RAPPORT SUR L EXERCICE Banque Centrale de Mauritanie RAPPORT ANNUEL 2014

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2 RAPPORT SUR L EXERCICE 2014 Présenté à Son Excellence Monsieur le Président de la République par Le Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie

3 Monsieur le Président, En application de l article 91 de l ordonnance 2007/004 du 12 janvier 2007 portant Statut de la Banque Centrale de Mauritanie, j ai l honneur de vous présenter le rapport annuel sur l évolution économique et monétaire au titre de l exercice Ce rapport comporte en sa partie IX les comptes annuels audités ainsi qu'un compte rendu des activités et opérations de la Banque prévus par l article 90 de la dite ordonnance.

4 Monsieur le Président, L'environnement économique international a été marqué en 2014 par la chute des cours des produits de base notamment le pétrole ainsi que par l'appréciation du dollar par rapport aux principales devises durant la deuxième moitié de l'année. Dans ces conditions, la croissance mondiale s'est maintenue à 3,4%. Elle s'est accompagnée d'une expansion modérée du commerce mondial et d'une faible inflation particulièrement dans les pays avancés. Au plan monétaire, les principales banques centrales ont poursuivi leur politique monétaire accommodante, marquée notamment par des taux d intérêt proches de zéro et des injections massives de liquidité destinées à favoriser le crédit et soutenir la relance. L activité économique a ainsi progressé de 1,8% dans les pays avancés au lieu de 1,4% en 2013, tandis que les économies des pays émergents et en développement ont enregistré une progression de 4,6% en 2014 contre 5% l année précédente. Au niveau national, nonobstant le contexte international peu favorable et le déficit pluviométrique enregistré en 2014, la croissance économique s'est accélérée, sous l'impulsion de la dynamique soutenue de l activité dans les secteurs de la pêche, du minerai de fer, du BTP et des services. L inflation est restée à un niveau modéré. Toutefois, les positions budgétaire et extérieure se sont détériorées du fait notamment de la baisse des recettes minières. Les marges budgétaire et extérieure accumulées au cours des deux dernières années, à la faveur du boom du secteur minier, ont néanmoins permis d accroitre le niveau des dépenses budgétaires et de faire face aux importations de biens et services. L économie nationale a enregistré une croissance soutenue avec une progression du PIB à prix constants atteignant 6,4% en 2014 au lieu de 5,7% un an auparavant. Cette performance est le résultat du comportement remarquable des secteurs des pêches (+62,5%), du BTP (+18,5%), du minerai de fer (+14,4%) et du secteur tertiaire en général (+6,7%). L agriculture et l élevage ont connu une croissance modérée de leur activité, soit respectivement +0,9% et +3,1%. Les activités de production pétrolière ainsi que les activités manufacturières ont, pour leur part, connu une contraction de 19,6% et 4,6% respectivement. En matière d inflation, la hausse des prix est restée modérée avec une progression de l indice harmonisé des prix à la consommation de 3,5% en moyenne annuelle et 4,7% en glissement annuel contre respectivement 4,1% et 4,5% en La hausse du niveau général des prix a été limitée par la poursuite d une politique monétaire prudente et par le maintien des subventions des prix de certaines denrées de première nécessité en faveur des populations vulnérables. S agissant des transactions extérieures, elles ont connu une évolution défavorable dans un environnement international marqué par la chute des cours des produits miniers exportés, en particulier le fer. Le solde déficitaire des échanges commerciaux s est en effet alourdi de plus de 82% pour se chiffrer à 215,2 milliards d ouguiya en 2014, sous l effet d une diminution des recettes d exportation de 26,6% qui a largement absorbé la baisse de 13% enregistrée par les importations. La baisse des recettes d exportation a concerné le pétrole, le cuivre, l or et surtout le minerai de fer dont les revenus ont accusé une chute de plus de 46%, suite à l effondrement des cours. Aussi, le taux de couverture des importations de biens par les exportations est-il revenu de 87% en 2013 à 73,1% en 2014.

5 En dépit d une contraction de plus de 13% du solde déficitaire des services et revenus, le déficit des transactions courantes s est alourdi de 16,6% pour s établir à 444,7 milliards d ouguiya, soit 29% du PIB en 2014 contre 25% en Parallèlement, le solde positif du compte de capital et d opérations financières s est rétréci de plus de 22% pour se situer à 369,9 milliards reflétant notamment la baisse des investissements directs étrangers dans le secteur minier suite à la chute des cours mondiaux des métaux de base. Compte tenu de ces évolutions, le solde global de la balance des paiements est ressorti déficitaire de 93,5 milliards d ouguiya après avoir enregistré un excédent de 4,5 milliards en Cette situation s est traduite par une baisse des réserves de change de la BCM dont le niveau est revenu en fin 2014 à USD 639,1 millions, soit 4,5 mois d importations de biens et services (hors industries extractives) contre 5,7 mois en Suite à la mise en œuvre d une politique de taux de change orientée vers la stabilité externe de la monnaie nationale, le taux de change nominal de l ouguiya est resté stable en moyenne annuelle, par rapport au dollar et à l euro en En termes de glissement annuel, il a enregistré une dépréciation de 4,5% par rapport au dollar et une appréciation de 7,8% vis-à-vis de l euro. En ce qui concerne les finances publiques, elles ont été marquées par une augmentation des recettes budgétaires à un rythme nettement inférieur à celui des dépenses entrainant une aggravation du déficit budgétaire global. En se chiffrant à 424 milliards d ouguiya, les recettes totales (dons compris) n ont augmenté que de 0,3% en 2014, la hausse de 4,2% enregistrée par les recettes fiscales ayant été en grande partie atténuée par la baisse de 10% des recettes non fiscales et dons. Quant aux dépenses budgétaires, elles se sont accrues de 9,7% en 2014 pour atteindre 479,1 milliards d ouguiya, suite à la hausse des charges courantes et des dépenses d équipement respectivement de 7,7% et 12,9%. Compte tenu de ces évolutions, le solde budgétaire global a affiché un déficit de 55 milliards d ouguiya (soit 3,6% du PIB) au lieu de 14 milliards (soit 1% du PIB) en Le déficit budgétaire ainsi enregistré reflète l effort d investissement de l Etat qui s est poursuivi en 2014 grâce notamment à la constitution de marges de manœuvre budgétaires au cours des deux dernières années à la faveur de la hausse des revenus miniers, d une part, et de la mobilisation d appuis budgétaires substantiels, d autre part. Aussi, le besoin de financement du Trésor a-t-il été couvert par le recours à la fois aux ressources accumulées auprès de la Banque centrale, au financement extérieur concessionnel et, dans une moindre mesure, par le recours au marché des adjudications de bons du trésor à des taux d'intérêt relativement bas. Pour leur part, les conditions de la politique monétaire sont restées inchangées en 2014, compte tenu d une inflation modérée. Le taux directeur de la Banque centrale et le taux des réserves obligatoires ont été maintenus respectivement à 9% et 7%. La régulation de la liquidité s est poursuivie essentiellement sous forme de retrait de liquidités notamment au moyen des adjudications hebdomadaires de bons du trésor. S agissant de l évolution des agrégats, la croissance de la masse monétaire s est décélérée pour se situer à 8,6% en 2014 au lieu de 13,6% en 2013, sous l effet notamment de la diminution des avoirs extérieurs nets. Ces derniers se sont en effet contractés de 45% en 2014 tandis que les créances nettes sur l Etat et le crédit à l économie se sont accrus respectivement de 40,7% et 11,2%.

6 Malgré une évolution défavorable de la situation financière en 2014, la stabilité macroéconomique a été préservée. La Mauritanie demeure cependant vulnérable aux chocs exogènes, en particulier, à la persistance de la baisse et de la volatilité des cours des produits miniers qui constituent l essentiel des exportations. C est ainsi que les évolutions de la balance des paiements et des finances publiques continuent de refléter la dépendance des équilibres externe et interne vis-à-vis des exportations de produits miniers notamment le minerai de fer. La faible diversification de l économie nationale explique ainsi sa vulnérabilité structurelle aux fluctuations de la conjoncture économique internationale En ce qui concerne l amélioration de l environnement des affaires, des avancées importantes ont été réalisées ces dernières années avec notamment l adoption du nouveau code des investissements, la création d une zone franche à Nouadhibou et l adoption de la stratégie décennale ( ) de développement du secteur privé. A cet égard, le projet de Code de Commerce et celui des Obligations et des Contrats ont été finalisés. Leur adoption en 2015 constituera une étape importante sur la voie de l amélioration du cadre général de l activité économique. En ce qui concerne le marché du travail, les efforts engagés devraient être poursuivis afin d assurer une meilleure adéquation entre la formation et les besoins de l économie. L accélération et l approfondissement des réformes visant à promouvoir un environnement favorable à l'investissement restent une priorité pour améliorer la diversification de l économie et renforcer sa résilience aux chocs externes. Ils contribuent aussi à la croissance soutenue pour répondre aux attentes en matière de lutte contre la pauvreté et le chômage. A cet effet, la stratégie de développement en cours de finalisation devrait constituer un cadre intégré et cohérent susceptible d impulser une croissance inclusive et créatrice d emplois au service de la cohésion sociale. En ce qui concerne le secteur financier, l ouverture du secteur bancaire à la concurrence, a permis de créer les conditions favorables à la diminution des coûts de financement et d améliorer l accès aux services financiers pour les PME et les particuliers. L accroissement du nombre de banques en activité (passées de 10 en 2009 à 15 en 2014), s est traduit par une réduction significative des marges d intermédiation. Le taux moyen pondéré du crédit bancaire est ainsi passé de 15,1% en 2012 à 11,1% en 2013 et 11,4% en Dans le même temps, la modernisation du système des paiements s'est poursuivie comme en témoigne le développement de la monétique avec la généralisation de l utilisation des cartes interbancaires et des GAB dont le nombre s est accru de près de 25% en En outre, la plupart des banques émettent désormais des cartes de paiement internationales dotées de plafonds d utilisation à l étranger parmi les plus élevés de la région. Conscientes des défis liés au développement soutenu du système bancaire et à l impératif de stabilité, les autorités monétaires ont poursuivi le renforcement du dispositif de supervision avec l adoption de nouvelles dispositions relatives à la classification des créances bancaires et à la gouvernance d entreprise au sein des établissements de crédits, pour une meilleure maîtrise des risques. L accent a été mis en particulier sur les ressources humaines (recrutement et formation de cadres dédiés à la supervision).

7 Le renforcement du contrôle prudentiel des établissements financiers par une application plus stricte de la réglementation en vigueur s est traduit par le retrait d agréments à une banque et à un établissement financier spécialisé et leur mise en liquidation judiciaire. Par ces mesures, les autorités monétaires ont voulu préserver le fonctionnement du système des paiements et la stabilité du système financier. C est ce qui a permis d éviter la propagation des difficultés des établissements concernés (dont les parts de marchés étaient faibles) au reste du système financier et donc de limiter le risque de crise systémique. La poursuite de l assainissement du portefeuille des banques s est traduite par une réduction sensible des crédits non performants dont le ratio a été ramené de 27% en 2012 à 21% en Cette proportion devrait diminuer sensiblement lorsque les anciennes créances douteuses entièrement provisionnées seront sorties du bilan des banques. En outre, l adoption du projet de loi, élaboré en 2014 sur le recouvrement des créances bancaires, devrait permettre d'accélérer l'assainissement des portefeuilles concernés. Cette nouvelle législation devrait cependant être complétée par la simplification et l accélération des procédures judiciaires en matière de recouvrement des créances en souffrance. S agissant de la micro finance, les efforts engagés afin d assainir le sous-secteur et d assurer sa viabilité se sont poursuivis. C est ainsi que la Banque Centrale a dû procéder au retrait d agréments de 8 institutions de micro finance au cours de l année Dans le même temps, le secteur a enregistré l arrivée d un nouveau réseau constitué de 30 IMF à même de couvrir une grande partie du territoire national et en particulier les zones rurales. La mise en œuvre de la réglementation en matière de supervision bancaire et financière au cours des dernières années a cependant révélé des insuffisances au niveau de l arsenal juridique, notamment en ce qui concerne la résolution des crises bancaires ainsi que la portée juridique des décisions de la BCM. Afin de corriger ces faiblesses et d adapter le cadre législatif et réglementaire de la supervision bancaire à l évolution économique et financière du pays, l ordonnance portant loi bancaire et celle relative aux statuts de la BCM sont en cours de révision. La nouvelle loi bancaire en projet prévoit des dispositions de nature à renforcer les capacités de la Banque centrale en matière de prévention et de résolution des crises lui permettant ainsi d assurer pleinement sa fonction de supervision des établissements de crédit. Quant au projet de loi portant statuts de la BCM, il prévoit de renforcer l autonomie de l institution et de la doter de nouvelles instances susceptibles de lui permettre de mieux accomplir sa mission. En ce qui concerne la lutte contre le blanchiment de fonds et le financement du terrorisme, des amendements ont été introduits à la loi en vue d assurer sa conformité aux standards internationaux. Par ailleurs, et compte tenu du développement récent de la finance islamique, un cadre juridique adapté à ce type d opérations bancaires est en cours de préparation avec l appui d un cabinet spécialisé. La BCM poursuivra son action en vue d élargir l inclusion financière et de favoriser l accès au crédit notamment pour les PME dans le contexte actuel d amélioration des conditions de

8 financement de l économie et de disponibilité de nouvelles facilités. Dans ce cadre, une ligne de crédit de 50 millions de dollars a d ores et déjà été octroyée par le FADES pour le financement des PME et sera mise en place effectivement au cours de l année Enfin, l année 2014 aura été marquée par la conduite d une évaluation approfondie de la stabilité du secteur financier avec l appui des services spécialisés du FMI. Cet exercice exhaustif et systématique a permis de faire ressortir les forces et les faiblesses du secteur à tous les niveaux et de formuler des recommandations à l effet de renforcer sa solidité et sa stabilité. Les actions menées en vue de l'assainissement de la situation financière des banques seront poursuivies et consolidées afin que celles-ci puissent se conformer rapidement aux règles prudentielles requises par les impératifs de stabilité du système financier pour une meilleure contribution à l effort de développement économique du pays. Nouakchott, le 15 juin 2015 Abdel Aziz Ould Dahi

9 TABLE DES MATIERES Premier Partie ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL I. CROISSANCE MONDIALE II. L INFLATION III. LE COMMERCE INTERNATIONAL IV. LES MARCHES FINANCIERS IV-1. Évolution des principales places boursières IV-2. Les taux d intérêt IV-3. Le marché des changes IV-3-1. Le Dollar Américain IV-3-2. L Euro IV-3-3. La Livre Sterling IV-3-4. Le Yen IV-4. Le marché des matières premières IV-4-1. Le Pétrole IV-4-2. L or 23 IV-4-3. Le Cuivre IV-4-4. Le Fer IV-4-5. Le Sucre IV-4-6. Le Blé IV-4-7. Le Riz Deuxième Partie : LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE NATIONALE I. L ACTIVITE ECONOMIQUE I-1. Analyse sectorielle I-1-1. Le secteur primaire I-1-1-a. L agriculture I-1-1-b. L élevage I-1-1-c. La pêche I-1-2. Le secteur secondaire I-1-2-a. Les activités extractives I-1-2-b. Les industries manufacturières I-1-2-c. Le Bâtiment et les Travaux Publics I-1-3. Le secteur tertiaire I-1-3-a. Le transport et les télécommunications I-1-3-b. Le commerce I-1-3-c. Les administrations publiques I-2. La demande I-2-1.La consommation I-2-2. L investissement II. L INFLATION III. LE SECTEUR EXTERIEUR III-1. Les Transactions courantes III-1-1. La Balance Commerciale III-1-1-a. Les exportations... 39

10 III-1-1-b. Les Importations III-1-2. Les Services...46 III-1-3. Les Revenus...46 III-1-4. Les Transferts courants...47 III-2. Le Compte de capital et d opérations financières IV. DETTE EXTERIEURE IV-1. L encours de la dette extérieure IV-1-1. La dette bilatérale...51 IV-1-2. La dette multilatérale...51 IV-1-3. Les encours par devise...51 IV-1-4. Les encours par emprunteur...51 IV-2. Le service de la dette extérieure IV-2-1. Le service de la dette par créancier IV-2-2. Le service de la dette par débiteur IV-2-3. Le service de la dette par devise IV-3-1. Les décaissements sur prêts bilatéraux IV-3-2. Les décaissements sur prêts multilatéraux IV-3-3. La répartition des décaissements par bénéficiaires IV-3-4. Les décaissements par devise IV-4. Les nouveaux engagements extérieurs V. FINANCES PUBLIQUES V-1. La Loi de finances V-2. L exécution budgétaire V-2-1. Les recettes budgétaires...60 V-2-1-a. Les recettes fiscales V-2-1-b. Les recettes non fiscales hors dons V-2-2. Les dépenses budgétaires...63 V-2-2-a. Les dépenses courantes V-2-2-b. Les dépenses d investissement et prêts nets V-2-3. Le solde budgétaire et son financement...64 VI. LA MONNAIE VI-1. La politique monétaire VI-2. Les agrégats monétaires VI-2-1. La masse monétaire M VI-2-2. Les contreparties de la masse monétaire...67 VI-2-2-a. Les avoirs extérieurs nets VI-2-2-b. Le crédit intérieur VI-2-2-b-i. Les créances nettes sur l État VI-2-2-b-ii. Les concours à l économie VII. LE MARCHE DES CAPITAUX VII-1. Le marché des Bons du Trésor VII-1-1. Taux d intérêt sur Bons du Trésor...71 VII-2. Le marché interbancaire VII-2-1. Taux du marché interbancaire...72 VII-3. Les opérations de la chambre de compensation VII-4. Les opérations de monétique VIII. LA SUPERVISION BANCAIRE VIII-1. La structure du secteur financier VIII-2. L activité de contrôle et de supervision bancaire VIII-2-1. Les règles prudentielles...76 VIII-2-1-a. La liquidité VIII-2-1-b. Les fonds propres nets VIII-2-1-c. L équilibre entre ressources stables et actifs immobilisés VIII-2-1-d. La couverture des risques VIII-3. La rentabilité des banques Banque Centrale de Mauritanie

11 VIII-4. L activité du secteur financier VIII-4-1. Les Banques VIII-4-1-a. La distribution des crédits par les banques VIII-5. Les institutions de micro-finance VIII-5-1. Les crédits VIII-5-2. Les dépôts IX. LES ETATS FINANCIERS DE LA BCM IX-1.1. LES COMPTES BILAN ACTIF PASSIF IX-1.2. LES COMPTES DE RESULTATS X- RAPPORT DE L AUDITEUR EXTERNE DE LA BCM XI- ANNEXES... 94

12 LISTE DES ABREVIATIONS A AFD : Agence Française de Développement B BCM : Banque Centrale de Mauritanie BIC-BNC : Bénéfices industriels et commerciaux BID : Banque Islamique de Développement C CAPEC : Caisses populaires d Épargne et de Crédit CDD : Caisse des dépôts et de développement D DGE : Direction Générale des Études DGML : Direction Générale des Marchés et de la Gestion de la Liquidité DGSBF : Direction Générale de la Supervision Bancaire et Financière DGTCP : Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique F I FADES : Fonds Arabe pour le Développement Économique et Social FAID : Fonds d Assistance et d Intervention pour le Développement FED : Réserve Fédérale des États Unis FMI : Fonds monétaire international FMA : Fonds Monétaire Arabe FNRH : Fonds National des Revenus des Hydrocarbures FOB : Free On Board IAM : Intermédiaires Agréés Mauritaniens IDA : Association International de Développement IDE Investissements Directe étrangers K KFW : Coopération allemande M MAED : Ministère des Affaires Économiques et du Développement MCM : Société des Mines de Cuivre de Mauritanie

13 MF : Ministère des Finances MRO : Ouguiya (monnaie nationale) O P S ONS : Office Nationale de la Statistique PIB : Produit Intérieur Brut SMCP : Société Mauritanienne de Commercialisation de Poisson SNIM : Société Nationale Industrielle et Minière T TASIAST : Société des Mines de Tasiast TPS : Taxe sur les prestations de services TVA : Taxe sur la valeur ajoutée U UNCACEM : Union Nationale des Coopératives Agricole de Crédits et d Epargne de Mauritanie USD : Dollar des Etats-Unis

14 Premier Partie ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL En 2014, le rythme de progression de l activité économique au niveau mondial est resté comparable à celui enregistré l année précédente avec néanmoins un repli général de l inflation dans la plupart des pays avancés, émergents et en développement. Dans ce contexte, les prix des produits de base se sont inscrits sur une tendance baissière, particulièrement le pétrole et le fer tandis que le dollar s est apprécié vis-à-vis des principales devises.

15 I. CROISSANCE MONDIALE Estimé à 3,4% en 2014, le taux de croissance de l économie mondiale s est situé au même niveau qu en 2013, le ralentissement de la croissance dans les pays émergents et en développement ayant été compensé par le raffermissement de la croissance des économies avancées particulièrement aux États-Unis et au Royaume-Uni. Les économies des pays avancés ont enregistré une croissance de 1,8% en 2014 contre 1,4% en 2013 grâce notamment aux performances de l économie américaine. En effet, aux Etats- Unis, la croissance économique a atteint 2,4% en 2014 contre 2,2% en 2013, suite à la hausse de la production industrielle, à l amélioration des conditions des financements et à la progression des investissements non-résidentiels. S agissant du Royaume-Uni, l activité économique reste dynamique, pour la deuxième année consécutive, soutenue par une politique monétaire accommodante et la bonne tenue du commerce extérieur. Le PIB réel a ainsi progressé de 2,6% en 2014, après 1,7% enregistré en Au niveau de la zone euro, la croissance économique a atteint 0,9% en 2014 contre un recul de 0,5% enregistré en Cette reprise est liée à la hausse de la consommation privée dans certains pays, la baisse des prix du pétrole, la dépréciation de l'euro et le lancement par la BCE d'un programme d'assouplissement quantitatif. En Allemagne, le PIB réel a progressé de 1,6% en 2014 contre 0,2% en 2013, grâce notamment à la hausse de la consommation finale des ménages et à l expansion des exportations de biens et services. Pour sa part, la France a connu en 2014 une croissance de 0,4% contre 0,3% en 2013, sous l effet principalement de la hausse de la consommation intérieure. En Espagne, la reprise s est confirmée avec une croissance de 1,4% en 2014 contre un recul de 1,2% en 2013, sous l effet des hausses de la consommation des ménages et de la production industrielle. S agissant de l Italie, l économie demeure en récession, pour la troisième année consécutive, avec un recul du PIB de 0,4% en 2014 après celui de 1,9% en Au Japon, l activité économique s est contractée de 0,1% en 2014 contre une progression de 1,6% en 2013 du fait de la baisse de la demande intérieure notamment l investissement résidentiel.

16 Quant aux pays émergents et ceux en développement, le rythme de la croissance du PIB a ralenti pour s établir à 4,5% en 2014 contre 5% en 2013, sous l effet du ralentissement enregistré par quelques unes des principales économies. En Chine, l évolution du PIB s est établie à 7,4% en 2014 contre 7,8% en 2013 en rapport avec le recul de l investissement et le ralentissement de la croissance des exportations. Quant à l économie brésilienne, elle affiche un léger taux de croissance du PIB, soit 0,1% en 2014 contre 2,7% en 2013, en raison de la contraction de la production industrielle et de la forte baisse des exportations. S agissant de la Russie, la croissance du PIB a ralenti à 0,6% en 2014 contre 1,3% l année passée, en raison de la crise ukrainienne qui a entrainé une forte dépréciation du rouble et des sorties massives des capitaux étrangers dans un contexte de baisse des prix du pétrole. Pour sa part, l économie indienne a enregistré une croissance de 7,2% en 2014 contre 6,9% en 2013, suite à la hausse de la production industrielle. Les économies des pays de la région Moyen-Orient et de l Afrique du Nord ont connu une croissance du PIB réel de 2,6% en 2014 contre 2,1% en La croissance du PIB réel dans les pays de l Afrique subsaharienne a enregistré une légère décélération en s établissant à 5% en 2014 contre 5,2% en 2013.

17 II. L INFLATION En 2014, l inflation mondiale a poursuivi sa tendance baissière pour s établir à 3,2% contre 3,6% en Cette évolution résulte essentiellement du recul des prix de l énergie et des matières premières dans la plupart des pays. Au niveau des pays avancés, l inflation a progressé en 2014 au même rythme qu en 2013 soit 1,4%. Aux Etats-Unis, l inflation s est établie à 0,8% en 2014 contre 1,5% en 2013, en raison essentiellement du recul des prix des produits énergétiques. Dans l ensemble des pays de la zone euro, l inflation a poursuivi sa tendance baissière pour la troisième année consécutive, pour s établir à (-0,2%) en 2014 contre 1,3% en Cette évolution est liée à la diminution des prix de l énergie et du faible niveau de l activité économique. En France, l inflation a accusé une légère hausse de 0,5% en 2014 contre 0,9% en En Espagne, le niveau des prix a enregistré un repli de 0,2% en 2014 contre une hausse de 1,5% en S agissant de l Allemagne, l inflation a atteint 0,9% en 2014 contre 1,5% en Pour sa part, l économie italienne a connu une faible hausse du niveau des prix, soit 0,2% en 2014 contre 1,2% en Au Royaume-Uni, la hausse des prix est revenue à 1,5% en 2014 contre2,6% en 2013, en raison de la forte baisse des prix de l énergie et de l appréciation de la livre sterling. Concernant l économie japonaise, l inflation a atteint 2,7% en 2014 en accélération par rapport à 0,4% observé en 2013, reflétant l effet des augmentations de la TVA etdessalaires en Dans les pays émergents et en développement, l inflation s est établie à 5,1% en 2014 contre 5,9% en Ce ralentissement tient essentiellement à la baisse du prix du pétrole et au fléchissement de l activité économique.

18 En Russie, l inflation s est établie à 7,4% en 2014 contre 6,8% en 2013 notamment sous l effet de la hausse des prix des produits alimentaires et de la dépréciation du rouble. En revanche, l inflation a ralenti en Chine et en l Inde pour se situer respectivement à 2% et à 7,8% en 2014 contre 2,6% et 9,5% en Quant au Brésil, il affiche un niveau d inflation quasi-stable d une année à l autre, soit 6,4% en 2014 contre 6,3% en S agissant de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, l inflation a reculé pour se situer à 7,6% en 2014 contre 9% en Pour sa part, l Afrique subsaharienne a enregistré une hausse des prix de 6,3% en 2014 contre 5,7% en 2013.

19 III. LE COMMERCE INTERNATIONAL En dépit du ralentissement de la dynamique des échanges dans les pays émergents et en développement, des crises géopolitiques en Europe de l Est et dans la région Moyen-Orient, le volume du commerce mondial a progressé de 2,8% en 2014 contre 2,4% en 2013 à la faveur du raffermissement de la croissance des économies développées. La valeur des exportations s est établie à USD milliards et celle des importations à USD milliards, soit une hausse identique de 1% en 2014 contre respectivement 2% et 1% en Au niveau des économies développées, les quantités de marchandises exportées ont progressé de 2,2% en 2014, et celles importées de 3,2% contre respectivement 1,6% et (-0,2%) en 2013 en relation avec le dynamisme observé de ces économies en S agissant des économies émergentes et en développement, le volume des exportations a augmenté de 3,3% en 2014 contre 3,9% en 2013 et celui des importations de 2% par rapport à 5,3% en Quant aux exportations des services commerciaux mondiaux en 2014, elles se sont accrues de 4% pour s établir à USD 4860 milliards dont 48% pour les pays de l Europe, 25% pour la région de l Asie, 16% pour les pays de l Amérique du Nord et 11% pour les autres. Enfin, les importations des services commerciaux ont atteint USD 4740 milliards, en progression de 5%, dont 46% pour l Europe, 28% pour les pays de l Asie, 13% pour l Amérique du Nord et 13% pour les autres.

20 IV. LES MARCHES FINANCIERS IV-1. Évolution des principales places boursières En 2014, les marchés financiers ont connu des hausses limitées, hormis l indice des valeurs technologiques qui s est inscrit en hausse durant toute l année. En effet, les places boursières sont restées stables durant les trois premiers trimestres avant de connaitre une chute début octobre. Les bourses sont reparties ensuite à la hausse jusqu à atteindre leur plus haut de l année en décembre. Ainsi, l évolution des principales places boursières se présente-t-elle comme suit : - le Dow Jones gagne 08.4% en 2014 en passant de à points ; - le Dax croît de 04.13% en passant de à points ; - le Nasdaq prend plus de 19% en passant de 3563 à 4236 points ; - le Nikkei s adjuge plus de 9% en passant de à points.. IV-2. Les taux d intérêt L année 2014 a été marquée par l annonce par la Banque Centrale américaine (Fed) de la fin de sa politique d assouplissement quantitatif en octobre. Cette politique mise en œuvre fin 2008 pour faire face à la crise avait été renouvelée en novembre 2010 et septembre 2012 permettant à la Fed d injecter plus de USD 3000 milliards dans l économie américaine. Globalement, le taux directeur de la Fed est resté inchangé en 2014 à 0,25%. La Banque d Angleterre a maintenu son principal taux directeur à 0,5% et confirmé son programme de rachat d actifs à hauteur de 478 milliards d euros décidé en début d année. Quant à la Banque Centrale Européenne, elle a baissé son principal taux directeur à 0,05% le 04 septembre Cette décision, la deuxième de l année après celle de juin 2014 à 0,15%, avait comme objectif de faire face à une faible inflation et de relancer la croissance dans la zone euro. Pour sa part, la Banque du Japon a gardé son taux directeur inchangé à 0,1%, depuis octobre 2010.

21 IV-3. Le marché des changes Le marché des changes est resté assez stable au premier semestre Durant le second semestre, le Dollar a connu une appréciation par rapport aux différentes devises du fait de la bonne orientation de l économie américaine. IV-3-1. Le Dollar Américain Sur l année 2014, le dollar a enregistré une appréciation de 12% par rapport à l euro passant de 0,727 pour un euro à fin décembre 2013 à 0,8266 à fin décembre Par rapport à la livre sterling, le Dollar s est apprécié de 6% pour s échanger à 1,5573 dollar pour une livre à fin décembre 2014 contre 1,6563 à fin décembre De même par rapport au yen, le dollar américain s est fortement apprécié pour s établir à 119,68 Yens pour un Dollar à fin décembre 2014 contre 105,23 à fin décembre 2013, soit une appréciation de 14%. Cette montée du dollar observée à partir du mois de juin en raison essentiellement du bon comportement de l économie américaine s est poursuivie jusqu à la fin de l année. Entre fin juin et fin décembre, l euro a perdu plus de 11%, la livre sterling plus de 9% et le yen plus de 18% par rapport au dollar. IV-3-2. L Euro En 2014, l Euro a connu une forte dépréciation face au dollar, soit près de 12%. La monnaie européenne s est aussi dépréciée par rapport au yen japonais durant les trois premiers trimestres de l année jusqu à atteindre son plus bas niveau de 2014 à 135,49 Yens à la mi-octobre. Cette tendance

22 s est inversée suite à l annonce par la Banque du Japon, fin octobre, de l élargissement du programme d assouplissement monétaire. Cette appréciation de l euro s est poursuivie jusqu'à la fin de l année avec un plus haut de 149 yens en décembre. Entre début janvier et fin décembre, l euro s est apprécié de 1,4% passant de 143 yens à 145 yens. Vis-à-vis de la livre sterling, l euro a connu une dépréciation faible et continue, atteignant 6% en fin d année, en relation avec les évolutions de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne. IV-3-3. La Livre Sterling En 2014, la livre sterling a connu une hausse continue par rapport à l euro. Entre janvier et décembre, elle a gagné 6% en passant de 1,2032 à 1,2795 euro pour une livre. Par contre, elle s est dépréciée par rapport au dollar de 6% entre janvier et décembre, passant de 1,6563 à 1,5573 dollars. Cette baisse est intervenue à partir du début du troisième trimestre en même temps que l appréciation de la monnaie américaine contre les différentes devises internationales, alors que la livre avait gagné 4,5% au premier semestre 2014 contre le dollar. IV-3-4. Le Yen En 2014, la monnaie japonaise s est dépréciée de 14% par rapport au dollar américain passant de 105 à 119 pour un dollar entre janvier et décembre. Cette dépréciation s est accentuée durant le dernier semestre à l instar des autres monnaies par rapport au dollar américain. Par rapport à l euro, le yen a perdu 1,4% passant de 143 à 145 entre janvier et décembre. De même, par rapport à la livre sterling, le yen s est déprécié de 7% passant de 174,298 à 186,378 sur la même période. IV-4. Le marché des matières premières En 2014, les cours des matières premières ont connu une forte baisse, en particulier le pétrole, le fer et le riz qui ont perdu la moitié de leur valeur. Ce recul est lié au fléchissement de

23 l activité économique dans les pays émergents et en développement, à la faiblesse de l'économie européenne et à l appréciation du dollar. IV-4-1. Le Pétrole Le cours du baril a perdu près de la moitié de sa valeur notamment sur le second semestre de 2014 pour s établir à USD 57,3 au 31 décembre contre 110,8 au 31 décembre 2013, soit une baisse de 48,3%.Cette évolution s explique par la baisse de la demande mondiale, la surabondance de l offre liée en partie à l exploitation du pétrole de schiste aux Etats Unis ainsi qu au refus de l'organisation des pays exportateurs de pétrole de diminuer sa production. IV-4-2. L or Après une forte baisse en 2013, le cours de l or s est maintenu autour d une moyenne d USD 1 266,3 en 2014, soit une baisse de 8,4%. Cette évolution s explique par la baisse de la demande dans les deux grands pays consommateurs que sont la Chine (-38%) et l Inde (-14%), l appréciation du dollar durant le dernier trimestre et le rebond des marchés des actions.

24 IV-4-3. Le Cuivre Durant l année 2014 le cours moyen du cuivre a atteint USD 6 898,8 contre USD 7 389,1 en 2013, soit une baisse de 7% en raison du ralentissement de la croissance mondiale, en particulier celle de l économie chinoise qui représente le premier importateur mondial. En effet, la diminution des dépenses d infrastructures en Chine et la baisse des commandes des Etats-Unis en biens durables ont contribué à la baisse de la demande du cuivre.

25 IV-4-4. Le Fer Le cours du minerai de fer a connu une baisse continue depuis le début de l année, principalement à cause de la hausse de l offre, d une part, et du recul de la demande mondiale, d autre part. Le prix de la tonne est ainsi passé d USD 135 à USD 71,2 entre le 02 janvier et le 31 décembre 2014, soit une baisse de 47%. IV-4-5. Le Sucre Le cours du sucre a baissé de 11% pour s établir à USD 320 la tonne en décembre contre USD 359 en janvier 2014.En effet, au premier trimestre le cours du sucre a augmenté de 7%en liaison avec l impact de la sécheresse sur la production au Brésil. Au cours du deuxième et troisième trimestre, le cours a connu des baisses respectives de 2% et 15% du fait à la fois de la hausse du dollar et de l abondance de l offre provenant des deux principaux producteurs mondiaux que sont le Brésil et la Thaïlande. IV-4-6. Le Blé Sur l année 2014, le cours du blé a enregistré une baisse de 14% pour s établir à USD 216 contre 251,3 en 2013.Toutefois, on note une hausse de 5,7% entre les deux premiers trimestres de l année en raison de la crise Ukrainienne et de la sécheresse aux Etats-Unis. Au troisième trimestre, le cours du blé a reculé de 19% pour s établir à USD 194,2 la tonne. A l inverse, au quatrième trimestre le cours est reparti à la hausse avec une progression de 5,2% pour atteindre USD 204,3 la tonne.

26 IV-4-7. Le Riz En 2014, le cours moyen du riz a connu une tendance baissière à partir du second semestre, après s être stabilisé entre février et mai. Il s est établi à USD 238,3 la tonne en décembre 2014 contre USD 306,4 en janvier, soit une baisse de 27,2%.

27 Deuxième Partie : LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE NATIONALE Malgré un contexte international peu favorable et le déficit pluviométrique enregistré en 2014, la croissance économique s'est accélérée, sous l'impulsion de la dynamique soutenue de l activité dans les secteurs de la pêche, du minerai de fer, du BTP et des services. L inflation est restée à un niveau modéré. Toutefois, les positions budgétaire et extérieure se sont détériorées du fait notamment de la baisse des recettes minières. Les marges budgétaire et extérieure accumulées au cours des deux dernières années ont néanmoins permis d accroitre le niveau des dépenses budgétaires et de faire face aux importations de biens et services.

28 I. L ACTIVITE ECONOMIQUE En dépit d un environnement économique international peu favorable marqué par une croissance mondiale peu vigoureuse et une forte baisse des cours des produits de base, l économie nationale a enregistré une croissance soutenue. Le produit intérieur brut, évalué à prix constants et sur la base des données provisoires, a enregistré en 2014 une progression de 6,4% contre 5,7% l année précédente. Cette dynamique a été soutenue par les secteurs tertiaire et primaire et dans une moindre mesure par le secteur secondaire. Hors industries extractives, la croissance du PIB réel a atteint 7,1% contre 6,4% en Quant au PIB réel hors pétrole, il s est accru de 7,3% au lieu de 6,1% en En terme nominal, le PIB global a atteint MRO 1533,5 milliards, soit une hausse de 0,8% par rapport à Il ya lieu de souligner à cet égard que l estimation provisoire du PIB nominal a fait l objet d une réévaluation en 2014 suite à la révision des comptes nationaux établis par l ONS. La contribution sectorielle à la croissance de l économie montre que celle-ci a été tirée principalement par les secteurs tertiaire et primaire avec des contributions respectives de 3 points et 2,2 points à la progression du PIB réel en 2014 tandis que le secteur secondaire y a contribué pour 1,2 point.

29 I-1. Analyse sectorielle I-1-1. Le secteur primaire Malgré le déficit pluviométrique enregistré en 2014, la valeur ajoutée du secteur primaire a connu une hausse de 7,3% en terme réel et 12% en valeur contre respectivement 4% et 3,9% en Cette accélération résulte principalement de la bonne performance de l activité des pêches laquelle a compensé le ralentissement de l'activité dans les branches de l élevage et de l agriculture. En terme nominal, le PIB du secteur primaire s est chiffré à MRO 331,1 milliards en 2014, soit 21,6% du PIB global au lieu de 19,4% en I-1-1-a. L agriculture La croissance du PIB de l activité agricole a enregistré une forte décélération en terme réel, revenant à 0,9% après une hausse de 20% en 2013.Cette évolution s'explique par l'insuffisance des précipitations enregistrées en 2014 et son un impact négatif sur la production des cultures traditionnelles sous pluie. Toutefois, le recul de cette production a été compensé par l augmentation de la production de la culture irriguée à la faveur du renforcement des mesures prises par les pouvoirs publics pour faciliter le lancement et le déroulement de la campagne agricole notamment en ce qui concerne l accès au crédit, la disponibilité et la qualité des semences ainsi que l augmentation des superficies aménagées. En valeur nominal, le PIB de la branche agriculture s est établi à MRO 61,4 milliards, soit 4% du PIB global en I-1-1-b. L élevage La croissance du PIB réel de l élevage s est maintenue à 3,1% en 2014, à la faveur des bonnes conditions agro-pastorales de 2013 et des mesures visant à favoriser l exploitation rationnelle des ressources naturelles et fourragères, l amélioration des pratiques d élevage et la lutte contre les maladies animales. Le PIB nominal de l élevage a atteint MRO 236,3 milliards, soit une hausse de 14,3% au lieu de 4,6% en Cette évolution en terme nominal est essentiellement liée à la hausse des prix du bétail sur le marché notamment durant le second semestre Aussi, la part de l élevage dans le PIB nominal global est-elle passée de 13,6% en 2013 à 15,4% en I-1-1-c. La pêche En 2014, l activité des pêches a enregistré une performance remarquable qui s est traduite par une nette amélioration du volume des captures en particulier des espèces pélagiques suite notamment à l accroissement des licences pour cette catégorie de pêche. Les quantités exportées ont également connu une hausse sensible en Le PIB de l activité des pêches s est accru de 62,5% en terme réel et de 25,3% en terme nominal. La part relative de l activité des pêches dans le PIB nominal global demeure cependant assez faible, soit 2,2 %en 2014 contre 1,8% en 2013.

30 I-1-2. Le secteur secondaire La valeur ajoutée du secteur secondaire a connu une progression plus rapide que celle de l an dernier sous l effet de l accélération de la croissance de la production du minerai de fer et de l activité du BTP lesquelles ont enregistré des hausses de leur PIB réel respectivement de 14,4% et de 18,5% en 2014 contre 6,8% et 5,6% en En revanche, la production pétrolière, l extraction de l or et du cuivre et l industrie manufacturière ont connu une contraction de leurs valeurs ajoutées respectivement de 19,6%, 4,8% et 4,6% en Au total, le PIB réel du secteur secondaire a connu une croissance de 4,4% plus rapide que celle de 2,9% observée en En valeur, le PIB du secteur s est contracté de 13,1%, après une légère hausse de 0,7% une année auparavant. En s établissant à MRO 515,9 milliards, le PIB nominal du secteur a représenté 33,6% du PIB global contre 39% un an plus tôt. I-1-2-a. Les activités extractives L activité des industries extractives a été marquée par une faible progression de son PIB réel, soit 1,8% quoique plus importante que celle enregistrée en 2013, soit 0,3%. En valeur, le PIB s est rétréci de 27,8% en raison de la chute des cours sur le marché international. Le PIB nominal s est ainsi chiffré à MRO 264,1 milliards, soit 17,2% du PIB global au lieu de 24% en I-1-2-a-i. Les mines L activité d extraction de minerais métalliques a été marquée en 2014 par une hausse des productions du fer et de l or, la production du cuivre s étant inscrite en baisse. Ainsi, le PIB réel de ces activités a enregistré une hausse de 9,1%, après un ralentissement à 2,2% en Quant au PIB en valeur, il s est chiffré à MRO 215,5 milliards, soit une baisse de 30,4% par rapport à 2013 et représente 14,1% du PIB global. La production annuelle du minerai de fer a atteint pour la première fois 13,3 millions de tonnes en 2014 contre 12,5 millions de tonnes l année précédente. Ainsi, la valeur ajoutée s est accrue de 14,4% en terme réel au lieu de 6,8% en Par contre, en s établissant à MRO 166,2 milliards, la valeur ajoutée de la production de fer en terme nominal a accusé une baisse annuelle de 33,5%, sous l effet de la chute du prix du fer sur le marché international. Sa part dans le PIB global est ainsi passée de 16,4% à 10,8% d une année à l autre. S agissant de l or, la production a connu un ralentissement à 1,7% en 2014 pour se situer à 309,4 mille onces. Quant au minerai de cuivre, sa production s est réduite à 33,1 mille tonnes, soit une baisse de 10,8% par rapport à Compte tenu de la chute des prix à l export, la valeur ajoutée du sous-groupe minier (or et cuivre) a connu une baisse de 4,8% en terme réel et 17,5% en valeur pour se situer à 3,2% du PIB global contre 3,6% en 2013 et 6% en I-1-2-a-ii. Le pétrole Au titre de l année 2014, la production pétrolière a connu une baisse de 11,6% par rapport à 2013 pour se situer à 2,2 millions de barils. Le niveau de production mensuelle s est situé en moyenne à 180,9 mille barils contre 204,6 mille barils en La tendance baissière de la

31 production de pétrole s explique par la diminution des réserves du champ de Chinguitty et par les difficultés techniques entrainant des arrêts de production. La valeur ajoutée réelle de l activité pétrolière s est contractée de 19,6% en En valeur, le PIB pétrolier s est établi à MRO 31,4 milliards, soit une baisse de 23,5% et ne représente plus que 2% du PIB global contre 2,7% en I-1-2-b. Les industries manufacturières En 2014, l activité manufacturière a enregistré une baisse de 4,6% de son PIB en terme réel. Cette évolution est reflétée par la baisse de l indice de la production des unités manufacturières de 11,3% en moyenne par rapport à son niveau de L amélioration enregistrée au niveau de la production d électricité (+7,1%), de l eau (+6,7%), de la fabrication des «métaux minéraux» (+2,4%) et de la fabrication «des papiers, carton et d articles en papier ou en carton» (+13%) n a pas été suffisante pour compenser les effets des baisse des autres composantes. La contribution de la production des unités manufacturières à la formation du PIB nominal global est demeurée quasi stable autour de 7,5% durant les trois dernières années. I-1-2-c. Le Bâtiment et les Travaux Publics La valeur ajoutée réelle de l activité des BTP s est accélérée à 18,5% au lieu de 5,6% en liaison notamment avec le renforcement des investissements publics dans le domaine des infrastructures et la relance des investissements privés dans la construction de bâtiments. En valeur, le PIB des BTP s est établi à MRO 135,6 milliards, soit 22,7% de hausse par rapport à 2013 tandis que sa contribution à la formation du PIB global est passée de 7,3% en 2013 à 8,8% en 2014.

32 I-1-3. Le secteur tertiaire L activité du secteur tertiaire, compte non tenu des services non marchands fournis par les administrations publiques, est restée assez soutenue en 2014 malgré un léger ralentissement dû notamment à la décélération de la croissance au niveau de la branche des «transports et télécommunications» et celle du «commerce». La valeur ajoutée en terme réel des activités tertiaires s est en effet accrue de 6,7% contre 7,7% en 2013 tandis qu en terme nominal le PIB a augmenté de 8,7% pour se situer à MRO 604,05 milliards, soit 39,4% du PIB global au lieu de 36,5% en S agissant des administrations publiques, elles ont connu un ralentissement de leur activité dont le rythme de progression est revenu à 2% cette année au lieu de 4,5% en I-1-3-a. Le transport et les télécommunications En 2014, le PIB réel de l activité des transports et télécommunication a connu une hausse de 9,4% contre 9,9% en Ce ralentissement provient de la décélération du rythme de croissance du PIB des télécommunications à 9,7% au lieu de 14,5% en La valeur ajoutée nominale de l ensemble est estimée à MRO 70,7 milliards, soit une hausse de 9% qui porte sa part dans le PIB nominal global à 4,6% contre 4,3% en I-1-3-b. Le commerce Le ralentissement de l activité de la branche du «commerce» observé en 2013 s est poursuivi en 2014 avec une croissance de 7,1% contre 8,5% en Quant au PIB nominal, il s est chiffré à MRO 132,6 milliards, soit une hausse de 8,6% au lieu de 7,9% en 2013, portant son poids dans le PIB global à 8,6% au lieu de 7,9% en I-1-3-c. Les administrations publiques Après s être accéléré à 4,5% en 2013, le taux de croissance de la valeur ajoutée réelle de l activité des administrations publiques a enregistré un ralentissement à 2%. En valeur, le PIB de la branche des administrations publiques s est inscrit en hausse de 3% contre 9,6% en 2013, pour se situer à MRO 154,7 milliards, soit 10,1% du PIB. I-2. La demande Le PIB nominal a été chiffré en 2014 à MRO 1533,5 milliards marquant une légère hausse de 0,8% par rapport à l année précédente. Parallèlement, la demande intérieure a été estimée à MRO 1936,2 milliards, s inscrivant ainsi en augmentation de 2,9% d une année à l autre, sous l effet de la hausse de la consommation, l investissement s étant inscrit en baisse. Dans ces conditions, le déficit en ressources s est creusé passant de MRO 362,3 milliards à 402,7 milliards, soit un alourdissement de 11,1% dû essentiellement à la chute des recettes d exportations du fait de la baisse des cours des produits miniers.

33 I-2-1.La consommation La consommation finale totale évaluée en prix courants a atteint MRO 1248,3 milliards en 2014, soit une hausse 11,8% par rapport à l exercice précédent. Cette progression s explique essentiellement par l augmentation de 12,4% enregistrée par la consommation des ménages. Quant à la consommation des administrations publiques, elle a augmenté de 10,2% en raison notamment de la hausse des dépenses de fonctionnement de l Etat. La part de la consommation des ménages dans le PIB est passée de 53,1% en 2013 à 59,2% en 2014 tandis que celle des administrations publiques s est accrue de 20,3% à 22,2%. I-2-2. L investissement Evaluées à prix courants à MRO 688 milliards en 2014, les dépenses d investissement ont connu un fléchissement de 10% par rapport au niveau atteint en 2013, du fait notamment du ralentissement des investissements privés dans le secteur minier en relation avec la chute des cours des produits miniers. Quant aux investissements publics, ils ont connu une progression de 13% en Au total, le taux d investissement est passé de 55,7% du PIB en 2013 à 43,6% en 2014.

34 II. L INFLATION Au vu de l évolution de l indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC), l inflation est restée à un niveau modéré en Cette évolution reflète des variations assez faibles durant les quatre premiers mois de l année et une accentuation par la suite. Au terme de l année 2014, l inflation s est établie à 3,5% en moyenne annuelle et 4,7% en glissement annuel contre respectivement 4,1% et 4,5% en La mise en œuvre d une politique monétaire prudente, la poursuite de programmes visant à atténuer la hausse des prix des produits de première nécessité pour les populations vulnérables et la baisse des prix à l importation ont contribué à contenir la hausse des prix à un niveau modéré.

35 Tableau 1. Évolution de l IHPC Moyenne annuelle Variations en % moyenne annuelle Glissement annuel Contributions en points 1. Produits alimentaires, boissons non alcoolisée 209,7 219,6 230,3 4,9 6,8 3,6 Pain et céréales 186,3 198,0 209,6 5,8 10,8 1,6 Viande 179,5 205,3 244,1 18,9 7,0 0,9 Poisson et fruits de mer 438,3 428,2 424,0 (1,0) 8,5 0,4 Lait, fromage et œufs 179,9 185,7 191,9 3,3 (0,2) (0,0) Huiles et graisses 175,7 181,1 185,3 2,3 0,2 0,0 Fruits 179,9 209,1 224,4 7,3 17,5 0,2 Légumes 254,3 234,3 213,1 (9,1) 14,4 0,5 Sucre, confiture, miel, chocolat et confiserie 228,6 226,4 224,7 (0,8) 1,0 (0,1) Boissons 156,5 160,9 159,2 (1,0) (1,6) (0,1) 2. Tabac et stupéfiants 245,0 239,5 242,2 1,1 7,8 0,1 3. Articles Habillement et chaussures 194,0 204,0 206,7 1,3 0,2 0,0 4. Logement, eau, électricité, gaz et auto. 170,3 176,9 179,9 1,7 3,6 0,5 combustibles 5. Ameublement, équipement ménager 186,4 189,1 193,5 2,3 1,0 0,1 6. Santé 169,7 173,1 173,0 (0,1) (0,1) (0,0) 7. Transports 146,0 154,5 154,5 0,0 0,1 0,0 8. Communication 59,9 59,9 59,9-0,0-9. Loisirs, spectacles et culture 87,1 96,5 99,3 2,9 (0,2) (0,0) 10. Enseignement 129,1 108,8 108,8-0,0-11. Hôtels, cafés, restaurants 164,0 169,6 169,6-0,0-12. Autres biens et services 119,0 179,7 185,1 3,0 0,0 - I N D I C E G L O B A L 188,5 196,2 203,2 3,5 4,7 4,7 Source : ONS ; *() : Chiffres négatifs En 2014, l inflation a résulté principalement de l augmentation de 6,8% enregistrée par les prix des produits alimentaires qui pèsent plus de 49% dans l indice des prix à la consommation. L évolution des prix des produits alimentaires résulte essentiellement de la hausse des prix des sousgroupes «Pains et céréales» (+10,8%), «Poissons et fruits de mer» (+8,5%), «Viande» (+7%), «fruit» (+17,5%), et «légumes» (+9,5%). L effet de la hausse des prix des produits alimentaires sur l indice général des prix a été amortie par la diminution enregistrée au niveau des rubriques «Café, Thé et Cacao» (-13,7%), «Sucre et Confiseries» (-2,5%) et «laits, formage et œuf» (-0,2%).Les produits non alimentaires ont également contribué à l inflation. En effet, les prix relatifs à la fonction «Tabac et Stupéfiants» ont augmenté de 7,8% et ceux liés à la fonction «Logement, eau, gaz et électricité» ont progressé de 3,6%. Les autres fonctions de l indice, à savoir «santé», «transports», «communication» «enseignement», «loisirs et culture», «hôtels et restaurants» et «biens et services divers» sont restées relativement stables en En 2014, les produits alimentaires ont contribué pour 3,6 points à l inflation en glissement annuelle tandis que la contribution des autres produits a été de 1,1 point.

36 Par ailleurs, les produits importés ont enregistré une hausse de leurs prix plus importante que celle des prix des produits locaux, soit respectivement (+5,8%) et (+3,9%). De même, les prix des produits frais et des produits énergétiques se sont accrus respectivement de 12,8% et 5,8% contribuant ainsi à la hausse de l indice global. Sur les dix dernières années, l inflation a connu une baisse quasi continue passant en glissement annuel de 16,1% en 2004 à 4,7% 2014 et de 10,4% à 3,5% en moyenne annuelle. Au cours de la décennie , l inflation annuelle moyenne s est située à 6%..

37 III. LE SECTEUR EXTERIEUR Les transactions extérieures se sont déroulées en 2014 dans un environnement international caractérisé par la chute des cours des produits exportés notamment le fer, l or, le cuivre et le pétrole. Dans ce contexte, les comptes extérieurs ont connu dans l ensemble une évolution défavorable qui s est reflétée dans l aggravation du déficit de la balance des paiements courants, la réduction de l excédent du compte de capital et d opérations financières ainsi que la diminution des réserves officielles de change. Le déficit des transactions courantes s est creusé pour s établir à MRO 444,7 milliards ou 29% du PIB en 2014 au lieu de 381,3 milliards ou 25,1% du PIB une année auparavant, sous l effet principalement de la détérioration de la balance commerciale. Quant au compte de capital et d opérations financières, il a enregistré un excédent en baisse de 21,6% pour se situer à MRO 369,9

38 milliards. Aussi, le solde global de la balance des paiements est-il ressorti déficitaire de MRO 93,5 milliards après un excédent de 4,5 milliards en En conséquence, les réserves officielles de change se sont réduites pour se chiffrer à USD 639,1 millions, soit l équivalent de 4,5 mois d importations de biens et services (hors importations des industries extractives) au lieu de 5,7 mois au terme de l année précédente. Tableau 2. Evolution des soldes de la Balance des paiements (Chiffres en milliards MRO) Solde des transactions courantes (371,3) (381,3) (444,7) compte de capital et d'opérations financières 537,3 472,1 369,9 erreurs et omissions (20,1) (86,2) (18,7) Balance globale 145,8 4,5 (93,5) PIB nominal 1 437, , ,5 Pourcentage solde courant/pib (25,3) (25,1) (29,0) III-1. Les Transactions courantes En 2014, le compte des transactions courantes s est soldé par un déficit de MRO 444,7 milliards ou 29% du PIB au lieu de 381,3 milliards ou 25% du PIB au terme de l année écoulée. Cette évolution résulte principalement de la détérioration de la balance commerciale. Si en 2012 et 2013, la détérioration du solde courant résultait essentiellement de la hausse des importantes de biens d équipement et de services par les sociétés minières dans le cadre de leurs investissements, en 2014 la dégradation du compte courant est due principalement à la baisse des recettes d exportation du fait de la diminution des prix mondiaux des produits miniers.

39 III-1-1. La Balance Commerciale Le déficit de la balance commerciale s est accentué, passant de MRO 117,8 milliards en 2013 à 215,2 milliards en 2014, sous l effet d une diminution 26,6% des exportations ; les importations ayant connu une baisse de 12,5%. Dans ces conditions, le taux de couverture de l ensemble des importations par les exportations est revenu à 73,1% au lieu de 87,1% un an auparavant. III-1-1-a. Les exportations Les exportations de biens, calculées en termes FOB, ont totalisé MRO 585,1 milliards en 2014 enregistrant une baisse de 26,6%. Elles sont ainsi revenues à leur niveau en 2009, année où les prix internationaux de nos principaux produits d exportations ont enregistré leur plus bas niveau en raison de la récession induite par la crise financière de 2008.

40 Le recul des exportations en 2014 reflète la diminution des exportations de minerai de fer, de cuivre, de l or et du pétrole en liaison avec une conjoncture internationale défavorable marquée par la baisse des prix des produits de base. En revanche, les exportations des produits de la pêche ont enregistré une progression de 15% due principalement à une hausse des prix notamment pour les céphalopodes. Les exportations du minerai de fer se sont établies à MRO 220,6 milliards en 2014 au lieu de 408,2 milliards en 2013, soit un repli de 46%. Tableau 3. Evolution des exportations du minerai de Fer Exportations en milliards MRO 408,2 220,6 Croissance en % 21,8 (46,0) Prix moyen de la tonne de minerai de fer 92,6 45,0 Croissance en (%) (7,3) (51,4) Les quantités vendues étant restées stables autour de13 millions de tonnes, la baisse des recettes d exportation est imputable à la chute des cours mondiaux du fer qui s est accélérée à partir du second semestre 2014.

41 En 2014, la production de la SNIM s est vendue en moyenne à USD 56 la tonne, soit une baisse de 40% par rapport à l année 2013 due principalement à la baisse de la demande notamment chinoise conjuguée à l augmentation de l offre de fer au niveau mondial. Le minerai de fer occupe toujours le premier poste d exportation mais sa part dans le total des exportations est revenue à 37,7% en 2014 contre 51,2% un an plus tôt. Quant à la répartition géographique des exportations de fer, elle est restée inchangée en 2014 avec 70% des ventes à la Chine et 28% pour l Europe. S agissant des exportations d or, elles ont été évaluées à MRO 123,2 milliards contre 141,7 milliards en 2013, soit une baisse annuelle de l ordre de 13% consécutive à une diminution des quantités vendues conjuguée à une baisse des prix. Les ventes d or ont, en effet, porté sur un volume de 324,1 mille onces, en baisse de 5,1% tandis que le prix moyen de l once est ressorti à MRO 380 mille enregistrant ainsi une contraction de 8,4%.

42 En ce qui concerne les exportations de cuivre, elles sont passées de MRO 65,1 milliards en 2013 à 50,2 milliards de MRO en 2014, soit une baisse de 23% sous l effet conjugué d une baisse de 18,6% du volume exporté et de 5,6% du prix moyen de la tonne de cuivre Pour leur part, les exportations de pétrole se sont établies à MRO 58,9 milliards en 2014, enregistrant une baisse annuelle de l ordre de 10% due à la contraction du volume des ventes de 3,2% conjuguée à une diminution du prix moyen de vente du baril de l ordre de 7%. En effet, la chute des cours mondiaux du brut au cours de la seconde moitié de 2014 n a que peu affecté les exportations de pétrole car l essentiel des ventes a été réalisé avant la chute des cours. Après le recul de plus de 30% enregistré en 2013, la valeur des exportations des produits de la pêche a augmenté de 15% pour s établir à MRO 114,4 milliards en Cette amélioration est attribuable à la progression aussi bien des recettes provenant des ventes de la SMCP que de celles de la pêche artisanale qui représentent respectivement 73% et 27% du total des exportations de la pêche. Au total, les quantités vendues ont atteint 137 mille tonnes au lieu de 125 mille en 2013 tandis que le prix moyen par tonne vendue a connu un raffermissement de 4,4% en 2014.

43 Les exportations en valeur de la SMCP ont atteint MRO 83,1 milliards en 2014 contre 72,7 milliards l année précédente, soit une hausse de 14,3%. Elles ont porté sur des quantités en baisse de 6,3% à 62,5 mille tonnes. Les exportations ont surtout bénéficié de la hausse de prix des espèces à forte valeur marchande, en particulier les céphalopodes dont le prix moyen à la tonne est passé de USD 4891,9 USD à USD 6927,6 en 2014, soit un renchérissement de près de 42%.

44 En 2014, les ventes de la SMCP ont été majoritairement orientées vers l Europe avec 51% de part de marché au détriment du Japon qui devient la deuxième destination des exportations avec 32,7%. La part de la Chine est revenue à 5,3% contre 14% en 2013 tandis que celle de l Afrique s est maintenue autour de 3%. S agissant de la pêche artisanale, ses exportations ont enregistré une progression de 17,7% pour atteindre MRO 31,2 milliards au lieu de 26,5 milliards en 2013, sous l effet notamment de la hausse des quantités vendues de pélagique et de farine de poisson. Les exportations ont porté sur un volume de 74,4 mille tonnes en progression de 27,8% tandis que le prix moyen à la tonne est ressorti à USD 1402,1, en baisse de 9,5%. Pour ce qui est de la structure des exportations, elle a été marquée par la progression de la part des produits de la pêche qui passe de 12,5% du total des exportations à 19,5%. A l inverse, le minerai de fer a vu sa part baisser de 51,2% à 37,7%.. III-1-1-b. Les Importations En 2014, les importations de biens en termes FOB ont totalisé 800,3 milliards et enregistré une baisse de 12,5% par rapport à l année précédente. Cette évolution reflète une diminution des dépenses des industries extractives de 35% et une baisse de la facture pétrolière de l ordre de 5,4%. En revanche, les autres importations constituées essentiellement de produits alimentaires, de matériaux de constructions, de biens d équipement, de tissus et vêtements et d autres biens de consommation, se sont alourdies de 25%.

45 Les importations du secteur des industries extractives, constituées pour l essentiel d achats d équipements, se sont établies à MRO 308,1 milliards, en recul de 35,1% par rapport au niveau atteint en Cette baisse a concerné aussi bien le secteur pétrolier que le secteur minier. Les importations des sociétés pétrolières ont, en effet, enregistré un repli de 21,8% en 2014 pour se chiffrer à MRO 84,6 milliards mais elles restent à un niveau assez élevé depuis 2013 en liaison avec la hausse des achats d équipements destinés à la production d électricité à partir du gaz, d une part, et l activité d exploration, d autre part. S agissant du secteur minier, la baisse des cours de l or et du fer s est traduite par le ralentissement des investissements miniers entrainant une baisse des importations des sociétés produisant ces minerais. Les dépenses en équipement pour la production d or ont ainsi connu une baisse annuelle de l ordre de 78% pour se situer à MRO 39,6 milliards en fin De même, les importations de biens entrant dans la production de minerai de fer se sont repliées de 13,4% en 2014 pour s élever à MRO 127,3 milliards. En revanche, les achats d équipements pour la production de minerai de cuivre ont enregistré une progression de 35% par rapport à 2013 pour atteindre MRO 56,5 milliards de MRO du fait de la poursuite des investissements engagés pour accroitre la capacité de production. Pour ce qui est des importations de produits énergétiques, la facture pétrolière s est élevée, en 2014, à MRO 180,1 milliards, en baisse de 10,4 milliards ou 5,4% par rapport à l année écoulée. L augmentation de 3,9% enregistrée par les quantités importées a été largement compensée par la baisse du prix moyen à l importation. S agissant des importations de produits alimentaires, elles se sont établies à MRO 112,7 milliards, soit à peu près le même niveau qu en 2013, l augmentation des quantités importées ayant globalement été compensée par la baisse des prix à l import. En ce qui concerne les autres importations, constituées essentiellement de matériaux de constructions, de biens d équipement et d autres biens de consommation, elles ont été évaluées à MRO 199,4 milliards de MRO contre 136,8 milliards en 2013, soit une progression de MRO 62,5 milliards en relation avec la relance de l activité économique en La répartition géographique des importations reste globalement inchangée en Bien que sa part relative soit en baisse, l Union européenne reste le premier fournisseur de la Mauritanie avec 35% des importations de biens au lieu de 48% en 2013, suivie de l Asie avec 31% contre 34% en La part des Etats-Unis s est renforcée, passant de 11% en 2013 à 24% cette année tandis que la part de l Afrique reste stable autour de 7%.

46 III-1-2. Les Services Le solde déficitaire des échanges de services s est nettement réduit en 2014, revenant à MRO 187,6 milliards au lieu de 244,5 milliards en 2013, soit une diminution de 23%, consécutive à une amélioration de l ordre de 50 % des recettes et un recul des dépenses en services de 10%. Estimées à MRO 84,2 milliards, les recettes au titre des services ont connu une expansion de 28,2 milliards sous l effet de la hausse des rentrées provenant des licences de pêche. Ces dernières se sont fortement accrues en 2014 pour s établir à MRO 33,3 milliards contre 8,4 milliards en 2013 en liaison avec l accroissement du nombre de licences délivrées pour la pêche des espèces pélagiques en vue de compenser le manque à gagner dû au non renouvellement de l accord de pêche avec l UE. Pour leur part, les importations de services se sont inscrites en baisse pour se situer en 2014 à MRO 271,7 milliards contre 300,4 milliards, soit une diminution de 28,7 milliards attribuable en grande partie au repli des dépenses du secteur minier et pétrolier respectivement 33 % et 34%. III-1-3. Les Revenus Le déficit de la balance des revenus s est creusé en 2014 pour atteindre MRO 76,4 milliards, soit un alourdissement de 25% par rapport à 2013 dû essentiellement au recul des rentrées du fait du non versement de la redevance de pêche, les discussions avec l UE pour le renouvellement de l accord de pêche n ayant pas abouti en D autre part, les dépenses au titre des revenus ont connu une contraction de 15,5% pour s établir MRO 81,9 milliards de MRO contre 97 milliards en 2013 suite à la réduction de 48% des sorties au titre des profits et salaires des sociétés minières.

47 III-1-4. Les Transferts courants L excédent du solde des transferts courants s est de nouveau rétréci pour s établir à MRO 34,4 milliards contre 42,2 milliards en 2013, soit une baisse de 18,6% imputable aussi bien aux transferts publics que privés. En effet, le solde positif des transferts publics, constitués essentiellement de dons, a enregistré une diminution de 23,1% pour s élever MRO 19,3 milliards tandis que le flux net de transferts privés s'est contracté de 12% pour se situer à 15,1 milliards. III-2. Le Compte de capital et d opérations financières L'excédent du compte de capital et d opérations financières s est de nouveau replié en 2014 pour s établir à MRO 369,9 milliards au lieu de 472,1 milliards l année précédente en raison principalement du recul des flux nets au titre des investissements directs étrangers dans le secteur minier et de ceux relatifs aux emprunts extérieurs et dont l effet a été atténué par le renforcement des entrées nettes au titre des autres opérations du secteur privé. Tableau 4. Evolution des soldes des comptes de capital et d'opérations financières (Chiffres en milliards MRO) Comptes de capital et d'opérations financières 541,5 472,1 369,9 Compte de capital 11,9 1,4 4,8 Compte d'opérations financières 529,6 470,6 365,1 L excédent du compte d opérations financières s est, en effet, sensiblement réduit, revenant de MRO 470,6 milliards à 365,1 milliards. Cette détérioration résulte de la diminution des investissements directs étrangers dont le flux net a atteint MRO 151,7 milliards au lieu de 338,5 milliards en Ceci s explique par la réduction des investissements miniers en particulier dans le secteur de l or passés de MRO 177,5 milliards en 2013 à MRO 10 milliards en 2014 en liaison avec la baisse du cours. De même, les IDE dans le secteur pétrolier ont enregistré un ralentissement avec un flux net en baisse à MRO 80,1 milliards contre 123,3 milliards en De leur côté, les flux au titre des emprunts extérieurs à moyen et long terme se sont traduits par des entrées nettes de MRO 36,8 milliards, en baisse de 27,9 milliards ou 43% en raison d une diminution des décaissements sur prêts conjuguée à une augmentation du montant de l amortissement de la dette extérieure. Les tirages sur emprunts extérieurs se sont établis cette année à MRO 81,3 milliards contre 94,8 milliards en 2013, soit une baisse de 14% attribuable à la réduction des décaissements en faveur de la SNIM. Ces derniers se sont chiffrés à MRO 3,9 milliards en 2014 contre 41,6 milliards l année précédente, en liaison avec l achèvement du programme d investissement de l entreprise d une part, et le ralentissement voire le report de nouveaux investissements pour cause de baisse des prix, d autre part. En revanche, les décaissements sur les prêts au Gouvernement ont progressé de 46% pour atteindre MRO 77,4 milliards de MRO en liaison avec l accélération du programme d investissement public.

48 Quant aux paiements au titre de l amortissement de la dette de l Etat et des établissements publics, ils sont passés de MRO 30,1 milliards en 2013 à 44,4 milliards en 2014 dont 24 milliards à la charge du Trésor. Le recul des flux nets d investissements directs étrangers et des entrées nettes au titre des emprunts extérieurs a néanmoins été atténué par une amélioration sensible des flux nets des «autres opérations financières» et des «erreurs et omissions» établis respectivement à MRO 176,5 milliards et -18,7 milliards en Compte tenu de ces évolutions, le solde global de la balance des paiements a accusé un déficit de MRO 93,5 milliards en 2014 après un excédent de 4,5 milliards de Cette détérioration de l équilibre extérieur s est reflétée dans la baisse des réserves officielles de change dont le niveau est revenu à USD 639 millions en fin 2014 soit 4,5 mois d importations de biens et services (hors importations des industries extractives) contre 5,7 mois en 2013.

49 Tableau 5. Balance des paiements (Milliards MRO) Balance commerciale 79,0 (154,3) (117,8) (215,2) Exportation 772,4 783,2 797,2 585,1 Minerai de fer 413,3 335,2 408,2 220,6 Pétrole 62,0 80,2 65,3 58,9 Cuivre 65,8 70,6 65,1 50,2 Or 113,6 132,2 141,7 123,2 Pêche 114,7 142,3 99,3 114,4 Autres 3,1 22,7 17,7 17,9 Importation, fob (693,4) (928,4) (915,1) (800,3) Produits alimentaires (81,7) (113,2) (112,9) (112,7) Produits pétroliers (147,5) (195,3) (190,5) (180,1) dont SNIM (24,4) (32,7) (32,9) (30,9) MCM (12,2) (14,7) (13,9) (13,4) Tasiast (18,2) (33,3) (30,4) (1,2) Equipements importés pour les industries (338,0) (481,6) (474,9) (308,1) extractives dont SNIM (101,6) (142,9) (147,1) (127,3) MCM (43,6) (47,6) (42,0) (56,5) Tasiast (160,5) (286,7) (177,5) (39,6) Exploration pétrolières (32,3) (4,5) (108,3) (84,6) Autres importations (126,3) (138,2) (136,8) (199,4) Service et revenus (nets) (198,8) (311,5) (305,7) (263,9) Services (nets) (155,1) (256,6) (244,5) (187,6) dont licences pêche 16,4 3,5 8,4 33,3 Revenus (nets) (43,7) (56,0) (61,2) (76,4) dont compensation pêche 29,3 26,7 27,2 - Transferts courants (net) 42,5 95,6 42,2 34,4 Transferts privés (net) 8,8 12,6 17,1 15,1 Transferts officiels 33,7 83,0 25,1 19,3 dont allègement PPTE multilatéral 1/ 0,7 0,3 - - Balance des Transactions Courantes (77,2) (371,3) (381,3) (444,7) Compte de capital et d'opérations financières 140,3 537,3 472,1 369,9 Compte Capital - 9,2 1,4 4,8 Autres - 9,2 1,4 4,8 Compte d'opérations financières 140,3 528,0 470,6 365,1 Investissement direct (net) 165,5 410,4 338,5 151,7 Dont: industries pétrolières (net) 21,6 6,7 123,3 80,1 Prêt officiels à moyen et long terme 68,3 150,2 64,7 36,8 Décaissements 86,2 180,0 94,8 81,3 Principal exigible (17,9) (29,7) (30,1) (44,4) Autres transactions privées en capital (93,5) (32,6) 67,4 176,5 Erreurs et omissions 8,0 (20,1) (86,2) (18,7) Balance globale 71,1 145,8 4,5 (93,5) Financement (71,1) (145,8) (4,5) 93,5 Actifs extérieurs nets (75,1) (120,6) (7,9) 89,9 BCM (net) (55,0) (141,7) (8,5) 93,9 Avoirs (64,6) (137,0) (10,8) 98,1 Engagements 9,6 (4,7) 2,4 (4,2) Banques commerciales (nets) (7,2) 25,3 1,8 (5,3) Comptes pétrolier (13,0) (4,1) (1,2) 1,3 Financement exceptionnel 4,0 (25,3) 3,3 3,2 Source : DGE/BCM

50 IV. DETTE EXTERIEURE IV-1. L encours de la dette extérieure L encours de la dette extérieure à moyen et long terme contractée ou garantie par l Etat ou les entreprises publiques a atteint USD 3 398,2 millions en fin 2014, enregistrant ainsi une légère progression de 1% par apport à son niveau à fin Cette évolution reflète un flux net positif de financements extérieurs résultant d un niveau de décaissements sur emprunts extérieurs plus important que les remboursements. La structure de cet encours reste caractérisée par la prépondérance de la part due aux créanciers multilatéraux, soit 62,7% de la dette extérieure contre 37,3% pour les créanciers bilatéraux. Rapporté au PIB, l encours de la dette extérieure passe de 65,6% en 2013 à 66,9% en Tableau 6. Encours de la dette extérieure En millions USD En millions USD En % du total En millions USD En % du total En millions USD En % du total TOTAL 3 124,4 100,0% 3 363, ,00% 3 398,2 100,0% A. BILATERAUX 1 095,4 35,1% 1 192,700 35,50% 1 267,4 37,3% B. MULTILATERAUX 2 029,0 64,9% 2 170,400 64,50% 2 130,7 62,7% Etat 2 380,0 76,2% 2 491,189 74,01% 2 622,8 77,1% 1. Bilatéraux 821,3 26,3% 889,465 26,38% 994,6 29,2% 2. Multilatéraux 1 558,7 49,9% 1 601,724 47,63% 1 628,2 47,9% BCM 170,9 5,5% 177,988 5,29% 157,8 4,6% 1. Bilatéraux 26,9 0,9% 25,760 0,77% 23,5 0,7% 2. Multilatéraux 144,0 4,6% 152,228 4,53% 134,3 4,0% SNIM 573,6 18,4% 693,934 20,63% 618,2 18,2% 1. Bilatéraux 247,2 7,9% 277,519 8,25% 249,4 7,3% 2. Multilatéraux 326,4 10,4% 416,415 12,38% 368,8 10,9% Source : BCM/DGE

51 IV-1-1. La dette bilatérale En s établissant à USD 1267,4 millions en fin 2014, l encours de la dette bilatérale apparait en hausse de 6,3% par rapport à l année précédente. Il est détenu à hauteur de 39,8% par les créanciers bilatéraux arabes, de 30,6% par les bilatéraux membres du Club de Paris et de 29,3% par la Chine IV-1-2. La dette multilatérale Avec un encours d USD 2130,7 millions, les institutions de développement multilatérales constituent le premier groupe de créanciers de la Mauritanie avec une part de 62,7% de la dette extérieure publique contre 64,5% une année auparavant. Cette évolution s explique en grande partie par la régression des entrées nettes des flux financiers d origine multilatérale en Le FADES reste le premier créancier de la Mauritanie avec une part de 34,3% de la dette multilatérale, devant l IDA qui en détient 17,7% et la BID avec 9,8%. IV-1-3. Les encours par devise En 2014, la structure de la dette extérieure par devise s est caractérisée par le renforcement de la part de la dette libellée en Yuan (CNY) au détriment de celle libellée en USD et en DTS. En effet, la part de la dette libellée en Yuan (CNY) dans le portefeuille de la dette extérieure s'est améliorée passant de 7,3%% à 10,9% d une année à l autre. Quant au dinar koweitien, sa part s est légèrement raffermie pour atteindre 25,9% en 2014 contre une part de 25,0% un an plus tôt. Les changements constatés en 2014 au niveau de la structure de l encours par devise, découle notamment de l évolution des flux nets dans les principales monnaies d endettement et de l effet de la variation de leurs taux de change par rapport au Dollar IV-1-4. Les encours par emprunteur En 2014, la structure de l encours de la dette par débiteur laisse apparaître une progression de la part de l Etat qui représente désormais 77,2% de l encours total de la dette extérieure au lieu de

52 73,9%. A l inverse, la part de la BCM s est inscrite en légère baisse, revenant de 5,3% à 4,6%. S agissant des autres entreprises publiques, leur proportion dans l encours total de la dette publique est passée de 20,7% en 2013 à 18,3% en 2014, en raison principalement d'une baisse de la dette de la SNIM dont la part dans la dette totale est revenue en un an de 20,6% à 18,2%. IV-2. Le service de la dette extérieure Les charges de la dette extérieure publique en amortissements et intérêts réglées durant l année 2014 se sont élevées à USD 241,7millions, enregistrant ainsi une augmentation de 53,9% par apport à l année dernière. Cette hausse s explique, d une part, par l arrivée à échéance de certains prêts devenus exigibles en principal et d autre part, par l augmentation des charges de la dette en intérêts liée aux nouveaux décaissements réalisés au cours de l année. Les paiements du service de la dette au titre du principal représentent 73,5% du total et ceux des intérêts 26,5%, contre des parts respectives de 63,6% et 36,4% au cours de l année précédente. Rapportés aux exportations de biens et services, les paiements au titre du service de la dette passent de 5,6% en 2013 à 11,7% en 2014 en liaison avec la baisse des exportations d une part, et l augmentation des charges de la dette, d autre part..

53 Tableau 7. Evolution du service de la dette publique En millions USD Principal Intérêts Total En % du total Principal Intérêts Total En % du total TOTAL 99,9 57,1 157,0 100,0% 177,7 63,9 241,7 100,0% A. BILATERAUX 25,6 21,3 46,9 29,9% 54,9 24,2 79,2 32,8% B. MULTILATERAUX 74,4 35,7 110,1 70,1% 122,8 39,7 162,5 67,2% Etat 66,2 35,5 101,6 64,7% 78,9 37,3 116,1 48,1% 1. Bilatéraux 9,1 11,8 20,9 13,3% 22,7 13,7 36,4 15,1% 2. Multilatéraux 57,0 23,7 80,7 51,4% 56,2 23,5 79,7 33,0% BCM 10,0 0,0 10,0 6,4% 10,9 0,0 10,9 4,5% 1. Bilatéraux 1,1 0,0 1,1 0,7% 2,2 0,0 2,2 0,9% 2. Multilatéraux 8,9 0,0 8,9 5,7% 8,6 0,0 8,6 3,6% SNIM 23,7 21,6 45,3 28,9% 88,0 26,7 114,7 47,4% 1. Bilatéraux 15,3 9,6 24,9 15,8% 30,0 10,5 40,5 16,8% 2. Multilatéraux 8,4 12,0 20,4 13,0% 58,0 16,2 74,2 30,7% Source : BCM/DGE IV-2-1. Le service de la dette par créancier La structure du service de la dette extérieure montre que les paiements effectués en 2014 ont bénéficié à hauteur de 67,2% aux créanciers multilatéraux et 32,8% aux bilatéraux contre respectivement 71,1% et 29,9% en Sur le total de service de la dette bilatéral, 54,5% des paiements ont été effectué au profit des créanciers membres du Club de Paris, 23,1% pour le compte des partenaires bilatéraux arabes et de 21,5% en faveur de la Chine.. IV-2-2. Le service de la dette par débiteur Les paiements effectués par l Etat au titre du service de sa dette en 2014 représentent 48,1% du service total de la dette extérieure contre 64,7% en Le service de la dette payé par la SNIM a atteint 47,4% contre 28,9% en Quant au service de la dette réglé par la BCM, sa part dans le total du service de la dette a légèrement diminué pour se situer à 4,5% en 2014, contre 6,4% l an passé, suite au repli des remboursements en principal effectué en faveur du FMA. IV-2-3. Le service de la dette par devise La ventilation du service de la dette par devise montre un renforcement de la part du dollar américain dans le total des paiements en 2014, passant, d une année à l autre, de 34,4% à 53,2%, suite à l'arrivée à échéance de certains prêts libellés en dollar et devenus exigibles en principal. En revanche, les parts du dinar koweitien et du Dinar Arabe ont baissé, revenant, respectivement, de 26,3% et 15,0% en 2013 à 19,9% et 5,9% en 2014.

54 IV-3. Les Décaissements sur emprunts extérieurs Au cours de l année 2014, les tirages sur emprunts extérieurs ont accusé une légère baisse de 0,6% par rapport à ceux enregistrés en 2013 pour se situer à USD 326 millions suite notamment au repli ressources extérieures mobilisés par la SNIM, qui n a été que partiellement compensé par l augmentation des tirages effectués par l Etat. La structure des tirages par catégorie de créancier fait apparaître une consolidation de la part des décaissements bilatéraux qui ont atteint 46,7% contre 53,3% pour les multilatéraux en 2014 au lieu de, respectivement, 34,8% et 65,2% en Tableau 8. Evolution des décaissements En millions USD En % du total En millions USD En % du total En millions USD En % du total TOTAL 550,5 100,00% 328,1 100,00% 326,0 100,00% A. BILATERAUX 225,7 41,00% 114,1 34,80% 152,3 46,70% B. MULTILATERAUX 324,8 59,00% ,20% 173,6 53,30% Total Etat 243,8 44,30% 167,2 51,00% ,00% 1. Bilatéraux 105,9 19,20% 68,7 20,90% 149,7 45,90% 2. Multilatéraux 137,9 25,10% 98,5 30,00% 163,2 50,10% Total BCM 34,1 6,20% 17 5,20% 0 0,00% 1. Bilatéraux 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 2. Multilatéraux 34,1 6,20% 17 5,20% 0 0,00% Total SNIM 272,6 49,50% 143,9 43,90% 13 4,00% 1. Bilatéraux 119,8 21,80% 45,4 13,80% 2,6 0,80% 2. Multilatéraux 152,8 27,80% 98,5 30,00% 10,4 3,20% Source : BCM/DGE

55 IV-3-1. Les décaissements sur prêts bilatéraux Les tirages réalisés sur emprunts bilatéraux ont augmenté de 33% pour atteindre 152,3 millions USD en 2014 contre 114,1 millions USD en 2013, suite, notamment, à la hausse des montants mobilisés auprès de la Chine qui ont porté sur un montant de 134millions USD, soit 41,4% du total des fonds décaissés. En 2014, les tirages effectués sur les prêts bilatéraux ont bénéficié à hauteur de 98,3% à l Etat et 1,7% à la SNIM, contre des parts respectives de 60,2% et 39,7% en En ce qui concerne l Etat, l essentiel des ressources mobilisées auprès de créanciers bilatéraux provient de la Chine dans le cadre des projets l extension du port autonome de Nouakchott et de la construction de la route de l Aftoutt oriental. Quant aux tirages effectués par la SNIM auprès de partenaires bilatéraux, ils ont subi une nette régression en 2014, sous l effet de la baisse des flux en provenance de l AFD et de KFW en liaison avec l état d exécution très avancée des Projets relatifs à l extension de la mine de Guelb II et la construction du nouveau port minéralier de Nouadhibou. IV-3-2. Les décaissements sur prêts multilatéraux Les fonds levés en 2014, dans le cadre de la coopération multilatérale, se sont élevés à 173,6 millions USD contre 214,0 millions USD en 2013, soit une baisse de 18,9%. Néanmoins, les bailleurs multilatéraux restent le premier pourvoyeur de financement extérieur de l économie nationale en 2014 à l instar des années précédentes. La répartition des tirages multilatéraux par bailleur de fonds fait ressortir, en 2014, une prépondérance du FADES avec une part de 27,1% du total décaissé, suivi du FMA et de la BID avec des parts respectives s élevant à 13,3% et 8,1%. Quant à la ventilation par bénéficiaire des

56 décaissements des créanciers multilatéraux, elle montre que les flux mobilisés l ont été à hauteur de 94% par l Etat et 6% par la SNIM. Les ressources décaissées par les créanciers multilatéraux pour le compte de l Etat ont atteint 163,2millions USD en 2014,en baisse de 65,7% par rapport au niveau atteint en Plus de la moitié de ces fonds provient du FADES pour le financement des projets de production et de distribution de l eau et de l électricité tandis que 25%viennent du FMA sous forme d appui budgétaire. Les ressources décaissées par les créanciers multilatéraux pour le compte de l Etat ont atteint 163,2 millions USD en 2014, en baisse de 65,7% par rapport au niveau atteint en Plus de la moitié de ces fonds provient du FADES pour le financement des projets de production et de distribution de l eau et de l électricité tandis que 25% viennent du FMA sous forme d appui budgétaire. IV-3-3. La répartition des décaissements par bénéficiaires Au cours de l année 2014, le profil de la structure des tirages par bénéficiaires a été fortement modifié en faveur de l Etat dont la part dans le total des décaissements est passée à 96% au lieu de 51% en 2013, alors que celle de la SNIM est revenue à 4,0% au lieu de 43,9%. En effet, les décaissements pour le compte de l Etat ont atteint USD 313 millions en 2014 contre 167,2 millions l année précédente. Quant aux tirages effectués par la SNIM en 2014, ils ont totalisé un montant de USD 13,0 millions contre 143,9 millions en 2013.Ces ressources ont été mobilisées auprès de la BID et KFW dans le cadre du financement l'extension du port Minéralier de Nouadhibou.

57 . IV-3-4. Les décaissements par devise La structure des décaissements par devise a enregistré une modification sensible en 2014 du fait de la hausse de la part du Yuan dans le total des décaissements et de la forte baisse de la part du dollar lesquelles sont passées, respectivement, de 18,1% à 41,4% et de 49,3% à 7,1%. Ces évolutions reflètent, d une part, une forte augmentation des tirages en Yuan auprès de la Chine et, une baisse des tirages libellés en dollar par apport à l année dernière d autre part..

58 IV-4. Les nouveaux engagements extérieurs Les nouveaux accords de prêts contractés en 2014 ont porté sur un montant d USD424,4 millions dont 11,8% avec les créanciers bilatéraux et 88,2% avec les organismes multilatéraux. Cette enveloppe est destinée à hauteur de 63,8% au financement des projets d'aménagement du territoire, 32,3% aux appuis institutionnels et 4,0% au développement rural. Ces nouveaux engagements sont, en général, assortis de conditions financières très favorables en termes de coût et de maturité. Ainsi, le taux d'intérêt moyen est estimé à 2,2% pour une durée totale moyenne de 23 ans dont 6 ans de différé d'amortissement.

59 V. FINANCES PUBLIQUES En 2014, la politique adoptée dans le domaine des finances publiques est restée axée sur le renforcement de la stabilité macroéconomique, le soutien à l'activité économique, l amélioration de la compétitivité de l'économie nationale et le renforcement de l'appareil productif, la poursuite de la promotion de l'emploi et de la lutte contre la pauvreté, conformément aux objectifs du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté V-1. La Loi de finances 2014 Les orientations de la politique budgétaire ont été traduites dans la loi de finances 2014 par la mise en œuvre de réformes fiscales et budgétaires favorisant l élargissement de l assiette fiscale en vue de générer les recettes suffisantes pour assurer le financement de projets d infrastructures économiques et sociales de base tout en veillant au maintien du solde budgétaire à un niveau soutenable à moyen et long terme. Les dépenses d investissements ont été sensiblement accrues compte tenu de leur incidence sur la dynamique de la croissance économique, la promotion de l emploi et la lutte contre la pauvreté. De même, les interventions à caractère social ont été soutenues notamment à travers les dotations pour la poursuite du programme EMEL notamment les subventions au prix des produits de première nécessité en faveur des populations à bas revenu. La loi de finances a également prévu des aménagements fiscaux et douaniers dans le cadre de la protection des petites industries en vue de promouvoir le développement de l appareil productif national. Ces dispositions portent notamment sur i) l introduction d une taxe de consommation sur les eaux minérales, applicable sur la valeur en douane ii) le relèvement de la fiscalité sur certains produits laitiers et iii) l introduction d une taxe de consommation sur le lait UHT, applicable sur la valeur en douane. Une loi de finance rectificative a été adopté en 2014 en vu de tenure compte des évolutions enregistré par les recettes et les dépenses budgétaire par rapport aux prévisions initiale.

60 V-2. L exécution budgétaire L exécution de la loi de finances 2014 a été marquée par une accélération du rythme des dépenses publiques tandis que les recettes budgétaires globales ont enregistré une quasi-stagnation, sous l effet d une baisse des recettes non fiscales. Dans ces conditions, le déficit budgétaire s est alourdi pour s établir à MRO 55,1 milliards ou 3,7% du PIB hors pétrole contre MRO 13,9 milliards ou 0,9% du PIB hors pétrole en Compte non tenu des dons, le déficit budgétaire s établit à MRO 57,2 milliards ou 3,9% du PIB hors pétrole contre MRO 25,2 milliards ou 1,7% du PIB hors pétrole en La couverture du déficit a été assurée par le recours aux ressources accumulées par le Trésor auprès de la Banque centrale, la mobilisation de ressources extérieures et dans une moindre mesure le recours au marché monétaire. L amélioration des revenus tirés du secteur minier au cours des deux dernières années et la prudence dont a fait preuve le Gouvernement dans l utilisation de ces ressources, ont permis de dégager des marges budgétaires qui ont contribué à préserver, voire accroitre, le niveau des dépenses en 2014 où les recettes non fiscales ont connu une baisse. V-2-1. Les recettes budgétaires En 2014, les recettes budgétaires totales se sont chiffrées à MRO 424 milliards, enregistrant une augmentation de 0,3% par rapport à l année précédente. Cette faible progression est imputable essentiellement au recul de 10,2% des recettes non fiscales dons compris, les recettes fiscales ayant augmenté de 4,2%. Quant au taux de réalisation par rapport aux prévisions arrêtées à MRO 435,3 milliards, il s est élevé à 97,4%, suite de la bonne orientation des recettes fiscales. V-2-1-a. Les recettes fiscales

61 Les recettes fiscales hors pétrole ont connu une hausse de 4,2% en 2014 pour se situer à MRO 280,4 milliards. Cette évolution résulte de la hausse de 10% des recettes au titre des impôts directs qui se sont établis à MRO 94,4 milliards suite notamment à l amélioration des rentrées au titre du BIC-BNC qui a progressé de 18,4% pour atteindre 32,6 MRO milliards en relation avec l amélioration de la conjoncture en De même, les recettes provenant de l'its se sont élevées à MRO 38 milliards, enregistrant ainsi une hausse annuelle de 13,2% provenant essentiellement de l amélioration des prélèvements au niveau des catégories de salariés autre que les fonctionnaires. S agissant des rentrées au titre des impôts indirects, elles se sont chiffrées MRO 182,1 milliards, soit une contraction de 0,6% par rapport au niveau atteint en 2013 malgré l amélioration des taxes sur les biens et services et celle des taxes sur le commerce international. Cette évolution est due à la baisse des «autres recettes fiscales» et notamment à la diminution de MRO 9,4 milliards enregistrée au niveau des «recouvrements sur les années précédentes et recettes non ventilées» qui avaient certes connu une hausse de MRO 11,3 milliards en Les taxes sur le commerce international se sont en effet accrues de 16,7% atteignant MRO 37,3 milliards grâce notamment à l amélioration des recettes au titre des droits de douanes à l importation qui ont rapporté près de MRO 32 milliards, soit une progression de 17,8%, en liaison avec la hausse des importations de biens (hors importations des industries extractives). De leur côté, les recettes générées par les taxes sur les biens et services ont augmenté de 1,2% en 2014 pour s'établir à MRO 138 milliards. Dans ce total, le montant provenant de la TVA sur les importations apparait en hausse de 7,5% à MRO 63,2 milliards et celui rapporté par les droits de consommation enregistre une augmentation de 52,2% à MRO 8,7 milliards. En revanche, la TVA intérieure, qui s'est établie à MRO 39,5 milliards, a accusé une diminution de 9,1%. Quant à la taxe unique sur la SNIM et la TPS, elles ont fourni une recette de MRO 20 milliards, en baisse de 14,1% du fait notamment de la forte diminution du chiffre d affaires de la SNIM. V-2-1-b. Les recettes non fiscales hors dons Les recettes non fiscales sont passées de MRO 121,6 milliards en 2013 à MRO 117,3 milliards en 2014, soit une baisse de MRO 4,3 milliards ou 3,5%. Cette évolution reflète notamment la baisse enregistrée au niveau des dividendes versés par les entreprises publiques, des recettes de la pêche et des autres recettes non fiscales. En effet, les revenus au titre des dividendes des entreprises publiques sont revenus de MRO 49,9 milliards en 2013 à 45,5 milliards en 2014 suite à la baisse du dividende versé par la BCM qui avait certes fortement augmenté en Quant aux recettes provenant du secteur de la pêche, elles se sont repliées de 7% pour se chiffrer à MRO 35,5 milliards. Compte tenu du non versement de la redevance de pêche par l UE pour cause de non renouvellement de l accord de pêche, la réduction des revenus de la pêche aurait pu être plus marquée mais la hausse des revenus au titre des licences libres a compensé le montant de la redevance de pêche à hauteur de 88%. Pour leur part, les recettes en capital se sont élevées à MRO 2,7 milliards, accusant une baisse de 1,4 milliards consécutive à la diminution du produit provenant de la vente de terrains. De même, les recettes diverses ont connu une baisse de 23,3% pour revenir à MRO 14,2 milliards

62 Les recettes non fiscales sont passées de MRO 121,6 milliards en 2013 à MRO 117,3 milliards en 2014, soit une baisse de MRO 4,3 milliards ou 3,5%. Cette évolution reflète notamment la baisse enregistrée au niveau des dividendes versés par les entreprises publiques, des recettes de la pêche et des autres recettes non fiscales. En effet, les revenus au titre des dividendes des entreprises publiques sont revenus de MRO 49,9 milliards en 2013 à 45,5 milliards en 2014 suite à la baisse du dividende versé par la BCM qui avait certes fortement augmenté en Quant aux recettes provenant du secteur de la pêche, elles se sont repliées de 7% pour se chiffrer à MRO 35,5 milliards. Compte tenu du non versement de la redevance de pêche par l UE pour cause de non renouvellement de l accord de pêche, la réduction des revenus de la pêche aurait pu être plus marquée mais la hausse des revenus au titre des licences libres a compensé le montant de la redevance de pêche à hauteur de 88%. Pour leur part, les recettes en capital se sont élevées à MRO 2,7 milliards, accusant une baisse de 1,4 milliards consécutive à la diminution du produit provenant de la vente de terrains. De même, les recettes diverses ont connu une baisse de 23,3% pour revenir à MRO 14,2 milliards Les recettes au titre des comptes spéciaux se sont, en revanche, accrues de près de MRO 8 milliards pour atteindre 11,4 milliards du fait notamment des reversements effectués par les sociétés de distribution des hydrocarbures au titre du différentiel entre le prix à la pompe et le prix à l importation. Ces ressources qui sont affectées au FAID, servent à financer des interventions dans les secteurs de l éducation, la santé, l énergie et les infrastructures. S agissant des recettes minières, elles ont connu une légère hausse passant de MRO 7,3 milliards à 7,7 milliards d une année à l autre. Quant aux recettes pétrolières, elles se sont inscrites en hausse de 16,2% en 2014 pour atteindre MRO 24,1 milliards malgré une baisse de 27,7% des quantités vendues et la chute des cours du brut durant le second semestre de l année. Cette

63 évolution tient notamment au fait que la cargaison vendue au mois de décembre 2013 a été encaissée en janvier V-2-1-c. Les dons Le montant total des dons a fortement baissé (-81%) pour s établir à MRO 2,2 milliards contre MRO 11,3 milliards en Ce faible niveau de réalisation est essentiellement lié à la baisse des aides budgétaires qui n ont totalisé que MRO 0,5 milliard contre une prévision de MRO 8 milliards dans la loi de finances rectificative de En outre, les dons projets ont totalisé MRO 1,6 milliard contre MRO 1,8 milliard en 2013, soit une baisse de 11%. V-2-2. Les dépenses budgétaires Les dépenses budgétaires globales ont atteint MRO 479,1 milliards en 2014, enregistrant une hausse de 9,7% par rapport à l exercice précédent. En pourcentage du PIB hors pétrole, elles ont représenté 32,4% contre 29,5% en Cette évolution englobe aussi bien une augmentation des dépenses d investissement que des dépenses de fonctionnement.. V-2-2-a. Les dépenses courantes Chiffrées à MRO 287,6 milliards en 2014, les dépenses courantes ont enregistré une hausse de 7,6%, sous l effet de la progression des charges de personnel mais aussi des dépenses de biens et services et des dépenses au titre des comptes spéciaux. Les salaires et traitements se sont, en effet, accrus de MRO 6,7 milliards en 2014 pour s établir à MRO 110,4 milliards du fait notamment des recrutements dans les secteurs de la santé et de l éducation.

64 Les dépenses en biens et services ont enregistré une hausse de 7,7% par rapport à 2013 et se sont affichées à MRO 64,7 milliards en 2014 en raison notamment des charges occasionnées par l organisation des élections présidentielles. Les transferts courants ont progressé de MRO 2,2 milliards en 2014 pour se situer à MRO 72,5 milliards, traduisant la poursuite du financement des programmes sociaux dans le cadre du programme EMEL notamment les subventions des prix des produits de première nécessité en faveur des couches les plus vulnérables. Les dépenses effectuées sur les comptes spéciaux ont également connu une hausse sensible, passant de MRO 6,5 milliards en 2013 à 10,3 milliards en 2014 suite à l accroissement des dépenses effectuées dans le cadre du FAID. Quant aux dépenses liées aux intérêts de la dette, elles se sont élevées à MRO 15,8 milliards en 2014, soit quasiment le même niveau qu'en V-2-2-b. Les dépenses d investissement et prêts nets Traduisant les orientations de la loi de finances visant à renforcer les investissements publics pour soutenir la croissance, la création d'emplois et la réduction de la pauvreté, les dépenses d'équipement et prêts nets ont enregistré un accroissement de MRO 21,9 milliards en 2014 ou 13% pour se situer à MRO 191,5 milliards. Cette évolution englobe une hausse aussi bien des dépenses d investissements financées sur ressources extérieures que celles financées sur ressources intérieures. Ces dernières se sont accrues de MRO 12,7 milliards atteignant MRO 133,6 milliards, soit une hausse de 10,5% par rapport à Quant aux dépenses d investissements sur financement extérieur, elles ont atteint MRO 57,9 milliards, soit une hausse de MRO 9,2 milliards ou 18,9% d'une année à l'autre. La structure des dépenses d'investissements continue de refléter la prédominance des dépenses sur ressources propres qui représentent 70% du montant total des dépenses d investissement.. V-2-3. Le solde budgétaire et son financement En 2014, l'exécution budgétaire a été marqué par une accentuation du déficit global qui s est établi à MRO 55,2 milliards au lieu de MRO 13,9 milliards en Cette évolution résulte d une hausse des dépenses globales conjuguée à une stagnation des recettes budgétaires totales. Le besoin de financement du Trésor a été couvert par le recours aux ressources aussi bien intérieures qu extérieures. En effet, le financement intérieur a été essentiellement assuré par l'utilisation des dépôts auprès de la BCM et dans une moindre mesure par le recours au marché monétaire. La position nette de l'etat vis-à-vis de la banque centrale a ainsi enregistré une diminution de MRO 46,3 milliards sous forme d une baisse des dépôts du Trésor auprès de l Institut d émission. Quant au flux net de ressources provenant des adjudications de bons du Trésor, il a atteint MRO 9,7 milliards dont 4,4 milliards procurés par les banques et 5,3 milliards par le secteur non bancaire. Aussi, l encours des bons du trésor est-il passé de MRO 69,7 milliards en 2013 à 79,4 milliards en 2014 dont 37,6 milliards détenues par les banques et 41,8 milliards pour le secteur non bancaire.

65 S agissant du financement extérieur net, il s'est établi à MRO 50,1 milliards contre 25,8 milliards en 2013, soit une hausse de MRO 24,4 milliards reflétant un recours accru aux financements extérieurs à des conditions concessionnelles. En effet, les décaissements sur emprunts extérieurs ont augmenté de MRO 23,1 milliards pour s établir à MRO 69,9 milliards alors que les remboursements n ont augmenté que de MRO 0,8 milliards. Pour sa part, le FRNH a reçu MRO 24,1 milliards de recettes pétrolières en 2014 tandis que les retraits aux fins de contribution au financement du budget ont atteint MRO 24,9 milliards, soit un financement net de MRO 0,8 milliards. Enfin, le montant total des financements exceptionnels au titre de l allègement de la dette extérieure a atteint l équivalent de MRO 3,7 milliards au lieu de 3,1 milliards en 2013.

66 VI. LA MONNAIE VI-1. La politique monétaire En 2014, la politique monétaire de la Banque centrale est restée orientée vers la stabilité des prix. Dans un contexte de relative maitrise de l inflation et d assouplissement des conditions de financement de l économie, les conditions de la politique monétaire sont restées inchangées en Le taux directeur de la Banque centrale et le taux des réserves obligatoires ont été maintenus respectivement à 9% et 7%. Sur le plan opérationnel, les autorités monétaires ont continué de suivre de près l évolution de la liquidité dont la régulation s est effectuée essentiellement à travers les adjudications hebdomadaires de bons du trésor. Le volume des liquidités à stériliser est déterminé, chaque semaine sur la base des prévisions des facteurs affectant la liquidité bancaire. Les bons du trésor traités durant les séances d adjudication ont porté sur des maturités de 4, 13, 26 et 50 semaines. Comme en 2013, le taux moyen pondéré des adjudications de bons du trésor est resté assez bas en 2014, évoluant entre un minimum de 3,2% et un maximum de 3,7% en raison notamment d un niveau de liquidité bancaire global relativement élevé par rapport aux montants annoncés pour les adjudications de bons du trésor, d une part, et par rapport à la demande de crédit jugé solvable par les banques, d autre part. S agissant des opérations d'open market et des interventions à l'initiative de la BCM sous forme de reprises de liquidités par voie d'adjudication de bons du trésor à 7 jours, elles sont restées très limitées, les autorités monétaires n ayant pas jugé nécessaire d y recourir pour réguler la liquidité bancaire à très court terme. Pour ce qui est du coût du crédit bancaire, il est resté relativement stable en En effet, après avoir diminué de 15,1% en 2012 à 11,1% en 2013 à la faveur de l accentuation de la concurrence entre les banques, le taux moyen pondéré du crédit bancaire est ressorti à 11,4% en Aussi, la Banque centrale a-t-elle continué de suivre de près l activité des banques pour parer au risque lié à une éventuelle accélération du crédit au secteur privé sous l effet de la concurrence de plus en plus forte entre les banques dont le nombre a sensiblement augmenté ces dernières années.

67 VI-2. Les agrégats monétaires En 2014, la masse monétaire a enregistré une progression de 8,6% en glissement annuel contre 13,6% en Cette évolution tient principalement à l expansion du crédit intérieur, les avoirs extérieurs nets s étant inscrits en forte baisse par rapport à l année précédente.. VI-2-1. La masse monétaire M2 Au terme de l année 2014, la masse monétaire s est établie à MRO 510,2 milliards, enregistrant un accroissement en glissement annuel de 40,5 milliards ou 8,6% moins rapide que celui de 13,6% observé l année précédente. Au niveau des composantes de la masse monétaire, cette hausse s est reflétée notamment dans la progression des dépôts à vue, et dans une moindre mesure dans celle des dépôts à terme, la circulation fiduciaire ayant accusé un léger repli. En effet, les dépôts à vue auprès du système bancaire se sont établis, en fin 2014, à MRO 309,2 milliards, soit une progression de 13,7% par rapport à l'année écoulée. Aussi, leur part dans la masse monétaire, s'est-elle accrue de 58% à 61% d'une année à l'autre. De même, en se chiffrant à 70,1 milliards, les dépôts à terme ont connu une augmentation annuelle de 7,9% en 2014 tandis que leur part dans la masse monétaire est restée stable à 13,8%. Quant à la circulation fiduciaire, elle s'est rétrécie de 1,4% pour se situer à MRO 130,9 milliards et sa proportion dans le total des disponibilités monétaires est revenue à 25,6% au lieu de 28,3% en 2013 Tableau 9. Masse monétaire et ses composantes (En milliards MRO) Var (13/12) 2014 Var (14/13) Monnaie (M1) 323,8 361,8 404,7 11,86% 440,1 8,75% Circulation fiduciaire 100,9 115,3 132,7 15,09% 130,9-1,36% Dépôts à vue 222,9 246, ,34% 309,2 13,68% Dépôts à terme et d épargne 50,3 51,62 64,9 25,73% 70 7,86% Masse monétaire (M2) 374,1 413,42 469,6 13,59% 510,1 8,62% Source : BCM/DGE VI-2-2. Les contreparties de la masse monétaire En ce qui concerne les sources de création monétaire, la décélération du rythme de progression de la masse monétaire observée en 2014 a résulté d une baisse sensible des avoirs extérieurs nets, le crédit intérieur ayant enregistré une hausse tout comme les autres postes nets. Tableau 10. Contreparties de la masse monétaire (En milliards MRO) Var(13/12) 2014 Var(14/13) Avoirs extérieurs nets 70,8 192,4 196,8 2,3% ,1% Crédits intérieur net 502,8 458,9 516,6 12,6% 609,3 17,9% Créances nettes sur l'etat 187,2 100,3 118,2 17,9% 166,4 40,8% Concours à l'économie 315,6 358,5 398,4 11,1% 442,9 11,2% Autres postes nets -199,4-237,6-243,6 2,5% -207,2-14,9% Source BCM/DGE

68 VI-2-2-a. Les avoirs extérieurs nets Les avoirs extérieurs nets du système bancaire ont suivi une tendance quasi-baissière en 2014, terminant l année à MRO 108 milliards, soit une diminution de 88,6 milliards consécutive au déficit de la balance des paiements. Cette baisse est largement déterminée par le recul des avoirs extérieurs nets de la BCM qui ont enregistré une baisse de 93,9 milliards d UM en 2014 tandis que ceux des banques ont connu une progression de 5,3 milliards. Tableau 11. Évolution des avoirs et engagements extérieurs (milliards MRO) Var(13/12) 2014 Var(14/13) Avoirs extérieurs nets de la BCM 214, ,66% 126,1-42,68% Avoirs extérieurs de la BCM 290,8 297,9 2,44% 199,8-32,93% Engagements extérieurs de la BCM -76,5-77,9 1,83% -73,7-5,39% Avoirs extérieurs nets des banques -21,9-23,2 5,94% -18,1-21,98% Avoirs extérieurs des banques 31,1 34,7 11,58% 38,6 11,24% Engagements extérieurs des banques ,9 9,25% -56,7-2,07% Actifs extérieurs nets 192,4 196,8 2,29% ,12% Source BCM/DGE VI-2-2-b. Le crédit intérieur Les crédits intérieurs nets ont connu une hausse annuelle de 17,9% pour s établir à MRO 609,3 milliards en fin 2014, en raison d une hausse des créances nettes sur l État de 40,7% conjuguée à un accroissement du crédit à l économie 11,2%. Tableau 12. Évolution des crédits intérieurs (milliards MRO) Var (13/12) 2014 Var (13/12) Crédits intérieurs 502,9 458,8 516,6 12,6% 609,4 18,0% Créances nettes sur l'état 187,3 100,3 118,2 17,8% 166,4 40,8% Créances nettes de la BCM 145,5 50,9 91,8 80,4% 138,1 50,4% Créances nettes des banques 41,8 49,4 26,4-46,6% 28,3 7,2% Concours à l'économie 315,6 358,5 398,4 11,1% ,2% Source BCM/DGE VI-2-2-b-i. Les créances nettes sur l État Les créances nettes sur l Etat se sont élevées à MRO 166,3 milliards en fin 2014, enregistrant une forte progression annuelle de MRO 48,1 milliards ou 40,7%. Cette évolution reflète une hausse des créances nettes de la BCM sur l Etat de MRO 46,5 milliards pour s établir en fin décembre à MRO 138,1 milliards du fait notamment de la baisse des dépôts du Trésor à la banque centrale suite à l utilisation de ces ressources pour couvrir les besoins de financement du Trésor. Quant aux créances nettes des banques sur l Etat, elles ont connu une progression de MRO 1,8 milliards suite à l accroissement de l encours des bons du trésor.

69 VI-2-2-b-ii. Les concours à l économie Les concours à l économie se sont élevés à MRO 443,0 milliards en fin décembre 2014, soit une augmentation de 11,2%. L évolution du crédit à l économie a suivi le rythme de l activité économique observée en Les crédits à court terme qui représentent l essentiel des concours alloués par les banques à l économie, se sont chiffrés à MRO 339,0 milliards, soit une augmentation de 11,5% par rapport à Leur part dans l ensemble des concours à l économie se situe en fin 2014 à 77,3% au lieu de 76,2% en Quant aux prêts bancaires à moyen et long terme, ils ont atteint MRO 82,0 milliards en fin décembre 2014, enregistrant une progression annuelle de 4,8 milliards ou 5,8%. Leur part dans le total du crédit est de 18,7% en 2014 contre 23,8% en 2013.

70 VII. LE MARCHE DES CAPITAUX En 2014, l activité du marché des capitaux a notamment porté sur les adjudications de bons du trésor, les opérations interbancaires, les interventions de la BCM sur le marché monétaire, ainsi que sur les opérations de la chambre de compensation et les opérations monétiques. Le marché des bons du trésor a été caractérisé par une baisse des émissions tandis que le marché interbancaire a connu un regain d activité mais le volume échangé reste encore assez faible. Dans le même temps, le volume des valeurs traitées de la chambre de compensation a connu un ralentissement tandis que le volume et le nombre des transactions relatives à la monétique ont continué d augmenter. VII-1. Le marché des Bons du Trésor Au cours de l exercice 2014, les émissions de bons du Trésor ont porté sur un montant total de MRO 411,6 milliards contre MRO467,1milliards en 2013, soit une baisse de 11,9%. La part du secteur bancaire a représenté 70% du montant total émis tandis que celle du secteur non bancaire a porté sur 30% contre respectivement 72,8% et 27,2% en La part des bons de maturité supérieure à 13 semaines a représenté 4,4% du montant total émissions contre 2,9% en Quant à la proportion des bons du trésor de maturité supérieure à 13 semaines, elle est restée très élevée malgré un léger repli pour se situer à plus de 95%, reflétant la préférence des souscripteurs pour les maturités plus courtes. Le tableau ci-dessous présente la situation des adjudications de bons du trésor au titre de l année 2014.

71 VII-1-1. Taux d intérêt sur Bons du Trésor Le taux moyen pondéré des adjudications des bons du trésor est resté assez bas tout au long de l année, variant entre un maximum de 3,74% et un minimum de 3,20%. Cette situation s explique par la faiblesse des montants annoncés lors des adjudications de bons du trésor par rapport au niveau relativement élevé de la liquidité bancaire. Sur l ensemble de l année 2014, le taux moyen pondéré a connu une légère baisse pour s établir à 3,5%. Pour sa part, l encours des bons du trésor à fin décembre 2014 s est élevé à MRO 79,4 milliards contre 69,7 milliards à la fin de l année précédente, soit une hausse de 13,9%. La proportion détenue par le secteur non bancaire est restée stable autour de 52% contre 48% pour le secteur bancaire.

72 Tableau 14. Évolution du Stock de Bons du Trésor (MRO millions) Année Bancaire Non Bancaire Total Source : DGML VII-2. Le marché interbancaire Les échanges de liquidités entre les banques primaires en 2014 se sont élevés à MRO 88 milliards au lieu de MRO 61 milliards en 2013 pour des opérations de pensions livrées. S agissant des opérations de refinancement auprès de la BCM, elles ont totalisé MRO 1,6 milliard en 2014 contre MRO 5,7 milliards en VII-2-1. Taux du marché interbancaire L activité du marché interbancaire s est améliorée en 2014 mais elle reste globalement faible. Sur l ensemble de l année 2014, les échanges de liquidités bancaires effectués sur ce marché ont atteint MRO 88 milliards contre 61 milliards en Les échanges de liquidité entre banques ont porté sur des maturités comprises entre 1 et 5 jours et pour un taux moyen pondéré interbancaire en baisse de 3,5% en 2013 à 3,2% en VII-3. Les opérations de la chambre de compensation Comme en 2013, les opérations de la chambre de compensation ont été marquées par un ralentissement en En effet, le nombre des valeurs traitées a atteint 125,9 mille, soit une hausse de 2,1% contre 6% enregistrée en Les transactions se sont chiffrées à MRO 883 milliards contre MRO 860,5 milliards en 2013, soit une légère progression de 2,6% au lieu de 13% enregistrée

73 en Le chèque demeure de loin le moyen de paiement le plus largement utilisé, soit 81% des valeurs présentées. Les transactions par chèques ont totalisé MRO 676,5 milliards ou 77% du montant total des valeurs traitées. Type de valeurs Tableau 15. Répartition des opérations de compensation par type de valeur en MRO Nombre Volume Nombre Volume Nombre (en milliers) Volume en milliards (en en (en en milliers) milliards milliers) milliards Chèque 95,8 592,0 98,6 664,1 101,6 676,5 B.V 19,2 133,0 24,0 165,0 23,6 166,7 Traite 0,8 34,0 0,7 31,5 0,8 39,8 Total 115,9 759,0 123,3 860,5 125,9 883,0 Source : BCM/DGM VII-4. Les opérations de monétique En 2014, l activité monétique a été marquée par l exécution de nouveaux projets notamment l extension du réseau interbancaire par le raccordement de deux banques. Par ailleurs, un site de back up distant du centre monétique a été mis en service dans la ville de Nouadhibou renforçant ainsi la sécurité et l intégrité des données de la monétique interbancaire. En outre, cinq banques utilisent le point d accès à VISA à travers le GIMTEL mettant à la disposition des porteurs de cartes internationales VISA un parc de plus de cent GAB situés dans la plupart des villes de Mauritanie. Aujourd hui, quatre banques émettent des cartes internationales à travers le réseau du GIMTEL. De plus, onze banques sont aujourd hui raccordées au GIMTEL et une interbancarité monétique existe entre elles. Dans le domaine de l émission de cartes interbancaires, la production des cartes locales a connu une augmentation remarquable par rapport aux années précédentes.

74 Le nombre de transactions interbancaires avoisine cette année le seuil de 200 mille pour un volume de MRO4 milliards. Toutefois, les opérations locales de retraits (porteur de carte retirant des espèces sur le GAB de sa propre banque) ne sont pas comptabilisées. S agissant des commerces affiliés, le GIMTEL a réalisé en 2014 un volume de transactions de paiement de MRO 687,4 millions. Les transactions faites par des cartes visa de porteurs étrangers représentent plus de 95% de ce volume.

75 VIII. LA SUPERVISION BANCAIRE La politique de modernisation et de renforcement du secteur financier s est poursuivie en 2014 dans le cadre de la stratégie du secteur financier adoptée par le Gouvernement en A cet égard, de nouvelles mesures ont été adoptées en 2014 en vue de renforcer le dispositif prudentiel pour les établissements de crédit. Le Conseil de politique monétaire a ainsi approuvé des instructions portant notamment sur i) la classification des créances, ii) la gouvernance d entreprise au sein des établissements de crédits, iii) les crédits octroyés aux particuliers pour prévenir le surendettement et iv) la déclaration à la centrale des risques qui a été ramenée de MRO à MRO Dans le cadre de l amélioration du reporting des données bancaires, l informatisation de la transmission des données bancaires est en cours de finalisation. De même, la Banque Centrale a entamé la modernisation de la centrale des risques par la mise en place d une ligne sécurisée avec les banques primaires permettant la transmission mutuelle des données en temps réel. Le renforcement de la supervision bancaire s est poursuivi notamment au niveau des ressources humaines avec notamment le recrutement de 14 nouveaux cadres formés et affectés à l inspection des banques. D autre part, l année 2014 a été marquée par une application sans concession de la réglementation bancaire et la prise de sanctions (retrait d agrément) aux contrevenants. Au plan législatif et réglementaire, une nouvelle loi régissant le recouvrement des créances bancaires a été adoptée en De même, des amendements ont été introduits au niveau de la loi relative à la lutte contre le blanchiment de fonds et le financement du terrorisme, en vue de la rendre conforme aux standards internationaux. En outre, compte tenu du développement récent de la finance islamique, un cadre juridique et réglementaire adapté aux opérations bancaires islamiques est en cours de préparation avec l appui de partenaires spécialisés dans ce domaine. Par ailleurs, l évaluation du secteur financier réalisée en 2014 par les services spécialisés du FMI dans le cadre du programme d évaluation du secteur financier (PESF), a permis d identifier les risques et les facteurs de vulnérabilité qui pèsent sur le secteur financier mauritanien. Cet exercice, qui a également souligné le développement rapide qu a connu le système bancaire depuis la dernière évaluation de 2006, a donné lieu à un ensemble de recommandations visant à renforcer la solidité et la stabilité du système financier. Leur mise en œuvre sera effectuée suivant un plan d action défini en fonction des priorités. Dans ce cadre, des projets de réformes de l ordonnance

76 bancaire et des statuts de la BCM sont dores et déjà en préparation en vue de renforcer le rôle de la Banque centrale en matière de contrôle des établissements de crédit et d établir son autonomie. VIII-1. La structure du secteur financier Le système financier mauritanien reste dominé par le secteur bancaire qui compte une quinzaine de banques commerciales en activité dont cinq islamiques. En outre, une banque islamique et trois sociétés de leasing ont été agréées par le Conseil de politique monétaire en Quant au secteur de la micro finance, il compte trois réseaux et 21 institutions de micro finance agréées. Le secteur financier comporte également une caisse de dépôt et de développement, les services financiers de la poste, une douzaine de compagnies d assurance, deux régimes de prévoyance sociale et une trentaine de bureaux de changes agréés. Le système bancaire est constitué de quinze banques commerciales dont cinq à capitaux majoritairement étrangers. Le nombre d agences bancaires est passé de 138 en 2013 à 155 en 2014 à la faveur de l'intensification de la concurrence entre les banques et de la nécessité de se rapprocher de la clientèle. De même, le nombre de GAB a doublé entre 2011 et 2014 pour atteindre 185 sur le réseau national. En dépit du nombre croissant des banques (6,8 pour un million d'adultes), l inclusion financière reste encore à un niveau assez faible comme en témoigne le taux de bancarisation qui reste inférieur à 14% en Cet indicateur devrait cependant continuer à s améliorer avec le développement du secteur bancaire et l accentuation de la concurrence entre les banques. VIII-2. L activité de contrôle et de supervision bancaire Le renforcement de la supervision bancaire s est poursuivi en vue d assurer la stabilité du secteur. Dans ce cadre, les ressources humaines de la supervision bancaire ont été renforcées suite au recrutement de 14 nouveaux cadres qui ont été formés et affectés à l inspection des banques. Une supervision bancaire plus rapprochée et une application plus stricte de la réglementation bancaire s est traduite par le retrait de l agrément d une banque et d un établissement financier spécialisé en fin 2014 et leur mise en liquidation judiciaire. Ces mesures n ont cependant pas affecté de manière significative le fonctionnement du système des paiements et la stabilité du secteur financier dans son ensemble étant donné la faiblesse des parts de marchés des établissements concernés. Les dépôts auprès de la banque en liquidation seront remboursés à hauteur de 3 millions ouguiya par le Fonds de Garantie des Dépôts, le reliquat sera payé sur les fonds générés par la liquidation. L évolution vers une supervision basée sur le risque s est poursuivie tandis qu un nouveau cadre conceptuel pour l inspection et une nouvelle méthodologie de contrôle ont été élaborés avec l appui de l AFRITAC de l Ouest. VIII-2-1. Les règles prudentielles Les banques respectent dans l ensemble les règles prudentielles édictées par les Autorités monétaires pour assurer la solidité et la stabilité du système bancaire.

77 VIII-2-1-a. La liquidité Indiquant la capacité des banques à faire face à leurs engagements à court terme, le ratio de liquidité, calculé pour l ensemble des banques, s est établi à 40% en fin décembre 2014, enregistrant ainsi une légère baisse par rapport au niveau observé en Il demeure cependant largement supérieur au taux minimum réglementaire fixé à 20%, témoignant d un niveau de liquidité bancaire assez élevé. Tableau 16. Ratio de liquidité Requis (En milliards MRO) Actifs liquides 129,1 157,5 160,8 145,5 153,0 2. Exigibilités à CT 217,9 311,1 311,1 330,3 379,1 RATIO (1/2) Min 20% 59,3% 51% 52% 44% 40% Source : BCM/DGSBF VIII-2-1-b. Les fonds propres nets Après avoir enregistré une augmentation de MRO 16 milliards en 2013, les fonds propres nets des banques ont connu une baisse de MRO 4,3 milliards en 2014 pour s établir à MRO 113,7 milliards. Leur niveau continue de dépasser le minimum requis arrêté à MRO 90 milliards Tableau 17. Règle des fonds propres nets min Requis (En milliards MRO) Fonds propres nets Min 90 * 77,3 79,3 102,0 118,0 113,7 Excédent (+) ou insuffi.(-) en fonds Propres nets 32,3 25,3 12,0 29,0 23,7 *Le minimum obligatoire pour l ensemble des banques à partir du 31/12/2012 Source : BCM/DGSB VIII-2-1-c. L équilibre entre ressources stables et actifs immobilisés En 2014, le total des actifs immobilisés des banques a représenté 46% de l ensemble de leurs ressources stables contre 54% en 2013 reflétant ainsi une amélioration de la capacité, déjà élevée, du secteur bancaire à faire face à ses besoins en ressources à long terme. En effet, le seuil maximal fixé par la règlementation est de 100%. Tableau 18. Règle d équilibre entre ressources stables et actifs immobilisés (En milliards MRO) Requis Fonds propres et assimilés 96,1 96,1 117,3 133,0 141,9 2. Actifs immobilisés 40,7 49,4 53,7 71,5 65,1 Excédent (+) ou insuff.(-) en ress. 55,5 46,8 63,6 61,6 76,7 stables RATIO (2/1) Max 100% 42,3% 51% 46% 54% 46% Source : BCM/DGSBF

78 VIII-2-1-d. La couverture des risques Le ratio de couverture des risques ou de solvabilité s est établi pour l ensemble des banques à 24,6% dépassant ainsi largement le taux minimum réglementaire de 10% que les banques sont tenues de maintenir entre, d une part, leur fonds propres nets et, d autre part, le total des actifs pondérés en fonction des risques encourus. Tableau 19. Couvertures des risques Requis (En milliers MRO) Fonds propres nets corrigés 77,1 79,1 99,1 114,4 115,1 2. Engagements pondérés 223,1 257,7 291,9 382,9 467,1 RATIO (1/2) Min 10% 34,5% 30,7% 34,0% 29,9% 24,6% Source : BCM/DGSBF VIII-3. La rentabilité des banques En 2014, le résultat net consolidé des banques a atteint MRO 7,7 milliards contre MRO 7,1 milliards en En conséquence, le taux de rentabilité provisoire des fonds propres s est établi à 5,4% au lieu de 6,8% en Tableau 20. Résultats des banques primaires LIBELLES (EN MILLIONS D UM) déc.-11 déc.-12 déc.-13 déc.-14 PRODUITS FINAN SUR OP. CLIENT CHARGES FINAN SUR OP. CLIENT MARGE FINANCIERE COMMISSIONS A= MARGED'EXPL BANC PRODUITS SUR PLAC TRESORERIE CHARGES SUR EMPUNTS TRES B=MARGE D'EXPL. SUR OP..TRES PRODUITS ACCESSOIRES SUBVENTIONS RECUES C=PRODUITS ACCESSOIRES A+B+C=PRODUIT NET BANCAIRE FRAIS DE PERSONNEL IMPOTS ET TAXES FRAIS DIVERS DE GESTION CHARGES RECUPEREES FRAIS D EXPLOITATION =RESULTAT D'EXPL BANCAIRE DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS Créances irrécouvrable DOTATIONS AUX PROVISIONS REPRISES SUR PROVISIONS RESULTAT COURANT PERTES ET PROFITS SUR EX ANT PERTES ET PROFITS EXCEPT IMPOT SUR LES SOCIETES RESULTAT NET Source : DGSBF/BCM

79 VIII-4. L activité du secteur financier VIII-4-1. Les Banques VIII-4-1-a. La distribution des crédits par les banques Les crédits nets consolidés des banques ont enregistré une augmentation de 17,9%, passant de MRO 292,7 en 2013 à MRO 345,2 milliards en La part des crédits à court terme demeure prépondérante se situant à 73% en 2014, contre 70,7% en 2013 en liaison avec la faiblesse des ressources longues des banques mauritaniennes. S agissant des conditions de crédit, le taux débiteur moyen pondéré est en baisse passant de 15,1% en 2012 à 11,4% en 2014, en raison, d une part, de l augmentation du nombre des banques et de l intensification de la concurrence en elles, et, d autre part, du niveau relativement bas des taux d intérêt des bons du trésor.

80 L assainissement du portefeuille des banques s est poursuivi même si la proportion des créances douteuses est encore assez élevée, passant de 25,7% en 2012 à 21% du total des prêts en Cette proportion devrait diminuer sensiblement lorsque les créances douteuses qui sont entièrement provisionnées seront sorties du bilan des banques. En 2014, la structure sectorielle des concours à l économie indique une dynamique soutenue des crédits alloués à la consommation avec 47% du total des crédits. Les crédits destinés au commerce et autres services ont représenté respectivement 15,5% et 10,4% tandis que l activité de construction a bénéficié de 11,6% des concours et le secteur de la pêche de 7%. Les crédits alloués à l activité minière, aux industries manufacturières, au transport, à l agriculture et à l élevage demeurent très faibles. Tableau 21. Structure et évolution des dépôts (En milliards de MRO) déc.10 déc.11 déc.12 déc.13 déc.14 dépôts à vue (a) 196,6 249,0 279,9 306,5 346,9 dépôts à terme (b) 20,6 11,2 9,7 13,0 18,7 compte d'épargne (c) 18,8 22,9 26,3 32,1 31,5 Total dépôts 236,0 283,1 315,8 351,5 397,0 Pourcentage (a) / Total dépôts 83% 87,9% 88,6% 87% 87% Pourcentage (b) / Total dépôts 9% 4,0% 3,1% 4% 5% Pourcentage (c) / Total dépôts 8% 8,1% 8,3% 9% 8% Source : BCM/DGSBF La structure des dépôts demeure inchangée en 2014 avec des dépôts à vue représentant 87% du total des dépôts tandis que la part des dépôts à terme et des comptes d épargne reste limitée à 13% du total des dépôts.

81 La structure des dépôts demeure inchangée en 2014 avec des dépôts à vue représentant 87% du total des dépôts tandis que la part des dépôts à terme et des comptes d épargne reste limitée à 13% du total des dépôts. La proportion des dépôts publics dans le total des dépôts est passée à 20,2% du total des dépôts à fin 2014 au lieu de 19 % Quant aux dépôts privés, ils se sont établis à MRO 316,8 milliards, soit une hausse de 11,2% par rapport à 2013 qui porte leur part dans le total des dépôts à 79,8%. Tableau 22. Répartition des dépôts (En Milliards MRO) déc.10 déc.11 déc.12 déc.13 déc.14 dépôts publics (a) 24,0 27,1 35,3 66,7 80,3 dépôts privés (b) 200,0 256,0 280,6 284,8 316,8 Total dépôts 224,0 283,1 315,8 351,5 397,0 Pourcentage (a) / Total dépôts 11% 10% 11% 19% 20,2% Pourcentage (b) / Total dépôts 89,3% 90,4% 88,9% 81,0% 79,8% Source : BCM/DGSBF Le ratio de couverture des crédits bruts par les dépôts est passé de 94,8% en 2013 à 96,6% en S agissant du rapport des dépôts à terme aux crédits bruts, il est resté stable à 15% sur les trois dernières années.

82 (En Milliards MRO) TABLEAU 23.VARIATION DEPOTS-CREDITS LIBELLES déc.-10 déc.-11 déc.-12 déc.-13 déc.-14 Crédits A long terme 8,4 9,2 7,9 8,2 8,8 A moyen terme 31,7 37,2 50,6 77,6 82,2 A court terme 148,4 160,3 186,0 206,9 254,2 Crédits nets 188,5 206,7 244,5 292,7 345,2 Provisions 63,4 72,7 73,3 77,9 66,0 Crédits bruts 251,9 279,4 317,8 370,7 411,2 Dépôts A vue 196,6 249,0 279,9 306,5 346,9 A terme 39,4 34,1 35,9 45,0 50,1 Dépôts (total) 236,0 283,1 315,8 351,5 397,0 Ecarts : Dépôts - Crédits bruts -15,9 3,7-2,0-19,1-14,2 Ecarts : Dépôts - Crédits nets 47,5 76,4 71,3 58,8 51,8 Pourcentage : Dépôts / Crédits bruts 93,7% 101,3% 99,4% 94,8% 96,6% Pourcentage : Dépôts / Crédits nets 125,2% 136,9% 129,2% 120,1% 115,0% Pourcentage : Dépôts à terme/ Crédits bruts 21,0% 17,0% 15,0% 15,0% 15,0% Concernant la trésorerie des banques, le système bancaire a dégagé un solde de MRO 173,3 milliards en décembre 2014 contre MRO 169,4 milliards en décembre 2013, soit une hausse de 2%. TABLEAU 24. ÉVOLUTION DE LA TRESORERIE DES BANQUES (En milliards MRO) déc.11 déc.12 déc.-13 déc.-14 I. Emplois de Trésorerie 164,1 175,7 169,5 173,3 Caisse, Institut d'émission, Trésor public CCP 81,2 92,1 103,6 99,8 Correspondants (locaux & étrangers) 32,9 24,7 32,0 35,9 Marché Monétaire 0,0 4,4 1,5 0,0 Bons du Trésor 50,0 54,6 33,8 37,6 II. Ressources de Trésorerie 14,5 24,3 34,9 32,5 BCM, Trésor public, CCP 0,7 1,9 1,5 0,5 Correspondants 10,7 16,8 32,1 30,8 Marché Monétaire 0,3 4,4 0,0 0,0 Refinancement BCM 2,7 1,3 1,3 1,3 =Solde des opérations de trésorerie. (I- II) 149,6 151,4 134,6 140,8 Total Ressources- Total Emplois 164,1 175,7 169,5 173,3 Source : BCM/DGSBF VIII-5. Les institutions de micro-finance L assainissement du secteur de la micro finance s est poursuivi en vue d améliorer sa viabilité. Dans ce cadre, il a été procédé, après vérification sur place, au retrait d agrément à 8 institutions de micro finance au cours de l année Dans le même temps, un nouveau réseau comptant 30 IMF a été agréé. Couvrant une bonne partie du territoire national, ce réseau qui opère particulièrement dans les zones rurales devrait contribuer à élargir l accès des populations rurales aux services financiers de base. A fin 2014, le secteur de la micro finance comptait 3 réseaux et 21 IMF agréées dont plus de la moitié sont implantées à Nouakchott. L UNCACEM, qui constituait le plus importent réseau de

83 la micro-finance en Mauritanie, a été rattachée à la Caisse de Dépôt et de Développement dans l'optique d'une meilleure gestion des ressources destinées au financement du secteur agricole qui constitue une priorité dans l'action du Gouvernement. VIII-5-1. Les crédits Au terme de l année 2014, les crédits accordés par les institutions de micro-finance ont atteint MRO 1,4 milliard, soit une baisse de 90,6% par rapport à 2013, due essentiellement au rattachement de l UNCACEM à la CDD. Les crédits accordés par les CAPEC représentent 43,5 % tandis que la part des autres institutions se situe à 56,5%. L encours des crédits distribués par les IMF au 31/12/2014 ne représentait plus que 0,4 % du total des crédits nets du système bancaire Tableau 25. Activités de micro finance (En milliards MRO) Libellés Crédits nets 13,3 14,1 14,8 15,5 1,5 Épargne 5,2 4,9 5,5 6,3 5,8 Emprunts 8,0 7,5 11,6 11,2 1,0 Fonds propres 1,5 2,0 0,8 0,6-2,9 Source : BCM/DGSBF VIII-5-2. Les dépôts Les dépôts auprès des IMF ont enregistré une baisse annuelle de 7,8%, pour s établir à MRO 5,8 milliards à fin décembre 2014 suite notamment à la sortie de l UNCACEM et son rattachement à la CDD. Les caisses d épargne et de crédit détiennent plus de 91% de ces dépôts lesquels ne représentent que 1,5% du total des dépôts auprès du système bancaire au 31/12/2014.

84 IX. LES ETATS FINANCIERS DE LA BCM Banque Centrale de Mauritanie

85 IX-1. ANALYSE DES COMPTES DE LA BCM POUR L EXERCICE 2014 Le bilan de la BCM arrêté à fin décembre 2014, s est élevé à MRO ,5 millions, enregistrant une baisse annuelle de MRO millions ou 15,5% au lieu d une hausse de MRO millions ou 4,2% constatée en 2013.Cette évolution a résulté, principalement, du côté de l actif, d une diminution sensible des avoirs en devises et au passif de forte baisse des comptes courants et de dépôts du Trésor et des établissements publics. IX-1.1. LES COMPTES BILAN ACTIF 1. Avoirs en or et en devises La contrevaleur de ces avoirs a atteint MRO ,1 ou 44,1% de l actif total, diminuant ainsi de MRO ,3 millions ou 32,8% du fait de la contraction de MRO ,2 millions ou 33,3% des avoirs en devises, chiffrés à MRO ,4 millions. A l inverse, les avoirs en or ont enregistré un accroissement de MRO 171,9 millions résultant de l appréciation du dollar par rapport à l ouguiya, laquelle a compensé la baisse du cours de l or qui est passé de 1 201,50 USD l once au 31/12/2013 à 1 197,50 USD l once au 31/12/ Avoirs auprès d organismes financiers internationaux Ce poste enregistre essentiellement les souscriptions de la BCM au capital du FMI et du FMA. En fin 2014, le montant total des souscriptions totalisait MRO ,1 millions contre MRO ,9 en fin 2013, soit une augmentation de MRO 4 410,2 représentant 11% en valeur relative, due à l effet de l appréciation de 2,4% du cours du DTS par rapport à l ouguiya (entre le 30 avril 2013 et le 30 avril 2014) et, surtout, à l augmentation de 34% enregistrée par la souscription au capital du FMA en 2014 consécutivement à la libération au cours de l exercice de la première tranche de la part de la Mauritanie dans l augmentation du capital du FMA décidée en Créance sur l Etat Les créances de la BCM sur l Etat se sont établies à MRO ,9 millions à la clôture de l'exercice contre MRO ,1 en 2013, soit une progression de 1% résultant de la constatation, comme créances de la BCM sur l Etat, des commissions sur la gestion des Bons du Trésor au titre de l exercice Créances sur les établissements de crédits Les créances sur les établissements de crédit et assimilés se sont élevées à MRO millions, enregistrant ainsi une baisse annuelle de 12%, attribuable pour l essentiel au remboursement des avances accordées aux banques et autres établissements.

86 5. Titres de participation Cette rubrique de l actif, qui enregistre les participations de la BCM auprès des institutions financières nationales et étrangères, totalisait en 2014 un montant net de MRO 225 millions, en diminution de 46,7 millions due à la constatation de provisions pour dépréciation de titre d institutions nationale supérieures à celle des nouvelles souscriptions dans le capital d institutions financières étrangères. 6. Les immobilisations nettes Le montant des immobilisations nettes des amortissements a porté en fin d exercice sur un montant de MRO 1 297,1 millions, soit une diminution de 25,4 millions ou 2% résultant d un niveau d amortissement plus important que les nouvelles acquisitions de biens. 7. Les comptes d ordre et divers actif Constitués essentiellement des avances et prêts accordés au personnel de la banque, les coûts de revient des billets et les éléments divers de l actif, les comptes d ordre et divers de l actif se sont établis, à la fin décembre 2014, à MRO ,4 millions, enregistrant une progression de 46% par rapport au niveau atteint à la fin de l exercice précédent, du fait notamment de la hausse des éléments divers de l actif elle-même consécutive à l accroissement des produits à recevoir au titre de la convention avec l Etat. PASSIF 1. Billets et monnaie en circulation En fin décembre 2014, la valeur des billets et de la monnaie en circulation a atteint MRO ,6 millions, soit une augmentation modérée de 0,2% comparativement à la progression de 20% enregistrée durant l exercice précédent. 2. Comptes courants et de dépôts Ce poste comprend l'ensemble des dépôts détenus par les I.A.M, les entités publiques, les institutions financières étrangères installées en Mauritanie et le personnel de la banque centrale. Avec un montant de MRO millions, les comptes courants et de dépôts constituent le deuxième poste du passif avec plus de 32% du total. En 2014, ils ont accusé une baisse de MRO ,5 millions ou 37% due notamment au recul enregistré au niveau du compte courant du Trésor et des dépôts des autres entités publics respectivement pour MRO ,5 millions et MRO ,1 millions. En effet, le solde créditeur du compte courant du Trésor s est élevé à MRO ,8 millions en fin 2014, enregistrant un repli annuel de 67%. Quant au poste «Administration, société d'etat et Ets publics» enregistrant les dépôts des collectivités et organismes publiques autonomes ainsi que les dépôts des entreprises non bancaires, il a affiché un solde de MRO millions en fin d année, soit une contraction de MRO ,1 millions ou 42%.

87 3. FMI et FMA Le poste FMI au passif inclut les titres de cet organisme en monnaie nationale constituant la contrepartie de nos souscriptions à l actif ainsi que le montant des allocations en DTS et le compte N 2. Au total, la rubrique FMI au passif s est établie à MRO ,4 millions en fin décembre 2014 enregistrant une légère progression de 0,3% due à la variation du cours du DTS par rapport à l ouguiya. S agissant du poste FMA, il a affiché un solde de MRO 111,1 représentant la souscription libérée en ouguiya au capital du FMA 4. Dettes envers les banques et organismes étrangers Cette rubrique qui enregistre les dépôts à terme fixe et prêts contractés auprès de banques et organismes étrangers présente un solde actualisé de MRO ,9 millions en fin 2014, soit un repli de MRO 3 648,3 millions ou 7% par rapport à 2013 consécutif aux remboursements des montants en principal échus en Capital et fonds de réserves Le montant total du capital et des réserves a atteint, en fin d exercice, MRO ,3 millions, soit une augmentation de MRO 3 923,3 millions due essentiellement à l accroissement des réserves suite à la constatation en réserve de l attribution gratuite d actions du FMA pour un montant de MRO 3 095,3 millions dans le cadre de l augmentation du capital de cette institution par incorporation des réserves, d une part, et à l affectation du résultat aux réserves facultatives d un montant de MRO 809,6 millions, d autre part 6. Compte d ordre et divers Ce poste enregistre les opérations à classer et à régulariser du passif, les provisions pour pertes et charges, les provisions pour Fonds d'aide et de Prévoyance sociale (FAPS) ainsi que d'autres comptes d'ordres comme les valeurs à l'encaissement, les comptes de liaisons, les dispositions à payer et les opérations à imputer. Les éléments divers du passif se sont chiffrés à MRO ,3 millions marquant une progression de 26%.

88 IX-1.2. LES COMPTES DE RESULTATS Les charges d exploitation de la Banque ont atteint MRO ,8 millions en 2014, enregistrant une diminution de 56% comparativement à Cette forte baisse est principalement due au changement de méthodes de comptabilisation des ajustements de provisions. En effet, les dotations de l exercice ont totalisé un montant de MRO 1 548,1 millions au lieu de ,8 millions en 2013 et portent essentiellement sur les provisions pour risque de change à hauteur de KMRO et un ajustement à la hausse de la provision pour IDR de MRO 620,8 millions. Cette forte diminution est consécutive à l application du principe de séparation des exercices consistant à constater en charges, uniquement les provisions nouvelles ou l ajustement à la hausse des anciennes provisions. Pour ce qui est des produits, ils ont atteint MRO ,6 millions, accusant une contraction de 53% qui s explique principalement par le changement de méthode de traitement comptable des provisions en S agissant des charges hors exploitation, elles se sont chiffrées à MRO 202,4 millions en 2014, accusant une contraction de 6% par rapport à 2013 tandis que les produits hors exploitation ont progressé de MRO 1 193,1 millions pour s établir à MRO 2 974,1 millions, sous l effet de la hausse de 68% enregistrée par les profits exceptionnels provenant de la prise en profit des fonds de garantie du marché de change en 2014 pour un montant de MRO 1 611,8 millions et de l annulation de certaines échéances dues au FMA dans le cadre de l allègement de la dette au titre de l initiative PPTE. Compte tenu de ces évolutions, le résultat net de l exercice 2014 est apparu excédentaire de MRO 4 224,5 millions, soit une amélioration de MRO 1 391,6 millions par rapport à celui réalisé en 2013.

89 TABLEAU I. BILAN DE LA BCM AU 31/12/2014 (en MRO) ACTIF 31/12/2014 PASSIF 31/12/2014 Avoirs et placements en or ,35 Billets et monnaies en circulation ,58 Avoirs et placements en devises ,65 Comptes courants et de dépôts ,63 Avoirs auprès d'organismes ,24 -Compte courant du Trésor ,77 financiers internationaux -Administration, société d'etat et Ets ,31 publics -Souscription au Fonds Monétaire ,78 -Banques et établissements ,02 International (FMI) financières -Souscription au Fonds Monétaire ,46 -Comptes courants du personnel ,67 Arabe (FMA) -Autres comptes ,86 Créances sur l'etat ,58 Dépôts des banques étrangères ,93 -Comptes chèques postaux ,92 - Allocation DTS BCM-Etat ,36 Accords de crédit et de ,91 compensation - Créances sur l'etat à régulariser ,00 - Créances sur l'etat convention ,30 Engagements envers le FMI , Créances sur les établissements ,00 Engagements envers le FMA ,00 de crédit et assimilés -Avance sans intérêts (GIMTEL) ,00 Comptes d'ordre et divers passif ,10 -Prêt MAURISBANK ,00 -Prêt ORA-BANK ,00 Réserve de réévaluation Or ,08 Différence de change ,22 Capital et réserves ,47 Valeurs immobilisées ,79 Capital ,00 Réserve statutaire ,00 Titres de participation ,94 Réserve facultative ,98 Report à nouveau ,49 Comptes d'ordre et divers actifs ,47 Résultat de l'exercice ,91 TOATAL ACTIF ,24 TOATAL PASSIF ,24

90 TABLEAU II. COMPTE DE RESULTAT GENERAL DE LA BCM AU 31/12/2014 (En MRO) CHARGES 31/12/2014 PRODUITS 31/12/2014 Entretien de la circulation fiduciaire ,36 Intérêts sur avoirs en devises ,92 Frais du personnel ,09 Intérêts sur convention BCM-ETAT ,09 Frais de gestion générale ,51 Intérêts sur FNRH ,40 Frais financiers ,65 Commission de change ,91 Perte de change ,69 Produits sur marché de change ,00 Dotations aux amortissements ,79 Autres produits ,25 Dotations aux provisions ,57 Intérêts sur pension livrée BCM ,10 Reprises sur provisions ,16 Produits non courants ,00 Gain de change ,51 Total Charges d'exploitation ,66 Total Produits d'exploitation ,34 Résultat d'exploitation ,68 Pertes sur exercices antérieurs ,81 Profits sur exercices antérieurs ,81 Pertes exceptionnelles ,00 Profits exceptionnels ,23 Total pertes HE ,81 Total profits HE ,04 Résultat HE ,23 Résultat de l'exercice (bénéfice) ,91 TOTAL ,38 TOTAL ,38

91 X- RAPPORT DE L AUDITEUR EXTERNE DE LA BCM

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93

94 XI- ANNEXES Banque Centrale de Mauritanie

95 Annexe 1. Indicateurs Économiques et Financiers Évolution en pourcentage, sauf indication contraire Revenu national et prix PIB à prix constant 4,3 4,0 7,0 5,7 6,4 PIB hors pétrole à prix constant 4,8 4,1 7,2 6,4 7,1 Déflateur du PIB 17,4 14,9 (5,6) 0,8 (5,2) Déflateur du PIB hors pétrole 19,0 14,5 (5,3) 0,2 (5,3) Indice des prix à la consommation (moyenne période) 6,3 5,7 4,9 4,1 3,5 Indice des prix à la consommation ( fin période) 6,1 5,5 3,4 4,5 4,7 Secteur extérieur Exportations de biens, fob (taux de croissance, en dollars EU) 52,0 33,4 (3,9) 0,4 (27,0) Importations de biens, fob (taux de croissance en dollars EU) 31,4 28,7 26,8 (2,7) (13,1) Importations de biens, fob (taux de croissance en dollars EU)/2 18,1 12,2 20,2 15,8 10,7 Solde de la balance des transactions courantes (en % du PIB ) (8,2) (5,1) (26,1) (25,1) (29) Réserves officielles Réserves officielles brutes en millions USD (fin de période)/3 287,8 504,5 961,9 995,6 639,1 Réserves officielles brutes (en mois d'imports de biens et services) 2,5 3,7 6,2 5,7 4,5 Monnaie et crédit Évolution en pourcentage, sauf indication contraire Monnaie et quasi-monnaie 12,9 19,9 10,5 13,6 8,6 Crédits au secteur privé 16,4 10,1 14,6 11,1 11,2 En % du PIB Opérations consolidées du gouvernement Revenu total 22 22,5 32,2 27,8 27,6 Revenus (hors dons et pétrole) 19,9 20,4 26,0 25,7 25,9 Dépenses et prêts nets 23,7 23,7 29,9 28,7 31,2 Solde global, dons compris (1,6) (1,2) 2,3 (0,9) (3,6) Solde global, hors pétrole, dons compris (2,7) (2,8) 0,8 (2,3) (5,2) Solde global, (hors pétrole et dons) (3,7) (3,3) (3,9) (3,0) (5,3) Pour mémoire : Taux de change MRO/US$ (fin de période) 282,1 287,9 302,3 299,0 312,6 Exportations de biens, fob (en millions de dollars EU) 2 073, , , ,5 1935,4 Importations de biens, fob (en millions de dollars EU)/ , , , , ,3 PIB nominal (en milliards MRO) 1196,8 1440, , , ,5 PIB nominal hors pétrole (en milliards MRO) 1157,0 1390,5 1393,4 1479,4 1502,1 PIB nominal hors pétrole (en millions de dollars EU) ,7 PIB nominal (en millions de dollars EU) , Population (en millions) 3,4 3,42 3,48 3,53 3,6 PIB par tête (en dollars EU) 1 277, , , , ,9 Prix du pétrole (US$/baril) 80,0 104,0 105,0 104,1 96,2 prix du fer (US$/ton) 146,7 167,8 128,5 135,4 96,8 prix de l'or (US$/once) 1 224, , , , ,2 prix du cuivre (US$/ton) 7 583, , , , ,4 Production annuelle de pétrole (en millions de barils) 3,0 2,8 2,4 2,45 2,17 2/ industries pétrolières et minières (hors SNIM) exclues 3/hors compte pétrolier 4/ y compris bonus de signature pétroliers Sources : Autorités mauritaniennes

96 Annexe 2. PIB SECTORIEL A PRIX CONSTANT (Base 2004) (En Millions MRO) périodes 2010 * 2011 ** 2012 ** 2013 ** 2014 ** Secteur primaire Agriculture, pêche, exploitation forestière Agriculture, Sylviculture et Exploit. Forestière Elevage Pêche Secteur secondaire Activités extractives Extraction de produits pétroliers Extraction des minerais métalliques Fer Or et Cuivre Autres activités extractives Activités manufacturières Activités manufacturières hors Eau-Electricité Production et distribution d'eau et d'électricité Bâtiment et travaux-publics Secteur tertiaire Transports et télécommunications Commerce Autres services Correction SIFIM TOTAL DES ACTIVITES MARCHANDES Administrations publiques P.I.B. AU COUT DES FACTEURS Taxes nettes sur les produits P.I.B. AUX PRIX DU MARCHE PIB hors pétrole PIB au prix du marché hors industries extractives Source : MAED/DPAE&ONS

97 Annexe 3. TAUX DE CROISSANCE DU PIB REEL périodes 2010 * 2011 ** 2012 ** 2013 ** 2014 ** Secteur primaire 5,2 (2,0) 6,4 4,0 7,3 1. Agriculture, pêche, exploitation forestière 5,2 (2,0) 6,4 4,0 7, Agriculture, Sylviculture et Exploit. Forestière 14,4 (33,0) 45,8 20,0 0, Elevage 2,9 2,8 1,6 3,1 3, Pêche 13,1 6,6 7,2 (12,3) 62,5 Secteur secondaire 1,6 5,9 3,4 2,9 4,4 2. Activités extractives 1,9 (3,1) (2,4) 0,3 1, Extraction de produits pétroliers (8,0) (6,6) (15,8) (5,4) (19,6) 2. 2 Extraction des minerais métalliques 7,6 (1,6) 3,3 2,2 9,1 Fer 9,4 (0,8) 4,3 6,8 14,4 Or et Cuivre 4,0 (3,3) 1,0 (8,0) (4,8) 2. 3 Autres activités extractives 3,1 2,6 18,9 8,2 9,9 3. Activités manufacturières (1,1) 20,2 5,6 4,7 (4,6) 3. 1 Activités manufacturières hors Eau-Electricité (1,1) 20,7 5,6 4,6 (5,0) 3. 2 Production et distribution d'eau et d'électricité (2,3) 7,2 4,6 8,8 8,0 4. Bâtiment et travaux-publics 3,9 11,9 12,7 5,6 18,5 Secteur tertiaire 8,0 5,9 4,9 7,7 6,7 5. Transports et télécommunications 15,1 6,1 7,0 9,9 9,4 6. Commerce 7,4 9,4 9,8 8,5 7,1 7. Autres services 6,6 6,2 2,8 7,7 7,4 Correction SIFIM 34,7 7,1 6,7 5,8 6,9 TOTAL DES ACTIVITES MARCHANDES 4,3 3,2 5,2 5,0 6,5 8. Administrations publiques 5,3 1,6 1,3 4,5 2,0 P.I.B. AU COUT DES FACTEURS 4,4 3,1 4,9 5,0 6,2 Taxes nettes sur les produits 9,1 18,7 16,7 11,5 8,3 P.I.B. AUX PRIX DU MARCHE 4,8 4,4 6,0 5,7 6,4 PIB hors pétrole 5,5 5,0 7,0 6,1 7,3 PIB au prix du marché hors industries extractives 5,3 5,7 7,3 6,4 7,1 () négatif Source : MAED/DPAE&ONS

98 Annexe 4. PIB SECTORIEL AUX PRIX COURANT (En Millions MRO) 2010 * 2011 ** 2012 ** 2013 ** 2014 ** Secteur primaire Agriculture, pêche, exploitation forestière Agriculture, Sylviculture et Exploit. Forestière Elevage Pêche Secteur secondaire Activités extractives Extraction de produits pétroliers Extraction des minerais métalliques Fer Or et Cuivre Autres activités extractives Activités manufacturières Activités manufacturières hors Eau-Electricité Production et distribution d'eau et d'électricité Bâtiment et travaux-publics Secteur tertiaire Transports et télécommunications Commerce Autres services Correction SIFIM TOTAL DES ACTIVITES MARCHANDES Administrations publiques P.I.B. AU COUT DES FACTEURS Taxes nettes sur les produits P.I.B. AUX PRIX DU MARCHE PIB hors pétrole PIB au prix du marché hors industries extractives Source : MAED/DPAE&ONS

99 Annexe 5. TAUX DE CROISSANCE DU PIB SECTORIEL AUX PRIX COURANT 2010 * 2011 ** 2012 ** 2013 ** 2014 ** Secteur primaire 4,8 15,9 1,0 3,9 12,0 1. Agriculture, pêche, exploitation forestière 4,8 15,9 1,0 3,9 12, Agriculture, Sylviculture et Exploit. Forestière 24,1 12,0 37,2 15,9 (1,4) 1. 2 Elevage 2,7 12,6 (5,8) 4,6 14, Pêche (2,4) 50,8 1,3 (19,4) 25,3 Secteur secondaire 47,0 39,4 (9,4) 0,7 (13,1) 2. Activités extractives 67,9 56,6 (20,0) (4,1) (27,8) 2. 1 Extraction de produits pétroliers 38,1 24,8 (11,8) (6,3) (23,5) 2. 2 Extraction des minerais métalliques 76,4 63,5 (22,2) (4,5) (30,4) Fer 146,3 77,4 (28,0) 5,0 (33,5) Or et Cuivre (0,4) 25,8 (0,2) (30,7) (17,5) 2. 3 Autres activités extractives 22,0 4,4 32,8 12,7 13,8 3. Activités manufacturières 9,9 9,7 8,4 8,9 (1,1) 3. 1 Activités manufacturières hors Eau-Electricité 10,6 10,7 8,2 8,9 (1,7) 3. 2 Production et distribution d'eau et d'électricité 0,1 (5,2) 12,0 8,8 8,0 4. Bâtiment et travaux-publics 33,5 4,4 34,1 9,9 22,7 Secteur tertiaire 18,9 5,8 9,3 11,3 8,7 5. Transports et télécommunications 37,0 (0,3) 10,5 9,9 9,3 5.1 Transports 5,7 3,9 17,3 13,0 10,8 5.2 Télécommunications 17,4 7,5 7,1 12,1 11,2 6. Commerce 43,2 13,2 12,0 8,8 10,0 7. Autres services 24,8 23,6 (2,1) 4,6 (0,1) Correction SIFIM 24,9 7,3 6,3 9,6 3,0 TOTAL DES ACTIVITES MARCHANDES 24,8 21,9 (1,3) 5,1 0,2 8. Administrations publiques 20,9 (2,4) 21,0 16,1 9,2 P.I.B. AU COUT DES FACTEURS 24,6 20,3 (0,2) 5,8 0,8 Taxes nettes sur les produits 24,1 20,2 0,2 6,2 1,5 P.I.B. AUX PRIX DU MARCHE 14,5 8,0 9,6 9,4 9,9 () négatif Source : MAED/DPAE&ONS

100 Annexe 6. CONTRIBUTION SECTORIELLE A LA FORMATION DU PIB EN (%) 2010 * 2011 ** 2012 ** 2013 ** 2014 ** Secteur primaire 20,3 19,6 19,8 19,4 21,6 1. Agriculture, pêche, exploitation forestière 20,3 19,6 19,8 19,4 21, Agriculture, Sylviculture et Exploit. Forestière 2,9 2,7 3,7 4,1 4, Elevage 15,6 14,6 13,8 13,6 15, Pêche 1,8 2,3 2,3 1,8 2,2 Secteur secondaire 39,0 45,2 41,0 39,0 33,6 2. Activités extractives 25,4 33,1 26,5 24,0 17, Extraction de produits pétroliers 3,3 3,4 3,0 2,7 2, Extraction des minerais métalliques 21,3 28,9 22,6 20,4 14,1 Fer 15,6 22,9 16,6 16,4 10,8 Or et Cuivre 5,7 6,0 6,0 3,9 3, Autres activités extractives 0,8 0,7 0,9 1,0 1,1 3. Activités manufacturières 7,6 6,9 7,5 7,7 7, Activités manufacturières hors Eau-Electricité 7,1 6,5 7,1 7,3 7, Production et distribution d'eau et d'électricité 0,5 0,4 0,4 0,4 0,5 4. Bâtiment et travaux-publics 6,0 5,2 7,0 7,3 8,8 Secteur tertiaire 36,1 31,7 34,7 36,5 39,4 5. Transports et télécommunications 4,5 3,7 4,1 4,3 4,6 5.1 Transports 0,0 0,0 0,0 1,6 1,8 5.2 Télécommunications 0,0 0,0 0,0 2,6 2,8 6. Commerce 7,3 6,3 7,4 7,9 8,6 7. Autres services 14,3 12,8 13,7 14,5 16,0 Correction SIFIM -1,7-1,6-1,7-1,8-2,0 TOTAL DES ACTIVITES MARCHANDES 83,7 86,0 84,3 83,4 82,6 8. Administrations publiques 10,0 9,0 9,5 9,9 10,1 P.I.B. AU COUT DES FACTEURS 93,7 94,9 93,8 93,2 92,7 Taxes nettes sur les produits 6,3 5,1 6,2 6,8 7,3 P.I.B. AUX PRIX DU MARCHE 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Source : MAED/DPAE&ONS Banque Centrale de Mauritanie

101 Annexe 7. Pib et ses emplois à prix courants (En millions MRO) 2010* 2011** 2012** 2013** 2014** Ressources PIB au prix du marché Importations de biens et services Emplois Consommation Consommation des administrations publiques Consommation des ménages Investissements Formation brute du capital fixe Variation des stocks Exportations de biens et services Source : MAED/DPAE&ONS

102 Annexe 8. BALANCE DES PAIEMENTS (Millions USD) Balance commerciale 281,2 (487,9) (392,9) (710,9) Exportation 2 748, , , ,4 Minerai de fer 1 470, , ,1 730,7 Pétrole 220,7 271,2 216,9 194,8 Cuivre 234,1 238,0 216,3 165,8 Or 404,2 445,2 471,8 407,4 Pêche 408,0 479,0 329,7 377,5 Autres 11,2 76,7 58,8 59,1 Importation, fob (2 467,4) (3 128,8) (3 044,3) (2 646,3) Produits alimentaires (290,8) (381,5) (377,0) (370,5) Produits pétroliers (524,9) (656,5) (633,8) (595,9) dont SNIM (86,7) (110,4) (109,5) (102,0) MCM (43,5) (49,7) (46,1) (44,4) Tasiast (64,6) (111,9) (101,1) (4,1) Equipements importés pour les industries extractives (1 202,8) (1 625,2) (1 579,8) (1 018,8) dont SNIM (361,6) (483,2) (489,3) (420,7) MCM (155,1) (160,4) (139,5) (186,7) Tasiast (571,2) (966,6) (590,3) (130,9) Exploration pétrolières (114,9) (15,0) (360,7) (280,5) Autres importations (449,3) (465,5) (453,7) (661,1) Service et revenus (nets) (707,4) (1 048,9) (1 016,8) (873,5) Services (nets) (551,8) (858,3) (813,7) (620,7) dont licences pêche 58,2 11,7 27,7 110,3 Revenus (nets) (155,6) (190,6) (203,2) (252,8) dont compensation pêche 104,3 89,0 91,2 0,0 Transferts courants (net) 151,3 310,7 140,8 113,7 Transferts privés (net) 31,4 42,7 56,9 49,8 Transferts officiels 120,0 268,0 83,9 63,9 dont allègement PPTE multilatéral 1/ 2,6 0,9 0,0 0,0 Balance des Transactions Courantes (274,8) (1 226,1) (1 268,9) (1 470,7) Compte de capital et d'opérations financières 499, , , ,6 Compte Capital 0,0 40,7 4,8 16,0 Autres 0,0 40,7 4,8 16,0 Compte d'opérations financières 499, , , ,6 Investissement direct (net) 588, , ,0 501,9 Dont: industries pétrolières (net) 76,8 157,4 410,2 265,2 Prêt officiels à moyen et long terme 243,1 505,8 216,0 123,8 Décaissements 306,8 606,0 316,1 269,6 Etat 174,3 259,4 176,4 256,8 SNIM 132,5 286,6 139,7 12,8 Principal exigible (63,7) (100,2) (100,1) (145,8) Autres transactions privées en capital (332,6) (109,3) 222,8 581,0 Erreurs et omissions 28,6 (108,5) (285,0) (61,3) Balance globale 253,1 488,7 15,7 (309,4) Financement (253,1) (488,7) (15,7) 309,4 Actifs extérieurs nets (267,4) (402,1) (26,7) 298,8 BCM (net) (195,7) (473,6) (28,6) 312,1 Avoirs (230,0) (457,7) (36,3) 326,1 Engagements 34,2 (15,8) 7,7 (14,0) Banques commerciales (nets) (25,5) 84,9 5,8 (17,6) Comptes pétrolier (46,2) (13,5) (3,9) 4,3 Financement exceptionnel 14,4 (86,6) 11,0 10,6 Source : BCM/DGE Banque Centrale de Mauritanie

103 Annexe 9. Tableau des Opérations Financières de l'état (En Milliards MRO sauf indication contraire) Recettes totales et dons 263,8 324,1 462,9 422,8 424,0 Recettes totales hors (dons et pétrole) 238,7 293,5 373,6 390,8 397,7 Recettes fiscales 145,6 183,7 250,5 269,2 280,4 Recettes non fiscales hors dons 83,1 109,8 123,1 121,6 117,3 Dons 11,6 7,7 67,8 11,3 2,1 dont: projets 0,6 6,7 2,9 1,8 1,6 Dépenses et prêts nets 283,1 341,4 429,9 436,7 479,1 Dépenses courantes 204,5 247,4 293,0 267,2 287,6 Salaires et traitements 83,6 90,1 94,7 103,7 110,4 Biens et services 47,2 51,6 54,6 60,1 64,7 Transferts courants 27,0 65,4 105,7 70,2 72,5 Intérêts sur la dette publique 19,5 18,4 12,6 15,7 15,8 Extérieurs 7,6 8,4 9,9 12,0 11,9 Intérieurs 11,9 10,0 2,7 3,6 3,9 Comptes spéciaux 12,6 11,0 10,0 6,5 10,3 Dépenses d'équipement et prêts nets 65,2 91,8 136,9 169,6 191,5 Investissements financés par l'extérieur 13,7 37,1 50,8 48,7 57,9 Investissements financés sur ressources intérieures 51,5 54,7 86,1 120,9 133,6 Restructurations et prêts nets 13,4 2,2 - - Réserves communes 13,2 10,9 10,8 11,0 13,8 Solde hors pétrole; dons non compris (déficit -) (44,4) (47,9) (56,3) (46,0) (81,4) Solde hors pétrole; dons compris (déficit -) (32,8) (40,2) 11,4 (34,7) (79,3) Solde de base hors pétrole; définition du programme (23,1) (2,4) 4,4 14,8 (11,6) Recettes pétrolières (net) 13,5 22,9 21,5 20,7 24,1 Solde global; dons non compris (déficit-) (30,9) (25,0) (34,9) (25,2) (57,3) Solde global; dons compris (déficit-) (19,3) (17,3) 32,9 (13,9) (55,2) Financement 20,6 18,8 (36,3) 20,3 61,3 Financement intérieur 12,2 (2,4) (88,4) (5,8) 11,3 Système bancaire 14,8 (12,4) (79,5) 18,1 48,1 BCM (1,0) 8,5 (89,3) 40,9 46,3 Banques commerciales 15,8 (20,9) 9,8 (22,8) 1,8 Financement non bancaire (2,5) 9,8 (1,3) 8,3 5,3 Privatisations et autres (2,8) (2,8) (2,2) (26,7) (6,6) Variation des arriérés intérieurs 2,7 3,0 (5,4) (5,5) (8,8) Financement extérieur 8,4 21,2 52,1 26,2 50,0 Compte pétrolier (net) (0,5) (13,3) (4,2) (1,3) 0,8 Recettes pétrolières (net) (13,5) (22,9) (21,5) (20,7) (24,1) Contribution du compte pétrolier 13,0 9,6 17,3 19,4 25,0 Autres (net) 8,9 34,5 56,3 27,5 49,2 Emprunts extérieurs (net) 3,1 30,4 53,0 23,8 46,1 Financement extérieur exceptionnel 5,8 4,1 3,3 3,7 3,1 Erreurs et omissions 1,3 1,5 (3,4) 6,4 6,1 Source : MF/DGTCP

104 Annexe 10. Tableau des Opérations Financières de l'état (En % du PIB hors pétrole) Recettes totales et dons 27,2 28,2 33,2 28,6 28,7 Recettes totales hors (dons et pétrole) 24,6 25,6 26,8 26,4 26,9 Recettes fiscales 15,0 16,0 18,0 18,2 19,0 Recettes non fiscales hors dons 8,6 9,6 8,8 8,2 7,9 Dons 1,2 0,7 4,9 0,8 0,1 dont: projets 0,1 0,6 0,2 0,1 0,1 Dépenses et prêts nets 29,1 29,7 30,9 29,5 32,4 Dépenses courantes 21,1 21,5 21,0 18,1 19,4 Salaires et traitements 8,6 7,8 6,8 7,0 7,5 Biens et services 4,9 4,5 3,9 4,1 4,4 Transferts courants 2,8 5,7 7,6 4,7 4,9 Intérêts sur la dette publique 2,0 1,6 0,9 1,1 1,1 Extérieurs 0,8 0,7 0,7 0,8 0,8 Intérieurs 1,2 0,9 0,2 0,2 0,3 Comptes spéciaux 1,3 1,0 0,7 0,4 0,7 Dépenses d'équipement et prêts nets 6,7 8,0 9,8 11,5 12,9 Investissements financés par l'extérieur 1,4 3,2 3,6 3,3 3,9 Investissements financés sur ressources 5,3 4,8 6,2 8,2 9,0 intérieures Restructurations et prêts nets 1,4 0, Réserves communes 1,4 0,9 0,8 0,7 0,9 Solde hors pétrole; dons non compris (déficit -) (4,6) (4,2) (4,0) (3,1) (5,5) Solde hors pétrole; dons compris (déficit -) (3,4) (3,5) 0,8 (2,3) (5,4) Solde de base hors pétrole; définition du programme (2,4) (0,2) 0,3 1,0 (0,8) Recettes pétrolières (net) 1,4 2,0 1,5 1,4 1,6 Solde global; dons non compris (déficit-) (3,2) (2,2) (2,5) (1,7) (3,9) Solde global; dons compris (déficit-) (2,0) (1,5) 2,4 (0,9) (3,7) Financement 2,1 1,6 (2,6) 1,4 4,1 Financement intérieur 1,3 (0,2) (6,3) (0,4) 0,8 Système bancaire 1,5 (1,1) (5,7) 1,2 3,3 BCM (0,1) 0,7 (6,4) 2,8 3,1 Banques commerciales 1,6 (1,8) 0,7 (1,5) 0,1 Financement non bancaire (0,3) 0,9 (0,1) 0,6 0,4 Privatisations et autres (0,3) (0,2) (0,2) (1,8) (0,4) Variation des arriérés intérieurs 0,3 0,3 (0,4) (0,4) (0,6) Financement extérieur 0,9 1,8 3,7 1,8 3,4 Compte pétrolier (net) (0,1) (1,2) (0,3) (0,1) 0,1 Recettes pétrolières(net) (1,4) (2,0) (1,5) (1,4) (1,6) Contribution du compte pétrolier 1,3 0,8 1,2 1,3 1,7 Autres (net) 0,9 3,0 4,0 1,9 3,3 Emprunts extérieurs (net) 0,3 2,6 3,8 1,6 3,1 Financement extérieur 0,6 0,4 0,2 0,2 0,2 exceptionnel Erreurs et omissions 0,1 0,1 (0,2) 0,4 0,4 Source : MF/DGTCP

105 Annexe 11. Tableau des Opérations Financières de l'état (En % du PIB) Recettes totales et dons 22,0 22,5 32,2 27,8 27,6 Recettes totales hors (dons et pétrole) 19,9 20,4 26,0 25,7 25,9 Recettes fiscales 12,2 12,8 17,4 17,7 18,3 Recettes non fiscales hors dons 6,9 7,6 8,6 8,0 7,6 Dons 1,0 0,5 4,7 0,7 0,1 dont: projets 0,1 0,5 0,2 0,1 0,1 Dépenses et prêts nets 23,7 23,7 29,9 28,7 31,2 Dépenses courantes 17,1 17,2 20,4 17,6 18,8 Salaires et traitements 7,0 6,3 6,6 6,8 7,2 Biens et services 3,9 3,6 3,8 4,0 4,2 Transferts courants 2,3 4,5 7,4 4,6 4,7 Intérêts sur la dette publique 1,6 1,3 0,9 1,0 1,0 Extérieurs 0,6 0,6 0,7 0,8 0,8 Intérieurs 1,0 0,7 0,2 0,2 0,3 Comptes spéciaux 1,1 0,8 0,7 0,4 0,7 Dépenses d'équipement et prêts nets 5,4 6,4 9,5 11,2 12,5 Investissements financés par l'extérieur 1,1 2,6 3,5 3,2 3,8 Investissements financés sur ressources intérieures 4,3 3,8 6,0 8,0 8,7 Restructurations et prêts nets 1,1 0,2 0,0 0,0 0,0 Réserves communes 1,1 0,8 0,8 0,7 0,9 Solde hors pétrole; dons non compris (déficit -) -3,7-3,3-3,9-3,0-5,3 Solde hors pétrole; dons compris (déficit -) -2,7-2,8 0,8-2,3-5,2 Solde de base hors pétrole; définition du programme -1,9-0,2 0,3 1,0-0,8 Recettes pétrolières (net) 1,1 1,6 1,5 1,4 1,6 Solde global; dons non compris (déficit-) -2,6-1,7-2,4-1,7-3,7 Solde global; dons compris (déficit-) -1,6-1,2 2,3-0,9-3,6 Financement 1,7 1,3-2,5 1,3 4,0 Financement intérieur 1,0-0,2-6,2-0,4 0,7 Système bancaire 1,2-0,9-5,5 1,2 3,1 BCM -0,1 0,6-6,2 2,7 3,0 Banques commerciales 1,3-1,5 0,7-1,5 0,1 Financement non bancaire -0,2 0,7-0,1 0,5 0,3 Privatisations et autres -0,2-0,2-0,2-1,8-0,4 Variation des arriérés intérieurs 0,2 0,2-0,4-0,4-0,6 Financement extérieur 0,7 1,5 3,6 1,7 3,3 Compte pétrolier (net) 0,0-0,9-0,3-0,1 0,1 Recettes pétrolières(net) -1,1-1,6-1,5-1,4-1,6 Contribution du compte pétrolier 1,1 0,7 1,2 1,3 1,6 Autres (net) 0,7 2,4 3,9 1,8 3,2 Emprunts extérieurs (net) 0,3 2,1 3,7 1,6 3,0 Financement extérieur exceptionnel 0,5 0,3 0,2 0,2 0,2 Erreurs et omissions 0,1 0,1-0,2 0,4 0,4 Source : MF/DGTCP

106 Annexe 12. Statistiques monétaires (En milliards MRO) Actifs extérieurs nets 9,4 70,8 192,2 195,9 108,1 BCM 13,3 67,2 214,1 219,2 126,1 Banques (3,9) 3,7 (21,9) (23,3) (18,0) Actifs intérieurs nets 298,1 303,3 221,2 273,7 402,1 Crédit intérieur net 465,9 502,8 458,8 516,6 609,3 Crédit net à l'état 182,0 187,2 100,3 118,2 166,4 Créances 215,1 204,6 210,3 206,1 207,6 Dépôts (33,1) (17,4) (109,9) (87,8) (41,2) Crédit à l'économie 283,8 315,6 358,5 398,4 443,0 Autres postes, net (167,7) (199,4) (237,6) (242,9) (207,2) Monnaie au sens large 307,5 374,2 413,4 469,6 510,2 Billets et monnaie en circulation 86,7 100,9 115,3 132,7 130,9 Dépôts à vue 172,0 222,9 246,5 272,0 309,2 Dépôts à terme et d'épargne 48,8 50,3 51,6 64,9 70,1 Autorités monétaires Actifs extérieurs nets 13,3 67,2 214,1 220,0 126,1 Actifs 81,2 144,7 290,8 297,9 199,8 Passifs (67,9) (77,5) (76,7) (77,9) (73,7) Actifs intérieurs nets 113,5 110,7 (1,8) 10,9 101,0 Crédit intérieur net 141,0 164,4 66,4 96,6 142,7 Crédit net à l'état 122,3 145,5 50,9 91,8 138,1 Créances 155,4 162,1 159,0 178,2 178,9 Dépôts (33,1) (16,6) (108,0) (86,4) (40,7) dont 14,0 (5,6) (70,1) (73,6) (24,4) Compte courant du Trésor Créances sur le secteur 15,5 14,8 15,5 4,4 4,6 privé Créances 4,2 4,2-0,4 0,0 nettes sur banques Autres postes nets (27,5) (53,7) (68,3) (85,7) (41,8) Base monétaire 126,8 177,9 212,3 230,9 227,0 Billets et monnaie en circulation 86,7 100,9 115,3 132,8 130,9 Réserves des banques 40,1 77,0 97,0 98,1 96,1 dont : encaisse des 10,0 12,8 14,8 23,5 25,6 banques dépôts des banques en 22,0 55,5 60,2 47,4 42,1 UM dépôts des banques en devises 8,1 8,6 21,9 27,1 28,5 Banques commerciales Actifs extérieurs nets (3,9) 3,7 (21,9) (23,3) (18,0) Actifs 31,0 38,6 31,1 34,7 38,6 Passifs (34,9) (35,0) (53,0) (58,0) (56,7) Actifs intérieurs nets 193,4 194,3 236,8 259,4 399,9 Crédit net à l'état 64,5 43,3 53,2 26,4 29,6 Créances 64,5 42,6 51,3 27,8 28,7 Dépôts 0,0 0,7 1,9 1,4 0,9 Créances sur le secteur prive 269,5 300,8 343,0 393,9 438,4 Autres postes nets (140,6) (149,8) (159,5) (160,9) (68,1) Source : BCM/DGE

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