État des lieux de l Internet

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1 VOLUME 6, NUMÉRO 2 État des lieux de l Internet RAPPORT DU 2 E TRIMESTRE 2013 INCLUT UNE ANALYSE DU TRAFIC MOBILE ET DES TERMINAUX CONNECTÉS PAR ERICSSON

2 Découvrez la solution intégrale. Hyperconnectée. Adaptée au Cloud et aux mobiles. Control Center SERVICE ET SUPPORT AUPRÈS D EXPERTS D INTERNET Générez du chiffre d affaires par l optimisation et le mobile Fidélisez votre public à l échelle mondiale Gagnez en souplesse en tirant parti du Cloud La sécurité sur le web pour pouvoir innover sans crainte Monétisez votre réseau et contrôlez vos coûts AQUA Web SOLA Media TERRA Enterprise KONA Security AURA Network REPOSANT SUR L AKAMAI INTELLIGENT PLATFORM tm Ce monde hyperconnecté offre d immenses opportunités aux entreprises. Quatre grandes tendances façonnent le marché aujourd hui : les mobiles, les médias, le Cloud et la sécurité. Chacune présente pour les entreprises des défis à relever et des opportunités à saisir. Pour aider les clients à poursuivre leur croissance dans ce contexte, Akamai continue à développer des solutions innovantes pour tirer parti de la puissance de l Intelligent Platform.

3 Le mot de l auteur Le déploiement de l IPv6 et son adoption est un thème qui a été couvert dans le rapport sur l État des lieux de l Internet d une manière ou d une autre au cours des cinq années passées, et qui revêt une importance vitale pour l avenir de l Internet. Il est important de souligner que le 6 juin 2013 a marqué le premier anniversaire du lancement mondial de l IPv6 (World IPv6 Launch), après la Journée mondiale de l IPv6 (World IPv6 Day) en juin Ces deux événements visaient à souligner l importance de l IPv6, et à le faire mieux connaître des prestataires de services de réseau, des fabricants d équipement et des fournisseurs de contenu, entre autres. Sur la base des données publiées par Geoff Huston, expert scientifique de l APNIC il semble que l adhésion à l IPv6 ait progressé dans le monde, même s il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Les principales observations suivantes ressortent des données de M. Huston : Un doublement (de 0,6 % à près de 1,3 %) des systèmes des utilisateurs d Internet qui préfèrent l IPv6 dans une situation dans laquelle les deux systèmes sont possibles, lorsque le même contenu est offert à la fois sous IPv4 et sous IPv6. Une croissance considérable du déploiement de l IPv6 en pourcentage du nombre des utilisateurs nationaux dans des pays dont la Suisse, la Belgique, l Allemagne, le Pérou, la République tchèque et la Grèce. Des augmentations importantes du nombre des utilisateurs de l IPv6 aux États-Unis (plus de 4,2 millions supplémentaires), au Japon (plus de 2,3 millions supplémentaires), et en Allemagne (près de 2 millions supplémentaires). Parallèlement au déploiement de l IPv6, des efforts se poursuivent dans de nombreux pays du monde pour améliorer la qualité et la rapidité de la connectivité à l Internet offerte aux abonnés, avec toujours pour axe central les initiatives gigabit. L amélioration de la connectivité dans les zones les moins bien desservies exige toutefois souvent des solutions innovantes, et, au cours du deuxième trimestre, Google a annoncé des programmes de mise en œuvre expérimentale de deux technologies de ce type. À Cape Town, en Afrique du Sud, un programme pilote «d espace blanc» offre une connectivité à l Internet sur un spectre radio non utilisé entre les chaînes de télévision. En Nouvelle-Zélande, un projet pilote, «Project Loon», visait à connecter les utilisateurs à l Internet au moyen de ballons à haute altitude. Google imagine qu à terme un anneau de ballons de ce type pourrait encercler la Terre. Les projets de Google ne sont en aucun cas les seules solutions innovantes mises en œuvre pour améliorer la connectivité à l Internet et élargir sa portée, mais ils bénéficient d une grande visibilité et laissent probablement présager des évolutions à venir. Bien sûr, la croissance du nombre d utilisateurs en ligne et l amélioration graduelle des vitesses de connexion ne font qu intensifier les préoccupations en matière de sécurité. Les réseaux d ordinateurs zombies sont passés de l exploitation des systèmes d utilisateurs finaux à celle de la bande passante massive disponible par l intermédiaire des serveurs dont l intégrité a été compromise, et sur lesquels sont installés des logiciels que l on sait vulnérables, et le succès des attaques par hameçonnage montre que les humains restent toujours le maillon faible de la chaîne de la sécurité. Par ailleurs, il est apparu au cours des quelques derniers mois que l encodage des communications pourrait ne pas garantir leur protection totale. Il n existe pas de remède miracle à ces questions dans leur intégralité, mais l information des utilisateurs et des administrateurs, la pratique d une bonne hygiène des réseaux (en particulier la mise à jour / la correction des systèmes) et une bonne dose de scepticisme peuvent contribuer à contenir ces menaces. Comme toujours, nous ne manquerons pas de couvrir ces sujets dans les numéros à venir du rapport sur l État des lieux de l Internet. N hésitez pas à nous faire part de vos questions, commentaires, ou suggestions en ce qui concerne le rapport par à stateoftheinternet@akamai.com, ou sur Twitter David Belson

4 Table des matières Présentation 5 SECTION 1 : Sécurité Attaques de trafic, principaux pays d origine Attaques de trafic, principaux ports Observations sur les attaques de type DDoS Attaques de l Armée électronique syrienne 9 SECTION 2 : Taux de pénétration Internet Adresses IPv4 uniques Épuisement de l IPv Adoption de l IPv6 13 SECTION 3 : Zone géographique Monde Vitesses moyennes de connexion à l échelle mondiale Vitesses maximales moyennes de connexion à l échelle mondiale Connectivité très haut débit à l échelle mondiale Connectivité haut débit à l échelle mondiale 17 SECTION 4 : Zone géographique États-Unis Vitesses moyennes de connexion aux États-Unis Vitesses maximales moyennes de connexion aux États-Unis Connectivité très haut débit aux États-Unis Connectivité haut débit aux États-Unis 21 SECTION 5 : Zone géographique Amérique Vitesses moyennes de connexion dans la zone Amérique 22 SECTION 6 : Zone géographique Asie-Pacifique Vitesses moyennes de connexion en Asie-Pacifique Vitesses maximales moyennes de connexion en Asie-Pacifique Connectivité très haut débit en Asie-Pacifique Connectivité haut débit en Asie-Pacifique 27 SECTION 7 : Zone géographique Europe/Moyen-Orient/ Afrique (EMEA) Vitesses moyennes de connexion dans la zone Europe Moyen-Orient Afrique Vitesses maximales moyennes de connexion dans la zone Europe Moyen-Orient Afrique Connectivité très haut débit dans la zone Europe Moyen-Orient Afrique Connectivité haut débit dans la zone Europe Moyen-Orient Afrique 30 SECTION 8 : Connectivité mobile Vitesses de connexion sur les réseaux mobiles Données sur l utilisation des navigateurs mobiles Croissance du trafic mobile observée par Ericsson 34 SECTION 9 : Coupures et perturbations d Internet Soudan Syrie 35 SECTION 10 : Annexe 37 SECTION 11 : Notes de fin de document Vitesses maximales moyennes de connexion dans la zone Amérique Connectivité très haut débit dans la zone Amérique Connectivité haut débit dans la zone Amérique Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés

5 Executive Présentation Summary L Akamai Intelligent Platform distribuée au niveau mondial nous permet de recueillir d énormes quantités d informations sur de nombreux indicateurs tels que la vitesse de connexion, les attaques de trafic, les problèmes de latence/disponibilité/connectivité réseau, l évolution de la croissance de et la transition à l IPv6, ainsi que les schémas de trafic des plus grands sites Web et fournisseurs de médias numériques. Chaque trimestre, Akamai publie un État des lieux de l Internet. Le rapport de ce trimestre analyse des données recueillies par l Akamai Intelligent Platform au cours du deuxième trimestre 2013 sur les attaques de trafic, l adoption du haut débit et la connectivité mobile, ainsi que les tendances de ces données observées dans le temps. Par ailleurs, cette édition du rapport analyse également les attaques revendiquées par un groupe connu sous le nom d Armée électronique syrienne, la progression de l épuisement de l IPv4 et de l adoption de l IPv6, les perturbations d Internet intervenues pendant le trimestre, et les observations d Ericsson, un partenaire d Akamai, en ce qui concerne la croissance de l échange de données et d informations vocales sur les réseaux mobiles. Sécurité Au cours du deuxième trimestre 2013, Akamai a observé des attaques de trafic émanant d adresses IP de 175 pays/régions uniques. Veuillez noter que notre méthodologie nous permet de relever les adresses IP d où émanent les attaques observées, mais en aucun cas d identifier les attaquants. La part de l Indonésie des attaques de trafic observées a augmenté et presque doublé par rapport à celle du premier trimestre. Elle atteint 38 % et fait passer la Chine au second rang, avec 33 % des attaques de trafic observées. Les attaques de trafic en provenance des États-Unis sont encore une fois en baisse à seulement 6,9 %. La concentration des attaques de trafic reste en augmentation, les 10 principaux ports ayant enregistré 82 % des attaques observées. Du fait de l augmentation des attaques de trafic en provenance de l Indonésie, les ports 80 et 443 sont les plus fréquemment ciblés, et représentent 41 % des attaques de trafic observées combinées. Le port 445, habituellement le plus ciblé, perd la première place pour la première fois depuis le premier trimestre de 2008, et chute à 15 % des attaques observées. Au cours du deuxième trimestre, les clients d Akamai ont déclaré avoir été la cible de 318 attaques DDoS, soit 54 % de plus qu au trimestre précédent. Les clients du secteur des entreprises ont été les plus fréquemment ciblés, et sont victimes de 42 % des attaques signalées. Par ailleurs, un groupe connu sous le nom d Armée électronique syrienne a revendiqué un certain nombre d attaques contre des sites d actualité et de médias très connus. Adoption de l Internet et du haut débit Au deuxième trimestre, Akamai a observé une hausse de 2,0 % du nombre des adresses IPv4 uniques connectées à la plateforme Akamai Intelligent Platform, qui se monte à près de 752 millions, soit environ 18 millions de plus qu au premier trimestre de Pour ce qui est des vitesses de connexion, la vitesse moyenne de connexion à l échelle mondiale est en hausse de 5,2 % à 3,3 Mb/s, et la vitesse de connexion maximale moyenne à l échelle mondiale n a augmenté que de 0,1 % pour atteindre 18,9 Mb/s. Au niveau des pays, la Corée du Sud affiche la vitesse moyenne de connexion la plus élevée à 13,3 Mb/s, tandis que Hong Kong conserve la plus grande vitesse maximale moyenne de connexion avec 65,1 Mb/s. Dans le monde, l adoption du très haut débit (>10 Mb/s) progresse de 13 % par rapport au trimestre précédent à 14 %, et la Corée du Sud reste le pays affichant le taux d adoption du très haut débit le plus élevé, malgré une légère baisse à 45 %. À l échelle mondiale, l adoption du haut débit (>4 Mb/s) progresse de 11 % pour atteindre la marque des 50 %, et la Suisse décroche la première place avec un niveau d adoption du haut débit de 90 %. Connectivité mobile Au cours du deuxième trimestre de 2013, les vitesses moyennes de connexion pour les fournisseurs de réseaux mobiles interrogés s échelonnent de 9,7 Mb/s pour la plus élevée à 0,5 Mb/s pour la plus basse. Les vitesses maximales moyennes de connexion s échelonnent de 54,9 Mb/s à 2,2 Mb/s. Sur la base des données recueillies par Ericsson, le volume de trafic de données mobiles a presque doublé entre le deuxième trimestre de 2012 et le deuxième trimestre de 2013, et augmenté de 14 % entre le premier trimestre et le deuxième trimestre de En revanche, le trafic vocal mobile n a connu qu une croissance de 5 % entre le deuxième trimestre de 2012 et le deuxième trimestre de L analyse des données Akamai IO collectées au cours du deuxième trimestre à partir d un échantillon de requêtes effectuées sur l Akamai Intelligent Platform indique que pour les utilisateurs de terminaux mobiles connectés à des réseaux cellulaires, le nombre de requêtes provenant de navigateurs sous Android Webkit est légèrement plus important que celui des requêtes provenant de navigateurs Apple Mobile Safari, Webkit représentant 38 % des requêtes, et Safari 34 %. Cependant, au niveau des utilisateurs de terminaux mobiles sur l ensemble des réseaux (pas seulement les réseaux cellulaires), Safari Mobile d Apple représente environ 54 % des requêtes, contre environ la moitié de ce chiffre pour Android Webkit avec plus de 27 % des requêtes Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés 5

6 Section 1 : Sécurité Akamai dispose d un ensemble d agents déployés sur Internet afin de suivre les attaques de trafic. À partir des données rassemblées par ces agents, Akamai peut identifier les principaux pays dont proviennent les attaques, ainsi que les principaux ports ciblés par ces dernières. Veuillez noter que le pays d origine identifié par l adresse IP source ne peut servir à identifier l attaquant. Par exemple, un criminel basé en Russie peut lancer des attaques depuis des systèmes infectés en Chine. Cette section présente une analyse des attaques de trafic au niveau des ports observées et mesurées par Akamai au cours du deuxième trimestre de On y examine également les attaques DDoS ayant ciblé les clients Akamai au cours du deuxième trimestre de 2013, ainsi que les attaques revendiquées par un groupe connu sous le nom d Armée électronique syrienne. Veuillez remarquer qu il est pour le moins difficile d attribuer à 100 % les attaques, non seulement s agissant de relier le pseudonyme d un adversaire à une entité réelle, mais également de relier une action donnée au pseudonyme d un adversaire spécifique. Toutes les affirmations de ce rapport représentent notre opinion en ce qui concerne le meilleur moyen, et le plus cohérent, d attribuer les attaques que nous observons, en nous appuyant non seulement sur les revendications publiées, mais également sur une analyse des outils, tactiques et procédures qui tendent à caractériser de manière récurrente la signature de différents adversaires. 1.1 Attaques de trafic, principaux pays d origine Au cours du deuxième trimestre 2013, Akamai a observé des attaques de trafic provenant de 175 pays/régions uniques, soit deux de moins qu au trimestre précédent. Comme le montre la Figure 1, l Indonésie se hisse en première position à la place de la Chine ce trimestre, avec un pourcentage de trafic presque double de celui du premier trimestre, et est à l origine de 38 % des attaques de trafic observées. La part des attaques de service observées de la Chine reste globalement inchangée par rapport au premier trimestre, ce pays étant à l origine d un tiers des attaques de trafic observées. Les États-Unis demeurent en troisième position, loin derrière, et ne représentent qu un peu moins de 7 % des attaques observées. La composition du reste de la liste des 10 premières positions reste quasiment identique à celle du premier trimestre, mais la concentration générale des attaques de trafic est supérieure, 89 % des attaques observées provenant des dix premiers pays, en hausse par rapport à 82 % au trimestre précédent. Les attaques de trafic observées provenant d Indonésie et de Chine sont significativement plus nombreuses que celles en provenance de tout autre pays/toute autre région, et la répartition géographique des attaques de trafic observées penche fortement vers la région Asie-Pacifique/Océanie. Au deuxième trimestre, cette région est responsable de plus de 79 % des attaques observées, un chiffre en hausse par rapport aux 68 % du premier trimestre et aux 56 % du quatrième trimestre de Un peu plus de 10 % de ces attaques proviennent d Europe, et seulement un peu plus de 10 % d Amérique du Nord et d Amérique du Sud combinées. La contribution de l Afrique reste en baisse par rapport aux trimestres précédents, et ne représente que trois dixièmes d un pourcent. Pays % du trafic 2 e 13 % 1 er 13 1 Indonésie 38 % 21 % 2 Chine 33 % 34 % 3 États-Unis 6,9 % 8,3 % 4 Taiwan 2,5 % 2,5 % 5 Turquie 2,4 % 4,5 % 6 Inde 2,0 % 2,6 % 7 Russie 1,7 % 2,7 % 8 Brésil 1,4 % 2,2 % 9 Roumanie 1,0 % 2,0 % 10 Corée du Sud 0,9 % 1,4 % Autre 11 % 18 % Corée du Sud, 0,9% Roumanie, 1,0% Brésil, 1,4 % Russie, 1,7 % Inde, 2,0 % Turquie, 2,4 % Taiwan, 2,5 % États-Unis 6,9 % Autre 11 % Indonésie 38 % Chine 33 % Figure 1 : les attaques de trafic, principaux pays d origine (par adresse IP source, et non par attribution) Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés

7 Port Utilisation du port % du trafic 2 e 13 % 1 er WWW (HTTP) 24 % 14 % 443 SSL (HTTPS) 17 % 11 % 445 Microsoft-DS 15 % 23 % 1433 Microsoft SQL Server 9,5 % 8,3 % 3389 Microsoft Terminal Services 4,7 % 5,4 % 23 Telnet 3,9 % 9,3 % 3306 MySQL 2,8 % 2,7 % 22 SSH 1,9 % 2,6 % 6666 IRCU (IRC Undernet Daemon) 1,7 % 1,2 % 8080 HTTP Alternate 1,4 % 1,5 % Divers Autre 18 % Figure 2 : les attaques de trafic, principaux ports HTTP Alternate, 1,4 % IRCU, 1,7 % SSH, 1,9 % MySQL, 2,8 % Telnet, 3,9 % Microsoft Terminal Services, 4,7 % Microsoft SQL Server, 9,5 % Autre 18% WWW (HTTP) 24% Microsoft-DS 15% SSL (HTTPS) 17% 1.2 Attaques de trafic, principaux ports Comme le montre la Figure 2, la concentration des attaques de trafic parmi les 10 principaux ports ciblés a encore une fois considérablement augmenté au cours du deuxième trimestre 2013, 82 % des attaques de trafic observées ciblant ces ports. L augmentation de la concentration est encore une fois principalement due à l effet des augmentations significatives du volume des attaques ciblant les ports 80 (WWW/HTTP) et 443 (SSL/HTTPS). Cette augmentation du volume des attaques a également hissé les ports 80 et 443 aux deux premiers rangs des 10 premiers, et relégué le port 445 (Microsoft-DS) à la troisième place. Depuis le premier trimestre 2008 et le premier Rapport de l État des lieux de l Internet, c est la première fois que le port 445 n occupe pas le premier rang des ports les plus ciblés. L origine de 90 % des attaques ciblant les ports 80 et 443 est localisée en Indonésie au deuxième trimestre, en hausse par rapport à 80 % au dernier trimestre. En plus de la croissance trimestrielle significative observée au niveau des pourcentages de trafic associés avec ces deux ports, les ports 1443 (Microsoft SQL Server), 3306 (MySQL), et 6666 (IRCU) connaissent tous des augmentations d un trimestre à l autre en pourcentage de trafic. Exclu de la liste des 10 premiers au premier trimestre, le port 8080 (HTTP Alternate) refait surface sur la liste au deuxième trimestre, en dépit d une légère baisse trimestrielle. Les ports 445, 3389 (Microsoft Terminal Services), 23 (Telnet), et 22 (SSH) enregistrent également des pourcentages de trafic inférieurs d un trimestre sur l autre. En dépit de sa chute à la troisième place générale, le port 445 reste le port le plus ciblé dans sept des 10 principaux pays et, dans quatre de ces pays, il représente un volume d attaques de trafic considérablement plus important que celui du deuxième port le plus ciblé, de 7 à 80 fois plus important. Le port 1433 (Microsoft SQL Server) reste le port le plus ciblé par les attaques provenant de Chine, ce qui correspond potentiellement à la poursuite des efforts pour trouver et exploiter des vulnérabilités connues, mais corrigées depuis longtemps (par Microsoft) de cette plateforme logicielle. Le port 6666 (IRCU) se hisse dans la liste des dix premiers au deuxième trimestre grâce à la Chine, où le volume des attaques observées en fait le quatrième port le plus ciblé. Bien que ce port soit officiellement associé à l IRC, il est également apparemment utilisé 1 par plusieurs types de logiciels malveillants. Une recherche sur Internet n a pas permis de déceler d indication d accroissement des signalements d infection par ce logiciel malveillant au cours du trimestre. Le port 23 (Telnet) reste le principal port ciblé par les attaques en provenance de Turquie, ce qui est le cas depuis plusieurs années, alors qu en Corée du Sud et à Taiwan, il s agit du deuxième port le plus ciblé. Bien que le port 80 soit en tête de la liste des cibles en provenance de l Indonésie, il s agit du deuxième port le plus ciblé par les attaques en provenance des États-Unis et du Brésil, mais il se trouve considérablement plus bas sur la liste des principaux ports ciblés par des attaques en provenance des autres pays 1.3 Observations sur les attaques de type DDoS À compter du rapport de l État des lieux de l Internet du 4 e trimestre 2012, Akamai a commencé à analyser le nombre d attaques par déni de service distribué (DDoS) signalées par nos clients. Les adversaires qui lancent des attaques DDoS s efforcent de plus en plus de faire en sorte que leurs attaques ressemblent plus à des mobilisations éclair («flash mob») pour faire échec aux mécanismes de défenses automatisés. Ceci conduit à une escalade constante de la course aux armements pour automatiser l analyse manuelle qui intervient généralement dans l évaluation du caractère agressif ou légitime du trafic dû à un événement imprévu. Akamai doit donc se fier aux rapports d attaques DDoS par ses clients pour effectuer la distinction entre le trafic légitime et le trafic malveillant. Également, les attaques ciblant des couches de réseau de niveau inférieur, telles que les saturations de type SYN, UDP et des types d attaque volumétrique semblables, ne sont pas comptabilisées par Akamai, dans la mesure où elles sont enrayées de manière automatique et ne nécessitent pas ou nécessitent peu d intervention humaine dans la plupart des circonstances. Les attaques plus sophistiquées ciblant les couches applicatives et logiques, comme des quantités massives de trafic HTTP GET ou des attaques qui téléchargent de manière répétitive des fichiers de grand volume, sont contrées grâce à la solution KONA Site 2013 Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés 7

8 Section 1 : Sécurité (suite) Secteur public 17 EMEA 37 Médias et divertissement 53 Commerce 91 Asie-Pacifique 79 Amérique 202 Haute technologie 23 Entreprises 134 Figure 3 : les attaques DDoS classées par région au 2 e 2013 Figure 4 : les attaques DDoS classées par secteur au 2 e 2013 Defender d Akamai. Ces attaques font appel à une intervention des analystes d Akamai pour élaborer, appliquer et communiquer les règles utilisées pour les enrayer. Akamai continue à observer une augmentation du nombre des attaques signalées chaque trimestre. Alors que le nombre total des attaques signalées en 2012 était de 768, Akamai a enregistré 516 rapports d attaques au cours de la première moitié de Au deuxième trimestre de 2013 seulement, Akamai a reçu 318 rapports d attaques, une augmentation de 54 % par rapport au premier trimestre. De manière surprenante, peu de ces attaques peuvent être attribuées au groupe Izz ad-dim al-qassam Cyber Fighters (QCF), qui s est avéré plus discret que prévu. Il peut s agir d un changement de tactique, ou du résultat de l action des forces de l ordre, mais l effet est le même. L Amérique représente encore près des deux-tiers de toutes les attaques signalées à Akamai comme le montre la Figure 3, mais on observe une augmentation proportionnelle importante des attaques en provenance de l Europe, du Moyen-Orient, de l Afrique et de la région Asie-Pacifique. Le nombre des attaques signalées par des clients en Asie a presque triplé au deuxième trimestre, de 27 au premier trimestre à 79. L Europe est la seule région à enregistrer une diminution des attaques, de 47 au premier trimestre à 37 au deuxième. L augmentation des attaques en Asie est essentiellement due à une série d attaques à l encontre d un petit nombre d entreprises de la région. Il est donc possible qu elle ne traduise pas une tendance à long terme au niveau de la distribution des attaques dans le monde. Comme le montre la Figure 4, le secteur des entreprises, principalement constitué de grandes entreprises, reste la principale cible des attaques DDoS, suivi à la deuxième et à la troisième place respectivement par celui du commerce et des médias et du divertissement. C est également le secteur des entreprises qui enregistre l augmentation la plus notable ce trimestre, avec un quasi doublement du nombre des attaques signalées, de 72 au premier trimestre à 134 au deuxième. Les clients du secteur commercial ont également constaté une augmentation considérable des attaques, de 67 à 91, mais celle-ci reste minime dans le secteur des médias et du divertissement, de 45 au premier trimestre à 53 au deuxième. Le nombre des attaques ciblant le secteur public et les clients du secteur de la technologie poursuit sa croissance, mais ces secteurs sont des cibles relativement mineures en comparaison avec ceux des entreprises et du commerce. Comme on l a précisé précédemment et comme le met en évidence la Figure 5, l augmentation des attaques sur le marché vertical des entreprises est principalement due à une série d attaques visant les clients des services commerciaux de la région Asie-Pacifique. En dépit d une accalmie des attaques en provenance de QCF, les entreprises du secteur financier continuent à voir une augmentation du nombre des attaques visant leurs systèmes, mais à un rythme plus lent que pour de nombreux autres secteurs. Le secteur des services aux entreprises n en prend pas moins la première place en termes de nombre des attaques pour la première fois. Le secteur pharmaceutique et celui de la santé font leur première apparition dans ce rapport, alors que les clients des marchés verticaux de l énergie et des services publics ne font état d aucune attaque DDoS les prenant pour cible au deuxième trimestre. Dans le secteur du commerce, c est dans le marché vertical du détail que l on enregistre l intégralité de la croissance observée au niveau des attaques signalées, de 46 attaques au premier trimestre à 71 au deuxième trimestre, comme l indique la Figure 6. Au Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés

9 contraire des attaques en Asie dans le secteur vertical des services aux entreprises, ces attaques sont réparties sur un grand nombre de cibles, au lieu d être concentrées sur un petit groupe d entreprises. L éparpillement des cibles semble une tendance constante dans le secteur du commerce, probablement en partie parce qu une attaque ininterrompue sur un petit groupe de commerçants exigerait rapidement des entreprises qu elles s adaptent ou cessent d opérer en ligne. Le secteur des médias et du divertissement enregistre une croissance relativement minime au niveau du nombre des attaques DDoS signalées sur ses systèmes, par rapport aux chiffres des attaques DDoS d une manière générale. Presque toutes les attaques dans ce secteur visent des entreprises du secteur des médias, et une seule attaque contre une entreprise de jeux a été observée au deuxième trimestre, contre quatre au premier trimestre. Le nombre des attaques signalées visant les clients du secteur public a connu une croissance considérable d un trimestre à l autre, doublant presque de 9 à 17 attaques, mais, en tant que cible générale, le secteur reste une composante minime du volume global des attaques de trafic. Au quatrième trimestre de 2013, Akamai a enregistré une augmentation de 54 % du nombre des attaques par rapport au trimestre précédent. Il est très possible que cette tendance se poursuive, et peut-être même s accélère, dans l éventualité de tensions géopolitiques supplémentaires du fait des événements de Syrie et ailleurs dans le monde. Bien qu il soit difficile d attribuer l origine des attaques spécifiques à des acteurs ou groupes d acteurs précis, on a constaté par le passé que les troubles politiques contribuent à un accroissement du potentiel d attaque. Si le rythme d augmentation des attaques DDoS de 50 % d un trimestre à l autre reste stable au cours des trimestres à venir, l impact sur l Internet d une manière générale sera beaucoup plus préoccupant qu il n est actuellement. 1.4 Attaques de l Armée électronique syrienne Au cours du deuxième trimestre de 2013, un groupe «hacktiviste» qui se fait appeler l Armée électronique syrienne (AES) a revendiqué la responsabilité 2 de plusieurs attaques de grande envergure visant des entreprises des médias et de l actualité. Ces attaques visaient à diffuser de la propagande portant sur le régime du Président syrien Bashar al-assad. Une des attaques les plus notables attribuées à l AES visait le fil Twitter d Associated Press (AP). À la suite de publication clandestine d un article fictif sur l explosion d une bombe à la Maison Blanche sur ce fil d informations, l indice boursier Dow Jones Industrial Average (DIJA) a plongé de 150 points, les moteurs d échange ultrarapides automatisés ayant réagi aux informations fictives et procédé à une vente d actifs. Cette chute a entraîné une perte de 140 milliards de dollars ou de 1 % de sa valeur du DIJA en seulement 90 secondes 3. Depuis, d autres attaques à l encontre d autres sites d actualité et de médias dont le Guardian, le Financial Times et même The Onion ont été attribuées à l AES. Dans le cadre de chacune de ces attaques, les tactiques utilisées sont extrêmement similaires. L agresseur a lancé une attaque par harponnage contre la cible et a pu infecter au moins un compte d interne. En se servant de ce compte, d autres attaques ont été lancées, jusqu à ce que les agresseurs parviennent à recueillir les informations qui leur ont permis d accéder au fil Twitter, aux fils RSS et à d autres informations sensibles. Pharmacie/Santé 6 Automobile 5 Grande distribution 5 Divers 16 Hôtellerie et voyages 15 Services financiers 41 Services aux entreprises 66 Détail 71 Figure 5 : les attaques DDoS classées par secteur d entreprise au 2 e 2013 Figure 6 : les attaques DDoS dans le secteur commercial au 2 e Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés 9

10 SECTION 1 : Sécurité (suite) Dans tous les cas, au deuxième trimestre, l AES semblait s intéresser à la promotion de la propagande anti-syrienne en s appuyant sur l audience des fils de médias sociaux les plus connus. Elle a également été associée à la publication de propagande pro-syrienne sur les pages Facebook de l Ambassade des États-Unis à Damas, du Département d État des États-Unis, du Département du Trésor des États-Unis, d Hillary Clinton, de Brad Pitt, d Oprah Winfrey, d ABC News, de la Maison Blanche, et du Président Barack Obama. Pour le moment, l organisation préfère s attaquer à des cibles qui ont soutenu publiquement les rebelles syriens plutôt que procéder à des dégradations de sites Internet ou des exfiltrations de données. Les attaques de l AES ont principalement commencé par des moyens relevant de l ingénierie sociale, habituellement par le biais d attaques d hameçonnage. Certains renseignements indiquent qu un membre de l AES est lié à un agent des renseignements syriens et ambassadeur. C est peut-être ce qui explique pourquoi l AES a réussi à cibler et infiltrer des organisations d actualités et des médias de grande dimension. Il ne semble pas que l AES soit directement financée par le régime syrien, à la différence de l APT1 en Chine. Le gouvernement syrien a connaissance de l existence de l AES et approuve son action. Le Président Assad a déclaré dans un discours au mois de juin : «l armée est composée de frères de chaque citoyen syrien, et elle se bat toujours pour l honneur et la dignité. Les jeunes ont un rôle important à jouer à cette étape, parce qu ils ont prouvé qu ils étaient un pouvoir actif Il y a l armée électronique qui est une armée véritable dans la réalité virtuelle.» 4 L AES a également a également revendiqué des attaques récentes contre l infrastructure DNS du New York Times, du Huffington Post, et certains domaines de Twitter. Ces attaques ont toutefois eu lieu pendant le troisième trimestre, et seront couvertes dans le cadre du prochain rapport sur l État des lieux de l Internet. Pour en savoir plus sur la sécurité Le podcast hebdomadaire sur la sécurité des réseaux co-animé par Martin McKeay, le champion de la sécurité chez Akamai, est une discussion ouverte et honnête au sujet de l actualité et des événements en matière de sécurité. Abonnez-vous à netsecpodcast.com Le podcast sur la sécurité d Akamai est un programme hebdomadaire au cours duquel Bill Brenner s entretient avec le personnel Infosec d Akamai et des experts extérieurs du domaine de la sécurité sur toute une gamme de sujets, des dernières attaques aux meilleurs pratiques défensives. Abonnez-vous à bit.ly/1bosbss Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés

11 SECTION 2 : Taux de pénétration Internet 2.1 Adresses IPv4 uniques Grâce à son Intelligent Platform déployée globalement, et à ses quelques deux trillions de requêtes de contenu web prises en charge quotidiennement, Akamai dispose d une visibilité unique sur les taux de pénétration Internet dans le monde. Durant le deuxième trimestre 2013, plus de 752 millions d adresses IP rattachées à 242 pays/régions uniques se sont connectées à l Akamai Intelligent Platform, soit plus de 2 % de plus qu au premier trimestre, et 13 % de plus qu au deuxième trimestre de Bien que plus de 700 millions d adresses IPv4 uniques aient été comptabilisées, Akamai estime que le nombre d internautes dépasse largement un milliard. Dans certains cas, plusieurs personnes peuvent être représentées par une seule adresse IPv4 (ou un petit nombre d adresses IPv4), parce qu elles accèdent au web via un pare-feu ou un serveur mandataire. Inversement, les utilisateurs individuels peuvent posséder plusieurs adresses IPv4 car ils peuvent utiliser plusieurs terminaux pour se connecter. Sauf indication contraire, le terme «adresse IP» dans la section 2.1 se rapporte aux adresses IPv4. Comme le montre la Figure 7, le nombre mondial d adresses IPv4 uniques comptabilisé par Akamai est en hausse de plus de 19 millions d un trimestre à l autre. Une hausse trimestrielle a également été constatée dans six des dix premiers pays, l augmentation la plus importante étant enregistrée au Brésil, avec une croissance de 12 % au moyen de l ajout de près de 4,5 millions d adresses IP. Quatre des dix premiers pays ont constaté une diminution du nombre des adresses d un trimestre à l autre, mais les pertes de pourcentage sont minimes, et principalement dues aux mises à jour de la base de données sous-jacente utilisée par Akamai pour la géolocalisation des adresses IP. (En d autres mots, compte tenu des tendances préalables, il est peu probable que ces pertes représentent une réduction de la pénétration/de l usage de l Internet dans ces pays.) Si l on considère l ensemble des pays/régions du monde, un peu plus de 60 % de ceux-ci ont enregistré une augmentation trimestrielle du nombre des adresses IP uniques, qui font plus que doubler en Tanzanie et au Mozambique d un trimestre à l autre avec une croissance de 177 % et 131 % respectivement. Comme on l avait souligné dans Pays/région Adresses IPv4 uniques 2 e 13 Changement par rapport au précédent Monde ,0 % 13 % 1 États-Unis ,2 % 8,1 % 2 Chine ,0 % 22 % 3 Japon ,5 % 2,3 % 4 Allemagne <0,1 % 5,3 % 5 Brésil % 44 % 6 Royaume-Uni ,9 % 9,6 % 7 France ,7 % 3,8 % 8 Corée du Sud ,1 % 8,5 % 9 Italie ,6 % 12 % 10 Russie ,2 % 14 % Figure 7 : adresses IPv4 uniques observées par Akamai d une année sur l autre le rapport du trimestre dernier (en ce qui concerne la progression observée en Angola, au Soudan et au Kenya), le moteur de cette croissance n est pas immédiatement apparent, mais pourrait être lié à la disponibilité accrue de la connectivité Internet dans ces pays grâce aux câbles sous-marins tels qu EASSy 5 et SEACOM. 6 ) Pour ce qui concerne l évolution d une année sur l autre, il est intéressant de souligner que le nombre d adresses IP de la Chine poursuit sa croissance agressive à long terme et que son taux de croissance annuel reste supérieur au taux correspondant aux États-Unis. Toutefois, dans les 10 premiers pays, le Brésil continue à enregistrer le taux de croissance le plus agressif à long terme, avec une hausse de 44 % par rapport à la même période de l année précédente. Le nombre des adresses IP en Italie et en Russie a également considérablement augmenté au cours de l année passée, ces deux pays enregistrant des taux de croissance annuelle supérieurs à 10 %. Au niveau mondial, un peu plus des trois quarts des pays ont également enregistré des augmentations du nombre de leurs adresses IP uniques d une année sur l autre. On constate en particulier des taux de croissance de plus de 100 % dans quelques pays tels que l Angola par exemple, qui enregistre une augmentation de 101 %, et le Soudan, avec 316 %. 2.2 Épuisement de l IPv4 Conformément aux attentes, le nombre d adresses IPv4 disponibles a continué de décroître au deuxième trimestre de 2013, et les registres Internet régionaux ont continué à attribuer ou allouer des blocs d adressage IPv4 à des organisations dans leurs territoires respectifs. 7 Cette évolution a été soulignée par deux Tweets en provenance en juin, qui signalait que «le registre européen RIPE a moins de quinze millions d adresses IPv4 restant à déléguer» 8, et «il reste maintenant moins de quarante millions d IPv4 à déléguer au registre LACNIC d Amérique du Sud 9.» Grâce aux données 10 recueillies par Geoff Huston, 11 Directeur scientifique à l APNIC, le rapport État des lieux de l Internet peut maintenant présenter des informations en ce qui concerne la réserve d adresses IPv4 de chaque RIR, ainsi que le rythme d utilisation graduelle de ces réserves. Par ailleurs, le rapport exploite également les données publiées par les RIR en ce qui concerne les activités d attribution / d allocation des adresses IPv4 durant chaque trimestre. La Figure 8 illustre les données fournies par M. Huston, et montre l évolution des réserves d adresses IPv4 pour chacun des RIR au cours du deuxième trimestre Encore une fois, le taux de délégation le plus réduit correspond à celui de l AFRINIC, qui termine le trimestre avec un peu plus de adresses IP disponibles de moins qu au début de celui-ci. Toutefois, comme le montre la Figure 8, il semble que le nombre d adresses IPv4 disponibles au RIR a en fait augmenté le 7 juin, lorsqu on a ajouté plus de adresses à sa réserve disponible. Lorsque l on examine en détail les données sources, il apparaît que les réserves d IPv4 disponibles dans tous les RIR ont légèrement augmenté ce jour-là. M. Huston remarque 12 que cette anomalie apparente peut être due à l identification par les RIR d espace d adressage qui 2013 Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés 11

12 SECTION 2 : Taux de pénétration Internet (suite) Adresses IPv4 (Millions) AFRINIC APNIC ARIN LACNIC RIPE 1 avril 8 avril 15 avril 22 avril 29 avril 6 mai 13 mai 20 mai 27 mai 3 juin 10 juin 17 juin 24 juin Figure 8 : réserve d adresses IPv4 par le RIR, 2 e 2013 n était pas auparavant correctement enregistré (lors du nettoyage d anomalies temporaires). Il se peut également que cela soit dû au retour aux RIR d espaces d adressage IPv4. Comme le RIPE et l APNIC délèguent actuellement de l espace de leur dernier bloc d adressage «/8», on y enregistre encore une fois des diminutions relativement réduites, correspondant à une allocation de 3,1 % et 2,6 % de leur espace disponible respectivement. L ARIN a délégué un peu plus de 13 % de son espace disponible pendant le trimestre (5,4 millions d adresses IPv4), alors que le LACNIC a délégué près de 4,7 millions d adresses IPv4, ce qui représente environ 11 % de sa réserve disponible. Sur la base des projections publiées par M. Huston 13 on estime que «l épuisement» de cette réserve d adresses devrait intervenir à la fois pour le LACNIC et l ARIN dans le courant de l année 2014, alors que cela ne devrait pas être le cas de l AFRINIC avant M. Huston explicite toutefois 14 sa prédiction en ce qui concerne la date d épuisement estimative de l ARIN, et souligne que «l épuisement» est défini quelque peu différemment dans son application à l ARIN, et il se sert d une modélisation statistique supplémentaire à l activité d allocation de l ARIN pour arriver à une fourchette de dates (qui reste toujours largement en 2014) dans laquelle il est probable que l épuisement interviendra. La Figure 9 illustre l activité d attribution / d allocation d IPv4 pour chacun des RIR pendant le premier trimestre. Comme on le voit, l activité d affectation d APNIC, RIPE, et AFRINIC a été relativement limitée, chaque RIR délégant moins d un demimillion d adresses IPv4. Même s il est difficile de le voir dans le graphique, des délégations comparativement importantes ont eu lieu le 8 avril, lorsqu un «/16» ( adresses IPv4) a été alloué à Jamii Telecommunications Limited 15, un prestataire Adresses IPv4 (Millions) AFRINIC APNIC ARIN LACNIC RIPE 1 avril 8 avril 15 avril 22 avril 29 avril 6 mai 13 mai 20 mai 27 mai 3 juin 10 juin 17 juin 24 juin Figure 9 : nombre total d adresses IPv4 attribuées par le RIR, 2 e trimestre Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés

13 résidentiel et d entreprise du Kenya, le 7 mai, lorsqu un «/16» a été alloué à Telecom Namibia ; 16 et le 25 juin, lorsqu un «/15» ( adresses IPv4) a été affecté au prestataire de services mobiles Bharti Airtel (Ghana) Limited. 17 Dans l APNIC, le délégation la plus importante a été observée le 11 juin, lorsqu un «/16» a été alloué à Telewings Communications Services Private Limited, 18 qui est apparemment l unité d exploitation indienne de la société de télécommunications norvégienne Telenor. Dans LACNIC, le jour le plus actif a été le 7 juin, lorsque quatre blocs «/14» ( adresses IPv4) distincts ont été alloués, trois d entre eux à Vivo S.A. 19 et un à Nextel Telecomunicações Ltda. 20 Les pointes d activité les plus importantes au niveau d ARIN ont été enregistrées le 21 mai, lorsqu un bloc «/12» ( adresses IPv4) a été alloué à AT&T Internet Services 21 ; le 18 juin, lorsqu un bloc «/13» ( adresses IPv4) a été affecté à Microsoft 22, et le 19 juin, lorsqu un «/12» a été affecté à Amazon.com Adoption de l IPv6 À mesure qu Akamai continue d introduire la prise en charge de l IPv6 sur l ensemble de son portefeuille de solutions, nous nous efforcerons d inclure dans notre État des lieux de l Internet les données d adoption de l IPv6 recueillies d après l analyse des requêtes et du trafic IPv6 en provenance et à destination de l Akamai Intelligent Platform. Même si nous prévoyons de présenter des analyses plus approfondies à ce sujet au cours des quelques prochains trimestres, en attendant, nous continuerons à les compléter par des données fournies par des tierces parties. Parmi ces sources de données, on peut citer le prestataire de services de réseau Hurricane Electric, qui affirme être «considéré comme la plus grande architecture dorsale IPv6 au monde en termes de nombre de réseaux connectés.» 24 Un livre blanc 25 publié par Hurricane Electric indique que sa mise en œuvre de composants réseaux IPv6 a commencé il y a plus de 10 ans. Ce prestataire publie également le «Rapport sur l avancement du déploiement mondial de l IPv6», disponible à l adresse Comme le montre clairement la Figure 10, le taux de croissance de 3,8 % au deuxième trimestre de 2013 a été considérablement inférieur à celui qui avait été observé au cours des quatre années précédentes, même si le trimestre termine avec près de systèmes autonomes dans la table de routage IPv6, soit un gain de 263 SA au cours du trimestre. En comparaison, 369 systèmes autonomes (SA) ont été ajoutés à la table de routage IPv6 au deuxième trimestre 2012, ce qui représente une croissance d une année sur l autre de 6,8 %, alors que 773 SA avaient été ajoutés au deuxième trimestre 2011, avec un taux de croissance d une année sur l autre d un peu moins de 22 %. Il est à noter que la Journée mondiale de l IPv6 a eu lieu au cours du deuxième trimestre de 2011, ce qui a probablement stimulé l adoption de l IPv6 par de nombreux réseaux. Bien que ces statistiques permettent de se faire une idée de l adoption de l IPv6, il est également important de reconnaître que tous les systèmes autonomes ne sont pas équivalents. Les SA associés à un grand nombre d utilisateurs finaux ou d abonnés sont finalement plus utiles et ont plus d impact pour mesurer la réussite finale de l adoption de l IPv6 que les SA qui ne sont pas associés à des connexions ou à un trafic d utilisateurs finaux. Les données recueillies par Akamai et d autres indiquent que les systèmes autonomes utilisés pour le trafic des utilisateurs finaux commencent à voir des niveaux significatifs d adoption de l IPv6. Un article de blog de juin 26 par l architecte en chef d Akamai Eric Nygren souligne que près de 35 % des requêtes provenant du prestataire de services mobiles américain Verizon Wireless Systèmes autonomes (milliers) avril 8 avril 15 avril 22 avril 29 avril 6 mai 13 mai 20 mai 27 mai 3 juin 10 juin 17 juin 24 juin Figure 10 : nombre total de systèmes autonomes dans la table de routage IPv Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés 13

14 SECTION 2 : Taux de pénétration Internet (suite) parviennent à Akamai sur IPv6, alors que près de 30 % des requêtes du prestataire belge Brutele (VOO) passent par IPv6. Par ailleurs, en avril, le directeur adjoint du Ministère de l Industrie et des technologies de l information (MITI) de la Chine a indiqué que China Mobile, China Unicom et China Telecom modernisent leurs réseaux pour passer à l IPv6 dans 20 villes de 14 provinces. 27 China Mobile prévoit de lancer des essais commerciaux de l IPv6 dans 10 villes au cours de l année 2013, et vise 3 millions d utilisateurs, alors que China Telecom prévoit d étendre le déploiement de l IPv6 vers plus de 20 villes de tout le pays avec 3 millions d utilisateurs IPv6 cette année. Depuis la mi-2012, nous mesurons les niveaux de trafic IPv6 sur l Akamai Intelligent Platform. Le graphique de la Figure 11 est produit à partir de données extraites de la page akamai.com/ipv6, où l on peut consulter des aperçus historiques et glissants sur 24 heures du volume des demandes d IPv6 observé par Akamai (en accès/seconde), et présente les pointes quotidiennes de volume de trafic au cours du deuxième trimestre Le trafic IPv6 présente toujours un aspect quelque peu cyclique hebdomadaire, comme on l a également observé aux trimestres précédents. En termes absolus, le volume est en augmentation de presque accès/seconde au début du deuxième trimestre 2013 à plus de accès/seconde à la fin du trimestre, avec une pointe de le 10 mai. Tout comme on l a observé au premier trimestre, le dernier mois du deuxième trimestre voit aussi un changement significatif du cycle des pointes et des creux, avec des différences de l ordre de accès/seconde visibles au cours des quelques dernières semaines. (Cet écart a doublé par rapport à l observation du premier trimestre, au cours duquel les pointes et les creux présentaient des différences de accès/seconde environ). Il sera intéressant de voir si un cycle semblable se répète au cours du dernier mois du troisième trimestre, et si les écarts entre les pointes et les creux continuent à se creuser avril 8 avril 15 avril 22 avril 29 avril 6 mai Accès / seconde (milliers) 13 mai 20 mai 27 mai 3 juin 10 juin 17 juin 24 juin Figure 11 : trafic IPv6 vers l Akamai Intelligent Platform, 2e trimestre 2013 LE SAVIEZ-VOUS? Akamai transmet régulièrement de l ordre de 20 milliards de requêtes de contenu par jour sur IPv6, ce qui représente entre 1 et 2 % du volume des requêtes totales. Il s agit d un niveau à peu près double de celui observé pour la deuxième moitié de [Source : Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés

15 Section 3 : Zone géographique - Monde Les données présentées dans cette section ont été recueillies au cours du deuxième trimestre 2013 via la plateforme Akamai Intelligent Platform déployée au niveau mondial. On y trouve l ensemble des pays dont plus de adresses IP uniques ont adressé des requêtes de contenu au réseau Akamai au cours du trimestre. À des fins de classification, dans ce rapport, les données «très haut débit» incluses ci-dessous correspondent aux connections d au moins 10 Mb/s, et «haut débit» se rapporte aux connexions d au moins 4 Mb/s. Outre un aperçu des niveaux d adoption du haut débit et du très haut débit, le rapport présente également les vitesses moyennes et maximales moyennes de connexion. Ces dernières permettent de mieux comprendre les débits maximum que les utilisateurs peuvent attendre de leurs connexions Internet. Enfin, comme le trafic des réseaux mobiles identifiés sera analysé et examiné dans une autre section du rapport, les données des réseaux mobiles ont été supprimées dans le calcul des mesures abordées dans cette section, ainsi que dans les sections «zones géographiques» régionales présentées plus loin dans ce rapport. 3.1 Vitesses moyennes de connexion à l échelle mondiale La vitesse moyenne de connexion à l échelle mondiale a continué à croître au deuxième trimestre 2013, en augmentation de 5,2 % par rapport au trimestre précédent à 3,3 Mb/s. Comme le montre la Figure 12, des augmentations trimestrielles ont été constatées dans tous les 10 principaux pays/régions, les augmentations les plus conséquentes étant observées dans les pays européens. La Lettonie et le Royaume-Uni ont tous deux connu une croissance d au moins 10 % par rapport au trimestre précédent, alors que le Suisse et la République tchèque enregistrent une croissance légèrement inférieure à 9 %. La Lettonie et les Pays-Bas ont enregistré des gains trimestriels suffisamment importants pour les hisser également au-dessus du seuil de 10 Mb/s du «très haut débit». L année dernière, seule la Corée du Sud et le Japon avaient enregistré des vitesses de connexion de plus de 10 Mb/s au deuxième trimestre 2012, de sorte que l ajout de quatre pays/régions supplémentaires, d autant que République tchèque se rapproche également du seuil, est une tendance très encourageante. Au niveau mondial, un total de 129 pays/régions qualifiés pour l inclusion a enregistré des augmentations des vitesses moyennes de connexion par rapport au deuxième trimestre, de seulement 0,1 % en Bulgarie (à 6,7 Mb/s) à une augmentation de 93 % au Soudan (à 2,1 Mb/s) et de 90 % aux Bahamas (à 6,1 Mb/s). Les pertes trimestrielles dans les pays/régions qualifiés vont d une perte de 0,7 % à Singapour (à 6,5 Mb/s) à 39 % en Syrie (à 1,3 Mb/s). Les tendances à long terme sont généralement également plutôt positives au second trimestre. Au niveau mondial, la vitesse moyenne de connexion est en augmentation de 9,2 % par rapport à l année précédente, et neuf des 10 principaux pays/ régions ont également enregistré une croissance par rapport à l année précédente, qui plus est de plus de 10 %. Dans ce groupe, l évolution la plus importante d un trimestre à l autre a été observée au Royaume-Uni, avec une augmentation de 48 %, suivi de près par la Suède, avec une progression annuelle de 44 %. Le taux de croissance le plus bas dans les dix premiers pays est celui du Japon, qui enregistre une croissance de sa vitesse moyenne de connexion de 11 % par rapport au deuxième trimestre de Dans le monde, 127 pays/régions qualifiés ont vu leurs vitesses moyennes de connexion progresser par rapport à l année précédente, de seulement 0,6 % en Argentine (à 2,0 Mb/s) à plus de 100 % au Soudan (en hausse de 101 %), en Indonésie (en hausse de 125 % à 1,7 Mb/s) et en Côte d Ivoire (en hausse de 262 % à 1,6 Mb/s). Des baisses des vitesses moyennes de connexion par rapport à l année précédente ont été constatées dans seulement 10 pays/ régions qualifiés, d une diminution de 1,4 % au Chili (à 2,9 Mb/s) à une chute de 42 % au Kenya (à 1,0 Mb/s). Au cours du deuxième trimestre, 11 pays/régions qualifiés enregistrent des vitesses moyennes de connexion de 1 Mb/s ou inférieures, en baisse par rapport à 14 au trimestre précédent et 18 au quatrième trimestre de Ce déclin continu est une tendance encourageante, probablement indicatrice Pays/région Débit moyen en Mb/s au d un trimestre d une année 2 e à l autre sur l autre Monde 3,3 5,2 % 9,2 % 1 Corée du Sud 13,3-6,3 % -6,4 % 2 Japon 12,0 6,5 % 11 % 3 Suisse 11,0 9,1 % 31 % 4 Hong Kong 10,8 0,8 % 21 % 5 Lettonie 10,6 12 % 22 % 6 Pays-Bas 10,1 6,2 % 27 % 7 République tchèque 9,8 8,7 % 36 % 8 États-Unis 8,7 3,4 % 22 % 9 Suisse 8,4 0,7 % 44 % 10 Royaume-Uni 8,4 11 % 48 % Figure 12 : Vitesse moyenne de connexion par pays/région 2013 Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés 15

16 Section 3 : Zone géographique - Monde (suite) d une amélioration de la connectivité même dans les zones géographiques les plus lentes. La Lybie encore une fois détient le record de la vitesse de connexion moyenne la plus basse, de nouveau avec 0,6 Mb/s, et enregistre une croissance de 2,8 pourcent par rapport au trimestre précédent, mais de 10 % par rapport à l année précédente. 3.2 Vitesses maximales moyennes de connexion à l échelle mondiale La mesure de la vitesse maximale moyenne de connexion représente la moyenne des vitesses de connexion maximales mesurée sur l ensemble des adresses IP uniques vues par Akamai pour une zone géographique donnée. Elle est plus représentative de la capacité de connexion de l Internet. La moyenne permet d atténuer l impact des vitesses de connexion maximales non représentatives.. Comme le montre la Figure 13, la vitesse maximale moyenne de connexion au niveau mondial affiche une légère progression pour le deuxième trimestre 2013, de 0,1 % à 18,9 Mb/s. Toutefois, parmi les 10 principaux pays/régions qui enregistrent des vitesses de connexion moyennes en augmentation par rapport au trimestre précédent, les augmentations s échelonnent de 3,1% au Japon à 22 % à Taiwan. Hong Kong demeure largement au-delà de 50 Mb/s alors que la belle progression trimestrielle de 19 % de la Pays/région Débit maximal en Mb/s au d un trimestre d une année 2 e à l autre sur l autre Monde 18,9 0,1 % 17 % 1 Hong Kong 65,1-0,9 % 32 % 2 Corée du Sud 53,3 19 % 14 % 3 Japon 48,8 3,1 % 21 % 4 Roumanie 47,5-0,6 % 23 % 5 Singapour 45,6 4,1 % 61 % 6 Lettonie 44,6 5,4 % 33 % 7 Suisse 41,4 3,9 % 38 % 8 Israël 40,1 6,4 % 53 % 9 Belgique 39,9 8,1 % 35 % 10 Taiwan 39,5 22 % 61 % Figure 13 : vitesse maximale moyenne de connexion par pays/région Corée du Sud la hisse au-dessus de la marque des 50 Mb/s. Hong Kong est également un des deux seuls pays/régions parmi les 10 premiers qui ont enregistré des vitesses maximales moyennes inférieures à celles du trimestre précédent, avec la Roumanie. Comme ces deux baisses restent inférieures à 1 %, elles ne donnent pas lieu à préoccupation, et restent tout-à-fait dans l ordre des fluctuations trimestrielles raisonnables. Au niveau mondial, 107 pays/régions qualifiés enregistrent des vitesses maximales moyennes de connexion supérieures à celles du trimestre précédent, avec des augmentations qui s échelonnent de 0,3 % en Côte d Ivoire (à 16,7 Mb/s) à plus de 50 % aux Bahamas (en hausse de 74 % à 26,5 Mb/s), au Lesotho (en hausse de 58 % à 7,0 Mb/s), et en Iran (en hausse de 55 % à 5,0 Mb/s). L observation des variations d une année sur l autre met en lumière des tendances à long terme également très solides avec une forte croissance de 17 %, également très soutenue dans les 10 premiers pays/régions. Au deuxième trimestre, les taux de croissance annuelle dans les 10 premiers pays/régions s échelonnent de 14 % en Corée du Sud à 61 % à Singapour et Taiwan. La progression d une année sur l autre de la Corée du Sud est la seule aux 10 premières places qui est inférieure à la moyenne mondiale. Dans le reste du monde, tous les pays/régions qualifiés, à l exception de six d entre eux, enregistrent des vitesses maximales moyennes de connexion en hausse d une année sur l autre, du chiffre étonnamment élevé de 8,5 % aux Bermudes (à 13,4 Mb/s) à des augmentations de plus de 200 % au Bahreïn (en hausse de 284 % à 40,3 Mb/s) et en Iraq (en hausse de 247 % à 27,3 Mb/s). Dans les pays/régions qualifiés ayant enregistré des baisses annuelles, les pertes s échelonnent de seulement 0,8 % au Chili (à 19,3 Mb/s) jusqu à 38 % au Kenya (à 4,5 Mb/s). La vitesse maximale moyenne de connexion la plus basse enregistrée au deuxième trimestre parmi les pays qualifiés est celle du Kenya. 3.3 Connectivité très haut débit à l échelle mondiale Le taux d adoption du très haut débit dans le monde continue à progresser au deuxième trimestre de 2013, à 14 % après une augmentation de 13 % par rapport au trimestre précédent. Même si une légère baisse en Corée du Sud a repoussé son taux d adoption du très haut débit en dessous de 50 %, parmi les 10 principaux pays/régions, les taux d adoption restent soutenus, et dans tous ces pays, à l exception des États-Unis, au moins une LE SAVIEZ-VOUS? Selon une nouvelle recherche de l Union internationale des télécommunications, les pays dotés d un plan national pour le haut débit ont un taux de pénétration du haut débit supérieur de 8,7 % en moyenne à celui des pays sans plan, et les pays qui disposent d un plan de ce type ont également un taux de pénétration du haut débit mobile supérieur de 7,4 % en moyenne à celui des pays sans plan. [Source: Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés

17 Pays/région % supérieur d un trimestre d une année à 10 Mb/s à l autre sur l autre Monde 14 % 13 % 38 % 1 Corée du Sud 45 % -8,6 % -6,5% 2 Japon 43 % 5,8 % 18 % 3 Suisse 37 % 21 % 71% 4 Lettonie 33 % 13 % 29 % 5 Réunion 33 % 35 % - 6 Hong Kong 32 % -1,9 % 23 % 7 Pays-Bas 31 % 8,5 % 66 % 8 République tchèque 27 % 24 % 88 % 9 Belgique 25 % 23 % 80 % 10 États-Unis 24 % 2,3 % 43 % Figure 14 : connectivité très haut débit (>10 Mb/s) connexion sur quatre à Akamai s effectue à des vitesses supérieures à 10 Mb/s). Sept pays ont également connu une croissance d au moins 10 % par rapport au trimestre précédent, avec une augmentation trimestrielle impressionnante de 25 %, celle des Pays-Bas étant la plus élevée. La croissance trimestrielle dans les trois pays restant sur la liste est minimale. Encore une fois, la moitié des connexions de la Corée du Sud à Akamai s effectuent à des vitesses supérieures à 10 Mb/s. (Les États-Unis ne passent pas cette marque avec un taux d adoption du très haut débit de 24 %). La Réunion enregistre le taux de croissance trimestrielle le plus élevé, à 35 %, alors que la Suisse, la République tchèque et la Belgique connaissent une augmentation de plus de 20 % par rapport au trimestre précédent. Parmi les 50 pays/régions qualifiés pour l inclusion, 40 voient leur taux d adoption du très haut débit augmenter par rapport au premier trimestre, avec une croissance de 2,3 % aux États-Unis à 141 % en Chine (à 1,1 % d adoption) et 105 % à Taiwan (à 8,3 % d adoption). Au sein des 10 premiers pays/régions qui constatent une baisse du taux d adoption du très haut débit par rapport au trimestre précédent, les pertes s échelonnent de 0,5 % en Afrique du Sud (à 1,6 % d adoption) à une chute étonnamment marquée de 51 % aux Émirats arabes unis (à 5,9 % d adoption). Compte tenu de la croissance massive observée en Chine, l Inde retrouve sa place de pays dont le taux d adoption du très haut débit est le plus réduit dans le groupe des pays qualifiés, avec 0,2 %. L analyse de l évolution d une année sur l autre fait apparaître une forte croissance des taux d adoption du très haut débit au niveau mondial, de 38 %. La moitié des 10 principaux pays/régions a enregistré des progressions annuelles encore plus fortes que le chiffre mondial, avec des taux de croissance de 71 % en suisse, de 66 % au Pays-Bas, de 43 % aux États-Unis, une croissance massive de 88 % en République Tchèque et une croissance impressionnante de 80 % en Belgique. La Corée du Sud enregistre une légère chute par rapport au deuxième trimestre de 2012, et le taux d adoption du très haut débit à la Réunion reste stable par rapport à l année dernière. L évolution annuelle parmi les pays/régions qualifiés dans le monde s échelonne d une croissance de 8,1 % en Australie (à 5,1 % d adoption) au chiffre impressionnant de 731 % en Chine (à 1,1 % d adoption). Dix pays/régions supplémentaires viennent rejoindre la Chine avec des taux d adoption du très haut débit qui font plus que doubler par rapport à l année dernière, en particulier la Moldavie, avec une croissance de 324 % (et un taux d adoption de 21 %), l Ukraine, dont l augmentation est de 322 % (avec un taux d adoption de 21 %), et le Royaume-Uni, avec une augmentation de 200 % (à 23 % d adoption). Des baisses annuelles ne sont observées dans les pays qualifiés qu en Corée du Sud et aux Émirats arabes unis (en baisse de 22 % à 5,9 % d adoption). 3.4 Connectivité haut débit à l échelle mondiale Au deuxième trimestre 2013, le taux d adoption du haut débit à l échelle mondiale a connu une progression de 11 % et atteint un jalon, la moitié de toutes les connexions à Akamai en provenance du monde entier étant effectuées à des vitesses d au moins 4 Mb/s. Dans les 10 premiers pays/régions, au moins trois connexions sur quatre à Akamai sont effectuées à des vitesses de plus de 4 Mb/s, avec des niveaux d adoption qui s échelonnent de 77 % à Hong Kong et en Belgique à 90 % en Suisse. Une croissance trimestrielle minime de l adoption du haut débit est observée dans 9 dans 10 principaux pays/régions, l Autriche connaissant l augmentation la plus importante, avec une croissance de 10 % par rapport au trimestre précédent. Hong Kong enregistre la croissance la plus réduite dans le groupe, avec une augmentation de seulement 1,9 %. Au niveau mondial, un total de 76 pays/régions qualifiés pour l inclusion constate des niveaux d adoption du haut débit plus élevés d un trimestre à l autre, avec une croissance s échelonnant de 0,8 % en Israël (à 74 % d adoption) à 290 % aux Bahamas (à 72 % d adoption). Le Maroc et le Kazakhstan ont également des niveaux d adoption plus du double de ceux du premier trimestre, avec une croissance de 106 % (à 12 % d adoption) et 105 % (à 19 % d adoption) respectivement. Pour quarante-et-un pays/ régions du monde entier (en hausse par rapport à 37 au premier trimestre), au moins la moitié des connexions à Akamai s effectuent à des vitesses de plus de 4 Mb/s. Au contraire, le Venezuela affiche encore une fois le niveau le plus bas d adoption du haut débit au deuxième trimestre, à seulement 1,6 % (en hausse de 32 % par rapport au trimestre précédent). L adoption du haut débit au niveau mondial enregistre une croissance annuelle solide, de 24 % par rapport au deuxième trimestre Elle est également en hausse dans tous les pays des 10 principaux pays/région sans exception, avec des augmentations qui s échelonnent de 2,1 % en Corée du Sud à 39 % en Autriche, et sept des dix premiers pays enregistrent une croissance annuelle de plus de 10 %. Même s il s agit en soi de fortes progressions, ces chiffres ne sont encore une fois pas aussi importants que ceux constatés lors des mesures pour le très haut débit. Pour le monde entier, un total de 77 pays/régions qualifiés enregistrent des niveaux d adoption du très haut débit en hausse par rapport à l année précédente. Les taux de croissance s échelonnent de 2,1 % d augmentation en Corée du Sud au chiffre impressionnant 2013 Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés 17

18 SECTION 3 : Zone géographique - Monde (suite) de 503 % en Chine (à 19 % d adoption). Une croissance annuelle de plus de 300 % est également observée dans cinq autres pays/ régions, et une croissance annuelle de plus de 200 % pour cinq autres pays/régions. 11 pays/régions de plus ont enregistré des augmentations de plus de 100 %. Seuls deux pays qualifiés pour l inclusion enregistrent des niveaux d adoption du haut débit inférieurs à ceux de l année précédente, de 19 % pour le Vietnam (à 2,4 % d adoption), et de 20 % aux Émirats arabes unis (à 41 % d adoption). Bien que le taux d adoption du haut débit du Venezuela ait été le plus bas aux premier et deuxième trimestres 2013, une annonce effectuée au mois d avril par le plus grand opérateur de haut débit du Venezuela, CANTV, pourrait laisser présager un changement. Selon un article 28 publié par la société d analyse dans le domaine des télécommunications Telegeography, CANTV prévoit d accroître ses vitesses d accès à l Internet DSL, pour doubler son offre de 512 kb/s (téléchargement) à 1 Mb/s, et d y ajouter un forfait «premium» de 4 Mb/s offert aux abonnés pour l équivalent d environ 80 USD par mois. L Inde est également caractérisée par un taux d adoption du haut débit historiquement bas, et il semble que les choses puissent empirer avant de s améliorer, dans la mesure où les rapports publiés 29 indiquent que les consommateurs adoptent la connectivité Internet mobile au lieu du haut débit fixe. Selon un rapport publié en mai par l autorité de réglementation des télécommunications d Inde (Telecom Regulatory Authority of India outrai), la base d abonnés au haut débit de l Inde était en hausse à 15,05 millions en mars à partir de 15 millions en février. Même si seulement abonnés ont été ajoutés, ce taux de croissance réduit est meilleur que celui de février, où le nombre des utilisateurs de haut débit a effectivement diminué de par rapport à janvier. Pays/région % supérieur d un trimestre d une année à 4 Mb/s à l autre sur l autre Monde 50 % 11 % 24 % 1 Suisse 90 % 2,3 % 14 % 2 Corée du Sud 85 % -2,2 % 2,1 % 3 Pays-Bas 83 % 2,6 % 5,5 % 4 République tchèque 82 % 4,6 % 30 % 5 Canada 80 % 5,3 % 16 % 6 Japon 80 % 4,5 % 8,2 % 7 Roumanie 79 % 2,5 % 27 % 8 Autriche 79 % 10 % 39 % 9 Hong Kong 77 % 1,9 % 13 % 10 Belgique 77 % 2,0 % 11 % Figure 15 : connectivité haut débit (>4 Mb/s) Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés

19 SECTION 4 : Zone géographique États-Unis Les données présentées ici pour les États-Unis sont basées sur un sous-ensemble de données utilisées pour la Section 3 et sont soumises aux mêmes seuils et filtres que ceux décrits dans cette section. Le sous-ensemble utilisé pour cette section comprend les connexions identifiées comme provenant de réseaux aux États-Unis, d après la classification par l outil de géolocalisation EdgeScape d Akamai. Aux fins de ce paragraphe, le District of Columbia est considéré comme un État. 4.1 Vitesses moyennes de connexion aux États-Unis Le deuxième trimestre 2013 voit des changements mitigés dans les 10 premiers états, tel qu illustré à la Figure 16. Sept des états indiqués ont enregistré une croissance minime par rapport au premier trimestre, en particulier le District de Columbia, qui n a augmenté que d un maigre 0,1 % pour une vitesse de connexion moyenne de 11,4 Mb/s. Le Connecticut connaît une augmentation tout aussi réduite (à 10,0 Mb/s), alors que le taux de croissance le plus élevé est observé dans l état de Washington, avec seulement 4,7 % (à 10,1 Mb/s). De légères diminutions trimestrielles ont été constatées dans trois des 10 premiers états. L Utah perd seulement 0,4 % (à 10,3 Mb/s), le Delaware 3,0 % (à 10,8 Mb/s) et le New Hampshire 7,9 % (à 10,7 Mb/s). En plus de ces diminutions, le Vermont enregistre une perte trimestrielle de 27 % qui le fait chuter non seulement de la première place, mais également de la liste des dix premiers. Un examen plus approfondi de cette chute inhabituellement importante fait apparaître qu elle est liée à certains blocs d adresses IP provenant d un seul prestataire de services de réseaux qui sont passés d un état voisin au Vermont. La vitesse de connexion moyenne associée à ces blocs d adresses IP était suffisamment réduite pour faire chuter la vitesse moyenne de connexion du Vermont. La perte trimestrielle du New Hampshire s explique également de cette manière. Toutefois, en dépit des augmentations et baisses minimes, les dix premiers états restent encore une fois tous sans exception au-dessus du seuil du très haut débit de 10 Mb/s. Dans l ensemble du pays, les vitesses de connexion moyennes sont en hausse dans 43 états globalement, avec des augmentations allant de 0,1 % dans le Connecticut, le État Débit moyen en Mb/s 2 e 13 d un trimestre à l autre 1 District de Columbia 11,4 0,1 % 17 % 2 Massachusetts 11,2 4,6 % 27 % 3 Virginie 11,1 4,2 % 33 % 4 Delaware 10,8-3,0 % -10 % 5 New Hampshire 10,7-7,9 % 5,7 % 6 Maryland 10,6 3,5 % 23 % 7 Utah 10,3-0,4 % 28 % 8 New Jersey 10,2 0,9 % 20 % 9 Washington 10,1 4,7 % 22 % 10 Connecticut 10,0 0,1 % 15 % Figure 16 : vitesse moyenne de connexion par état d une année sur l autre District de Columbia et New York (à 9,8 Mb/s) à 17 % dans l Idaho (à 5,7 Mb/s). D une manière générale, les taux de croissance trimestrielle dans tous les États-Unis sont considérablement inférieurs ce trimestre à ceux du premier trimestre. Parmi les états qui enregistrent des vitesses de connexion inférieures, les pertes s échelonnent de 0,4 % dans l Utah à la chute précédemment mentionnée de 27 % dans le Vermont. L Arkansas conserve sa dernière place avec la vitesse moyenne de connexion la plus basse, en dépit d une augmentation de 5,6 % à 4,5 Mb/s. D une année sur l autre, la croissance est généralement positive et relativement forte dans les 10 principaux états. Les augmentations annuelles observées s échelonnent de 5,7 % au New Hampshire à 33 % en Virginie. À l exception du New Hampshire, les augmentations annuelles se situent au-dessus de 10 % dans tous les autres états (à l exception du Delaware qui a enregistré une baisse surprenante de 10 % d une année sur l autre, bien qu elle soit probablement liée à une pointe anormalement élevée de la vitesse de connexion moyenne au deuxième trimestre 2012). Pour l ensemble du pays, on observe des augmentations annuelles d au moins 10 % dans 45 états, de 10 % à Hawaï (à 6,4 Mb/s) à 49 % dans l Ohio (à 9,3 Mb/s) et le Kentucky (à 6,5 Mb/s). En plus des deux états ayant observé une croissance de plus de 40 %, deux autres (le Missouri et la Virginie) connaissent une croissance de plus de 30 %, et 23 états de plus enregistrent une augmentation d au moins 20 % d une année sur l autre. Les 18 autres états enregistrent une croissance d au moins 10 %. Le Nevada, le Maine, le New Hampshire, et le Nouveau Mexique enregistrent également une croissance annuelle, mais inférieure à celle des autres états. Seuls le Vermont et le Delaware (en baisse de 7,5 %) ont des vitesses moyennes de connexion inférieures à celles de la même période de l année précédente. 4.2 Vitesses maximales moyennes de connexion aux États-Unis Le deuxième trimestre de 2012 a vu des changements trimestriels relativement mitigés, mais généralement positifs, en termes de vitesses maximales moyennes de connexion comme le montre la Figure 17. Un seul état parmi les 10 premiers enregistre une augmentation de plus de 10 % (Washington, à 11 %), les taux de croissance annuels dans les 10 premiers états sont considérablement inférieurs à ceux observés au premier trimestre. Alors que l augmentation trimestrielle de l état de Washington atteint 11 %, celle de New York n est que de 0,1 % par rapport 2013 Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés 19

20 SECTION 4 : Zone géographique États-Unis (suite) au trimestre précédent, avec une vitesse maximale moyenne de connexion de 42,6 Mb/s. Le New Hampshire est le seul état du groupe dont la vitesse maximale moyenne de connexion est en baisse, avec une chute de 2,0 % à 43,8 Mb/s cette diminution est probablement liée au changement d adresse IP dont il est fait mention au paragraphe 4.1. Dans l ensemble du pays, un total de 39 états enregistrent des augmentations trimestrielles, de 0,1 % à New York à 11 % dans l état de Washington l Idaho est le seul autre état à connaître une croissance trimestrielle à deux chiffres, de 10 % (à 24,3 Mb/s). Dans la douzaine d états ayant enregistré des vitesses maximales moyennes de connexion en diminution d un trimestre à l autre, les pertes s échelonnent de seulement 0,3 % dans l Iowa (à 26,2 Mb/s) à une chute étonnamment significative de 24 % dans le Vermont (à 36,0 Mb/s) encore une fois, probablement en raison du changement d adresses IP préalablement cité. Globalement, 13 états ont des vitesses maximales moyennes de connexion de plus de 40 Mb/s, 24 autres de plus de 30 Mb/s, et les 14 états restants de plus de 20 Mb/s. L Arkansas est encore une fois en dernière position, avec la vitesse maximale moyenne de connexion la plus réduite, à 21,2 Mb/s, en hausse de 5,4 % par rapport au premier trimestre. Les changements d une année sur l autre pour les 10 premiers états du classement sont très positifs, sauf pour le Delaware, qui enregistre une croissance étonnamment réduite de 1,1 % par rapport au deuxième trimestre de Tous les autres états du groupe enregistrent une croissance annuelle de plus de 20 %, de 21 % dans l état de Rhode Island à 43 % au Massachusetts voisin. Une forte croissance annuelle a également été observée dans la plupart du reste du pays. Le Kentucky enregistre une croissance très robuste de 63 % par rapport à l année dernière (à 32,7 Mb/s), alors que le Missouri et l Oregon rejoignent le Massachusetts avec une augmentation de plus de 40 %, de 43 % et 41 % respectivement (à 33,5 Mb/s et 40,3 Mb/s). 10 états supplémentaires enregistrent une augmentation d au moins 30 % par rapport à l année précédente, 22 autres d au moins 20 %, et 10 de plus de 10 %. Seuls le Maine, le Vermont, et le Delaware ont des taux de croissance annuelle de moins de 10 %, alors que l Ohio est le seul état à enregistrer une baisse d une année sur l autre, de 9,7 % à 23,7 Mb/s. 4.3 Connectivité très haut débit aux États-Unis Comme le montre la Figure 18, l évolution trimestrielle de l adoption du très haut débit dans les 10 premiers états de la liste est très largement négative au deuxième trimestre. Les pertes s échelonnent de 0,2 % au Massachusetts à une chute considérable de 14 % dans le New Hampshire voisin. Les diminutions observées dans les autres états du groupe sont relativement limitées. Le Maryland (en hausse de 2,2 %), Rhode Island (en hausse de 7,6 %) et la Pennsylvanie (en hausse de 2,5 %) sont les seuls états des 10 premiers qui enregistrent des augmentations trimestrielles au niveau des taux d adoption du très haut débit. Dans l ensemble du pays, seuls quatre états enregistrent des taux d adoption du très haut débit de moins de 10 %. Le Kansas (8,4 % d adoption), Hawaii (7,0 % d adoption), et l Idaho (6,6 % d adoption) n atteignent pas ce seuil, alors que l Arkansas enregistre encore une fois le taux d adoption du très haut débit le plus réduit, avec seulement 4,1 %. Les évolutions trimestrielles de tous les états sont mitigées, 28 états observent une croissance des taux d adoption par rapport au premier trimestre, alors que 23 voient leurs taux d adoption chuter. Pour les états dont le taux d adoption du très haut débit a augmenté par rapport au trimestre précédent, cette croissance s échelonne de 1,4 % dans l Oklahoma (avec 14 % d adoption) à 37 % dans le Nebraska (avec 14 % d adoption). Dans les états dans lesquels le taux d adoption du très haut débit est en diminution par rapport au trimestre précédent, les pertes s échelonnent de seulement 0,2 % dans le Massachusetts à 37 % dans le Vermont (à 27 %). (Comme on l a dit à la Section 4.1, les chutes importantes observées dans le New Hampshire et le Vermont sont probablement liées au passage de blocs d adresses IP dans ces états.) Les variations d une année sur l autre pour les 10 premiers états du classement sont plus positives, avec des augmentations très fortes dans neuf états. Comme pour la vitesse moyenne de connexion, le Delaware est une anomalie avec une perte annuelle de 7,8 %. Dans les autres états du groupe, les évolutions annuelles vont de 19 % dans le New Hampshire à 46 % dans le Maryland. Au niveau des évolutions annuelles de l adoption du très haut débit dans l ensemble du pays, 48 états enregistrent des taux d adoption État Débit maximal en Mb/s 2 e 13 d un trimestre à l autre 1 District de Columbia 49,6 4,3 % 32 % 2 New Jersey 46,4 3,6 % 37 % 3 Massachusetts 46,1 2,6 % 43 % 4 Maryland 45,1 5,2 % 39 % 5 Washington 45,0 11 % 38 % 6 Virginie 44,0 0,9 % 29 % 7 New Hampshire 43,8-2,0 % 28 % 8 New York 42,6 0,1 % 29 % 9 Delaware 42,1 0,6 % 1,1 % 10 Rhode Island 40,7 3,2 % 21 % Figure 17 : vitesse maximale moyenne de connexion par état d une année sur l autre État % au-dessus de 10 Mb/s d un trimestre à l autre d une année sur l autre 1 Massachusetts 42 % -0,2 % 44 % 2 New Jersey 41 % -1,7 % 42 % 3 District de Columbia 40 % -4,3 % 26 % 4 New Hampshire 40 % -14 % 19 % 5 Maryland 39 % 2,2 % 46 % 6 Rhode Island 37 % 7,6 % 28 % 7 Delaware 36 % -4,1 % -7,8 % 8 Pennsylvanie 32 % 2,5 % 41 % 9 Connecticut 32 % -2,1 % 37 % 10 New York 32 % -2,6 % 42 % Figure 18 : connectivité très haut débit (>10 Mb/s), États-Unis Akamai Technologies, Inc. Tous droits réservés

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