NOTE DE CONJONCTURE DE JUIN 2015

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1 NEWSLETTER JUIN 2015 NOTE DE CONJONCTURE DE JUIN 2015 Sommaire Conjoncture économique internationale Page 1 Conjoncture économique nationale Page 3 Réformes économiques Page 4 Restructuration des banques publiques Page 4 Conjoncture économique internationale Alors que l économie américaine reprend sa croissance, la zone euro connaît une accélération du rythme de croissance qui a atteint 1,5%, ce qui est favorable aux exportations tunisiennes. 1. Une reprise de la croissance mondiale. Aux USA, la croissance du PIB a été négative au premier trimestre (-0,2%) mais pas aussi grave que les résultats annoncés précédemment selon le communiqué du BEA (Département du Commerce US) du 24 Juin. Ce résultat s explique en partie par le recul des exportations suite à l appréciation du dollar et la baisse de l investissement fixe hors logements. La Banque Fédérale Américaine a reporté l augmentation des taux d intérêt prévue pour permettre la reprise de l investissement et l accélération de la demande de consommation. Cette dernière bénéficie de la baisse des prix locaux enregistrée (-1,6%) suite en partie à la baisse du prix du pétrole. L économie américaine connaît actuellement une reprise du rythme de croissance grâce à la bonne conduite de la politique monétaire et fiscale, le taux de croissance attendu pour l année reste compris entre 2% et 2,5%, grâce en particulier à la demande de consommation et d acquisition de logements, qui fait suite à l enrichissement des ménages après la baisse des prix et la bonne performance de la bourse. Il faut remarquer que le premier trimestre aux USA enregistre toujours une faible performance par rapport au reste de l année : 0,6% en moyenne depuis 2010 contre 2,9% pour les trois autres trimestres. Le rythme de croissance futur de l économie américaine dépendra de la relance des investissements de la part de l Etat notamment, devant les besoins énormes d infrastructure et les possibilités de financement à faible coût compte tenu des faibles taux d intérêt qui prévalent. La zone euro connaît une accélération du rythme de croissance qui a atteint 1,5% grâce à l amélioration constatée en France après les dernières mesures gouvernementales et l amélioration générale dans la zone grâce à : - La baisse du prix de pétrole et ses effets en termes de réduction de coûts et d augmentation du pouvoir d achat. - La politique monétaire expansive de la Banque Centrale Européenne et le maintien des taux d intérêt à un niveau très bas favorisant la demande. 1

2 NEWSLETTER JUIN La baisse de l euro estimée à une moyenne de 10% depuis un an et qui a accéléré les exportations. Cette baisse est liée à l action de la BCE en faveur de la relance économique alors que la Banque Fédérale Américaine s apprête à remonter les taux d intérêt, intention quoique reportée, entraînant l appréciation du dollar. Cependant, le problème grec reste posé, ce qui introduit une instabilité au niveau des marchés financiers qui défavorise l investissement. De même, le problème ukrainien et le maintien de sanctions sur la Russie ne favorisent pas la reprise du commerce international et la croissance économique. L affaiblissement de l euro suite au problème grec a des effets positifs sur les exportations de la zone, qui compensent ses inconvénients. Les répercussions de la sortie éventuelle de la Grèce de la zone euro sur l économie de la zone ne sont pas claires, car l affaiblissement attendu de l euro peut avoir des effets positifs sur les exportations de la zone, qui compensent ses inconvénients. De toutes façons, l Allemagne est toujours prête à défendre l euro et cela pour des raisons historiques. Le problème russe pour l Allemagne est plus aigue que le problème grec (la Russie est un marché important et une source importante d énergie). Par ailleurs, les problèmes que connaissent l Espagne, le Portugal et l Italie ne sont pas du même ordre que celui de la Grèce car ces pays ont un taux d endettement par rapport au PIB nettement plus faible que la Grèce et connaissent actuellement une balance courante extérieure excédentaire et une croissance positive du PIB. Ils devront cependant payer des intérêts plus élevés sur leur dette publique car les marges sur les pays surendettés augmentent en cas de risque systémique comme c est le cas actuellement. Cependant, les répercussions politiques de la sortie de la Grèce de l Union européenne seraient plus graves que les conséquences économiques pour la stabilité de l Europe (problème des balkans, émigration, ). Pour cela, le scénario actuel en cas de désaccord avec les créanciers est de se limiter à une sortie de la zone euro, qui serait faite par étapes : la première étape se limite à permettre à la Grèce d imprimer sa propre monnaie, faute de refinancement de la part de la BCE suite au défaut de remboursement. Cette monnaie circulerait en parallèle avec l euro, les grecs garderont alors leurs avantages (salaires et retraites élevés) mais ils seront payés en une monnaie qui serait appelée à se déprécier. Cela pourra promouvoir les exportations et le tourisme et relancer l économie. Cependant, ce schéma introduit une instabilité financière suite à la présence de deux monnaies : la monnaie locale chassera l euro pour les transactions locales. Ce schéma est implicitement suggéré par le Ministre allemand des finances qui a dit que la Grèce n a pas besoin de quitter la zone euro même en cas de refus des ajustements dans le référendum prévu (selon Bloomberg, 30 Juin). La Grèce deviendrait alors un laboratoire pour plusieurs pays qui ont des problèmes de remboursement de dette et qui sont réticents à appliquer les mesures d ajustement proposées par les institutions financières internationales. Les dirigeants mondiaux qui exigent des ajustements sévères comme condition de rééchelonnement de la dette sont entrain de pousser certains pays vers le défaut de paiement. Il faut espérer pour l unité européenne que la Grèce accepte les ajustements, que l ensemble de sa dette soit transférée aux autres pays de la zone euro à qui elle doit déjà 222 milliards, soit autant que son PIB, et que cette dette soit rééchelonnée à très long terme. La Chine a ralenti son rythme effréné d investissement qui avait abouti à un volume global d investissement qui dépasse la consommation intérieure du pays. Cependant, le taux d impayés bancaires a atteint 20% des actifs bancaires et a été réduit par la création de sociétés de gestion d actifs. Cette situation ne peut pas continuer indéfiniment car ces sociétés ne parviennent pas à récupérer les impayés. Le ralentissement du rythme d investissement depuis 2013 notamment a conduit à une croissance du PIB plafonnée actuellement à 7% par an (6,7% en 2016 selon l OCDE). L Inde, par contre, a introduit des réformes en vue d attirer les investissements étrangers et relancer le secteur privé local. Le taux de croissance du PIB attendu pour 2015 dépasse 7%. Mais, plusieurs réformes doivent êtres réalisées pour que ce taux se maintienne et en particulier l assainissement du système bancaire dont dépend le financement de l économie car les entreprises indiennes sont sous capitalisées. La réussite du secteur des services BPO (Business Process Outsourcing) destinés à l exportation explique en partie les performances actuelles de ce pays (services utilisant les TIC, services comptables et de marketing). Il faudra attendre 2016 pour atteindre un taux de croissance du PIB mondial de 4% 2

3 NEWSLETTER JUIN 2015 Le Japon a réalisé une très bonne performance en ce début de 2015 avec un taux de croissance de 3,9% au premier trimestre grâce à la politique monétaire expansionniste qui a permis de déprécier le yen et faciliter le financement. A cela s est ajoutée la baisse du prix de pétrole qui favorise ce pays importateur de pétrole et qui se désengage du nucléaire après le dernier accident. En conclusion, l année 2015 sera comparable à 2014 en termes de réalisation de croissance du PIB soit 3,3% de croissance pour l économie mondiale. Il faudra attendre 2016 pour atteindre un taux de croissance du PIB mondial de 4% selon les experts internationaux. Conjoncture économique nationale 1. L évolution de la conjoncture L inflation a ralenti en Tunisie sous l effet des efforts de régulation des marchés par l intervention des autorités : constitution de stocks, contrôle des intermédiaires. Le taux d inflation a baissé de 5,7% à 5,3%. Il faudra attendre les prochains mois pour voir si ce phénomène est transitoire ou s il résulte des mesures de stabilité macroéconomique. Le commerce extérieur et le déficit commercial : La baisse du déficit commercial sur 5 mois de 1000 MD environ est égale à l augmentation des exportations d huile d olive sur la même période. Ce levier va disparaître pour le reste de l année avec la fin de la saison oléicole entraînant une aggravation du déficit commercial surtout que les perspectives de relève par d autres secteurs ne sont pas présentes. En effet, les exportations textiles ont baissé de 5% marquant un recul de ce secteur qui s ajoute au secteur minier en régression de 35%. Le secteur énergétique ne pourra pas contribuer à la réduction du déficit commercial malgré la baisse du prix de pétrole suite à la baisse de la production pétrolière de 30% environ alors que la demande continue d augmenter de 5% par an. La baisse du prix de pétrole a d ailleurs réduit la valeur des importations de produits raffinés de 246 MD sur les 5 premiers mois de l année, alors que la baisse des exportations de pétrole brut a été de 523 MD aggravée par la baisse des quantités. Cela a conduit à un déficit énergétique de 1500 MD soit le tiers du déficit commercial sur la période. D ailleurs, le bilan d énergie primaire pour l année 2014 s est caractérisé par l aggravation du déficit énergétique de 54% passant de 2,4 MTEP (millions de tonnes équivalent pétrole) en 2013 à 3,7 MTEP en 2014 selon le dernier rapport annuel de l ETAP, suite à la baisse des ressources nationales en énergie primaire de 12,8% (pétrole -11%, gaz naturel -15% et GPL -10%) contre une augmentation de la consommation d énergie primaire de 5,7% (produits pétroliers +10% et gaz naturel +2,1%). Le taux d indépendance énergétique selon l ETAP est passé de 72% en 2013 à 60% en 2014, faisant de la Tunisie un pays clairement importateur d énergie contrairement à la décennie précédente. Cette nouvelle contrainte pèsera lourdement sur l équilibre des paiements extérieurs tunisiens. Le déficit commercial tunisien va s aggraver avec la fin de la saison oléicole Malgré la baisse du prix de pétrole, Le déficit énergétique représente le tiers du déficit commercial car la Tunisie est devenue un pays clairement importateur d énergie. L exécution du budget de l Etat : Les données disponibles (à fin avril) montrent une très faible augmentation des recettes de l Etat par rapport à la même période l année dernière : 0,1% pour l ensemble des recettes et 0,8% pour les recettes fiscales. Cela est d abord dû au recul des impôts sur les sociétés (-16%) et de la TVA (-3%). Cela est donc lié à la stagnation de la production et des bénéfices en Heureusement que les dépenses publiques ont été maîtrisées avec une augmentation de 2,1% seulement. Concernant la croissance économique, les données publiées montrent un repli remarquable des investissements, ce qui limitera la création d emplois et réduit la croissance du PIB déjà faible depuis 2011 (2% par an en moyenne) : - Les déclarations d investissements faites à l APII ont baissé de 16% en valeur en cinq mois par rapport à l année dernière. - Les importations de biens d équipement ont régressé de 8% sur la même période. - Les crédits à l économie connaissent un ralentissement inquiétant surtout qu une partie est destinée au rééchelonnement des crédits existants. 3

4 - Les flux d investissements directs étrangers ne retrouvent pas leur rythme d avant A cela il faut ajouter le ralentissement des importations de matières premières et de l activité offshore en général. Les réformes économiques préconisées Le rapport de la Banque Mondiale de fin Mai 2015 préconise les réformes suivantes qui sont jugées nécessaires en vue de garantir une croissance durable en Tunisie : 1. Poursuivre les réformes du milieu des affaires pour stimuler l investissement productif et instaurer la concurrence : Les limitations de la concurrence dans le secteur des services notamment ont réduit la croissance économique et la création d emplois. Une révision du cadre juridique et réglementaire des affaires s impose pour favoriser l initiative privée dans les secteurs marchands et développer le partenariat publicprivé pour les projets d infrastructure. Des projets de lois sont en cours de discussion pour réviser la loi sur la concurrence et les prix et pour adopter une loi sur le partenariat public-privé. 2.Concevoir et appliquer des politiques stimulant la croissance et la création d emplois dans les secteurs où la Tunisie présente un avantage stratégique : Les politiques visant à améliorer l environnement général des affaires pourraient être complétées par des interventions ciblées sur la création d emplois dans des sous-secteurs et des régions spécifiques que les autorités doivent identifier. Le projet de révision du code de promotion des investissements en cours de discussion s inscrit dans ce sens. Les réformes économiques deviennent urgentes pour préparer le décollage en TOPIC / Market / Date 3. Utiliser le dialogue social pour catalyser l adoption et la mise en œuvre de politiques d assistance sociale plus efficaces, qui amélioreront l équité et l efficacité des programmes d assistance sociale. Il faudra un ciblage plus rationnel des subventions généralisées des prix, une réforme exhaustive dans les plus brefs délais du système de sécurité sociale (retraites et assurance santé) suite aux déficits croissants et à la couverture insuffisante des programmes de protection sociale. 4. Décentraliser: Une voie d accès à la multiplication des chances vers plus d équité. Il s agit d adopter des politiques visant à combattre les inégalités régionales dans l accès aux services de base et aux infrastructures de base et d améliorer la fourniture des services locaux. 5. Élaborer et mettre en œuvre une stratégie nationale pour le secteur financier en vue d accroître la création de projets et l investissement. Afin d améliorer l efficacité du système bancaire et la concurrence au sein de ce secteur, les réformes devraient porter sur la restructuration des banques publiques, l application stricte des régulations bancaires et la révision des procédures relatives aux banques en difficulté financière. Un système bancaire plus performant pourrait augmenter le niveau de crédit au secteur privé à hauteur d au moins 10 % du PIB selon les études de la BM. La restructuration des banques publiques C est un problème à l ordre du jour dans plusieurs pays dont l Inde et la Chine car la proportion élevée d impayés bancaires bloque l allocation de crédits à de nouveaux projets rentables. - l Inde, qui est en voie de réaliser des succès notables en termes de croissance du PIB et de réduction de l inflation, affronte un système bancaire dominé par le secteur public qui couvre 70% des crédits, accumule les impayés (12% actuellement contre 4% pour le secteur privé) et est sous capitalisé (besoin de 40 milliards $). La Banque Centrale indienne a récemment instauré des règles en vue d éviter les rééchelonnements et augmenter les provisions. Elle a instauré un mécanisme de concertation interbancaire sous sa supervision dès qu un impayé de 60 jours est constaté. Le Gouvernement a aussi promis un nouveau code de faillite qui aidera les créanciers à reprendre les entreprises en difficulté. La réforme bancaire envisagée n adopte pas la privatisation des banques publiques, mais leur ouverture au capital privé en réduisant la participation de l Etat à 52% du capital (contre une part variant de 57% à 82% actuellement) et en adoptant un mode de gouvernance analogue au secteur privé (contrat avec des dirigeants provenant du secteur privé). La participation de l Etat à l augmentation du capital des banques publiques a été conditionnée par de bons résultats réalisés : 9 sur les 20 banques publiques ont pu satisfaire ces conditions. La Banque Centrale vient d autoriser les crédits à 25 ans pour les projets de long terme (immobilier, tourisme, agriculture) avec possibilité de refinancement tous les 5 ans. Cette mesure permettra de rééchelonner plusieurs crédits et alléger les impayés (d un montant estimé à 12 milliard $). Cela réduira les besoins de nouveaux apports en capital. La commission de réflexion instaurée en Inde l année dernière a proposé trois mesures de réforme pour les banques publiques : abroger la réglementation rigoureuse de la gouvernance (organigramme), alimenter les conseils d administration par des banquiers expérimentés, réduire la participation de l Etat à moins de 50% pour éviter la réglementation appliquée aux 4

5 entreprises publiques (salaires, recrutements, autorisations). Cette dernière mesure n a pas été retenue par le Gouvernement, pour le moment au moins, vu le sentiment majoritaire en Inde que les banques doivent servir l intérêt général et doivent donc appartenir au secteur public, cela depuis la nationalisation de 14 banques privées par Indira Gandhi en La Chine enregistre un ralentissement du rythme de croissance du PIB suite aux contraintes de financement dictées par la montée des impayés qui ont doublé en trois ans. Des sociétés de gestion d actifs ont été créées par le système bancaire public en vue de se débarrasser des impayés faisant passer le taux d impayés de 25% il y a 15 ans à 1,4% selon The Economist du 6 juin. Récemment, la plus grande société de gestion d actifs Cinda a mis sur internet la vente en ligne de plusieurs actifs, imitant ce qui a été fait aux USA après la dernière crise financière. La Banque centrale chinoise a introduit récemment un système d assurances des dépôts qui signifie que les autorités ne couvrent plus tout risque de défaut. Cela vise à responsabiliser les banques et à introduire la prise de risque dans les critères d octroi de crédits. La Chine est donc entrain d introduire lentement les mécanismes de marchés dans un système bancaire public : la prochaine étape attendue est la libéralisation des taux d intérêt avec encadrement par la Banque centrale. - En Tunisie, La Banque Mondiale a déjà tiré une sonnette d alarme sur le système bancaire «en désordre» dans son diagnostic : n ont pas aidé le système bancaire dans la récupération des dettes. Pour cela la réforme proposée doit commencer par la révision de ces procédures. Ensuite, il est proposé de restructurer les banques publiques, de renforcer le contrôle d application des règles prudentielles par la BCT, de libérer les taux d intérêt pour accroitre la concurrence, et de résoudre le problème des impayés du secteur touristique qui s aggravent. Les solutions proposées passent par un assainissement des banques publiques: une enveloppe de plus de 1 milliard de dinars financée en partie par des emprunts permettra de recapitaliser les 3 grandes banques publiques. Cet assainissement permettra alors de relancer l activité de ces banques qui sont sujettes à une concurrence aigue du secteur privé. La restructuration des banques publiques doit être inscrite dans le cadre du partenariat public-privé. l habitat pour la BH, l agriculture et le développement régional pour la BNA, le tourisme et l industrie pour la STB. En réalité, leurs activités s étendent sur tous les secteurs et sont souvent concurrentes. L association sous forme de Holding publique : Chaque banque gardera son identité (personnel, locaux) mais les grandes options seront tracées par un holding qui constituera le bras financier de l Etat : réseau d agences, plan informatique, investissements importants, gestion des grands groupes. Le partenariat stratégique avec une banque privée : Chaque banque sera couplée avec un partenaire privé qui obtiendra la majorité du capital. C est la formule de privatisation avec présence minoritaire de l Etat pour assurer la continuité et défendre certains choix de long terme. Le partenaire privé doit appartenir au secteur bancaire et serait très probablement un partenaire étranger en cas d appel d offres international. Les impayés bancaires sont élevés (près de 20% des crédits), la concurrence est faible malgré le nombre élevé de banques, la présence de l Etat dans une dizaine d entre elles pose des problèmes de gouvernance, La marge interbancaire reste élevée malgré sa baisse de 3% à 2,5% et pourtant la rentabilité moyenne des fonds propres est faible (10%). Enfin, le degré de mobilisation des ressources est faible puisque les crédits à l économie ne représentent que 60% du PIB contre 80% dans les pays comparables. Certes, les lois sur la faillite et sur le sauvetage des entreprises en difficulté Plusieurs solutions ont été proposées pour restructurer les banques publiques: La fusion : Elle permettra de créer une grande banque publique qui pourra jouer un rôle sur la scène internationale et africaine surtout que les activités des 3 banques paraissent complémentaires: Le partenariat avec des banques tunisiennes: Il permettra de créer 3 grandes banques tunisiennes avec une participation publique minoritaire qui peut être cédée en bourse plus tard. Les couples envisageables sont à former entre d un côté une des trois banques publiques (STB, BH, BNA) et une des grandes banques privées tunisiennes (BIAT, BT, Amen Bank). Cela permettra de créer des pôles bancaires tunisiens capables de jouer un rôle sur la scène africaine où les opportunités d affaires sont prometteuses. 4

6 Le partenariat technique : Cette formule a été adoptée par les autorités tunisiennes par une ouverture du capital des banques publiques à un partenaire technique à hauteur de 15%. L objectif ici est d apporter un savoir faire pour mieux gérer les banques publiques et leur permettre de se développer dans un environnement concurrentiel. Cette formule peut aboutir à un candidat qui développera la banque s il est intéressé par une plus grande participation dans une deuxième phase ou par une présence dans la région. Elle peut aussi aboutir à un intermédiaire ou à un acheteur qui vise la vente de services à la banque. La privatisation totale de la banque: Cette solution est recherchée en cas de maximisation des recettes de privatisation. L Etat n est pas obligé d adopter la même solution pour toutes les banques publiques : La solution doit dépendre de la situation de la banque et de l objectif recherché par l opération de restructuration. Historiquement, la Tunisie avait choisi en 2004 la solution de cession de la majorité à une banque privée étrangère à un prix relativement faible pour l UIB et la BS (moins de 2 fois le nominal) car la vente a été faite avant assainissement. Cette privatisation a abouti à l objectif visé qui était d assainir ces deux banques et de les relancer car elles sont devenues bénéficiaires et parmi les meilleures banques de la place de nos jours. Pour les banques publiques actuelles (STB, BNA, BH), le choix fait est de les recapitaliser auparavant, à un coût élevé pour l Etat. Dans ce cas, le partenariat public-privé devient plus conseillé car l Etat n a pas intérêt à sortir totalement d une banque assainie et cela même pour des considérations de rentabilité, en plus des considérations d intérêt général (orientation des investissements privés). Reste à définir la part que doit détenir l Etat dans chaque banque après restructuration : - 1. Est-ce la majorité du capital comme dans le choix indien actuel ou le choix du partenariat technique tunisien? - 2. Est-ce une minorité de blocage pour céder la gestion quotidienne aux privés et garder des prérogatives sur l orientation générale et sur les décisions importantes de la banque Est-ce une participation minoritaire simple permettant une présence au conseil d administration et dans les différents comités de la banque, ce qui permet de contrôler et d influencer l activité de la banque. La réponse peut varier selon la banque: Le premier cas semble plus adapté pour la BNA pour des considérations sectorielles (agriculture, développement régional), le second cas plus adapté pour la STB pour des considérations financières (portefeuille diversifié dont le tourisme avec ses problèmes spécifiques, financement du secteur public), le troisième cas plus adapté à la BH engagée dans le financement classique comme les autres banques de la place avec une dominante habitat. Contact us Moncef Boussannouga Zammouri Senior Partner T: E: mzammouri@kpmg.com Dhia Bouzayen International Contact Partner T: E: dbouzayen@kpmg.com TOPIC / Market / Date 5

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