Dr GILLARD A-Cl Médecin du Travail SMIA 27/04/2015

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Dr GILLARD A-Cl Médecin du Travail SMIA 27/04/2015"

Transcription

1 INTÉRÊT DU DÉPISTAGE SYSTÉMATIQUE DES CANCERS DE L ETHMOÏDE PAR SUIVI ORL ET NASOFIBROSCOPIE CHEZ LES SALARIÉS ET EX SALARIÉS EXPOSÉS AUX POUSSIÈRES DE BOIS DEPUIS PLUS DE 20 ANS 27/04/2015 Dr GILLARD A-Cl Médecin du Travail SMIA

2 Point sur les connaissances Données Epidémiologiques MP reconnues Pronostic

3 Incidence Les Cancers Nasosinusiens sont rares Cancers des fosses nasales (CFN) = 1/3 + Cancers des sinus de la face (CSF) = 2/3 (maxillaires, ethmoïdaux) Incidence chez = 1.2 CNS/ H/an en France ~ 3x Incidence chez Incidence ~ 1 cas/ habitants/an en France Variabilité régionale

4 Incidence (2) Les Cancers de «l Ethmoïde» : 10 % des CNS 80 % des cas: Adénocarcinomes ( 3 nouveaux cas /an dans le 49) Plus de 90 % des adénocarcinomes surviennent chez des sujets exposés aux poussières de bois

5 Fraction attribuable(invs)

6 Données épidémiologiques L âge moyen de diagnostic : autour de 60 ans 1% <40 ans (22 ans..) 9% <50 ans 90% >50 ans Durée d exposition: DE < 5 ans OR=5,3-7,3 DE =10-19 ans OR=10,7 DE 30 ans OR=36,7 Age de début d exposition :?

7 Données épidémiologiques (2) Temps de Latence: o o Délai entre le début d exposition aux poussières de bois et le diagnostic : en moyenne 40 ans (7-70 ans) Délai entre la fin de l exposition et le diagnostic: en moyenne 30 ans %de CNS 10 0 <10ans 10-40ans >40ans

8 Le risque individuel (OR) Emploi / sexe Hommes Femmes Type histologique ADK CE ADK CE Emploi lié au bois 13.5 NS à Ebénistes et menuisiers Bûcherons, forestier, fabrique de pâte à papier Scierie 19.7 Intensité Exposition Durée d exposition Faible(<1mg\M3) 1 1 NS Modérée 3.1 Forte(>5mg\M3) 45.5 < 5 ans ans 10.7 > 30 ans 36.7 Pas de relation Pas de relation Relation Pas de relation Relation Carton M. Goldberg M. Risques pour la santé des expositions aux poussières de bois Paris Editions INSERM Questions en santé publique 2003 (P 61-62)

9 Maladies professionnelles déclarées et reconnues par le régime général de 2004 à 2013 ( CNAMTS 2015) N Tableau Libellé du Syndrome B Carcinome des fosses nasales B Cancer primitif de l'ethmoïde et des sinus de la face

10 Pronostic Cancer de l Ethmoïde STADE AU DIAGNOSTIC FREQUENCE SURVIE à 5 ANS T1 2,6 % 92% T2 18,4 % 92% T3 58 % 83% T4 A 10,5 % 53% T4 B 10,5% 0% Classification de Roux, fréquence, traitement et survie à 5 ans des adénocarcinomes naso-sinusiens (Roux, 1997).

11 Protocole de l Etude Evaluation du dépistage systématique des cancers de l ethmoïde par suivi ORL et nasofibroscopie chez les salariés et ex salariés exposés aux poussières de bois depuis plus de 20 ans

12 Mise en place de l étude Début Octobre 2007 Durée 6 ans - Plan Cancer. PROMOTEUR : SMIA INVESTIGATEUR PRINCIPAL : Dr A-Cl. GILLARD FINANCEURS : DIRECCTE, SST, CNAM(CARSAT PL) AUTORISATIONS: CNIL avis favorable : 6/02/2007 CPP avis favorable : 22/06/2007

13 Investigateurs Les médecins des services de Santé au Travail du Maine-et-Loire (SMIA, SMIEC, SMIS) Les Services ORL des CHU d Angers, du CH de Cholet et de Saumur et les ORL libéraux(27)

14 Justification 2ème cause des cancers professionnels en France : Absence de suivi réglementaire Dépistage plus précoce des cancers de l ethmoïde : Diagnostic tardif - Pronostic sombre

15 Objectifs Objectif principal o Evaluation de l intérêt du dépistage précoce par nasofibroscopie chez les salariés et ex-salariés exposés depuis plus de 20 ans aux poussières de bois Objectifs secondaires o o Evaluer la faisabilité du suivi ORL bisannuel Promouvoir le suivi post-professionnel

16 Méthodologie Comparer: o le suivi actuel (nasofibroscopie si symptôme) o le suivi avec consultation ORL et nasofibroscopie systématique tous les 2 ans chez les salariés et ex-salariés exposés depuis plus de 20 ans aux poussières de bois Les données sont saisies sous Epi info et traitées avec le logiciel SAST par le LEST du CHU d Angers.

17 Méthodologie(2) L apport de la nasofibroscopie sera considéré comme positif : si l interrogatoire clinique du médecin du travail est négatif (absence d item positif) et si la nasofibroscopie est positive (découverte d une tumeur) avec un stade de la tumeur à T2.

18 Critères d inclusion Les salariés exposés depuis au moins 20 ans aux poussières de bois et suivis par les Services de Santé au Travail de Maine et Loire Les retraités ou inactifs ayant été exposés depuis au moins 20 ans aux poussières de bois et bénéficiant du suivi post-professionnel demandé à la CPAM de Maine et Loire

19 Sources de recrutement Les Salariés ont été recrutés : par les médecins du travail lors de la visite périodique (ou l infirmière en santé au travail ) Par les ASST suite à intervention en entreprise Les Retraités pouvaient être recrutés : par voie de presse via des encarts de la CPAM dans les journaux locaux par les médecins du travail via les employeurs par les médecins généralistes Ils étaient adressés à l ex médecin du travail ou à un des médecins du groupe de travail

20 Protocole prévu 1 consultation tous les ans en Santé au travail : Fiche clinique 1 consultation tous les 2 ans chez l ORL Rendez-vous fixé par la secrétaire du médecin du travail et confirmé par écrit au salarié Etaient envoyés à l ORL : - Le courrier ORL type - La fiche de recueil ORL - Une enveloppe de retour timbrée Si le salarié ne se présentait pas à la consultation ORL, un nouveau rendez-vous lui était proposé

21 Salarié refusant le dépistage Les fiches de consentement des salariés ayant refusé le dépistage et/ou l informatisation de leurs données sont comptabilisées Seuls leur nombre et les motifs de refus sont envoyés pour évaluer le taux d adhésion à l étude

22 Bilan Etude Evaluation du dépistage systématique des cancers de l ethmoïde par suivi ORL et nasofibroscopie chez les salariés et ex salariés exposés aux poussières de bois depuis plus de 20 ans

23 Etude de la population incluse 795 salariés inclus 96,7 % d hommes (752 H, 26 F) Age moyen : 47 ans ± 5,7 ans [34 66] <40 ans :12,2% : 56,6% : 39,1% >60 : 1% Statut tabagique : 50,1% non fumeurs, 30,1 % d anciens fumeurs,19,9 % de fumeurs actuels

24 Exposition aux poussières de bois Exposition professionnelle aux poussières de bois : Durée : 29 ans [20 48] 44 % : > 30 ans Exposition non professionnelle : 16,3% des salariés Durée : 21,6 ± 11,6 ans

25 Exposition autres CMR 48% ont été exposés à un autre CMR Autres CMR n % Moyenne (année) Ecart-type Etendue Formaldéhyde ,5 16,6 10, Amiante ,6 8,1 7, Cuir 3 0,4 1,7 0,6 1-2 Nickel Chrome % à 1 autre CMR 5,4 % à 2 autres CMR 0,1 % à 3 autres CMR

26 Bilan et Faisabilité du Suivi : Taux d inclusion, Taux d adhésion, Taux de suivi Date Nombre d Inclusions proposées Nb d accords Nombre de sorties d'étude Taux Taux d inclusion d'adhésion Taux de suivi annuel 17/02/ ,41% 73,08% 63% Le taux préconisé d inclusion : 70 % de la population concernée vue en consultation par les médecins volontaires. Le taux d inclusion > 86%. Le taux d adhésion est bon > 70% Seuls 30 retraités sont inclus dans l étude( tous ex- salariés inclus)

27 Bilan du Suivi de l étude Peu d inclusion depuis 2011: Effet recommandations HAS 01/2011? Visites /2 ans? Relance des médecins en fin d étude : Baisse du taux d adhésion en 2013 Augmentation des salariés suivis Taux de suivi : essentiellement lié au suivi en santé au travail (espacement des visites, changements d effectifs, motivation des médecins )

28 Faisabilité du suivi : Sorties d étude Sorties sans nasofibroscopie 84 Sorties après nasofibroscopie 130 Total sorties 214 Le manque de motivation reste la principale raison de sortie de l étude (près de 40% des cas après nasofibroscopie ) La nasofibroscopie en soi est un motif rare de sortie d étude. La question se pose de la sortie de l étude des retraités (7/30), qui est la population la plus à risque

29 Motifs de Sorties d étude MOTIF SORTIE SANS NASO Nombre de patients Motifs personnels 35 (41,67%) Manque d'intérêt-motivation 30 Naso prescrites non faites 5 Motifs liés à l'examen 11 (13,10%) Crainte examen/résultat 11 Motifs Professionnels 15 (17,86%) Manque de temps 5 Absence de temps libéré 6 Salarié sorti de l'entreprise (dossier archivé) 4 Motifs Médicaux 1 (1,19%) Autre pb de santé 1 Motif lié au suivi 1 (1,19%) Changement médecin du travail 1 Autres motifs 21 (25,00%) Autres 15 Problème de déplacement 6 TOTAL 84

30 Motifs de Sorties d étude MOTIF SORTIE AVEC NASO Nombre de salariés % sorties après naso (n=124) % sorties % inclusion (n=795) Motifs personnels 31 25,00 % 3,90 % Manque d'intérêt-motivation 28 Retraité ne souhaitant pas continuer 7 Motifs liés à l'examen 17 13,71 % 2,14 % Examen douloureux 7 ORL non motivé 1 Examen désagréable 6 Malaise vagal 1 Crainte examen-résultat 2 Motifs professionnels 37 29,84 % 4,65 % Changement de département 10 Pb d'horaires de RDV 1 Absence de temps libéré 8 Changement de statut (TNS) 1 Salarié sorti de l'entreprise (dossier archivé) 18 Motifs liés à une erreur d'inclusion 3 3,23 % 0,50 % < 20 ans d'exposition 1 Pas d'exposition aux poussières bois 2 Motifs Médicaux 11 8,87 % 1,38 % Dons de plasma 1 Suivi ORL ou MG 5 +2 Autres pb de santé 5 Autres motifs 24 19,35 % 3,02 % Absence aux différents RDV 18 Décès 3 Problème de déplacement 3 TOTAL 130

31 Populations de l Etude et Sortie de l Etude Pas de différence significative pour l âge moyen et pour la durée d exposition professionnelle aux poussières de bois Plus de sortie d étude pour les fumeurs Moins de sortie d étude en cas de co-exposition à d autres CMR 25,0% 20,0% 15,0% Expo autres CMR 10,0% 5,0% Population incluse Population sortie 0,0% Importance de la sensibilisation des salariés tabagiques.

32 Suivi Post Professionnel Nb de Suivis post professionnels effectués : faible. Entre 10/2007 et 12/2013 : 67 Suivis dont 33 1 ère demande (53 Retraités) Pas d augmentation au cours de l étude. Sensibilisation Médecins Traitants faite en début d étude (Présentation étude, Affiche cabinet médical ) Absence d information des médecins du travail quant aux dates de départ à la retraite Pb de l identification des salariés à suivre (carte de suivi,dossier identifié avant départ archives )

33 Réalisation Nasofibroscopie (N=1403) Facilité de l examen Facilité examen Douleur ressentie: Facile Difficile Impossible Côté G D G D G D % 82,7 85, ,2 1,3 1 Douleur Absente Faible Modérée Forte Côté G D G D G D G D % ,4 10,3 8 0,7 0,6 Douleur absente ou faible: 89 à 91,4 % des cas 27,2 % des NF avec anesthésie. Corrélation inverse à l I de la douleur. Majorité des zones explorées est vue ( exception : méat sphénoïdal, fente olfactive) Visualisation de la fente olfactive à 95% avec AL, à 81% sans AL (Nasofibroscope pédiatrique?)

34 Résultats des nasofibroscopies 18,1% nasofibroscopies pathologiques (245/1403) (Polype, sang, sécrétions, pus, zone tumorale) 4/10 Unilatéralement (60 G, 40 D) 6/10 Bilatéralement (145 ) Dont 1,5% avec une zone tumorale Symptômes d appels médecin du travail : - Seuls 18 salariés/130 avec des symptômes unilatéraux avaient une nasofibroscopie pathologique. Intérêt de la consultation en MT si NF/ 2 ans? Sensibilisation

35 Concordance Symptomatologie Médecin du travail-orl Différence significative des symptômes décrits par le MT et l ORL pour l ensemble des nasofibroscopies (Délai RV?) Pour l ensemble des NF : Plus d épistaxis et d obstruction nasale uni ou bilatérales par le médecin du travail Pour les NF Pathologiques unilatérales: Plus de Rhinorrhée par l ORL Pathologie Unilatérale Médecin du travail ORL n % n % Symptômes Epistaxis Rhinorrhée Obstruction nasale % 9% 23% % 23% 21%

36 Bilans Complémentaires 90 TDM réalisées 7% si nasofibroscopie impossible 71/% suite à nasofibroscopie pathologique (39% unilatérales ) 29% avec une nasofibroscopie normale 75% contexte Rhinorrhée bilatérale 80% Zone non visualisée 2 Biopsies : Polypes bénins 1 intervention par endoscopie pour opacité ethmoïdale suspecte : Ana-Path Bénigne Aucune IRM : Disponibilité, coût, délais RV Pas de pathologie maligne dépistée lors de l étude

37 Résultats attendus Pop. expo suivie dans les 3 SST (2008) : ~ 5600 (~3500 ) Pop. exposée régulièrement >20ans : ~1000 S Population dans l étude : 795 / 920 proposés Incidence Population France : 1/ H /an OR Menuisiers Ebénistes : 41 OR Emploi du bois : 13,5 En France : moy 66 MP/an pour S Expo PDBois Nb de cas attendus /Etude : 1-3,2 cas en 10 ans (OR) 1,3 cas en 10 ans (MP)

38 Analyse de la population de patients de M&L Données des DIM des CHU (Angers Nantes), des RCP des ORL d Angers, de Nantes, de Cholet et de la Clinique de l Anjou (Allan Elie, Interne LEEST) 19 patients opérés d un adénocarcinome de l ethmoïde (18 hommes et 1 femme) 1 homme n aurait pas été exposé (Plâtrier), 1 femme secrétaire, exposée mais non repérée comme telle ( travaillait dans un local attenant à l atelier de menuiserie de ses frères)

39 Description de la population Stades de diagnostic : 1 cancer diagnostiqué à un stade précoce T2 Plus d 1 cancer sur 2 diagnostiqué au stade T4/T4IC 4 patients dont le stade n est pas connu Durée d exposition : 4 patients avec durée d exposition < 20 ans ( hors critères de l étude) 4 patients sans info sur la durée d exposition 11 patients avec durée d exposition >20 ans

40 Description de la population(2) Statut des patients au diagnostic 6 patients salariés du Régime général 9 retraités (non suivis par la médecine du travail) soit 1 patient sur 2 2 indépendants (non suivis par la médecine du travail) 2 patients avec statut non connu (dont 1 sans emploi) Constat : 3 patients, salariés du régime général présentant une exposition > 20 ans, n ont pas été pris en charge dans le cadre du protocole de l étude

41 Motifs de non dépistage M. CAI 51 ans, menuisier. Début d exposition à 17 ans, durée d exposition 35 ans diagnostic en juin 2013, stade T4IC Médecin ne participant pas M. LEM 57 ans, menuisier Début d exposition à 14 ans, durée d exposition : 40 ans Diagnostic en décembre 2012, stade T4IC, décédé ORL en 2009, Entrée dans l étude proposée 10/ 2010 en visite de pré-reprise(problème médical autre,arrêt 10/2009, mise en invalidité et inaptitude au poste fin novembre 2011)

42 Motifs de non dépistage M LOG 44 ans, menuisier Début exposition à 17 ans, Durée exposition 27 ans Diagnostic en 04/2008 au stade T2 vu par le MW en 04/2007 avant le début de l étude, pas de symptôme d appel,diagnostiqué en 04/ 2008 à un stade précoce

43 Caractéristiques des patients Age au diagnostic Délai entre 1ere expo et le diag Sexe D du Dtic Histologie Siège T1 Profession Durée expo P.bois Age de début d'expo Statut professionnel (*) MP déclarée H 25/06/2011 ADK Ethmoïde Menuisier SRG, Ind (2003) 04/10/ H 27/07/2011 ADK Ethmoïde Menuisier SRG H 11/04/2008 ADK Ethmoïde T2 Menuisier SRG H 01/12/2008 ADK Ethmoïde T4 D.Emploi pas d'info H 06/07/2011 ADK Ethmoïde D T4 Menuisier 9 16 SRG 19/09/ H 20/06/2013 ADK Ethmoïde T4IC Menuisier SRG 25/10/ H 01/12/2012 ADK Ethmoïde T4IC Menuisier SRG Naso faite 2009 AM Inval+inaptitude F 01/08/2011 ADK Ethmoïde T3 secrétaire (2 frères menuisiers avec atelier attenant à la maison) SRG 69 H 01/04/2008 ADK Ethmoïde T4 Menuisier 30 RRG 70 H 02/06/2009 ADK Ethmoïde G T4 Plâtrier 0 0 RRG Non H 01/01/2012 ADK Ethmoïde Menuisier RRG 23/03/ H 01/09/2008 ADK Ethmoïde T H 01/02/2009 ADK Ethmoïde T4 Menuisier RRG (07/85) 16/03/ H 06/09/2011 ADK Ethmoïde T4 Menuisier RRG 13/11/ H 01/06/2010 ADK Ethmoïde T4IC Menuisier RRG 28/06/ H 01/02/2009 ADK Ethmoïde G T3 Menuisier RRG H 01/01/2011 ADK Ethmoïde D Menuisier Retraité H 04/04/2013 ADK Ethmoïde T3 Menuisier ind mai H 01/05/2008 ADK FN Cornet Moyen T2 Retraité 84 H 01/12/2009 ADK Ethmoïde T4 Menuisier Retraité Critères HAS seuls Critères étude seuls Critères communs

44 Conclusions Données Maine et Loire -Cadre Etude : 3 cas auraient été diagnostiqués selon nos critères dont un à un stade T2 -Cadre Protocole HAS :3 cas de cancers de l ethmoïde auraient été diagnostiqués, dont 2 communs avec notre étude et un salarié exposé 10 ans -Population Retraités majoritaire, diagnostic à un stade tardif, pas de suivi post professionnel -Population exposée <18 ans : Vigilance accrue

45 Tranches d âge des populations Patients (Angers Nantes) - Etude 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% RCP ANGERS CHU NANTES POPULATION ETUDE BOIS TRANCHE D'AGE RCP ANGERS CHU NANTES ETUDE BOIS ANS 8,77% 4,00% 33,24% ANS 21,05% 17,00% 62,25% ANS 15,79% 10,00% 2,82% 65 ANS et plus 50,88% 63,00% 0,56% 0% ANS ans ANS ANS ANS ANS ANS 65 ANS et plus Population atteinte : > 50 ans au-delà de la retraite Essentiel que les retraités bénéficient d un suivi post professionnel. Dépistage : Tranche ans

46 Données nationales CNAMTS Par tranches d âge Effectif RECONNU EN MP ans ans ans ans ans 65 ans et plus Total Cancer primitif de l'ethmoïde et des sinus de la face Carcinome des fosses nasales Par durée d exposition Effectif RECONNU EN MP Cancer primitif de l'ethmoïde et des sinus de la face Carcinome des fosses nasales <1 an >10 ans NP Source CNAMTS 2015

47 Proposition de critères pour l HAS Dépistage systématique tous les 2 ans des salariés exposés régulièrement aux poussières de bois à partir de 40 ans (et 10 ans d exposition). Age début d exposition<18 ans? Visite obligatoire de départ à la retraite pour les salariés exposés ou ayant été exposés aux CMR. Suivi post professionnel systématique au départ de l entreprise ou à la retraite (Carte de suivi Documents pour Médecin traitant )

48 Propositions de suivi du groupe de travail Information systématique aux salariés ayant été exposés à des tâches exposantes aux poussières de bois (usinage, ponçage) vers 40 ans, reprenant les signes d alerte et en leur remettant une carte de suivi pour les responsabiliser. Poursuivre les sensibilisations en entreprises par les Assistantes en Santé au travail ou les infirmières avec des campagnes d information tous les 5 ans Identifier les dossiers de salariés de manière claire (Pastille verte) pour éviter un départ aux archives sans proposition de SPP

49 Propositions de suivi du groupe de travail Si pas de validation du protocole de dépistage par l HAS: - Consultation ORL systématique avec nasofibroscopie : à 40 ans, à 50 ans avec information sur le suivi post professionnel, au départ à la retraite avec proposition de SPP Il ne s agit donc plus d un protocole de dépistage, mais d une sensibilisation des salariés.

50 Conclusions Intérêt du dépistage par nasofibroscopie : Suivi faisable : bon taux d adhésion après 6 ans À confirmer par l étude nationale CERBOIS La nasofibroscopie est bien tolérée comme examen de dépistage Apport du Suivi ORL de dépistage avec critère 20 ans d exposition : aussi valable que celui avec les critères de l HAS. Nécessite : La motivation des équipes médicales,la sensibilisation des salariés Une rigueur dans le suivi des dossiers (Traçabilité Carte de Suivi ) La mise en place d une visite de départ à la retraite à demander par l employeur (Suivi post professionnel) Une implication des médecins traitants

51 Conclusions (2) Sensibilisation de l ensemble des salariés du bois sur le Secteur. Retentissement bénéfique sur la prévention primaire Les résultats de notre travail seront joints aux résultats de l étude CERBOIS en 2015 à la demande de l HAS (Décision sur les recommandations définitives), avec une proposition d autres critères de dépistage.

52 Questions en suspens : Choix des critères : Critères HAS : durée exposition cumulée irréalisable MT ORL Critères plus larges : > 40 ans et > 10 ans d exposition? Age début expo? Nécessité d évaluation effectif populations concernées : en fonction de la durée d exposition (Matrice MATGENE- INVS ) pour étudier le coût du dépistage Recrutement des retraités : Visite de départ à la retraite? Suivi post professionnel : identification des salariés (Suivi de dossiers)? Modalité de collaboration avec les médecins traitants? Durée du suivi? Recherches de marqueurs biologiques de dépistage.

53 Remerciements Groupe de travail : SMIA : Dr Cesbron,Dr Garnier, Dr Laurendeau, Dr Roy, Dr Bizouarne, Mme V Lequipe SMIEC : Dr Pelou, Dr Tilliette SMIS: Dr Podevin ORL : Dr Desvaux,Pr Laccourreye L ensemble des équipes médicales, des ASST des 3 SST et des ORL du département,pour leur participation remarquable à cette étude LEEST : Pr Roquelaure,Mme Bodin, Mr T. Esnaud (stagiaire), Mr A. Elie (Interne) Services ORL, de Patho Pro d Angers Nantes (Pr Malard,Dr Dupas, Internes, Chefs Cliniques) Statisticiens de la CNAMTS, DARES, Epidémiologistes INVS Directions des SST, DIRECCTE, CARSAT

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Indicateur n 2-3 : Indicateurs sur le dépistage du cancer 1 er sous-indicateur : taux de participation au

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE DES TMS EN ENTREPRISES : LES RESULTATS DU SUIVI A TROIS ANS DE LA COHORTE COSALI

SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE DES TMS EN ENTREPRISES : LES RESULTATS DU SUIVI A TROIS ANS DE LA COHORTE COSALI SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE DES TMS EN ENTREPRISES : LES RESULTATS DU SUIVI A TROIS ANS DE LA COHORTE COSALI Elise CHIRON 1, Yves ROQUELAURE 1, Catherine HA 2, Annie TOURANCHET 3, Annette LECLERC 4, Marcel

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

PRADO, le programme de retour à domicile. Insuffisance cardiaque

PRADO, le programme de retour à domicile. Insuffisance cardiaque PRADO, le programme de retour à domicile Insuffisance cardiaque Acteurs locaux CPAM/ELSM de Couverture Enjeux et objectifs du programme Répondre à une volonté croissante des patients Adapter et renforcer

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy A.A. MOUSSA D. SCHWOB Institut de cancérologie Gustave-Roussy 94805 Villejuif cedex - FRANCE Plan

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON

Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON Page d accueil de la rubrique avec un point sur les besoins en sang de la région Page 2 Pourquoi

Plus en détail

LE TIERS-PAYANT. Parcours de soins et règles de facturation

LE TIERS-PAYANT. Parcours de soins et règles de facturation LE TIERS-PAYANT Parcours de soins et règles de facturation LE TIERS-PAYANT EN PRATIQUE L assuré peut être dispensé de régler au professionnel de santé : le montant de la part obligatoire seule = TP partiel

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Rôle de l ARCl. V Grimaud - UE recherche clinique - 18 mars 2011. Définitions

Rôle de l ARCl. V Grimaud - UE recherche clinique - 18 mars 2011. Définitions Rôle de l ARCl 1 Définitions ARC : Assistant de Recherche Clinique TEC : Technicien d Étude Clinique Promoteur : Personne physique ou morale qui prend l initiative de la recherche Investigateur principal

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

BILAN projet DIABSAT 2010-2011. Diabétologie par Satellite

BILAN projet DIABSAT 2010-2011. Diabétologie par Satellite BILAN projet DIABSAT 2010-2011 Diabétologie par Satellite 1 OBJECTIFS Développer et évaluer 3 services de télémédecine assistés par satellite Volet 1 : Education à la nutrition et promotion de l activité

Plus en détail

LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION

LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION ETUDE QUALITATIVE REALISEE AUPRES DE MEDECINS GENERALISTES DU JURA ET DE COUPLES ADOLESCENTES/ REPRESENTANTS

Plus en détail

La matrice emploi- exposition spéci2ique du milieu de soin : application au risque chimique

La matrice emploi- exposition spéci2ique du milieu de soin : application au risque chimique La matrice emploi- exposition spéci2ique du milieu de soin : application au risque chimique C. Verdun- Esquer Service Médecine du Travail et Pathologie Professionnelle - CHU de Bordeaux SFMT 23/01/2015

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Attestation de Formation Universitaire 2012-2013. «Organisation et gestion d une unité de chirurgie ambulatoire»

Attestation de Formation Universitaire 2012-2013. «Organisation et gestion d une unité de chirurgie ambulatoire» Attestation de Formation Universitaire 2012-2013 «Organisation et gestion d une unité de chirurgie ambulatoire» Formation Théorique (2 jours) par Visioconférences Bordeaux, Paris, Nice, Tours, Rennes,

Plus en détail

LIGNE MÉTIER RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET BIOTECHNOLOGIE DES SERVICES POUR RÉPONDRE À VOS ENJEUX MÉTIER

LIGNE MÉTIER RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET BIOTECHNOLOGIE DES SERVICES POUR RÉPONDRE À VOS ENJEUX MÉTIER LIGNE MÉTIER RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET BIOTECHNOLOGIE DES SERVICES POUR RÉPONDRE À VOS ENJEUX MÉTIER Le secteur de la Recherche scientifique et de la biotechnologie connaît un fort dynamisme, attesté par

Plus en détail

Répondre à un appel à projet - Vie d un projet

Répondre à un appel à projet - Vie d un projet Répondre à un appel à projet - Vie d un projet Carine Coffre 1, Nathalie Juteau 1, Ken Haguenoer 2,3 16 décembre 2011 1. Centre d Investigation Clinique - Inserm 202 CHRU de Tours 2. Laboratoire de Santé

Plus en détail

La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux

La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux Marc Beaumont, kinésithérapeute - 5ème journée inter régionale GIRCI - Tours, 3 juin 2015 Qu est ce que la recherche clinique? «une

Plus en détail

Unité de Recherche Clinique St Louis - Lariboisière Fernand Widal Le 03 Février 2012

Unité de Recherche Clinique St Louis - Lariboisière Fernand Widal Le 03 Février 2012 Visite de pré-sélection Visite de Mise en place Murielle COURREGES-VIAUD, ARC Laurence GUERY, ARC responsable Assurance Qualité Véronique JOUIS, Coordinatrice des ARCs Responsable Logistique Unité de Recherche

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Introduction au métier d ARC. en recherche clinique

Introduction au métier d ARC. en recherche clinique Introduction au métier d ARC en recherche clinique Déroulement d un projet de recherche clinique Idée Faisabilité Avant Pendant Après Protocole accepté Démarches réglementaires Déroulement de l étude Analyse

Plus en détail

LOMBALGIES CHRONIQUES & MALADIES PROFESSIONNELLES

LOMBALGIES CHRONIQUES & MALADIES PROFESSIONNELLES LOMBALGIES CHRONIQUES & MALADIES PROFESSIONNELLES CODE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE : «Toute personne salariée ou travaillant à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon Sommaire 1. PREAMBULE... 2 2. DEFINITIONS... 2 3. CADRE LEGAL... 3 4. ORGANISATION DE LA BACG... 4 5. PRESTATIONS DE LA BACG... 5 6. MODALITES DE CONTRIBUTION ET D UTILISATION DES SERVICES... 5 7. REGLES

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Introduction Réorganisation profonde nécessaire de l offre de soins Organisation hospitalière

Plus en détail

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il?

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il? LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret 2ème journée infirmier(e)s / sages-femmes Université des Sciences de la Santé 20 novembre 2004 Stéphanie OGER 1 La recherche infirmière

Plus en détail

BILAN MSPU du Véron 12 rue des roches 37420 Avoine

BILAN MSPU du Véron 12 rue des roches 37420 Avoine BILAN MSPU du Véron 12 rue des roches 37420 Avoine Bilan 2012/2013. Synthèse des actions Préambule : Compte tenu de la taille de la MSPU du Véron, du nombre d acteurs impliqués, les échanges interprofessionnels

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON JOURNEE DU «RESEAU MATER» Jeudi 18 novembre 2010 C. Brunet M.P. Veuillet Sage-femme cadre I.D.E. hygiéniste PRESENTATION DU SERVICE MATERNITE CH MACON niveau 2B PERSONNELS

Plus en détail

Tout le monde est potentiellement

Tout le monde est potentiellement DOCUMENT DESTINÉ AUX PROFESSIONNELS DE SANTÉ Détection des cancers d origine professionnelle: quelques clés pour agir CANCERS PROFESSIONNELS Cette année, vous avez vu 10 nouveaux patients atteints de cancer

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE Janvier 2006 I. PROMOTEURS Association dentaire française (ADF). Haute Autorité de santé (HAS). II. SOURCE Agence nationale d accréditation et

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr Session Diagnostic organisme gestionnaire du développement professionnel continu www.cardiosleep.fr UN CONSTAT 1 patient sur 3 est atteint de Troubles Respiratoires du Sommeil (TRS) en cardiologie. Les

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines 18. Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines KARILA LAURENT - APPRENTISSAGE DE L EXERCICE MÉDICAL + Objectifs

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

Compte-rendu de la Réunion CMRR Du 21 Octobre 2004 Les présentations des intervenants sont disponibles sur le site : www.cmrr.vermeil.

Compte-rendu de la Réunion CMRR Du 21 Octobre 2004 Les présentations des intervenants sont disponibles sur le site : www.cmrr.vermeil. Compte-rendu de la Réunion CMRR Du 21 Octobre 2004 Les présentations des intervenants sont disponibles sur le site : www.cmrr.vermeil.org I. Informations diverses présentées par AS. Rigaud & B. Dubois

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

En 2011, le service Ameli-direct, anciennement appelé «Infosoins» puis «Adresses et Tarifs» connaît les modifications suivantes :

En 2011, le service Ameli-direct, anciennement appelé «Infosoins» puis «Adresses et Tarifs» connaît les modifications suivantes : @ AMELI-DIRECT VERSION 3.3 2006-2011 : INFOSOINS DEVIENT AMELI-DIRECT Dès la COG 2006-2009, l Assurance Maladie s engage à développer à l intention de ses assurés un système d information tant sur le fonctionnement

Plus en détail

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN) UNIVERSITÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE DE CRAIOVA FACULTÉ DE MÉDECINE CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE CLINIQUE ET MORPHOLOGIQUE DES CANCERS DU POUMON Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA Doctorant:

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire 12 juin 2014 Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire CONTEXTE ET OBJECTIFS DE l ETUDE : L action 6.2 du plan cancer 3 «conforter l accès aux tests moléculaires» stipule en particulier

Plus en détail

MONITORING / SUIVI DES PATIENTS

MONITORING / SUIVI DES PATIENTS Formation Recherche Clinique OncoBasseNormandie 02/12/2013 MONITORING / SUIVI DES PATIENTS Jean-Michel GRELLARD ARC Coordinateur - Centre François Baclesse Quelques définitions Cahier d observation ou

Plus en détail

OUVERTURE ET MISE EN PLACE

OUVERTURE ET MISE EN PLACE OUVERTURE ET MISE EN PLACE Estelle Marcault 20/01/2012 URC PARIS NORD 1 Ouverture et mise en place Trois types de visites/ réunions peuvent avoir lieu : Visite de sélection Réunion investigateur Visite

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Cependant, les étapes de préparation des budgets et leur analyse sont maintenues et continueront à être réalisées par le niveau régional.

Cependant, les étapes de préparation des budgets et leur analyse sont maintenues et continueront à être réalisées par le niveau régional. Annexe 4 : Règles de financement des structures de gestion en charge des programmes de dépistage organisé des cancers du sein et du colorectal pour l année 2007 A partir des remontées des budgets 2006,

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Croissance et vieillissement cellulaires Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 81 sur 87. Résultats des questions prédéfinies

Croissance et vieillissement cellulaires Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 81 sur 87. Résultats des questions prédéfinies Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 8 sur 87 A00 8/87 Indicateurs globaux Index global m.= m.=,9 s.=0,. Evaluation générale de cette unité m.=. Sciences médicales de base m.=,. Compétences cliniques m.=,7.

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge PROJET D AULNAY MSP PSP Réseau de santé de proximité Historique Objectifs Particularités Avenir Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge MAISON DE SANTE

Plus en détail

«Les lombalgies chroniques communes à la consultation de rhumatologie du CHU de Fès»

«Les lombalgies chroniques communes à la consultation de rhumatologie du CHU de Fès» 2006-2007 Premier Prix : «La voie d abord postérieure mini-invasive modifiée de la hanche» Dr. Chbani Idrissi Badr Deuxième Prix «Éradication de l helicobacter pylori: quelle trithérapie en première intention?»

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC 1 Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC Dr A. BOUDAK / Dr M.H Trabelssi Dir Hôpitaux et dessoins Ambulatoires/M. Santé 6ème colloque France Maghreb sur

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale :

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Projet de santé Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Adresse du siège social : Téléphone : Mail : Version : Etablie en date

Plus en détail

Elaborer des Tableaux de Bord Ressources Humaines

Elaborer des Tableaux de Bord Ressources Humaines Elaborer des Tableaux de Bord Ressources Humaines Pré-requis à la mise en place d un tableau de bord des ressources humaines Le recueil de données a été le point de départ du diagnostic quantitatif des

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute

Plus en détail

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude REPRODUCTIBILITE INTEROBSERVATEUR DU TEST «NIHSS» (National Institutes of Heath Stroke Scale) RÉALISÉ PAR VIDÉOCONFÉRENCE : EXPÉRIENCE DU RÉSEAU DES URGENCES NEUROLOGIQUES (RUN) BERTHIER E, CHRISTIANO

Plus en détail

Info Sein BULLETIN. Bulletin numéro 8 Avril 2014. Contenu. Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013

Info Sein BULLETIN. Bulletin numéro 8 Avril 2014. Contenu. Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013 BULLETIN Région de la Capitale-Nationale Bulletin numéro 8 Avril 2014 Contenu Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013 Éditorial 1 Comité de suivi régional : un travail d équipe! 3 Coordination et organisation

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité Mention : STAPS Sport, Prévention, Santé, Bien-être Objectifs de la spécialité L'objectif de la spécialité «Sport, Prévention, Santé, Bien être» est de doter les étudiants de compétences scientifiques,

Plus en détail

Dépistage du cancer colorectal :

Dépistage du cancer colorectal : Dépistage du cancer colorectal : Quels enjeux? Robert Benamouzig Gastro-entérologie Hôpital Avicenne Bobigny Le cancer colorectal dans le monde 3ème cause de cancer Augmentation 1975 : 500 000 cas 1990

Plus en détail

Les cancers des voies aérodigestives supérieures

Les cancers des voies aérodigestives supérieures INFORMATION & PRÉVENTION Les cancers des voies aérodigestives supérieures G R A N D P U B L I C Cancers des Voies Aérodigestives Supérieures (VADS) Généralités Sommaire > Localisation des cancers des VADS.....

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

PLAN SANTE SECURITE AU TRAVAIL DES EXPLOITANTS AGRICOLES DE LA REGION GUADELOUPE PERIODE : 2011-2015

PLAN SANTE SECURITE AU TRAVAIL DES EXPLOITANTS AGRICOLES DE LA REGION GUADELOUPE PERIODE : 2011-2015 PLAN SANTE SECURITE AU TRAVAIL DES EXPLOITANTS AGRICOLES DE LA REGION GUADELOUPE PERIODE : 2011-2015 PREAMBULE Le Plan Santé Sécurité au Travail (PSST) de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) de la Guadeloupe

Plus en détail

MODULE D EXERCICE PROFESSIONNEL NOTION MÉDICO-ÉCONOMIQUE DES DE RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE. Dr F Lefèvre (1-2), Pr M Claudon (2)

MODULE D EXERCICE PROFESSIONNEL NOTION MÉDICO-ÉCONOMIQUE DES DE RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE. Dr F Lefèvre (1-2), Pr M Claudon (2) MODULE D EXERCICE PROFESSIONNEL NOTION MÉDICO-ÉCONOMIQUE DES DE RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE Dr F Lefèvre (1-2), Pr M Claudon (2) 1 - SCP Radiolor 2 - CHU de Nancy MODE D EXERCICE DU PRATICIEN Choix

Plus en détail

Participation de l Assurance Maladie à l assurance en Responsabilité Civile Professionnelle des médecins libéraux

Participation de l Assurance Maladie à l assurance en Responsabilité Civile Professionnelle des médecins libéraux Participation de l Assurance Maladie à l assurance en Responsabilité Civile Professionnelle des médecins libéraux HAS réunion des gestionnaires d Organismes agréés 25 novembre 2013 Participation à l Assurance

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Campagne de mesures d exposition aux fibres d amiante par microscopie électronique à transmission analytique (META)

Campagne de mesures d exposition aux fibres d amiante par microscopie électronique à transmission analytique (META) Campagne de mesures d exposition aux fibres d amiante par microscopie électronique à transmission analytique (META) Synthèse des résultats et recommandations F. CLERC 1, C. EYPERT- BLAISON 1, M. GUIMON

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Liens d intérêt Intérêts financiers : aucun Liens durables ou permanents : aucun Interventions

Plus en détail

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 Une anomalie ACR5 n est pas synonyme de malignité (VPP>95%) Quelle CAT après un

Plus en détail

Les enjeux de la surveillance des TMS en Algérie

Les enjeux de la surveillance des TMS en Algérie Les enjeux de la surveillance des TMS en Algérie O.Ghomari, B.Beghdadli et A.B Kandouci Laboratoire de recherche en environnement et santé Université Djilali Liabes - Sidi Bel Abbès Algérie 22000 o.ghomari@gmail.com

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

BURN OUT DES PROFESSIONNELS DE SANTE. Et Hygiène? Dr JC Perréand-Centre Hospitalier Valence

BURN OUT DES PROFESSIONNELS DE SANTE. Et Hygiène? Dr JC Perréand-Centre Hospitalier Valence BURN OUT DES PROFESSIONNELS DE SANTE Et Hygiène? De quoi parle-t-on? Burn.Out. ou syndrome d épuisement professionnel : «maladie caractérisée par un ensemble de signes, de symptômes et de modifications

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU

L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU Michèle WOLF, MCU-PH, Direction de la qualité, de la coordination des risques et des relations avec les usagers,

Plus en détail

Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III

Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III de la NYHA Emmanuel ANDRES et Samy TALHA Service de Médecine Interne,

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Maisons de Santé Pluridisciplinaires Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) visent à offrir à la population, sur un même lieu, un ensemble de

Plus en détail