Compte rendu réunion modélisation

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Nathalie St-Amand
il y a 6 ans
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1 Compte rendu réunion modélisation Projet ANR APRES3 15 septembre 2016 Étaient présents : Julien Beaumet, Alexis Berne, Hubert Gallée, Christophe Genthon, Jacopo Grazioli (par visio), Gerhard Krinner, Florentin Lemonnier, Jean-Baptiste Madeleine, Étienne Vignon. 1 Discussion autour des observations de DDU (par Alexis) Présentation des 6 cas par Alexis et Jacopo. En très court : 1. 29/12/2015 : Cas sans cisaillement, vent d est, MXPol+MRR+radiosondages 2. 12/7/2016 : Vent fort et neige soufflé, MRR uniquement 3. 29/1/2016 : Cas modéré avec cisaillement de vent (d est dans le 1 er km, puis ouest), MXPol+MRR+radiosondages 4. 22/3/2016 : Peu de vent mais fort assèchement, MRR uniquement 5. 13/12/2015 : Cas sans cisaillement, vent d est, MXPol+MRR+radiosondages 6. 16/12/2015 : Contre-cas sans sublimation, sans cisaillement, la précipitation synoptique domine, MXPol+MRR+radiosondages L assèchement n aurait pas lieu dans la couche des vents catabatiques (fine, 100 m), mais plutôt dans un empilement d air froid et sec plus épais, de l ordre du km. L assèchement et la sublimation de la précipitation dans les basses couches supprime près de 15% de la précipitation. Il se peut donc (entre autres) que CloudSat surestime la précipitation d environ 15%. L assèchement est présent dans les réanalyses ERA-Interim (en filtrant sur cas de précip uniquement). 2 Résultats MAR (par Hubert) Le modèle MAR reproduit des inversions dans le profil de précipitation neigeuse. Exemple d un cas de précipitation avec vent de nord et embossement sur continent puis ascendance. Structure qui ressemble à des ondes de gravité. On voit des précipitations avec sublimation dans les basses couches, au-dessus d une fine couche de neige soufflée. Il semble donc qu il y ait de la sublimation dans les basses couches de la précipitation neigeuse également dans MAR. Est-ce-que c est fréquent? Besoin de voir sur DDU sur les études de cas si l on voit le même phénomène. 1

2 3 Résultats LMDz (par Jean-Baptiste) Dans le modèle LMDz, on constate un assèchement sur les côtes également, par exemple sur les 3 figures ci-dessous pour le mois de Janvier sur une simulation à 79 niveaux verticaux non guidée par ERA-Interim et en mode AMIP (température de surface des océans forcée). Figure 1 Exemple de l humidité relative dans LMDz vers 200 m d altitude, mois de Janvier (moyenne mensuelle sur la période ). On voit aussi l assèchement sur les pentes. Version CMIP6 NPv5.50 (pour future référence). Altitude en contour. Il faut également regarder si cette signature est visible dans les profils de taux de précipitation. 2

3 Figure 2 Même principe que figure 1, mais avec les valeurs d HR données en contours. La grille est visible en arrière-plan pour avoir une idée de la résolution (ici c est du avec 79 niveaux verticaux, soit des boîtes d environ 100 km au niveau de la côte, 1 er niveau vertical vers 10 m d altitude). 3

4 Figure 3 Toujours vers 200 m d altitude, vitesse du vent en m/s. Il semble qu il y ait une origine dynamique robuste (advection d air sec). 4

5 4 Teamwork 4.1 Configuration commune MAR : 5 km de résolution pour les runs centrés sur DDU, et 40 km de résolution pour les runs sur continent Antarctique complet ; 1 er niveau à 15 cm (pff!) ; LMDz : 25 km de résolution avec zoom de facteur 10 sur une grille (pratique dans un premier temps car rapide) ; 39 points sur la verticale, mais 79 niveaux avec 1 er niveau à 10 m aussi possible, ou bien grille de Fred raffinée dans les basses couches de 47 niveaux (mieux, à tester) ; Constante de temps de guidage de 6h pour commencer ; Sortie toutes les 3h en global sur tout le domaine et toutes les 6 min sur DDU (profils) ; 4.2 Liens avec thèses de Julien et Étienne Simulations de Julien sont très utiles pour regarder l assèchement sur les pentes ; Zoom commun avec Étienne sur Dôme C et DDU pour ne pas faire les simulations en double (on se tient donc au courant) ; 5 Les actions J ai mis des initiales à la fin (dans l ordre alphabétique!) pour s organiser mais c est indicatif. Je n ai pas mis Julien et Étienne, qui ne font pas partie officiellement du projet APRES3, mais bien sûr leur aide est la bienvenue. Bien regarder les simulations qu on a déjà pour voir à quel point le processus est généralisable et cibler les nouvelles simulations ; on peut commencer par regarder les simulations standards LMDz et celles de Julien en (permet de voir aussi la dépendance à la résolution du processus). FL+GG+HG+JBM Se concentrer sur les profils de précipitation en mm hr 1 sur cas 1 et 6 (pour commencer) sur DDU avec MAR et LMDz (zoomé-guidé) ; FL+GG+HG+JBM Comparer les données du mât iono aux radiosondages pour voir jusqu à quel point l île fait obstacle lors des lâchers et mieux utiliser le profil de vent dans le premier km ; CG Sortir des coupes dans l alignement du radar avec MAR ; HG Utiliser les mêmes fréquences de sortie pour LMDz et MAR (donc 3h en moyenne sur tout le domaine, 6 min en profil sur DDU) ; JBM+HG Sortir les profils de précipitation, mais aussi les tendances sur la conversion en précipitation et la sublimation pour distinguer les processus ; FL+HG+JBM Appliquer le diagnostique de RH de Jacopo aux sorties LMDz? (simple à faire?) ; JG Partager les fichiers par FTP (et commencer par regarder les simulations qu on a déjà) ; GG+HG+JBM 5

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