COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 25 mai 2011

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 25 mai 2011"

Transcription

1 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 25 mai 2011 Examen du dossier de la spécialité inscrite pour une durée de 5 ans par arrêté du 26 avril 2006 (JO du 10 mai 2006). SPIRIVA 18 microgrammes, poudre pour inhalation en gélule Boîte de 30 gélules avec inhalateur (CIP: ) BOEHRINGER INGELHEIM France Tiotropium Code ATC : R03BB04 Liste I Date de l AMM (reconnaissance mutuelle) : 8 juillet 2005 Renouvellement conjoint : SPIRIVA RESPIMAT 2,5 microgrammes/dose, solution pour inhalation Boîte de 60 doses avec inhalateur (CIP : ) Date de l AMM : 13 novembre 2007 Motif de la demande : Renouvellement d'inscription sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux. Direction de l Evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 1

2 1 CARACTERISTIQUES DU MEDICAMENT 1.1. Principe actif Tiotropium 1.2. Indications «Le tiotropium est indiqué comme traitement bronchodilatateur continu destiné à soulager les symptômes des patients présentant une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).» 1.3. Posologie «SPIRIVA 18 µg, poudre pour inhalation en gélule La posologie recommandée de bromure de tiotropium est l inhalation du contenu d une gélule une fois par jour à heure fixe dans la journée (le contenu de la gélule est à inhaler à l aide du dispositif HandiHaler). La poudre de bromure de tiotropium contenue dans la gélule devra être inhalée uniquement à l aide du dispositif HandiHaler. SPIRIVA RESPIMAT 2,5 µg µg/dose, solution pour inhalation La cartouche ne peut être utilisée qu avec le dispositif d inhalation Respimat. La posologie recommandée chez l adulte est de 5 microgrammes de tiotropium administrée à l aide de l inhalateur Respimat, soit deux bouffés doses une fois par jour, à heure fixe dans la journée. Ne pas dépasser la dose recommandée. Populations particulières Sujets âgés : le bromure de tiotropium peut être utilisé chez les sujets âgés à la dose recommandée. Insuffisance rénale : Chez les patients atteints d insuffisance rénale, le bromure de tiotropium peut être utilisé à la dose recommandée. En cas d insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine 50 ml/min), le produit ne sera utilisé que si le bénéfice attendu dépasse le risque potentiel. A ce jour, il n y a pas d expérience à long terme chez les patients souffrant d insuffisance rénale sévère. Insuffisance hépatique : Le bromure de tiotropium peut être utilisé à la dose recommandée chez les patients atteints d insuffisance hépatique. Il n est pas attendu de modification significative de la pharmacocinétique du bromure de tiotropium en cas d insuffisance hépatique dans la mesure où le produit est essentiellement éliminé par voie urinaire (74 % chez le volontaire sain) et métabolisé par simple clivage non enzymatique des liaisons esters, en produits pharmacologiquement inactifs. Utilisation pédiatrique : la tolérance et l efficacité du bromure de tiotropium sous forme de poudre pour inhalation en gélule, n ont pas été établies en pédiatrie. Par conséquent, son utilisation est déconseillée chez les patients de moins de 18 ans.» 2

3 2 RAPPEL DES AVIS DE LA COMMISSION ET DES CONDITIONS D'INSCRIPTION Commission de la transparence du 2 novembre 2005 Le service médical rendu par SPIRIVA est important. SPIRIVA partage l amélioration du service médical rendu de niveau IV des bronchodilatateurs bêta-2 agonistes de longue durée d action dans la prise en charge habituelle des patients atteints de BPCO. Commission de la transparence du 7 octobre 2009 Le service médical rendu par SPIRIVA RESPIMAT 2,5 microgrammes/dose, solution pour inhalation, est important. SPIRIVA RESPIMAT 2,5 microgrammes/dose, solution pour inhalation, n apporte pas d amélioration du service médical rendu par rapport à SPIRIVA 18 µg, poudre pour inhalation en gélule. 3 MEDICAMENTS COMPARABLES 3.1. Classement ATC (2011) R Système respiratoire R03 Médicaments pour les syndromes obstructifs des voies aériennes R03B Autres médicaments pour les syndromes obstructifs des voies aériennes par inhalation R03BB Anticholinergiques R03BB04 Bromure de tiotropium 3.2. Médicaments de même classe pharmaco-thérapeutique Médicaments strictement comparables SPIRIVA 18 µg et SPIRIVA RESPIMAT 2,5 µg/dose sont les seules spécialités comportant un bronchodilatateur anticholinergique de longue durée d action indiqué dans la BPCO Médicaments non strictement comparables Bronchodilatateurs bêta-2 agonistes de longue durée d action sous forme inhalée indiqués dans le traitement bronchodilatateur continu de la BPCO : Formotérol : FORADIL 12 µg par dose FORMOAIR 12 µg par dose ASMELOR NOVOLIZER12 µg par dose ATIMOS 12 µg par dose (non commercialisé) OXIS TURBUHALER 12 µg par dose (non commercialisé) (SMR important) 3/14

4 Indacatérol : HIROBRIZ BREEZHALER ONBREZ BREEZHALER OSLIF BREEZHALER (SMR important) Ces trois spécialités ne sont pas remboursables à ce jour mais ont fait l objet d un avis favorable de la Commission de la transparence à l inscription sur les listes des spécialités remboursables aux assurés sociaux et agréés aux collectivités en date du 15 décembre Salmétérol : SEREVENT 25 µg par dose SEREVENT DISKUS 50 µg par dose (SMR important) Bronchodilatateurs de courte durée d action en plusieurs prises par jour : Ipratropium : Ipratropium + salbutamol : Ipratropium + fénotérol : ATROVENT 20 µg par dose (SMR important dans le traitement symptomatique continu du bronchospasme réversible de la BPCO) COMBIVENT 100/20 µg par dose (SMR important) BRONCHODUAL 100/40 µg par dose (SMR important dans le traitement symptomatique continu du bronchospasme réversible de la BPCO) Bronchodilatateurs bêta-2 agonistes de longue durée d action associés à un corticoïde : budésonide + formotérol : SYMBICORT TURBUHALER 200/6 et 400/12 µg par dose (SMR modéré) fluticasone + salmétérol : SERETIDE DISKUS 500/50 µg/dose (SMR modéré) Ces spécialités sont réservées aux BPCO sévères avec antécédents d exacerbations répétées, et des symptômes significatifs malgré un traitement continu par bronchodilatateur de longue durée d action Médicaments à même visée thérapeutique Ce sont les autres traitements bronchodilatateurs : - bêta-2 agonistes de courte durée d action, - théophylline et dérivés. 4/14

5 4 ACTUALISATION DES DONNEES DISPONIBLES DEPUIS LE PRECEDENT AVIS 4.1. Efficacité Le laboratoire a fourni deux études cliniques randomisées post-amm, l une à long terme versus placebo (étude UPLIFT) dans des conditions proches des pratiques réelles de prescription (pas de restriction sur les co-prescriptions d autres bronchodilatateurs seuls ou en association aux corticoïdes inhalés), l autre d une durée d 1 an versus salmétérol (étude POET). Etude à long terme (4 ans) versus placebo : étude UPLIFT Objectif principal Méthode Critères d inclusion Evaluer l effet du tiotropium sur le déclin du VEMS versus placebo Etude randomisée, en double aveugle, d une durée de 4 ans - Age 40 ans - BPCO modérée à sévère avec VEMS post-bronchodilatateur < 70 % de la valeur prédite et un rapport VEMS/CVF post-bronchodilatateur 70 % - Traitement à visée respiratoire stabilisé pendant au moins 6 semaines avant la randomisation - Tabagisme ancien ou actif > 10 paquets-années Principaux critères de non inclusion Groupes de traitement Traitements concomitants Schéma de l étude - Maladies autres que BPCO pouvant mettre le patient à risque ou influencer les résultats de l étude dont asthme, mucoviscidose, tuberculose active, maladie pulmonaire interstitielle, ou maladie pulmonaire thromboembolique - Antécédent récent d infarctus du myocarde (datant de moins de 6 mois), d arythmie cardiaque (instable ou mettant en jeu le pronostic vital) ou hospitalisation pour insuffisance cardiaque (NYHA III ou IV) dans l année précédente - Antécédent d exacerbation de BPCO ou d infection respiratoire dans les 4 semaines précédant la visite de sélection (V1) ou lors de la période de run-in (entre V1 et V2) - Antécédent de transplantation pulmonaire ou de réduction chirurgicale du volume pulmonaire - Glaucome à angle fermé ; hypertrophie bénigne de la prostate symptomatique ou obstruction du col de la vessie (les patients bien contrôlés peuvent être inclus) - Insuffisance rénale modérée à sévère connue - Traitement par corticothérapie orale à doses non stables ou > 10 mg d équivalent prednisone par jour - Nécessité d une oxygénothérapie quotidienne (plus de 12 heures/jour) Tiotropium 18 µg (poudre pour inhalation) Placebo Administration 1 fois par jour Les patients continuaient à prendre leur traitement habituel pendant l étude. - Pré-randomisation (2 semaines) ; sevrage tabagique proposés aux patients - Randomisation : traitement pendant 4 ans - Suivi en ouvert pendant 30 jours après la fin du traitement. Les patients ont reçu à la place de leur traitement 2 inhalations 4 fois par jour d ipratropium afin de maintenir l effet chez les patients ayant reçu le traitement actif et l aveugle. 5/14

6 Critères de jugement principaux Principaux critères de jugement secondaires 2 co-critères : déclin annuel du VEMS pré-dose et du VEMS post-dose 1. Mesure entre J30 et J1440 (4 ans). Seuls les patients ayant eu 3 mesures sur les tests spirométriques à partir de J30 ont été inclus dans l analyse. - Exacerbations 2 : - délai de survenue de la 1 ère exacerbation, - fréquence des exacerbations par patient par année, - délai de survenue de la 1 ère exacerbation entraînant une hospitalisation - Fonction pulmonaire : déclin annuel de la capacité vitale forcée (CVF) prédose et post-dose 1 - Qualité de vie : déclin annuel du score total SGRQ 3 et proportion de répondeurs Résultats : Un total de 5992 patients a été inclus dans l étude dont 2986 dans le groupe tiotropium et 3006 dans le groupe placebo. Les caractéristiques des patients à l inclusion étaient homogènes entre les 2 groupes. Les trois-quarts des patients étaient de sexe masculin, âgés d environ 65 ans en moyenne et avaient une BPCO depuis près de 10 ans. La plupart des patients étaient à un stade modéré à sévère de la maladie dont environ 45% au stade II et 44% au stade III. Près de 30% des patients étaient toujours fumeurs. Ils avaient un antécédent tabagique de 49 paquets-année en moyenne. Le VEMS pré-dose de bronchodilatateur était de 1101 ml dans le groupe tiotropium et de 1092 ml dans le groupe placebo. Le VEMS post-dose de bronchodilatateur était de 1328 ml dans le groupe tiotropium et de 1315 ml dans le groupe placebo. Les patients avaient une altération modérée de leur qualité de vie, avec un score total SGRQ moyen d environ 45/100. Les traitements concomitants, tant lors de la randomisation que pendant la durée de l étude, ont été similaires dans les 2 groupes de traitement : 72% des patients étaient traités par bronchodilatateurs de longue durée d action, 74% par CSI et 48% par association bêta-2 agoniste de longue durée d action/corticoïde inhalé. Le pourcentage de patients ayant arrêté prématurément l étude a été de 36,8% dans le groupe tiotropium et de 45,2% dans le groupe placebo, principalement en raison d événements indésirables (24,8% dans le groupe tiotropium et 21,0% dans le groupe placebo). Dans environ la moitié des cas, il s agissait de l aggravation de la maladie. Les arrêts pour raison administrative ont également été nombreux : 18,4% dans le groupe tiotropium et 13,8% dans le groupe placebo. 1 Mesure effectuée 90 minutes après inhalations successives du traitement à l étude, d ipratropium et de salbutamol 2 Une exacerbation est définie comme l apparition ou l aggravation d au moins un symptôme respiratoire suivant : toux, expectoration, crachats purulents, essoufflement, sibilants, d une durée d au moins 3 jours nécessitant un traitement par antibiotiques et/ou corticostéroïdes (par voie orale, intramusculaire ou intraveineuse. Elles sont réparties en 3 catégories : «légère» : traitée au domicile du patient, sans recours à un professionnel de santé ; «modérée» : nécessite la visite d un professionnel de santé, sans hospitalisation et «sévère» : entraîne une hospitalisation de plus de 24 heures). 3 SGRQ : questionnaire de qualité de vie en cas de limitation chronique des voies aériennes. Trois catégories sont évaluées : «Symptômes» (notamment leur fréquence et leur sévérité), «Activité» (cause ou conséquence de la dyspnée) et «Impacts sur la vie quotidienne» (notamment sur la vie professionnelle). Chaque catégorie est indépendamment affectée d un score de 0 à 100 et la somme globale conduit au score total, s étendant également de 0 à 100 (un score de 0 signifie une limitation nulle de la qualité de vie). 6/14

7 Critères de jugement principaux Aucune différence statistiquement significative n a été observée entre le tiotropium et le placebo sur le déclin annuel du VEMS pré- ou post-dose (voir tableau 1). Les VEMS pré-dose et post-dose ont été augmentés de façon plus importante avec le tiotropium qu avec le placebo lors de la première mesure à J30 (p <0,0001), cette différence s étant maintenue pendant les 4 ans de l étude avec une différence moyenne au cours du temps de 94 ml pour le VEMS pré-dose et de 57 ml pour le VEMS post-dose. Toutefois, ces différences n ont pas atteint le seuil de pertinence clinique de 100 ml habituellement retenu. Tableau 1 : Déclin du VEMS pré- et post dose de bronchodilatateur (étude UPLIFT) Placebo Tiotropium Différence Tiotropium placebo VEMS avant bronchodilatation VEMS pré-dose à J30 [ml] ± ± 8 VEMS pré-dose à J1470 [ml] ± ± 10 Déclin du VEMS pré-dose* [ml/an] -30 ± 1-30 ± 1 0 ± 2 [-4 ; 4] 0,95 VEMS après bronchodilatation VEMS post-dose à J30 [ml] ± ± 9 VEMS post-dose à J1470 [ml] ± ± 11 Déclin du VEMS post-dose** [ml/an] -42 ± 1-40 ± 1 2 ± 2 [-6 ; 2] 0,21 * VEMS pré-dose : groupe contrôle n = 2413 et tiotropium n = 2557 ** VEMS post-dose : groupe contrôle n = 2410 et tiotropium n = 2554 IC 95% p Critères de jugement secondaires Exacerbations Le délai médian de survenue de la première exacerbation a été significativement plus long avec le tiotropium qu avec le placebo : 16,7 mois versus 12,5 mois ; RR = 0,86 (IC 95% = [0,81 ; 0,91]) ; p < 0,0001. Une différence statistiquement significative en faveur du tiotropium a également été observée pour le délai médian de survenue de la première exacerbation nécessitant une hospitalisation : 35,9 mois versus 28,6 mois ; RR = 0,86 (IC 95% = [0,78 ; 0,95]) ; p = 0,0024. La fréquence des exacerbations modérées à sévères par patient-année a été de 0,73 avec le tiotropium et de 0,85 avec le placebo (p < 0,0001). La différence entre les groupes est statistiquement significative mais non cliniquement pertinente (différence absolue de 0,12 exacerbation/patient-année soit 1 exacerbation évitée tous les 8,3 ans). Capacité vitale forcée (CVF) Aucune différence statistiquement significative n a été observée entre le tiotropium et le placebo sur le déclin annuel de la CVF pré- ou post-dose. Le CVF pré- et post-dose a été augmenté de façon plus importante avec le tiotropium qu avec le placebo lors de la première mesure à J30 (p < 0,0001), cette différence s étant maintenue pendant les 4 ans de l étude avec une différence moyenne au cours du temps de 190 ml pour la CVF pré-dose et de 51 ml pour la CVF post-dose. Qualité de vie (score SGRQ) Aucune différence statistiquement significative n a été observée entre le tiotropium et le placebo sur le déclin annuel du score total SGRQ. Le score total SGRQ moyen observé au 7/14

8 cours des 4 ans de l étude a été statistiquement plus élevé dans le groupe tiotropium sans que la différence entre les groupes n atteigne le seuil de pertinence clinique (-4 points). Etude versus salmétérol : étude POET Objectif principal Méthode Critères d inclusion Principaux critères de non inclusion Groupes de traitement Traitements concomitants autorisés Critère de jugement principal Parmi les critères de jugement secondaires Comparer l effet du tiotropium à celui du salmétérol sur la survenue des exacerbations Etude randomisée, en double aveugle, d une durée de 12 mois - Age 40 ans - BPCO modérée à sévère avec VEMS post-bronchodilatateur 70 % de la valeur prédite et VEMS 70 % de la CVF post-bronchodilatateur de courte durée d action. - Antécédent d au moins une exacerbation durant l année précédente ayant nécessité un traitement antibiotique et/ou corticoïde par voie systémique et/ou une hospitalisation - Tabagisme ancien ou actif 10 paquets-années - Maladies autres que BPCO pouvant mettre le patient à risque ou influencer les résultats de l étude dont asthme, mucoviscidose, tuberculose active, obstruction pulmonaire menaçant le pronostic vital - Antécédent récent d infarctus du myocarde ou hospitalisation pour insuffisance cardiaque dans l année précédente, arythmie ou troubles cardiaques - Glaucome à angle fermé ; hypertrophie bénigne de la prostate symptomatique ou obstruction du col de la vessie - Insuffisance rénale modérée à sévère - Exacerbation de BPCO dans le mois précédent - Traitement par corticothérapie orale à doses non stables ou > 10 mg d équivalent prednisone par jour Tiotropium 18 µg (poudre pour inhalation) : 1 fois par jour Salmétérol 50 µg : 2 fois/jour Bêta-2 agonistes de courte durée d action : si besoin Corticoïdes inhalés Corticoïdes oraux : si le patient est stabilisé à dose minimale Théophylline Mucolytiques Délai de survenue de la première exacerbation modérée à sévère 4 Délai de survenue de la première exacerbation nécessitant une hospitalisation. Fréquence des exacerbations Fréquence des exacerbations sévères Résultats : Un total de 7384 patients a été inclus dans l étude dont 7376 ont reçu au moins une dose d un des traitements : 3707 dans le groupe tiotropium et 3669 dans le groupe placebo. 4 Une exacerbation est définie comme l apparition ou l aggravation d au moins un symptôme respiratoire suivant : toux, expectoration, crachats purulents, essoufflement, sibilants, d une durée d au moins 3 jours nécessitant un traitement par antibiotiques et/ou corticostéroïdes (par voie orale, intramusculaire ou intraveineuse. Une exacerbation peut être considérée comme modérée ou sévère : - modérée : intensification ou apparition d au moins deux des symptômes ci-dessus, avec au moins un symptôme durant au moins 3 jours et nécessitant un traitement par antibiotiques mais ne requérant pas d hospitalisation. - sévère : les mêmes critères que ceux définissant une exacerbation modérée et avec nécessité d hospitaliser le patient. 8/14

9 Les caractéristiques des patients à l inclusion étaient homogènes entre les 2 groupes. Les patients étaient âgés d environ 63 ans en moyenne et avaient une BPCO depuis 8 ans. La plupart des patients étaient à un stade modéré à sévère de la maladie dont environ 48,7% au stade II et 42,6% au stade III. Le pourcentage de fumeurs au moment de l étude était de 48%. Ils avaient un antécédent tabagique de 38 paquets-année en moyenne. Le VEMS était de 1,41 l en moyenne (49,3% de la valeur prédite). Les arrêts prématurés de l étude ont concerné 15,8% des patients du groupe tiotropium et 17,7% de ceux du groupe salmétérol, principalement pour raison d événements indésirables (7,1% dans le groupe tiotropium et 8,0% dans le groupe salmétérol), retrait du consentement (5,2% dans le groupe tiotropium et 5,7% dans le groupe salmétérol). Critère de jugement principal Dans la mesure où moins de 50% des patients ont eu une exacerbation au cours de l étude, l estimation du délai de survenue de la première exacerbation est basée sur l analyse des résultats au 1 er quartile (temps au bout duquel 25% des patients ont eu une première exacerbation). Dans ces conditions, le délai de survenue de la première exacerbation modérée à sévère au 1 er quartile a été de 187 jours (IC 95% = 170 ; 203]) avec le tiotropium et de 145 jours (IC 95% = [130 ; 159]) avec le salmétérol avec un hazard ratio de 0,83 (IC 95% = [0,77 ; 0,90], p<0,0001). Critères de jugement secondaires Le délai de survenue de la première exacerbation sévère a été plus long avec le tiotropium qu avec le salmétérol avec un hazard ratio de 0,72 (IC 95% = [0,61 ; 0,85], p<0,0001, analyse au 1 er quartile). Le rapport de l étude ne précise pas en valeur absolue le délai de survenue de la première exacerbation sévère ce qui ne permet pas d apprécier la pertinence clinique de ce résultat. La fréquence annuelle des exacerbations modérées à sévères a été de 0,64 exacerbation/patient-année avec le tiotropium et de 0,72 exacerbation/patient-année avec le salmétérol. La différence entre les traitements est statistiquement significative (RR = 0,89, IC 95% = [0,83 ; 0,96], p = 0,0017) mais n est pas cliniquement pertinente (différence absolue de 0,08 exacerbation/patient-année soit 1 exacerbation évitée tous les 12,5 ans). La fréquence annuelle des exacerbations sévères a été de 0,09 exacerbation/patient-année avec le tiotropium et de 0,13 exacerbation/patient-année avec le salmétérol. La différence entre les traitements est statistiquement significative (RR = 0,73, IC 95% = [0,66 ; 0,82], p < 0,0001) mais n est pas cliniquement pertinente (différence absolue de 0,04 exacerbation/patient-année soit 1 exacerbation évitée tous les 25 ans) Effets indésirables/sécurité Etudes cliniques Tolérance à long terme (4 ans) : étude UPLIFT Un ou plusieurs événements indésirables ont été rapportés par environ 92% des patients dans les deux groupes, tiotropium et placebo. Le pourcentage de patients ayant eu un événement indésirable lié au traitement a été de 10,2% dans le groupe tiotropium et de 7,8% dans le groupe placebo principalement en raison d une sécheresse buccale (4% versus 2%). Parmi les événements indésirables graves rapportés chez plus de 1% des patients, des différences ont été observées sur la fréquence d événements indésirables cardio- 9/14

10 vasculaires, cependant, ces données doivent être considérées avec prudence dans la mesure où les patients avaient des comorbidités importantes incluant des infarctus du myocarde et que l on ne sait pas quelle est l influence de la sévérité de la maladie ou des facteurs confondants comme le tabagisme sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaires chez les patients traités par anticholinergiques. Mortalité Pendant la période correspondant au traitement (4 ans) + 30 jours post traitement, l incidence de la mortalité a été de 4,10 pour 100 patients-année dans le groupe tiotropium et de 4,79 pour 100 patients-année dans le groupe placebo avec un hazard ratio de 0,84 (analyse en ITT). Ce résultat obtenu à partir de l analyse d un critère de jugement secondaire de tolérance suggère une réduction de la mortalité avec le tiotropium par rapport au placebo. Tolérance comparée à celle du salmétérol : étude POET Dans cette étude, seuls les événements indésirables graves ont été recueillis de façon systématique : 16,5% avec le salmétérol et 14,7% avec le tiotropium. Le pourcentage d événements indésirables considérés comme liés au traitement a été comparable dans les deux groupes. Les plus fréquents ont été : troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux (1,2% avec le tiotropium versus 1,4% avec le salmétérol), troubles cardiaques (0,3% versus 0,1%) et les troubles gastrointestinaux (0,2% dans les deux groupes). La fréquence de survenue des événements indésirables cardiaques majeurs, cardiaques majeurs fatals et les accidents vasculaires cérébraux a été similaire avec le tiotropium et le salmétérol. Résumé des caractéristiques du produit Depuis le premier examen par la Commission de la Transparence, la rubrique «Effets indésirables» a été modifiée et prend en compte notamment les données de l étude UPLIFT. Parmi les effets indésirables mentionnés, seule la sécheresse buccale est considérée comme effet indésirable fréquent, observée chez environ 4% des patients inclus traités par tiotropium dans 26 études cliniques (9149 patients) où la sécheresse buccale a été à l origine de 18 arrêts de traitement. Les effets indésirables graves attribués aux effets anticholinergiques incluent : glaucome, constipation et occlusion intestinale, y compris iléus paralytique, ainsi que rétention urinaire. Pharmacovigilance Les données de pharmacovigilance (PSUR d octobre 2001 à octobre 2008) n ont pas fait apparaître de nouveau signal de tolérance Conclusion Dans une étude randomisée en double aveugle d une durée de 4 ans, le tiotropium (18 µg 1 fois/jour) a été comparé au placebo chez 5992 patients atteints de BPCO modérée à sévère. Les patients continuaient à prendre leur traitement habituel (autre bronchodilatateur seul ou en association avec un corticoïde inhalé) pendant l étude. Aucune différence statistiquement significative n a été observée entre le tiotropium et le placebo sur le déclin annuel du VEMS pré- ou post-dose (co-critères de jugement principal). L augmentation statistiquement significative du VEMS pré- et post-dose observée lors de la première visite à J30 s est maintenue au cours du temps mais n est pas cliniquement pertinente (<100 ml). 10/14

11 Le délai médian de survenue de la première exacerbation a été significativement plus long avec le tiotropium qu avec le placebo (16,7 mois versus 12,5 mois, p < 0,0001), de même que le délai médian de survenue de la première exacerbation nécessitant une hospitalisation (35,9 mois versus 28,6 mois, p = 0,0024). En revanche, la différence observée en faveur du tiotropium sur la fréquence des exacerbations/patient-année, bien que statistiquement significative, n est pas cliniquement pertinente (0,73 avec le tiotropium versus 0,85 avec le placebo soit 1 exacerbation évitée tous les 8,3 ans). Aucune différence statistiquement significative n a été observée en termes de qualité de vie (score SGRQ). Le tiotropium a été comparé au salmétérol dans une étude randomisée en double aveugle d une durée d un an chez 7376 patients ayant une BPCO modérée à sévère. Le délai de survenue de la première exacerbation modérée à sévère a été plus long avec le tiotropium qu avec le salmétérol (187 jours versus de 145 jours, RR = 0,83, p<0,0001, analyse au 1 er quartile), de même que le délai de survenue de la première exacerbation sévère nécessitant une hospitalisation (valeurs absolues non disponibles, HR = 0,72). Les différences observées en termes de fréquence des exacerbations modérées à sévères (différence de 0,08 exacerbation/patient-année) ou sévères (différences de 0,04 exacerbation/patient-année) ont été statistiquement significatives mais pas cliniquement pertinentes : 1 exacerbation modérée à sévère évitée tous les 12,5 ans, 1 exacerbation sévère évitée tous les 25 ans. Les données de tolérance à long terme ont montré que l événement indésirable lié au traitement le plus fréquemment observé avec le tiotropium a été la sécheresse buccale (environ 4% des patients versus 2% avec le placebo). Le pourcentage d événements indésirables liés au traitement a été similaire entre le tiotropium et le salmétérol, en particulier pour lesévénements indésirables cardiovasculaires. Les données de pharmacovigilance n ont pas fait apparaître de nouveau signal de tolérance. En conclusion, ces nouvelles données confirment l efficacité et la tolérance à long terme du tiotropium par rapport au placebo en termes d amélioration du VEMS, toutefois cet effet est modeste et le déclin annuel du VEMS n est pas ralenti sous l effet du tiotropium par rapport au placebo. Les données comparatives versus salmétérol n ont pas permis de mettre en évidence de différence cliniquement pertinente entre tiotropium et salmétérol en termes d efficacité ou de tolérance. 5 DONNEES SUR L'UTILISATION DU MEDICAMENT Selon les données du panel IMS-DOREMA (cumul mobile novembre 2010), SPIRIVA 18 µg a fait l objet de 1,23 million de prescriptions. Cette spécialité a été majoritairement prescrite dans les maladies pulmonaires obstructives chroniques (59%) et l insuffisance respiratoire (8,7%). Il est à noter une prescription non conforme à l AMM dans l asthme (8,9%). 11/14

12 6 CONCLUSIONS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE 6.1. Réévaluation du service médical rendu La BPCO entraîne un handicap, une dégradation marquée de la qualité de vie et peut engager le pronostic vital. Cette spécialité entre dans le cadre d un traitement symptomatique continu de la BPCO. Elle n a pas d'impact sur le déclin à long terme de la fonction pulmonaire. Intérêt de santé publique : En termes de santé publique, le fardeau induit par la BPCO est majeur. La souspopulation constituée par les patients pouvant bénéficier d un traitement par SPIRIVA et SPIRIVA RESPIMAT représente un fardeau important. L amélioration de la prise en charge de la BPCO constitue un besoin de santé publique s inscrivant dans le cadre de priorités établies (Loi de santé publique 5, GTNDO 6 ). Toutefois, pour la prise en charge symptomatique de la BPCO, le besoin thérapeutique est couvert par les thérapeutiques à visée symptomatique existantes. Les nouvelles données cliniques ne montrent pas d impact supplémentaire en termes de morbi-mortalité ou de qualité de vie des spécialités SPIRIVA et SPIRIVA RESPIMAT par rapport aux thérapeutiques existantes. En conséquence, ces spécialités ne présentent pas d intérêt de santé publique. Le rapport efficacité/effets indésirables est modéré. Cette spécialité est un traitement de première intention chez les patients dont la gêne respiratoire est devenue permanente. Il ne doit être poursuivi que si le patient en ressent un bénéfice. Il existe des alternatives médicamenteuses. Le service médical rendu par SPIRIVA 18 µg, poudre pour inhalation en gélule, et RESPIMAT 2,5 microgrammes/dose, solution pour inhalation, reste important. 5 Loi de Santé Publique 2004 * : Loi n du 9 août 2004 relative à la politique de Santé Publique : objectif n 75 [rapport_drees_indicateurs - juillet 2005] 6 Groupe Technique National de Définition des Objectifs (DGS-2003) 12/14

13 6.2. Place dans la stratégie thérapeutique Stratégie thérapeutique 7 Le diagnostic et la prise en charge des patients atteints de BPCO doit comporter une évaluation du stade de sévérité de la BPCO fondée sur l examen des symptômes (toux chronique, dyspnée à l effort, production d expectorations purulentes, exacerbations) et une exploration fonctionnelle respiratoire. Aucun médicament ne prévient l'évolution de la BPCO vers l'insuffisance respiratoire chronique. L arrêt du tabac est la seule mesure susceptible de rétablir un rythme de décroissance normal du VEMS. La vaccination antigrippale est indiquée. La réadaptation à l effort et la kinésithérapie respiratoire contribuent à l amélioration des symptômes, de la qualité de vie et de la participation aux activités quotidiennes. La prise en charge médicamenteuse de la BPCO stable (en dehors des exacerbations) se fait par palier en fonction du stade de sévérité et de la réponse au traitement. Les médicaments utilisés visent à diminuer les symptômes et à réduire la fréquence et la gravité des exacerbations. Les bronchodilatateurs, bêta-2 agonistes et anticholinergiques, sous forme inhalée constituent le principal traitement symptomatique de la BPCO. Les bronchodilatateurs inhalés de courte durée d action (bêta-2 agonistes ou anticholinergiques), pris à la demande, sont recommandés en première intention. Les bronchodilatateurs longue durée d action (LA) sont recommandés lorsqu'un traitement symptomatique continu est nécessaire, c'est-à-dire lorsque la dyspnée persiste malgré l'utilisation d'un bronchodilatateur de courte durée d'action plusieurs fois par jour. Deux bêta-2 agonistes LA (formotérol et salmétérol) et un anticholinergique LA (tiotropium) sont disponibles. Leur efficacité n est pas différente. Ces trois médicaments entrent dans le cadre d un traitement symptomatique continu de la BPCO en première intention. La théophylline à action prolongée peut être employée si le patient a du mal à utiliser les bronchodilatateurs inhalés ou si ces derniers améliorent insuffisamment la dyspnée ; leur utilisation est limitée par l étroitesse de leur marge thérapeutique. Les corticoïdes inhalés ne peuvent être employés que conjointement à un bronchodilatateur LA chez des patients atteints de BPCO sévère avec un VEMS < 50% de la valeur théorique et des exacerbations répétées. Ils n ont pas démontré d effet sur la mortalité (toutes causes confondues) et augmentent le risque d infections respiratoires basses, en particulier de pneumonies. Le traitement par bronchodilatateur LA ou par une association bronchodilatateur LA et corticoïde inhalé ne doit être poursuivi que si un bénéfice est observé sur les symptômes. Les corticoïdes par voie générale ne sont pas recommandés. L'oxygénothérapie est réservée aux patients ayant une hypoxémie diurne (PaO 2 55 mm Hg), à distance d'un épisode aigu et malgré un traitement optimal. 7 SPLF. Recommandation pour la pratique clinique : prise en charge de la BOCO (mise à jour 2009). Revue des maladies respiratoires 2010;27: /14

14 Place de la spécialité Le tiotropium est un bronchodilatateur anticholinergique de longue durée d action recommandé comme traitement symptomatique continu de la BPCO lorsque les symptômes persistent malgré l utilisation pluriquotidienne d un bronchodilatateur de courte durée d action. Le traitement ne doit être poursuivi que si le patient en ressent un bénéfice Recommandations de la commission de la transparence Avis favorable au maintien de l'inscription sur la liste des spécialités remboursables aux assurés sociaux. Conditionnements : Ils sont adaptés aux conditions de prescription. Taux de remboursement : 65% 14/14

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D.

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D. TRAITEMENT DE LA MPOC Présenté par : Gilles Côté, M.D. Département clinique de médecine générale Avril 2001 TRAITEMENT DE LA MPOC I- INTERPRÉTATION DES TESTS DE FONCTION RESPIRATOIRE II- PRISE EN CHARGE

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

RECOMMANDATION FINALE DU CCEM

RECOMMANDATION FINALE DU CCEM RECOMMANDATION FINALE DU CCEM BROMURE D UMÉCLIDINIUM ET TRIFÉNATATE DE VILANTÉROL (Anoro Ellipta GlaxoSmithKline inc.) Indication : la maladie pulmonaire obstructive chronique Recommandation : Le Comité

Plus en détail

recommandations pour les médecins de famille

recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille Dr. med. Werner Karrer, Prof. Dr. med. Jörg D. Leuppi Les médecins de famille jouent un rôle central

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS. Bronchopneumopathie chronique obstructive

Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS. Bronchopneumopathie chronique obstructive Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS Bronchopneumopathie chronique obstructive Juin 2014 Guide téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé 2 avenue du Stade de France

Plus en détail

RECOMMANDATIONS AU SUJET DES SOINS PRIMAIRES DE LA MPOC MISE À JOUR DE 2008

RECOMMANDATIONS AU SUJET DES SOINS PRIMAIRES DE LA MPOC MISE À JOUR DE 2008 RECOMMANDATIONS AU SUJET DES SOINS PRIMAIRES DE LA MPOC MISE À JOUR DE 2008 Recommandations de la Société canadienne de thoracologie au sujet de la prise en charge de la maladie pulmonaire obstructive

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 janvier 2006 ADVATE 1500 UI, poudre et solvant pour solution injectable 1 flacon(s) en verre de 1 500 UI - 1 flacon(s) en verre de 5 ml avec matériel(s) de perfusion(s)

Plus en détail

Nouveautés dans Asthme & MPOC

Nouveautés dans Asthme & MPOC Nouveautés dans Asthme & MPOC Dr Gilles Côté Pneumologue CSSSGatineau Pavillon de Hull 31 Janvier 2014 Conflit d intérêt Aucun 2 1 Objectifs A la fin de cette capsule, le participant pourra identifier

Plus en détail

Tom Smiley, B.Sc. Phm., Pharm. D.

Tom Smiley, B.Sc. Phm., Pharm. D. FC OBJECTIFS D APPRENTISSAGE Une leçon Gratuite de formation continue Au terme de ce module de formation continue, les pharmaciens pourront : décrire les causes et les facteurs de risque associés à la

Plus en détail

http://www.inami.fgov.be/drug/fr/drugs/groups/asthma_bpco_copd/faq.htm

http://www.inami.fgov.be/drug/fr/drugs/groups/asthma_bpco_copd/faq.htm Page 1 sur 6 Vous êtes ici : Accueil > Médicaments et autres > Médicaments > Asthme et BPCO : prescription des médicaments selon les recommandations > FAQ - Asthme et BPCO Questions fréquemment posées

Plus en détail

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Définition La définition scientifique de la BPCO est la suivante : «maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Édition Conseil du médicament www.cdm.gouv.qc.ca Coordination Anne Fortin, pharmacienne Élaboration Conseil du médicament Fédération

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 23 mai 2012 SEGLOR 5 mg, gélule B/30 (CIP: 321 899-8) SEGLOR LYOC 5 mg, lyophilisat oral B/30 (CIP: 334 062-4) Laboratoire UCB PHARMA dihydroergotamine (mésilate de)

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 7 janvier 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 7 janvier 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 7 janvier 2009 ZANEXTRA 20 mg/10 mg, comprimés pelliculés B/30, code CIP : 385 967.4 B/90, code CIP : 387 392.9 Laboratoires BOUCHARA RECORDATI Enalapril/Lercanidipine

Plus en détail

Traitement pharmacologique de la BPCO

Traitement pharmacologique de la BPCO Revue des Maladies Respiratoires (2010) 27, S19-S35 Traitement pharmacologique de la BPCO Les interventions pharmacologiques abordées dans ce chapitre sont : aides au sevrage tabagique ; bronchodilatateurs

Plus en détail

PROGRAMME D ACTIONS SUR LES PARCOURS DE

PROGRAMME D ACTIONS SUR LES PARCOURS DE PROGRAMME D ACTIONS SUR LES PARCOURS DE SANTE DES PERSONNES ATTEINTES DE MALADIES CHRONIQUES - LA BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE (BPCO) 2012-2016 Projet Régional de Santé du Nord-Pas-de-Calais

Plus en détail

Information professionnelle du Compendium Suisse des Médicaments. Aridol TRIMEDAL

Information professionnelle du Compendium Suisse des Médicaments. Aridol TRIMEDAL Aridol TRIMEDAL OEMéd Composition Principe actif: Mannitol. Excipients Gélules de 5, 10, 20 et 40 mg: Colorant: dioxyde de titane E 171. Gélules de 10, 20 et 40 mg: Colorant: oxyde de fer E 172. Forme

Plus en détail

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE BAXTER_CLINIMIX N9G15 E et N12G20E_Avis CT_14-02-2007.pdf BAXTER_CLINIMIX N9G15E N12G20E N14G30 N17G35_Avis CT_12-12-2001.pdf BAXTER_CLINIMIX changement

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 10 mars 2010 ARIXTRA 1,5 mg/0,3 ml, solution injectable en seringue pré-remplie - Boîte de 2 (CIP : 363 500-6) - Boîte de 7 (CIP : 363 501-2) - Boîte de 10 (CIP : 564

Plus en détail

Mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick

Mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick Bulletin n 902 le 6 mars 2015 Mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick Cette mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick entre en

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes

Plus en détail

Trajectoire de la clientèle MPOC Trois-Rivières métro. Dr François Corbeil Pneumologue CSSSTR-CHAUR-CHR

Trajectoire de la clientèle MPOC Trois-Rivières métro. Dr François Corbeil Pneumologue CSSSTR-CHAUR-CHR Trajectoire de la clientèle MPOC Trois-Rivières métro Dr François Corbeil Pneumologue CSSSTR-CHAUR-CHR Trajectoire de la clientèle MPOC Trois-Rivières métro Dr François Corbeil Pneumologue CSSSTR-CHAUR-CHR

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Atrovent HFA 20 mcg/bouffée solution pour inhalation en flacon pressurisé (bromure d'ipratropium)

Atrovent HFA 20 mcg/bouffée solution pour inhalation en flacon pressurisé (bromure d'ipratropium) NOTICE ATROVENT HFA 20 MCG/BOUFFEE SOLUTION POUR INHALATION EN FLACON PRESSURISE (BPI n 0250-03 du 27.07.2005) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser ce médicament.

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 décembre 2008 VIRAFERONPEG 50 µg/ 0.5 ml, poudre et solvant pour solution injectable B/1 : code CIP 355 189.3 B/4 : code CIP 355 191.8 VIRAFERONPEG, stylo pré-rempli

Plus en détail

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME Docteur Jean PERRIOT Dispensaire Emile Roux Clermont-Ferrand jean.perriot@cg63.fr DIU Tabacologie Clermont-Ferrand - 2015 NOTIONS GENERALES INTRODUCTION.

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Société canadienne de thoracologie. Recommandations au sujet de la prise en charge de la maladie pulmonaire obstructive chronique Mise à jour de 2008

Société canadienne de thoracologie. Recommandations au sujet de la prise en charge de la maladie pulmonaire obstructive chronique Mise à jour de 2008 Société canadienne de thoracologie Recommandations au sujet de la prise en charge de la maladie pulmonaire obstructive chronique Mise à jour de 2008 Recommandations de la SCT au sujet de la prise en charge

Plus en détail

Tout sur la toux! La toux est une des principales causes de. La classification de la toux. Les caractéristiques de la toux selon son étiologie

Tout sur la toux! La toux est une des principales causes de. La classification de la toux. Les caractéristiques de la toux selon son étiologie Tout sur la toux! Mise àj our Louis-Philippe Boulet, MD, FRCPC, FCCP La classification de la toux La toux est une des principales causes de morbidité et un des plus fréquents motifs de consultation médicale.

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

GUIDE INFO-ASTHME. www.pq.poumon.ca

GUIDE INFO-ASTHME. www.pq.poumon.ca GUIDE INFO-ASTHME Siège social 855, rue Sainte-Catherine Est, bureau 222, Montréal QC H2L 4N4 Tél.: (514) 287-7400 ou 1 800 295-8111 Téléc.: (514) 287-1978 Courriel: info@pq.poumon.ca Internet: www.pq.poumon.ca

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 14 mars 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 14 mars 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 14 mars 2012 XARELTO 15 mg, comprimés pelliculés B/14 (CIP: 34009 219 225 1 6) B/28 (CIP: 34009 219 226 8 4) B/42 (CIP: 34009 219 227 4 5) B/10 (CIP: 34009 219 228 0

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 14 mars 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 14 mars 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 14 mars 2012 XARELTO 15 mg, comprimés pelliculés B/14 (CIP: 34009 219 225 1 6) B/28 (CIP: 34009 219 226 8 4) B/42 (CIP: 34009 219 227 4 5) B/10 (CIP: 34009 219 228 0

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Avis 23 avril 2014. BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA

Avis 23 avril 2014. BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 avril 2014 BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA DCI Code ATC (2012) Motif de l

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 31 janvier 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 31 janvier 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 31 janvier 2007 NEUPRO 2 mg/24 h dispositif transdermique Sachet-dose, B/30 : 377 209-7 Sachet-dose, B/90 : 570 143-4 NEUPRO 4 mg/24 h dispositif transdermique Sachet-dose,

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année...

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. *Bronchopneumopathie chronique obstructive. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... Fondation

Plus en détail

Le traitement de la BPCO vers un accommodement raisonnable entre bienfaits et risques

Le traitement de la BPCO vers un accommodement raisonnable entre bienfaits et risques La bronchopneumopathie chronique obstructive Le traitement de la BPCO vers un accommodement raisonnable entre bienfaits et risques Richard Gauthier 3 Les patients atteints d une bronchopneumopathie chronique

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Dossier d information sur les bêtabloquants

Dossier d information sur les bêtabloquants Dossier d information sur les bêtabloquants Septembre 2014 I. Rappel sur les récepteurs bêta-adrénergiques Il y a actuellement 3 sortes de récepteurs bêta-adrénergiques connus: - Les récepteurs 1 qui sont

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. AVIS 1 er février 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. AVIS 1 er février 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er février 2012 Le projet d avis adopté par la Commission de la Transparence le 16 novembre 2011 a fait l objet d une audition le 1 février 2012 XEPLION 25 mg, suspension

Plus en détail

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques?

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Janvier 2011 Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Introduction Les soins dispensés aux patients souffrant d affections chroniques

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

DOSSIER - AEROSOLTHERAPIE PAR NEBULISATION

DOSSIER - AEROSOLTHERAPIE PAR NEBULISATION Novembre 2008 ; N 19 ARTICLE COMMENTE NSCLC Meta-Analyses Collaborative Group. Chemotherapy in addition to supportive care improves survival in advanced non small-cell lung cancer: a systematic review

Plus en détail

Programme d actions en faveur de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) «Connaître, prévenir et mieux prendre en charge la BPCO»

Programme d actions en faveur de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) «Connaître, prévenir et mieux prendre en charge la BPCO» Programme d actions en faveur de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) 2005 2010 «Connaître, prévenir et mieux prendre en charge la BPCO» Ministère de la Santé et des Solidarités 1 Le programme

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 29 février 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 29 février 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 29 février 2012 Le projet d avis adopté par la Commission de la Transparence le 14 décembre 2011 a fait l objet d une audition le 18 janvier 2012. L avis définitif a

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 1 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 1 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 1 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, Forme pharmaceutique, Dosage, Présentation - ARANESP 10 µg, Darbépoétine

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE Code Désignation OXYGENOTHERAPIE A LONG TERME EN POSTE FIXE Date JO Entente préalable Surveillance

Plus en détail

Le système d information (bases de données) l évaluation de la qualité des soins.

Le système d information (bases de données) l évaluation de la qualité des soins. www.inami.be www.coopami.org Le système d information (bases de données) l évaluation de la qualité des soins. Nouakchott 3 février 2011 Michel Vigneul Cellule Expertise&COOPAMI Se doter d un système d

Plus en détail

Urgent- information de sécurité

Urgent- information de sécurité Urgent- information de sécurité Risque augmenté de décès cardiovasculaire chez les patients insuffisants cardiaques chroniques symptomatiques avec une fraction d'éjection du ventricule gauche (FEVG) altérée,

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

RECOMMANDATIONS SUR LA MPOC MISE À JOUR DE 2007

RECOMMANDATIONS SUR LA MPOC MISE À JOUR DE 2007 RECOMMANDATIONS SUR LA MPOC MISE À JOUR DE 2007 Recommandations de la Société canadienne de thoracologie au sujet de la prise en charge de la maladie pulmonaire obstructive chronique Mise à jour de 2007

Plus en détail

Alemtuzumab (Lemtrada * ) réduit significativement les rechutes dans la sclérose en plaques comparé à l interféron Bêta-1a dans une étude de Phase III

Alemtuzumab (Lemtrada * ) réduit significativement les rechutes dans la sclérose en plaques comparé à l interféron Bêta-1a dans une étude de Phase III COMMUNIQUE DE PRESSE Alemtuzumab (Lemtrada * ) réduit significativement les rechutes dans la sclérose en plaques comparé à l interféron Bêta-1a dans une étude de Phase III - Présentation de nouvelles données

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy A.A. MOUSSA D. SCHWOB Institut de cancérologie Gustave-Roussy 94805 Villejuif cedex - FRANCE Plan

Plus en détail

Feuille d instructions destinée aux agents quant à la façon de remplir le questionnaire médical VacanSanté

Feuille d instructions destinée aux agents quant à la façon de remplir le questionnaire médical VacanSanté Feuille d instructions destinée aux agents quant à la façon de remplir le questionnaire médical VacanSanté Conseils pratiques : > Nous voulons que votre client puisse remplir le questionnaire médical sans

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 27 avril 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 27 avril 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 27 avril 2011 Examen du dossier de la spécialité inscrite pour une durée limitée conformément au décret du 27 octobre 1999 (JO du 30 octobre 1999) et à l arrêté du 8

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Placebo Effet Placebo Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Plan Définitions Placebo dans les essais thérapeutiques Effet placebo Médicaments

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

Avis 17 octobre 2012

Avis 17 octobre 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 17 octobre 2012 BETESIL 2,25 mg, emplâtre médicamenteux Boite de 8 emplâtres médicamenteux en sachets (CIP : 34009 377 977 4 0) Laboratoire GENEVRIER DCI Code ATC (2012)

Plus en détail

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL :

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : REPUBLIQUE FRANÇAISE Juin 2009 MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : Recommandation de l EMEA de retrait de ces médicaments à la suite de l évaluation européenne et avis

Plus en détail