Liberté et Souverainté

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1 Liberté et Souverainté

2 48: Liberté et démocratie Révolte = désire de liberté positive restriction de liberté individuelle Jean-Jacques Rousseau Liberté n est pas beaucoup plus facile à vivre que être sous la gouverne d un tyran. MAIS liberté homme pas tyrannique Pour Rousseau liberté = Liberté positive, tout le monde peut participer au pouvoir publique mais celle-ci s immiscera dans la vie citoyenne.

3 48: Liberté et démocratie Libéraux de la moitié du XIXe: Avait peur que cette liberté positive détruise la liberté négative «que la souveraineté du peuple ne l emporte sur l individu» ils avaient raison.

4 48: Liberté et démocratie CEPENDANT Mill constate qu un gouvernement élu liberté Démocratie peut être une tyrannie de la majorité qui ne se différentie pas des autres formes de tyrannie qui «violent les frontières sacrée de la liberté individuelle»

5 49: un pouvoir absolu réduit indéniablement la liberté individuelle La souveraineté absolue n augmente en aucun cas la liberté MAIS repousse le problème de l esclavage!! : Le problème n est pas de savoir QUI doit gouverner, mais QUELLE QUANTITE de pouvoir doit-on octroyer au souverain tendance à en faire profit Benjamin Constant métaphore : il vaut mieux lutter contre l arme qui nous nuit plutôt que de lutter contre la main qui la tient

6 49: un pouvoir absolu réduit indéniablement la liberté individuelle Ainsi, si elle possède un pouvoir total, la démocratie oppresse l individu de la même manière que peut le faire un dictateur/monarque Ce n est pas parce qu on accepte d être conditionné/ permet à telle institution de nous conditionner qu on reste libre! consentement procédé «magique» qui préserve automatiquement la liberté Si je décide consciemment d être opprimé, je suis tout de même pas libre, de la même manière que si on m y avait forcé. comparaison avec l esclavage et le suicide Gouvernement populaire est tout aussi despotique que la monarchie, même s il est moins visible et efficace Rousseau = ennemi la liberté individuelle en revendiquant le principe du «moi indivisible»

7 50: Les limites de la liberté Durant le XIXe, les penseurs ont dit : si la liberté n implique aucune limite au pouvoir de quiconque de nous obliger à faire des choses qu on ne veut pas, alors peu importe de quoi nous sommes contraint, nous ne sommes pas libres ils affirment qu une doctrine de la souveraineté absolue est une doctrine de la tyrannie Si je veux préserver ma liberté, il ne suffit pas de dire qu elle ne doit pas être violée, sauf si : le maître absolu l autorise l assemblée populaire le roi

8 50: Les limites de la liberté Berlin dit qu il doit créer une société ou il existera des limites que personne n aura le droit de transgresser Toutes ses limites auront en commun d être acceptées de tous, si profondément inscrite dans la nature des hommes, qu elles seront essentielles pour un homme dit normalement constitué Si l on est certain de l inviolabilité d un espace minimum réservé à la liberté individuelle, nous ne pouvons que adhérer à ses limites

9 50: Les limites de la liberté Il y a peu à attendre d un gouvernement par la majorité car la démocratie n est pas tenue. Il a souvent été dit qu il n est pas difficile à un gouvernement d orienté la volonté de ses sujets L usage de la force n est pas toujours nécessaire car ils peuvent croire qu ils sont libres en étant toujours esclaves La principale vertu du droit «positif» réside peut-être pour les libéraux car c est une manière de protéger la liberté individuelle négative qui est la valeur suprême pour eux

10 51: Comment une société peut-elle devenir vraiment libre? Question qui guide le paragraphe Si les démocraties peuvent,sans cesser d être démocratiques, supprimer la liberté, comment une société peut-elle devenir réellement libre? Pour les libéraux, tels que Constant, Mill, Tocqueville, aucune société ne peut être dite libre, si elle n est pas régie par ces deux principes: 1. Aucun pouvoir n est absolu, seules les droits le sont. 2. Il existe des frontières à l intérieure desquelles les individus possèdent des droits inviolables. Ces frontières sont définies par des règles qui sont si largement acceptées, que leur respect fait partie de la conception même que l on a d un homme normalement constitué.

11 51: Comment une société peut-elle devenir vraiment libre? Elles ne peuvent être supprimées par une procédure légale par des juges ou une assemblée souveraine. Ce sont de telles règles qui sont bafouées quand il y a un jugement injuste ou qu on oblige des enfants à dénoncer leurs parents. Donc: La liberté d une société se mesure à la résistance de ces barrières, ainsi qu au nombre et à l importance des voies qu elles laissent ouvertes à ses membres.

12 52: Les opposants à la liberté positive Opposé du but des partisans de la liberté positive Certains veulent restreindre l autorité, d autres qu elle soit entre leur main Deux points de vue strictement opposés

13 52: Les opposants à la liberté positive Deux points de vue ont des prétentions absolues Ne pas reconnaître que les valeurs auxquelles ils aspirent sont ultimes et possèdent un droit légal est faire preuve de peu de perspicacité en matière de morale et de société.

14 ConcLusion On se rend compte avec Révolution française et les jacobins que la liberté individuelle n a pas sa place : la souveraineté du peuple prend le dessus sur la souveraineté de l individu pas libres Si le souverain a un pouvoir total, les sujets sont asservis et la liberté individuelle n existe pas Crée une société avec des limites intransgressibles qui seront acceptées de tous car si l on est certain de l inviolabilité d un espace réservé à la liberté nous ne pouvons qu y adhérer Deux principes pour qu une société soit libre (selon Mill, Constant, Toqueville) : Aucun pouvoir absolu Frontières à l intérieur d un individu inviolables Liberté d une société se mesure à la résistance de ces barrières. Ce sont l opposé des buts des partisans de la liberté

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