconsommés). M.S. Matière Sèche des aliments, exprimée en % ; les quantités de fourrages consommées par les animaux sont exprimées en unités (kg ou t) de MS. RATION Ensemble des aliments (fourrages et concentrés) consommés quotidiennement par le troupeau ou un lot de vaches. Lorsque tous les aliments sont apportés en même temps à tous les animaux, on parle de ration complète ; quand tous les fourrages et une partie seulement des concentrés sont apportés collectivement il s agit de ration semi-complète. S.A.U. Surface Agricole Utile, exprimée en ha ; constitue la surface de l exploitation utilisable pour les cultures et la pâture. S.F.P. Surface Fourragère Principale, exprimée en ha ; fraction de la SAU dévolue à la production de fourrages, récoltés ou pâturés. SURFACE EN HERBE Surface consacrée à l herbe, exprimée en ha ; il s agit de prairies permanentes (ou naturelles) et de prairies temporaires, régulièrement semées. T.B. Taux Butyreux du lait, exprimé en g/kg ou teneur en MG, exprimée en g/l. T.P. Taux Protéique du lait, exprimé en g/kg ou teneur en protéines, exprimée en g/l. Type V.L. Aliments de type Vache Laitière : aliments composés fabriqués pour répondre aux besoins des vaches laitières. Ils sont caractérisés par leur teneur en MAT. U.G.B. Unité de Gros Bétail, exprimée en unité ; les différentes catégories d animaux d un élevage ont un âge moyen et des besoins alimentaires différents selon leur poids et leur production. La valeur 1 est attribuée à la vache laitière, des valeurs inférieures à 1 sont attribuées aux différentes catégories de génisses. U.T.A. Unité de Travailleur Agricole, utilisée dans le recensement agricole. Observatoire de l alimentation des vaches laitières données 2007 ALIMENT COMPOSÉ

4 Les systèmes bovins laitiers français D u fait de la diversité des conditions pédoclimatiques, les exploitations laitières françaises produisent du lait dans des conditions différentes les unes des autres ; ceci aboutit à des systèmes d alimentation très diversifiés. Une typologie des exploitations laitières (Perrot et al., 2002) a été réalisée à partir de l orientation technico-économique des exploitations agricoles (OTEX ; herbivores, polyculture-élevage, grandes cultures, hors sol) en combinaison avec : la zone de production (Plaine, Montagne-Piémont), la caractérisation de la surface fourragère (part d ensilage de maïs dans la SFP), la spécialisation laitière ou l association du lait avec d autre(s) atelier(s) animaux (viande bovine, ovins) et les cultures de vente. Cette typologie aboutit à 30 classes de systèmes laitiers (voir tableau au verso). Une répartition nationale des différents systèmes A partir de l enquête sur les structures réalisée par le service de la statistiques et de la prospective (SSP) du ministère de l Agriculture, une extrapolation des effectifs d élevages laitiers par classe typologique a été réalisée par l Institut de l Elevage (voir tableau au verso). Le nombre d exploitations par type est connu à 6 % près en général. Les caractéristiques moyennes des exploitations laitières par système sont extrapolées de l échantillon enquêté. Un classement selon les conditions géographiques de production et la spécialisation Les systèmes laitiers de Plaine (dont les «autres laits») constituent Système fourrager Montagne-Piémont herbager Montagne-Piémont avec maïs Plaine herbager Plaine avec % maïs Plaine avec plus de 30 % maïs 77 % des élevages laitiers et ceux de Montagne-Piémont représentent 23 % des élevages. Les élevages laitiers peuvent être regroupés en cinq grandes catégories fondées sur la spécialisation vis à vis de la production laitière : - les spécialisés lait de Plaine (27 % des élevages ; 29 % du quota lait) et de Montagne-Piémont (16 % des élevages ; 12 % du quota), - les laitiers de Plaine avec grandes cultures ou en polyculture-élevage voire avec taurillons (22% des élevages ; 26,5 % du quota), - les élevages mixtes lait et viande (29 % des élevages ; 27,5 % du quota) - et les «autres laits» dont ceux avec hors-sol (environ 5 % des élevages et du quota). Le système fourrager se distingue par la place de l herbe et du maïs La présence de prairies naturelles sur l exploitation incite à les utiliser au pâturage et sous forme de fourrages conservés (foins, ensilages). La présence de terres labourables, favorise la mise en place de prairies temporaires et de cultures fourragères annuelles (maïs, betterave ). L équilibre entre ces cultures dépend de leur rendement respectif, de la topographie et de la nature des sols. Il peut aboutir à une réduction de l utilisation de prairies au profit d une constitution plus importante de stocks fourragers à partir de cultures annuelles. L équilibre entre pâture et stocks fourragers résulte d un compromis entre les contraintes de l exploitation (dispersion et/ou éloignement du parcellaire, portance du sol, topographie), le potentiel agronomique des prairies et les choix d organisation de l éleveur. Le calendrier d alimentation est le résultat de ces arbitrages. Une première caractérisation du système fourrager de l exploitation laitière est faite en appréciant la part de maïs (exprimée en %) dans la surface fourragère. Une faible part de maïs dans la surface fourragère exprime une forte utilisation de l herbe sous forme pâturée et stockée (foins, ensilages). Chaque grand type de système fourrager (herbager, 1030 %, >30 % maïs dans la SFP) représente chacun environ un tiers des élevages laitiers. Le tableau ci-dessous présente la répartition des exploitations par type de système fourrager observée en Les systèmes spécialisés lait décrivent bien la variabilité observée La description des élevages mixtes lait et viande à partir de la base de données des Réseaux d élevage ne permet pas de distinguer précisément les quantités de fourrages consommées par le troupeau lait de celles du troupeau viande. Les élevages laitiers mixtes avec viande bovine ont des systèmes fourragers semblables à ceux des laitiers spécialisés situés dans le même milieu ; la livraison de lait et la quantité d aliments concentrés consommée par vache peuvent les différencier de ces derniers. La description des systèmes laitiers spécialisés permet d apprécier correctement la variabilité des systèmes fourragers des élevages bovins laitiers. Les fiches de ce dossier sont établies pour ces systèmes à partir de la valorisation des données d exploitation des Réseaux d élevage (résultats 2007). part des élevages bovins laitiers (%) part du quota laitier (%)

5 Elevages spécialisés lait de Plaine avec plus de 30 % de maïs dans la surface fourragère du Grand-Ouest Ce système concerne 10,5 % des exploitations laitières françaises. Données 2007, issues de 25 exploitations des Réseaux d élevage. Ces exploitations sont présentes en Bretagne (16), Basse-Normandie (5) et Pays de la Loire (4). 2 m Caractéristiques générales des exploitations Surface Agricole Utile (SAU) Surface Fourragère Principale (SFP) Taille du troupeau 71,5 ha (± 28,0 ha) dont grandes cultures : 22,0 (± 17,5 ha) 49,5 ha (± 17,5 ha) dont surface en herbe : 30,5 ha (± 11,0 ha) 55,5 vaches laitières (± 16,0) représentant 69 % des UGB totales de l élevage Races Prim Holstein (80 %) Normande (16 %) et Montbéliarde (4 %) Quota de production L (± L) référence MG : 42,0 g/l (± 1,8 g/ L) Quantité de lait produit L/vache (± 980 L) à TB de 42,2 g/l et TP de 33,7 g/l m Les fourrages Les fourrages conservés : Les stocks fourragers sont assez importants : 3,8 t MS/UGB/an (± 1,2 t MS). Ils sont constitués pour plus des 3/4 d ensilage de maïs. Les excédents d herbe (ensilages et foin) sont peu présents. Ces fourrages conservés sont utilisés en hiver et en période estivale durant laquelle le pâturage n est pas suffisamment disponible dans certains élevages. Répartition des fourrages conservés Ensilage herbe et enrubannage 9 % 10 % Autres fourrages 1 % Le pâturage : Les données proviennent de 2 exploitations parmi les 25 élevages des Réseaux. Une mise à l herbe précoce, pour déprimage, a parfois lieu en tout début mars selon les conditions de portance du sol. Au printemps les vaches pâturent de mi-mars à fin mai, avec parfois un complément fourrager de maïs ensilage (3 kg MS/jour pendant une partie de la période). La surface de pâturage estivale n est pas suffisante dans tous les élevages ; pour certains il y a distribution de ration fourragère conservée dès l été, à base d ensilage de maïs. Dans d autres cas le pâturage apporte une moitié de la ration fourragère, complétée par un ensilage distribué. A l automne une majorité de troupeaux est déjà en ration hivernale. Ensilage maïs 80 % Part de pâturage dans la ration fourragère (%) Arrêt possible du pâturage en été par manque de surface accessible Fourrage complémentaire Herbe pâturée 5 mars 15 mars 1 er juin 1 er sept. 1 er nov.

6 / Elevages spécialisés lait de Plaine avec plus de 30 % de maïs dans la surface fourragère du Grand-Ouest 2 m Les aliments concentrés Quantité totale de concentrés : kg/vache (± 380 kg) soit 175 g de concentré/l de lait (± 45 g/l) Les aliments concentrés se répartissent en : u 22 % de matières premières prélevées sur l exploitation et 78 % d aliments achetés, u 71 % de matières premières distribuées (prélevées ou achetées) et 29 % d aliments composés. Les tourteaux constituent plus de la moitié des aliments achetés et les aliments de type VL plus d un quart. Dans ce dernier groupe, les aliments de production (18-22 % MAT) représentent 57 % des aliments de type VL, le restant est constitué de correcteurs protéiques à 40 % de MAT. Tourteaux 56 % AMV 8 % Les aliments concentrés achetés Type VL 29 % m Un exemple de calendrier annuel d alimentation «voie fourrages maïs en race normande» Autres mat. prem. 6% Coproduits concentrés 1 % Observatoire de l alimentation des vaches laitières données 2007 kg MS /VL/j Ensilage maïs 25 ares/vl Pâture : kg MS/VL/an 35% Stocks : kg MS/VL/an 65% janv. fév. mars avr. mai juin juill. août sept. oct. nov. déc. Cas concret des Réseaux d élevage de Bretagne, 2006

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