Rappels sur Le modèle IS-LM

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1 Rappels sur Le modèle IS-LM De nombreux économistes, ( Roy Harrod, James Meade, Oskar Lange et John Hicks) se sont interrogés sur les relations entre la demande effective et la préférence pour la liquidité, ou encore les interactions entre les sphères monétaire et réelle. En 1937, John Hicks publie un article dans la revue Econometrica intitulé «Keynes and the classics ; a suggested interpretation» (Keynes et les classiques : une interprétation possible), dans lequel il explique le modèle IS-LM, son interprétation de la Théorie Générale. L article de Hicks tente de faire une synthèse des analyses keynésienne et classique ; Hansen reprendra et diffusera l idée plus tard, en 1952, dans son livre Théorie Monétaire et Politique Fiscale.

2 Présentation ISLM La logique d ensemble : montrer sous forme graphique l équilibre sur le marché des biens, appelé IS, et l équilibre sur le marché de la monnaie, LM. Lorsque l équilibre sur ces deux marchés est atteint, l économie est vue comme stable, en équilibre. Mais cet équilibre n est pas synonyme de plein-emploi de la main d oeuvre or le plein emploi est un pilier de la théorie néo-classique. Le modèle pose la question de l intervention publique : quelles politiques peuvent nous rapprocher du plein-emploi? Il se concentre sur le jeu de la masse monétaire et la politique de déficit budgétaire.

3 Les équilibres 1) L équilibre sur le marché des produits : la courbe IS 2) L équilibre sur le marché de la monnaie : la courbe LM 3) L équilibre sur les deux marchés et les conséquences 1) L équilibre sur le marché des produits : la courbe IS Pour qu il y ait équilibre sur le marché des biens et des services, l investissement doit être égal à l épargne (I=S) : Pourquoi I=S à l équilibre? Dans un contexte de prix fixes : L offre de biens et services (le produit) correspond au revenu global (Y), Qui se partage entre la consommation et l épargne : O = C + S. L équilibre est donc : O=D <=> C+S = C+I <=> S=I. L équilibre de l offre et de la demande dépend de l équilibre entre investissement et épargne.

4 1) L équilibre sur le marché des produits : la courbe IS La courbe IS est l ensemble des combinaisons de taux d intérêt (i) et de revenu (Y) qui assurent l équilibre sur le marché des biens et services, c est-à-dire qui sont compatibles avec I = S. Quelle va être la forme de cette courbe? L investissement est une fonction décroissante du taux d intérêt : Une hausse de (i) signifie que l entreprise pourra moins investir. L épargne est une fonction croissante de Y : plus on a de revenu, plus on peut épargner (loi psychologique de Keynes). Lorsque l équilibre sur ces deux marchés est atteint, l économie est vue comme stable, en équilibre. Mais cet équilibre n est pas synonyme de plein-emploi de la main d oeuvre, le plein emploi étant un pilier de la théorie néo-classique. Le modèle pose la question de l intervention publique : quelles politiques peuvent rapprocher du plein-emploi? Le modèle se concentre sur le jeu de la masse monétaire et la politique de déficit budgétaire.

5 1) L équilibre sur le marché des produits : la courbe IS (suite) Pour qu il y ait équilibre sur le marché des biens et des services, il faut que l investissement soit égal à l épargne (I=S) Pourquoi I=S à l équilibre? Dans un contexte de prix fixes : L offre de biens et services (le produit) correspond au revenu global (Y), qui se partage entre la consommation et l épargne : O = C + S. L équilibre est donc : O=D <=> C+S = C+I <=> S=I. L équilibre de l offre et de la demande dépend de l équilibre entre investissement et épargne. La courbe IS est l ensemble des combinaisons de taux d intérêt (i) et de revenu (Y) qui assurent l équilibre sur le marché des biens et services, c est-à-dire qui sont compatibles avec I = S.

6 1) L équilibre sur le marché des produits : la courbe IS (suite) Quelle est la forme de cette courbe? L investissement est une fonction décroissante du taux d intérêt : une hausse de (i) signifie que l entreprise pourra moins investir. L épargne est une fonction croissante de Y : plus on a de revenu, plus on peut épargner (loi psychologique de Keynes). i Courbe IS = couples Y, i Pour un taux d intérêt i, il existe un niveau de revenu Y qui vérifie l équilibre IS IS Etant donné que sur cette courbe I = S, Y et i varient en sens inverse si i baisse, I augmente, donc S augmente, et Y aussi. La pente est négative, et plus l I est sensible à i, plus la pente est forte. Y

7 2. L équilibre sur le marché de la monnaie : la courbe LM Sur ce marché, l offre de monnaie (M) est exogène, déterminée par les autorités monétaires. La demande de monnaie est appelée L, car elle reflète la préférence pour la liquidité. Elle est liée au taux d intérêt : la préférence pour la liquidité augmente quand le taux d intérêt diminue. La demande de monnaie est partagée en deux : L1, l encaisse de transaction, et L2, l encaisse de spéculation. L1 est une fonction croissante de Y : plus le revenu est élevé, plus la demande de monnaie de transaction est forte (th. Classique) Ou encore : plus on est riche, plus on dépense et plus on a besoin de moyens de paiement. L2 est une fonction décroissante du taux d intérêt, car i varie en sens inverse du cours des titres (effet balançoire) : Si le taux d intérêt est bas, le cours des titres est élevé, donc l encaisse de spéculation est utilisée. L2 est donc fonction de i : L2= L2(i).

8 2. L équilibre sur le marché de la monnaie : la courbe LM (suite) L équilibre sur le marché monétaire s écrit donc : M= L1(Y) + L2(i). La courbe LM représente l ensemble des couples (Y, i) compatibles avec cet équilibre, l ensemble des situations où l offre de monnaie (M) égalise la demande de monnaie (L). La pente est positive en phase normale car si i augmente, L2 diminue, donc L1 augmente (car M est donné et L1=M-L2). La courbe LM : i x% LM Pour un niveau de revenu y, l offre et la demande de monnaie s équilibrent à un taux d intérêt de x%. y Y La rigidité de la courbe (quasiment parallèle à l axe des ordonnées) s explique par la trappe à liquidité : il y a un seuil en dessous duquel une baisse du taux d intérêt n aura pas d effet sur le revenu. La verticalité de la courbe s explique par le placement entier de l argent : tout l argent est placée, il n y a pas de thésaurisation.

9 i IS LM 3) L équilibre sur les deux marchés et ses conséquences A. L équilibre global Y Le point d intersection de ces courbes correspond à une situation d équilibre général, simultanément sur le marché des produits et sur le marché monétaire. Cet équilibre détermine un taux d intérêt et un revenu d équilibre ; toutefois, le niveau d investissement découlant de ce taux ne suffit pas forcément pour assurer le plein emploi. En effet, le marché du travail ne participe pas à la détermination de l équilibre global : le couple (Y, i) pourrait correspondre à un «équilibre de sous-emploi». Même si ce n est pas dit explicitement ici, Hicks fait référence à l idée keynésienne selon laquelle l économie est sujette à des chocs, provenant essentiellement des variations de l efficacité marginale du capital qui résultent elles-mêmes d une modification de l état d esprit des chefs d entreprises. i IS LM LM B. Quelle portée? Le modèle est utilisé pour représenter les effets de la politique économique, qui vise à rapprocher l équilibre de sous-emploi de celui de plein-emploi. La politique budgétaire : une politique de relance de la demande globale par l'investissement autonome. Si l'etat investit par exemple un montant N, la courbe IS sera déplacée vers la droite (sans que le taux d'intérêt soit modifié car il s'agit d'un investissement autonome), puisqu on augmente ainsi le revenu global. La politique monétaire : on peut également s'approcher du plein emploi par une politique monétaire appropriée. En augmentant la quantité de monnaie disponible dans l'économie, les autorités monétaires font déplacer la droite LM vers la droite (car le taux d intérêt sera plus bas pour un même revenu). Ce déplacement crée un nouveau point d équilibre à un taux d intérêt plus bas et à un niveau de revenu plus élevé, ce qui tend à accroître l emploi.

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