Confronter ses consommations d antibiotiques et ses résistances bactériennes

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1 Confronter ses consommations d antibiotiques et ses résistances bactériennes François CARON Sophie BOYER Isabelle TIRET CHU de Rouen OMEDIT 15 juin

2 Confronter ses consommations antibiotiques et ses résistances bactériennes relève d une exigence réglementaire : 1 Vrai 2 Faux 2

3 Confronter ses consommations antibiotiques et ses résistances bactériennes relève d une exigence réglementaire : 1 Vrai 2 Faux 3

4 Circulaire du 2 mai 2002 relative au bon usage des ATB dans les ES : actions de surveillance et d évaluation Diffusion régulière d informations : consommation coûts nouveaux antibiotiques Evaluation des actions : indicateurs / audits Minimum = suivi au niveau de l établissement : - des consommations (en DDJ) - des résistances bactériennes Intérêt : - d analyse de couples antibiotique/bactérie - d enquête de prévalence antibiothérapie/ inf. nosocomiales - d audits de pratique (antibioprophylaxie) 4

5 Confronter ses consommations antibiotiques et ses résistances bactériennes n a de sens que pour les établissements de santé (ES) ayant au minimum 300 lits (des «MCO» et «SSR-SLD»). 1 Vrai 2 Faux 5

6 Confronter ses consommations antibiotiques et ses résistances bactériennes n a de sens que pour les établissements de santé (ES) ayant au minimum 300 lits (des «MCO» et «SSR-SLD»). 1 Vrai 2 Faux 6

7 Les consommations antibiotiques sont exprimées en «DDJ pour 1000 JH». Votre ES consomme 550 DDJ/1000 JH. Qu en déduisez-vous? 1 55 % des sujets hospitalisés sont exposés à un moment donné de leur séjour à un traitement antibiotique 2 55 % des journées d hospitalisation donnent lieu à un traitement antibiotique 3 Aucune déduction de ce type n est possible 7

8 Les consommations antibiotiques sont exprimées en «DDJ pour 1000 JH». Votre ES consomme 550 DDJ/1000 JH. Qu en déduisez-vous? 1 55 % des sujets hospitalisés sont exposés à un moment donné de leur séjour à un traitement antibiotique 2 55 % des journées d hospitalisation donnent lieu à un traitement antibiotique 3 Aucune déduction de ce type n est possible 8

9 Surveillance DDJ & résistances DDJ : doses définies journalières - permettent les comparaisons inter-établissement - valeur OMS (très) arbitraire (ex. : amoxicilline : 1g/j 9

10 Parmi les paires bactérie/antibiotique suivantes, la(les) quelle(s) vous paraît(paraissent) pertinente(s) pour le suivi des consommations d un ES comparativement aux résistances? 1 Legionella et fluoro-quinolones 2 SAMS et macrolides 3 SARM et glycopeptides 4 E. coli BLSE et carbapénèmes 10

11 Parmi les paires bactérie/antibiotique suivantes, la(les) quelle(s) vous paraît(paraissent) pertinente(s) pour le suivi des consommations d un ES comparativement aux résistances? 1 Legionella et fluoro-quinolones 2 SAMS et macrolides 3 SARM et glycopeptides 4 E. coli BLSE et carbapénèmes 11

12 Couples antibiotique/bactérie avec lien significatif exposition/résistance d après la circulaire du 2 mai 2002 amoxicilline/acide clavulanique & E. coli β-lactamines & S. aureus céphalosporines de 3 ème génération & entérobactéries ceftazidime & P. aeruginosa carbapénèmes & entérobactéries et P. aeruginosa fluoro-quinolones & S. aureus, P. aeruginosa, E. coli et autres entérobactéries glycopeptides & S. aureus 12

13 13

14 Les ES sont tenus de mettre en parallèle leurs consommations antibiotiques et les taux de résistance bactérienne. La finalité de cette surveillance est : 1 de surveiller les consommations pour prévenir la résistance au sein même de l ES 2 de surveiller les résistances pour expliquer les consommations au sein même de l ES 3 l un et l autre à la fois 14

15 Les ES sont tenus de mettre en parallèle leurs consommations antibiotiques et les taux de résistance bactérienne. La finalité de cette surveillance est : 1 de surveiller les consommations pour prévenir la résistance au sein même de l ES 2 de surveiller les résistances pour expliquer les consommations au sein même de l ES 3 l un et l autre à la fois 15

16 «Les figures qui suivent ne cherchent pas à expliquer l incidence d une résistance bactérienne par une consommation élevée d AB, mais à déterminer si la consommation élevée de certains AB peut s expliquer par une écologie locale marquée par une incidence élevée de résistance aux AB de «première ligne» : - résistance de S. aureus à la méticilline pour les consommations de glycopeptides, - résistance d E. coli ou de P. aeruginosa aux C3G pour les consommations de pénèmes» 16

17 Evolution vers une analyse des consommations comparativement aux résistance, pour des paires antibiotique/bactérie Outil du C-CLIN (d après DL Monnet) 17

18 Surveillance DDJ/R du réseau ATB-RAISIN 701 ES Années 2007 à 2009 Utilisation de ceftriaxone mais non de céfotaxime corrélée au taux d E. coli C3G-R et cipro-r Utilisation de ceftriaxone et céfotaxime corrélée au taux d Enterobacter cloacae C3G-R Utilisation de cipro et oflo mais non lévoflo associée avec E. coli cipro-r et C3G-R, SARM, pyo cipro-r «Ces résultats suggèrent des différences au sein de chaque classe antibiotique dans la promotion de l antibiorésistance.» H Gbaguidi-Haore et al J Antimicrob Chemother 2013;68:

19 19

20 20

21 ,2 CClin Paris-Nord Résultats 2012 Haute Normandie (38 ES); CHU de Rouen vs autres ES 21

22 22,3 CClin Paris-Nord Résultats 2012 CHU de Rouen vs autres ES 22

23 C-CLIN Paris- Nord données CHU de Rouen versus autres ES Bactéries Incidence des souches résistantes (pour 1000 JH) Taux de résistance au sein de l espèce (%) N* Médiane Moyenne** N* Médiane Moyenne*** CHU de Rouen Staphylococcus aureus R oxacilline (= Sarm) Pseudomonas aeruginosa I ou R ceftazidime I ou R imipénème I ou R ciprofloxacine I ou R pipéracilline tazobactam I ou R amikacine Enterobacter cloacae I ou R au céfotaxime (ou ceftriaxone ou ceftazidime) Escherichia coli I ou R céfotaxime ou ceftriaxone I ou R ciprofloxacine Enterococcus faecalis ou faecium R vancomycine ,30 0,09 0,09 0,20 0,10 0,07 0,12 0,35 0,65 0,00 0,39 0,18 0,31 0,38 0,24 0,20 0,21 0,49 0,89 0, ,9 9,0 14,3 25,0 12,8 8,3 44,6 8,1 16,4 0,0 19,6 13,7 24,0 29,2 18,7 14,9 41,9 8,1 15,0 0,

24 Glycopeptides/SARM dans les CHU 0,45 0,4 0,35 0,41 Rouen (0,4; 16,4) SARM/1000JH Incidence 0,3 0,25 0,2 0,15 0,1 0, DDJ Glyco/1000JH ATBRAISIN Résultats 2012 CHU de Rouen vs autres CHU 24

25 Glycopeptides/SARM au CHU de Rouen 0,70 16,98 0,60 0,50 MEDECINE Incidence e SARM/1000JH 0,40 0,30 0,37 CHIRURGIE GYNECO OBST REANIMATION PEDIATRIE 0,20 SSR SLD 0,10 0,00 0,00 20,00 40,00 60,00 80,00 100,00 120,00 140,00 DDJ Glyco/1000JH CHU ROUEN Résultats

26 Bactériémies à SARM au CHU de Rouen Seulement 43 patients avec bactériémies à SARM sur une période de 15 mois dans un CHU de 2445 lits et places (1976 MCO ; 469 USLD-EHPAD) : S. aureus = 10 % des isolats bactériens significatifs (i.e., ceux avec antibiogramme) SARM = 23 % des SA (559 SARM/2421 SA sur 15 mois en ) Bactériémie à SARM = 16 % des bactériémies à SA En 15 mois : SAMS dont 243 issus de bactériémies (13 %) SARM dont 46 issus de bactériémies (8 %) [43 intra-chu ; 3 extra-chu] En moyenne 3 bactériémies à SARM par mois pour 2500 lits Sur 43 cas : - 2/3 d hommes (29/43) - âge moyen 72 ans (2-93) - ¾ des cas en médecine, très peu en chirurgie (9 %), ou en réanimation (7 %) 26

27 27

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