UVAM TRIBUNE. Votations fédérales du 8 mars 2015 LE JOURNAL D INFORMATION DES PME VALAISANNES. Préparation des pistes de ski. PME Valais.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "UVAM TRIBUNE. Votations fédérales du 8 mars 2015 LE JOURNAL D INFORMATION DES PME VALAISANNES. Préparation des pistes de ski. PME Valais."

Transcription

1 LE JOURNAL D INFORMATION DES PME VALAISANNES UVAM TRIBUNE UVAM Tribune N exemplaires Fr UVAM WGV Union valaisanne des arts et métiers Préparation des pistes de ski Un travail de TITAN Votations fédérales du 8 mars 2015 Union valaisanne des arts et métiers PME Valais Walliser Gewerbeverband KMU Wallis

2 Crédit d exploitation BCVs, contribuer au développement de votre entreprise Une idée d entreprise innovante? Déposez votre projet et remportez CHF ! Infos et règlement sur

3 ÉDITORIAL SOMMAIRE Votations fédérales du 8 mars 2015 Initiative populaire «Aider les familles» 5-7 Initiative «Remplacer la TVA par une taxe sur l'énergie 8-9 Une idée VERTE qui mérite un carton ROUGE! Votations Référendum Billag : signatures déposées! 10 Faut pas se gêner 11 Reportage Préparation des pistes de ski : Un travail de titan Entreprise valaisanne élue «Peintre de l'année» Texner se construit un dôme 21 Membre Tour d'horizon avec les patrons de garage AVEN : C'est du propore 25 Innovation Prix Créateurs BCVs 28 Salon printanier Prim'Vert 29 Salon de la décoration et de la rénovation, Morgins 31 Passion Habitat 33 Conseil juridique Le vade-mecum du licenciement Chapitre I : le licenciement avec préavis (suite de l'édition ) Fiscalité Comment réduire son bénéfice imposable Entreprise Charges administratives toujours plus lourdes 42 Activation de l indemnité en cas de réduction de l horaire de travail motivée par des variations de change 43 Energie Comment recevoir 40 % des coûts de travaux d efficacité énergétique? L Energy Living Lab pour booster l innovation énergétique 47 Agenda L'année 2015 au complet 50 UVAM WGV Union valaisanne des arts et métiers Walliser Gewerbeverband PME Valais KMU Wallis Par Jean-René Fournier Président UVAM L initiative populaire «Remplacer la taxe sur la valeur ajoutée par une taxe sur l énergie» déposée par le parti vert-libéral exige l introduction d une taxe sur les sources d énergie non renouvelables, telles que le pétrole, le gaz naturel, le charbon et l uranium, et préconise de compenser cette nouvelle charge fiscale additionnelle par la suppression pure et simple de la TVA. Les effets d un remplacement de la TVA par une taxe sur l énergie laissent entrevoir des conséquences inacceptables et surtout insupportables pour nos PME. Cette nouvelle taxe a pour objectif de garantir le tournant énergétique en frappant les consommateurs d énergie conformément au principe de causalité et assure ainsi la transparence de la vérité des coûts en matière d énergie. En promouvant les énergies renouvelables, elle devrait garantir ainsi une sortie du nucléaire favorable à l économie et au climat, permettant une mise en œuvre efficace, libérale et non subventionnée du tournant énergétique. Elle récompenserait les personnes et les entreprises les plus économes en énergie non renouvelable et inciterait les milieux économiques à développer des produits favorables à l environnement. Elle aimerait aussi séduire nos PME avec l argument de la suppression de la TVA qui devrait diminuer massivement la charge bureaucratique liée à sa procédure d encaissement, tout en garantissant des recettes équivalentes. En poussant à une réduction massive de la consommation des énergies non renouvelables, cette nouvelle taxe vise à faire en sorte qu à terme, notre dépendance à l égard de l étranger diminue. Tels sont les arguments des verts, presque solitaires dans cette campagne, pour une vie en rose. Dans la réalité quotidienne de notre vie économique, les effets d un remplacement de la TVA par une taxe sur l énergie laissent entrevoir des conséquences inacceptables et surtout insupportables pour nos PME. En voici quelques-unes et non des moindres : l énergie deviendrait extrêmement chère : seule une taxe sur l énergie très élevée permettrait de compenser le produit de la TVA. Le litre d essence passerait à près de 5 francs et 1 kwh d électricité coûterait environ 50 centimes; le fait que le montant de la taxe se base sur les recettes escomptées a pour effet absurde que cette taxe devra être augmentée si la consommation d énergie baisse. En d autres termes, le coût de l énergie augmentera encore davantage même si la consommation totale diminue; la taxe énergétique est antisociale : l introduction d une taxe sur l énergie affecterait de manière disproportionnée les revenus modestes et moyens. Les personnes vivant en périphérie, qui ont nécessairement besoin d un véhicule, devront encore plus passer à la caisse que les habitants des zones urbaines; enfin, cette taxe est néfaste pour l économie : tandis que la TVA est neutre quant à ses effets sur le plan du commerce extérieur, une taxe sur l énergie pénaliserait les entreprises implantées en Suisse par rapport à la concurrence étrangère. Le franc fort nous crée déjà suffisamment de problèmes! A l instar du Conseil fédéral et du Parlement (le Conseil national a rejeté l initiative par 171 voix contre 27 et 1 abstention et le Conseil des Etats par 40 voix contre 3 et 2 abstentions), je vous encourage vivement à rejeter cette initiative VERTE qui conduirait rapidement nos PME dans les chiffres ROUGES UVAM TRIBUNE 3

4 Prévoyance professionnelle Sécurité et rendement Depuis 30 ans, le Groupe Mutuel offre des solutions de 2 e pilier performantes et garanties par de solides réserves. Pour preuve, nos assurés bénéficient de l excellent résultat 2014 sous la forme d un intérêt supplémentaire distribué en % d intérêt en 2015 Partagez avec nous cette réussite! Votre contact Jacky Balet, Key Account Manager Rue des Cèdres 5, 1920 Martigny Tél jbalet@groupemutuel.ch

5 VOTATIONS FÉDÉRALES DU 8 MARS 2015 Initiative populaire «AIDER les familles!» UVAM Pour des allocations pour enfant et des allocations de formation professionnelle exonérées de l impôt Les faits L initiative populaire pour que des allégements fiscaux supplémentaires soient accordés aux familles avec enfants demande l exonération fiscale des allocations pour enfant et des allocations de formation professionnelle. L art. 116, al. 2 de la Constitution serait modifié par l ajout d une phrase supplémentaire, soit «Les allocations pour enfant et les allocations de formation professionnelle sont exonérées de l impôt». Le Conseil fédéral recommande de rejeter l initiative, étant donné que le droit fiscal tient déjà bien compte des frais liés aux enfants, ce qui a pour conséquence qu environ la moitié des familles avec enfants ne paient aucun impôt fédéral direct. Une exonération fiscale des allocations pour enfant et des allocations de formation ne serait pas ciblée et entraînerait une diminution des recettes d environ un milliard de francs pour la Confédération, les cantons et les communes. Le Conseil national et le Conseil des Etats ont adhéré au projet du Conseil fédéral. CONTRE Appréciation de l USAM L USAM estime que c est avant tout au moyen de mesures non fiscales déjà en vigueur prises par la Confédération, les cantons et les communes que la politique en faveur des familles doit être menée. Elle rejette l initiative populaire pour les raisons suivantes : l encouragement direct se révèle plus efficace, efficient et transparent que des allégements fiscaux, et donc plus fiable, eu égard au contrôle de son efficacité et aux adaptations correspondantes. La Confédération, les cantons et les communes mènent aujourd hui déjà une politique familiale durable et sociale qui repose dans une large mesure sur des instruments éprouvés en dehors du droit fiscal; le droit fiscal doit être régi par le principe de l imposition selon la capacité économique. Les allocations pour enfant et les allocations de formation professionnelle augmentent la capacité économique et sont donc imposables. Les frais liés aux enfants sont pris en considération au moyen des déductions correspondantes. Ces dernières années, le Conseil fédéral a développé ces déductions de manière ciblée en adoptant non seulement la déduction pour frais de garde des enfants par des tiers, mais aussi le barème parental dans le cadre de l impôt fédéral direct; le maintien de l imposition des allocations pour enfant et des allocations de formation professionnelle est ap- proprié et peut être justifié par le fait qu une indemnisation fiscale plus importante des frais liés aux enfants n est pas nécessaire; si ces allocations étaient exonérées de l impôt, les familles à revenus plus élevés bénéficieraient d allégements d un montant plus élevé que les familles à revenus plus bas en raison de la progressivité de l impôt. Cela génère une injustice fiscale. Cet effet serait encore accentué par le fait que les montants des allocations pour enfant et des allocations de formation professionnelle diffèrent d un canton à l autre; l initiative est trop peu ciblée. Ainsi, les familles qui ne paient pas d impôt fédéral direct aujourd hui ne bénéficieraient d aucun allégement supplémentaire, du moins à l échelon fédéral. L initiative crée aussi des inégalités de traitement. Ainsi modifié, le droit fiscal ne tiendrait plus compte du fait que les parents perçoivent des allocations pour enfant et des allocations de formation professionnelle de montants différents, ou, parfois, n en perçoivent pas; l'exonération fiscale des allocations pour enfant et des allocations de formation professionnelle aurait également des conséquences sur les budgets publics. Pour l impôt fédéral direct, elle entrainerait une diminution des recettes annuelles d environ 200 millions de francs; pour les impôts cantonaux et communaux, d environ 760 millions de francs UVAM TRIBUNE 5

6 VOTATIONS FÉDÉRALES DU 8 MARS 2015 Défiscalisons, c est pour une bonne cause! Marcel Delasoie Secrétaire général UVAM Je me souviens qu au début de ce siècle, le syndicat valaisan proche du pouvoir avait fait une proposition d adaptation du montant des allocations familiales si importante qu il avait lui-même suggéré qu une partie de la cotisation nécessaire (0,3 %), d ordinaire entièrement à charge des entreprises, soit prélevée sur les salaires des travailleurs. Le gouvernement avait soutenu cette proposition, mais le soussigné avait alors souligné que la largesse du gouvernement, lorsqu il s agissait de cotisations payées par les entreprises, aurait aussi pu se matérialiser par une défiscalisation des allocations familiales sur lesquelles l Etat prélevait la dîme. Faute de base légale nationale, il n avait pu y donner une suite favorable. Or aujourd hui, nous y sommes. L idée a fait son chemin et le parti de la famille en a fait un cheval de bataille. Eh bien ne faisons pas la fine bouche et approuvons cette initiative qui va certes faire perdre quelques millions de recettes à la Confédération, mais qui permet aux familles une économie d impôt substantielle, et aux milieux patronaux, de thésauriser un argument lorsque la gauche reviendra à charge avec une augmentation des allocations familiales. pour Appréciation des initiants Par cette initiative, le PDC veut exonérer de l impôt les allocations pour enfant et les allocations de formation aux niveaux fédéral, cantonal et communal. Les familles avec enfants et notamment les familles ayant des enfants en formation doivent faire face à de lourdes charges financières. Les allocations familiales doivent atténuer cette charge supplémentaire. Aujourd hui, les familles ne bénéficient que partiellement de ce soutien car, en raison de l imposition des allocations familiales, une partie de cet argent retourne directement dans les caisses de l Etat. Uniquement parce qu elles ont des enfants, les familles sont soumises à une plus forte progression fiscale et paient alors plus d impôts. Les personnes qui fondent une famille ne pensent pas tout d abord aux coûts. Et pourtant, lors de la naissance du premier enfant, les couples perdent 40 % de leur pouvoir d achat. C est pour compenser cette perte que des allocations pour enfants et de formation ont été mises en place. Jusqu à présent, les allocations familiales sont assimilées à une augmentation de salaire qui est exclusivement due à la parentalité. Ce supplément de salaire est important au niveau fiscal. Uniquement parce qu elles ont des enfants, les familles sont soumises à une plus forte progression fiscale et paient alors plus d impôts. Contrairement à autrefois, les prestations familiales fournies ne peuvent être rétribuées que par des déductions fiscales et des allocations pour enfant et de formation et non plus par une augmentation de salaire due à la paternité ou à la maternité. Il est juste d imposer le revenu qui a été obtenu par le travail mais pas de ponctionner le montant que reçoit la famille pour compenser son pouvoir d achat. Cela permettra peut-être de passer un tour! 6 UVAM TRIBUNE

7 VOTATIONS FÉDÉRALES DU 8 MARS 2015 Donner d une main sans reprendre de l autre! L initiative veut exonérer de l impôt les allocations pour enfant et les allocations de formation aux niveaux fédéral, cantonal et communal. Cette allocation n a pas de sens si les employeurs soutiennent d une main les familles en leur versant des allocations familiales et de l autre l Etat encaisse à nouveau une partie de cet argent par le biais de l impôt. Cela est également contraire au principe de l imposition selon la capacité économique fixé par l Etat. Si les allocations familiales sont exonérées de l impôt, les familles en profitent immédiatement. Elles compensent directement les coûts pour les enfants et la formation et améliorent le pouvoir d achat des familles. Avec cette initiative, toutes les familles seront soulagées, quel que soit le mode de vie et de travail choisi. La Confédération encaisse environ 1 / 5 des allocations pour enfant! Aujourd hui, le montant des allocations familiales versées chaque année s élève à plus 5 milliards de francs et l Etat en reprend environ un milliard presque aussitôt. Environ 250 millions de francs vont chaque année à la Confédération et environ 650 millions sont encaissés par cantons, toutefois les pertes de recettes seront différentes d un canton à l autre. En bref UVAM WGV Union valaisanne des arts et métiers Walliser Gewerbeverband L'initiative «Aider les familles! Pour des allocations pour enfant et des allocations de formation professionnelle exonérées de l'impôt» : PME Valais KMU Wallis CONTRE ne respecte pas le principe de l imposition selon la capacité économique; favorise les familles aux revenus plus élevés en bénéficiant d un plus grand allégement que les familles à revenu plus modeste; cause la perte de plus de 200 millions de recettes fiscales pour la Confédération (pour les impôts cantonaux et communaux une déduction des allocations familiales est déjà pratiquée en Valais). POUR supprime le fait que l Etat prélève la dîme sur les prestations payées par les entreprises; abolit la hausse d'impôts engendrée uniquement par le fait d avoir un ou plusieurs enfants; confirme la pratique valaisanne en matière de politique familiale (déduction des allocations familiales). Lors du vote du Conseil de l UVAM, la majorité des 2 / 3 des membres présents n ayant pas été atteinte, l UVAM ne fera pas de recommandation de vote sur cet objet UVAM TRIBUNE 7

8 VOTATIONS FÉDÉRALES DU 8 MARS FRANCS le litre d'essence? UVAM Le 8 mars, nous voterons sur l initiative «Remplacer la TVA par une taxe sur l énergie». Voici quelques bonnes raisons de dire NON à cette taxe sur l énergie. Que veut l initiative? Les Vert libéraux proposent de remplacer la TVA par une lourde taxe sur l essence, le diesel, le mazout, le gaz et l électricité issue du nucléaire. Ce bouleversement majeur aurait de lourdes conséquences pour les consommateurs et pour les finances publiques. Expérience risquée pour les prestations de l Etat et les retraites La TVA est la principale source de financement de la Confédération. Elle rapporte plus de 22 milliards de francs par année et permet entre autres de financer les transports publics, la formation, un système de santé de qualité ainsi que notre sécurité. La TVA est également vitale pour nos assurances sociales (AVS/AI). La supprimer c est prendre un pari très risqué, d autant que l initiative se base sur un mécanisme boiteux. L initiative est fondamentalement mal construite. Si elle atteint son objectif et que la consommation d énergie diminue, alors l argent manquera dans les caisses de l État. Ce texte pose un dilemme insoluble, car il faudra soit relever en permanence la taxe pour compenser la baisse des recettes, soit laisser la Confédération enregistrer des pertes financières massives. Ne compromettons pas la stabilité des finances fédérales 5 francs le litre d essence et explosion du prix du chauffage et de l électricité Faire le plein coûtera bientôt 300 francs! Pour compenser les plus de 22 milliards de francs que la TVA rapporte à la Confédération, la taxe sur l essence, le diesel, le mazout, le gaz et l électricité issue du nucléaire devra en effet être très élevée UVAM TRIBUNE PIB Consommation d énergie Intensité énergétique Source : OFS (2014)

9 VOTATIONS FÉDÉRALES DU 8 MARS 2015 Evolution et importance de la TVA Avec l initiative «Remplacer la TVA par une taxe sur l énergie», la Suisse s engage dans un projet financier à l issue incertaine. Depuis l introduction de la TVA adoptée en votation populaire en 1995 pour se substituer à l impôt sur le chiffre d affaires ses recettes n ont cessé de croître. Aujourd hui, la TVA rapporte annuellement plus de 22 milliards de francs. Elle fournit plus d un tiers de toutes les recettes fiscales et représente la principale source de financement de la Confédération. Part dans Année Recettes l ensemble des recettes fédérales Essence : Mazout : + 3.-/litre /litre Electricité : + 33cts/kilowattheure Les ménages et les régions périphériques seront très durement touchés. Une taxe sur l énergie pèserait encore plus fortement sur les personnes à faibles revenus dans la mesure où les coûts de l énergie représentent une part plus importante de leurs budgets. Et ce n est qu un début : au fur et à mesure que la consommation d énergie baissera, il faudra sans cesse augmenter la taxe pour assurer des recettes fiscales suffisantes à l État. C est un cercle vicieux. Ne transformons pas l'énergie en un produit de luxe! Industrie et emplois sous pression Une taxe aussi élevée sur l énergie pèserait lourdement sur nos entreprises. Les produits suisses seraient automatiquement plus chers à l étranger, car la Suisse serait le seul pays à pratiquer un tel système. Le tourisme d achat s accroîtrait, le tourisme à la pompe exploserait. Ainsi, l initiative menace des emplois. Et c est sans compter la complexité et la bureaucratie que ce mode de taxation induirait. Ne mettons pas nos entreprises hors jeu! ,7 milliards de francs 36,9 % ,5 milliards de francs 34,9 % ,8 milliards de francs 35,5 % ,7 milliards de francs 35,5 % ,6 milliards de francs 36,7 % ,0 milliards de francs 37,3 % En bref UVAM WGV Union valaisanne des arts et métiers Walliser Gewerbeverband L'initiative «Remplacer la TVA par une taxe sur l énergie» : PME Valais KMU Wallis pénalise lourdement les ménages et les régions périphériques par une augmentation du prix du litre d essence et des coûts de chauffage et d électricité; fragilise l'etat et menace des tâches publiques importantes et nos assurances sociales; péjore l'économie avec des produits suisses moins compétitifs face à la concurrence étrangère; induit encore plus de complexité et de bureaucratie dans le mode de taxation. L UVAM vous invite donc à rejeter cette initiative le 8 mars prochain UVAM TRIBUNE 9

10 VOTATIONS RÉFÉRENDUM CONTRE LE NOUVEL IMPÔT MÉDIATIQUE signatures déposées USAM L Union suisse des arts et métiers a déposé le 12 janvier à la Chancellerie fédérale le référendum contre le nouvel impôt sur les médias doté de plus de signatures. En huit semaines seulement (un record!), elle avait déjà réuni le nombre minimum de signatures requis. La lutte contre le nouvel impôt Billag est maintenant ouverte. Avec le nouvel impôt sur les médias, le Conseil fédéral serait désormais doté de l absolue compétence d en décider la hausse sans restrictions, hors de tout contrôle démocratique. Le peuple suisse en a assez de se voir astreint sans cesse à de nouveaux impôts. Les Suisses entendent bien ne pas se laisser arnaquer par la nouvelle redevance médiatique Billag. Le référendum lancé contre cet impôt a abouti et les citoyennes et citoyens suisses seront appelés le 14 juin 2015 à se prononcer à ce sujet. Un signal sans équivoque est ainsi donné. La population suisse n est pas prête à ajouter un impôt médiatique à ceux qu elle doit déjà payer, à savoir : impôts fédéraux, cantonaux, communaux et paroissiaux, taxe sur les carburants, etc. Car le nouvel impôt sur les médias devrait être payé par tout un chacun, qu il puisse ou non accéder aux programmes de la radio ou de la télévision. Toute personne ayant le douteux privilège d être travailleur indépendant devra même passer deux fois à la caisse. Explosion des coûts Bien que son chef et ses collaborateurs paient déjà la redevance à titre privé, toute entreprise devra égale- ment payer le nouvel impôt sur les médias, ce qui équivaut à une double perception. Avec le nouvel impôt sur les médias, le Conseil fédéral serait désormais doté de l absolue compétence d en décider la hausse sans restrictions, hors de tout contrôle démocratique. Au cours des 20 dernières années, les redevances pour la radio et la télévision ont augmenté de 64 %, atteignant un montant annuel de 462 francs. Dans de telles conditions, il faut s attendre d ici à 2030 à des taxes pouvant s élever jusqu à 1000 francs par an et par ménage, car rien ne s opposera à une explosion des coûts. Le Conseil fédéral projetait d imposer cet impôt sans votation alors même que, selon la Constitution, tout nouvel impôt requiert impérativement une consultation du souverain. Grâce au référendum maintenant déposé, le peuple suisse aura le dernier mot et pourra dire clairement non à cette manière indigne de procéder. 10 UVAM TRIBUNE

11 VOTATIONS LOI SUR LA RADIO ET LA TÉLÉVISION Faut pas se GÊNER! Par Marcel Delasoie Secrétaire général UVAM Les entreprises étant moins nombreuses que les ménages, les calculs électoralistes de nos autorités fédérales sont vite faits : il vaut mieux augmenter et étendre la redevance Billag aux entreprises plutôt qu aux ménages privés. Pour mémoire, ce n est actuellement pas moins de 1,3 milliard annuel que coûte la RTS et ses homologues des deux autres langues nationales. Si l on ne conteste pas la nécessité de révision de cette loi, radio et télévision sont désormais accessibles de tous lieux, en tout temps et par n importe quel support multimédia (ipad, smartphone, ordinateur portable, etc.). Plus question donc de limiter la contribution aux détenteurs d une radio et d une télévision et de fixer l importance de la contribution en fonction du nombre de récepteurs. Pour autant que l on admette la nécessité de financer royalement nos médias d Etat, la logique eût voulu que chaque habitant de ce pays s acquitte d une taxe (et pourquoi pas par le biais de l impôt, ce qui permettrait d éviter un coûteux office de perception : Billag en l occurrence). Cette taxe serait fixée en fonction du montant total que le Parlement aurait décidé d allouer. Pour mémoire, ce n est actuellement pas moins de 1,3 milliard annuel que coûte la RTS et ses homologues des deux autres langues nationales. Mais pourquoi donc appeler à contribution les entreprises? Y en a-t-il une seule qui ait expressément demandé de pouvoir recevoir la télévision ou la radio? Et les éventuels auditeurs/spectateurs ne s acquittent-ils pas déjà de leur contribution? Pourquoi, par ailleurs, fixer cette contribution en fonction du chiffre d affaires? (jusqu à Fr de redevance!). Est-ce que plus les activités de l entreprise sont importantes, plus ses collaborateurs sont censés regarder la télévision? Le contraire est certainement plus proche de la réalité. En effet, à l exception d activités très spécifiques, la productivité d une entreprise est inversement proportionnelle au nombre d heures passées par son personnel à consulter les médias. Vous en conviendrez, le Parlement s est fourvoyé en adoptant cette nouvelle mouture de la LRTV, et les entreprises de ce pays doivent dès aujourd hui s engager pour faire en sorte qu elle soit rejetée en juin prochain. La forte mobilisation constatée lors de la procédure de récolte de signatures (merci à tous les chefs d entreprises qui se sont engagés) laisse augurer que le bon sens prévaudra au moment de se prononcer sur ce projet de loi manifestement non abouti. Si ce n était le cas, il ne resterait alors comme alternative, pour régler ce problème, que de soutenir l initiative demandant la suppression pure et simple de Billag et de la redevance radio/télévision UVAM TRIBUNE 11

12 ASSOCIATION USAM Union suisse des arts et métiers Président : Jean-François Rime Vice-présidents : Rolf Büttiker et Jean-René Fournier Directeur : Hans-Ulrich Bigler Associations professionnelles AHV Association hôtelière du Valais Président : Markus Schmid Contact : Patrick Bérod, AMC Association des maîtres coiffeurs section Valais romand Présidente : Philomène Zufferey, AMFA Association valaisanne des maîtres ferblantiers-appareilleurs du Bas-Valais Président : Patrice Cordonier Contact : Amalia Massy, , AVABPC Association valaisanne des artisans boulangers pâtissiers confiseurs Président : Jean-Jacques Bitz Contact : Pierre-Yves Actis, , AVAE Association valaisanne des auto-écoles Président : Grégoire Praz Contact : Katharina Neury, AVDI Association valaisanne des décorateurs d'intérieur Président : Xavier Nanchen Contact : Yvonne Felley, , AVE Association valaisanne des entrepreneurs Président : Alain Métrailler Contact : Serge Métrailler, AVEC Association valaisanne des entreprises de carrelage Président : Gaëtan Rossier Contact : Gérard Bornet, , AVELESS Association valaisanne des entreprises de linoleums et sols spéciaux Président : Dany Mabillard Contact : Yvonne Felley, , AVEM Association valaisanne des entreprises de construction métallique Président : Stefan Imhof Contact : Roland Gruber, , AVEMEC Association valaisanne des entreprises de menuiserie, ébenisterie, charpente, vitrerie et fabriques de meubles Président : Joël Gaillard Contact : Lucien Christe, , AVEN Association valaisanne des entreprises de nettoyage Président : Roger Bonvin Contact : Yvonne Felley , AVIE Association valaisanne des installateurs-électriciens Président : Philippe Grau Contact : Yvonne Felley, , AVMB Association valaisanne des maîtres bouchers Président : Eddy Farronato Contact : Hubert Gattlen, , AVMPP Association valaisanne des maîtres plâtriers-peintres Président : Gilles Granges Contact : Amalia Massy, , AVMR Association valaisanne des maîtres ramoneurs Président : Xavier d'amico Contact : Gérald Udry, AVP Association valaisanne des paysagistes Président : Bruno Gianini Rima Contact : David Valterio, , AVSc Association valaisanne de scieries Président : Guy Rouiller Contact : Lucien Christe, , AVSF Association valaisanne des services funèbres Président : Olivier Pagliotti Contact : Cédric Voeffray, Association valaisanne des Créatrices de vêtements Présidente : Gabriela Schnyder, , CIFC-Valais Communauté d'intérêts pour la formation commerciale de base du canton du Valais Président : François Gessler Contact : David Valterio, , CVAGA Chambre valaisanne des agents généraux d'assurance Président : Jean-Maurice Favre Contact : Christian Mayor, EESVs Enveloppe des édifices suisse section VS Président : Paul Bovier Contact : Amalia Massy, , 12 UVAM TRIBUNE

13 ASSOCIATION UVAM Union valaisanne des arts et métiers UVAM WGV Président : Jean-René Fournier Vice-président : Felix Ruppen Secrétaire général : Marcel Delasoie Union valaisanne des arts et métiers Walliser Gewerbeverband PME Valais KMU Wallis Associations professionnelles Sections locales et régionales FCR-Valais Fédération des carrossiers romands Section Valais Président : Damien Aymon Contact : Pierre-André Piller, , FSPM Fédération suisse des professionnels de la mécanique Section Valais Président : Frédéric Pobelle Contact : Fabrizio D'Avola, , FVS Group Président : Jean-Claude Constantin Contact : David Genolet, , Gastrovalais Association patronale pour la restauration et l'hôtellerie Président : André Roduit Contact : Yves Cotter, , Groupe Mutuel Association d'assureurs Président : Karin Perraudin Contact : Vincent Claivaz, , LOGIN Formation professionnelle Contact : Daniel Delaloye, , OVAC Office valaisan de cautionnement mutuel pour artisans et commerçants Président : Pierre-André Roux Contact : Jacques Métrailler, , Physiovalais Président : Philippe Germanier Contact : Francine Oggier, , Pro-Economy.vs Président : Stefan Gehrig Contact : Laurent Tschopp, , SMU-Sektion Wallis Kantonaler Landmaschinenund Schmiede Verbandes Président : Roland Walther, suissetec VR suissetec valais romand Président : Marc Bovier Contact : Amalia Massy, , suissetec OW suissetec oberwallis Président : Dominic Pfaffen Contact : Armand Pfammatter, , UCOVA Union commerciale valaisanne Président : Simon Epiney Contact : Hubert Gattlen, , UPSA Union professionnelle suisse de l'automobile section Valais Président : Charles-Albert Hediger Contact : Pierre-Yves Actis, , UVEP Union valaisanne des écoles privées Président : Philippe Moulin Contact : Alexandre Moulin, L'UVAM C'EST : ARMECO Société des arts et métiers et commerçants de Martigny Président : Serge Richoz Contact : Claudette Monnet-Roten, , Société des arts et métiers de Crans Montana Président : Dominique Mommer Contact : Willy Barras, , www. cmam.ch Groupement des commerçants et artisans de la ville de Sierre Président : Serge Roh Contact : Michel Pelloquin, , Société industrielle des arts et métiers de Sion Président : Bernard Muller Contact : Frédéric Bornet, Gewerbewerein Brig-Glis Président : Richard Heinzen, Gewerbeverein Naters Président : Christian Zenzünen Contact : Yves Zurwerra, , Gewerbeverein Viège Président : Philipp Pfammatter, associations professionnelles 7 sections locales et régionales 5087 membres du Valais romand 1546 membres du Haut-Valais UVAM TRIBUNE 13

14 REPORTAGE Préparations des pistes de ski : Un travail de TITAN Par Pascal Vuistiner Pour Eric Balet, directeur de Téléverbier, les équipes qui travaillent en coulisses pour proposer aux skieurs les meilleures pistes possible font cette année un job fantastique. Même si tout n est pas toujours parfait. Ils accomplissent des miracles pour le confort des skieurs dans des conditions souvent extrêmes. «Il faut dire un grand merci aux équipes d entretien des pistes». Drôle d hiver, mais surtout hiver très compliqué pour les remontées mécaniques valaisannes. Jusqu ici (26 janvier 2015), les conditions météorologiques sont plus que difficiles. «C est simple», indique Pascal Bourquin, directeur des remontées mécaniques de Grimentz-Zinal, «En 15 ans dans le Val d Anniviers, je n ai jamais connu de conditions aussi difficiles». En résumé, il a fait beaucoup trop chaud jusqu à Noël, avec très peu de périodes de grand froid, donc impossibi- lité pour les remontées mécaniques du Valais de produire de la neige artificielle. Puis, à l approche de Noël, il y a eu d énormes amplitudes thermiques avec une dernière semaine de l année qui a commencé avec des -10 degrés pour venir finir à +15 degrés. «Et à plusieurs reprises, de fortes pluies jusqu à 3000 m. Ça peut arriver une fois dans la saison, mais plusieurs fois en 2 semaines, c est du jamais vu», poursuit Pascal Bourquin. Ingérable donc pour les stations de ski du canton. Résultat implacable : 16 % de diminution de journées skieurs (depuis début novembre 2014 jusqu au 15 janvier 2015) sur l ensemble du Valais, selon une enquête de l association valaisanne des remontées mécaniques (RMV). Avec, il est vrai, d énormes différences pour le Haut-Valais mieux loti car bénéficiant de plus de chutes de neige. Seul exception au tableau cet hiver pour l instant très difficile, la station de Grimentz-Zinal avec +4,5 % de journées skieurs. «Nous avons pu ouvrir nos pistes début novembre en bénéficiant de conditions meilleures que le reste du Valais romand. Nous avons aussi eu beaucoup de chance avec la météo et, le fait que 50 % de nos pistes se situent à plus de 2400 m, rive gauche», poursuit, modestement, Pascal Bourquin. Malgré ces conditions exceptionnelles, les équipes d entretien des pistes (snowmakers ou faiseurs de 14 UVAM TRIBUNE

15 REPORTAGE du froid. Je n ai jamais rien mis d autre pour produire de la neige. Ce qui fait qu à la fin du cycle, au printemps, la neige fond et l eau retourne à la nature». Tous nos interlocuteurs louent aussi la nouvelle génération de canons, plus puissants, et qui donc, peuvent produire plus de neige. Rien qu à Verbier, une nouvelle génération de canons haute pression, installée au bas des pistes l an dernier pour près de francs, a, quasiment, été amortie en un seul hiver! Et bien sûr, de louer la flexibilité et le professionnalisme des équipes de snowmakers qui auront su profiter de chaque seconde de froid pour produire de la neige. «Ce fut parfois une course contre la montre avec des horaires aléatoires, mais tout le monde a parfaitement compris l urgence de la situation», ajoute Eric Balet. neige, les dameurs et les responsables de la sécurité des pistes) ont, parfois au prix d heures de travail infernales et d engagement total, réussi à offrir des conditions de ski plus que bonnes compte tenu des circonstances. Le damage des pistes : la clef du succès Produire de la neige c est important comme nous l avons vu plus haut, mais, ensuite, savoir damer les pistes, c est au moins aussi important. Et là aussi, les équipes des stations valaisannes ont fourni un énorme travail. «Comme les sols n étaient pas gelés, il a fallu être très patient, très consciencieux. Les 21 dameurs pour 17 machines ont eu un monstre boulot pour pousser la neige et faire en sorte que les clients puissent skier dans de bonnes conditions», indique Arthur Clivaz, directeur de Crans-Montana-Aminona et des RMV. Du côté de Veysonnaz, Jean-Marie Fournier indique que le rôle des dameurs est devenu de plus en plus important. «Il faut être rapide, flexible et souple. C est souvent moi qui inspecte les pistes en fin d après-midi pour voir comment est la situation. Ensuite, avec les équipes, nous réfléchissons aux meilleures solutions qui changent presque chaque nuit, chaque jour. C est aussi un peu le secret pour offrir des pistes au top à nos clients. Nous avons beaucoup progressé La neige artificielle : une infrastructure vitale C est clairement le nerf de la guerre. Pour Eric Balet, directeur de Téléverbier, «une station qui ne peut pas proposer de pistes enneigées artificiellement est morte. Et cela n a rien à voir avec cet hiver difficile. Ce sera toujours de plus en plus difficile avec le réchauffement climatique. On skiera plus haut, parfois sur de la neige artificielle. Ce n est plus une tendance, c est maintenant un fait». Pour lui, comme pour la plupart des acteurs du secteur, proposer de la neige artificielle ce n est même plus une discussion. «C est tout simplement vital», renchérit Jean-Marie Fournier, directeur de Téléveysonnaz. «Sans les canons, ce n est même plus la peine d essayer de proposer du ski. Chez nous, pour les pistes en dessous de 2400 mètres, nous en sommes à presque 100 % des pistes équipées de canons. Il reste ce gros point noir du côté de Tracouet / Nendaz. Mais nous sommes en négociation avec le WWF pour trouver une solution. Je rappelle que faire de la neige c est écologique. Nous utilisons seulement de l eau, de l air et UVAM TRIBUNE 15

16 REPORTAGE Copyright Louis Dasselborne-Le Nouvelliste en Valais ces dernières années aussi grâce à l organisation de Coupe du Monde dans le canton. Les exigences de la FIS sont très hautes et nous obligent à être encore plus pro. C est bien de progresser». Coup de génie ou coup de folie! VEYSONNAZ Jean-Marie Fournier, directeur de Téléveysonnaz, est un adepte des coups d éclat. Aussi, lorsque le 24 décembre 2014, il décide de jouer au Père Noël en engageant un hélicoptère d Air-Glaciers de 10 à 16 heures pour déplacer des dizaines de m 3 de neige du haut des pistes vers le village, personne ne fut vraiment étonné. Alors coup de génie ou coup de folie? Les réponses de l accusé : «Coup de génie évidemment et pour trois raisons. Ce fut un formidable signe pour nos hôtes. Nous leur avons prouvé que nous étions contents de les voir et de pouvoir leur proposer de descendre en ski jusqu au fond des pistes. Deuxièmement, car plusieurs acteurs touristiques de la station ont payé la facture. C est toujours bien de travailler ensemble pour le bien de nos hôtes. Et enfin, car ce fut un formidable coup médiatique avec le 12 h 45 et le 19 h 30 sur la RTS, en direct le même jour, sans parler de tous les autres articles. Si c était à refaire, je recommencerais demain», termine-t-il dans un formidable éclat de rire. Ils sont aux commandes de Ferrari à francs, nous faisons tout pour qu il n y ait pas d accidents dus à la fatigue. L entretien et la sécurité : ne rien lâcher! A Crans-Montana, quelque 50 personnes (7 snowmakers, 21 dameurs et 22 patrouilleurs) gèrent le domaine skiable. Avec un seul mot d ordre : la sécurité et le respect de la loi. «C est évident qu avec un hiver pareil, ce n est pas tous les jours simple de respecter les normes en vigueur, mais nous tenons à ménager des plages de repos pour nos dameurs par exemple. Ils sont aux commandes de Ferrari à francs, nous faisons tout pour qu il n y ait pas d accidents dus à la fatigue», explique Arthur Clivaz. Même son de cloche du côté de Verbier. «Il faut jongler, trouver des solutions, mais nous y arrivons grâce à des équipes au top», indique Eric Balet qui précise encore que les équipes d entretien des pistes (dameurs et snowmakers) ont été reconnues employés du mois de décembre 2014 pour la qualité remarquable de leur travail. «Ils ont tous touché une prime pour les Fêtes. C était notre manière de les remercier pour leur boulot». Pour Pascal Bourquin, directeur de Grimentz-Zinal, les dameurs et les équipes d entretien des pistes travaillent parfois beaucoup pour assurer à la fois l ouverture du domaine, la qualité des pistes, mais aussi du ski en toute sécurité. «J ai l immense chance de pouvoir compter sur des équipes rôdées, fidèles et expérimentées qui connaissent 16 UVAM TRIBUNE

17 REPORTAGE Diminuer la pression légale et administrative. Pas si facile! tous les coins et recoins du domaine. Dans une année comme celle-ci, je crois que cela fait aussi la différence pour nos clients». Tout n est donc pas rose au pays des remontées mécaniques du Valais (RMV), mais après ce petit tour d horizon, à Verbier, Veysonnaz, Crans-Montana et Grimentz-Zinal, force est de constater que malgré des conditions météorologiques souvent complexes en ce début de saison, toutes les stations ont fait le maximum pour offrir à leurs hôtes les meilleures pistes possible. «Nous avons reçu très peu de remarques négatives», conclut Jean-Marie Fournier, «ce qui est quand même le signe que nous avons tout fait pour satisfaire les skieurs de nos stations». En plus d un début d hiver compliqué (voir article principal), les RMV vivent des heures difficiles depuis le 15 janvier et la décision de la BNS de ne plus soutenir le cours plancher du franc suisse par rapport à l euro. «C est un coup de poignard», n hésite pas à commenter Eric Balet, directeur de Téléverbier. «Nous n avions pas besoin de ça. Nous allons devoir trouver des solutions bien que je ne vois pas encore exactement lesquelles. Nous avons pris 30 % dans les gencives par rapport à nos concurrents et cela, sans rien changer, ni rien faire faux. Juste sur des effets de change. Je pense cependant qu il y a une piste à creuser du côté d une simplification des normes légales et administratives mais il faudrait pour cela que nous disposions d un lobby fort ce qui est malheureusement très loin d être le cas». Pour Arthur Clivaz, directeur des RMV et de Crans-Montana- Aminona SA, le son de cloche n est pas tout à fait le même. «Les remontées mécaniques et le tourisme d hiver en général n ont aucun poids à Berne. Nos soucis sont des soucis de niche. Avec seulement 4 cantons qui sont concernés, on ne peut pas régater sur le plan national. Avec à peine 10 à 15 politiciens qui sont derrière nous à Berne, on ne peut rien faire pour simplifier les lois sans parler des socialistes et de la gauche qui ne voudront même pas entrer en matière pour renégocier quoi que ce soit» UVAM TRIBUNE 17

18 REPORTAGE Entreprise valaisanne élue «PEINTRE DE L ANNÉE» Les premières chambres de l Auberge de l Hospice du Grand-Saint-Bernard des couleurs et des matières directement inspirées de la nature. Propos recueillis par Xavier Saillen L entreprise de peinture NUANCE-Couleur et Habitat Sàrl basée à Sion a reçu le vendredi 28 novembre 2014 à Munich le prix «Peintre de l année 2014», pour son projet de rénovation original de l Auberge de l Hospice du Grand-Saint-Bernard. Une reconnaissance professionnelle prestigieuse qui couronne l engagement de cette jeune PME pour la qualité et l innovation. Réaliser des travaux de peinture à 2500 mètres d altitude nécessite une grande souplesse et un engagement important de la part des collaborateurs. Pour la troisième année consécutive, le magazine allemand de peinture «Mappe» a distingué des innovations remarquables et des nouvelles techniques du design, capables d inspirer l ensemble de la branche. Ce vendredi 28 novembre 2014, il a départagé des candidatures en provenance d Allemagne, d Autriche et de Suisse, et a décerné quatre prix. Dans la catégorie «Concept de couleurs et de décoration pour espaces publics/commerciaux», il a récompensé le travail réalisé par l entreprise valaisanne NUANCE-Couleur et Habitat Sàrl pour l Auberge de l Hos- pice du Grand-Saint-Bernard. Le jury a été séduit par la force et la beauté du concept des artisans valaisans, ainsi que par la palette de techniques utilisée. Un cocon chaleureux dans la montagne Le concept récompensé concerne le relooking des chambres et des corridors de l Auberge. Il inclut des choix de teintes, de matériaux pour murs, plafonds et sols, des idées de décoration murale, une redynamisation des corridors et l amélioration de l orientation au moyen de couleurs. En optant pour des matières naturelles comme les enduits à la chaux, du bois clair et des textiles authentiques, les concepteurs ont respecté l esprit d un lieu qui fait corps avec la montagne. Les couleurs s inspirent également de la nature: un bleu «lac de montagne», des nuances «figues» ou «vert lichen». Le lundi en hélico, le vendredi en raquettes Réaliser des travaux de peinture à 2500 mètres d altitude nécessite une grande souplesse et un engagement important de la part des collaborateurs. L hôtel n étant ouvert que l été, de fin mai à mi-octobre, les travaux ont dû être réalisés de février à mi-mai Les ouvriers montaient le lundi en hélicoptère, restaient toute la semaine au col avant de redescendre le vendredi en raquettes pour retrouver leur famille. Portrait de l'entreprise NUANCE-Couleur et Habitat Sàrl a ouvert son enseigne à Sion durant l'année Stéphanie et Alain Joris, cofondateurs de l'entreprise, emploient 8 personnes (7 peintres qualifiés et 1 apprenti) et œuvrent principalement dans les travaux de peinture intérieure. Spécialisés dans les revêtements muraux décoratifs, ils proposent des concepts de couleurs et des personnalisations pour chaque client. Le couple 18 UVAM TRIBUNE

19 REPORTAGE prête une attention particulière aux ambiances intérieures, jouant sur les textures, les couleurs et les techniques les plus actuelles. D'ailleurs leur slogan l'explique en cinq mots : «Les murs ont un visage». Au sein de l'entreprise, les tâches sont réparties selon leurs affinités. Elle est plutôt créative et s'occupe du conseil à la clientèle ainsi que de l'administration alors que lui est plus à l'aise avec la partie technique de la profession et gère les différents chantiers en cours. Suite à son apprentissage au sein d'une entreprise valaisanne, Alain s'est formé en tant que chef d'équipe puis s'est expatrié en Allemagne où il a obtenu une maîtrise de peintre en bâtiment à la «Schule für Farbe und Gestaltung» de Stuttgart. A la fin de son apprentissage, Stéphanie, d'origine allemande, a également suivi l'école de Stuttgart où elle a réussi son diplôme de coloriste en architecture. Les deux compères se sont rencontrés dans l'entreprise qui employait Alain. Et deux ans plus tard, ils décidèrent de rentrer en Suisse pour monter leur propre société. Interview. La signalétique dans les couloirs, ici représentée par le logo de l'auberge et le numéro de chambre, et les phrases peintes sur les murs des chambres sont en relief et donnent ainsi plus d'effets à la matière. Quel est votre sentiment à propos de ce prix? A.J. Le prix reçu aujourd hui est très gratifiant pour toute l équipe de NUANCE-Couleur et Habitat Sàrl, de la coloriste à l ouvrier peintre. Il récompense un beau et passionnant défi, que nous avons relevé avec beaucoup d enthousiasme! Quelles ont été vos inspirations? S.J. C'est un concept de peinture directement inspiré par la nature afin de permettre un séjour ressourçant en montagne. L ambiance sur le col est très austère. Dans ce monde minéral impressionnant, sans arbres et pauvre en végétation, nous avons voulu créer une zone de bien-être et de confort, une atmosphère chaleureuse et accueillante pour le voyageur. Pouvez-vous nous donner quelques particularités sur les travaux effectués? S.J. Nous avons créé les effets d enduits expressément pour ce projet. Plusieurs techniques ont été utilisées (enduit à la chaux, motifs végétaux sur bois, peinture en relief, etc.). L idée de faire survoler les murs par des citations a emballé directement les chanoines. Les citations ont été réalisées en relief sur les murs, un travail effectué avec le peintre en lettre. Tout la signalétique du couloir s est faite de la même manière. C est la beauté et la cohérence de ce travail qui ont séduit le jury. Ce fut une organisation méticuleuse? A.J. C'est peu dire. La logistique, liée à la météo, pouvait devenir un casse-tête permanent. Nous avons amené un maximum de matériel durant l'été qui précédait, car les vols en hélicoptère coûtent cher et sont limités en poids. Il fallait optimiser les trajets pour ne pas faire exploser les coûts, mais ce fut un fabuleux challenge. En général, comment procédez-vous pour expliquer vos idées aux clients? S.J. Tout commence par l'écoute du client afin de bien cerner ses envies. Ajoutez à cela une dose d imagination et une maîtrise des couleurs et vous aurez les premiers ingrédients pour une conception sur mesure. Au moyen de grands échantillons, de collages des matériaux et de supports photo, le client arrive bien à se projeter dans son futur intérieur. La remise des prix s'est déroulée à Munich. De gauche à droite : Matthias Heilig (rédacteur en chef de «Mappe»), Stéphanie et Alain Joris et Henning Schmidt (Schönox) Entre février et mi-mai 2014, vous avez travaillé sur un étage. Qu'en est-il de la suite? A.J. Le projet est lié à une institution mythique (Hospice du Grand-Saint-Bernard), qui investit actuellement dans d importants travaux de rénovation. La suite des travaux de peinture dépendra de la recherche de fonds lancée par les chanoines de l Hospice du Grand-Saint-Bernard UVAM TRIBUNE 19

20 Pour votre entreprise Plans LPP, plans cadres Perte de gain maladie collective: optimisation primes payées/sinistres indemnisés Conseils et offres toute branche d assurance Analyse et gestion du portefeuille Soutien en cas de sinistre Plus de 20 compagnies à votre disposition

21 REPORTAGE Texner SA se construit un DÔME Propos recueillis par Xavier Saillen Texner SA déménage dans des locaux architecturalement uniques : un dôme! Pour poursuivre son expansion, Texner se doit de disposer de nouveaux locaux, qui se trouveront à Granges à quelques pas de son siège actuel, toujours à la route des Moulins. L originalité de l édifice rejoint le slogan de la PME : «Vous êtes unique, montrez-le!». Une des particularités de ce dôme est son ossature triangulée totalement en bois, montée comme un Lego, autoportante, et ne nécessitant aucun échafaudage. Un dôme aux dimensions hors-normes 25 mètres de diamètre, une hauteur centrale de 12,50 mètres, une surface au sol de 400 m 2, telles sont les impressionnantes dimensions de la construction. Habituellement, les dômes sont de taille bien plus raisonnable et destinés à une utilisation temporaire lors de manifestations ou afterskis. Mais dans ce cas, il s agit d un bâtiment fixe totalement recouvert d aluminium, qui abritera les bureaux d une vingtaine de collaborateurs, ainsi qu un show-room. L originalité de l édifice rejoint le slogan de la PME : «Vous êtes unique, montrez-le!». Un aspect futuriste pour une vision tournée vers l'avenir Une prouesse architecturale La technique utilisée pour la construction de ce dôme est unique. Elle a demandé de nombreuses prouesses techniques et de pointus calculs d ingénieurs. Comme innovation, on citera avant tout son ossature triangulée totalement en bois, montée comme un Lego, autoportante, ne nécessitant aucun échafaudage ou grue. Fait impressionnant, chaque triangle de l ossature est unique! Enfin, sa couverture en aluminium octroie un aspect encore plus futuriste au bâtiment. Nous sommes allés à la rencontre de Stany Fardel, directeur et propriétaire de Texner SA. Comment en êtes-vous arrivé à la forme d un dôme? Nous sommes arrivés sur l idée d un dôme pour deux raisons. La première est que nous souhaitions créer un espace qui sorte de l'ordinaire et qui corresponde à notre slogan «Vous êtes unique, montrez-le!». La deuxième est que nous souhaitions installer nos bureaux dans un lieu qui serait le reflet de notre entreprise et comme nous proposons des produits comme des tentes du type «dôme» ou d'autres à ossature métallique recouverte d une bâche PVC, nous avons préparé un projet dans ce sens. Suite à cela, quand nous avons présenté l idée à l Etat du Valais, des modifications dans le choix des matériaux et des contraintes, essentiellement pour une question de sécurité, ont été apportées au projet. Et je dois bien avouer qu'au final, le résultat est magnifique et durable. Expliquez-nous les raisons de ce déménagement? Ces dernières années, l'entreprise a connu un accroissement et nous venions à manquer de surface afin de travailler dans de bonnes conditions. Actuellement, nous sommes 33 collaborateurs, dont 25 en Valais, les huit autres sont répartis équitablement entre Genève et Zurich. Quels sont les retours de votre clientèle? Nous avons constaté énormément de retours positifs de la part de nos clients. Ils sont enthousiastes à l'idée de découvrir ce lieu. D'ailleurs pendant la construction, nous avions quotidiennement la visite de personnes curieuses ou intriguées par le chantier. Cet engouement nous a fortement surpris et un nombre très important de gens nous ont accostés pour en savoir plus sur le projet. (source: communiqué de presse) UVAM TRIBUNE 21

Argumentaires Contre

Argumentaires Contre Parlamentsdienste Services du Parlement Servizi 13.095 del Parlamento Servetschs dal parlament Argumentaires Contre Remplacer la taxe sur la valeur ajoutée par une taxe sur l énergie. Initiative populaire

Plus en détail

Renforçons la classe moyenne!

Renforçons la classe moyenne! Renforçons la classe moyenne! Précisions sur la résolution du PDC suisse pour une classe moyenne forte. Introduction La classe moyenne est le cœur de notre société : elle inclut les familles, les retraités

Plus en détail

Statut des indépendants dans les assurances sociales suisses

Statut des indépendants dans les assurances sociales suisses 2.09 Cotisations Statut des indépendants dans les assurances sociales suisses Etat au 1 er janvier 2015 1 En bref Ce mémento fournit des informations sur les cotisations que doivent verser aux assurances

Plus en détail

2.09 Etat au 1 er janvier 2013

2.09 Etat au 1 er janvier 2013 2.09 Etat au 1 er janvier 2013 Statut des indépendants dans les assurances sociales suisses Généralités 1 Ce mémento fournit des informations sur les cotisations que doivent verser aux assurances sociales

Plus en détail

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 1 Berne, mai 2007 Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 2 Pourquoi la CSIAS en tant qu association privée peut-elle établir des normes en matière d aide sociale? La CSIAS est l association professionnelle

Plus en détail

1 Ce mémento fournit des informations sur les cotisations

1 Ce mémento fournit des informations sur les cotisations 2.09 Etat au 1 er janvier 2009 Statut des indépendants dans les assurances sociales suisses Généralités 1 Ce mémento fournit des informations sur les cotisations que doivent verser aux assurances sociales

Plus en détail

la Contribution Climat Energie

la Contribution Climat Energie Paris le 05/09/2009 la Contribution Climat Energie 1. Quelle assiette aura la CCE? a. Assiette : La CCE serait une contribution additionnelle aux taxes intérieures (TIPP, TICGN, TICC), assise sur l ensemble

Plus en détail

un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse

un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse 23 OCTOBRE 2012 FICHE THEMATIQUE : PENURIE D ELECTRICITE un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse Le Conseil fédéral et le Conseil national souhaitent sortir du nucléaire à

Plus en détail

HOTELA : votre partenaire pour toutes les assurances sociales. Simplify your business.

HOTELA : votre partenaire pour toutes les assurances sociales. Simplify your business. 1 HOTELA : votre partenaire pour toutes les assurances sociales. Simplify your business. Table des matières 3 HOTELA : le portrait Par des entrepreneurs pour des entrepreneurs 4 HOTELA : les assurances

Plus en détail

BUREAUX D ARCHITECTES

BUREAUX D ARCHITECTES REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE Département de la solidarité et de l'emploi Office cantonal de l'inspection et des relations du travail Document REFLÉTANT LES CONDITIONS DE TRAVAIL ET PRESTATIONS SOCIALES

Plus en détail

VI. travail et assurances sociales

VI. travail et assurances sociales VI. travail et assurances sociales A quelles règles êtes-vous soumis en tant qu employeur Ce chapitre vous fournit des indications sur les charges sociales obligatoires et sur certains aspects importants

Plus en détail

Plan d action du PDC concernant le franc fort

Plan d action du PDC concernant le franc fort Plan d action du PDC concernant le franc fort Vendredi 20 février 2015, à 16 h 45 Renseignements : Filippo Lombardi, président du groupe et conseiller aux Etats (TI), mobile : 079 620 64 65 Pirmin Bischof,

Plus en détail

Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010. Axe Emploi et Solidarité. PME - Indépendants

Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010. Axe Emploi et Solidarité. PME - Indépendants Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010 Axe Emploi et Solidarité PME - Indépendants Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010 PME - Indépendants Etat des lieux

Plus en détail

REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE

REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE DES PERSONNES AGEES ADRESSE AUX GOUVERNEMENTS PAR L'EXPERTE INDEPENDANTE SUR LA QUESTION DES DROITS DE L'HOMME ET L'EXTREME PAUVRETE (i)

Plus en détail

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle Mobiliser l épargne pour l investissement productif Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle 18 Juin 2014 1. Introduction La frilosité de l épargnant belge suite

Plus en détail

EN 2008, LA MAT. toujours PLUS

EN 2008, LA MAT. toujours PLUS ensemble EN 2008, LA MAT vous OFFRE toujours PLUS de SERVICES! Du NOUVEAU côté PROVINCE! sommaire edito Marcel SOUFFLET, Président de La MAT 4_ 5_ 6_ 7_ TOUJOURS PLUS d avantages DÉCOUVREZ nos partenaires!

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 6 juin 2014 AGEN

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 6 juin 2014 AGEN Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du 6 juin 2014 AGEN 5 années de croissance perdues 1 850 Volume de la production nationale en milliard d'euros constants (valeur 2005) 1 800 1 750 1 700

Plus en détail

Garantir le minimum vital

Garantir le minimum vital 1 er pilier, AVS/AI Garantir le minimum vital Par le biais de l AVS/AI, la prévoyance étatique couvre les besoins vitaux de toute la population. 1. Situation initiale La prévoyance vieillesse, survivants

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du date Ville

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du date Ville Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du date Ville 1 Le Pacte : quel contexte? Contexte national : début de reprise économique, mais chômage encore trop fort Dans notre région, une problématique

Plus en détail

Info «travailleur indépendant»

Info «travailleur indépendant» Info «travailleur indépendant» Quels sont les avantages et les inconvénients pour une structure (client) de faire appel à un travailleur indépendant? L équipe permanente est forcément limitée en nombre

Plus en détail

L assurance des chefs d entreprise Protection à toute épreuve en cas d accident

L assurance des chefs d entreprise Protection à toute épreuve en cas d accident L assurance des chefs d entreprise Protection à toute épreuve en cas d accident L assurance des chefs d entreprise offre aux indépendants et aux membres de leur famille travaillant dans l entreprise une

Plus en détail

Salaires AVS et Suva. Valable dès le 1.1.2011. Publié en collaboration avec l Office fédéral des assurances sociales

Salaires AVS et Suva. Valable dès le 1.1.2011. Publié en collaboration avec l Office fédéral des assurances sociales Salaires AVS et Suva Valable dès le 1.1.2011 Publié en collaboration avec l Office fédéral des assurances sociales Les présentes directives facilitent la déclaration des salaires à l AVS et à la Suva ainsi

Plus en détail

Cordiale bienvenue au

Cordiale bienvenue au Cordiale bienvenue au Pascal Broulis, Chef du Département des finances et des relations extérieures (DFIRE) Président de la Conférence des gouvernements cantonaux (CdC) Page 1 CGN, Le Lausanne, 2 septembre

Plus en détail

4. L assurance maladie

4. L assurance maladie L ASSURANCE MALADIE 73 4. L assurance maladie Comme l assurance maladie est obligatoire, toute personne domiciliée en Suisse doit être convenablement couverte. C est actuellement le cas, avec un très large

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 17/06/2014 Angoulême

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 17/06/2014 Angoulême Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du 17/06/2014 Angoulême 1 Le Pacte : quel contexte? Contexte national: la reprise économique se dessine, mais le chômage frappe encore trop fort notre pays.

Plus en détail

Statuts usam Règlement du Fonds de protection

Statuts usam Règlement du Fonds de protection Schweizeris Union suisse Unione svizz Dachorganisation der Schweizer KMU Organisation faîtière des PME suisses Organizzazione mantello delle PMI svizzere Umbrella organization of Swiss SME Statuts usam

Plus en détail

Italie IMPOSITION DES RESIDENTS ITALIENS

Italie IMPOSITION DES RESIDENTS ITALIENS Italie IMPOSITION DES RESIDENTS ITALIENS Déductions et crédits d impôt Réductions d impôts Imposition des plus-values Imposition des revenus financiers Régimes spéciaux concernant les expatriés L impôt

Plus en détail

ÉPARGNER ET PRÉVENIR 1

ÉPARGNER ET PRÉVENIR 1 ÉPARGNER ET PRÉVENIR 1 ÉPARGNER ET PRÉVENIR ÉPARGNER AVEC LE COMPTE D ÉPARGNE Page 3 ÉPARGNER AVEC LE COMPTE D ÉPARGNE 60+ Page 4 ÉPARGNER AVEC LE COMPTE DE PLACEMENT À TERME Page 5 LA PRÉVOYANCE AVEC

Plus en détail

La protection sociale qui comprend les indépendants, je suis pour!

La protection sociale qui comprend les indépendants, je suis pour! SOLUTIONS ENTREPRENEUR La protection sociale qui comprend les indépendants, je suis pour! Sophie B. Commerçante prévoyance épargne retraite ARTISANS, COMMERÇANTS, PROFESSIONS LIBÉRALES, INDÉPENDANTS......

Plus en détail

ENTENTE À INTERVENIR. entre d une part : LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. et d autre part :

ENTENTE À INTERVENIR. entre d une part : LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. et d autre part : ENTENTE À INTERVENIR entre d une part : LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC et d autre part : LE SECRÉTARIAT INTERSYNDICAL DES SERVICES PUBLICS (SISP) LA CONFÉDÉRATION DES SYNDICATS NATIONAUX (CSN) LA FÉDÉRATION

Plus en détail

Calcul des coûts Information aux enseignants

Calcul des coûts Information aux enseignants 05 / Automobile Information aux enseignants 1/6 Ordre de travail A 18 ans, beaucoup d adolescents apprennent à conduire et aimeraient bientôt avoir leur propre voiture. Mais le calcul des coûts ne s arrête

Plus en détail

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Le Pacte de responsabilité et de solidarité Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage

Plus en détail

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit :

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit : Secrétariat du Grand Conseil PL 11533 Projet présenté par les députés : M mes et MM. Ronald Zacharias, Pascal Spuhler, André Python, Jean-Marie Voumard, Jean-François Girardet, Thierry Cerutti, Henry Rappaz,

Plus en détail

CONVENTION. sur le contrôle du travail au noir dans le canton du Valais

CONVENTION. sur le contrôle du travail au noir dans le canton du Valais Case postale 141 1950 Sion Tél. : 027/327.51.11 Fax : 027/327.51.80 CONVENTION sur le contrôle du travail au noir dans le canton du Valais Le Conseil d'etat du canton du Valais et les parties ci-après

Plus en détail

Initiative sur les bourses d études : le mauvais chemin vers l égalité des chances dossierpolitique

Initiative sur les bourses d études : le mauvais chemin vers l égalité des chances dossierpolitique Initiative sur les bourses d études : le mauvais chemin vers l égalité des chances dossierpolitique 30 mars 2015 Numéro 3 Initiative sur les bourses d études L «Initiative sur les bourses d études», déposée

Plus en détail

(LIPP-V), 22 2000 18 2004 (D

(LIPP-V), 22 2000 18 2004 (D objet 4 Loi modifiant la loi du 22 septembre 2000 sur l imposition des personnes physiques Détermination du revenu net Calcul de l impôt et rabais d impôt Compensation des effets de la progression à froid

Plus en détail

Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro

Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro Financez vos économies d énergie l éco-prêt à taux zéro SOMMAIRE Écoutez vos envies d économies d énergie............ 3 Un éco-prêt à

Plus en détail

ARCHITECTURE ET DECORATION RAPPORT DE STAGE - CLASSE DE 3E DU 14 AU 18 DECEMBRE 2009 THOMAS MASSONNEAU

ARCHITECTURE ET DECORATION RAPPORT DE STAGE - CLASSE DE 3E DU 14 AU 18 DECEMBRE 2009 THOMAS MASSONNEAU DU 14 AU 18 DECEMBRE 2009 THOMAS MASSONNEAU RAPPORT DE STAGE - CLASSE DE 3E ARCHITECTURE ET DECORATION Collège Sainte-Marie des Ursulines 34, avenue de la Colonne 31500 TOULOUSE Tél. 05 34 25 28 61 Fax.

Plus en détail

EOVI ENTREPRENEUR Des solutions pour ne plus jouer

EOVI ENTREPRENEUR Des solutions pour ne plus jouer EOVI ENTREPRENEUR Des solutions pour ne plus jouer en SOLO SANTÉ PRÉVOYANCE ÉPARGNE RETRAITE dépendance la qui renouvelle la mutuelle ARTISANS, COMMerçANTS, professions LIBÉRAles, INDÉPENDANTS... Vous

Plus en détail

Avant-propos. Chère lectrice, cher lecteur,

Avant-propos. Chère lectrice, cher lecteur, Avant-propos Chère lectrice, cher lecteur, En ces temps économiquement difficiles, il est important de savoir ce que je peux exiger comme salaire en tant qu entraîneur ou entraîneuse. En particulier, en

Plus en détail

VIVRE ET TRAVAILLER EN SUISSE

VIVRE ET TRAVAILLER EN SUISSE VIVRE ET TRAVAILLER EN SUISSE + LE SYSTÈME DE SÉCURITÉ SOCIALE EN SUISSE + LE SYSTÈME SOCIAL Le système suisse de sécurité sociale est relativement complexe: chaque branche a ses particularités. Cela tient

Plus en détail

La transition énergétique L Energiewende allemande. 7 Conclusions clés. Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012

La transition énergétique L Energiewende allemande. 7 Conclusions clés. Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012 7 Conclusions clés La transition énergétique L Energiewende allemande Par Craig Morris et Martin Pehnt Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012 www. 7 Conclusions clés La

Plus en détail

À quoi servent les cotisations?

À quoi servent les cotisations? À quoi servent les cotisations? [ Le réseau Urssaf vous rend des comptes À quoi servent les cotisations? ] Depuis 1945, la France a fait le choix d une Sécurité sociale protégeant solidairement l ensemble

Plus en détail

www Sécurité sociale en Suisse: www.ofsp.admin.ch > Thèmes > Aperçu > Données de base

www Sécurité sociale en Suisse: www.ofsp.admin.ch > Thèmes > Aperçu > Données de base Vivre et travailler en Suisse + Le système de sécurité sociale en Suisse + Le système social* Le système suisse de sécurité sociale est relativement complexe: chaque branche a ses particularités. Cela

Plus en détail

immigration conséquences positives pour les assurances sociales

immigration conséquences positives pour les assurances sociales immigration conséquences positives pour les assurances sociales Fiche d information 4 : Assurances sociales L essentiel en bref : Seuls ceux qui cotisent aux assurances sociales peuvent bénéficier de leurs

Plus en détail

Les sept piliers de la sécurité sociale

Les sept piliers de la sécurité sociale Les sept piliers de la sécurité sociale 1) L Office National des Pensions (ONP) Très brièvement, il y a en Belgique un régime de pension légale, mais aussi des pensions complémentaires. On parle souvent

Plus en détail

Compte bancaire ou assurance vie?

Compte bancaire ou assurance vie? 92 LE GUIDE FINANCIER DU PROPRIÉTAIRE Compte bancaire ou assurance vie? La décision de prendre un compte bancaire ou une assurance vie mixte dépendra du profil du client et de ses besoins en couverture

Plus en détail

LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012

LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012 LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012 FICHE N 1 UN COLLECTIF BUDGÉTAIRE POUR REDRESSER NOS FINANCES PUBLIQUES L e projet de loi de Finances

Plus en détail

Le calcul du barème d impôt à Genève

Le calcul du barème d impôt à Genève Le calcul du barème d impôt à Genève Plan : 1. Historique Passage d un système en escalier à une formule mathématique 2. Principe de l imposition Progressivité, impôt marginal / moyen ; barème couple/marié

Plus en détail

Prévoir sur mesure et profiter outre mesure

Prévoir sur mesure et profiter outre mesure ÉPARGNE 3 PORTFOLIO 3 Prévoir sur mesure et profiter outre mesure Avec des solutions de prévoyance 3 e pilier. Des réponses concrètes à vos interrogations Un 3 e pilier à votre mesure Pour un présent serein

Plus en détail

Séminaire du 26 Mars 2013

Séminaire du 26 Mars 2013 Séminaire du 26 Mars 2013 Les opportunités fiscales de la prévoyance professionnelle pour l entreprise et son entrepreneur Tél. +41 26 425 84 84 Fax +41 26 425 84 86 E-mail office@fidutrust.ch Présentation

Plus en détail

PREPARER SA VISITE AUX «COULISSES DU BATIMENT» Livret destiné aux collégiens et lycéens visitant les chantiers et ateliers

PREPARER SA VISITE AUX «COULISSES DU BATIMENT» Livret destiné aux collégiens et lycéens visitant les chantiers et ateliers PREPARER SA VISITE AUX «COULISSES DU BATIMENT» Livret destiné aux collégiens et lycéens visitant les chantiers et ateliers Rendez-vous le 11 octobre 2012 pour visiter le chantier GROUPE SCOLAIRE ILOT DE

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier Pacte de responsabilité et de solidarité Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier 1 2 INTERVENTION DE MONSIEUR MICHEL JOUVENOT DIRECTEUR DE LA BANQUE

Plus en détail

Contributions. Edition 2007

Contributions. Edition 2007 Contributions Contributions sur salaires et autres prestations que l'employeur doit payer aux caisses de compensation et aux assurances conformément aux réglementations légales et conventionnelles Edition

Plus en détail

Good practice: réduction individuelle des primes d assurance-maladie

Good practice: réduction individuelle des primes d assurance-maladie Good practice: réduction individuelle des primes d assurance-maladie Extrait du rapport: Ehrler, Franziska, Caroline Knupfer et Yann Bochsler (2012) Effets de seuil et effets pervers sur l activité. Une

Plus en détail

Les assurances sociales au quotidien I

Les assurances sociales au quotidien I François Wagner Les assurances sociales au quotidien I Assurances accident, chômage et invalidité Prestations complémentaires Allocations perte de gain maternité CIP-Notice abrégée de la deutsche Bibliothek

Plus en détail

ÉCONOMIQUE PRINCIPALES DÉPENSES DÉDUCTIBLES

ÉCONOMIQUE PRINCIPALES DÉPENSES DÉDUCTIBLES DÉDUCTIBLES RAPPEL Pour être déductibles des recettes, les dépenses effectuées par les titulaires de revenus non commerciaux doivent répondre aux conditions suivantes : être nécessitées par l exercice

Plus en détail

Promotions économiques régionales

Promotions économiques régionales Le fil rouge pour la création d entreprise Lausanne Région Association de la Région Cossonay - Aubonne - Morges Association de la Région du Gros-de-Vaud INTRODUCTION Ce livret, édité par les trois associations

Plus en détail

IV. Les nécessités d une grande réforme : propositions pour une assurance générale de revenu. Ruth Gurny, Denknetz Traduction : Sabine Dormond

IV. Les nécessités d une grande réforme : propositions pour une assurance générale de revenu. Ruth Gurny, Denknetz Traduction : Sabine Dormond IV. Les nécessités d une grande réforme : propositions pour une assurance générale de revenu Ruth Gurny, Denknetz Traduction : Sabine Dormond Pour une protection solidaire et équitable : l assurance générale

Plus en détail

Initiative socialiste pour des impôts équitables Commentaires Bernard Dafflon 1

Initiative socialiste pour des impôts équitables Commentaires Bernard Dafflon 1 Initiative socialiste pour des impôts équitables Commentaires Bernard Dafflon 1 L initiative socialiste pour des impôts équitables soulève des discussions souvent quérulentes entre défenseurs de l initiative

Plus en détail

Accord intercantonal sur l harmonisation des régimes de bourses d études

Accord intercantonal sur l harmonisation des régimes de bourses d études Version de consultation du 25 octobre 2007 Accord intercantonal sur l harmonisation des régimes de bourses d études du I. Dispositions générales A. Objectifs et principes Art. 1 But de l accord Le présent

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 Pacte de responsabilité et de solidarité Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 1 2 Le Pacte : quels bénéficiaires? Les entreprises Toutes les entreprises, quelle que soit

Plus en détail

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics DOSSIER DE PRESSE PARTENARIAT CCCA-BTP et PRO BTP Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics Bernard Charpenel / CCCA-BTP Signature de la convention et point presse 10 mars 2010 0 SOMMAIRE

Plus en détail

Assemblée Générale. 6 juin 2008. ASLEC Sierre

Assemblée Générale. 6 juin 2008. ASLEC Sierre Assemblée Générale 6 juin 2008 ASLEC Sierre Année concernée : 2007 9 membres présents, dont 5 membres du Comité. Excusés : 10 personnes = Mme Anne Martin, Mme Maria-Pia Tschopp, Mme Fabienne Moulin, Mme

Plus en détail

Payer, épargner, prévenir

Payer, épargner, prévenir Payer, épargner, prévenir 1 sommaire Compte courant et internet-banking page 2 Compte d'épargne page 3 TerZo (pilier 3a) page 7 Compte de libre passage page 10 Part ordinaire page 12 1 Compte courant et

Plus en détail

LETTRE D INFORMATION FISCALE N 181

LETTRE D INFORMATION FISCALE N 181 LETTRE D INFORMATION FISCALE N 181 23 Décembre 2013 ACTUALITES FISCALES ACTUALITES FISCALES Adoption définitive du Projet de Loi de Finances pour 2014 Le Parlement a adopté définitivement jeudi par un

Plus en détail

Contenu : Pose d escalier préfabriqué monobloc en béton Rédaction : Hediger Damien / Etudiant ETC 3 ème année Date : 1 er octobre 2008

Contenu : Pose d escalier préfabriqué monobloc en béton Rédaction : Hediger Damien / Etudiant ETC 3 ème année Date : 1 er octobre 2008 Page 1 / 5 Rapport technique / domaine du bâtiment Contenu : Pose d escalier préfabriqué monobloc en béton Rédaction : Hediger Damien / Etudiant ETC 3 ème année Date : 1 er octobre 2008 Introduction Dans

Plus en détail

IMPACT DE LA FISCALITÉ ET DES FRAIS DE GARDE DES ENFANTS SUR LE REVENU DISPONIBLE DES PARENTS EXERÇANT UNE ACTIVITÉ LUCRATIVE

IMPACT DE LA FISCALITÉ ET DES FRAIS DE GARDE DES ENFANTS SUR LE REVENU DISPONIBLE DES PARENTS EXERÇANT UNE ACTIVITÉ LUCRATIVE Zurich, le 8 janvier 2014 Dr. Regina Schwegler, Andrea Schultheiss IMPACT DE LA FISCALITÉ ET DES FRAIS DE GARDE DES ENFANTS SUR LE REVENU DISPONIBLE DES PARENTS EXERÇANT UNE ACTIVITÉ LUCRATIVE Sur mandat

Plus en détail

La Banque Populaire des Alpes : une Banque utile & innovante toujours plus engagée pour ses territoires! Résultats 2014 & perspectives

La Banque Populaire des Alpes : une Banque utile & innovante toujours plus engagée pour ses territoires! Résultats 2014 & perspectives Communiqué de presse Le 26 mai 2015 La Banque Populaire des Alpes : une Banque utile & innovante toujours plus engagée pour ses territoires! Résultats 2014 & perspectives Des résultats financiers en progression

Plus en détail

TABLEAU SYNOPTIQUE DES INCITATIONS FISCALES

TABLEAU SYNOPTIQUE DES INCITATIONS FISCALES TABLEAU SYNOPTIQUE DES INCITATIONS FISCALES Réforme globale du Code Général des Impôts Fiche technique thématique Mesures Modalités pratiques Objectif poursuivi 1 Crédit d impôt pour investissement (Impôt

Plus en détail

Avantages de l affiliation pour votre entreprise

Avantages de l affiliation pour votre entreprise Le système conventionnel des industries horlogère et microtechnique Avantages de l affiliation pour votre entreprise Zébulon Communication / 2753 / 2012 La paix sociale Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

Les assurances sociales et le travail à temps partiel

Les assurances sociales et le travail à temps partiel Les assurances sociales et le travail à temps partiel Informations utiles à toutes les personnes qui travaillent à temps partiel et assument la garde d enfants ou l assistance de parents. Informations

Plus en détail

Étude sur la compétitivité des administrations cantonales

Étude sur la compétitivité des administrations cantonales Étude sur la compétitivité des administrations cantonales réalisée pour les Chambres de commerce latines Avril 2015 2 1. Descriptif de la recherche Contexte et méthodologie 3 La 7 ème vague de l étude

Plus en détail

dossier saison 2011/2012

dossier saison 2011/2012 dossier saison 2011/2012 GENÈSE DU PROJET L industrie du ski s inscrit dans un univers plus large, le secteur très courtisé des loisirs où interviennent de nombreux opérateurs du monde du voyage, de l

Plus en détail

Contrat d'engagement pour chef de chœur

Contrat d'engagement pour chef de chœur Union Suisse des chorales Contrat d'engagement pour chef de chœur Entre (Chœur) Et (chef de chœur) 1. Madame / Monsieur assure la direction musicale de /du choeur 2. L année chorale commence en règle générale

Plus en détail

Lettre Entreprise Info. N 14 / Février 2014. Lettre Entreprise Info

Lettre Entreprise Info. N 14 / Février 2014. Lettre Entreprise Info N 14 / Février 2014 Lettre Entreprise Info N 14 / Février 2014 Sommaire Social AGIRC-ARCCO : la clé de répartition des hausses de cotisations 2014-2015 est fixée : L objectif de la loi du 20 janvier 2014

Plus en détail

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire L analyse de la MNT sur le projet de décret Patrick DOS Vice-Président de la MNT Participation des employeurs

Plus en détail

Information du jour La prévoyance sociale en Suisse

Information du jour La prévoyance sociale en Suisse Information du jour La prévoyance sociale en Suisse Prestations Assurés/Ayants droit Base de calcul pour le montant des prestations pour guérison, soins, réadaptation AVS/AI Sont obligatoirement assurées

Plus en détail

CAMPAGNE NATIONALE MUTUELLES DE FRANCE. En France. 10 millions. de personnes ne peuvent pas se soigner. Débattonsen. www.unemutuel lepourtous.

CAMPAGNE NATIONALE MUTUELLES DE FRANCE. En France. 10 millions. de personnes ne peuvent pas se soigner. Débattonsen. www.unemutuel lepourtous. 1 9 S E P T E M B R E 2 0 1 3 CAMPAGNE NATIONALE MUTUELLES DE FRANCE En France 10 millions de personnes ne peuvent pas se soigner. www.unemutuel lepourtous.com Débattonsen! Affiche40x60.indd 1 10/09/13

Plus en détail

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs?

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? Ménages et consommation 1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? question 1: comment le revenu des ménages est-il réparti? question 2: quelle est l influence

Plus en détail

Fiche conseil DIRIGEANT : Quel statut social choisir? Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions :

Fiche conseil DIRIGEANT : Quel statut social choisir? Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions : DIRIGEANT : Quel statut social choisir? Fiche conseil Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions : Certifié ISO 9001 Comptables Fiscales Juridiques, Sociales, de

Plus en détail

Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER?

Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER? Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER? Version janvier 2015 Ce document est destiné aux personnes participantes du Régime et vise à les aider à déterminer si le rachat d une rente pour service

Plus en détail

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie)

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Commentaire du film d introduction de l intervention de Garth Larcen et son fils Max, entrepreneur aux U.S.A. Garth Larcen

Plus en détail

Avantages économiques procurés par le secteur des assurances

Avantages économiques procurés par le secteur des assurances 6 Avantages économiques procurés par le secteur des assurances Sans les assurances, rien ne va plus dans notre monde moderne Le secteur des assurances constitue un pilier central de l économie helvétique

Plus en détail

L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage

L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage N 2 Edito Cher partenaire, La fin du premier semestre 2013 s achève dans une ambiance économique et sociale morose

Plus en détail

Retraite. Date de la retraite

Retraite. Date de la retraite Retraite A quelle date vais-je prendre ma retraite? Vaut-il mieux percevoir une rente ou un capital? Dois-je annoncer mon départ à la retraite? A la fin de la vie professionnelle, tout le monde est confronté

Plus en détail

LOCATION DE CHAISE EN COIFFURE

LOCATION DE CHAISE EN COIFFURE LOCATION DE CHAISE EN COIFFURE MISE EN CONTEXTE. Suite à de nombreuses demandes d information, autant par des propriétaires que par des employés à qui on offre de louer une chaise, le CSMO des services

Plus en détail

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012 Le projet de Loi de finances pour 2013 présenté en Conseil des Ministres vendredi 28 septembre 2012 constitue la première pierre de l architecture de la politique fiscale du Gouvernement. Il vient bouleverser

Plus en détail

Un autre regard sur. Michel R. WALTHER. Directeur général de la Clinique de La Source 52 INSIDE

Un autre regard sur. Michel R. WALTHER. Directeur général de la Clinique de La Source 52 INSIDE 52 INSIDE Un autre regard sur Michel R. WALTHER Directeur général de la Clinique de La Source Directeur général de la Clinique de La Source, Michel R. Walther est né en 1949 au Maroc de parents suisses.

Plus en détail

ASSEMBLÉE NATIONALE 3 novembre 2014 AMENDEMENT

ASSEMBLÉE NATIONALE 3 novembre 2014 AMENDEMENT ASSEMBLÉE NATIONALE 3 novembre 2014 PLF POUR 2015 - (N 2234) Commission Gouvernement Adopté AMENDEMENT présenté par le Gouvernement ---------- ARTICLE ADDITIONNEL N o II-464 (2ème Rect) APRÈS L'ARTICLE

Plus en détail

Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER?

Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER? Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER? Version fin mai 2012 Ce document est destiné aux personnes participantes du Régime et vise à les aider à déterminer si le rachat d une rente pour service

Plus en détail

Rappels sur les missions, l évolution des populations couvertes et les engagements stratégiques

Rappels sur les missions, l évolution des populations couvertes et les engagements stratégiques DOSSIER DE PRESSE Point presse du 2 juillet 2013 ANNEXES Rappels sur les missions, l évolution des populations couvertes et les engagements stratégiques www.rsi.fr Une mission : assurer la protection sociale

Plus en détail

Discours 1 er mai 2014 Fleurier et Yverdon

Discours 1 er mai 2014 Fleurier et Yverdon Alain Carrupt, Président syndicom, syndicat des médias et de la communication Fleurier 11.30 et Yverdon 18.30 Discours 1 er mai 2014 Fleurier et Yverdon (Seul le texte parlé fait foi!) Les travailleuses

Plus en détail

TAXE DE SEJOUR GUIDE D'INFORMATION ET D APPLICATION

TAXE DE SEJOUR GUIDE D'INFORMATION ET D APPLICATION MAIRIE DE COURNON D'AUVERGNE SERVICE TOURISME TAXE DE SEJOUR GUIDE D'INFORMATION ET D APPLICATION Sommaire : Page 2 : Page 4 : Page 5 : Page 6 : Page 7 : Présentation de la taxe de séjour -qui est habilité

Plus en détail

Le pacte de responsabilité et de solidarité

Le pacte de responsabilité et de solidarité Le pacte de responsabilité et de solidarité Direccte CENTRE Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l emploi Qu est ce que le pacte de responsabilité

Plus en détail

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 1211122 GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 RAPPORT SOMMAIRE Cette proposition présente les recommandations de Genworth Financial Canada («Genworth») au Comité permanent des

Plus en détail

Réformes socio-économiques

Réformes socio-économiques Réformes socio-économiques Le 27 novembre 2011, suite à la dégradation de la note belge par l agence Standard & Poor s, les six partis ont conclu, dans l urgence, un accord sur le budget et sur la réforme

Plus en détail

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 2 ème trimestre 2013 Repli accentué au 2 ème trimestre (-2%) du volume de travaux d entretienrénovation de logements Cette baisse d activité correspond à une baisse

Plus en détail