L alcool chez nos aînés en institution J E U D I 1 8 M A I D O C T E U R E M I L I E M A U T R E T P S Y C H I A T R E 5 9 G 0 1

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1 L alcool chez nos aînés en institution J E U D I 1 8 M A I D O C T E U R E M I L I E M A U T R E T P S Y C H I A T R E 5 9 G 0 1

2 INTRODUCTION LE SUJET AGE QUI S ALCOOLISE Vulnérabilité du sujet âgé qui s alcoolise, particularités cliniques et thérapeutiques Caractéristiques sociodémographiques : Profil type : homme marié, autonome, vivant au domicile, bien inséré socialement Mode de consommation : Boisson majoritairement consommée : vin Mésusage plus qu alcoolodépendance Augmentation du pourcentage de consommations quotidiennes et diminution du pourcentage de consommations occasionnelles et des ivresses Aucune recommandation française de bon usage Recommandations américaines : «tout sujet de plus de 65 ans ne doit pas boire plus d un verre d alcool par jour et pas plus de deux verres d alcool par occasion de boire»

3 INTRODUCTION LE SUJET AGE QUI S ALCOOLISE Evolution des consommations : 2/3 de début précoce, 1/3 de début tardif Les troubles de l adaptation aux phénomènes de vieillissement comme facteur de risque d apparition d un alcoolisme tardif Vieillissement du corps : pathologies, perte d autonomie Épreuves subjectives du vieillissement : départ des enfants, retraite, veuvage, deuils répétés Un problème de santé publique? Vieillissement de la population Décroissance de la prévalence addictive avec l âge 40% des sujets âgés ne consomment pas d alcool contre seulement 10% des français Prévalence en population générale : 2 à 10% Prévalence en institution : 0 à 25% Prévalence à l hôpital : 15 à 50% des sujets hospitalisés

4 ALCOOL ET PRISE EN CHARGE HOSPITALIERE Recours aux soins rattaché au mésusage d alcool Environ 1% des hospitalisations des sujets âgés Aussi fréquents que les infarctus du myocarde dans les diagnostics d hospitalisation Importance des complications traumatiques (jusque 40% des sujets âgés admis avec une alcoolémie positive) Sous estimation des conduites alcooliques Impact sur les soins Syndrome de sevrage atypique Augmentation du risque de dépression et de suicide Malnutrition Facteur d interaction médicamenteuse et d induction enzymatique 3 ème cause de syndrome démentiel

5 EN INSTITUTION GERIATRIQUE Institution gériatrique = caisse de résonnance des représentations sociales attachées à l alcoolisme (rejet / approbation) Période de silence qui précède l éclatement d une situation PROBLEMATIQUE Problème = ce qui fait du bruit, qui dérange «Le sujet âgé qui s alcoolise peut passer inaperçu dans la mesure où il dérange moins» (Engelberts) Place du patient, du soignant et de l institution au sens large

6 ABORD PSYCHOPATHOLOGIQUE Epreuves subjectives du vieillissement Multiples pertes exigeant une constante adaptation de son appareil psychique Epuisement narcissique Recours à l alcool comme moyen de lutte contre la perte d objet Illusion d un objet renforçant le narcissisme

7 UN PROBLEME DE REPERAGE OU DE PRISE EN CHARGE? De réelles difficultés de repérage Réticence à aborder le problème Évolution de l expression clinique de l alcoolisation Conséquences surtout individuelles Frontière entre consommation «normale» et «pathologique» Gestion du diagnostic avancé Travail de Delamaire et al : 2/3 des médecins interrogés avaient des patients âgés dont l alcoolisme était notoire mais avec qui ils n avaient jamais abordé le problème Pessimisme du soignant?

8 QUELLE PRISE EN CHARGE? Pas de limite d âge à une action alcoologique Âge comme facteur prédictif d une bonne adhésion thérapeutique Abord médical des conséquences sur la santé Travail réalisé aux urgences de Cambrai Proposer à tout sujet âgé alcoolisé un rdv addictologique 1/3 ont accepté, 66% l ont honoré À 6 mois, selon les médecins traitants, modification du comportement face à l alcool chez plus de la moitié des patients

9 POUR OU CONTRE L ALCOOL EN INSTITUTION? Notion de liberté individuelle / Notion d obligation de soins et de sécurité de l établissement Préservation du sentiment d autonomie sociale Importance du cadre institutionnel Approvisionnement en boissons Tolérance des soignants Mise à disposition d alcool en institution Importance des consommateurs quotidiens Favorisation du rôle social de l alcool (cohésion, aspect festif ) Mésusage d alcool plus souvent conséquence que cause d entrée en institution?(weyerer)

10 QUELQUES PISTES DE REPONSE Cohérence du projet institutionnel Valeurs communes Souplesse d organisation et de réponse à l individualité Projet individualisé, porté par tous Révision régulière, place de l échange Décisions pluridisciplinaires Concilier le projet de soin individuel avec le projet de soin institutionnel et le projet de vie dans l établissement

11 DENI DU PATIENT, DENEGATION DU SOIGNANT Définitions Déni : Mécanisme de défense par lequel un sujet nie la réalité d un fait qu il perçoit et qu il ne peut cependant admettre Dénégation : Mécanisme de défense par lequel le sujet nie une vérité contre toute évidence et à l encontre d une réalité dont il a au fond conscience Déni du patient : Parfois exacerbé avec l âge Rattaché à sentiment de honte, mésestime Dénégation du soignant : Evitement / Mise en place de contre-attitudes Permissivité complaisante / réponse coercitive Syndrome de l étiquette (Mr G) Dénégation sociale Diminution des conséquences collectives Mise en valeur des effets bénéfiques de l alcool (effet bénéfique du vin)

12 L ALCOOL : UN DERNIER PLAISIR? Positionnement variable du soignant en fonction de : Ses représentations, de son histoire Sa gestion émotionnelle (sentiment d impuissance, d incompréhension, de gêne, de rejet ) Ses connaissances Possible dénégation du trouble Banalisation des effets néfastes chez le sujet âgé Notion de souffrance négligée «C est tout ce qu il lui reste» Vécu du sujet ou projection du soignant???

13 L INTERVENTION DU PSYCHIATRE EN INSTITUTION Travailler la demande «faire arrêter de boire» Promouvoir l individualité Apporter une connaissance de l histoire et des particularités du sujet Repérer et traiter d éventuelles comorbidités psychiatriques (parfois tarissement de l expression symptomatique avec l âge) Travail de renarcissisation Mettre en relief le symptôme : l inclure dans : Une problématique (trouble de personnalité?) Un contexte (trouble de l adaptation?) Un tableau somatique (trouble démentiel, perte d autonomie, douleur, angoisses de mort?) Une décompensation psychiatrique Apporter une lecture psychopathologique face à une situation conflictuelle Deuil du «chez soi» Relation de dépendance Mise en actes ou en symptômes de la souffrance Travail de coordination avec les équipes gériatriques et addictologiques Apporter des perspectives de soins personnalisées (temps de synthèse, contact avec la famille ) Construction du projet institutionnel

14 ILLUSTRATION CLINIQUE Mr F 82 ans en institution pour dégradation cognitive et somatique sur exogénose chronique. Analyse psychopathologique : Fragilité institutionnelle ayant précipité la modification de comportement Tenir compte de l histoire du patient, de son mode de fonctionnement Importance de retracer une anamnèse précise, en tenant compte de l environnement Danger d une démarche unique face à l alcool

15 Merci de votre attention

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