CENTRE HOSPITALIER DE BAR SUR SEINE : Fax :
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- Lucienne Mercier
- il y a 6 ans
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1 CENTRE HOSPITALIER DE BAR SUR SEINE : Fax :
2 1- Structuration autour le l hôpital de Bar sur Seine. Difficultés actuelles. 2- Quelques exemples tirés de notre pratique. 3- Conclusions perspectives.
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4 «Réflexion pour la valorisation de la prise en charge de l insuffisance cardiaque- Education thérapeutique- Que pouvons nous proposer localement?» Hôpital local de Bar sur Seine. Préparation à la CME. Réunion du 16 mai 06 Validé dans le projet d établissement.
5 Rencontre de cardiologues du centre hospitalier de Troyes. Découverte de l éducation thérapeutique, et de son efficacité dans l insuffisance cardiaque. ( Place de l éducation thérapeutique dans la prise en charge de l insuffisance cardiaque. Proposition d orientation du SROSS III pour la cardiologie en Bourgogne )
6 Etude américaine de RICH : Etude prospective randomisée 282 patients de plus de 70 ans, hospitalisés pour insuffisance cardiaque sévère. Après 90 jours : Réduction de 56.2 % des réadmissions pour nouvelle IC. De 44.4% des ré-hospitalisations multiples. De 35.7% du nombre de jours d hospitalisation. Amélioration des scores de qualités de vie. Diminution de 460$ par patient
7 Dispositif MSA
8 Dispositif MSA avec l IPCEM Adressés par leur médecin traitant. Patients en ALD pour HTA, coronariens où insuffisants cardiaques et relevant du régime MSA exclusivement. Animés en binôme ( Série de 3 ateliers de 3 heures chacun) Groupes de 5-8 patients.
9 Formation du médecin durant 1 semaine (IPCEM, MSA) L intégration du dispositif de la MSA de 2007 à l été séries de 3 ateliers ont été réalisées dans ce cadre. Locaux mis à disposition par la mairie de Bar sur Seine.
10 Au départ chacun s interrogeait sur sa place dans cette démarche. À la fin de cette phase envie de plus. Contraintes du dispositif, patients en ALD relevant de la MSA.
11 A partir d octobre 2009.
12 Patients adressés par leur médecin traitant. Soutien actif de la MSA par l intermédiaire du Dr ROYER. élargissement aux trois caisses, (CPAM, MSA, RSI) Patients ALD ou hors ALD ( HTA, Insuffisance cardiaque, coronariens et parfois simplement conjoints de ceux ci.)
13 Formation, mémoire. Diplôme IPCEM. Progressivement 3 professionnels de santé formés. (Une IDE de l hôpital, une nutritionniste libérale, un médecin) Evolution supports grandement facilités par la mise disposition d un vidéoprojecteur. Dans les locaux de l hôpital de Bar sur Seine. Dans salles à peu près fixes. (Et non plus dans des salles variables à aménager à chaque fois)
14 Autre facteur favorisant: La répétition des ateliers. Discours, supports, plus riches en allant.
15 11 séries de 3 ateliers. C est à dire 33 ateliers de 3 heures chacun. Suivi par un comité de pilotage localisé dans les locaux de la MSA à Troyes.
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19 Financement, tutelles, réunions. Evaluation à distance. Démographie médicale locale, départ d un médecin, déménagement du cabinet. Intégration des patients. (Difficultés à mobiliser les confrères)
20 Proximité. Initiative de la CME. C est à dire de l ensemble des médecins susceptibles d adresser leur patients. Perspective de regroupement...
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22 Définition(s)? Ateliers cuisine? Encore des recommandations impossibles qui figurent sur les carnets d ALD? Un peu de vent?
23 Nous allons essayer de répondre à cette question de façon positive à travers 2 ou 3 exemples pratiques tirés de notre expérience des ateliers. A partir de là en tirer des éléments de réponse à notre problème.
24 Définition de l éducation thérapeutique au travers de notre expérience.
25 La TA. Autour du «Mauvais» cholestérol. Alimentation méditerranéenne.
26 Comment abordons nous la TA en atelier?
27 CIRCULATION DU SANG LES ARTÈRES
28 Objectif: Expliciter, rendre intuitivement compréhensible la pression du sang sur la paroi interne des artères. Les deux chiffres de la TA Systolique et diastolique.. Signaler l élasticité de la paroi des artères. Laisser exprimer aux patients leurs connaissances. Construction à partir de ces éléments d une ébauche de réponse sur paper board. Introduire la mesure de la TA et la palpation du pouls. Introduire l HTA.
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35 Ce point est abordé au second atelier. Qu en pensez-vous? Ce cholestérol, comment peut-il être bon et mauvais? Les rôles du cholestérol ont été évoqués. Son origine alimentaire et hépatique. Les patients s expriment, les points clef sont notés sur un tableau. Quand tout a été dit, préciser les choses.
36 Le cholestérol circule dans le sang lié à deux transporteurs différents. Le LDL-Cholestérol l apporte vers les cellules. Le HDL Cholestérol. Le cholestérol fixé au HDL va des cellules au foie puis est éliminé dans la bile.
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40 Laisser les patients exprimer leurs connaissances, leurs hypothèses. Eventuellement à partir des éléments précédents de ce second atelier.
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42 Objectifs: Rendre sensible l intérêt d une modification de notre alimentation. Donner autant que possibles des données claires et précises. Laisser les patients exprimer leurs avis, leurs hypothèses, Laisser poser le problème de l évaluation d une pratique.
43 Chez des personnes en bonne santé l alimentation de type méditerranéenne diminue-t-elle le risque d être malade? A votre avis?
44 Aux États-Unis d'amérique, hommes et femmes, âgés de 50 ans à 71 ans, sans antécédent de maladie chronique, ont été suivis pendant au moins 5 ans. Une attention particulière a été portée à leurs habitudes alimentaires.
45 Le pronostic cardiovasculaire des adultes suivant un régime de type "méditerranéen" a été meilleur que celui des adultes ayant des habitudes différentes, chez les hommes et chez les femmes, qu'ils aient ou non des fac-teurs de risque cardiovasculaire (taba-gisme, obésité, etc.).
46 La mortalité par affection cardiovasculaire des adultes ayant un régime dit "méditerranéen" a été moindre, de l'ordre de 20 %. Un argument de plus pour favoriser une alimentation de type "méditerra-néen" (voir encadré ci-contre). Prescrire (La Revue Prescrire Décembre 2008/ tome 28 N 302, page 926 )
47 Objectifs: Rendre sensible l intérêt d une modification de notre alimentation. Donner autant que possibles des données claires et précises. Laisser les patients exprimer leurs avis, leurs hypothèses, Laisser exprimer le problème de l évaluation d une pratique.
48 En France, un essai comparatif rando-misé, publié en 1994, a testé chez 605 hommes et femmes un «régime méditerranéen» après infarctus du myocarde.
49 Au bout d'une durée moyenne de 27 mois chez 605 hommes et femmes un «régime méditerranéen» après infarctus du myocarde. La mortalité totale a été plus faible dans le groupe régime "méditerranéen" (1,3 % par an versus 3 % par an dans le groupe témoin, p < 0,05). L'incidence des événements cardiaques graves (1,3 % par an versus 5,6 % par an dans le groupe témoin, p = 0,001)(b,c)(2,8,9).
50 En somme : un effet protecteur en prévention secondaire, de niveau de preuve modeste. Depuis les essais indiens et français réalisés au début des années 1990, on ne dispose que de quelques données supplémentaires. L'absence de double aveugle conduit à des résultats de niveau de preuves modeste. Mais en matière d'interven-tions alimentaires, le double aveugle semble irréalisable. Quoi qu'il en soit, l'ensemble des données vont dans le sens d'un effet protecteur du régime alimentaire de type "méditerranéen" en prévention cardio-vasculaire secondaire. Par comparaison indirecte, cet effet paraît équivalent ou supérieur à celui d'un traitement par statine. PAGE 614 LA REVUE PRESCRIRE SEPTEMBRE 2005/ TOME 25 N 264
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54 Définition(s)? Ateliers cuisine? Encore des recommandations impossibles qui figurent sur les carnets d ALD? Un peu de vent?
55 Définition. Nous avons essayé d aborder ce qui pour nous est derrière la définition.
56 Définition Selon la définition de l OMS de 1998, l éducation thérapeutique doit être un processus continu, intégré aux soins.
57 Premier problème: «Dispositif continu» C est à dire, pas 3 ateliers et puis s en vont. Second problème. «Adhésion des confrères», c est à dire selon notre analyse qu ils n adressent leurs patient que si ils adhèrent au dispositif, sont partie prenante. Ils ne vont pas rogner sur leur temps de consultation pour convaincre si ils ne sont pas convaincus eux même. Souvenir personnel visite du médecin de prévention de la MSA qui en 2005 était passé au cabinet présenter l action IPCEM-MSA
58 Adhésion. Permettre à notre expérience de perdurer, de s étendre à d autres thèmes. Aller vers une appropriation par le médecin traitant. Les ateliers, n étant qu une étape initiale..
59 Proposer la participation à un atelier. ( un cardio du CHT s est déplacé pour assister à un atelier en juin ) Donner l ensemble des supports sous forme informatique ou papier. ( Informatisation logiciel commun, facile à intégrer dans le glossaire). Permettre appropriation de la démarche et aller vers un dispositif «continu». Assez facilement intégré aux soins dans notre expérience. Présentation de notre démarche (FMC, contacts directs).
60 A Bar sur Seine l hôpital local y trouve une place naturelle. (A l initiative du projet, en support, comme lien entre les professionnels de santé.)
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Les Jeudis de l'europe
LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER
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