Les métamorphoses du mur : paroi, rideau, écran, téléprésence

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1 Les métamorphoses du mur : paroi, rideau, écran, téléprésence Norbert Hillaire * Université de Nice Le mur est ce qui se dresse dans l évidence de sa présence abrupte, mais le mur est plus que cela : tout un symbolisme s y attache (du plein et du vide, de la frontière et de l identité, du dehors et du dedans) qui se prolonge au-delà de sa propre réalité spatiale. C est pourquoi, sans doute, même une fois détruits, les murs continuent parfois d exister. Ou qu ils n ont pas cessé d évoluer au point de disparaître. Cette duplicité du mur, comme agent double, explique aussi sans doute le fait que le mur ait été un instrument projectif, qui clôture l espace réel, mais ouvre un espace de représentation ; les murs ont ainsi toujours été pris dans l ambiguïté de la présence et de l absence, du plein et du vide, mais aussi, comme on peut le vérifier avec le vitrail et avec certaines technologies tout à fait nouvelles (telles le mur de téléprésence), de la présence et de la représentation, de la présence réelle et de la présence à distance. Une nouvelle génération d équipements et de services voient le jour et actualisent le formidable potentiel des technologies en matière de liaison entre le proche et le lointain, l expérience réelle et l expérience à distance dont les enjeux ne sont rien moins que les nouvelles conditions de l habiter, et peut-être, du vivre ensemble séparément. Le mur est paradoxal ; c est, littéralement parlant un objet biface, comme Janus. Non seulement parce qu un mur suppose deux côtés, comme n importe quelle paroi, mais aussi parce que le mur est indissolublement un objet matériel et un objet spirituel. Un objet physique et symbolique. Cette qualité biface du mur le place ainsi à l égal d autres objets, qui peuvent avoir valeur de paradigme, tels l arbre ou le réseau (le réseau, par exemple, se présente lui aussi, dans sa version contemporaine comme un objet biface, à la fois comme enfer du contrôle et paradis de la libre circulation). De même le mur est irréductiblement du côté de la clôture et de l ouverture (comme s il entrait dans la vocation du mur de se voir soit percé, par des fenêtres, soit abattu, par la soif de liberté et de clarté qui guide les hommes). * norbert.hillaire@unice.fr

2 MEI «Espace, corps, communication», nº 21, 2004 Mais même si le mur est l objet par lequel on enclôt, ou on enferme, cette clôture n est pas nécessairement négative : elle peut signifier la privation de liberté, mais elle peut aussi signifier cette nécessaire réclusion à laquelle aspire le moine dans son exigence de communion intérieure avec l au-delà : la cellule du moine nous tient à l abri des sollicitations extérieures, et ses murs tracent clairement la limite entre un extérieur charnel et un intérieur spirituel. Le mur enclôt, mais par là même il donne un sens à l espace sans qualité d une extériorité sans limites, d une pure étendue sans mesure. Le mur dessine l espace, il cerne et trace les contours de la ville ou de la maison, et en cela même en oriente le sens en le modelant. Le mur est la condition qui nous permet de nous représenter l espace et les limites de cet espace. Il est à la fois la chose et le signe de cette chose, comme d ailleurs l espace lui-même, indissolublement du côté des choses et du côté des signes. Et c est pourquoi le mur est indissociable des fonctions représentatives et projectives que, depuis l aube des temps, l humanité lui a associées. Les parois sont ces espaces spéculaires qui traversent les temps et les cultures, lieu de convergence et de couplage des figures et des signes depuis l origine des temps. C est pourquoi sans doute le mur n est jamais loin de la peinture, et de l image : au monde des doubles et des simulacres, il faut aussi la réalité d un support sur lequel se projeter paroi de la caverne, mur écran d aujourd hui. Mais dire ceci, cette corrélation ontologique entre l épaisseur des choses et la volatilité des signes qui définit toute muralité, c est dire en même temps l ambiguïté du mur et au fond cette vocation paradoxale des murs à s affirmer, à se dresser au service de l homme pour la défense de son territoire, mais aussi, à l inverse et d un même mouvement, à disparaître, ou, au moins à se métamorphoser jusqu à en devenir invisibles. Il y a dans le mur le plus épais, l appel discret et secret de la baie à venir ; ou du mur de verre et de la transparence qui finit par triompher de nos jours, contre l opacité et le secret des murs anciens. Il y a aussi, évidemment, la menace de la destruction qui habite toute construction, et en ce sens le mur est indissociable des ruines. Le mur protège et réfléchit à la fois. Il est abri et reflet, il est séparation et union. Le mur est un agent double : il nous enseigne que toute séparation est liaison. Ainsi a-t-on raison de souligner que l architecture, c est l invention du trou dans le mur, au moins autant que l art de l édification de celui-ci. Cette histoire se décline à grands traits à partir de quelques figures emblématiques de l architecture : la colonne, la structure Et en effet, toute l histoire de l architecture peut se lire à travers cette relation entre le mur et ce qui le traverse, ce qui concourt à son effondrement, ou au moins, à son effacement. Des notions centrales caractérisent cette évolution, qui connaît son apogée avec le mouvement moderne en architecture et son concept de 120

3 Les métamorphoses du mur : paroi, rideau, écran, téléprésence N. Hillaire mur-rideau, un mur en proie au vertige de sa propre disparition. Il faut faire une exception pour le mur-rideau qui marque une rupture dans l histoire des murs : le mur rideau marque le passage d une muralité fondatrice, principe de base de la construction avec le mur porteur, à une fonction secondaire de délimitation et de séparation des espaces de la maison : c est la disparition du mur au profit de la structure, et le début des mythes modernes de la transparence, qui trouvent leur corrélat dans l hygiénisme, et leur traduction architecturale dans la maison de verre. C est le passage à une architecture reposant sur un principe de modularité structurale (ou de structure modulaire), dont le principe fondateur n est plus tant le mur que la colonne. Cette évolution se produit avec le mouvement moderne et elle correspond à une industrialisation des techniques de construction. Et en effet, le mouvement moderne en architecture est d abord un phénomène économique et industriel, qui tend à élever (ou à réduire) les techniques de construction au même rang que l ensemble des autres produits issus de l industrie. Phénomène qui conduira à l éloge du fonctionnalisme contre le goût de l ornement, dont l architecture du vingtième siècle se dégage peu à peu. Ce processus de rationalisation industrielle n a pas cessé d influencer la pensée de la ville et conduit jusqu à la nécessité d en rationaliser l organisation individuelle et collective. À la résistance, à l opacité des lieux (et des murs), à leur gravité et leur différence qui conditionnait leur identité, ces techniques modernes opposèrent la force de leur légèreté et de leur reproductibilité (ce qu avait bien vu Hugo quand il évoquait déjà dans Notre Dame de Paris la supériorité du livre de papier sur le livre de pierre, du fait de la reproductibilité et de la capacité de l imprimé à se répandre au-delà des frontières et de la contingence des lieux et des temps). Le Modulor et la Charte d Athènes de Le Corbusier seraient, de ce point de vue, l équivalent de la machine de Turing : une machine universelle de traitement de l habitation (l envers absolu de ce qu entendait Holderlin quand il disait que «l homme habite la terre en poète» 1 ). Ce serait un dispositif universel susceptible de résoudre n importe quel problème (d habitat), quelle qu en soit la nature (ou si l on veut le dire dans le langage de Heidegger, le triomphe du calcul comme déclin et Gestell) 2. Il correspond aussi à cette propension de l Occident à éclairer le monde, et a pour fondement, dans l héritage des Lumières du XVIII e siècle, cette vision à la fois, planificatrice et universaliste et hygiéniste qui accompagne le discours et la pratique de l urbanisme moderne, mais aussi de 1 2 «Dichterisch wohnt der Mensch. cf. Œuvre et lieu. Essais et documents, sous la direction de Norbert Hillaire et Anne-Marie Charbonneaux, Flammarion

4 MEI «Espace, corps, communication», nº 21, 2004 l architecture avec la standardisation des techniques de construction des murs, comme en témoigne le mur-rideau. Le modèle 1 en effet dont se réclame le mouvement moderne en architecture est un modèle engendré de l extérieur, en surplomb, fruit ou ersatz d une pensée universaliste, extensive et planificatrice qui entend projeter sur la planète sa propre vision et sa pleine lumière. «Cette représentation, rappelle Certeau, est l analogue du fac-similé que produisent, par une projection qui est une sorte de mise à distance, l aménageur de l espace, l urbaniste ou le cartographe. La ville-panorama est un simulacre théorique (c est-à-dire visuel), en somme un tableau, qui a pour condition de possibilité un oubli et une méconnaissance des pratiques.» La modernité, en ce sens, s accomplit en effet comme une géodicée, et le globe en est à la fois l instrument projectif et la métaphore, comme support de cette expansion géographique aboutissant aujourd hui à la globalisation, et plus subtilement encore à la production globale de la localité (ce pourquoi la question du lieu est à repenser dans la perspective de cette production globale). On ne méditera jamais assez sur le fait que, à l orée du XXI e siècle, c est le symbole majeur de cette géodicée qui a été atteint : les Twin Towers du Word Trade Center étaient le centre même de cet œil panoptique qui croyait pouvoir s élever au-dessus de la mêlée primaire des foules et de leurs mouvements à l aveugle. Le mur de verre réalise cette utopie de la transparence, et il correspond à l apogée du modernisme de la Charte d Athènes au Style International. La modernité, c est donc la reproduction et l industrie, le verre et l hygiénisme, la fenêtre à travers laquelle on contemple le monde. Résumons-nous : si le mur est ce qui se dresse dans l évidence de sa présence abrupte, le mur est, on l a vu, toujours plus que cela : tout un symbolisme s y attache (du plein et du vide, de la frontière et de l identité, du dehors et du dedans) qui se prolonge au-delà de sa propre réalité spatiale. C est pourquoi, sans doute, même une fois détruits, les murs continuent d exister (au point qu un Européen convaincu comme Daniel Cohn-Bendit peut affirmer à juste titre que nous continuons à vivre en Europe le dos au mur ), tels ces membres fantômes dont souffrent les amputés. C est pourquoi aussi les murs sont fréquemment des hauts lieux, quand ils ne subsistent qu à l état de vestige ou de ruines, et plus encore dans ce cas-là : tel est le cas du Mur de l Occident ou Mur des Lamentations. C est le vieux thème romantique des ruines qui hante la modernité et dont les accents se font entendre dans un certain déconstructivisme encore très puissant. Ainsi, des artistes majeurs ont pu s approprier ce thème. On pense ici à Gordon Matta Clark, dont Dan Graham souligne dans un article le refus de construire 2. Matta-Clark déconstruit des lieux existants, allant même jusqu à fendre par le milieu 1 2 Le mot a ici le sens d un paradigme dominant. Cité par Thierry de Duve, «Ex Situ», in Œuvre et lieu. Essais et documents, op. cit. 122

5 Les métamorphoses du mur : paroi, rideau, écran, téléprésence N. Hillaire une vieille maison d Englewood dans le New Jersey (Splitting, 1973). Bref le mur serait d emblée un lieu aux antipodes de ces espaces sans qualité que l anthropologue Marc Augé appelle des «non-lieux», et qui se caractérisent par le fait que l on y circule, mais que l on ne s y rencontre pas : le modèle de ces espaces serait l échangeur, alors que le modèle des lieux anthropologiques traditionnels serait par exemple le carrefour. Et il est vrai que le lieu traditionnel est toujours plus qu un simple topos (le lieu physique où est situé un corps) mais aussi et nécessairement une chôra (la propriété ontologique qui fonde cette localisation, ou, pour Augustin Berque, le lieu géniteur, le lieu comme empreinte et matrice). Le topos est du côté de l identité, la chôra du côté de la relation : la chôra, pour Berque, ouvre sur l existence du monde. Elle institue le lieu comme existentiel, et non seulement cartographiable. Jean-François Mattéi, pour sa part, souligne que «la chôra apparaît (dans la perspective platonicienne) comme la matrice du langage» 1. Il est logique, dans cette perspective, de voir dans le mur le contraire du non-lieu, et de le voir, étant indissolublement topos et chôra, souvent associé depuis l origine à une parole, à la quête d un sens, ou à la projection de celui-ci, sous la forme d un texte ou d une image, et parfois des deux. Le mur est en effet non seulement ce qui sépare un dedans et un dehors, mais aussi cette surface de projection indissolublement figurative et narrative au cours des âges à partir de laquelle le sens advient. Surface qui s offre à l épreuve de la peinture comme ornement et décor autant que comme récit et comme histoire, et parfois à la frontière de ces deux régimes d inscription du sens 2. On sait par exemple que l art pariétal fût l une des toutes premières manifestations de cette propension de l espèce humaine à utiliser les murs et les parois comme surface d orientation et d organisation, en s attachant à fixer le cours et le mouvement des choses et des évènements sur ses parois. Dans sa radicalité spatiale même, le mur est paradoxalement le lieu du temps, il exsude la trace de son passage et de son ouverture même en direction de l avenir. Il est logique à cet égard que la liquidation de la durée au profit de l étendue dans le monde moderne se soit traduite aussi par la volonté de réduire à néant cette propriété rétentionnelle du mur au profit d un matériau moins sujet à l entropie ordinaire des êtres et des choses : le verre. La volonté d éliminer le mur affichée par le Mouvement Moderne en architecture (ou alors de la transformer en mur-rideau), c est l écho de cette propension de l homme moderne à en finir avec la mesure temporelle de l espace («on est à une journée de marche») au profit d une mesure spatiale ne renvoyant qu à elle-même. De la peinture pariétale jusqu aux murs de 1968 qui avaient fini par prendre la parole, en 1 2 Sur ces questions, voir Augustin Berque, Écoumène. Introduction à l étude des milieux humains, Belin, 2000 Cf. Intra Muros. Catalogue de l exposition au MAMAC. Éditions Nice Musées, juillet

6 MEI «Espace, corps, communication», nº 21, 2004 passant par le Mur des lamentations qui accueille encore aujourd hui orants et pèlerins, le mur est du côté de durée, du récit, de l histoire et de la narration. De la grande Histoire des Peuples (avec la Muraille de Chine), à la petite histoire des gens (avec le Graffiti). Le mur jusqu à la modernité est donc tableau, fenêtre, écran de projection. Mais ce mur est encore lié à un principe de frontalité, un peu comme ce fut le cas aussi avec le genre de la quadrature au XVII e siècle. Avec le mur-écran qui s annonce aujourd hui pour demain, on serait dans un autre modèle, moins contemplatif qu immersif, comme une porte que l on franchit et non plus comme une fenêtre. Ce nouveau mur-écran n est plus une invite à chercher ce qu il y aurait derrière l image, ni même sur l image, mais nous invite à nous immerger dans l image même, principe d immersion qui définit ce nouveau régime de l image numérique en général et de la réalité virtuelle en particulier et qui se traduit, comme on le verra, par la prochaine apparition dans l espace urbain et domestique de deux technologies murales : la maison sensible, et le mur de télé-présence. Paradoxalement, il existe un précédent à ce mur écran immersif de demain : ce serait le vitrail, si l on accorde que celui-ci vaut moins comme support d une représentation, que comme manifestation d une présence, et plus encore, le vitrail tel que repensé par les artistes contemporains 1. Car le vitrail ouvre en effet vers cette profondeur immersive qui unit le fidèle à son Lieu et à son Dieu, plus encore qu il ne donne à lire et à voir le message biblique. Ou plutôt, il le donne à lire et à voir en le retenant dans une certaine illisibilité et une certaine invisibilité (un certain aveuglement), lesquels se traduisent au moyen âge dans la notion d image dissemblable, héritage de cette filiation à la fois juive et grecque, de l église médiévale, qui veut à la fois l image et l interdiction de l image divine. Le vitrail, comme message, est, de point de vue, comme le mur : une question d ouverture et de clôture. Le vitrail est entre le mur et la fenêtre. Il participe, plus qu un autre type de mur, de cette ambivalence propre au mur en général. Car le vitrail est in situ. Il ne fait sens que dans son site. Il serait du côté de ces énoncés non détachables, dont le message est enchâssé dans le support d énonciation qui les manifeste. C est un énoncé qui se tient dans son support de plomb et de barlotières, mais plombs et barlotières qui se tiennent à leur tour dans l architecture qui les soutient : et l on sait que loin de se résoudre à n être qu un support, les plombs et barlotières se donnent aussi comme l énoncé ou le message du lieu qui les accueille, le site architectural, et jusqu à l environnement géologique 1 Cf. Architectures de lumières, Vitraux d artistes contemporains, sous la direction de Norbert Hillaire et Anne-Marie Charbonneaux, Marval

7 Les métamorphoses du mur : paroi, rideau, écran, téléprésence N. Hillaire dans lequel ce site a été édifié (dans le cas de l abbatiale de Conques par exemple, où le peintre Soulages a réalisé un magnifique travail de mise en valeur réciproque de la pierre et du verre) : le vitrail fait sens dans un lieu, il est un mur avant que d être écran. En outre, il faut souligner que la grande majorité des artistes contemporains ayant conçu des vitraux n ont pas choisi la voie du récit biblique et de sa représentation figurale. Et quand ils ont choisi la parole des évangiles et sa mise en scène narrative, ils l ont généralement fait de telle manière que le récit ne se donne en rien comme une parole claire et transparente, mais plutôt comme la manifestation d une opacité et d un mystère qu il s agit moins de lever que d accommoder, au sens optique et rétinien. Ainsi toute la technique moderne du vitrail s emploie à nous rendre présente la lumière plutôt qu à nous la représenter : le vitrail contemporain privilégie la souveraineté de la présence du lieu et sa manifestation plutôt que la représentation des scènes de l Évangile. Mais il est aussi un écran, sur lequel se projette un passage à défaut d un message, une ouverture entre un ici et un ailleurs, qui installe dans l ici du chœur ou de la nef la lumière de l au-delà : il fait de la lumière l événement comme source (lux) qui réfléchit la lumière de la fin des temps (comme lumen) : il est un manifeste de l eschatologie ou une eschatologie de la présence et de la manifestation. En ce sens, le vitrail procède d une forme d ubiquité, il est du côté de la parole divine et de sa manifestation par-delà les lieux et les temps, et s oppose en ce sens à la conquête de l ubiquité à l œuvre dans nos sociétés laïcisées. Il nous rappelle que la lumière divine ne saurait être levée par la puissance des techniques de transparence contemporaines, même si les technologies numériques se présentent parfois sous les apparences d un nouveau dogme ou d un nouveau credo. Et il n est pas étonnant de ce point de vue que l on ait pu tenter de comparer la cathédrale, comme livre de pierre des temps théocratiques, au réseau, comme livre électronique des temps démocratiques. Ainsi, Pierre Musso peut-il écrire : «Le réseau apparaît comme la cathédrale contemporaine du Futur technologique annoncé. Puisant à la mythologie fondatrice du fil qui désigne le Destin, le réseau, passage cristallisé, indique toujours le sens, non plus celui de la verticalité de la flèche de la cathédrale tendue vers le supranaturel, mais celui de l interconnexion et de la liaison se développant sans limite, en réseaux de réseaux et méta-réseaux.» Le réseau-objet est comparable à une cathédrale dont la flèche indiquerait non plus l au-delà, mais le futur terrestre promis par le développement technologique. Là où le temple reliait ciel et terre, cette nouvelle cathédrale, celle des modernes bâtisseurs, relie le présent et le futur, en promettant paix et démocratie par la circulation généralisée de l information. 125

8 MEI «Espace, corps, communication», nº 21, 2004 Bien sûr, la symbolique du réseau demeure biface. Le Paradis peut se retourner en son contraire, l Enfer du Contrôle (Big Brother) contre le Paradis de la Circulation, c est-à-dire l égalité des frères internautes branchés, libéralo-libertaires qui ne cessent de célébrer l auto-régulation et l auto-organisation du réseau technique, identifié à l état naturel de l organisme planétaire. Le réseau, devenu le nouveau médiateur vers le paradis terrestre d une société industrielle ou informationnelle, pointe l avenir ici-bas, et indique l entrée dans la société d information et de communication. De même que la cathédrale est incarnation du mystère, le réseau est présence du futur : il fait passer, en définissant notre place comme un passage. En ce sens, notre époque peut s entendre comme celle d un effondrement des murs qui séparaient le divin et l humain, et s il est vrai que seul Dieu est ubiquitaire, certaines technologies tendent à prouver le contraire. Un mur du sens est en train d être franchi, qui réalise techniquement cette ubiquité, autrefois apanage des Dieux. Quoi qu il en soit, les murs ont toujours été pris dans l ambiguïté de la présence et de l absence, du plein et du vide, mais aussi, comme on l a vu, de la présence et de la représentation, de la présence réelle et de la présence à distance. Ainsi, une nouvelle génération d équipements et de services voient le jour et actualisent le formidable potentiel des technologies dans le domaine de la proximité, de la gestion des lieux et des espaces réels (extérieurs ou intérieurs, espace territorial, urbain, domestique, etc.), et plus encore en matière de liaison entre le proche et le lointain, entre le sensible et l intelligible, l expérience réelle et l expérience à distance liaison rendue possible par de nouveaux usages de l image, ainsi que de nouvelles interfaces intéressant d autres sens que la vue, au service du quotidien et de l expérience partagée du monde. Ainsi le mur de télé-présence, expérimenté actuellement par France Télécom dans ses propres locaux, apporte un nouvel outil de travail collaboratif, sur un mode plus flexible que la visioconférence, programmée à l avance. Ce mur d images, accompagné d un son spatialisé, permet par exemple de relier en permanence deux couloirs de deux sites d entreprises à distance (via l IP), pour favoriser la proximité physique et les contacts informels entre collaborateurs, organiser un rendez-vous improvisé l image et le son s introduisent quotidiennement dans les couloirs et les lieux publics de l entreprise France Télécom avec le mur de téléprésence. Pour France Télécom, «Ce mur relie en permanence deux couloirs des principaux centres de Recherche et Développement de France Télécom et facilite le développement de contacts informels entre salariés. Tandis que la visioconférence classique nécessite des réunions plutôt formelles et structurées, la télé-présence permet aux usagers d entretenir des liens faibles, mais répétés et porteurs de signification. En passant 126

9 Les métamorphoses du mur : paroi, rideau, écran, téléprésence N. Hillaire régulièrement devant le mur, des personnes qui ne se connaissaient pas en viennent à se reconnaître, à se saluer et à échanger quelques paroles. La télé-présence entretient ainsi la présence combinée de collectifs à travers leur mise en relation par l image, et ouvre la voie à de nouveaux usages. De nouvelles formes de réunions, presque improvisées, se mettent en place entre l Ile de France et la Bretagne. Plus flexibles que les réunions traditionnelles, ces rassemblements se font et se défont facilement, permettant même à deux participants de dialoguer tranquillement sur une partie du mur quand ils le désirent, alors que la réunion globale continue. Mais à tout moment les apartés peuvent cesser et le collectif se recomposer autour d une parole publique.» Les murs de verre et les murs-écrans abondent dans la littérature, dans l utopie architecturale, ou dans les films de science fiction. On se souvient des fonctions tyranniques jouées par le mur-écran dans le film de François Truffaut, Fahrenheit 451, tiré du roman de Ray Bradbury. Les nécessités du télétravail conduisent aujourd hui à la réalisation de certains murs, tel ce mur de télé-présence, qui procèdent eux aussi de cette ambivalence que l on a déjà soulignée, à propos des murs, comme des réseaux. Si le méga-écran domestique n est qu un appareil parmi d autres, car des projecteurs numériques peuvent transformer n importe quelle surface, à l extérieur ou à l intérieur, en surface de projection, il en va peut-être autrement de cette nouvelle technologie qu est le mur de télé-présence, avec lequel un degré de plus est franchi dans le couplage de la présence réelle et de la présence à distance. Mais on peut s interroger sur ce fantasme d une maison complètement informatisée, sur ce fantasme d un contrôle absolu de l espace et le temps, et de l omniscience qui le sous-tend. Ainsi, Marie-Paule McDonald, professeur à la School of Architecture de l Université de Waterloo décrit en ces termes le projet House_n, initiative du Département d architecture et du laboratoire des médias du MIT (conjointement baptisé «Maison du consortium futur du MIT») : «C est un projet de recherche sur plusieurs années prenant pour point de départ l axiome selon lequel le problème de notre époque est le problème de la maison gérée électroniquement. Plus l ordinateur individuel devient un appareil essentiel de la maison individuelle, plus les chercheurs s efforcent d étendre, d élargir et de multiplier la gestion de la vie quotidienne dans une maison de rêve informatisée. Les laboratoires de recherche du MIT ont étudié le caractère envahissant ou omniprésent de l informatique. Ils ont prédit et proposé toutes sortes d éléments équipés d ordinateurs intégrés avec interfaces invisibles ou incorporées. Parallèlement, le MIT a mis sur pied des environnements artificiels, maisons laboratoires destinées à tester la capacité des nouveaux produits informatiques à s intégrer à l environnement domestique, à créer des éléments producteurs plutôt que consommateurs d énergie, à fournir des services médicaux privatisés, à surveiller des résidents âgés et, plus généralement, à s intégrer à la vie socioéconomique quotidienne. La maison devient aussi son propre outil de marketing, grâce à des éléments invisibles permettant d enregistrer les données relatives à la consommation. D une grande ingéniosité, le projet de recherche était essentiellement un nulle part très élaboré. Comme c était un laboratoire, personne n y vivait. On pourrait 127

10 MEI «Espace, corps, communication», nº 21, 2004 le percevoir comme un nouvel article contemporain privé de substance, à ajouter à la liste de Zizek : comme des organes sans corps, c était une maison sans maison.» De toute évidence, la vieille parole de Holderlin, selon laquelle «l homme habite la terre en poète», conserve toute sa valeur et toute sa portée. 128

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