Synthèse de données locales régionales et nationales sur la base d enquêtes auprès de maraîchers et le travail de BLE

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1 Quelques repères technicoéconomiques en maraîchage bio Synthèse de données locales régionales et nationales sur la base d enquêtes auprès de maraîchers et le travail de BLE

2 Les étapes d une installation MOYENS STRUCTURE COMMERCIALISATION CHOIX DES PRODUCTIONS CHOIX DU MATERIEL

3 Structure foncier et équipement «Le maraîchage c est différent du jardinage»

4 OBJECTIFS -Sortir 1 revenu pour 1 personne -Outil de travail gérable par 1 personne MOYENS En système de cultures diversifiées et ventes principalement directes: -1,5 ha de maraîchage, -dont 10 à 15 % sous serres. -Prévoir une réserve foncière à l installation (rotations, développement de l activité, chemins bandes enherbées, passe-pieds, etc.) CRITERES PEDO CLIMATIQUES ET PRATIQUES Le maraîchage est une activité agricole exigeante et nécessite de s implanter : sur des terres cultivables = pas d eau stagnante, prendre en compte profondeur, pente, exposition, présence de cailloux, permettant une exploitation pratique = distance du lieu d habitation, avec une présence d eau (service d eau ou pompage), disposant ou pouvant construire un bâtiment de stockage pour le lavage et stockage des légumes, du matériel (compter 200 /m² si construction).

5 CHOIX DES LEGUMES: A DEFINIR EN FONCTION DU MODE DE COMMERCIALISATION La commercialisation = 30% du temps de travail Exemple de la commercialisation en panier, ou en AMAP : Assurer une diversité et une constance de production de légumes tout au long de l année (5 à 6 légumes par semaine). Très difficile les 1ères années d installation. A l inverse, une personne visant des circuits de vente en gros ou demi-gros se concentrera sur les volumes produits, et donc une diversité plus faible. Les circuits de commercialisations auront une incidence sur les espèces à cultiver ainsi que sur l organisation du travail

6 CHOIX DES LEGUMES: LES 1eres ANNEES D INSTALLATION Démarches administratives, installation de l atelier de production, manque d expérience, degré de mécanisation insuffisant, climat, etc Cultiver une diversité d espèces raisonnable = une quinzaine composer avec la diversité variétale commencer par des espèces plus «faciles» techniquement et incontournables sur les étales. avec l expérience, le nombre d espèces et de variété sera augmenté. Cultiver des cultures paillées et/ou mécanisables Pour diminuer la charge de travail en début d installation Précocité et rapidité du cycle de production (importance des serres) Jouer sur la précocité ainsi que sur la rapidité du cycle de production des légumes cultivés permet d avoir des rentrées d argent rapides à des périodes où la trésorerie est mal menée (jonction hivers / printemps).

7 Cultures mécanisées Poireau, Pomme de terre Cultures difficiles : Carotte, oignon Pomme de terre: besoin de place en culture et en conservation Carotte = maîtrise de l enherbement Cultures faciles : Salades, radis, choux, courge Salade = très demandée toute l année choix variétal déterminant (Bremia). Cultures nécessitant beaucoup d intrants: Tomate, piment, concombre Tomate = longue et gourmande

8 LE MATERIEL Il y a un compromis a trouver entre le : degré de mécanisation / temps de travail / pénibilité / résultat économique Les incontournables: les serres et les outils de maîtrise de l herbe Les Serres : -Au moins deux serres sont nécessaires. -Elles permettront de gérer au mieux les intersaisons et d effectuer des rotations. -Les serres à pignons droit et ouvertures latérales seront privilégiées (accès en tracteur, % de la surface réellement cultivée plus importante, aération et gestion de l humidité, etc.)..

9 LE MATERIEL Les outils de maîtrise de l herbe : - Gyrobroyeur (entretien des chemins, des bandes enherbées et des passe-pieds). - Bineuse, butteuse, paillages (maîtrise de l herbe en culture), -Herse, disques (destruction des engrais verts et faux semis). -Motoculteur équipé de dent de sarclage, binage Les outils de travail du sol - En profondeur: chesel - En surface; rotobêche, vibroculteur, cultirateau, herse rotative.

10 LA FERTILISATION A A ne surtout pas négliger les 1ères années car participe au rendement et à la bonne santé des légumes. L IRRIGATION Tout comme la fertilisation, l irrigation est une pratique sur laquelle on ne peut pas faire d impasse. Quant à la source d eau, il est plus souvent plus judicieux d utiliser le service d eau pendant les premières années de son installation (système de forfait) plutôt que de s équiper d une station de pompage ou d un forage souvent beaucoup plus coûteux et compliqué à entretenir m² de serre et 3Ha de plein champ nécessite 3500 /an (eau de ville) - Jusqu à 2 /m 3 l irrigation à l eau de ville se justifie

11 LA GESTION DU TEMPS DE TRAVAIL Maximum pour une personne: 1,5 ha dont 10% de surfaces couvertes Trouver un compromis temps de travail / objectif de revenu / vie de famille. Le rythme de travail en maraîchage reste élevé (2500 à 2700 h/uth/an). Répartition du temps de travail: 30% conduite des cultures, 30% récolte, 30% commercialisation L efficacité du temps de travail d un maraîcher est essentiellement due à son expérience (technique et mécanisation), et non à son degré de diversification ou au nombre d UTH. Préparation et installation = temps + énergie + charge de travail importante (démarches administratives, comptabilité, gestion, montage de la totalité des installations, démarchage des clients, etc.)

12 DES SOLUTIONS POUR GERER SON TEMPS DE TRAVAIL Planification et organisation du travail (expérience) Élaborer le projet prévisionnel de l année: Calendrier de culture, Assolement, Rotation, Irrigation, Liste des approvisionnements, Commandes Tenir à jour un: Cahier technique (travaux effectués, variétés, climat, problèmes rencontrés), Cahier de caisse, et une Comptabilité Sert à élaborer le bilan technique, préparer l année suivante et aide à la décision Mécanisation Main d œuvre saisonnière (10 à 25 % du travail) Formation, veille technique, échanges d expérience

13 Les données économiques Le coût d un installation Le chiffre d affaire Les charges Sortir des idées reçues.

14 Coût de l installation On estime une installation en maraîchage diversifié en vente directe, à (de 20 à ): - hors maison d habitation, - hors acquisition de terres et construction ou achat de local. Anticiper son installation permet d en diminuer le coût (matériels d occasion, achats en avance). Chiffre d Affaire (CA) Le CA est estimé à / UTH / an pour un jeune installé. Le CA / UTH tend à augmenter avec l expérience (efficacité du travail) ainsi qu avec le % de surfaces couvertes (intensification).

15 Les charges Les charges de structure = 50 % main d œuvre et charges sociales (qui vont augmenter après quelques années d installation = frais de gestion en début d installation, = 20 à 30% de frais de commercialisation. Les charges opérationnelles = 30 à 40 % semences et plants, d où l intérêt de d auto produire en partie les plants les plus faciles. = la fertilisation représente 10 % des charges opérationnelles. Au total, les charges représentent en moyenne 40 à 50 % du CA.

16 Excédent brut d exploitation (EBE) EBE = 40 à 50 % du CA. Le fond de roulement En maraîchage il est nécessaire de disposer d un FdR important pour faire face aux périodes où les rentrées d argent sont faibles et où les dépenses sont fortes : Estimé à 4 mois, soit à Les moyens pour faire face à ces périodes difficiles : DJA en trésorerie, mieux produire au printemps, commercialiser en frais, variétés précoces et à cycle de production court, salaire extérieur, etc.

17 En conclusion: Réfléchir son projet à l échelle du foyer (revenus, extérieurs, avantages en nature, planification du travail sur l année, etc. Savoir où vendre Planification en commençant par les cultures les plus faciles Planifier et mettre en place l'infrastructure (aménagement de la parcelle, serres, bâtiment, irrigation, etc) avant de démarrer... Mécanisation progressive mais constante Se faire conseiller (techniciens, autres maraîchers) Importance de la formation, de la veille technique, échanges d expériences Maîtrise des charges (autoproduction de quelques plants, engrais verts, entraide, disposer de fumier gratuit, etc.).

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