THÈME 3 LA REPARTITION DES RICHESSES

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1 «Il ne faut pas que certains citoyens souffrent de la pauvreté, tandis que d autres sont riches, parce que ces deux états sont causes de dissensions.» Platon, V ème siècle avant l an 0. CHAPITRE 10 LE PARTAGE INEGAL DES REVENUS & DU PATRIMOINE DES MENAGES THÈME 3 LA REPARTITION DES RICHESSES

2 I. LA FORMATION DES REVENUS DES MENAGES A. La répartition primaire des revenus = Répartition de la valeur ajoutée (richesses créées) entre les différents acteurs ayant directement participé à la production Ménages Rémunération du capital Entreprises (profit ou Excédent Brut d Exploitation ) Etat (impôts sur la production) Revenus du travail (salaires) Autofinancement (investissements) Revenus de la propriété (intérêts, dividendes)

3 En France, jusqu en 2008, avant la crise, elle s établissait dans les entreprises (sociétés non financières, qui emploient 55 % des salariés) à environ 80 % de la valeur ajoutée " nette " (celle dont est déduit le coût du renouvellement des équipements usés ou obsolètes). La " bosse " de a résulté du brutal ralentissement de la croissance économique de 1973 : on le croyait temporaire, et les salaires ont continué à progresser comme auparavant. Les années 1980 furent celles des désillusions, marquées par des licenciements massifs qui firent plonger l emploi et ébranlèrent l industrie. La gauche au pouvoir fit le " sale boulot " et fit revenir le partage au niveau de ce qu il était avant la " bosse ". Et depuis, ce partage est stable. Le problème est que, à partir de 1990, une proportion croissante de la part du capital est distribuée aux actionnaires, qui sont à la fête pendant que les salariés sont à la peine en raison de la faiblesse de la croissance économique.

4 B. La répartition secondaire des revenus : la redistribution Répartition secondaire ou redistribution = ensemble des opérations venant modifier les revenus des ménages issus de la répartition primaire Revenus primaires des ménages - Prélèvements obligatoires + Transferts (fiscaux) sociaux = Revenu disponible brut o Impôts o Cotisations sociales o Prestations familiales o Prestations maladie Le pouvoir d achat des ménages = revenu disponible brut - Inflation

5 II. LE MECANISME DE FORMATION DES SALAIRES 1 Les caractéristiques propres aux salariés peuvent influer sur la hiérarchie des salaires La rareté Quand sur le marché du travail, la demande de travail est > à l offre pour certaines qualifications, les salaires proposés augmentent. A l inverse, quand l offre excède la demande de travail, ils diminuent. Le niveau de qualification Le salaire est en principe une fonction croissante du niveau de qualification : plus un salarié est qualifié, plus il est supposé être capable de créer de la valeur ajoutée pour son entreprise. La productivité Selon l analyse théorique néo classique des salaires, le salaire nominal des travailleurs doit être < ou = à la productivité marginale du travail (i.e. la productivité du dernier travailleur embauché).

6 2 Les déterminants macroéconomiques expliquent les inégalités salariales Le progrès technique Le progrès technique actuel semble «biaisé» : il génère surtout une augmentation de la demande de travail qualifié (ex. : le domaine des NTIC). En conséquence, le salaire des travailleurs qualifiés a augmenté plus vite que celui des salariés non qualifiés. La concurrence internationale La mondialisation des échanges a accru la concurrence entre les pays. Le coût du travail devient un élément de la compétitivité internationale des entreprises. Cette recherche de compétitivité entraîne une pression empêchant la hausse des salaires, dans le cas des qualifications soumises à la concurrence, et susceptibles d être délocalisées (ce sont souvent les métiers les moins qualifiés).

7 3 L intervention de l Etat dans la formation des salaires Les mécanismes de négociation souvent collectifs sont encadrés par les pouvoirs publics, qui ont aussi fixé un «prix plancher» pour le salaire, dans la plupart des pays développés. La négociation collective de la hiérarchie des salaires La fixation d un salaire minimum Les négociations régulières entre les partenaires sociaux (au niveau interprofessionnel, des branches ou des entreprises) permettent d aboutir à la mise en place de grilles salariales. Elles déterminent le niveau des salaires en fonction du poste occupé par les salariés. Les pouvoirs publics ont instauré en France le SMIC qui évolue notamment en fonction du niveau des prix et du taux de croissance économique.

8 II. LES INEGALITES DE REVENUS & DE PATRIMOINE EN FRANCE A. La mesure des inégalités Rapport interdécile Chaque décile représente 1/10 e de la population. Ainsi le revenu D1 correspond à celui le plus riche des 10 % les plus pauvres. Le revenu D9 correspond au salaire le plus bas des 10 % les plus riches. Le rapport interdécile D9/D1 met en évidence l écart entre les hauts & les bas revenus.

9 B. La situation des inégalités en France 1 Les inégalités de revenus o La France se situe dans la moyenne des pays riches. o Taux de pauvreté en 2014 = 14,1 % de la population (seuil de pauvreté = 60 % du revenu médian = /an) o Inégalités liée à la qualification, à l âge, au sexe, au temps travaillé, au nombre d apporteurs de revenus dans un ménage

10 Les 0,01 % les plus riches (environ personnes) ont gagné au minimum de plus entre 2004 et 2011, selon l'insee. Cette augmentation représente une hausse de 42,8 %, et l'équivalent de l'ensemble de ce que touche un salarié au Smic en 18 années de travail. Chaque année, ces personnes reçoivent au minimum ce qu'un salarié au Smic peut espérer recevoir en 60 années de travail. Au cours de la même période, le revenu qui partage la population en 2 (revenu médian) a augmenté de (+7,7 %). Le seuil inférieur des 1 % les plus riches a progressé de près de et celui des 0,1 % de

11 2 Les inégalités de patrimoine L essentiel de la richesse est très concentré entre les mains d un petit nombre : Les10 % les plus fortunés détiennent près de la moitié du patrimoine national en 2015 selon l Insee. Les 50 % les moins fortunés ne disposent que de 8 % de l ensemble. Le patrimoine brut (endettement non déduit) moyen du dixième le plus riche vaut 1,25 million d, soit 630 fois celui des 10 % les moins fortunés (2 000 ) et huit fois le patrimoine médian brut ( ). Le patrimoine professionnel de Liliane Bettencourt (L Oréal), première fortune de France, équivaut à 1,8 million d années de Smic.

12 3 Les inégalités de niveau de vie o Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage/nombre d'unités de consommation (1 uc au 1 er adulte du ménage, 0,5 uc aux autres personnes de 14 ans ou + et 0,3 uc aux enfants de - de 14 ans). Exemple : Pour une famille composée d un couple et de 2 enfants, l un de 15 ans et l autre de 13 pour estimer le niveau de vie de chaque individu composant cette famille, on divisera son revenu par 2,3. o Entre 2008 et 2014, le niveau de vie moyen de toutes les catégories de la population a diminué. Mais bien plus pour le dixième le plus pauvre que pour les autres, passant de 720 mensuels à 655, soit une réduction de 7 %, contre une baisse de 2 % pour l ensemble de la population. Les pauvres sont donc devenus plus pauvres, mais les riches ne sont pas devenus plus riches : le niveau de vie du dixième le plus aisé est passé de à (- 2,6 %). Mais au total, les inégalités de niveau de vie se sont accrues. Le niveau de vie du dixième le plus favorisé en 2003 était 6 fois plus élevé que celui du dixième le moins favorisé ; ce rapport est désormais un peu supérieur à 7.

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