LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE"

Transcription

1 LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE LES ÉTUDES DE L EMPLOI CADRE N SEPTEMBRE 2015 Salaires à l embauche et comparaison avec les salaires proposés dans les offres Enquête auprès de entreprises ayant confi é une offre à l Apec en 2014

2 LES ÉTUDES DE L EMPLOI CADRE DE L APEC Observatoire du marché de l emploi cadre, l Apec analyse et anticipe les évolutions dans un programme annuel d études et de veille : grandes enquêtes annuelles (recrutements, salaires, métiers et mobilité professionnelle des cadres, insertion professionnelle des jeunes diplômés ) et études spécifi ques sur des thématiques clés auprès des jeunes de l enseignement supérieur, des cadres et des entreprises. Le département Études et Recherche de l Apec et sa quarantaine de collaborateurs animent cet observatoire. Toutes les études de l Apec sont disponibles gratuitement sur le site Apec, 2015 Cet ouvrage a été créé à l initiative de l Apec, Association pour l emploi des cadres, régie par la loi du 1 er juillet 1901 et publié sous sa direction et en son nom. Il s agit d une œuvre collective, l Apec en a la qualité d auteur. L Apec a été créée en 1966 et est administrée par les partenaires sociaux (MEDEF, CGPME, UPA, CFDT Cadres, CFE-CGC, FO-Cadres, UGICA-CFTC Cadres, UGICT-CGT). Toute reproduction totale ou partielle par quelque procédé que ce soit, sans l autorisation expresse et conjointe de l Apec, est strictement interdite et constituerait une contrefaçon (article L122-4 et L335-2 du code de la Propriété intellectuelle).

3 SOMMAIRE 03 Méthodologie 06 Principaux enseignements 1 ÉTAT DES LIEUX 10 La rémunération brute annuelle moyenne à l embauche sur offre s élevait à euros en Selon les fonctions, le salaire annuel brut moyen se situe entre et euros 16 Les salaires à l embauche s élèvent avec l expérience professionnelle 18 Les écarts de salaires à l embauche entre les femmes et les hommes cadres tendent à s accroître de nouveau 20 Les salaires à l embauche des candidats en activité au moment du recrutement sont plus avantageux 21 Un quart des rémunérations à l embauche sont majorées de commissions 22 La prime variable dans les éléments complémentaires à la rémunération est en progression 2 SALAIRE ENVISAGÉ AVEC L OFFRE ET SALAIRE À L EMBAUCHE 28 Les conditions de négociation sont stables 31 Les ajustements de salaire sont variables selon les fonctions 34 Les conditions de négociation s améliorent pour les cadres expérimentés et les jeunes diplômés 36 Les négociations sont moins favorables pour les femmes cadres 38 Les conditions de négociation restent plus favorables pour les cadres en activité, malgré une dégradation 3 ANALYSE DES ÉCARTS ENTRE LE SALAIRE À L EMBAUCHE ET LE SALAIRE DANS L OFFRE D EMPLOI 42 L expérience : premier élément explicatif avancé par les recruteurs % des candidats recrutés ont l expérience souhaitée 45 L expérience est confi rmée comme principale variable d ajustement des salaires APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE 1

4 4 LES SALAIRES À L EMBAUCHE DANS LES ESN 48 Le salaire moyen des cadres à l embauche a augmenté en Près de 4 embauches de cadres sur 10 n ont donné lieu à aucune attribution d élément supplémentaire 52 7 salaires à l embauche de cadres sur 10 sont conformes à ce que le recruteur avait envisagé 52 Les ajustements de salaire sont moins liés à l expérience 53 La situation du cadre au moment du recrutement n a pas d effet sur les ajustements de salaire 54 Les salaires proposés dans les offres sont plus élevés en La diffi culté à trouver le bon profi l se renforce comme principal motif d ajustement à la hausse 57 La moitié des cadres recrutés ont le niveau d expérience souhaité par les recruteurs 58 Une expérience plus importante a un impact sur les ajustements de salaires 59 Les salaires à l embauche dans la fonction informatique de gestion 5 ANNEXES 62 Rémunération annuelle brute des cadres (fi xe + commissions) à l embauche par grande catégorie de fonction (hors ESN) en Rémunération annuelle brute des cadres (fi xe + commissions) à l embauche en 2014 par fonction détaillée (hors ESN) 64 Position du salaire des cadres à l embauche par rapport à la fourchette de salaire envisagée par fonction détaillée en Moyenne des fourchettes et des rémunérations des cadres à l embauche en 2014 par fonction détaillée en k 2 APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE

5 MÉTHODOLOGIE Cette étude s appuie sur deux sources d information différentes. L ENQUÊTE SALAIRES À L EMBAUCHE entreprises ayant confi é au moins une offre à l Apec au cours de l année 2014 ont été interrogées : entreprises et cabinets de recrutement et 319 entreprises de services du numérique (ESN, anciennement SSII). Les entreprises et cabinets de recrutement 1 ont été interrogés sur une ou deux offres. L interrogation a concerné offres, soit postes à pourvoir, sachant qu une offre peut concerner plusieurs postes. Ces entreprises ont été interrogées sur : le recrutement ; le profi l de la personne recrutée ; le salaire à l embauche ; et si un écart a été constaté entre le salaire à l embauche et la fourchette de salaires initialement envisagée, les raisons de cet écart postes ont été pourvus en externe pour lesquels salaires à l embauche ont été renseignés. Les offres concernant les fonctions informatiques des ESN (entreprises de services du numérique) ont fait l objet d une interrogation spécifi que. En effet, les procédures de recrutement des ESN ne permettent pas d établir de lien formel entre les offres publiées et les recrutements. L interrogation sur le recrutement et le salaire à l embauche concerne donc le dernier recrutement en 2014 pour un poste cadre de même intitulé que celui d une offre confi ée à l Apec en Les recruteurs sont interrogés alors sur la conformité ou non du salaire d embauche avec le salaire envisagé en amont du recrutement et non sur sa position par rapport à la fourchette indiquée avec l offre. 319 ESN ont été interrogées sur un poste cadre à l intitulé identique à celui d une offre confiée à l Apec. Certaines interrogations ont porté sur deux intitulés de poste. Au fi nal, ce sont 432 interrogations qui ont été menées, et qui ont concerné 248 recrutements, pour lesquels 237 salaires à l embauche ont été indiqués. La présente enquête a été réalisée en avril 2015 par interrogation téléphonique et via internet. Elle a été confi ée à l Institut GN Research. LES SALAIRES PROPOSÉS DANS LES OFFRES Ils sont issus de la base de données des offres Apec. Cette base de données contient l ensemble des offres d emploi qui sont confiées à l Apec pour être diffusées sur le site apec.fr. Le texte de l offre est complété par des informations liées à l entreprise (comme le secteur d activité) ou au poste proposé (niveau d expérience professionnelle demandé, lieu de travail, salaire envisagé ). Le salaire envisagé se présente sous deux formes distinctes : une fourchette de salaires (information invisible pour le lecteur de l offre, sous la forme d un salaire minimum et d un salaire maximum) et une mention sur le salaire destinée au lecteur de l offre. Les informations statistiques sur les salaires proposés dans les offres d emploi sont calculées à partir de la fourchette de salaires non visible par le lecteur de l offre. Comparaison de la rémunération à l embauche avec la fourchette de salaires envisagée En comparant la rémunération à l embauche avec la fourchette de salaires envisagée, trois cas sont possibles. 1. Les entreprises de travail temporaires sont exclues du champ de l enquête. APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE 3

6 La rémunération à l embauche se situe : en dessous de la fourchette ; dans la fourchette ; au-dessus de la fourchette. Pour comparer la rémunération à l embauche et la fourchette de salaires envisagée, il est important de tenir compte de l amplitude de la fourchette. En effet, une rémunération à l embauche en dehors de la fourchette envisagée n a pas la même signifi cation selon que l amplitude est faible ou importante. Par ailleurs, la rémunération à l embauche peut être comprise dans la fourchette de salaires, mais proche du salaire minimum ou à l inverse, proche du salaire maximum. Ce sont ces deux cas de fi gure qui sont pris en considération. Cinq cas possibles se présentent donc pour positionner le salaire d embauche : en dessous de la fourchette ; dans le bas de la fourchette ; dans la fourchette ; dans le haut de la fourchette ; au-dessus de la fourchette. Pour déterminer le bas et le haut de la fourchette de salaires, le mode de calcul est le suivant : différence = salaire maximum - salaire minimum ; diff / 3 = différence / 3 ; borne en dessous de laquelle le salaire à l embauche est considéré comme étant dans le bas de la fourchette = salaire minimum + diff/3 ; borne au-dessus de laquelle le salaire à l embauche est considéré comme étant dans le haut de la fourchette = salaire maximum - diff/3 ; premier tiers de la fourchette de salaire = bas de la fourchette ; deuxième tiers = dans la fourchette ; troisième tiers = haut de la fourchette. Pour les cas où le salaire minimum est égal au salaire maximum, si le salaire à l embauche est égal au salaire minimum (ou salaire maximum) + ou -10 % du salaire minimum (ou maximum), alors le salaire d embauche est considéré comme étant dans la fourchette. Pour les cas où l amplitude de la fourchette est inférieure ou égale à 3 KEuros : si le salaire à l embauche est compris dans le salaire minimum -10 % du salaire minimum et salaire maximum + 10 % du salaire maximum, alors le salaire d embauche est considéré comme étant dans la fourchette. Pour les fonctions informatiques des ESN, le salaire à l embauche n est pas comparé à la fourchette de salaires envisagée avec l offre. LES TRAITEMENTS STATISTIQUES Les résultats sont redressés par fonction détaillée et par trimestre de publication de l offre de façon à être représentatifs des offres confi ées à l Apec au cours de l année Les informations statistiques sont restituées essentiellement sous forme de deux informations : le salaire médian et la fourchette de salaires (1 er et 9 e déciles). Le salaire médian La médiane est la valeur qui partage une série ordonnée en deux sous-ensembles égaux. La médiane est une caractéristique de position. Son avantage est de ne pas être affectée par les observations extrêmes. Dans l exemple ci-dessous, la moitié des salaires à l embauche est supérieure à euros et l autre moitié inférieure. en k Médiane 4 APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE

7 La fourchette des salaires (1 er et 9 e déciles) Les déciles sont des valeurs qui partagent la série en dix sous-ensembles égaux (qui contiennent chacun 10 % des observations). Ce sont également des caractéristiques de positon. Quand on utilise ces positions en prenant en compte les intervalles, on dispose d une caractéristique de dispersion (soit une «fourchette»). L intervalle choisi (1 er et 9 e déciles) contient 80 % des observations. 10 % des observations 80 % des observations 10 % des observations 1 er décile Médiane 9 e décile LES FONCTIONS DÉTAILLÉES Les résultats de l enquête sur les salaires à l embauche sont donnés au global, pour les fonctions regroupées de la nomenclature Apec et pour 36 fonctions de cette même nomenclature. Elles correspondent aux fonctions proposant le plus d offres d emploi et donc le plus de recrutements. Ces fonctions sont celles pour lesquelles un nombre suffi sant de données a été recueilli (le seuil est fi xé à 40) pour fournir des résultats statistiquement signifi catifs. APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE 5

8 PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS entreprises et cabinets de recrutement ayant confi é une offre à l Apec en 2014 ont été interrogés. Si le poste a été pourvu en externe suite à cette offre, les entreprises ont été interviewées sur plusieurs éléments : le profi l de la personne recrutée, le salaire à l embauche, mais aussi, quand un écart est constaté entre le salaire à l embauche et le salaire envisagé en amont du recrutement, sur les raisons de cet ajustement. Les offres émises par les entreprises de services du numérique (ESN, anciennement SSII) sont traitées de façon distincte dans cette étude, du fait qu elles sont plus diffi ciles à relier avec des recrutements (cf. méthodologie). LE SALAIRE BRUT ANNUEL FIXE MOYEN DES CADRES À L EMBAUCHE (HORS ESN) S ÉLEVAIT À EUROS EN 2014 En 2014, la rémunération brute annuelle fixe moyenne augmente légèrement par rapport à l année précédente. Les offres confi ées à l Apec en 2014 ont donné lieu à des recrutements accompagnés d une rémunération annuelle fixe moyenne de euros contre euros en 2013, et de euros commissions incluses, euros également par rapport à % des rémunérations annuelles brutes à l embauche (hors commissions) sont comprises dans une fourchette de à euros. Le salaire médian se situe à euros, ce qui signifi e que 50 % des salaires à l embauche se situent en dessous de cette valeur et l autre moitié au-dessus. Un quart des salaires à l embauche sont assortis de commissions, dont 7 sur 10 concernent la fonction commercial-marketing. En effet, 59 % des salaires à l embauche de cette fonction sont composés d un fixe et de commissions. Selon les fonctions, le salaire annuel brut moyen se situe entre et euros La rémunération moyenne hors commissions la moins élevée est celle de la fonction communication-création avec euros et la plus élevée est celle de la fonction direction d entreprise avec euros. Les rémunérations moyennes des autres fonctions s échelonnent entre (études-r&d) et euros (santé-social-culture). Le salaire moyen des cadres varie fortement selon le niveau d expérience, euros pour un jeune diplômé à euros pour les cadres avec plus de 10 ans d expérience En 2014, le salaire à l embauche moyen a légèrement progressé pour toutes les catégories de cadres, hormis les jeunes diplômés. Le salaire à l embauche d un jeune diplômé (moins d un an d expérience) se situe en moyenne à euros (hors commissions). Il est de euros pour un jeune cadre ayant entre 1 et 5 ans d expérience ( euros par rapport à 2013), de euros pour un cadre ayant 1 à 5 ans d expérience ( euros par rapport à 2013), et atteint euros en moyenne pour les cadres ayant davantage d expérience ( euros). Les salaires à l embauche s inscrivent dans une fourchette plus étroite pour les jeunes diplômés que pour les cadres expérimentés. Ainsi, l éventail des rémunérations pour les cadres les plus expérimentés est presque 3 fois plus grand que celui des jeunes diplômés : 80 % des salaires à l embauche des jeunes diplômés recrutés sur des postes cadres se situent entre euros et euros, quand 80 % des salaires à l embauche des cadres possédant plus de 10 ans d expérience s échelonnent entre euros et euros. L écart de rémunération à l embauche tend à s accroître à nouveau entre les femmes cadres et les hommes cadres En 2014, le salaire moyen à l embauche des hommes et des femmes cadres a progressé, respectivement de euros et euros pour s établir à euros pour les hommes et euros pour les femmes. Après s être réduit en 2013, l écart de salaires moyens entre les hommes et les femmes tend donc à s accroître à nouveau. Et l écart se creuse pour les salaires les plus élevés : les 10 % de salaires à l embauche les plus élevés se situent au-delà de euros pour les femmes et au-delà de euros pour les hommes cadres. 6 APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE

9 La situation professionnelle au moment du recrutement a un impact sur le salaire à l embauche Selon la situation professionnelle du cadre au moment de l embauche, c est-à-dire s il est en activité ou non, la rémunération moyenne à l embauche diffère sensiblement : de euros pour les cadres en activité, elle n est que de euros pour ceux sans emploi. Par rapport à 2013, ces rémunérations moyennes à l embauche ont légèrement augmenté, respectivement de euros. Et l écart entre le salaire moyen à l embauche des cadres en activité et celui des cadres sans emploi au moment de l embauche tend à s agrandir avec le niveau d expérience. Il est nul pour les jeunes diplômés. Pour les jeunes cadres, cette différence est de euros, pour les cadres de 5 à 10 ans d expérience, elle passe à euros et atteint euros pour les plus expérimentés. Les conditions de négociation du salaire à l embauche sont stables en % des salaires à l embauche se situent dans la fourchette défi nie en amont du recrutement, 39 % sont positionnés dans le haut ou au-dessus de cette fourchette et 29 % dans le bas ou en dessous, soit des niveaux équivalents à Selon les fonctions, les conditions de négociation diffèrent : les fonctions commercial-marketing, gestionfinance-administration, informatique et services techniques présentent des possibilités d ajustements à la hausse plus importantes que la moyenne, les négociations sont plus défavorables aux candidats des fonctions communication-création, études-r&d et production industrielle-travaux et chantiers, les ajustements sont plus rares en ressources humaines et santé-social-culture. En 2014, les conditions de négociation s améliorent pour les jeunes diplômés et les cadres expérimentés Plus un cadre est expérimenté, plus la probabilité que son salaire soit négocié à la hausse augmente. Ainsi, 59 % des cadres ayant plus de 10 ans d expérience voient leur salaire ajusté à la hausse au moment du recrutement (soit +6 points par rapport à 2013), contre 46 % des cadres ayant entre 5 et 10 ans d expérience (-2 points), 28 % pour des jeunes cadres (-7 points) et 19 % des jeunes diplômés recrutés sur un poste cadre (+3 points). À l opposé, la probabilité pour ces derniers que le recruteur ajuste à la baisse le salaire à l embauche est de 43 %, contre seulement 16 % pour les cadres les plus expérimentés. Ces ajustements se traduisent par des écarts vis-à-vis des fourchettes de salaires envisagés par le recruteur : les jeunes diplômés sont recrutés à un salaire inférieur en moyenne de euros à ce qui était envisagé avec l offre, quand les cadres les plus expérimentés sont embauchés à des rémunérations supérieures de euros aux anticipations. Les salaires à l embauche des femmes cadres sont moins souvent ajustés que ceux des hommes Les femmes ont plus fréquemment que les hommes un salaire conforme à la fourchette envisagée (35 % contre 30 %). Ce différentiel se fait surtout au détriment des négociations dans le haut ou au-dessus de la fourchette envisagée par le recruteur. Ainsi, 36 % des femmes ont un salaire ajusté à la hausse contre 41 % des hommes. Le salaire fi xe moyen obtenu par les femmes est identique au salaire moyen de la fourchette envisagée par le recruteur ( euros), quand les hommes obtiennent un salaire moyen supérieur à celui de la fourchette envisagée ( euros contre euros). Les conditions de négociation restent plus favorables pour les cadres en activité, malgré une dégradation Les cadres en activité ont plus de marges de négociation salariale à la hausse que les cadres sans emploi : 45 % des cadres en activité en 2014 ont négocié leur salaire dans le haut ou au-dessus de la fourchette contre 39 % des cadres sans emploi. Le fait d être sans emploi devient particulièrement pénalisant pour négocier son salaire à partir de 10 ans d expérience. Ainsi, 64 % des cadres en activité de plus de 10 ans d expérience obtiennent un salaire ajusté à la hausse contre seulement 53 % des cadres sans emploi avec ce niveau d expérience. APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE 7

10 La différence n est que de 3 points chez les cadres de 1 à 5 ans d expérience, et de 4 points chez les cadres de 5 à 10 ans d expérience. Pour les recruteurs, l expérience est le principal élément explicatif des ajustements de salaires L expérience est la première raison évoquée par les recruteurs pour justifi er des ajustements de salaires, qu il s agisse d ajustements à la hausse (43 %) ou à la baisse (49 %). Et l expérience professionnelle apparaît bien comme la principale variable d ajustement sur le profi l du candidat, ce qui explique qu elle soit si souvent à l origine d une réévaluation du salaire. En effet, moins de 6 cadres sur 10 ont une expérience professionnelle équivalente à celle qui était recherchée (56 % contre 54 % en 2013). Lorsque l expérience de la personne recrutée est jugée équivalente à celle recherchée par le recruteur, dans 42 % des cas, son salaire à l embauche est réajusté à la hausse. Cette proportion passe à 61 % lorsque le candidat recruté a plus d expérience que souhaitée et tombe à 24 % quand le cadre est sousdimensionné. Dans ce dernier cas, sa rémunération se fi xe dans le bas ou en dessous de la fourchette envisagée dans 43 % des cas. LE SALAIRE BRUT ANNUEL FIXE MOYEN À L EMBAUCHE DES CADRES INFORMATICIENS DANS LES ESN S ÉLEVAIT À EUROS EN 2014 Le salaire à l embauche moyen a augmenté dans les ESN en 2014 En 2014, la rémunération brute annuelle fixe moyenne à l embauche dans les ESN atteint euros, soit une augmentation de euros par rapport à Le salaire médian est lui aussi en progression ( euros comparé à l an passé). Toutefois, on assiste à une dilution des salaires à l embauche dans les ESN : 80 % des salaires à l embauche sont compris entre euros et euros (contre euros à euros en 2013). Ce sont donc les hauts salaires qui ont le plus augmenté ( euros comparé à 2013). Le poids plus important des cadres expérimentés dans les recrutements en 2014 que l année dernière (41 % contre 30 %) peut expliquer ce dernier point. Les rémunérations à l embauche augmentent avec l expérience : euros en moyenne pour les jeunes diplômés, euros pour les jeunes cadres et euros pour les cadres de plus de 5 ans d expérience. La situation professionnelle du cadre a aussi un impact important sur le niveau de rémunération à l embauche dans les ESN : les cadres en activité sont recrutés à des rémunérations en moyenne supérieures de euros à celles des cadres sans emploi, euros contre euros. Dans 7 cas sur 10, les rémunérations sont conformes à celles envisagées par les recruteurs 71 % des salaires sont déclarés équivalents à ce qui était envisagé en amont du recrutement, 22 % sont déclarés supérieurs et 7 % inférieurs. Comparé à 2013, la proportion de salaires jugés équivalents a chuté de 9 points. Le report se fait essentiellement sur la part de salaires déclarés supérieurs (+ 7 points). De fait, les niveaux de salaires obtenus sont proches des anticipations des recruteurs, les jeunes diplômés voyant leur salaire s ajuster en moyenne à euros en dessous des prévisions et les cadres expérimentés euros au-dessus. Mais les salaires proposés avec les offres des ESN ont été sensiblement plus élevés en 2014, euros en moyenne contre euros en La difficulté à trouver les profils adéquats se renforce comme principal motif d ajustement à la hausse Le principal motif d ajustement des salaires à l embauche cité par les recruteurs des ESN est la difficulté à trouver les bons profi ls, en particulier pour les ajustements à la hausse : la part des recruteurs citant ce motif a augmenté de +15 points pour atteindre un niveau de 46 % en Le deuxième motif cité est le niveau d expérience, par 24 % des recruteurs. Bien sûr, ces deux motifs sont liés et les ajustements de salaires sont effectivement fréquents en cas d ajustements du profi l. Toutefois, la probabilité de voir son salaire ajusté à la hausse est toujours plus élevée que celle de le voir ajuster à la baisse, même quand le cadre est moins expérimenté que prévu ou qu il correspond au profi l attendu. 8 APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE

11 ÉTAT DES LIEUX 1 10 La rémunération brute annuelle moyenne à l embauche sur offre s élevait à euros en Selon les fonctions, le salaire annuel brut moyen se situe entre et euros 16 Les salaires à l embauche s élèvent avec l expérience professionnelle 18 Les écarts de salaires à l embauche entre les femmes et les hommes cadres tendent à s accroître de nouveau 20 Les salaires à l embauche des candidats en activité au moment du recrutement sont plus avantageux 21 Un quart des rémunérations à l embauche sont majorées de commissions 22 La prime variable dans les éléments complémentaires à la rémunération est en progression APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE 9

12 1 ÉTAT DES LIEUX En 2014, la rémunération brute fixe annuelle moyenne à l embauche s élevait à euros (hors commissions) en légère hausse par rapport à % des salaires sont compris entre et euros, et ils se répartissent autour d une valeur médiane de euros, c est-à-dire que la moitié des salaires se situent au-dessus de cette valeur et l autre moitié en dessous. Les rémunérations moyennes à l embauche augmentent avec l expérience professionnelle : elles varient de euros pour un jeune diplômé à euros pour un cadre disposant de plus de 10 ans d expérience. Après s être réduit en 2013, l écart entre les salaires moyens à l embauche des hommes et des femmes cadres tend de nouveau à s agrandir. S agissant des rémunérations les plus élevées, l écart se creuse et s établit à euros en 2014, sous l effet de l augmentation des salaires les plus élevés des hommes cadres. Un quart des rémunérations à l embauche sont assorties de commissions. C est dans la fonction commercial-marketing que l on retrouve le plus fréquemment des rémunérations avec commissions : 59 % des salaires à l embauche sont concernés. En 2014, pour la première année, la prime variable devient l élément complémentaire le plus couramment associé au salaire, devant le téléphone portable : 40 % des cadres embauchés en bénéficient. Même si les avantages ou éléments attachés à la rémunération continuent d être proposés en complément, leur pratique tend à se restreindre depuis trois ans. LA RÉMUNÉRATION BRUTE ANNUELLE FIXE MOYENNE À L EMBAUCHE SUR OFFRE S ÉLEVAIT À EUROS EN 2014 En 2014, la rémunération brute annuelle fixe moyenne a augmenté légèrement par rapport à l année précédente. Les offres confi ées à l Apec en 2014 ont donné lieu à des recrutements accompagnés d une rémunération brute annuelle fixe moyenne de euros contre euros en 2013 (tableau 1). La rémunération brute annuelle fi xe moyenne commissions incluses a aussi progressé par rapport à 2013 : de euros à euros (tableau 2). La médiane s établit à euros hors commissions ( euros commissions incluses), c est-àdire que la moitié des salaires à l embauche est inférieure à euros et l autre moitié supérieure à cette valeur. Si la partie fi xe des rémunérations annuelles à l embauche est quasiment stable (80 % des salaires se situent entre et euros contre et euros en 2013), la partie variable, quant à elle a progressé de façon plus sensible. Pour les rémunérations annuelles incluant les commissions, on observe un déplacement de cette fourchette vers le haut, qui s effectue sur la borne inférieure mais surtout sur la borne supérieure : 80 % des salaires se situent entre et euros contre et euros en Les commissions ont surtout un impact sur les salaires les plus élevés. Tableau 1 Rémunérations des cadres à l embauche brutes annuelles fixes depuis 2010 En k Moyenne 1 er décile Médiane 9 e décile APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE

13 Tableau 2 Rémunérations à l embauche brutes annuelles des cadres en 2014 En k Moyenne 1 er Décile Médiane 9 e décile Rémunération annuelle fixe Rémunération annuelle fixe commissions SELON LES FONCTIONS, LE SALAIRE ANNUEL BRUT MOYEN SE SITUE ENTRE ET EUROS La rémunération moyenne hors commissions s échelonne entre euros pour la fonction communication-création et euros ( euros par rapport à 2013) pour la direction d entreprise (tableau 3). Pour les autres fonctions, les rémunérations moyennes se situent entre euros et euros. Par rapport à 2013, ces rémunérations sont restées relativement stables (des évolutions pouvant aller de euros à euros). C est le cas notamment pour les fonctions production industrielle-travaux et chantier, informatique et commercial-marketing. C est par ailleurs dans cette dernière fonction que la part des commissions est la plus importante si on compare les rémunérations annuelles fi xes et celles incluant les commissions, de euros à euros commissions incluses. En effet, dans les fonctions commerciales, les rémunérations incluent très souvent une partie commissionnée, fondée sur le chiffre d affaires ou de ventes réalisé par le cadre (cf. infra). L analyse des fourchettes dans lesquelles se trouvent 80 % des rémunérations à l embauche, permet de distinguer l ensemble de ces fonctions et d avoir une information plus fi ne (figure 1). La borne inférieure, c est-à-dire la valeur en deçà de laquelle se situent les 10 % de rémunérations les plus basses, est relativement peu discriminante pour les fonctions. Ce sont les fonctions direction et communication-création qui se distinguent avec les valeurs extrêmes : euros pour la direction d entreprise et euros pour la communication. Pour les autres fonctions, la borne inférieure se situe entre euros (pour le commercial-marketing) et Tableau 3 Rémunérations à l embauche brutes annuelles fixes moyennes des cadres par grande catégorie de fonction (hors commissions) en 2014 En k Commercial, marketing 38 Communication, création 33 Direction d'entreprise 46 Études, recherche et développement 35 Gestion, finance, administration 37 Informatique 38 Production industrielle - travaux et chantier 40 Ressources humaines 36 Santé, social, culture 42 Services techniques euros (pour la production industrielle-travaux et chantier et l informatique). Les bornes supérieures, c est-à-dire la valeur au-delà de laquelle se situent les 10 % des salaires les plus hauts, sont plus discriminantes. Les valeurs les plus importantes de cette borne sont celles des fonctions direction d entreprise et santé-social-culture, avec respectivement euros et euros. Dans ces fonctions, les postes de haut niveau expliquent ces salaires élevés : en direction d entreprise, des postes de directeurs généraux et en santé-social-culture, des directeurs d établissement et des médecins. L ampleur des fourchettes dans lesquelles s inscrivent 80 % des salaires varie fortement de euros pour la fonction communication-création à euros pour la direction d entreprise. APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE 11

14 1 ÉTAT DES LIEUX Figure 1 Fourchette de rémunérations à l embauche brutes annuelles fixes des cadres par grande catégorie de fonction en 2014 (en k ) e décile Médiane er décile Direction d'entreprise Production industrielle-travaux et chantier Santé, social, culture Informatique Services techniques Gestion, finance, administration Ensemble Commercial, marketing Etudes, recherche et développement Ressources humaines Communication, création Pour la fonction communication-création, cette amplitude a diminué de euros par rapport à 2013, passant de à euros, un rétrécissement de la fourchette principalement dû à une baisse des salaires les plus élevés (de euros à euros). Concernant la direction d entreprise, même si l ampleur de la fourchette est restée identique à 2013, soit euros, on remarque un déplacement vers le haut des bornes inférieures et supérieures : de à euros et de à euros, traduisant ainsi une légère augmentation des rémunérations à l embauche. Le large spectre de rémunérations correspond à une diversité des postes (d adjoint de direction à directeur général) et des structures dans lesquelles ils s exercent. augmentation des salaires les plus hauts. Les niveaux des salaires à l embauche proposés sont moins concentrés. Dans cette fonction, on retrouve de nombreux métiers avec des niveaux de rémunération différents : cadre infi rmier, psychologue, chef de service, directeur de foyer, directeur d établissement médicosocial, médecin D autres fonctions ont vu l amplitude de leur fourchette augmenter avec une élévation des salaires les plus hauts : la production industrielle-travaux et chantier (de euros à euros), le commercial-marketing (de euros à euros), les ressources humaines (de euros à euros) et l informatique (de euros à euros). 12 APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE La fonction santé-social-culture présente aussi un large éventail de rémunérations : 10 % des salaires les plus bas se situent en dessous de euros et 10 % des salaires les plus élevés au-dessus de euros. Par rapport à 2013, cette ampleur de la fourchette a progressé de euros : 80 % des salaires à l embauche s inscrivaient dans une fourchette de euros (de à euros). Cet élargissement de la fourchette s explique par une baisse des salaires à l embauche les plus bas et une Avec la communication-création, les fourchettes les plus étroites sont celles des fonctions études, R&D ( euros) et informatique ( euros), des fonctions qui recrutent beaucoup plus de jeunes diplômés que la moyenne. Excepté pour la direction d entreprise dont la médiane de la rémunération à l embauche se situe à euros, cette valeur varie de à euros pour l ensemble de ces fonctions.

15 Au regard des fonctions détaillées, de grandes différences de rémunérations brutes annuelles fixes moyennes sont observées. Les salaires à l embauche varient de euros pour la fonction ventes en magasin à euros pour la fonction direction commerciale et marketing (figure 2). Ce sont les fonctions de direction qui affi chent les rémunérations moyennes les plus élevées, et notamment : la direction commerciale et marketing, la direction générale, la direction des ressources humaines, la direction gestion-fi nance ainsi que la direction régionale et d agence. Les fonctions ventes en magasin et formation initiale et continue, quant à elles, offrent les rémunérations à l embauche les plus basses, avec respectivement euros et euros en moyenne. Figure 2 Rémunérations à l embauche brutes annuelles fixes moyennes des cadres par fonction détaillée en 2014 (en k ) Direction commerciale et marketing Direction générale Direction des ressources humaines Direction gestion, finance Direction régionale et d agence Activités sanitaires, sociales et culturelles Cadres de production industrielle Achats Adjoint, conseil de direction Direction recherche et développement Direction des services techniques Logistique Droit, fiscalité Informatique de gestion Finance, trésorerie Cadres de chantier Maintenance, sécurité Chargé d affaires, technico-commercial Marketing Contrôle de gestion, audit Commerce international Commercial Informatique web, sites et portails internet Conception, recherche Comptabilité Process, méthodes Qualité Projets scientifiques et techniques Administration des ventes et SAV Développement des ressources humaines Administration, gestion, organisation Communication Test, essai, validation, expertise Administration des ressources humaines Formation initiale et continue Ventes en magasin APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE 13

16 1 ÉTAT DES LIEUX En étudiant les fourchettes dans lesquelles se situent 80 % des salaires à l embauche (tableau 4), on peut distinguer : - Les fonctions pour lesquelles la borne inférieure, c est-à-dire la valeur en-deçà de laquelle se situent les 10 % des salaires les plus bas, est particulièrement basse (inférieure à euros). Les fonctions communication et formation initiale et continue présentent une borne inférieure à euros. Pour les fonctions chargé d affaires et technico-commercial, ventes en magasin et direction régionale et d agence, cette borne se situe à euros. Cette dernière fonction, par ailleurs, connaît un large éventail de rémunérations : 80 % d entre elles s inscrivent dans une fourchette de salaires de euros (de à euros). Hormis pour la direction régionale et d agence, l éventail des rémunérations de ces fonctions reste étroit. La borne supérieure de la fourchette, c est-àdire la valeur au-delà de laquelle se situent les 10 % des salaires les plus hauts est comprise entre et euros. - Et celles pour lesquelles la borne supérieure est significativement plus élevée que l ensemble, notamment la direction générale ( euros), la direction commerciale et marketing ( euros) et la direction des ressources humaines ( euros). Ces trois fonctions ont vu leurs bornes supérieures s élever, traduisant ainsi une augmentation des salaires à l embauche les plus hauts. Pour la direction générale, 10 % des salaires les plus élevés se situent au-dessus de euros (contre euros en 2013), et pour la direction des ressources humaines, euros (contre euros). Pour la direction commerciale et marketing, la moyenne ainsi que la médiane des salaires à l embauche ont augmenté : de euros à euros pour la moyenne, de euros à euros pour la médiane. Les rémunérations à l embauche ont fortement progressé dans cette fonction : 80 % des salaires se situent entre et euros (contre à euros en 2013). Cela s explique par le fait qu il y a eu proportionnellement plus de cadres expérimentés de plus de 10 ans d expérience recrutés en 2014 : 52 % contre 36 % en 2013, et sur des postes de direction proposant des rémunérations plus élevées. 14 APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE

17 Tableau 4 Rémunérations à l embauche brutes annuelles fixes des cadres par fonction détaillée en 2014 En k Moyenne 1 er décile Médiane 9 e décile COMMERCIAL, MARKETING DIRECTION GÉNÉRALE ÉTUDES, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT GESTION, FINANCE, ADMINISTRATION INFORMA- TIQUE PRODUCTION INDUSTRIELLE - TRAVAUX ET CHANTIER Administration des ventes et SAV Chargé d affaires, technico-commercial Commercial Commerce international Direction commerciale et marketing Direction régionale et d agence Marketing Ventes en magasin Communication Adjoint, conseil de direction Direction générale Conception, recherche Direction recherche et développement Projets scientifiques et techniques Test, essai, validation, expertise Administration, gestion, organisation Comptabilité Contrôle de gestion, audit Direction gestion, finance Droit, fiscalité Finance, trésorerie Informatique de gestion Informatique web, sites et portails internet Cadres de chantier Cadres de production industrielle RESSOURCES HUMAINES SERVICES TECHNIQUES Administration des ressources humaines Développement des ressources humaines Direction des ressources humaines Formation initiale et continue Activités sanitaires, sociales et culturelles Achats Direction des services techniques Logistique Maintenance, sécurité Process, méthodes Qualité APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE 15

18 1 ÉTAT DES LIEUX LES SALAIRES À L EMBAUCHE S ÉLÈVENT AVEC L EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE Tableau 5 Rémunérations à l embauche brutes annuelles fixes des cadres selon l expérience de la personne recrutée en 2014 En k Moyenne Répartition des recrutements Jeune diplômé (moins d'1 an d'expérience) % Jeune cadre (de 1 à 5 ans d'expérience) % Cadre expérimenté de 5 à 10 ans d'expérience % Cadre expérimenté de plus de 10 ans d'expérience % Ainsi, de euros pour un jeune diplômé, la rémunération brute annuelle fi xe moyenne atteint euros pour un cadre disposant de plus de 10 ans d expérience (tableau 5). En 2014, le salaire à l embauche moyen a légèrement progressé pour toutes les catégories de cadres, hormis les jeunes diplômés : euros pour les jeunes cadres et ceux ayant 5 à 10 ans d expérience ; euros pour les cadres les plus expérimentés. La part de ces derniers dans les recrutements a progressé de 3 points par rapport à 2013, et celle des jeunes diplômés a reculé (-3 points). Cela peut expliquer la légère augmentation globale des rémunérations à l embauche brutes annuelles. L écart entre les niveaux de salaires à l embauche selon l expérience se précise lorsqu on observe l amplitude de la fourchette dans laquelle s inscrivent 80 % des rémunérations et en particulier la borne supérieure, celle au-dessus de laquelle se trouvent les 10 % des salaires les plus élevés. En 2014, la borne inférieure de la fourchette des cadres de plus de 10 ans d expérience est supérieure de euros à celle des jeunes diplômés (figure 3). Concernant la borne supérieure, la différence est de euros en faveur des cadres les plus expérimentés : cette valeur se situe à euros pour les jeunes diplômés contre euros pour les cadres de plus de 10 ans d expérience. Ainsi, l éventail des rémunérations pour les cadres les plus expérimentés est presque 3 fois plus grand que celui des jeunes diplômés. Par ailleurs, on observe pour les cadres de plus de 10 ans d expérience, un déplacement vers le haut de la fourchette dans laquelle s inscrivent 80 % des salaires, traduisant des salaires à l embauche un peu plus élevés : de à euros en 2013, la fourchette se situe entre et euros en Figure 3 Rémunérations à l embauche brutes annuelles fixes des cadres selon l expérience de la personne recrutée (en k ) - Comparaison 2012, 2013 et 2014 Cadres expérimentés (5 à 10 ans d'expérience) Cadres expérimentés (plus de 10 ans d'expérience) Jeunes cadres (1 à 5 ans d'expérience) Jeunes diplômés e décile Médiane 1 er décile 16 APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE

19 Les postes de direction sont plus fréquemment occupés par des cadres expérimentés, et les rémunérations d embauche de ces fonctions de direction ont connu en 2014 des augmentations signifi catives, en particulier pour les salaires les plus élevés. Il s agit notamment des fonctions direction régionale, direction commerciale et marketing et direction des ressources humaines (cf. infra). La combinaison de ces deux facteurs, proportionnellement plus de cadres expérimentés et hausse des rémunérations les plus élevées, participe à l augmentation globale des salaires à l embauche. Par rapport à 2013, excepté pour les jeunes cadres, les fourchettes ont légèrement évolué pour les deux autres niveaux d expérience. Les jeunes diplômés voient leur borne supérieure augmenter de euros alors que pour les cadres de 5 à 10 ans d expérience, c est la borne inférieure qui progresse de euros. Quand on compare les fonctions, il y a peu d écart entre les salaires à l embauche moyens pour les jeunes diplômés : de à euros. L écart se creuse avec l expérience : pour les cadres de plus de 10 ans d expérience, le salaire à l embauche moyen varie de euros pour la gestion-finance- administration à euros pour la santé-socialculture ou les études-r&d (tableau 6). Alors que cet écart entre les rémunérations moyennes à l embauche par fonction est resté à peu près identique pour les jeunes diplômés, les jeunes cadres et les cadres les plus expérimentés, il s est rétréci pour les cadres de 5 à 10 ans d expérience : de euros (entre et euros) à euros (entre euros et euros) en 2014, traduisant ainsi une concentration des rémunérations. Les fonctions les moins rémunératrices à l embauche pour les cadres les plus expérimentés sont la gestionfi nance-administration et les services techniques, avec respectivement euros et euros. À l inverse, les fonctions les plus avantageuses pour les cadres les plus expérimentés sont les études-r&d et la santé-social-culture, avec euros en moyenne. Cette dernière fonction figure, avec la direction générale, parmi celles qui recrutent plus de cadres confi rmés (plus de 10 ans d expérience) qu en moyenne 2. Et c est dans la fonction études-r&d que l écart est le plus important entre la rémunération à l embauche des jeunes diplômés et celle des cadres expérimentés : euros % des cadres recrutés dans cette fonction ont plus de 10 ans d expérience contre 20 % pour l ensemble des fonctions. Dans la fonction direction générale, ces derniers représentent 51 %. Profi ls cadres recherchés et profi ls recrutés, Apec, coll. Les études de l emploi cadre, n , octobre 2014 Tableau 6 Rémunérations à l embauche brutes annuelles fixes moyennes des cadres selon la fonction et l expérience de la personne recrutée en 2014 En k Jeune diplômé (moins d'1 an d'expérience) Jeune cadre (de 1 à 5 ans d'expérience) Cadre expérimenté de 5 à 10 ans d'expérience Cadre expérimenté de plus de 10 ans d'expérience Ensemble Commercial, marketing Communication, création ns 31 ns ns 33 Direction d'entreprise ns ns 43 51* 47 Études, recherche et développement Gestion, finance, administration Informatique ns 38 Production industrielle - travaux ns et chantier Ressources humaines ns Santé, social, culture ns 37 ns Services techniques Ensemble ns : non signifi catif car effectifs insuffi sants * le niveau de salaire moyen des cadres très expérimentés de direction d entreprise serait plus élevé en prenant en compte les recrutements effectués hors offre d emploi qui sont fréquents dans cette fonction APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE 17

20 1 ÉTAT DES LIEUX LES ÉCARTS DE SALAIRES MOYENS À L EMBAUCHE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES CADRES TENDENT À S ACCROÎTRE DE NOUVEAU En 2014, le salaire moyen à l embauche des hommes et des femmes cadres a progressé, respectivement de euros et euros (figure 4). Après s être réduit en 2013, l écart entre les rémunérations moyennes à l embauche des hommes et des femmes cadres tend de nouveau à s agrandir : de euros en 2012, euros en 2013 à euros en 2014, et ce sous l effet d une augmentation plus rapide des salaires des hommes que ceux des femmes. L écart entre les rémunérations à l embauche des femmes et des hommes cadres s accroît avec le niveau de rémunération. Cette différence grandissante est principalement due à une augmentation des salaires les plus élevés tous niveaux d expérience confondus pour les hommes : la borne supérieure pour ces derniers, c est-à-dire la valeur au-delà de laquelle se situent les 10 % des salaires les plus hauts, progresse de euros, alors que celle des femmes reste stable. Ainsi, l écart se creuse de nouveau après s être réduit en 2013 : euros pour les femmes contre euros pour les hommes soit une différence de euros en faveur des hommes (tableau 7). Cet écart était de euros en 2013 : euros pour les femmes contre euros pour les hommes. Figure 4 Rémunérations à l embauche brutes annuelles fixes moyennes des cadres selon le sexe de la personne recrutée (en k ) - Comparaison 2012, 2013 et Hommes Femmes Tableau 7 Rémunérations à l embauche brutes annuelles fixes des cadres selon le sexe de la personne recrutée en 2014 En k Moyenne 1 er décile Médiane 9 e décile Hommes Femmes APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE

21 L écart des rémunérations moyennes à l embauche entre les hommes et les femmes cadres varie de euros pour les cadres de plus de 10 ans d expérience à euros pour ceux disposant de 5 à 10 ans d expérience ; pour les cadres les moins expérimentés, cet écart est de euros (figure 5). Pour les cadres les plus expérimentés, l écart de salaires moyens entre les hommes et les femmes cadres s est atténué : de euros en 2013 à euros en Pour rappel, en 2013, la rémunération moyenne des hommes cadres pour ce niveau d expérience s élevait à euros, celle des femmes cadres à euros. Cette réduction de l écart est essentiellement due à l augmentation des salaires moyens des femmes. De euros en 2013, la rémunération moyenne des femmes cadres expérimentées s établit à euros en 2014 alors que celle des hommes n a augmenté que de euros ( euros en 2013 contre euros en 2014). A contrario, pour les jeunes diplômés, jeunes cadres et cadres expérimentés de 5 à 10 ans d expérience, l écart entre les rémunérations moyennes des femmes et des hommes a augmenté : de euros à euros pour les jeunes diplômés et les jeunes cadres, et de euros à euros pour les cadres de 5 à 10 ans d expérience. Figure 5 Rémunérations à l embauche brutes annuelles fixes moyennes des cadres selon le sexe et le niveau d expérience de la personne recrutée en 2014 (en k ) Cadre expérimenté de plus de 10 ans d'expérience +1,2% Cadre expérimenté de 5 à 10 ans d'expérience Jeune cadre Jeune diplômé Femmes Hommes APEC LES SALAIRES DES CADRES À L EMBAUCHE 19

LES SALAIRES DES CADRES EN POSTE

LES SALAIRES DES CADRES EN POSTE LES SALAIRES DES CADRES EN POSTE les étus l emploi cadre - octobre 2007 PHOTOGRAPHIE DES SALAIRES DES CADRES QUELS PROFILS POUR QUELS SALAIRES? ÉLÉMENTS DÉTERMINANTS DU SALAIRE DES CADRES Enquête auprès

Plus en détail

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance CONJONCT URE estre NOTE DE conjoncture TRIMESTRIELLE de L APEC N Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance Les recruteurs font toujours preuve de prudence dans leurs

Plus en détail

Les salariés de l économie sociale et solidaire

Les salariés de l économie sociale et solidaire L'Économie sociale et solidaire Les salariés de l économie sociale et solidaire L'EMPLOI SALARIÉ L ESS, un employeur déterminant de l économie régionale 20 Relative précarité de l emploi dans l ESS 22

Plus en détail

UFR Etudes Interculturelles de Langues Appliquées. Evolution professionnelle des anciens du DESS/Master 2 ILTS

UFR Etudes Interculturelles de Langues Appliquées. Evolution professionnelle des anciens du DESS/Master 2 ILTS UFR Etudes Interculturelles de Langues Appliquées Enquête sur le marché de la traduction Evolution professionnelle des anciens du DESS/Master 2 ILTS Méthodologie Les données de ce document sont issues

Plus en détail

SOURCING CADRES ÉDITION 2012

SOURCING CADRES ÉDITION 2012 SOURCING CADRES ÉDITION 2012 Les études de l emploi cadre juin 2012 COMMENT LES ENTREPRISES RECRUTENT LEURS CADRES 1 300 recruteurs interrogés Cet ouvrage a été créé à l initiative de l Apec, Association

Plus en détail

Emploi et Formation Secteur Publicité

Emploi et Formation Secteur Publicité Rapport statistique Emploi et Formation Secteur Publicité 2009-2010 AFDAS / R&D - Septembre 2012 Sommaire 1. DONNEES SUR L EMPLOI 3 1.1. POINT METHODOLOGIQUE ET PRECAUTIONS D USAGE 4 1.2. LES ENTREPRISES

Plus en détail

panorama des mobilités professionnelles des cadres édition 2012

panorama des mobilités professionnelles des cadres édition 2012 panorama des mobilités professionnelles des cadres édition 2012 DOCUMENT SOUS EMBARGO PUBLIABLE LE 28 JUIN 2012 A 0H01 Les études de l emploi cadre juin 2012 Bilan de la mobilité des cadres en 2011 Perspectives

Plus en détail

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Gérard Cornilleau Des inégalités contenues, des classes moyennes fragiles Le débat sur les salaires n est plus aujourd hui dominé

Plus en détail

RCBF EXECUTIVE SEARCH BANQUE FINANCE ASSURANCE DEPUIS 1995

RCBF EXECUTIVE SEARCH BANQUE FINANCE ASSURANCE DEPUIS 1995 RCBF EXECUTIVE SEARCH BANQUE FINANCE ASSURANCE DEPUIS 1995 vous présente les résultats de son ETUDE DE REMUNERATION DEDIEE AUX METIERS DE LA BANQUE FINANCE - ASSURANCE JANVIER FEVRIER 2012 Note : Tous

Plus en détail

Un climat des affaires incertain

Un climat des affaires incertain AVRIL 2015 Un climat des affaires incertain Au premier trimestre, 39 % des TPE-PME rhônalpines ont observé une baisse de chiffre d affaires par rapport à la même période de 2014 et seulement 24 % une hausse.

Plus en détail

LES CANDIDATS À DES POSTES CADRES DANS L ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

LES CANDIDATS À DES POSTES CADRES DANS L ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE LES CANDIDATS À DES POSTES CADRES DANS L ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE LES ÉTUDES DE L EMPLOI CADRE N 2014-60 NOVEMBRE 2014 - Un cadre sur cinq postule à des offres de l ESS. - Analyse de 92 000 candidats

Plus en détail

INSPECTION D ASSURANCE CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DU 27 JUILLET 1992 RÉMUNÉRATIONS MINIMALES POUR L ANNEE 2007 PROTOCOLE D ACCORD DU 21 MARS 2007

INSPECTION D ASSURANCE CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DU 27 JUILLET 1992 RÉMUNÉRATIONS MINIMALES POUR L ANNEE 2007 PROTOCOLE D ACCORD DU 21 MARS 2007 INSPECTION D ASSURANCE CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DU 27 JUILLET 1992 RÉMUNÉRATIONS MINIMALES POUR L ANNEE 2007 PROTOCOLE D ACCORD DU 21 MARS 2007 Entre : - la Fédération Française des Sociétés d Assurances

Plus en détail

Les ressources humaines

Les ressources humaines Crédit photo : Reza Estakhrian/Stone Déterminer la couverture d un risque, cerner les besoins des assurés et y répondre sont des opérations complexes et en grande partie immatérielles qui font de l assurance

Plus en détail

Implantée sur TOULOUGES, dans les Pyrénées Orientales, la société ACTIV PORTAGE vous apporte :

Implantée sur TOULOUGES, dans les Pyrénées Orientales, la société ACTIV PORTAGE vous apporte : 1/9 Implantée sur TOULOUGES, dans les Pyrénées Orientales, la société ACTIV PORTAGE vous apporte : - Pour vous tous : Devenez indépendant avec un statut salarié : Saisissez toutes les opportunités de mission

Plus en détail

Cet accord est la première illustration de l application de la loi du 31 janvier 2007 de modernisation du dialogue social.

Cet accord est la première illustration de l application de la loi du 31 janvier 2007 de modernisation du dialogue social. Ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville Direction générale du travail Sous-direction des relations individuelles du travail Bureau des relations individuelles

Plus en détail

AVENANT n 300 A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DU 15 MARS 1966 RELATIF AUX REGIMES DE PREVOYANCE COLLECTIFS

AVENANT n 300 A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DU 15 MARS 1966 RELATIF AUX REGIMES DE PREVOYANCE COLLECTIFS AVENANT n 300 A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DU 15 MARS 1966 RELATIF AUX REGIMES DE PREVOYANCE COLLECTIFS Entre les organisations patronales signataires : Le syndicat général des organismes privés

Plus en détail

TURBOS Votre effet de levier sur mesure

TURBOS Votre effet de levier sur mesure TURBOS Votre effet de levier sur mesure Société Générale attire l attention du public sur le fait que ces produits, de par leur nature optionnelle, sont susceptibles de connaître de fortes fluctuations,

Plus en détail

GRILLE DES SALAIRES 2013 FRANCE

GRILLE DES SALAIRES 2013 FRANCE GRILLE DES SALAIRES 2013 FRANCE INTERNATIONAL RECRUITMENT SPECIALISTS www.approachpeople.com QUI NOUS SOMMES Approach People Recruitment est un cabinet de recrutement créé en 2000 à Dublin et qui a rapidement

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Notre industrie : le SERVICE

Notre industrie : le SERVICE Notre industrie : le SERVICE LES METIERS DE SYLOB Depuis sa création en 1991, la SSII SYLOB exerce le double métier d éditeur et d intégrateur de solutions de gestion industrielle. C est ce choix, assumé

Plus en détail

RESULTATS D ENQUÊTE: LES SALAIRES DES DIPLÔMÉS DE L EPFL

RESULTATS D ENQUÊTE: LES SALAIRES DES DIPLÔMÉS DE L EPFL RESULTATS D ENQUÊTE: LES SALAIRES DES DIPLÔMÉS DE L EPFL Pendant l été 2013, l EPFL Alumni a réalisé une enquête portant sur les parcours professionnels des diplômés de l EPFL (Diplôme, Master et/ou Doctorat),

Plus en détail

GESTION, ADMINISTRATION

GESTION, ADMINISTRATION GESTION, ADMINISTRATION A vec 73 5 emplois et 9,8 % des actifs, les métiers de la gestion et de l administration des entreprises constituent le troisième domaine professionnel dans la région, un rang identique

Plus en détail

COTISATIONS ET POINTS DE

COTISATIONS ET POINTS DE GUIDE RETRAITE COMPLÉMENTAIRE AGIRC ET ARRCO COTISATIONS ET POINTS DE LA RETRAITE COMPLÉMENTAIRE Guide salariés n o 3 Cotisations et points de la retraite complémentaire Sommaire La retraite, en bref...

Plus en détail

Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université. Version finale. Présentée au

Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université. Version finale. Présentée au Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université Version finale Présentée au Syndicat général des professeurs et professeures de l Université de Montréal (SGPUM)

Plus en détail

MegaStore Manager ... Simulation de gestion d un hypermarché. Manuel du Participant

MegaStore Manager ... Simulation de gestion d un hypermarché. Manuel du Participant MegaStore Manager Simulation de gestion d un hypermarché.......... Manuel du Participant 1. Introduction 1.1. La simulation de gestion Vous allez participer à une simulation de gestion. Cette activité

Plus en détail

CHARTE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE TIM HORTONS INC.

CHARTE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE TIM HORTONS INC. CHARTE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE TIM HORTONS INC. Adoptée le 28 septembre 2009 (Modification la plus récente : novembre 2013) La présente charte

Plus en détail

ACCORD SUR LES ASTREINTES UES CAPGEMINI

ACCORD SUR LES ASTREINTES UES CAPGEMINI ACCORD SUR LES ASTREINTES UES CAPGEMINI PREAMBULE Pour répondre à la continuité du service que l entreprise doit assurer à ses clients, certaines activités pour certains rôles ou fonctions, recourent à

Plus en détail

La certifi cation des comptes, une exigence de transparence fi nancière

La certifi cation des comptes, une exigence de transparence fi nancière La certifi cation des comptes, une exigence de transparence fi nancière Joël Dessaint Agent comptable Directeur des fi nances et de la comptabilité de la CNAMTS La certifi cation des comptes, en vigueur

Plus en détail

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Focus Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Introduction Le travailleur qui devient chômeur et qui est admissible sur base de prestations de travail se voit, en application du principe

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE Bruxelles 10 décembre 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE Bruxelles 10 décembre 2012 COMMUNIQUE DE PRESSE Bruxelles 10 décembre 2012 Quel salaire pour quel travail? Les facteurs qui déterminent le salaire Combien gagne le Belge moyen? Quelles sont les professions les plus intéressantes

Plus en détail

Codes des banques 9 septembre 2009

Codes des banques 9 septembre 2009 Codes des banques 9 septembre 2009 1/16 PREAMBULE Le Code des banques a été établi par l Association des banques néerlandaises (NVB) en réponse au rapport intitulé Naar herstel van vertrouwen (vers le

Plus en détail

Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France

Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France Le 13 octobre 2014 Autorité des marchés financiers 17, place de la Bourse 75082 Paris cedex 02 Tél. : 01 53

Plus en détail

Responsable grands comptes / comptes clés

Responsable grands comptes / comptes clés Responsable grands comptes / comptes clés DEFINITION DE FONCTION ET ETUDE DE REMUNERATIONS Le responsable grands comptes assure le suivi commercial des comptes clients ayant une importance stratégique

Plus en détail

1 - Salaires nets tous secteurs confondus

1 - Salaires nets tous secteurs confondus N 627 Résultats l enquête annuelle sur les s auprès s entreprises - Mai 2011 - L enquête annuelle sur les s auprès s entreprises, réalisée par voie postale par l ONS a donné les résultats présentés ci-ssous.

Plus en détail

Les placements des organismes d assurance à fin 2012

Les placements des organismes d assurance à fin 2012 Les placements des organismes d assurance à fin 212 Gaël HAUTON Secrétariat général de l Autorité de contrôle prudentiel et de résolution Direction des Études Omar BIROUK et Alain Nicolas BOULOUX Direction

Plus en détail

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT EN HAUTE-NORMANDIE SOMMAIRE. Décembre 2014 - N 6

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT EN HAUTE-NORMANDIE SOMMAIRE. Décembre 2014 - N 6 NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT EN HAUTE-NORMANDIE Décembre 2014 - N 6 ENQUETE DU 2 nd SEMESTRE 2014 SOMMAIRE Tendance générale Tendance par département Tendance par grand secteur Focus sur les conjoints

Plus en détail

La rémunération des concepteurs. en théâtre au Québec. de 2004 à 2006

La rémunération des concepteurs. en théâtre au Québec. de 2004 à 2006 La rémunération des concepteurs en théâtre au Québec de 2004 à 2006 Conseil québécois du théâtre - novembre 2007 Dans le cadre des travaux préparatoires des SECONDS ÉTATS GÉNÉRAUX DU THÉÂTRE PROFESSIONNEL

Plus en détail

L avenir. est au numérique

L avenir. est au numérique L avenir est au numérique L avenir sera numérique en CHIFFRES Le numérique, c est : l 700 000 emplois l Plus de 36 000 recrutements par an dont 5.000 jeunes diplômés de l enseignement supérieur l 10 000

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale IDCC : 1619. CABINETS DENTAIRES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale IDCC : 1619. CABINETS DENTAIRES MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3255 Convention collective nationale IDCC : 1619. CABINETS DENTAIRES ACCORD DU 28 FÉVRIER 2014 RELATIF AU TEMPS

Plus en détail

glossaire Appellation commerciale Voir nom de marque.

glossaire Appellation commerciale Voir nom de marque. glossaire Accessibilité financière Le coût d un traitement par rapport au revenu de la population. dans cette enquête, le salaire journalier minimum d un employé non-qualifié du secteur public est comparé

Plus en détail

DISPOSITIF EN FAVEUR DU POUVOIR D ACHAT DES FONCTIONNAIRES GIPA 2008

DISPOSITIF EN FAVEUR DU POUVOIR D ACHAT DES FONCTIONNAIRES GIPA 2008 DISPOSITIF EN FAVEUR DU POUVOIR D ACHAT DES FONCTIONNAIRES GIPA 2008 Eric WOERTH Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique et André SANTINI Secrétaire d État chargé de la Fonction

Plus en détail

ACCORD DU 9 DECEMBRE 2014 PORTANT MODIFICATION DE L ACCORD RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUEL DU 21 MARS 2007

ACCORD DU 9 DECEMBRE 2014 PORTANT MODIFICATION DE L ACCORD RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUEL DU 21 MARS 2007 ACCORD DU 9 DECEMBRE 2014 PORTANT MODIFICATION DE L ACCORD RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUEL DU 21 MARS 2007 Préambule Dans le prolongement de la loi du 9 mai 2001 relative

Plus en détail

ACCORD DU 15 DÉCEMBRE 2011

ACCORD DU 15 DÉCEMBRE 2011 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3364 Convention collective nationale RÉGIME SOCIAL DES INDÉPENDANTS IDCC : 2796.

Plus en détail

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT Association internationale de la sécurité sociale Quinzième Conférence internationale des actuaires et statisticiens de la sécurité sociale Helsinki, Finlande, 23-25 mai 2007 Comparaison des hypothèses

Plus en détail

ENQUETE QUALITE AUPRES DES DIRIGEANTS PME / PMI. Contribuer à la performance de l entreprise. Novembre 1999. GT015-rev octobre 2002

ENQUETE QUALITE AUPRES DES DIRIGEANTS PME / PMI. Contribuer à la performance de l entreprise. Novembre 1999. GT015-rev octobre 2002 GT015-rev octobre 2002 ENQUETE QUALITE AUPRES DES DIRIGEANTS PME / PMI Enquête IPSOS Novembre 1999 Contribuer à la performance de l entreprise 153 rue de Courcelles 75817 Paris cedex 17 Tél. 01 44 15 60

Plus en détail

Performance 2010. Eléments clés de l étude

Performance 2010. Eléments clés de l étude Advisory, le conseil durable Consulting / Operations Performance 2010 Eléments clés de l étude Ces entreprises qui réalisent deux fois plus de croissance. Une enquête sur les fonctions ventes et marketing.

Plus en détail

Conférence téléphonique

Conférence téléphonique Conférence téléphonique T2-2015 Énoncés prospectifs et mesure non établie selon les IFRS Mise en garde concernant les déclarations prospectives Cette présentation peut contenir des énoncés prospectifs

Plus en détail

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL Etat du tissu associatif et bilan de l emploi du secteur non lucratif en 2013 En bref Le Centre de ressources DLA (CRDLA) du champ social, médico-social et santé poursuit son

Plus en détail

BaroJOB. Une priorité : Donner Envie aux Jeunes. Le Baromètre des Compétences Informatique/TIC en Pays de Loire Edition #5 / Mars-Avril 2014

BaroJOB. Une priorité : Donner Envie aux Jeunes. Le Baromètre des Compétences Informatique/TIC en Pays de Loire Edition #5 / Mars-Avril 2014 BaroJOB Une priorité : Donner Envie aux Jeunes Le Baromètre des Compétences Informatique/TIC en Pays de Loire Edition #5 / MarsAvril 2014 Filière IT : Confirmations et paradoxes 2 Filière IT : Confirmations

Plus en détail

PROCÈS-VERBAL DE DÉSACCORD DU 22 JANVIER 2013

PROCÈS-VERBAL DE DÉSACCORD DU 22 JANVIER 2013 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Accord professionnel CAISSE D ÉPARGNE PROCÈS-VERBAL DE DÉSACCORD DU 22 JANVIER 2013 RELATIF

Plus en détail

Comité national d évaluation du rsa Annexes

Comité national d évaluation du rsa Annexes Comité national d évaluation du rsa Annexes Annexe 11 La mise en place du Rsa dans les caisses d allocations familiales (*) Pauline Domingo, Stéphane Donné (Cnaf) Décembre 2011 Les documents d études sont

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ 3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit

Plus en détail

RECOMMANDATIONS COMMISSION

RECOMMANDATIONS COMMISSION L 120/20 Journal officiel de l Union européenne 7.5.2008 RECOMMANDATIONS COMMISSION RECOMMANDATION DE LA COMMISSION du 6 mai 2008 relative à l assurance qualité externe des contrôleurs légaux des comptes

Plus en détail

Insertion des jeunes diplômés promotion 2013 Enquête CGE 2014

Insertion des jeunes diplômés promotion 2013 Enquête CGE 2014 Insertion des jeunes diplômés promotion 2013 Enquête CGE 2014 P a g e 1 INTRODUCTION Dans le cadre de l enquête sur l insertion des jeunes diplômés diligentée par la Conférence des Grandes Ecoles et réalisée

Plus en détail

Cette année, l inflation à 0% tombait à pic. Elle a donné le «LA» aux NAO 2015!

Cette année, l inflation à 0% tombait à pic. Elle a donné le «LA» aux NAO 2015! 2 mars 2015 Actualité sociale Épisode 2 Parlons de votre salaire, de son évolution. Obsédées par le contrôle de la masse salariale, les entreprises ne s engagent plus sur l avenir. Les salaires ne sont

Plus en détail

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie Les Français et les nuisances sonores Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie RB/MCP N 112427 Contacts Ifop : Romain Bendavid / Marion Chasles-Parot Département Opinion

Plus en détail

La fonction d audit interne garantit la correcte application des procédures en vigueur et la fiabilité des informations remontées par les filiales.

La fonction d audit interne garantit la correcte application des procédures en vigueur et la fiabilité des informations remontées par les filiales. Chapitre 11 LA FONCTION CONTRÔLE DE GESTION REPORTING AUDIT INTERNE Un système de reporting homogène dans toutes les filiales permet un contrôle de gestion efficace et la production d un tableau de bord

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Anne LOONES Marie-Odile SIMON Août 2004 Département «Evaluation des Politiques Sociales»

Plus en détail

ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL

ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL LA SYNTHESE L Observatoire de la branche des acteurs du lien social et familial - centres

Plus en détail

La fonction publique en France

La fonction publique en France MINISTÈRE DE LA RÉFORME DE L ÉTAT, DE LA DÉCENTRALISATION ET DE LA FONCTION PUBLIQUE édition 2013 La fonction en France Des métiers au service des citoyens les essentiels Dans la fonction, tous les agents

Plus en détail

Introduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT

Introduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT Introduction Frédéric PETITBON Directeur général délégué, IDRH Les collectivités doivent à la fois respecter des engagements vis-à-vis des citoyens, poursuivre des démarches managériales et tenir compte

Plus en détail

Les Français et l assurance santé

Les Français et l assurance santé Mai 2013 Contacts : 01 45 84 14 44 Jérôme Fourquet Magalie Gérard prénom.nom@ifop.com Les Français et l assurance santé pour Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Assurances Echantillon :

Plus en détail

Information et communication

Information et communication Information et communication Pour les nouveaux diplômés HES en information documentaire, en communication ainsi qu en traduction, l insertion professionnelle s avère difficile. Près de la moitié d entre

Plus en détail

DISPOSITIFS PARTICULIERS A LA LABEL SOCIAL SECTEUR DES TRANSPORTS DE MARCHANDISES ET ACTIVITES DE LOGISTIQUE DE BRETAGNE

DISPOSITIFS PARTICULIERS A LA LABEL SOCIAL SECTEUR DES TRANSPORTS DE MARCHANDISES ET ACTIVITES DE LOGISTIQUE DE BRETAGNE A DISPOSITIFS PARTICULIERS A LA charte QUALITÉ LABEL SOCIAL Label Sokial an Trañsportoù e Breizh SECTEUR DES TRANSPORTS DE MARCHANDISES ET ACTIVITES DE LOGISTIQUE DE BRETAGNE DISPOSITIFS PARTICULIERS TRANSPORTS

Plus en détail

Le profil socioprofessionnel du communicant territorial

Le profil socioprofessionnel du communicant territorial Enquête Métiers Cap Com - Occurrence 2011 en partenariat avec le 1 ère Partie Le profil socioprofessionnel du communicant territorial Formation, statut, mobilité, rémunération, motivation Introduction.

Plus en détail

exigences des standards ISO 9001: 2008 OHSAS 18001:2007 et sa mise en place dans une entreprise de la catégorie des petites et moyennes entreprises.

exigences des standards ISO 9001: 2008 OHSAS 18001:2007 et sa mise en place dans une entreprise de la catégorie des petites et moyennes entreprises. R E S U M E de la Thése de doctorat Perfectionnement du systemé de management intégré qualité-responsabilité sociale-santé et sécurité occupationnelle élaborée par Monsieur le thésard Denuntzio C. Romeo,

Plus en détail

DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012)

DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012) Février 2014 DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES MOUVEMENTS D EMPLOI D DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012) Délégation au DéveloppementD Économique, à l Emploi, à la Formation

Plus en détail

L essentiel sur. Tenir ses comptes et faire son budget

L essentiel sur. Tenir ses comptes et faire son budget L essentiel sur Tenir ses comptes et faire son budget Les enjeux Suivre ses comptes Tenir ses comptes et faire son budget, c est avoir une meilleure vision de ses ressources et de ses dépenses. Vous savez

Plus en détail

LE TABLEAU DE BORD DE SUIVI DE L ACTIVITE

LE TABLEAU DE BORD DE SUIVI DE L ACTIVITE TABLEAU DE BORD LE TABLEAU DE BORD DE SUIVI DE L ACTIVITE DEFINITION Le tableau de bord est un support (papier ou informatique) qui sert à collecter de manière régulière des informations permettant de

Plus en détail

Le pacte de responsabilité et de solidarité

Le pacte de responsabilité et de solidarité Le pacte de responsabilité et de solidarité Direccte CENTRE Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l emploi Qu est ce que le pacte de responsabilité

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3034 Convention collective nationale IDCC : 1090. SERVICES DE L AUTOMOBILE (Commerce

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail

Enquête sur la formation initiale dans l industrie du jeux vidéo en France. Résultats

Enquête sur la formation initiale dans l industrie du jeux vidéo en France. Résultats Enquête sur la formation initiale dans l industrie du jeux vidéo en France Résultats Le jeu vidéo est, à travers le monde, la première industrie culturelle devant les secteurs du cinéma et de la musique.

Plus en détail

Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé

Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé Programme «Maladie» 47 Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé Sous-indicateur n 13-1 : Évolution des effectifs (en équivalent temps plein) de

Plus en détail

TESTS D ÉVALUATION DU FRANÇAIS POUR L ADMISSION AU MASTER

TESTS D ÉVALUATION DU FRANÇAIS POUR L ADMISSION AU MASTER TESTS D ÉVALUATION DU FRANÇAIS POUR L ADMISSION AU MASTER TEST Nr.2 Ière épreuve. ( /20 points) Définissez les termes en remettant en ordre les mots et les expressions suivants: 1. Marché financier : et

Plus en détail

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 10 avril 2014 à 9 h 30 «Carrières salariales et retraites dans les secteurs et public» Document N 9 Document de travail, n engage pas le Conseil Simulation

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

S INFORMER ENTREPRISES

S INFORMER ENTREPRISES GUIDE POUR AGIR Comment S INFORMER sur les métiers et les ENTREPRISES J ORGANISE MA RECHERCHE Avec le soutien du Fonds social européen Pourquoi vous informer? Pour être efficace, une recherche d emploi

Plus en détail

Direction des Ressources Humaines 14/10/04 CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF

Direction des Ressources Humaines 14/10/04 CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF SOMMAIRE PREAMBULE P. 4 DISPOSITIONS GENERALES : I. Généralités P. 05 I.1. Définition de la classification P. 05 I.2. Relation classification emploi P. 05 I.3.

Plus en détail

Janvier 2011. Mode d emploi des prêts accordés aux structures d utilité sociale dans le cadre du Grand Emprunt national.

Janvier 2011. Mode d emploi des prêts accordés aux structures d utilité sociale dans le cadre du Grand Emprunt national. Associations s i o s : comment m bénéficier é i des apports p financiers n i du programme r m investissement i s s e e n t d avenir (PIA)? Mode d emploi des prêts accordés aux structures d utilité sociale

Plus en détail

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 observatoire régional #41 Synthèse régionale août 2014 à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 2 899 diplômés de M2 professionnel

Plus en détail

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE OLIVIER COLLIER Exercice 1 (2012) Une entreprise veut faire un prêt de S euros auprès d une banque au taux annuel composé r. Le remboursement sera effectué en n années par

Plus en détail

Accord portant sur les mesures d accompagnement de la mobilité au sein de la Caisse d Epargne Loire-Centre

Accord portant sur les mesures d accompagnement de la mobilité au sein de la Caisse d Epargne Loire-Centre Accord portant sur les mesures d accompagnement de la mobilité au sein de la Caisse d Epargne Loire-Centre Entre les soussignés La Caisse d'epargne Loire-Centre dont le siège social est situé à ORLEANS,

Plus en détail

Baptiste LEVASSEUR Mickael DROCOURT Master 2 MIAGE Parcours OSIE. Evolutions, législations, et tendances actuelles

Baptiste LEVASSEUR Mickael DROCOURT Master 2 MIAGE Parcours OSIE. Evolutions, législations, et tendances actuelles Baptiste LEVASSEUR Mickael DROCOURT Master 2 MIAGE Parcours OSIE Evolutions, législations, et tendances actuelles 1 Sommaire I. Historique II. III. Le portage salarial Tendances actuelles et évolutions

Plus en détail

Un début de contraction du marché de l emploi

Un début de contraction du marché de l emploi COMMUNIQUE DE PRESSE Baromètre RH AFDEL-Apollo Un début de contraction du marché de l emploi, le 28 novembre 2012 - L Association Française des Editeurs de Logiciels et Solutions Internet (AFDEL) et Apollo

Plus en détail

Observatoire des politiques publiques :

Observatoire des politiques publiques : Observatoire des politiques publiques : Les Français et l économie sociale et solidaire Sondage Ifop pour Acteurs Publics Contact Ifop : Damien Philippot Directeur des Etudes Politiques Département Opinion

Plus en détail

ACCORD DU 18 JUIN 2010 PRÉAMBULE

ACCORD DU 18 JUIN 2010 PRÉAMBULE MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA FONCTION PUBLIQUE CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3367 Convention collective nationale IDCC : 2847. PÔLE EMPLOI ACCORD DU 18 JUIN 2010 RELATIF AU TRANSFERT

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS Décret n o 2014-444 du 29 avril 2014 relatif au fonds de soutien aux collectivités territoriales et à certains

Plus en détail

FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE

FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE NOR : FCPB1511507D Intitulé du texte : Décret modifiant les décrets n 2010-509 et n 2010-518 Ministère à l origine de la mesure : Finances et comptes publics

Plus en détail

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire Contexte régional Créé en 2010 par l Atelier Centre de ressources régional de l économie sociale et solidaire et la Chambre régionale

Plus en détail

9,8 % de l emploi 2,1 millions de salariés 203 000 établissements employeurs

9,8 % de l emploi 2,1 millions de salariés 203 000 établissements employeurs DONNÉES AU 31/12/2006 SOURCE INSEE-CLAP 1 - DÉCEMBRE 2008 Panorama de l'économie sociale EN FRANCE ET DANS LES RÉGIONS Ce document est la première publication réalisée par l Observatoire national de l

Plus en détail

SOMMAIRE. Définition du portage salarial. Les différents statuts pour devenir indépendant. Présentation du portage salarial. Les services RH Solutions

SOMMAIRE. Définition du portage salarial. Les différents statuts pour devenir indépendant. Présentation du portage salarial. Les services RH Solutions Présentation SOMMAIRE Définition du portage salarial Les différents statuts pour devenir indépendant Présentation du portage salarial Les services RH Solutions A vos questions Permet à toute Le portage

Plus en détail

Externaliser le système d information : un gain d efficacité et de moyens. Frédéric ELIEN

Externaliser le système d information : un gain d efficacité et de moyens. Frédéric ELIEN Externaliser le système d information : un gain d efficacité et de moyens Frédéric ELIEN SEPTEMBRE 2011 Sommaire Externaliser le système d information : un gain d efficacité et de moyens... 3 «Pourquoi?»...

Plus en détail

Afi n de permettre aux aménageurs d intégrer l archéologie

Afi n de permettre aux aménageurs d intégrer l archéologie Afi n de permettre aux aménageurs d intégrer l archéologie préventive en amont de leurs projets, l article L.522-4 du Code du patrimoine prévoit une alternative à la prescription de diagnostic qui consiste

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES. Accord professionnel

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES. Accord professionnel MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Accord professionnel SOCIÉTÉS D ASSURANCES ACCORD DU 13 MAI 2013 RELATIF À LA MIXITÉ ET

Plus en détail

AGEFOS PME présente le document de synthèse des propositions d intervention (voir Annexe 1).

AGEFOS PME présente le document de synthèse des propositions d intervention (voir Annexe 1). Branche professionnelle du caoutchouc Observatoire National de l Evolution des Emplois COMPTE RENDU DE REUNION Date et lieu Cadre Jeudi 5 mai 2011 à partir de 14h00 Espace Hamelin - 17 rue de l Amiral

Plus en détail